CULTURE ENTREPRENEURIALE : UN FRUIT DE PROSPERER STRATEGIE DE COMMUNICATION POUR LA PROMOTION DES ACTIVITES DU PROGRAMME PROSPERER HAUTE MATSIATRA

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1 REPOBLIKAN I MADAGASIKARA Fitiavana Tanindrazana Fandrosoana MINISTERE DE L AGRICULTURE PROGRAMME DE SOUTIEN AUX PÔLES DE MICRO-ENTREPRISES RURALES ET AUX ECONOMIES REGIONALES PRET FIDA N 737-MG. DON FIDA N 996-MG Equipe PROSPERER Régionale Haute Matsiatra - EPRH CULTURE ENTREPRENEURIALE : UN FRUIT DE PROSPERER STRATEGIE DE COMMUNICATION POUR LA PROMOTION DES ACTIVITES DU PROGRAMME PROSPERER HAUTE MATSIATRA «Fihariana soa ro fahombiazana» par Romuld RATEFIARIVONY Consultant en communication ratefyrf@blueline.mg Mai 2013

2 Antananarivo, le 17 mai 2013 Monsieur le Coordonnateur Inter- Régional PROSPERER- Haute-Matsiatra et Vatovavy-Fitovinany FIANARANTSOA N/Réf. : n 057/13-CommGP Réf. : Convention n 314/2012/MinAgri/MEI/FCCI/PROSPERER-HM Objet : Remise de rapport de mise en œuvre Monsieur, Je, soussigné, ai l honneur de vous transmettre le rapport de mise en œuvre pour la réalisation de la prestation sur la promotion des activités du Programme PROSPERER Haute-Matsiatra qui fait suite à la convention sus-référencée. Par ailleurs, je vous prie de trouver ci-joint la facture pour demande de paiement de la 3 ème et dernière tranche de 30%. Veuillez agréer, Monsieur, l assurance de ma considération distinguée. R o m u l d R A T E F I A R I V O N Y Page 2

3 Contenu INTRODUCTION... 4 I. RAPPELS... 4 A. TERMES DE REFERENCE... 4 B. METHODOLOGIE... 4 II. DEROULEMENT, PRODUITS ET RESULTATS... 5 A. ORIENTATION... 5 B. DIAGNOSTIC... 5 C. PREMIER DRAFT... 5 D. RESUME DES DIFFERENTES PARTIES... 6 E. STRATEGIES DE COMMUNICATION... 6 F. SUPPORTS DE COMMUNICATION... 6 III. CONCLUSION ET RECOMMANDATIONS... 7 R o m u l d R A T E F I A R I V O N Y Page 3

4 INTRODUCTION Un rapport de mise en œuvre est un document attestant la réalisation du mandat. Il retrace les étapes entreprises, les produits livrés et les résultats obtenus durant les prestations. Il fait partie des livrables. Ainsi, ce rapport comprend trois (3) parties : - Rappels - Déroulement, produits et résultats - Recommandations I. RAPPELS A. TERMES DE REFERENCE 80% de la population malgache tirent leurs revenus des activités agricoles. Les paysans pratiquent en majorité l Agriculture, et en général orientée à la mono-filière. En outre, la méthode traditionnelle d exploitation est courante. Une telle situation ne favorise pas le développement économique du monde rural de Madagascar. Ainsi, PROSPERER a été mis en place dans le but d améliorer les revenus des ménages ruraux. Ses interventions consistent à encourager la diversification des activités agricoles et à promouvoir l entreprenariat au niveau de 5 Régions. Chacune d elle est gérée par une équipe (EPR) chargée de la mise en œuvre des composantes du Programme. Pour la composante 5 ; l EPR-Haute Matsiatra accorde une importance particulière à la «communication» pour faire connaître les réalisations du Programme. Cette activité, conçue et exécutée par les cadres du Programme, nécessiterait un appui autant à l élaboration d un plan de communication qu à sa mise en œuvre. Le mandat consiste à élaborer un plan de communication pour la promotion des activités de PROSPERER-Haute Matsiatra et à appuyer l équipe régionale au lancement de sa mise en œuvre. B. METHODOLOGIE L objectif principal de la communication est de modifier les comportements dans un sens favorable à une meilleure pratique. Le principal constat de départ est : les sujets d ordre économique et à plus forte raison la création d entreprise ne font pas partie des discussions courantes. Une méthodologie détaillée avec un planning d intervention constituait le premier livrable. Elle se résume en 2 points : - Les principes de travail qui comprennent le mécanisme participatif et interactif ainsi que la validation par étape ; - Les 3 phases de l intervention qui sont : (i) le diagnostic de communication, (ii) la rédaction du plan de communication et (iii) l exécution du plan d action. R o m u l d R A T E F I A R I V O N Y Page 4

5 II. DEROULEMENT, PRODUITS ET RESULTATS La première rencontre avec l équipe EPR a permis de définir les orientations. A. ORIENTATION Le plan de communication ne devrait plus concerner la visibilité de PROSPERER. Les responsables souhaiteraient qu après PROSPERER, la culture entrepreneuriale reste et figure parmi les fruits du Programme en milieu rural. Ce n est pas un document classique qui risque de rester dans les tiroirs. Il devra être une référence pour gérer les actions de communication en matière de développement des MER/PER. De ce fait, le document «CULTURE ENTREPRENEURIALE : UN FRUIT DE PROSPERER» est un outil contribuant à la promotion de la création d entreprise auprès des paysans de la Région Haute Matsiatra pour que telle pratique perdure après le Programme. B. DIAGNOSTIC L élaboration d un plan de communication ne pourrait se faire sans analyse préalable de la situation. L objectif étant de bien cerner le contexte autant au niveau de la Région, par rapport aux interventions du Programme et aux actions des porteurs d enjeu que des réalisations en matière de communication. L objectif «promouvoir l augmentation des revenus des populations vulnérables par la consolidation des Micro entreprises rurales (MER) au niveau local et régional» peut être traduit en objectif global de communication : «faire de l entrepreneuriat une activité de pointe en milieu rural, chez les paysans». Les porteurs d enjeu comprennent les intervenants, d une manière active ou passive, aux actions de communication entreprises dans le cadre de ce plan. Ils sont composés de : (i) EPR-H, (2) Partenaires, (3) paysans. Des contacts et des interviews avec eux ont été entrepris pour avoir une carte de la «communication sociale» existant. C. PREMIER DRAFT Le premier jet a été présenté pour validation par rapport à cette étape diagnostic avant de passer à la rédaction du plan. Il s agissait de valider : - Le diagnostic - Les objectifs - Les porteurs d enjeu - Les stratégies Ensuite, les différentes parties du plan de communication ont été élaborées et rédigées suivies d une 2 ème validation. R o m u l d R A T E F I A R I V O N Y Page 5

6 D. RESUME DES DIFFERENTES PARTIES Les approches se résument globalement par l application de la communication opérationnelle (pour le développement) et non de la communication pour le changement de comportement (CCC). A cet effet, le paradigme «émergeant» sera mis en avant contrairement au paradigme «dominant». Il s agit de promouvoir l entrepreneuriat rural à travers les activités et les réalisations du Programme ainsi que les outils déjà en place ainsi que ceux à mettre en place. C est la dimension «innovation» de ce plan par rapport au plan classique. De ces stratégies, trois axes de communication sont retenus : (i) interne, (ii) opérationnel et (iii) marketing. La portée d un message ne se limite pas à un seul objectif. Il peut se rapporter à d autres thèmes et même produire des effets contraires. De ce fait, tous les messages doivent passer le pré-test auprès des échantillons des publics-cibles pour vérifier l attention, la compréhension, l intérêt personnel, la crédibilité, l acceptabilité. Une combinaison bien étudiée des canaux par rapport à certains critères donnera l efficience recherchée de la communication. Outre les medias classiques comme l affichage, la radio, la télévision, la presse écrite, les autres tels que le témoignage et la présentation matérielle seront exploités. La méthode HIPPOPOC (In Put- Processus- Out Pout- Out Come) est recommandée. E. STRATEGIES DE COMMUNICATION C est le livrable principal. Il est intitulé autrement pour qu il ne soit pas un document de spécialiste et pour que le vrai objectif de communication soit bien explicité. Après une pré-validation, le document final a été remis en décembre Outre les chapitres classiques, il comporte : - Une matrice de communication qui présente d une manière synoptique les relations entre les objectifs, les cibles, les messages, les canaux et les supports - Un plan d action sous forme de tableau pour résumer les activités à entreprendre - Un budget évaluant le coût de chaque activité - Des annexes comportant le logo, les synopsis de spots, la maquette d affiche F. SUPPORTS DE COMMUNICATION Parmi la liste des supports à produire, le calendrier 2013 a été édité et des maquettes de boîte à images sont en cours de réalisation. Un slogan a été formulé. Par ailleurs, des synopsis de spots, des maquettes d affiches et du panneau indicateur sont disponibles. Un nouveau logo a été confectionné en remplacement de la première version. R o m u l d R A T E F I A R I V O N Y Page 6

7 III. CONCLUSION ET RECOMMANDATIONS Pour créer une culture, en faire la promotion et soutenir son adoption, un plan de communication est d une utilité incontestable. Si ce plan doit intégrer d autres missions, puisqu il concerne le Programme PROSPERER de la Région Haute Matsiatra, son utilité se justifie encore pour assurer les fonctions de coordination et d interface. Ce plan de communication est élaboré pour promouvoir la culture d entreprise. L EPR-H, commanditaire, sera chargée de sa mise en œuvre. Pour ce faire, la matrice de communication présentée sous forme de tableau synoptique au VIII donne les activités de communication à entreprendre pour atteindre l objectif global de ce plan. Cet outil a des liens avec les éléments du système de communication énumérés respectivement aux III, VI et VII. Le plan propose également une méthodologie d évaluation autant pour le plan proprement dit, pour sa mise en œuvre que pour sa mise à jour. Par conséquent, la mise en œuvre du présent plan est assez aisée. Ce n est qu un outil, sa performance dépendra de certains facteurs. Il y a les facteurs de succès et les facteurs d échecs. Pour réussir la mise en œuvre, les facteurs sont d ordre humain et méthodologique. La mise sur pied d une équipe de conception disposant d une base de données complète est la première tâche. Cette équipe adoptera la méthodologie recommandée pour réaliser le mandat de : - traduire ce document en plan d action annuel, - formuler les messages opérationnels, - élaborer les fiches techniques, - rédiger les TdR pour les prestataires le cas échéant, - Par contre, le principal facteur de risque d échec est d ordre institutionnel. Il s agit de la capacité de l EPR-H à gérer les relations, d un côté, entre les partenaires (GUMS/IF-CCI-IMF) et de l autre, avec ces partenaires. En conclusion, ce document devra être positionné comme un outil de référence et de coordination des actions de communication pouvant contribuer à inculquer l esprit d entreprise aux paysans de la Région Haute Matsiatra. R o m u l d R A T E F I A R I V O N Y Page 7