Un patient, né le 25 avril 1923, est adressé aux urgences pour troubles neurologiques.

Dimension: px
Commencer à balayer dès la page:

Download "Un patient, né le 25 avril 1923, est adressé aux urgences pour troubles neurologiques."

Transcription

1 Un patient, né le 25 avril 1923, est adressé aux urgences pour troubles neurologiques. Le patient est ininterrogeable, son épouse née en 1928 rapporte les antécédents suivants : sur le plan médical : des troubles du rythme cardiaque connus depuis une dizaine d années suivis et traités par un cardiologue, un cancer de la prostate en 2006 traité par radiothérapie et pour lequel il reçoit toujours des injections sous-cutanées ; sur le plan chirurgical : une chirurgie de hernie inguinale en 2000 Son épouse rapporte également qu il présente depuis 2-3 semaines une altération de l état général, qui est allée en s aggravant avec apparition progressive d une hypersomnie puis d un état stuporeux. Il ne s alimentait plus. Son épouse a essayé de le faire boire et manger sans grand succès. Elle a réussi à lui faire prendre son traitement. En l absence de son médecin elle a appelé SOS médecin qui l a adressé aux urgences via les pompiers. Dans le transport le courrier du médecin a été perdu. A son entrée, à l examen clinique, patient fébrile à 38 5, algique à la mobilisation; poids estimé par son épouse lors de la dernière pesée à 70kg ; sur le plan cardiorespiratoire pouls irrégulier à 100 bpm, tension artérielle à 12/7, polypnée à 25 sans cyanose avec à l auscultation pulmonaire des râles bronchiques de la base droite. L examen abdominal ne montre pas d anomalie particulière en dehors d un certain degré de ballonnement. On ne retrouve pas de syndrome tumoral au niveau hépato-splénoganglionnaire ou de syndrome hémorragique cutanéo-muqueux. Au TR pas d hypertrophie prostatique avec des selles de couleur normale sur le doigtier. Sur le plan neurologique patient en coma vigile, pas de signes neurologiques focaux ni de raideur méningée ou d anisocorie. Les mollets sont souples. Le bilan biologique réalisé en urgence montre à l hémogramme : leucocytes : 18G/L dont 90% de polynucléaires neutrophiles, 5% de lymphocytes, 5% de monocytes, hémoglobine : 9,1g/dl, VGM : 95fl, réticulocytes : 61G/L, plaquettes : 565G/L. Le TP est à 10% avec un INR à 5,5, un TCA à 60 avec un ratio à 2 et un fibrinogène à 6,5g/l. Bilan hépatique normal. La créatininémie est à 345µmol/L avec une urée à 25,5mmol/L. Le bilan biochimique montre: natrémie : 148mmol/L, kaliémie : 5mmol/L, calcémie : 3,5mmol/L, uricémie : 980µmol/L, protidémie : 60g/L, albuminémie : 30g/L. La protéinurie est à 4g/l. L ECG montre une fibrillation auriculaire sans signes d ischémie. La radiographie pulmonaire faite au lit montre une discrète surcharge des bases et un foyer systématisé de la base droite. Le radiologue note deux lyses osseuses une de la clavicule gauche et une de la tête humérale droite..

2 Question1 : le service de réanimation étant dans l impossibilité de prendre en charge ce patient quelles mesures pratiques (non à visée diagnostic et thérapeutique) allez- vous demander au personnel soignant pour la gestion du patient aux urgences? Expliquer leur but Fonctions vitales à assurer Surveillance Cœur : scope, TA Poumon : saturation, aspiration Neuro : conscience (Glasgow), déficit, sonde gastrique Rein : diurèse, bilan entrées/sorties

3 Un patient, né le 25 avril 1923, est adressé aux urgences pour troubles neurologiques. Le patient est ininterrogeable, son épouse née en 1928 rapporte les antécédents suivants : sur le plan médical : des troubles du rythme cardiaque connus depuis une dizaine d années suivis et traités par un cardiologue, un cancer de la prostate en 2006 traité par radiothérapie et pour lequel il reçoit toujours des injections sous-cutanées ; sur le plan chirurgical : une chirurgie de hernie inguinale en 2000 Son épouse rapporte également qu il présente depuis 2-3 semaines une altération de l état général, qui est allée en s aggravant avec apparition progressive d une hypersomnie puis d un état stuporeux. Il ne s alimentait plus. Son épouse a essayé de le faire boire et manger sans grand succès. Elle a réussi à lui faire prendre son traitement. En l absence de son médecin elle a appelé SOS médecin qui l a adressé aux urgences via les pompiers. Dans le transport le courrier du médecin a été perdu. A son entrée, à l examen clinique, patient fébrile à 38 5, algique à la mobilisation; poids estimé par son épouse lors de la dernière pesée à 70kg ; sur le plan cardiorespiratoire pouls irrégulier à 100 bpm, tension artérielle à 12/7, polypnée à 25 sans cyanose avec à l auscultation pulmonaire des râles bronchiques de la base droite. L examen abdominal ne montre pas d anomalie particulière en dehors d un certain degré de ballonnement. On ne retrouve pas de syndrome tumoral au niveau hépato-splénoganglionnaire ou de syndrome hémorragique cutanéo-muqueux. Au TR pas d hypertrophie prostatique avec des selles de couleur normale sur le doigtier. Sur le plan neurologique patient en coma vigile, pas de signes neurologiques focaux ni de raideur méningée ou d anisocorie. Les mollets sont souples. Le bilan biologique réalisé en urgence montre à l hémogramme : leucocytes : 18G/L dont 90% de polynucléaires neutrophiles, 5% de lymphocytes, 5% de monocytes, hémoglobine : 9,1g/dl, VGM : 95fl, réticulocytes : 61G/L, plaquettes : 565G/L. Le TP est à 10% avec un INR à 5,5, un TCA à 60 avec un ratio à 2 et un fibrinogène à 6,5g/l. Bilan hépatique normal. La créatininémie est à 345µmol/L avec une urée à 25,5mmol/L. Le bilan biochimique montre: natrémie : 148mmol/L, kaliémie : 5mmol/L, calcémie : 3,5mmol/L, uricémie : 980µmol/L, protidémie : 60g/L, albuminémie : 30g/L. La protéinurie est à 4g/l. L ECG montre une fibrillation auriculaire sans signes d ischémie. La radiographie pulmonaire faite au lit montre une discrète surcharge des bases et un foyer systématisé de la base droite. Le radiologue note deux lyses osseuses une de la clavicule gauche et une de la tête humérale droite..

4 Question 2 : concernant les troubles métaboliques, quelles mesures allez-vous mettre en œuvre en urgence? Mesures à visée diagnostique : Echo rénale : cancer de la prostate. Calcium ionisé sur probable hypercalcémie néoplasique (lyse osseuse sur cancer de la prostate)? Autre? Mesures à visée thérapeutique : Bi-phosphonates IV (calcémie néoplasique) adaptés à la fonction rénale. Hydratation (facteur favorisant l insuffisance rénale) adaptée (problème cardiaque sous jacent). Rasburicase (Fasturtec*), (alcalinisation)

5 Un patient, né le 25 avril 1923, est adressé aux urgences pour troubles neurologiques. Le patient est ininterrogeable, son épouse née en 1928 rapporte les antécédents suivants : sur le plan médical : des troubles du rythme cardiaque connus depuis une dizaine d années suivis et traités par un cardiologue, un cancer de la prostate en 2006 traité par radiothérapie et pour lequel il reçoit toujours des injections sous-cutanées ; sur le plan chirurgical : une chirurgie de hernie inguinale en 2000 Son épouse rapporte également qu il présente depuis 2-3 semaines une altération de l état général, qui est allée en s aggravant avec apparition progressive d une hypersomnie puis d un état stuporeux. Il ne s alimentait plus. Son épouse a essayé de le faire boire et manger sans grand succès. Elle a réussi à lui faire prendre son traitement. En l absence de son médecin elle a appelé SOS médecin qui l a adressé aux urgences via les pompiers. Dans le transport le courrier du médecin a été perdu. A son entrée, à l examen clinique, patient fébrile à 38 5, algique à la mobilisation; poids estimé par son épouse lors de la dernière pesée à 70kg ; sur le plan cardiorespiratoire pouls irrégulier à 100 bpm, tension artérielle à 12/7, polypnée à 25 sans cyanose avec à l auscultation pulmonaire des râles bronchiques de la base droite. L examen abdominal ne montre pas d anomalie particulière en dehors d un certain degré de ballonnement. On ne retrouve pas de syndrome tumoral au niveau hépato-splénoganglionnaire ou de syndrome hémorragique cutanéo-muqueux. Au TR pas d hypertrophie prostatique avec des selles de couleur normale sur le doigtier. Sur le plan neurologique patient en coma vigile, pas de signes neurologiques focaux ni de raideur méningée ou d anisocorie. Les mollets sont souples. Le bilan biologique réalisé en urgence montre à l hémogramme : leucocytes : 18G/L dont 90% de polynucléaires neutrophiles, 5% de lymphocytes, 5% de monocytes, hémoglobine : 9,1g/dl, VGM : 95fl, réticulocytes : 61G/L, plaquettes : 565G/L. Le TP est à 10% avec un INR à 5,5, un TCA à 60 avec un ratio à 2 et un fibrinogène à 6,5g/l. Bilan hépatique normal. La créatininémie est à 345µmol/L avec une urée à 25,5mmol/L. Le bilan biochimique montre: natrémie : 148mmol/L, kaliémie : 5mmol/L, calcémie : 3,5mmol/L, uricémie : 980µmol/L, protidémie : 60g/L, albuminémie : 30g/L. La protéinurie est à 4g/l. L ECG montre une fibrillation auriculaire sans signes d ischémie. La radiographie pulmonaire faite au lit montre une discrète surcharge des bases et un foyer systématisé de la base droite. Le radiologue note deux lyses osseuses une de la clavicule gauche et une de la tête humérale droite..

6 Question 3 : concernant les troubles de la coagulation, quelle est l hypothèse la plus probable pour expliquer les anomalies observées et comment allez-vous la confirmer? Comment allez vous gérer leur prise en charge en urgence puis sur le moyen terme? Surdosage AVK probable : ATCD d arythmie TP bas sans signe d IHC ni CIVD. Recherche Dosage cofacteurs Recherche ordonnances, interrogatoire médecin traitant/cardiologue Mesures à visée thérapeutique : Sur le court terme : pas de syndrome hémorragique, surveillance. A moyen terme : héparine classique à prévoir si insuffisance rénale persiste et dès que INR OK.

7 CAT devant un surdosage sous AVK HAS, avril 2008

8 Un patient, né le 25 avril 1923, est adressé aux urgences pour troubles neurologiques. Le patient est ininterrogeable, son épouse née en 1928 rapporte les antécédents suivants : sur le plan médical : des troubles du rythme cardiaque connus depuis une dizaine d années suivis et traités par un cardiologue, un cancer de la prostate en 2006 traité par radiothérapie et pour lequel il reçoit toujours des injections sous-cutanées ; sur le plan chirurgical : une chirurgie de hernie inguinale en 2000 Son épouse rapporte également qu il présente depuis 2-3 semaines une altération de l état général, qui est allée en s aggravant avec apparition progressive d une hypersomnie puis d un état stuporeux. Il ne s alimentait plus. Son épouse a essayé de le faire boire et manger sans grand succès. Elle a réussi à lui faire prendre son traitement. En l absence de son médecin elle a appelé SOS médecin qui l a adressé aux urgences via les pompiers. Dans le transport le courrier du médecin a été perdu. A son entrée, à l examen clinique, patient fébrile à 38 5, algique à la mobilisation; poids estimé par son épouse lors de la dernière pesée à 70kg ; sur le plan cardiorespiratoire pouls irrégulier à 100 bpm, tension artérielle à 12/7, polypnée à 25 sans cyanose avec à l auscultation pulmonaire des râles bronchiques de la base droite. L examen abdominal ne montre pas d anomalie particulière en dehors d un certain degré de ballonnement. On ne retrouve pas de syndrome tumoral au niveau hépato-splénoganglionnaire ou de syndrome hémorragique cutanéo-muqueux. Au TR pas d hypertrophie prostatique avec des selles de couleur normale sur le doigtier. Sur le plan neurologique patient en coma vigile, pas de signes neurologiques focaux ni de raideur méningée ou d anisocorie. Les mollets sont souples. Le bilan biologique réalisé en urgence montre à l hémogramme : leucocytes : 18G/L dont 90% de polynucléaires neutrophiles, 5% de lymphocytes, 5% de monocytes, hémoglobine : 9,1g/dl, VGM : 95fl, réticulocytes : 61G/L, plaquettes : 565G/L. Le TP est à 10% avec un INR à 5,5, un TCA à 60 avec un ratio à 2 et un fibrinogène à 6,5g/l. Bilan hépatique normal. La créatininémie est à 345µmol/L avec une urée à 25,5mmol/L. Le bilan biochimique montre: natrémie : 148mmol/L, kaliémie : 5mmol/L, calcémie : 3,5mmol/L, uricémie : 980µmol/L, protidémie : 60g/L, albuminémie : 30g/L. La protéinurie est à 4g/l. L ECG montre une fibrillation auriculaire sans signes d ischémie. La radiographie pulmonaire faite au lit montre une discrète surcharge des bases et un foyer systématisé de la base droite. Le radiologue note deux lyses osseuses une de la clavicule gauche et une de la tête humérale droite..

9 Question 4 : concernant le problème d anémie, quelles sont les hypothèses physiopathologiques? Quelles mesures à visée diagnostique et thérapeutique vont en découler? Hypothèse physiopathologique : Inflammatoire. Insuffisance rénale. Mesures à visée diagnostique : NFS antérieures. Bilan inflammatoire (CRP, ) thérapeutique : aucune (tolérance, cf ECG)

10 Anémie isolée VGM VGM > 80 Réticulocytes (Ret) VGM < 80 (CCMH < 31) VGM < 100 Rét < 120G/l VGM > 100 Rét < 120G/l VGM > 80 Rét > 120G/l Anémie normocytaire arégénérative Anémie macrocytaire arégénérative Anémie non microcytaire régénérative Anémie microcytaire (hypochrome)

11 Anémie microcytaire (hypochrome) ferritine basse normale / haute carence martiale synd inflammatoire? CRP, fibrinogène pertes carences non oui apport absorption électrophorèse de l hémoglobine inflammation normale anormale myélogramme thalassémie

12 Un patient, né le 25 avril 1923, est adressé aux urgences pour troubles neurologiques. Le patient est ininterrogeable, son épouse née en 1928 rapporte les antécédents suivants : sur le plan médical : des troubles du rythme cardiaque connus depuis une dizaine d années suivis et traités par un cardiologue, un cancer de la prostate en 2006 traité par radiothérapie et pour lequel il reçoit toujours des injections sous-cutanées ; sur le plan chirurgical : une chirurgie de hernie inguinale en 2000 Son épouse rapporte également qu il présente depuis 2-3 semaines une altération de l état général, qui est allée en s aggravant avec apparition progressive d une hypersomnie puis d un état stuporeux. Il ne s alimentait plus. Son épouse a essayé de le faire boire et manger sans grand succès. Elle a réussi à lui faire prendre son traitement. En l absence de son médecin elle a appelé SOS médecin qui l a adressé aux urgences via les pompiers. Dans le transport le courrier du médecin a été perdu. A son entrée, à l examen clinique, patient fébrile à 38 5, algique à la mobilisation; poids estimé par son épouse lors de la dernière pesée à 70kg ; sur le plan cardiorespiratoire pouls irrégulier à 100 bpm, tension artérielle à 12/7, polypnée à 25 sans cyanose avec à l auscultation pulmonaire des râles bronchiques de la base droite. L examen abdominal ne montre pas d anomalie particulière en dehors d un certain degré de ballonnement. On ne retrouve pas de syndrome tumoral au niveau hépato-splénoganglionnaire ou de syndrome hémorragique cutanéo-muqueux. Au TR pas d hypertrophie prostatique avec des selles de couleur normale sur le doigtier. Sur le plan neurologique patient en coma vigile, pas de signes neurologiques focaux ni de raideur méningée ou d anisocorie. Les mollets sont souples. Le bilan biologique réalisé en urgence montre à l hémogramme : leucocytes : 18G/L dont 90% de polynucléaires neutrophiles, 5% de lymphocytes, 5% de monocytes, hémoglobine : 9,1g/dl, VGM : 95fl, réticulocytes : 61G/L, plaquettes : 565G/L. Le TP est à 10% avec un INR à 5,5, un TCA à 60 avec un ratio à 2 et un fibrinogène à 6,5g/l. Bilan hépatique normal. La créatininémie est à 345µmol/L avec une urée à 25,5mmol/L. Le bilan biochimique montre: natrémie : 148mmol/L, kaliémie : 5mmol/L, calcémie : 3,5mmol/L, uricémie : 980µmol/L, protidémie : 60g/L, albuminémie : 30g/L. La protéinurie est à 4g/l. L ECG montre une fibrillation auriculaire sans signes d ischémie. La radiographie pulmonaire faite au lit montre une discrète surcharge des bases et un foyer systématisé de la base droite. Le radiologue note deux lyses osseuses une de la clavicule gauche et une de la tête humérale droite..

13 Question 5 : concernant les troubles du rythme cardiaque quelle hypothèse diagnostic faut il évoquer dans ce contexte? Quels examens permettront de la valider? Amylose? sur insuffisance rénale, protéinurie, hypoalbuminémie, trouble du rythme. Examens à prévoir : typage de la protéinurie par électrophorèse. Biopsie graisse péritonéale IRM cardiaque secondairement

14 Un patient, né le 25 avril 1923, est adressé aux urgences pour troubles neurologiques. Le patient est ininterrogeable, son épouse née en 1928 rapporte les antécédents suivants : sur le plan médical : des troubles du rythme cardiaque connus depuis une dizaine d années suivis et traités par un cardiologue, un cancer de la prostate en 2006 traité par radiothérapie et pour lequel il reçoit toujours des injections sous-cutanées ; sur le plan chirurgical : une chirurgie de hernie inguinale en 2000 Son épouse rapporte également qu il présente depuis 2-3 semaines une altération de l état général, qui est allée en s aggravant avec apparition progressive d une hypersomnie puis d un état stuporeux. Il ne s alimentait plus. Son épouse a essayé de le faire boire et manger sans grand succès. Elle a réussi à lui faire prendre son traitement. En l absence de son médecin elle a appelé SOS médecin qui l a adressé aux urgences via les pompiers. Dans le transport le courrier du médecin a été perdu. A son entrée, à l examen clinique, patient fébrile à 38 5, algique à la mobilisation; poids estimé par son épouse lors de la dernière pesée à 70kg ; sur le plan cardiorespiratoire pouls irrégulier à 100 bpm, tension artérielle à 12/7, polypnée à 25 sans cyanose avec à l auscultation pulmonaire des râles bronchiques de la base droite. L examen abdominal ne montre pas d anomalie particulière en dehors d un certain degré de ballonnement. On ne retrouve pas de syndrome tumoral au niveau hépato-splénoganglionnaire ou de syndrome hémorragique cutanéo-muqueux. Au TR pas d hypertrophie prostatique avec des selles de couleur normale sur le doigtier. Sur le plan neurologique patient en coma vigile, pas de signes neurologiques focaux ni de raideur méningée ou d anisocorie. Les mollets sont souples. Le bilan biologique réalisé en urgence montre à l hémogramme : leucocytes : 18G/L dont 90% de polynucléaires neutrophiles, 5% de lymphocytes, 5% de monocytes, hémoglobine : 9,1g/dl, VGM : 95fl, réticulocytes : 61G/L, plaquettes : 565G/L. Le TP est à 10% avec un INR à 5,5, un TCA à 60 avec un ratio à 2 et un fibrinogène à 6,5g/l. Bilan hépatique normal. La créatininémie est à 345µmol/L avec une urée à 25,5mmol/L. Le bilan biochimique montre: natrémie : 148mmol/L, kaliémie : 5mmol/L, calcémie : 3,5mmol/L, uricémie : 980µmol/L, protidémie : 60g/L, albuminémie : 30g/L. La protéinurie est à 4g/l. L ECG montre une fibrillation auriculaire sans signes d ischémie. La radiographie pulmonaire faite au lit montre une discrète surcharge des bases et un foyer systématisé de la base droite. Le radiologue note deux lyses osseuses une de la clavicule gauche et une de la tête humérale droite..

15 Question 6: concernant le problème respiratoire quelle est l hypothèse la plus probable? Quelle conséquence a-t-elle sur la prise en charge thérapeutique? Probable pneumopathie d inhalation sur : Troubles de la conscience et alimentation par son épouse. Pneumopathie de la base droite. Sur le plan thérapeutique : antibiothérapie adaptée (anaérobie).

16 Un patient, né le 25 avril 1923, est adressé aux urgences pour troubles neurologiques. Le patient est ininterrogeable, son épouse née en 1928 rapporte les antécédents suivants : sur le plan médical : des troubles du rythme cardiaque connus depuis une dizaine d années suivis et traités par un cardiologue, un cancer de la prostate en 2006 traité par radiothérapie et pour lequel il reçoit toujours des injections sous-cutanées ; sur le plan chirurgical : une chirurgie de hernie inguinale en 2000 Son épouse rapporte également qu il présente depuis 2-3 semaines une altération de l état général, qui est allée en s aggravant avec apparition progressive d une hypersomnie puis d un état stuporeux. Il ne s alimentait plus. Son épouse a essayé de le faire boire et manger sans grand succès. Elle a réussi à lui faire prendre son traitement. En l absence de son médecin elle a appelé SOS médecin qui l a adressé aux urgences via les pompiers. Dans le transport le courrier du médecin a été perdu. A son entrée, à l examen clinique, patient fébrile à 38 5, algique à la mobilisation; poids estimé par son épouse lors de la dernière pesée à 70kg ; sur le plan cardiorespiratoire pouls irrégulier à 100 bpm, tension artérielle à 12/7, polypnée à 25 sans cyanose avec à l auscultation pulmonaire des râles bronchiques de la base droite. L examen abdominal ne montre pas d anomalie particulière en dehors d un certain degré de ballonnement. On ne retrouve pas de syndrome tumoral au niveau hépato-splénoganglionnaire ou de syndrome hémorragique cutanéo-muqueux. Au TR pas d hypertrophie prostatique avec des selles de couleur normale sur le doigtier. Sur le plan neurologique patient en coma vigile, pas de signes neurologiques focaux ni de raideur méningée ou d anisocorie. Les mollets sont souples. Le bilan biologique réalisé en urgence montre à l hémogramme : leucocytes : 18G/L dont 90% de polynucléaires neutrophiles, 5% de lymphocytes, 5% de monocytes, hémoglobine : 9,1g/dl, VGM : 95fl, réticulocytes : 61G/L, plaquettes : 565G/L. Le TP est à 10% avec un INR à 5,5, un TCA à 60 avec un ratio à 2 et un fibrinogène à 6,5g/l. Bilan hépatique normal. La créatininémie est à 345µmol/L avec une urée à 25,5mmol/L. Le bilan biochimique montre: natrémie : 148mmol/L, kaliémie : 5mmol/L, calcémie : 3,5mmol/L, uricémie : 980µmol/L, protidémie : 60g/L, albuminémie : 30g/L. La protéinurie est à 4g/l. L ECG montre une fibrillation auriculaire sans signes d ischémie. La radiographie pulmonaire faite au lit montre une discrète surcharge des bases et un foyer systématisé de la base droite. Le radiologue note deux lyses osseuses une de la clavicule gauche et une de la tête humérale droite..

17 Question 7 : l électrophorèse des protides urinaires montre des globulines à 90%. Au vu de l ensemble du tableau, quelle(s) pathologie(s) de fond peut-on évoquer et sur quels arguments? Quel(s) examen(s) allez-vous demander pour étayer votre(vos) hypothèse(s). Détailler leur(s) objectif(s)? Myélome sur protéinurie de type «tubulaire», insuffisance rénale, lyse osseuse, hypercalcémie. Bilan à visée diagnostique : Myélogramme à la recherche d une plasmocytose médullaire. Immunofixation urinaire et dosage des CLL sériques pour recherche clonalité sur les CLL Electrophorèse des protides sanguins et immunofixation pour recherche Ig sérique monoclonale.

18 MM. Critères diagnostic IMWG Leukemia :3-9 Plasmocytome GMSI MM MM solitaire indolent symptomatique 1 + All All 3 1 et/ou 2 +All one 3 Plasmocytose (1) < 5% < 10% >= 10% >= 10% Pic serique (IgG, IgA) 0 < 30g >= 30g present (2) C alcium (3) N N N > 2.65 mmol R ein (3) N N N >177 µmol A nemie (3) N N N < 10 g or 2 g < normal B one (3) 1 IRM neg N N geodes fractures patho Pr G MARIT Université V Segalen Bx2

19 Un patient, né le 25 avril 1923, est adressé aux urgences pour troubles neurologiques. Le patient est ininterrogeable, son épouse née en 1928 rapporte les antécédents suivants : sur le plan médical : des troubles du rythme cardiaque connus depuis une dizaine d années suivis et traités par un cardiologue, un cancer de la prostate en 2006 traité par radiothérapie et pour lequel il reçoit toujours des injections sous-cutanées ; sur le plan chirurgical : une chirurgie de hernie inguinale en 2000 Son épouse rapporte également qu il présente depuis 2-3 semaines une altération de l état général, qui est allée en s aggravant avec apparition progressive d une hypersomnie puis d un état stuporeux. Il ne s alimentait plus. Son épouse a essayé de le faire boire et manger sans grand succès. Elle a réussi à lui faire prendre son traitement. En l absence de son médecin elle a appelé SOS médecin qui l a adressé aux urgences via les pompiers. Dans le transport le courrier du médecin a été perdu. A son entrée, à l examen clinique, patient fébrile à 38 5, algique à la mobilisation; poids estimé par son épouse lors de la dernière pesée à 70kg ; sur le plan cardiorespiratoire pouls irrégulier à 100 bpm, tension artérielle à 12/7, polypnée à 25 sans cyanose avec à l auscultation pulmonaire des râles bronchiques de la base droite. L examen abdominal ne montre pas d anomalie particulière en dehors d un certain degré de ballonnement. On ne retrouve pas de syndrome tumoral au niveau hépato-splénoganglionnaire ou de syndrome hémorragique cutanéo-muqueux. Au TR pas d hypertrophie prostatique avec des selles de couleur normale sur le doigtier. Sur le plan neurologique patient en coma vigile, pas de signes neurologiques focaux ni de raideur méningée ou d anisocorie. Les mollets sont souples. Le bilan biologique réalisé en urgence montre à l hémogramme : leucocytes : 18G/L dont 90% de polynucléaires neutrophiles, 5% de lymphocytes, 5% de monocytes, hémoglobine : 9,1g/dl, VGM : 95fl, réticulocytes : 61G/L, plaquettes : 565G/L. Le TP est à 10% avec un INR à 5,5, un TCA à 60 avec un ratio à 2 et un fibrinogène à 6,5g/l. Bilan hépatique normal. La créatininémie est à 345µmol/L avec une urée à 25,5mmol/L. Le bilan biochimique montre: natrémie : 148mmol/L, kaliémie : 5mmol/L, calcémie : 3,5mmol/L, uricémie : 980µmol/L, protidémie : 60g/L, albuminémie : 30g/L. La protéinurie est à 4g/l. L ECG montre une fibrillation auriculaire sans signes d ischémie. La radiographie pulmonaire faite au lit montre une discrète surcharge des bases et un foyer systématisé de la base droite. Le radiologue note deux lyses osseuses une de la clavicule gauche et une de la tête humérale droite..

20 Question 8 : après traitement l état du patient permet d envisager une sortie de l hôpital. Il n est néanmoins pas totalement autonome. Il refuse tout placement en maison de retraite ou de convalescence. Quelles mesures seront à mettre en place à domicile? Mesures d aide à domicile Aide ménagère, Infirmière à domicile (prise médicaments, chimiothérapie), «Adapter l intérieur»

ANEMIE ET THROMBOPENIE CHEZ LES PATIENTS ATTEINTS D UN CANCER

ANEMIE ET THROMBOPENIE CHEZ LES PATIENTS ATTEINTS D UN CANCER ANEMIE ET THROMBOPENIE CHEZ LES PATIENTS ATTEINTS D UN CANCER Dr Michael Hummelsberger, Pr Jean-Gabriel Fuzibet, Service de Médecine Interne, Hôpital l Archet, CHU Nice 1. ANEMIE L étiologie de l anémie

Plus en détail

CONCOURS DE L INTERNAT EN PHARMACIE

CONCOURS DE L INTERNAT EN PHARMACIE Ministère de l enseignement supérieur et de la recherche Ministère de la santé et des sports CONCOURS DE L INTERNAT EN PHARMACIE Valeurs biologiques usuelles Edition de Novembre 2009 (6 pages) Conseil

Plus en détail

INTERET PRATIQUE DU MDRD AU CHU DE RENNES

INTERET PRATIQUE DU MDRD AU CHU DE RENNES INTERET PRATIQUE DU MDRD AU CHU DE RENNES QU EST-CE QUE LE MDRD? Il s agit d une formule permettant d estimer le débit de filtration glomérulaire et donc la fonction rénale La formule est la suivante :

Plus en détail

prise en charge médicale dans une unité de soins

prise en charge médicale dans une unité de soins Société française de neurologie RÉFÉRENTIEL D AUTO-ÉVALUATION DES PRATIQUES EN NEUROLOGIE Prise en charge hospitalière initiale des personnes ayant fait un accident vasculaire cérébral (AVC) : prise en

Plus en détail

prise en charge paramédicale dans une unité de soins

prise en charge paramédicale dans une unité de soins Société française de neurologie RÉFÉRENTIEL D AUTO-ÉVALUATION DES PRATIQUES EN NEUROLOGIE Prise en charge hospitalière initiale des personnes ayant fait un accident vasculaire cérébral (AVC) : prise en

Plus en détail

Item 154 : Tumeurs des os primitives et secondaires (Évaluations)

Item 154 : Tumeurs des os primitives et secondaires (Évaluations) Item 154 : Tumeurs des os primitives et secondaires (Évaluations) Date de création du document 2008-2009 CAS CLINIQUE : CAS CLINIQUE N 1 Scénario : Monsieur A., vingt-cinq ans, étudiant vétérinaire, vient

Plus en détail

La prise en charge de l AVC ischémique à l urgence

La prise en charge de l AVC ischémique à l urgence La prise en charge de l AVC ischémique à l urgence Nathalie Bourdages, inf., B. Sc., conseillère en soins infirmiers, Direction des soins infirmiers et des regroupement clientèles, Centre hospitalier de

Plus en détail

Cas clinique n 1. Y-a-t-il plusieurs diagnostics possibles? Son HTA a t elle favorisé ce problème?

Cas clinique n 1. Y-a-t-il plusieurs diagnostics possibles? Son HTA a t elle favorisé ce problème? Cas clinique n 1 Michel que vous suivez de longue date a l impression depuis quelques jours, d entendre des battements irréguliers le soir en se couchant ; il va parfaitement bien par ailleurs et rapporte

Plus en détail

Leucémies de l enfant et de l adolescent

Leucémies de l enfant et de l adolescent Janvier 2014 Fiche tumeur Prise en charge des adolescents et jeunes adultes Leucémies de l enfant et de l adolescent GENERALITES COMMENT DIAGNOSTIQUE-T-ON UNE LEUCEMIE AIGUË? COMMENT TRAITE-T-ON UNE LEUCEMIE

Plus en détail

Le don de moelle osseuse :

Le don de moelle osseuse : DON DE MOELLE OSSEUSE Le don de moelle osseuse : se décider aujourd hui, s engager pour longtemps LA MOELLE OSSEUSE ET SA GREFFE La moelle osseuse C est le tissu mou dans le centre du corps des os qui

Plus en détail

L HEMOGRAMME un examen pas cher et qui peut rapporter gros

L HEMOGRAMME un examen pas cher et qui peut rapporter gros L HEMOGRAMME un examen pas cher et qui peut rapporter gros Joël X. CORBERAND Service d Hématologie Biologique Hôpital Rangueil CHU de Toulouse L hémogramme est en tête des demandes d examens biologiques

Plus en détail

Fibrillation atriale chez le sujet âgé

Fibrillation atriale chez le sujet âgé Dr Benoit Blanchard LE HAVRE Le 18 MARS 2014 Fibrillation atriale chez le sujet âgé Le plus fréquent des trouble du rythme cardiaque, 750,000 personnes atteintes de FA en France, 100,000 nouveaux cas chaque

Plus en détail

URGENCES MEDICO- CHIRURGICALES. Dr Aline SANTIN S.A.U. Henri Mondor

URGENCES MEDICO- CHIRURGICALES. Dr Aline SANTIN S.A.U. Henri Mondor URGENCES MEDICO- CHIRURGICALES Dr Aline SANTIN S.A.U. Henri Mondor Coup d envoi Définition de l urgence Fonction des personnes : Pour les patients : «ça ne va pas», «il n est pas comme d habitude», «il

Plus en détail

TRAITEMENT DE L ANÉMIE AU COURS DE L INSUFFISANCE RÉNALE CHRONIQUE DE L ADULTE

TRAITEMENT DE L ANÉMIE AU COURS DE L INSUFFISANCE RÉNALE CHRONIQUE DE L ADULTE TRAITEMENT DE L ANÉMIE AU COURS DE L INSUFFISANCE RÉNALE CHRONIQUE DE L ADULTE RECOMMANDATIONS Agence Française de Sécurité Sanitaire des Produits de Santé, mai 2005 Afssaps - 143/ 147, bd Anatole France

Plus en détail

PRISE EN CHARGE DES PRE ECLAMPSIES. Jérôme KOUTSOULIS. IADE DAR CHU Kremlin-Bicêtre. 94 Gérard CORSIA. PH DAR CHU Pitié-Salpétrière.

PRISE EN CHARGE DES PRE ECLAMPSIES. Jérôme KOUTSOULIS. IADE DAR CHU Kremlin-Bicêtre. 94 Gérard CORSIA. PH DAR CHU Pitié-Salpétrière. PRISE EN CHARGE DES PRE ECLAMPSIES Jérôme KOUTSOULIS. IADE DAR CHU Kremlin-Bicêtre. 94 Gérard CORSIA. PH DAR CHU Pitié-Salpétrière. 75 Pas de conflits d intérêts. Définitions Pré éclampsie Définitions

Plus en détail

Prise en charge de l embolie pulmonaire

Prise en charge de l embolie pulmonaire Prise en charge de l embolie pulmonaire Dr Serge Motte Liège 06.12.14 - Laack TA et Goyal DG, Emerg Med Clin N Am 2004; 961-983 2 PLAN Diagnostic Prise en charge: Phase aiguë: analyse de gravité Choix

Plus en détail

Votre guide des définitions des maladies graves de l Assurance maladies graves express

Votre guide des définitions des maladies graves de l Assurance maladies graves express Votre guide des définitions des maladies graves de l Assurance maladies graves express Votre guide des définitions des maladies graves de l Assurance maladies graves express Ce guide des définitions des

Plus en détail

Item 182 : Accidents des anticoagulants

Item 182 : Accidents des anticoagulants Item 182 : Accidents des anticoagulants COFER, Collège Français des Enseignants en Rhumatologie Date de création du document 2010-2011 Table des matières ENC :...3 SPECIFIQUE :...3 I Cruralgie par hématome

Plus en détail

Déclaration médicale Prise d effet le 1 er octobre 2012

Déclaration médicale Prise d effet le 1 er octobre 2012 Assurance voyage et soins médicaux Déclaration médicale Prise d effet le 1 er octobre 2012 Nom : Date de naissance : JJ / MM / AAAA Numéro de membre : Numéro de police : DIRECTIVES POUR LE PROPOSANT IL

Plus en détail

INSUFFISANCE CARDIAQUE «AU FIL DES ANNEES»

INSUFFISANCE CARDIAQUE «AU FIL DES ANNEES» INSUFFISANCE CARDIAQUE «AU FIL DES ANNEES» v On ne guérit pas ( en général ) d une insuffisance cardiaque, mais on peut la stabiliser longtemps, très longtemps à condition v Le patient insuffisant cardiaque

Plus en détail

Une forte dynamique des prescriptions de ces nouveaux anti-coagulants oraux

Une forte dynamique des prescriptions de ces nouveaux anti-coagulants oraux 27 novembre 2013 Nouveaux anti-coagulants oraux : une étude de l Assurance Maladie souligne la dynamique forte de ces nouveaux médicaments et la nécessité d une vigilance accrue dans leur utilisation Les

Plus en détail

Guide destiné aux patients atteints d un myélome multiple

Guide destiné aux patients atteints d un myélome multiple Guide destiné aux patients atteints d un myélome multiple ÉDUCATION CONNAISSANCE ACCÈS RECHERCHE Exclusivement au service de la communauté canadienne du myélome Introduction Ce document s adresse aux :

Plus en détail

Bilan d Activité du Don de Plaquettes par cytaphérèse Sur une Période d une année au Service Hématologie EHS ELCC Blida.

Bilan d Activité du Don de Plaquettes par cytaphérèse Sur une Période d une année au Service Hématologie EHS ELCC Blida. Bilan d Activité du Don de Plaquettes par cytaphérèse Sur une Période d une année au Service Hématologie EHS ELCC Blida. L.Aribi, F.Kaouane, S.Oukid, C.Boucherit, M.K.Benlabiod, Y.M.Bouchakor, M.T.Abad

Plus en détail

Carte de soins et d urgence

Carte de soins et d urgence Direction Générale de la Santé Carte de soins et d urgence Emergency and Healthcare Card Porphyries Aiguës Hépatiques Acute Hepatic Porphyrias Type de Porphyrie* Déficit en Ala déhydrase Ala Dehydrase

Plus en détail

www.dondemoelleosseuse.fr

www.dondemoelleosseuse.fr Agence relevant du ministère de la santé www.dondemoelleosseuse.fr 01 Pourquoi devenir Veilleur de Vie? Le don de moelle osseuse peut sauver des vies. Chaque année, des milliers de personnes - enfants

Plus en détail

Accidents des anticoagulants

Accidents des anticoagulants 30 Item 182 Accidents des anticoagulants Insérer les T1 Objectifs pédagogiques ENC Diagnostiquer un accident des anticoagulants. Identifier les situations d urgence et planifier leur prise en charge. COFER

Plus en détail

Hémostase et Endocardite Surveillance des anticoagulants. Docteur Christine BOITEUX

Hémostase et Endocardite Surveillance des anticoagulants. Docteur Christine BOITEUX Hémostase et Endocardite Surveillance des anticoagulants Docteur Christine BOITEUX Théorie Endocardites et anticoagulation POUR Thromboses Emboles septiques CONTRE Favorise emboles septiques et diffusion

Plus en détail

LISTE DES ACTES ET PRESTATIONS - AFFECTION DE LONGUE DURÉE HÉPATITE CHRONIQUE B

LISTE DES ACTES ET PRESTATIONS - AFFECTION DE LONGUE DURÉE HÉPATITE CHRONIQUE B LISTE DES ACTES ET PRESTATIONS - AFFECTION DE LONGUE DURÉE HÉPATITE CHRONIQUE B Actualisation février 2009 Ce document est téléchargeable sur www.has-sante.fr Haute Autorité de santé Service communication

Plus en détail

HTA et grossesse. Dr M. Saidi-Oliver chef de clinique-assistant CHU de Nice

HTA et grossesse. Dr M. Saidi-Oliver chef de clinique-assistant CHU de Nice HTA et grossesse Dr M. Saidi-Oliver chef de clinique-assistant CHU de Nice Définition HTA gravidique: Après 20 SA Systole> 140mmHg et/ou Diastole>90mmHg A 2 reprises séparées de plus de 6 heures Résolutive

Plus en détail

PRINTEMPS MEDICAL DE BOURGOGNE ASSOCIATIONS ANTIAGREGANTS ET ANTICOAGULANTS : INDICATIONS ET CONTRE INDICATIONS

PRINTEMPS MEDICAL DE BOURGOGNE ASSOCIATIONS ANTIAGREGANTS ET ANTICOAGULANTS : INDICATIONS ET CONTRE INDICATIONS PRINTEMPS MEDICAL DE BOURGOGNE ASSOCIATIONS ANTIAGREGANTS ET ANTICOAGULANTS : INDICATIONS ET CONTRE INDICATIONS Dr Mourot cardiologue Hôpital d Auxerre le 31 mars 2012 PLAN DE LA PRESENTATION ASSOCIATION

Plus en détail

E04a - Héparines de bas poids moléculaire

E04a - Héparines de bas poids moléculaire E04a - 1 E04a - Héparines de bas poids moléculaire Les héparines de bas poids moléculaire (HBPM) sont un mélange inhomogène de chaînes polysaccharidiques obtenues par fractionnement chimique ou enzymatique

Plus en détail

IMR PEC-5.51 IM V2 19/05/2015. Date d'admission prévue avec le SRR : Date d'admission réelle : INFORMATIONS ADMINISTRATIVES ET SOCIALES

IMR PEC-5.51 IM V2 19/05/2015. Date d'admission prévue avec le SRR : Date d'admission réelle : INFORMATIONS ADMINISTRATIVES ET SOCIALES DOSSIER D ADMISSION 1/6 Date d'admission souhaitée : Date de la demande : Date d'admission prévue avec le SRR : Date d'admission réelle : INFORMATIONS ADMINISTRATIVES ET SOCIALES Renseignements administratifs

Plus en détail

DON DE SANG. Label Don de Soi

DON DE SANG. Label Don de Soi DON DE SANG Label Don de Soi 2015 SOMMAIRE Les différents types de dons p.3 Le don de sang total Le don de plasma Le don de plaquettes Le don de moelle osseuse Que soigne-t-on avec un don de sang? p.7

Plus en détail

Le traitement du paludisme d importation de l enfant est une urgence

Le traitement du paludisme d importation de l enfant est une urgence Le traitement du paludisme d importation de l enfant est une urgence Dominique GENDREL Necker-Enfants Malades Traiter en urgence en présence de trophozoïtes Plus de 80% des paludismes d importation en

Plus en détail

Les nouveaux anticoagulants oraux, FA et AVC. Docteur Thalie TRAISSAC Hôpital Saint André CAPCV 15 février 2014

Les nouveaux anticoagulants oraux, FA et AVC. Docteur Thalie TRAISSAC Hôpital Saint André CAPCV 15 février 2014 Les nouveaux anticoagulants oraux, FA et AVC Docteur Thalie TRAISSAC Hôpital Saint André CAPCV 15 février 2014 Un AVC toutes les 4 minutes 1 130 000 AVC par an en France 1 770 000 personnes ont été victimes

Plus en détail

Plan. Introduction. Les Nouveaux Anticoagulants Oraux et le sujet âgé. Audit de prescription au Centre Hospitalier Geriatrique du Mont d Or

Plan. Introduction. Les Nouveaux Anticoagulants Oraux et le sujet âgé. Audit de prescription au Centre Hospitalier Geriatrique du Mont d Or Plan Introduction Les Nouveaux Anticoagulants Oraux et le sujet âgé Audit de prescription au Centre Hospitalier Geriatrique du Mont d Or Introduction NACO: une actualité brûlante! AVK: Plus forte incidence

Plus en détail

Vous intervenez en équipage SMUR sur un accident de la voie publique : à votre arrivée sur les lieux, vous trouvez un homme d environ 30 ans au sol à

Vous intervenez en équipage SMUR sur un accident de la voie publique : à votre arrivée sur les lieux, vous trouvez un homme d environ 30 ans au sol à Vous intervenez en équipage SMUR sur un accident de la voie publique : à votre arrivée sur les lieux, vous trouvez un homme d environ 30 ans au sol à plat dos, inconscient Glasgow 3, à 20 mètres d une

Plus en détail

B06 - CAT devant une ischémie aiguë des membres inférieurs

B06 - CAT devant une ischémie aiguë des membres inférieurs B06-1 B06 - CAT devant une ischémie aiguë des membres inférieurs L ischémie aiguë est une interruption brutale du flux artériel au niveau d un membre entraînant une ischémie tissulaire. Elle constitue

Plus en détail

Les nouveaux anticoagulants oraux sont arrivé! Faut il une surveillance biologique?

Les nouveaux anticoagulants oraux sont arrivé! Faut il une surveillance biologique? Les nouveaux anticoagulants oraux sont arrivé! Faut il une surveillance biologique? Références : Pr Samama Journée de Biologie Praticienne Décembre 2011 I. Gouin-Thibault Journée de Biologie Clinique 2012

Plus en détail

Don de moelle osseuse. pour. la vie. Agence relevant du ministère de la santé. Agence relevant du ministère de la santé

Don de moelle osseuse. pour. la vie. Agence relevant du ministère de la santé. Agence relevant du ministère de la santé Don de moelle osseuse Engagez-VOUS pour la vie 1 Pourquoi devenir veilleur de vie? Le don de moelle osseuse peut sauver des vies La greffe de moelle osseuse représente une chance importante de guérison

Plus en détail

Sang, plasma, plaquettes...

Sang, plasma, plaquettes... Guide des dons Sang, plasma, plaquettes... et vous, que donnerez-vous? Le don de sang, un geste incontournable En donnant votre sang, vous aidez par exemple une femme qui a perdu beaucoup de sang lors

Plus en détail

Les anticoagulants. PM Garcia Sam Hamati. sofomec 2008

Les anticoagulants. PM Garcia Sam Hamati. sofomec 2008 Les anticoagulants PM Garcia Sam Hamati sofomec 2008 1 Les anticoagulants sofomec 2008 point de vue HAS AVK = 13% des hospitalisations pour accidents iatrogènes 17 000 hospitalisations / an /France pas

Plus en détail

Suivi ambulatoire de l adulte transplanté rénal au-delà de 3 mois après transplantation

Suivi ambulatoire de l adulte transplanté rénal au-delà de 3 mois après transplantation SYNTHESE DES RECOMMANDATIONS PROFESSIONNELLES Suivi ambulatoire de l adulte transplanté rénal au-delà de 3 mois après transplantation Novembre 2007 OBJECTIF Assurer une qualité optimale du suivi et de

Plus en détail

Anémies par carence martiale 1 Item 222 : Diagnostiquer une anémie par carence martiale l'attitude thérapeutique et planifier le suivi du patient.

Anémies par carence martiale 1 Item 222 : Diagnostiquer une anémie par carence martiale l'attitude thérapeutique et planifier le suivi du patient. Anémies par carence martiale 1 Item 222 : Diagnostiquer une anémie par carence martiale l'attitude thérapeutique et planifier le suivi du patient. - Argumenter Introduction - Les anémies par carence martiale

Plus en détail

admission aux urgences

admission aux urgences Société française de neurologie RÉFÉRENTIEL D AUTO-ÉVALUATION DES PRATIQUES EN NEUROLOGIE Prise en charge hospitalière initiale des personnes ayant fait un accident vasculaire cérébral (AVC) : admission

Plus en détail

ÉVALUATION DE LA PERSONNE ATTEINTE D HYPERTENSION ARTÉRIELLE

ÉVALUATION DE LA PERSONNE ATTEINTE D HYPERTENSION ARTÉRIELLE ÉVALUATION DE LA PERSONNE ATTEINTE D HYPERTENSION ARTÉRIELLE PRISE EN CHARGE SYSTÉMATISÉE DES PERSONNES ATTEINTES D HYPERTENSION ARTÉRIELLE SOCIÉTÉ QUÉBÉCOISE D HYPERTENSION ARTÉRIELLE 23 ÉVALUATION DE

Plus en détail

Le don de moelle osseuse

Le don de moelle osseuse Le don de moelle osseuse Enfant, je rêvais de sauver des vies. Aujourd hui, je le fais. Grande cause nationale 2009 Olivier, 4 ans Olivier, 32 ans Établissement relevant du ministère de la santé Le don

Plus en détail

Observation. Merci à l équipe de pharmaciens FormUtip iatro pour ce cas

Observation. Merci à l équipe de pharmaciens FormUtip iatro pour ce cas Cas clinique M. ZAC Observation Mr ZAC ans, 76 ans, 52 kg, est admis aux urgences pour des algies fessières invalidantes, résistantes au AINS. Ses principaux antécédents sont les suivants : une thrombopénie

Plus en détail

admission directe du patient en UNV ou en USINV

admission directe du patient en UNV ou en USINV Société française de neurologie RÉFÉRENTIEL D AUTO-ÉVALUATION DES PRATIQUES EN NEUROLOGIE Prise en charge hospitalière initiale des personnes ayant fait un accident vasculaire cérébral (AVC) : admission

Plus en détail

Sources bibliographiques :

Sources bibliographiques : AP-HM LBM 00PREP01D004 Date d application: 2014-06-16 Version : 3 Rédaction : ALBANESE Brigitte, AILLAUD Marie Françoise, ARNOUX Dominique Validation : MORANGE Pierre, DIGNAT-GEORGE Françoise Approbation

Plus en détail

GUIDE PATIENT - AFFECTION DE LONGUE DURÉE. La prise en charge du cancer du rein

GUIDE PATIENT - AFFECTION DE LONGUE DURÉE. La prise en charge du cancer du rein GUIDE PATIENT - AFFECTION DE LONGUE DURÉE La prise en charge du cancer du rein Novembre 2010 Pourquoi ce guide? Votre médecin traitant vous a remis ce guide pour vous informer sur le cancer du rein, son

Plus en détail

Interpréter un résultat d hémogramme

Interpréter un résultat d hémogramme Interpréter un résultat d hémogramme Dr Albert Steffen Médecine Interne Montpellier* Dr Yves Le Noc - MG SFDRMG Montreuil* *Aucun lien d intérêt 08/10/210 JNMG- Paris 1 Pourquoi cet atelier? Dix premiers

Plus en détail

DÉFICITS IMMUNITAIRE COMMUN VARIABLE

DÉFICITS IMMUNITAIRE COMMUN VARIABLE DÉFICITS IMMUNITAIRE COMMUN VARIABLE Le présent livret a été rédigé à l attention des patients et de leurs familles. Il ne doit pas remplacer les conseils d un spécialiste en immunologie. 1 Egalement Disponible

Plus en détail

GUIDE PATIENT - AFFECTION DE LONGUE DURÉE. La prise en charge des leucémies aiguës de l adulte

GUIDE PATIENT - AFFECTION DE LONGUE DURÉE. La prise en charge des leucémies aiguës de l adulte GUIDE PATIENT - AFFECTION DE LONGUE DURÉE La prise en charge des leucémies aiguës de l adulte Mars 2012 Pourquoi ce guide? Votre médecin traitant vous a remis ce guide pour faciliter la discussion sur

Plus en détail

La Dysplasie Ventriculaire Droite Arythmogène

La Dysplasie Ventriculaire Droite Arythmogène 1 La Dysplasie Ventriculaire Droite Arythmogène Document rédigé par l équipe pluridisciplinaire du centre de référence pour les maladies cardiaques héréditaires (Paris), en collaboration avec des patients

Plus en détail

GUIDE D INFORMATIONS A LA PREVENTION DE L INSUFFISANCE RENALE

GUIDE D INFORMATIONS A LA PREVENTION DE L INSUFFISANCE RENALE GUIDE D INFORMATIONS A LA PREVENTION DE L INSUFFISANCE RENALE SOURCES : ligues reins et santé A LA BASE, TOUT PART DES REINS Organes majeurs de l appareil urinaire, les reins permettent d extraire les

Plus en détail

Les différentes maladies du coeur

Les différentes maladies du coeur Auteur : Dr Pascal AMEDRO Les différentes maladies du coeur 1. Le cœur normal L oxygène capté dans l air va dans les poumons, où le sang «bleu» est alors oxygéné et devient «rouge». Il est conduit par

Plus en détail

EXEMPLE DE METHODOLOGIE POUR L ELABORATION D UN PROTOCOLE DOULEUR Marie AUBRY Infirmière référente douleur Hôpital TENON AP-HP Paris XX e SOMMAIRE

EXEMPLE DE METHODOLOGIE POUR L ELABORATION D UN PROTOCOLE DOULEUR Marie AUBRY Infirmière référente douleur Hôpital TENON AP-HP Paris XX e SOMMAIRE EXEMPLE DE METHODOLOGIE POUR L ELABORATION D UN PROTOCOLE DOULEUR Marie AUBRY Infirmière référente douleur Hôpital TENON AP-HP Paris XX e SOMMAIRE Etape n 1 : Faire l état des lieux Identifier la situation

Plus en détail

Insuffisance cardiaque

Insuffisance cardiaque Insuffisance cardiaque Connaître son évolution pour mieux la vivre Guide d accompagnement destiné au patient et ses proches Table des matières L évolution habituelle de l insuffisance cardiaque 5 Quelles

Plus en détail

Définitions. PrioritéVie Enfant MC. Assurance contre le risque de maladie grave

Définitions. PrioritéVie Enfant MC. Assurance contre le risque de maladie grave Définitions PrioritéVie Enfant MC Assurance contre le risque de maladie grave Le présent document ne constitue qu un exemple de libellé et n a aucune force exécutoire. En cas de divergence entre les renseignements

Plus en détail

Définitions. MALADIES GRAVES Protection de base Protection de luxe. PROTECTION MULTIPLE pour enfant

Définitions. MALADIES GRAVES Protection de base Protection de luxe. PROTECTION MULTIPLE pour enfant Définitions MALADIES GRAVES Protection de base Protection de luxe PROTECTION MULTIPLE pour enfant Voici les définitions des maladies graves et non critiques que vous pouvez retrouver dans les garanties

Plus en détail

UTILISATION DES C.C.P DANS LES HEMORRAGIES SOUS AVK ET SOUS NACO : RECOMMANDATIONS DE L HAS COPACAMU 2014

UTILISATION DES C.C.P DANS LES HEMORRAGIES SOUS AVK ET SOUS NACO : RECOMMANDATIONS DE L HAS COPACAMU 2014 UTILISATION DES C.C.P DANS LES HEMORRAGIES SOUS AVK ET SOUS NACO : RECOMMANDATIONS DE L HAS SYMPOSIUM CSL BEHRING COPACAMU 2014 PROFESSEUR François BERTRAND CHU DE NICE CHRONOLOGIE DES RECOMMANDATIONS

Plus en détail

Guide du parcours de soins Titre ACTES ET PRESTATIONS AFFECTION DE LONGUE DURÉE. Hépatite chronique B

Guide du parcours de soins Titre ACTES ET PRESTATIONS AFFECTION DE LONGUE DURÉE. Hépatite chronique B Guide du parcours de soins Titre ACTES ET PRESTATIONS AFFECTION DE LONGUE DURÉE Hépatite chronique B Février 2015 Ce document est téléchargeable sur : www.has-sante.fr Haute Autorité de Santé Service des

Plus en détail

Hématologie et soins infirmiers. Dr Stéphane MOREAU Hématologie clinique CHU LIMOGES

Hématologie et soins infirmiers. Dr Stéphane MOREAU Hématologie clinique CHU LIMOGES Hématologie et soins infirmiers Dr Stéphane MOREAU Hématologie clinique CHU LIMOGES Diaporama confectionné en collaboration avec : Pr Bordessoule, Pr Jaccard, Dr Girault, Dr Turlure Réseau Hématolim Plan

Plus en détail

CRPP. Syndrome MYH9. Centre de Référence des Pathologies Plaquettaires. Livret destiné au patient

CRPP. Syndrome MYH9. Centre de Référence des Pathologies Plaquettaires. Livret destiné au patient CRPP Centre de Référence des Pathologies Plaquettaires Syndrome MYH9 Macrothrombocytopénies constitutionnelles liées à MYH9 (Anomalie de May-Hegglin, Syndrome de Sebastian, d Epstein, de Fechtner, d Alport-like

Plus en détail

La prise en charge de votre cardiopathie valvulaire

La prise en charge de votre cardiopathie valvulaire G U I D E - A F F E C T I O N D E L O N G U E D U R É E La prise en charge de votre cardiopathie valvulaire Vivre avec une cardiopathie valvulaire Décembre 2008 En cas de cardiopathie valvulaire opérée

Plus en détail

Dossier «Maladies du sang» Mieux les connaître pour mieux comprendre les enjeux liés au don de sang

Dossier «Maladies du sang» Mieux les connaître pour mieux comprendre les enjeux liés au don de sang Dossier «Maladies du sang» Mieux les connaître pour mieux comprendre les enjeux liés au don de sang Maladies du sang Objectif de ce dossier Les demandes des médias portent régulièrement sur les usages

Plus en détail

Contrôle difficile non prévu des voies aériennes: photographie des pratiques

Contrôle difficile non prévu des voies aériennes: photographie des pratiques Contrôle difficile non prévu des voies aériennes: photographie des pratiques B. Dureuil, PG. Yavordios, A. Steib Collège Français des Anesthésistes Réanimateurs (Absence de conflits d intérêts sur le sujet)

Plus en détail

Les maladies valvulaires

Les maladies valvulaires CENTRE CARDIO-THORACIQUE DE MONACO information du patient Les maladies valvulaires Maladies, diagnostic et traitements 1 Les maladies valvulaires ou valvulopathies Elles désignent l ensemble des maladies

Plus en détail

Sang, plasma, plaquettes...

Sang, plasma, plaquettes... Sang, plasma, plaquettes... Le don de sang, un geste incontournable En donnant votre sang, vous aidez par exemple une femme qui a perdu beaucoup de sang lors de son accouchement à reprendre des forces,

Plus en détail

Activité 38 : Découvrir comment certains déchets issus de fonctionnement des organes sont éliminés de l organisme

Activité 38 : Découvrir comment certains déchets issus de fonctionnement des organes sont éliminés de l organisme Activité 38 : Découvrir comment certains déchets issus de fonctionnement des organes sont éliminés de l organisme 1. EXTRAITS REFERENTIELS DU BO Partie du programme : Fonctionnement de l organisme et besoin

Plus en détail

Dossier de presse. Le don de sang sur les lieux fixes de collecte. Juin 2013. Contact presse :

Dossier de presse. Le don de sang sur les lieux fixes de collecte. Juin 2013. Contact presse : Dossier de presse Le don de sang sur les lieux fixes de collecte Juin 2013 Contact presse : EFS Île-de-France Pôle Relations institutionnelles et communication d image Audrey Larquier : audrey.larquier@efs.sante.fr

Plus en détail

INSUFFISANCE CARDIAQUE DROITE Dr Dassier HEGP

INSUFFISANCE CARDIAQUE DROITE Dr Dassier HEGP INSUFFISANCE CARDIAQUE DROITE Dr Dassier HEGP I Définition L'insuffisance cardiaque droite (IVD) se traduit par une augmentation des pressions de remplissage télédiastolique du ventricule droit (VD). Le

Plus en détail

INFORMATIONS AUX PATIENTS ATTEINTS DE LEUCEMIE AIGUE MYELOBLASTIQUE

INFORMATIONS AUX PATIENTS ATTEINTS DE LEUCEMIE AIGUE MYELOBLASTIQUE Livret LAM page 1 INFORMATIONS AUX PATIENTS ATTEINTS DE LEUCEMIE AIGUE MYELOBLASTIQUE Dans certains cas les symptômes et le traitement peuvent différer de ce que y est présenté dans ce livret. A tout moment

Plus en détail

Atelier N 2. Consultation de patientes porteuses d une maladie générale

Atelier N 2. Consultation de patientes porteuses d une maladie générale Atelier N 2 Consultation de patientes porteuses d une maladie générale Contre indica,ons à la grossesse Hypertension artérielle pulmonaire >30mmHg Maladie de Marfan (dilatation aortique>4 cm) Rétrécissement

Plus en détail

Vous et votre traitement anticoagulant par AVK (antivitamine K)

Vous et votre traitement anticoagulant par AVK (antivitamine K) Ce carnet a été réalisé sous la coordination de l Agence française de sécurité sanitaire des produits de santé (Afssaps). Vous et votre traitement anticoagulant par AVK (antivitamine K) Carte à découper

Plus en détail

PLAC E DE L AN ALYS E TOXIC OLOG IQUE EN URGE NCE HOSP ITALI ERE

PLAC E DE L AN ALYS E TOXIC OLOG IQUE EN URGE NCE HOSP ITALI ERE PLAC E DE L AN ALYS E TOXIC OLOG IQUE EN URGE NCE HOSP ITALI ERE CHEFIRAT B. Les intoxications aiguës constituent un réel problème de santé publique dont l impact reste encore à évaluer. Le nombre total

Plus en détail

Point d Information. Le PRAC a recommandé que le RCP soit modifié afin d inclure les informations suivantes:

Point d Information. Le PRAC a recommandé que le RCP soit modifié afin d inclure les informations suivantes: Point d Information Médicaments à base d ivabradine, de codéine, médicaments contenant du diméthyl fumarate, du mycophénolate mofétil/acide mycophénolique, de l octocog alpha, spécialité Eligard (contenant

Plus en détail

MYÉLOME MULTIPLE PRÉSENTATION DU TRAITEMENT. Multiple Myeloma Research Foundation 383 Main Avenue, 5th Floor Norwalk, CT 06851 États-Unis

MYÉLOME MULTIPLE PRÉSENTATION DU TRAITEMENT. Multiple Myeloma Research Foundation 383 Main Avenue, 5th Floor Norwalk, CT 06851 États-Unis MYÉLOME MULTIPLE PRÉSENTATION DU TRAITEMENT Multiple Myeloma Research Foundation 383 Main Avenue, 5th Floor Norwalk, CT 06851 États-Unis www.themmrf.org email : info@themmrf.org MM.TO.11.2010 Des idées

Plus en détail

Anémie et maladie rénale chronique. Phases 1-4

Anémie et maladie rénale chronique. Phases 1-4 Anémie et maladie rénale chronique Phases 1-4 Initiative de qualité en matière d issue des maladies rénales de la National Kidney Foundation Saviez-vous que l initiative de qualité en matière d issue des

Plus en détail

Le don de cellules souches. M.Lambermont Pascale Van Muylder

Le don de cellules souches. M.Lambermont Pascale Van Muylder Le don de cellules souches M.Lambermont Pascale Van Muylder 1 Pourquoi avons-nous recours à la greffe de CSH? Certaines maladies causent la destruction ou un fonctionnement anormal de la moelle osseuse.

Plus en détail

Gestion périopératoire et des évènements hémorragiques sous nouveaux anticoagulants oraux

Gestion périopératoire et des évènements hémorragiques sous nouveaux anticoagulants oraux Gestion périopératoire et des évènements hémorragiques sous nouveaux anticoagulants oraux Anne GODIER Service d Anesthésie-Réanimation Hopital Cochin Paris Table ronde anticoagulants 15 novembre 2013 Conflits

Plus en détail

Programme de prise en charge et de suivi en anticoagulothérapie

Programme de prise en charge et de suivi en anticoagulothérapie Programme de prise en charge et de suivi en anticoagulothérapie (PEACE) Médecins réviseurs : Dr Steve Brulotte, cardiologue, CSSSAD-Lévis Dr Daniel D Amours, cardiologue, CHU Dr Guy Boucher, cardiologue,

Plus en détail

Don d organes et mort cérébrale. Drs JL Frances & F Hervé Praticiens hospitaliers en réanimation polyvalente Hôpital Laennec, Quimper

Don d organes et mort cérébrale. Drs JL Frances & F Hervé Praticiens hospitaliers en réanimation polyvalente Hôpital Laennec, Quimper Don d organes et mort cérébrale Drs JL Frances & F Hervé Praticiens hospitaliers en réanimation polyvalente Hôpital Laennec, Quimper La mort cérébrale Cessation irréversible de toute fonction cérébrale

Plus en détail

Innovations thérapeutiques en transplantation

Innovations thérapeutiques en transplantation Innovations thérapeutiques en transplantation 3èmes Assises de transplantation pulmonaire de la région Est Le 16 octobre 2010 Dr Armelle Schuller CHU Strasbourg Etat des lieux en transplantation : 2010

Plus en détail

Compte rendu d hospitalisation hépatite C. À partir de la IIème année MG, IIIème années MD et Pharmacie

Compte rendu d hospitalisation hépatite C. À partir de la IIème année MG, IIIème années MD et Pharmacie Compte rendu d hospitalisation hépatite C À partir de la IIème année MG, IIIème années MD et Pharmacie ASSISTANCE PUBLIQUE HOPITAUX DE PARIS HOPITAL DU BON SECOURS Service d HEPATHOLOGIE du Professeur

Plus en détail

chronique La maladie rénale Un risque pour bon nombre de vos patients Document destiné aux professionnels de santé

chronique La maladie rénale Un risque pour bon nombre de vos patients Document destiné aux professionnels de santé Document destiné aux professionnels de santé Agence relevant du ministère de la santé La maladie rénale chronique Un risque pour bon nombre de vos patients Clés pour la dépister et ralentir sa progression

Plus en détail

PROGRESSEZ EN SPORT ET EN SANTÉ. Mieux vivre avec ma maladie chronique, Me soigner par l activité physique Programmes Santé

PROGRESSEZ EN SPORT ET EN SANTÉ. Mieux vivre avec ma maladie chronique, Me soigner par l activité physique Programmes Santé PROGRESSEZ EN SPORT ET EN SANTÉ Mieux vivre avec ma maladie chronique, Me soigner par l activité physique Programmes Santé À chacun son stade! Votre profil est unique, votre réponse à l exercice physique

Plus en détail

Nous avons tous un don qui peut sauver une vie. D e v e n i r. donneur de moelle. osseuse

Nous avons tous un don qui peut sauver une vie. D e v e n i r. donneur de moelle. osseuse Nous avons tous un don qui peut sauver une vie D e v e n i r donneur de moelle osseuse Pourquoi s inscrire comme donneur de moelle osseuse? Pour des personnes atteintes de maladies graves du sang, la greffe

Plus en détail

Prise en charge du nouveau-né prématuré «attendu» atteint d un syndrome de Bartter

Prise en charge du nouveau-né prématuré «attendu» atteint d un syndrome de Bartter Prise en charge du nouveauné prématuré «attendu» atteint d un syndrome de Bartter Docteur JeanFrançois Magny Institut de Puériculture et de Périnatalogie Problématique double Prise en charge de la prématurité

Plus en détail

La maladie de Berger Néphropathie à IgA

La maladie de Berger Néphropathie à IgA Néphropathie à IgA La maladie Le diagnostic Les aspects génétiques Le traitement, la prise en charge, la prévention Vivre avec En savoir plus Madame, Monsieur, Cette fiche est destinée à vous informer

Plus en détail

Ville : Province : Code postal : Date de naissance : jour mois année Date de naissance : jour mois année

Ville : Province : Code postal : Date de naissance : jour mois année Date de naissance : jour mois année Assurance médicale Choix du voyageur L assurance est souscrite auprès de la Compagnie d Assurance Générale CUMIS, l une des sociétés du Groupe Co-operators. Proposition d assurance page 1 2015-2016 Bureau

Plus en détail

Informations sur le rivaroxaban (Xarelto md ) et l apixaban (Eliquis md )

Informations sur le rivaroxaban (Xarelto md ) et l apixaban (Eliquis md ) Informations sur le rivaroxaban (Xarelto md ) et l apixaban (Eliquis md ) Préambule Ce document présente plusieurs informations utiles pour les prescripteurs afin de les aider lors de l utilisation du

Plus en détail

droits des malades et fin de vie

droits des malades et fin de vie DOCUMENT à CONSERVER ET À EMPORTER si VOUS êtes HOSPITALISé droits des malades et fin de vie La loi Leonetti Le respect de la personne Le rôle de votre médecin L accès aux soins palliatifs Photo couverture

Plus en détail

Actualisation de la prescription en biologie rhumatologie

Actualisation de la prescription en biologie rhumatologie Actualisation de la prescription en biologie rhumatologie Pathologies inflammatoires et connectivites Pathologies dégénératives Exclusion du métabolisme phosphocalcique et des marqueurs du remodelage osseux

Plus en détail

G U I D E - A F F E C T I O N D E L O N G U E D U R É E. La prise en charge de votre mélanome cutané

G U I D E - A F F E C T I O N D E L O N G U E D U R É E. La prise en charge de votre mélanome cutané G U I D E - A F F E C T I O N D E L O N G U E D U R É E La prise en charge de votre mélanome cutané Mars 2010 Pourquoi ce guide? Votre médecin traitant vous a remis ce guide pour vous informer sur le mélanome

Plus en détail

Bienvenue aux Soins Intensifs Pédiatriques

Bienvenue aux Soins Intensifs Pédiatriques SIP Août 2010 Route : 354 Bienvenue aux Soins Intensifs Pédiatriques Août 2010 1 Table des matières 1. Présentation du service p 3 2. Pathologies les plus courantes aux SIP. P 5 3. Objectifs de stage p

Plus en détail

Maladie de Hodgkin ou lymphome de Hodgkin

Maladie de Hodgkin ou lymphome de Hodgkin Maladie de Hodgkin ou lymphome de Hodgkin Ce que vous devez savoir Le cancer : une lutte à finir 1 888 939-3333 www.cancer.ca MALADIE DE HODGKIN Ce que vous devez savoir Même si vous entendez parler du

Plus en détail

1 of 5 02/11/2012 14:03

1 of 5 02/11/2012 14:03 1 of 5 02/11/2012 14:03 Le cancer du chat par Sandrine Cayet, docteur-vétérinaire Le cancer chez le chat n est pas une fatalité. Un cancer chez le chat, c est comme chez l homme, ça se diagnostique, ça

Plus en détail