MEDEF Actu-Eco - n 240

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1 MEDEF Actu-Eco - n 24 Semaine du 28 mars au 1 avril 216 SOMMAIRE France 1. Déficit public en 215 : réduction de -4% à -3,5% du PIB, largement liée à une contraction non extrapolable de dépenses 2. Dette publique en 215 : 297 milliards d euros (95,7% du PIB), soit +57 milliards d euros sur un an 3. Demandes d emploi en février 216 : +1,1% sur un mois et +2,5% sur un an (+88 9) pour la catégorie A, chômage de longue durée en hausse 4. Climat des affaires en mars 216 : nouveau tassement, (détérioration dans l industrie, le Bâtiment et les services, amélioration dans le commerce) 5. Moral des ménages en mars 216 : nouvelle dégradation 6. Bilan 215 des investissements étrangers en France : 962 décisions d investissements, emplois créés ou maintenus Europe 7. Climat des affaires en Allemagne en mars 216 : rebond après trois mois de détérioration 8. Climat économique en Europe en mars 216 : nouvelle détérioration de la confiance des consommateurs et des entreprises International 9. Tendances de la semaine sur les marchés : baisse des taux souverains en Europe, raffermissement de l euro, tassement des produits de base 1

2 1- Déficit public en 215 : réduction de -4% à -3,5% du PIB, largement liée à une contraction non extrapolable de dépenses *Selon la première estimation des comptes des administrations publiques par l INSEE pour 215, le déficit public serait de -3,5% du PIB (-4% en 214). Evolution du déficit public français (% du PIB) ,5 *Cette réduction du déficit public résulterait d une progression des dépenses moindre que celle des recettes. De fait, les dépenses publiques auraient augmenté de +1,4% (+1,8% en 214). Elles sont passées de 57,3 à 56,8% du PIB. Ce ralentissement tient pour une part au recul des charges de la dette (-4,5%) permis par la forte baisse des taux d intérêt, et à celui des investissements (-5,1%), essentiellement des collectivités locales. La contraction de ces deux postes de dépenses n est pas reconductible. En revanche, la croissance des dépenses de fonctionnement est restée inchangée à +1,2 % (malgré la décélération des rémunérations). Les prestations sociales ont un peu ralenti (+1,8%). Les «autres transferts et subventions» (dont les subventions sur les rémunérations au titre du CICE) ont également décéléré (+6%). Les recettes ont progressé de +2,1% en 215 (+2% en 214). Cette progression recouvre notamment deux mouvements contraires : d une part, une nette accélération des impôts (de +1,6% en 214 à +2,9% en 215), qu il s agisse des impôts sur le revenu et le patrimoine ou des impôts sur les produits et la production («dynamisme» des droits de mutation à titre onéreux, de la taxe foncière sur les propriétés bâties, de la contribution au service public de l électricité) ; d autre part, une nette décélération des cotisations sociales (de +2,6% en 214 à +1% en 215), qu il s agisse des ménages (moindre hausse des cotisations vieillesse, réduction du taux de cotisation famille pour les travailleurs indépendants), ou des employeurs (baisse du taux de cotisation famille pour les salaires inférieurs à 1,6 SMIC). Au total, les recettes publiques ont représenté 53,2% du PIB en 215, dont 44,5% au titre des prélèvements obligatoires (44,8% en 214). 2

3 Compte des administrations publiques évolution Evolution niveau (%) (%) (mds euros) DÉPENSES, dont: +1,8 +1,4 1243,4 fonctionnement +1,2 +1,2 399 rémunérations +2, +1, 281,5 consommations intermédiaires -1,1 +1,5 16,7 charges d'intérêt -1,4-4,5 48,6 prestations sociales +2,2 +1,8 567,4 autres transferts et subventions y.c CICE +8,2 +6, 15,5 investissements -5,8-5,1 75,3 RECETTES, dont: +2, +2,1 1166, impôts, dont +1,6 +2,9 629,2 impôts sur le revenu et le patrimoine +,5 +1,4 274,6 impôts sur les produits et la production +2,4 +3,2 347,7 cotisations sociales, dont +2,6 +1, 37,1 Ménages (yc entreprises individuelles) +3,2 +2, 151,1 Employeurs +2,4 +,6 178,9 % PIB % PIB niveau (mds euros) DEPENSES 57,3 56,8 1243,4 RECETTES 53,4 53,2 1166, dont PO 44,8 44,5 975,3 DEFICIT -4, -3,5-77,4 DETTE 95,3 95,7 296,9 3

4 2T4 21T4 22T4 23T4 24T4 25T4 26T4 27T4 28T4 29T4 21T4 211T4 212T4 213T4 214T4 215T4 2. Dette publique en 215 : 297 milliards d euros (95,7% du PIB), soit +57 milliards d euros sur un an *La dette publique au sens de Maastricht (dette brute) s est établie à 2 96,9 milliards d euros au 31 décembre 215, soit +56,6 milliards d euros par rapport au 31 décembre 214. Elle représente désormais 95,7% du PIB contre 95,3% un an plus tôt. Elle est composée à près de 8% de de l endettement de l Etat, Dette des administrations publiques (% du PIB) 1 Répartition de la dette publique par sous-secteur (%, 31 décembre 215) ,7 9,4 1, , ,7 79,2 Etat ODAC* Collectivités locales Sécurité sociale * Organismes divers d'administration centrale *La hausse de près de 3% de la dette publique française entre fin décembre 214 et fin décembre 215 est imputable pour l essentiel à l accroissement de l endettement de l Etat (+5 milliards d euros), celui des administrations publiques locales et de la sécurité sociale n ayant progressé «que» de respectivement +7 et +3,6 milliards d euros. La dette des ODAC a en revanche reculé de -3,8 milliards d euros. *Sur plus longue période, la dette s est alourdie de milliards d euros entre 2 et 215, dont les 2/3 (+844 milliards d euros) entre 27 et 215). Dette publique (au 31 décembre de chaque année) Milliards d euros Ensemble des administrations publiques 871,2 1253,1 2 4,3 2 96, ,7 381,9 843,8 En points de PIB 58,7 64,4 95,3 95,7 37 5,7 31,3 Etat 676,3 949, , ,2 984,9 273,2 711,7 Organismes divers d'adm. centrale 42,6 44,5 22,7 18,9-23,7 1,9-25,6 Administrations publiques locales 16,7 138,2 189,5 196,5 89,8 31,5 58,3 Administrations de sécurité sociale 45, ,7 22,3 174,8 75,5 99,3 4

5 3. Demandes d emploi en février 216 : +1,1% sur un mois et +2,5% sur un an (+88 9) pour la catégorie A, chômage de longue durée en hausse *Le nombre de demandeurs d emploi inscrits à Pôle emploi en catégorie A (sans emploi) en France métropolitaine a augmenté de en février 216 (+1,1%) pour s établir à Cette hausse a concerné davantage les femmes (+22 ) que les hommes (+16 4), la catégorie des ans que les autres tranches d âge. Cette hausse significative (pareil variation n avait plus été enregistrée depuis septembre 213) vient annuler la baisse du mois de janvier. En y ajoutant les personnes en activité réduite, le nombre total des demandeurs d emploi (catégories A, B, C) s est inscrit en hausse de +3 1 (+,1%), atteignant personnes. Demandeurs d'emploi inscrits à Pôle emploi (milliers) catégories A, B et C catégorie A 5 462, , Source : Dares *Entre février 215 et février 216, le nombre de demandeurs d emploi en catégorie A s est accru de personnes, soit +2,5%. Toutes catégories confondues, la hausse a été de (+3,7%). L évolution sur un an pour la seule catégorie A recouvre : - par sexe : une augmentation plus de deux fois plus rapide chez les femmes (+3,6%) que chez les hommes (+1,6%) ; - par tranche d âge : une baisse de -4,5% des demandeurs de moins de 25 ans et une hausse marquée (+8,1%) de ceux de 5 ans ou plus dont le nombre avoisine les 9. Ceux de ans ont augmenté de +2,1% ; - par région : la hausse du chômage entre février 215 et février 216 a dépassé la moyenne métropolitaine (+2,5%) en Bretagne (+4,8%), en Centre-Val de Loire (+4,3%), en Normandie (+4,1%), en Provence-Alpes-Côte-d Azur (+3,3%), en Auvergne-Rhône-Alpes (+3,1%) et en Île-de- France (+2,7%). Les augmentations les plus faibles ont été enregistrées en Corse (+,9%) et en Alsace-Champagne-Ardenne-Lorraine (+1%). La hausse a été nettement plus faible dans les Départements d Outre-mer (+,4%) qu en métropole, avec des reculs en Martinique (-3%) et en Guadeloupe (-2%). 5

6 Demandeurs d emploi inscrits à Pôle emploi en catégorie A en janvier 216 (France métropolitaine) Nombre Evolution sur un mois Evolution sur un an milliers milliers % milliers % Hommes 1 882, +16,4 +,9 +29,4 +1,6 Femmes 1 79, +22, +1,3 +59,5 +3,6 Moins 25 ans 516,9 +2,7 +,5-24,1-4,5 25 à 49 ans 2 177,3 +27,6 +1,3 +45,8 +2,1 5 ans ou plus 896,8 +8,1 +,9 +67,2 +8,1 Ensemble 3 591, +38,4 +1,1 +88,9 +2,5 Source : Dares Pour l ensemble des catégories (A,B,C) sept régions ont vu le nombre des demandeurs d emploi augmenter plus vite que la moyenne de la France métropolitaine (+3,7%) : Bretagne (+5,4%), Centre-Val de Loire (+4,9%), Auvergne- Rhône-Alpes (+4,5%), Provence-Alpes-Côted Azur (+4,5%), Normandie (+4%), Aquitaine- Limousin-Poitou-Charentes (+3,9%), Île de France (+3,8%). C est dans la région Corse que la hausse a été la plus faible (+1,8%). Elle a été de +1,3% dans les Départements d Outre-mer. *Concernant la durée d inscription à Pôle emploi pour l ensemble des catégories A, B et C, l ancienneté moyenne s est encore allongée pour représenter 578 jours en février 216, soit 33 jours de plus qu en février 215. Le nombre de demandeurs d emploi de longue durée (supérieure à un an) a continué d augmenter en février 216 pour atteindre personnes (+,3% sur un mois et +8,5% sur un an). Le chômage de longue durée touche désormais 45,5% des demandeurs d emploi, toutes catégories confondues (3,3% en janvier 29). La hausse la plus marquée a concerné les personnes inscrites à Pôle Emploi depuis 3 ans ou plus (+14,3% sur un an, soit +13 6). Leur nombre s élève désormais à près de Ancienneté moyenne d'inscriptions à Pôle emploi Demandeurs d'emploi de longue durée inscrits à Pôle emploi en catégories A, B, C (milliers) ,8 1 1 à 2 ans 8 827, ans et plus 2 à 3 ans 533,4 2 Source : Dares 6

7 mars-9 juil.-9 nov.-9 mars-1 juil.-1 nov.-1 mars-11 juil.-11 nov.-11 mars-12 juil.-12 nov.-12 mars-13 juil.-13 nov.-13 mars-14 juil.-14 nov.-14 mars-15 juil.-15 nov.-15 mars-16 mars-9 juil.-9 nov.-9 mars-1 juil.-1 nov.-1 mars-11 juil.-11 nov.-11 mars-12 juil.-12 nov.-12 mars-13 juil.-13 nov.-13 mars-14 juil.-14 nov.-14 mars-15 juil.-15 nov.-15 mars Climat des affaires en mars 216 : nouveau tassement, (détérioration dans l industrie, le Bâtiment et les services, amélioration dans le commerce) *Selon les dernières enquêtes de conjoncture publiées par l INSEE, le climat des affaires en France est resté quasi stable en mars 216 (très léger repli de l indice synthétique de -,2 point). Cet indicateur avait enregistré une baisse de - 1,2 point entre janvier et février (-1,3 point en première estimation). Il dépasse à peine son niveau moyen des années Indice synthétique du climat des affaires Moyenne ,4 6 *L indicateur de retournement pour l ensemble de l économie est «passé dans la zone indiquant une conjoncture incertaine». Compris entre -1 et +1, cet indicateur permet d apprécier le caractère défavorable (proche de - 1) ou favorable (proche de 1) de la conjoncture française. Le passage en territoire négatif de l indicateur de retournement est une première depuis janvier 215. Indicateur de retournement France +1, +,8 +,6 +,4 +,2 -,2 -,4 -,6 -,8-1, -,2 7

8 mars-9 juil.-9 nov.-9 mars-1 juil.-1 nov.-1 mars-11 juil.-11 nov.-11 mars-12 juil.-12 nov.-12 mars-13 juil.-13 nov.-13 mars-14 juil.-14 nov.-14 mars-15 juil.-15 nov.-15 mars-16 mars-9 juil.-9 nov.-9 mars-1 juil.-1 nov.-1 mars-11 juil.-11 nov.-11 mars-12 juil.-12 nov.-12 mars-13 juil.-13 nov.-13 mars-14 juil.-14 nov.-14 mars-15 juil.-15 nov.-15 mars-16 *Dans le détail, la quasi stabilité de l indice synthétique du climat des affaires recouvre des évolutions contrastées selon les secteurs : - dans l industrie manufacturière, l indice synthétique s est replié de -2 points pour s établir à 11,2 son plus bas niveau depuis juin 215. Il demeure toutefois au-dessus de sa moyenne de long terme. Le solde d opinion sur les perspectives personnelles de production s est contracté (en particulier dans l automobile et dans la métallurgie) tandis que celui sur les perspectives générales a progressé; - dans les services, l indicateur synthétique a diminué de -1,5 point (après trois mois consécutifs de hausse) pour s établir à 98,8. Le solde d opinion sur les investissements prévus demeure stable et au-dessus de sa moyenne de longue période tandis que celui sur les effectifs prévus s est réduit de -3 points pour retrouver son niveau de janvier ; - le climat conjoncturel reste «maussade» dans l industrie du Bâtiment. L indicateur qui le synthétise s est de nouveau contracté pour s établir à 91,7, loin de sa moyenne de long terme. Si les perspectives d activités estimées ont été un peu «moins sombres» en mars, les carnets de commandes sont restés «très inférieurs à la normal» ; - le climat des affaires s est en revanche redressé dans le commerce de détail (+2,6 points) L évolution du solde d opinion sur les perspectives générales d activité témoigne d un regain d optimisme même si «les perceptives d emplois restent médiocres». Indice synthétique du climat des affaires 12, 11, Commerce de détail 1, 9, Services 8, 13,5 98,8 Indice synthétique du climat des affaires 12, 11, 1, 9, 8, Industrie 11,2 91,7 Bâtiment 7, 7, 6, 6, Il est intéressant de mettre en perspective les résultats des enquêtes de l INSEE avec ceux de l enquête menée par l institut Markit Economics auprès des directeurs d achat. En mars, selon les premières estimations, l indice PMI composite de l activité globale en France s est redressé à 51,1 (49,3 en janvier), repassant au-dessus du seuil des 5 points qui marque la distinction entre phase d expansion d activité et phase de contraction. S il se confirme, il s agirait alors d un plus haut depuis * cinq mois. Cette évolution s expliquerait par le rebond de l indice PMI dans les services (51,2 après 49,2 en février) qui compenserait la baisse de celui de l industrie manufacturière (49,6 après 5,2). Selon Markit, le niveau des PMI en mars suggère «une nouvelle hausse modérée du PIB au premier trimestre 216, laissant peu d espoir quant à une sortie prochaine de la morosité qui caractérise depuis quelques mois l économie française». 8

9 5. Moral des ménages en mars 216 : nouvelle dégradation *Selon la dernière enquête de l INSEE, le moral des ménages s est de nouveau replié en mars 216. L indicateur synthétique s est ainsi établi à 94 (après 95 en février et 97 en janvier), plus bas niveau depuis août 215, en dessous de sa moyenne des années Indicateur synthétique de confiance des ménages 1 Moyenne *Dans le détail, concernant le contexte économique, les ménages ont continué de se montrer plus pessimistes sur leur niveau de vie futur. Le solde d opinion correspondant a en effet diminué pour le troisième mois consécutif (-4 points), revenant à son plus bas niveau depuis février 215. Dans le même temps, leurs «craintes concernant le chômage» se sont atténuées (-4 points), mais pas suffisamment pour compenser la forte hausse enregistrée en février (+8 points par rapport à janvier). *Concernant leur situation personnelle, la perception des ménages sur leur situation financière future s est détériorée pour le quatrième mois consécutif, avec un solde d opinion désormais en dessous de sa moyenne des années Le solde d opinion des ménages sur leur capacité d épargne actuelle a fléchi de -2 points, passant sous sa moyenne de long terme, et celui sur leur capacité d épargne future a plus franchement reculé (-4 points). Enfin, les soldes d opinion sur «l opportunité d épargner» et sur «l opportunité de faire des achats importants» sont restés stables en mars. 9 Perspectives d'évolution du chômage 8 (solde d'opinions, %) Moyenne Perspectives d'évolution de la situation financière personnelle (solde d'opinions, %) Moyenne

10 6. Bilan 215 des investissements étrangers en France : 962 décisions d investissements, emplois créés ou maintenus *Selon le rapport sur «l internationalisation de l économie française» que vient de publier Business France, la France a enregistré 962 décisions d investissements physiques (dont 734 à périmètre constant) en 215, qui ont permis la création ou le maintien de emplois (dont à périmètre constant). Le nombre de décisions d investissements s est replié par rapport à 214 où il avait atteint 1 14 projets (74 à périmètre constant). En revanche, le nombre d emplois «créés ou maintenus» a progressé de +27% par rapport à 214, soit un nombre moyen de 35 emplois par projet (26 en 214). Evolution du nombre de projets d'investissements en France Périmètre élargi 8 Moyenne = 686 Périmètre constant 962 Evolution du nombre d'emplois créés ou maintenus 49 Périmètre 42 constant Périmètre élargi 35 Moyenne = *Un projet d investissement étranger peut prendre différentes formes : création d un nouveau site, extension d un site existant, reprise d un site en difficulté, partenariat ou acquisition. - en 215, sur les 962 décisions d investissements, 5% ont donné lieu à la création de nouveaux sites qui ont généré nouveaux emplois ; - le nombre d extensions de sites existants s est maintenu (394 projets, comme en 214, soit 41% du total). Selon Business Source : Business France France, cette stabilité illustrerait «la confiance accordée au site France par les filiales sous contrôle étranger, déjà implantées sur le territoire français». Ces investissements d extension ont été les principaux pourvoyeurs d emplois (11 815, soit 35% de l emploi total) ; - les reprises de site en difficulté ont diminué (35 projets, emplois maintenus) et les reprises-extensions «fortement progressé» pour s établir à 18 projets (6786 emplois maintenus et créés). Répartition des projets d'investissements étrangers en France par type d'opération Total Création Extension Reprises* * dont reprise-extension et rachat-extension 92 Répartition des emplois découlant des investissements étrangers en France par type d'opération Total Création Extension Reprises* * dont reprise-extension et rachat-extension Source : Business France 1

11 *En 215, les investissements étrangers en France provenaient de 53 pays, avec une forte prédominance européenne (6% du total). Viennent ensuite les projets en provenance d Amérique du Nord (22%), puis d Asie (13%). Répartition des projets d'investissements par zone d'origine 22% Amérique du Nord 13% Asie Europe 6% 5% Autres Les Etats-Unis, l Allemagne, l Italie et le Royaume-Uni constituent le «top 4» des pays d origine, en concentrant 5% de l ensemble des projets (482) et 56% des emplois généré (18 716) : - les Etats-Unis ont conservé leur première place avec 176 décisions d investissements (18% de l ensemble, le tiers des emplois créés, soit 61 emplois par projet en moyenne) ; - l Allemagne est en deuxième place, avec 141 décisions d investissements et 26 emplois par projet en moyenne ; - l Italie arrive en troisième place avec 84 décisions d investissements et 18 emplois par projet en moyenne ; Source : Business France - enfin, le Royaume-Uni est en quatrième place avec 81 projets et un 35 emplois par projet en moyenne. Plusieurs pays ont augmenté leurs investissements en France en 215 parmi lesquels le Canada, la Chine, l Irlande, l Inde, les Pays-Bas et le Luxembourg. Si la présence des BRIC a légèrement progressé avec 68 décisions (7% de l ensemble des investissements), portée principalement par la Chine (44 décisions) et dans une moindre mesure l Inde (12 décisions), cette présence ne s est pas accompagnée d une véritable dynamique de l emploi (4% du total des emplois créés ou maintenus, soit 22 emplois par projet en moyenne). *Par secteur, 53% des projets d investissement ont été réalisés dans l industrie manufacturière (514), avec 58% du total des emplois générés (19 532) et 39% dans les services (375), avec 39% des emplois générés (12 961). Répartition des projets d'investissements par secteur d'activité 53% 39% Services Manufacturier 5% 3% BTP Energie Source : Business France 11

12 - dans le secteur manufacturier, la répartition du nombre de projets est très inégale, de 8 projets dans l électronique grand public (1% du total) à 58 dans le textile (6% du total des projets). En termes d emplois créés ou maintenus, le sous-secteur verre, céramique, minéraux, bois et papier a été celui qui en a générés le plus (6 422 soit 19% du total et un ratio de 2 emplois par projet) suivi par celui des constructeurs automobiles et équipementiers (2 592, soit 8% du total et un ratio de 48 emplois par projet) ; - dans les services, c est le sous-secteur logiciels et prestations informatiques qui a comptabilisé le plus de projets (117, soit 12% du total) et généré le plus de créations ou de maintiens d emplois (4 28, soit 12% du total). - Business France souligne que «l origine géographique des investissements en France diffère selon le secteur des activités». Les projets américains se sont concentrés dans les domaines des logiciels et prestations informatiques. Les entreprises allemandes ont privilégié ceux de l énergie et de la construction automobile. Les entreprises italiennes ont surtout investi dans l ameublement, l équipement du foyer et l agroalimentaire. Enfin les investisseurs britanniques se trouvent surtout dans le commerce et la distribution. Répartition sectorielle des projets et des emplois en 215 Projets Emplois Emploi par projet Total manufacturier , Textile, textile industriel, habillement ,6 Agroalimentaire ,5 Equipement ,8 Constructeur automobile/équipementier , Machine/équipement mécanique ,9 Chimie ,1 Métaux ,6 Matériels Aéronautiques, navals et ferroviaires ,9 Verre, céramique, mineraux, bois, papier ,7 Médicaments ,3 Dispositifs médicaux ,9 Parfums, cosmétiques ,2 Ameublement ,2 Composantes électroniques ,1 Electronique grand public ,8 Total service ,6 Logiciels, prestations informatiques , Conseils, services aux entreprises , Commerce et distribution ,2 Transport ,9 Autres activités de service ,7 Hôtellerie, tourisme, restaurant ,4 Services financiers ,3 Opérateurs télécoms, fournisseurs Internet ,2 Energie, recyclage et autres services concédés ,8 BTP, matériaux de construction ,6 Total , Source : Business France *Par fonctions stratégiques (production, R&D, services aux entreprises, services aux particuliers, logistique et distribution, points de vente, centres de décision, quartiers généraux), 3% des projets ont concerné la production (48% des emplois générés), 22% les centres de décisions (3% pour les seuls quartiers généraux monde et Europe dont le nombre est passé de 16 en 214 à 27 en 215), 19% les services aux entreprises, 9% les fonctions de R&D-ingénierie, design. 12

13 *Concernant les régions d accueil, le rapport de Business France note que «la diversité des territoires français constitue, avec la qualité des infrastructures et celle de la main d œuvre, un puissant facteur d attractivité». Il insiste sur la «force d attraction des grandes métropoles» du fait de la présence de sociétés étrangères qui favorisent l arrivée de nouveaux investisseurs sur leur territoire. En termes de projets, plus de la moitié des décisions d investissement ont concerné les régions Île-de-France, Auvergne-Rhône-Alpes et Alsace-Champagne-Ardenne-Lorraine. Le nombre d emplois créés ou maintenus a été le plus important en Île-de-France (28% du total national), Nord-Pas-de-Calais-Picardie (25%), Alsace-Champagne-Ardenne Lorraine (1%) et Auvergne-Rhône-Alpes (9%). En termes de fonctions, le rapport met en évidence : - l attractivité de l Île-de-France dans les fonctions de centres de décisions et de point de ventes ; - l attractivité des régions Alsace-Champagne- Ardenne Lorraine et Auvergne-Rhône Alpes dans l accueil des projets de production et réalisation ; - l attractivité des régions situées à l Ouest pour l accueil de projets de Recherche et développement ; - l attractivité du Nord-Pas-de-Calais-Picardie et de la Provence-Alpes-Côte d Azur dans les projets ayant trait aux services aux particuliers. 13

14 mars-9 juil.-9 nov.-9 mars-1 juil.-1 nov.-1 mars-11 juil.-11 nov.-11 mars-12 juil.-12 nov.-12 mars-13 juil.-13 nov.-13 mars-14 juil.-14 nov.-14 mars-15 juil.-15 nov.-15 mars-16 mars-9 juil.-9 nov.-9 mars-1 juil.-1 nov.-1 mars-11 juil.-11 nov.-11 mars-12 juil.-12 nov.-12 mars-13 juil.-13 nov.-13 mars-14 juil.-14 nov.-14 mars-15 juil.-15 nov.-15 mars Climat des affaires en Allemagne en mars 216 : rebond après trois mois de détérioration *Après trois mois consécutifs de dégradation, le climat des affaires dans la construction, l industrie et le commerce en Allemagne s est un peu redressé en mars 216. Indice synthétique IFO du climat des affaires (25=1) Moyenne ,7 L indicateur IFO qui synthétise le climat des affaires allemand a ainsi progressé de +1 point par rapport à février (où il avait atteint son plus bas niveau depuis décembre 214) pour s établir à 16,7. Indice synthétique IFO du climat des affaires (25=1) Situation actuelle 113,8 Perspectives à 6 mois 1, *Cette amélioration du climat des affaires se constate à la fois dans la perception des entreprises sur la situation actuelle (hausse de,9 point de l indice correspondant qui atteint un plus haut depuis six mois) ainsi que dans celle des perspectives d activité à six mois (hausse de l indice de 1,1 point après la forte baisse de -3,5 points de février) *Cette amélioration a concerné l ensemble des secteurs à l exception de celui de la construction : - dans l industrie manufacturière, les composantes «situation actuelle» et «perspectives» se sont rétablies après une «forte baisse» en février grâce notamment à la «production de biens de consommation» ; Source : IFO Institute - dans le commerce de gros, la perception de la «situation actuelle», déjà bonne le mois dernier, a continué de s améliorer tandis que celle des «perspectives» a été plus mesurée ; - dans le commerce de détail, les détaillants se sont montrés «beaucoup plus satisfaits de leur situation actuelle qu en février» et leurs perspectives se sont également «éclaircies» ; - alors que le secteur de la construction était le seul à avoir connu une amélioration de son climat des affaires en février (atteignant même des plus hauts historiques), il a été en mars le seul à se contracter. En cause, une détérioration de la composante «situation actuelle», tandis que les perspectives à six mois sont restées orientées à la hausse. Le rétablissement du climat des affaires en Allemagne suggéré par l indice IFO de mars, n est pas clairement confirmé par la première estimation des indices PMI par Markit Economics sur ce même mois. * Dans l industrie manufacturière le PMI est en effet ressorti à 5,4 (après 5,5 en février) soit juste au-dessus du seuil des 5 points. Un tel niveau confirme «une quasi-stagnation» de l activité manufacturière et une croissance du PIB modérée au premier trimestre

15 mars-9 juil.-9 nov.-9 mars-1 juil.-1 nov.-1 mars-11 juil.-11 nov.-11 mars-12 juil.-12 nov.-12 mars-13 juil.-13 nov.-13 mars-14 juil.-14 nov.-14 mars-15 juil.-15 nov.-15 mars-16 mars-9 juil.-9 nov.-9 mars-1 juil.-1 nov.-1 mars-11 juil.-11 nov.-11 mars-12 juil.-12 nov.-12 mars-13 juil.-13 nov.-13 mars-14 juil.-14 nov.-14 mars-15 juil.-15 nov.-15 mars Climat économique en Europe en mars 216 : détérioration de la confiance des consommateurs et des entreprises *Selon les dernières enquêtes de conjoncture publiées par la Commission européenne, l indice synthétique du «sentiment économique» a diminué en mars pour s établir à 13 en zone euro (13,9 en février) et 14,6 en Union européenne (15,3 en février). Le climat économique européen s est ainsi détérioré pour le quatrième mois consécutif. Il demeure néanmoins au-dessus de son niveau moyen de *Au sein de l Union européenne, la détérioration du sentiment économique s explique par une baisse de l indice de confiance des consommateurs (-,7 point) et de l indice de confiance des entreprises dans les secteurs de la construction (-1,9 point) et des services (-1,7 points). Le secteur industriel est le seul où la confiance des entreprises s est rétablie (+,4 point après -1,5 en février). *En zone euro, la détérioration du sentiment économique s explique par la baisse de l indice de confiance des consommateurs et de celui des entreprises dans l ensemble des secteurs à l exception de la vente au détail : - l indice de confiance des consommateurs a reculé pour le troisième mois consécutif (-,9 point) à son niveau de décembre 214. Cette dégradation résulte d un «pessimisme croissant» sur la «situation économique générale future» ainsi que sur la «situation financière future» ; - le repli de l indice de confiance des entreprises dans le secteur des services (-1,2 point) est imputable à une détérioration de la perception de l activité pour les «trois mois passés» ; - la confiance des entreprises dans le secteur de la construction a nettement diminué (-3,2 point après le rebond de février) en raison notamment d un «abaissement des perspectives de carnets de commandes» ; - l indice de confiance dans l industrie s est de nouveau tassé (-,1 point après déjà deux mois de repli). Les «perspectives de production» et le «niveau actuel des carnets de commandes» apparaissent quasi inchangés tandis que «le carnet de commandes à l export» s est détérioré ; - la confiance des détaillants a progressé (+,4 point) grâce à une amélioration de leur activité courante ainsi que de leurs perspectives. L indice du sentiment économique a diminué dans les principaux pays de la zone euro : -2,4 points en Italie, -1,8 en France, -,9 aux Pays-Bas, -,4 en Espagne et -,1 en Allemagne. *Dans le même temps, la Commission européenne a publié son indice du climat des affaires en zone euro. Il s est stabilisé (+,2 point), après trois mois consécutifs de baisse. Indice du sentiment économique de la Commission européenne Moyenne UE 28 Zone euro France Indice du climat des affaires en zone euro 2 1 Moyenne Source : Commission européenne 15

16 9. Tendance de la semaine sur les marchés : baisse des taux souverains en zone euro, raffermissement de l euro, tassement des produits de base 1,1,9,7,5,3,1 Taux de rendement des obligations d'etat à 1 ans (%) France 4 3,5 3 2,5 Portugal 2,41 Espagne Allemagne 1,5 1,36,16 1,21 Italie 1 2, Taux de rendement des obligations d'etat à 1 ans de la Grèce (%) 8,81 1,17 1,15 1,13 1,11 1,9 1 euro =... dollar 1,13 8 1,7 7 1,5 12 Indice boursier CAC 4 (1 = 28) Indice boursier Eurostoxx 5 (1 = 28)

17 173 Indice boursier Standard and Poor's(1 = 28) 6 55 Prix du baril de pétrole brut Mer du Nord (brent) dollars euros 39,2 34, Cours des matières premières alimentaires (1988 = 1) euros Cours des matières premières industrielles (1988=1) euros dollars 13 dollars Cours des matières premières métaux communs (1988=1) euros Cours de l'once d'or (en dollars) 1236,25 14 dollars Contacts : glavernee@medef.fr / abenhamou@medef.fr Rédaction achevée le 31 mars 216 8te 8te MEDEF Actu-Eco semaine du 16 au 2 novembre 215

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