Fiche méthodologique Suites récurrentes réelles u n+1 = f(u n )

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1 Fiche méthodologique Suites récurrentes réelles u n+1 = f(u n ) BCPST Lycée Hoche $\ CC BY: = Pelletier Sylvain Tous les résultats donnés sur cette fiche sont à redémontrer au cas par cas. Le programme officiel parle simplement d exemples d étude de suite u n+1 = f(u n ). Il s agit donc ici simplement d étudier des exemples «en parallèle» pour extraire une méthode générale. Dans cette fiche, on définit le plan général d étude des suites (u n ) n N définies par : u D donné, u n+1 = f(u n ), où f : D R est une fonction réelle. On parle de suites itérées ou de suites récurrentes. Plusieurs remarques : tout d abord se pose la question de la définition de la suite : il est possible que pour un n donné on ait u n qui existe mais qui ne soit pas un élément de D et donc f(u n ) = u n +1 n existe pas. On résout cette question généralement par récurrence en montrant que la suite ne «sort» pas de l ensemble D. Les suites géométrique, arithmétique et arithmético-géométrique sont des exemples, mais hormis dans ces cas simples, on n a pas l expression explicite de u n en fonction de n. De ce fait, on utilise très souvent le théorème sur les suites monotones bornées. On utilise aussi la récurrence, puisque la suite est définie par récurrence. Attention, le comportement de la suite n est pas directement lié au comportement de la fonction : par exemple, ce n est pas parce que la fonction f est croissante que la suite (u n ) va être croissante. De même, lim x f(x) = + ne signifie en rien que lim n u n = +. Représentation graphique La première étape de l étude consiste à représenter les termes de la suite. Pour cela, il faut représenter la courbe C : y = f(x) et la droite : y = x. Les points d intersection sont les solutions de l équation x = f(x). Ensuite, en partant de u sur l axe des abscisses, on le projette sur la courbe C (verticalement) de manière à calculer u 1. On est donc sur le point (u, u 1 ). On projette ce nouveau point sur de manière à se mettre sur le point (u 1, u 1 ). On projette de nouveau sur la courbe C de manière à calculer u. Puis on retourne sur pour obtenir le point (u, u ). On réitère ce procédé (courbe C puis ). On obtient ainsi la convergence et la monotonie de la suite. Il ne reste plus qu à le démontrer. Attention : on commence verticalement jusqu à la courbe de la fonction.

2 Les figures 1,, 3 et 4 montrent le type de graphique obtenu Figure 1 Exemple de la suite définie par u = 1 et u n+1 = un Figure Exemple de la suite définie par u = 1.5 et u n+1 = u n.

3 1 1 Figure 3 Exemple de la suite définie par u = 1.5 et u n+1 = sin(u n ) Figure 4 Exemple de la suite définie par u = a > et u n+1 = u n + u n Intervalle stable La première étape consiste souvent à démontrer que la suite est bien définie. Pour cela, il s agit de démontrer que la suite u n ne «sort pas» de l ensemble D. On utilise souvent un raisonnement par récurrence et une propriété du type : u n D f(u n ) D. Il est important de remarquer sur l étude graphique que la suite reste dans un intervalle fixé. Généralement, on le démontre en étudiant les variations de la fonction f.

4 D une manière générale, il est important de déterminer graphiquement les intervalles I, tels que : x I, f(x) I. (on dit alors que l intervalle I est stable par f). Exemple: Pour la suite u n+1 = u n et u = 1.5, il s agit de montrer que n N, u n. En essayant de procéder par récurrence, on voit que cela est impossible en utilisant un énoncé du type : u n. En étudiant les variations de la fonction f on voit que l intervalle [, ] est stable par f. On regarde donc plus attentivement le graphique et on voit qu en fait n N, u n [, ]. Démontrons cette propriété par récurrence. L initialisation est évidente. Pour l hérédité, supposons n fixé tel que u n [, ], on voit alors clairement que u n. D où la proposition et l existence de la suite. Il est important de déterminer un ensemble D le plus petit possible, tel que tous les termes de la suite vérifient u n D à partir d un certain rang. Cela permettra, par exemple, d utiliser la propriété des suites monotones et bornées pour prouver la convergence. Limite éventuelle, point fixe Définition 1. On dit que l est un point fixe de f si f(l) = l. Proposition 1. Si la fonction f est continue sur D, et si u n converge vers une limite l D, alors u n converge vers un point fixe. Autrement dit la limite d une suite itérée est toujours un point fixe. Démonstration. En effet, si u n converge vers l, alors f(u n ) converge vers f(l) par continuité, donc l = f(l) et l est un point fixe. À démontrer (en adaptant) à chaque utilisation. Ne pas oublier l argument de continuité. Il est donc important d étudier les points fixes de la fonction f. Ce sont les intersections de la courbe C f et de la droite : y = x. Éventuellement, on pourra étudier les variations de la fonction g(x) = f(x) x pour résoudre l équation (E) : f(x) = x. Remarque: Si f n a pas de point fixe, la suite (u n ) ne peut pas converger. En particulier si la suite (u n ) est croissante, on obtient directement lim n u n = +. Attention : ce n est pas parce que la fonction a un point fixe que la suite converge vers ce point fixe. Exemple: Pour la suite définie par (u ) R, et u n+1 = e un. On a : x R, e x 1 + x > x. Donc l équation e x = x n a donc pas de solution. La suite (u n ) ne converge donc pas. Cette même inégalité montre que la suite est croissante, puisque u n+1 = e un 1 + u n. On obtient donc directement, lim n u n = +. Pour la suite définie par (u ) > et u n+1 = ln(1+u n ), on a l inégalité : x >, < ln(1+x) < x. Ainsi, la suite est décroissante vérifie n N, u n >, et converge vers. Remarque: Ne pas oublier la relation f(l) = l qui est souvent utile. Monotonie Il y a plusieurs techniques pour démontrer la monotonie :

5 directement en montrant par exemple que n N, u n u n+1. Pour cela, on peut étudier le signe de f(x) x, que l on a déjà étudié pour déterminer les points fixes. par récurrence en utilisant par exemple une proposition du type P(n) : u n u n+1. C est particulièrement utile si f est croissante. En effet, l hérédité s écrira par exemple : u n u n+1 f(u n ) f(u n+1 ), i.e. u n+1 u n+. Exemple: Pour la suite définie par u [, 1], et u n+1 = sin(u n ). Déjà, on peut montrer rapidement que comme [, 1] [, π ], on a par récurrence : n N, u n [, 1]. On peut ensuite montrer en étudiant la fonction définie par sin(x) x que x, sin(x) x, et donc n N, u n+1 u n. Ainsi, la suite est décroissante et minorée par donc elle converge. Le seul point fixe étant, on obtient donc que lim n u n =. Exemple: Pour la suite définie par u = et la relation : u n+1 = + u n, On montre par récurrence que n N, u n [, ]. On démontre donc par récurrence que n N, u n+1 u n. Déjà u = > u 1, d où l initialisation. Pour l hérédité, fixons n N, tel que u n+1 u n, on a alors f(u n+1 ) f(u n ), et donc u n+ u n+1. Ainsi, la suite est croissante et converge vers le point fixe qui est. Étude des suites extraites u n et u n+1 Dans certains cas (en particulier si f est décroissante), la suite n est pas monotone, mais les suites extraites u n et u n+1 le sont. On est donc amené à étudier ces deux suites. Si elles convergent vers la même limite, alors la suite (u n ) converge, sinon la suite (u n ) ne converge pas. Exemple: Étudions par exemple la suite définie par u = 3 et u n+1 = u n. On a déjà vu n N, u n [, ]. On peut aussi facilement voir qu il n y a qu un point fixe qui est 1. On voit facilement que : x [, 1], f(x) [1, ], et x [1, ], f(x) [, 1], ce qui amène à démontrer par récurrence sur n que n N, u n [1, ], et u n+1 [, 1]. Ainsi, de u [1, ], on tire u 1 [, 1], ce qui donne l initialisation. Pour l hérédité, on procède de même : u n+1 [1, ] u n+ [, 1] u n+3 [1, ] D où la conclusion. Il s agit ensuite de démontrer que la suite extraite (u n ) est décroissante. On doit donc comparer u n+ = u n et u n. Si on procède directement, cela semble difficile. Par contre en raisonnant par récurrence, on utilise la proposition P(n) : u n+ u n. Au rang, elle s écrit 1 3. En élevant au carré, cela équivaut à puis à qui est vraie. Ainsi, l initialisation P() est vraie. Pour l hérédité : on suppose u n+ u n pour un n fixé, on obtient alors : f(u n+ ) = u n+3 f(u n ) = u n+1, car f est décroissante, puis en itérant de nouveau, on a : f(u n+3 ) = u n+4 f(u n+1 ) = u n+. D où l hérédité. En regardant les termes impairs, on obtient le même résultat. On a alors que (u n ) est une suite décroissante minorée, qui converge donc vers une limite l. Tandis que la suite des termes impairs convergent vers l.

6 Il reste à démontrer que l = l = 1. De la relation u n+ = u n, on déduit que les réels l et l sont solutions de l équation : (E) : l = l = f f(l) (ceux sont des points fixes de f f). Il reste à résoudre cette équation sur [, ] : (E) l = l l = ( l ) = 4 4l + l 4 + l 4l + l 4 =. L équation admet deux racines évidentes 1 (d une manière générale, un point fixe de f est toujours point fixe de f f) et. On a alors : (E) (l + )(l 1)(l l 1) = (l + )(l 1) ( Il y a donc 4 solutions possibles : 1,, [, ]. l 1+ 5 ( ) (, et l l 1 5 ) ( l 1 5 ) =. ). Seule 1 est dans l intervalle Ainsi, la limite de la suite (u n ) et de la suite (u n+1 ) est 1. Au final, les deux suites extraites convergent vers 1 et donc la suite (u n ) converge vers 1. Voici un résumés des techniques à retenir de cet exemple : si f est décroissante, on peut regarder les suites extraites de rangs pairs u n et impairs u n+1. On peut prouver facilement la monotonie de ces suites extraites par récurrence, car comme f est impaire, les inégalités se «renversent deux fois». Une fois prouvé la convergence de ces deux suites extraites, il reste à prouver qu elles convergent vers la même limite, sinon bien sûr u n ne converge pas. Si ces suites extraites convergent, elles convergent vers les points fixe de f f. On est donc amené à étudier les solutions de cette équation. Les points fixes de f sont solution ce cette équation, qui peut en avoir d autres. Scilab En scilab, l itération est très facile : on initialise une variable à la première valeur et on utilise l instruction x=f(x) dans une boucle for. Exemple: function u=suite(n) //calcule le n ieme terme de la suite définie par: //u=5, u(n+1)=sin(u(n)) u=5; for i=1:n u=sin(u); end endfunction

7 Cas des fonctions contractantes Un cas important est celui d une fonction où il existe < k < 1 tel que : (x, y) R, f(x) f(y) k x y (on dit que la fonction f est contractante.) La suite (u n ) n N, définie par u R, et n N, u n+1 = f(u n ) vérifie alors : n N, u n c k n u c. En particulier, la suite u n converge vers le point fixe c. La démonstration se fait par récurrence, on pose donc P(n) : u n u k n u u. Pour n =, la proposition P() est évidente. Soit n N fixé tel que P(n) est vraie, on a alors : f(u n ) f(c) = u n+1 c < k u n c k n+1 u c d après HR. D où la proposition. La conclusion provient de < k < 1 donc k n Ici encore tout est à adapter à l exercice. Enfin, on démontre souvent qu une fonction est contractante en utilisant le théorème des accroissements finis, et une majoration de la dérivée du type : x R, f (x) k. En effet, on écrit alors pour (x, y) R, f(x) f(y) = f (c)(x y), ainsi : f(x) f(y) = f (c) x y k x y. Application 1 Étudier les suites suivantes : u [, 1] u [ 1, ] u n+1 = 1 (u n + 1). u n+1 = 1 (u n + 1). u > u = 1 u n+1 = u n. u n+1 = 1 u n u u n+1 = 3 1+3u n

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