INVESTIR DANS LE CAPITAL HUMAIN

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1 OLIVIER DEBANDE ET VINCENT VANDENBERGHE INVESTIR DANS LE CAPITAL HUMAIN Comprendre les ressorts d une décision individuelle et sociale OLIVIER DEBANDE est économiste et travaille à la Banque Européenne d Investissement (BEI). Au sein de la BEI, il a contribué au développement des opérations de financement dans le domaine du capital humain et des activités liées à la société de la connaissance. Il est l auteur de différentes publications académiques. VINCENT VANDENBERGHE est économiste, Professeur au département des sciences économiques de l UCL et administrateur à l OCDE, en charge de l analyse des politiques en faveur de l emploi des jeunes adultes. Il a écrit de nombreux articles scientifiques Pour la plupart des personnes, le mot capital désigne un bien matériel, tel un immeuble, source durable de richesses. Mais ces formes tangibles de capital ne sont pas les seules. Au 18e siècle, Adam Smith voyait dans l'éducation l origine d'un capital immatériel appelé capital humain. Cet ouvrage vise à présenter ce concept de capital humain, considéré comme un puissant vecteur d amélioration du bien être et de la compétitivité, et à analyser les enjeux qui y sont attachés, tant du point de vue de l individu que de la collectivité. Ce livre documente les bénéfices liés au capital humain et expose simultanément les limites du «tout au capital humain». Il montre aussi que l'activité d'enseignement mobilise des moyens considérables: un personnel important et des budgets conséquents. Car rien n est simple s agissant du financement et de l organisation de l éducation quand il s agit de répondre simultanément à des considérations d efficacité et d équité. Dans un contexte «d économie de la connaissance», il s agit d imaginer des financements nouveaux susceptibles d assurer le développement pérenne de l enseignement supérieur et de la formation continue. En parallèle, il apparaît nécessaire de favoriser l émergence d une meilleure gouvernance dans l enseignement obligatoire, en assurant un bon niveau de coordination et de motivation des établissements, des enseignants et des élèves. Pour plus d'informations sur le contenu de cet ouvrage et pour le commander : rendez vous sur notre site internet: bruylant.be par mail : promotion@academia bruylant.be par fax : +32 (0)10/ Investir dans le capital humain Disponible le 15/09/2008 Format: 16*24 cm Nombre de pages: 146 Prix: 19,50 (TVA comprise) Isbn: Ed. Academia Bruylant Grand Place Louvain la Neuve (Belgique)

2 TABLE DES MATIÈRES INTRODUCTION CHAPITRE 1 Le capital humain, une vieille idée très contemporaine La naissance du concept de capital humain au XVIII e siècle Le regain d intérêt pour le capital humain La massification des activités d enseignement et de formation La baisse de la demande pour le travail peu qualifié Du capital humain à une notion élargie de capital intangible Capital humain et capital social Capital humain et capital culturel CHAPITRE 2 La demande d éducation Théorie du capital humain Investissement ou consommation Les bénéfices de l éducation L hétérogénéité des niveaux d investissement dans le capital humain Théorie du filtre et du signal CHAPITRE 3 Rendement de l éducation Rendements privés de l éducation Approche par le calcul du taux de rendement interne Approche dite «short cut» Estimation économétrique du rendement privé selon Mincer Comparaisons internationales et par niveau d éducation Limites et questions TABLE DES MATIÈRES 5!"#$%&'()*+,'&+-./01+'"2'" :...;4<==<=5 >?+".@0+3('A+B$"&+.@0+3(' A+B$"&+.@0+3('C+0"$.@0+3(' C+0"$.@0+3('DE'(.@0+3('

3 2. Rendement fiscal Rendement social Rendement social et externalités CHAPITRE 4 Éducation, croissance et bien-être Modèle de croissance économique Croissance économique et bien-être Produit intérieur brut par habitant Index de Développement Humain (IDH) Empreinte écologique (EE) Bien-être Coefficient de Gini Comparaison internationale des indicateurs de bien-être Du PIB par habitant à la satisfaction de vie CHAPITRE 5 Éducation et équité Concevoir l équité Mesurer l (in)équité à travers la mobilité sociale Les politiques scolaires visant à corriger l inéquité Discrimination positive, zones d éducation prioritaires Effets de pairs et ségrégation scolaire CHAPITRE 6 Financement du capital humain INVESTIR DANS LE CAPITAL HUMAIN 1. L indissociabilité du capital humain Les externalités non prises en compte par le calcul individuel Le financement public intégral des coûts éducatifs est-il toujours justifié? Le financement public de l enseignement supérieur est-il équitable? Inéquité persistante Financement public anti-redistributif et mécanismes de correction L argument du prêt implicite L enjeu de la mobilité asymétrique !"#$%&'()*+,'&+-./01+'"2'"33...F :...;4<==<=5 >?+".@0+3('A+B$"&+.@0+3(' A+B$"&+.@0+3('C+0"$.@0+3(' C+0"$.@0+3('DE'(.@0+3('

4 CHAPITRE 7 Analyse du coût de l éducation Analyse macro-économique de la dynamique des coûts Analyse micro-économique du coût par élève Décomposition première de la masse salariale Décomposition du taux d encadrement (L/N) CHAPITRE 8 Efficience des dépenses d éducation Comparaison internationale Absence de relation entre dépenses et résultats voire une relation négative entre dépenses et résultats Les limites de ces analyses internationales L estimation des fonctions de production CHAPITRE 9 Capital humain et formation au sein des firmes Formation générale versus formation spécifique Un double problème CHAPITRE 10 Santé et capital humain Mécanismes d assurance Assurance privée ou publique «Perdants» et «gagnants» Risque et incertitude (A)symétrie d information Assurance sociale Au-delà du financement de l assurance, la production des soins de santé RÉFÉRENCES TABLE DES MATIÈRES 7!"#$%&'()*+,'&+-./01+'"2'" :...;4<==<=5 >?+".@0+3('A+B$"&+.@0+3(' A+B$"&+.@0+3('C+0"$.@0+3(' C+0"$.@0+3('DE'(.@0+3('

5 INTRODUCTION Pour la plupart des personnes, le mot «capital» désigne au niveau individuel tantôt un bien matériel comme un immeuble tantôt un compte en banque ou des actifs mobiliers comme un paquet d actions ou au niveau d une entreprise une ligne de montage pour automobiles. Il s agit de diverses formes de «capital» au sens où ces actifs génèrent de façon répétée et durable un flux de revenus ainsi que d autres produits ou services utiles. Mais ces formes tangibles ou matérielles de capital ne sont pas les seules. Comme le soulignait déjà Adam Smith au XVIII e siècle dans son analyse des causes de la richesse des nations, l éducation, et plus largement les compétences (ou «skills»), sont également une forme de capital. Sur le plan micro-économique, il est indubitable que le niveau d éducation augmente la productivité individuelle et, partant, le salaire, mais également le taux d emploi. Sur le plan macro-économique, nombreux sont les travaux académiques établissant un lien fort entre le niveau global d éducation d une population et le taux croissance économique de longue période. L école de la maternelle à l université constitue donc, aux yeux de l économiste, une activité de production et d accumulation d un capital immatériel, indissociable de l individu appelé, capital humain. La scolarisation ne représente pas l unique voie d accès à ce capital. L acquisition de divers savoirs et compétences peut également s opérer à l âge adulte, via la formation continue, ou «sur le tas», à travers l expérience professionnelle ou celle de la vie. La formation initiale, de type scolaire, reste cependant le principal vecteur d accumulation des compétences cognitives, constitutives du capital humain dit «général». Or, évolutions technologiques et organisationnelles obligent, ces compétences cognitives conditionnent de plus en plus la fortune professionnelle des individus et, partant, celle de nos sociétés à développement avancé. Ces enjeux trouvent un écho important auprès des décideurs politiques tant aux niveaux régional, national qu européen. La nécessité de disposer d un niveau en d autres termes d un stock de capital humain minimum pour s assurer des perspectives de croissance durable tout en favorisant l amélioration du bien-être des individus est, par exemple, au cœur de la stratégie de Lisbonne au niveau européen et intégrée dans les Objectifs du millénaire pour le développement définis par les Nations Unies, et visant entre autres une réduction de moitié de l extrême pauvreté d ici à INTRODUCTION 9!"#$%&'()*+,'&+-./01+'"2'" :;<==<=>

6 INVESTIR DANS LE CAPITAL HUMAIN 10 Ces quelques éléments justifient largement un coup de projecteur sur la question du capital humain. En rédigeant ce livre, nous avons voulu rassembler nos propres analyses, mais aussi celles présentes de longue date dans la littérature économique. Le but de ces pages est de présenter cette notion un peu particulière, abrupte aux yeux de beaucoup, de capital humain. Il s agit de retracer ses origines dans l histoire de la pensée économique. Nous essayons d identifier les vertus intellectuelles, notamment le pouvoir explicatif, de ce concept. Nous expliquons aussi le caractère somme toute très optimiste, pour ne pas dire «progressiste» de la théorie du capital humain, qui a contribué à faire émerger une vision du monde où l éducation constitue un puissant vecteur d amélioration du bien-être individuel et collectif. Mais nous exposons simultanément les travaux d économistes plus pessimistes, qui soulignent les limites du «tout au capital humain», et qui ont débouché sur des théories rivales. Au-delà de l exposé de l inéluctable controverse théorique, le but de cet ouvrage est aussi de présenter les différentes facettes de la théorie du capital humain, ses tenants et aboutissants, les enjeux concrets qu elle recèle. Celui de la demande liée aux bénéfices en termes de salaires, d emploi, de croissance ou de capacité d innovation. Mais aussi celle du financement (public ou privé?), celle des coûts liées à la «production» du capital humain au sein de lieux d acquisition spécifiques, à la fois familiers, mais souvent méconnus du point de vue économique : les écoles, les universités ou autres associations actives dans le domaine de l insertion professionnelle. L objet de l ouvrage est également de souligner l importance prise dans nos économies modernes par l ensemble des activités qui in fine visent à acquérir (point de vue de la demande) ou produire (point de vue de l offre) ce fameux capital humain. Au-delà de la question du financement, le livre met particulièrement l accent sur la difficile question du «comment produire» plus et de manière plus efficace au sein de systèmes d enseignement et de formation ; ensembles aujourd hui vastes et complexes, présentant de nombreuses similitudes mais aussi de très grandes spécificités lorsqu on les compare à d autres «industries» et aux firmes traditionnelles. Les propos contenus dans ce livre s adressent à un public large comprenant le citoyen alerte et curieux, l étudiant, le chercheur, le décideur de l éducation, de la formation professionnelle ou des politiques de l emploi ou socio-économiques en général. Par extension, l ouvrage s adresse à la plupart des leaders d opinion. La lecture du texte en lui-même ne requiert aucune formation économique préalable. Nous avons toutefois prévu un certain nombre d encadrés, dont le contenu, plus pointu et plus formalisé, permettra au spécialiste d accéder à un certain nombre d analyses qui développent et précisent le propos général. Le livre est structuré en dix chapitres. Le chapitre 1 se veut assez logiquement introductif et transversal. Nous y retraçons tout d abord l origine relativement ancienne du concept de capital humain!"#$%&'()*+,'&+-./01+'"2'"33...: :;<==<=>

7 au sein de la théorie économique. Nous y exposons ensuite l importance bien réelle et très contemporaine du capital humain. À travers une analyse chiffrée, nous présentons le niveau d accumulation du capital humain que les pays à développement avancé, mais aussi les autres, sont parvenus à atteindre. Nous examinons également la part conséquente qu occupent les dépenses éducatives dans le budget public des pays. Le chapitre 1 se penche sur la place centrale que le capital humain occupe aujourd hui dans beaucoup d analyses et de politiques économiques. Nous analysons en particulier les raisons d un fort regain d intérêt pour l éducation, et le capital humain en général, au niveau des politiques visant à augmenter l emploi, à lutter contre les bas salaires ou certaines précarités liées à la «globalisation», mais aussi à l accélération des mutations organisationnelles et technologiques, ainsi qu à favoriser la compétitivité. Le chapitre 2 entame ensuite l exposé systématique des travaux des économistes contemporains sur la question du capital humain. Le parcours démarre par le point de vue de la demande, soit par l exposé des efforts déployés par les économistes pour tenter de répondre à une question simple : pourquoi tant d individus à travers le monde sont incités à consacrer des ressources à se former et donc à accumuler du capital humain pendant et au-delà de la période d enseignement obligatoire? Nous analysons les nombreux bénéfices monétaires, mais aussi non-monétaires, liés à l éducation susceptibles d expliquer l existence de cette demande. Mais nous mettons surtout en évidence que le principal apport des économistes a été de suggérer que l éducation est demandée parce qu elle contribue à doter l individu d un capital immatériel dit «capital humain» capable de procurer de façon répétée et durable des bénéfices monétaires et nonmonétaires. En contrepartie de ce flux de bénéfices liés à l investissement en capital humain, les individus et la société auront à supporter un coût pour acquérir et développer ce capital humain tout au long de la vie. Le chapitre 2 présente aussi les théories «rivales». Car tout à l opposé des théoriciens du capital humain, les partisans de la théorie du «filtre» ou du «signal» contestent l hypothèse que l éducation est demandée parce que synonyme de production nette de quelque chose (susceptible d accroître la productivité et le bien-être des individus). Selon ces critiques, l éducation et la formation produiraient principalement un signal sous la forme d un classement, lequel révélerait les aptitudes héritées par les individus non directement observables par les employeurs, et serait utilisé par ces derniers pour établir des hiérarchies de salaires et des priorités d embauche. Le chapitre 3 prolonge l analogie entre capital humain et capital physique esquissée dans le chapitre 2. La conséquence intellectuelle de l avènement de la notion de capital humain est qu il devient possible de mobiliser la gamme des concepts que l analyse économique applique traditionnellement au capital physique. On parle bien entendu des bénéfices de l investissement éducatif. On parlera aussi de coût de l investissement lorsque l on considérera des dépenses engen- INTRODUCTION 11!"#$%&'()*+,'&+-./01+'"2'"33...:: :;<==<=>

8 INVESTIR DANS LE CAPITAL HUMAIN 12 drées par l éducation et la formation. Celles-ci comprendront les coûts directs mais aussi le coût d opportunité. Dans le cas de l éducation, ce dernier correspondra par exemple au salaire auquel on renonce en entreprenant des études à temps plein. Comme toute forme de capital, le capital humain se déprécie au fil du temps et nécessite une série d investissements supplémentaires tout au long de la vie pour l actualiser. On parlera enfin abondamment du rendement de l investissement dans le capital humain, soit le rapport entre les coûts et les bénéfices de l activité considérée. Comment mesurer ce rendement? Est-il supérieur à celui généré par des investissements alternatifs dans des actifs mobiliers comme des obligations ou même des actions? Comment exprimer le rendement privé du capital humain? Comment dépasser le calcul privé et accéder à une mesure du rendement plus «sociale», incluant les coûts et bénéfices pour la collectivité de l éducation et de la formation? Le chapitre 4 explore les bénéfices macro-économiques de l éducation. Quel lien l analyse économique établit-elle entre accumulation du capital humain et croissance ou développement économique. Le but de ce chapitre est surtout d attirer l attention sur l un des corollaires immédiats de la théorie micro-économique du capital humain exposée dans les chapitres 2 et 3. Plusieurs économistes vont en effet, dans les années 1970, émettre l hypothèse que, par agglomération voire démultiplication, les bénéfices individuels de l éducation contribuent nettement à la croissance du produit intérieur brut (PIB). Les économistes du développement vont y voir le moyen de faire décoller les pays les plus pauvres. Sans que cela constitue une preuve formelle de l existence d une relation de cause à effet, de très nombreuses statistiques montrent en effet que le PIB par habitant et le niveau éducatif vont de pair. Nous prolongeons l analyse en discutant la difficile question de la relation entre capital humain et «qualité» de la croissance et du développement. Nous examinons comment le niveau de bien-être obtenu, au terme d une élévation du stock de capital humain, favorise l épanouissement personnel et le développement humain. En parallèle, nous passons en revue les études récentes qui tendent à mettre en évidence que la croissance économique soutenue de ces dernières années ne s est pas traduite par une augmentation de l évaluation subjective de la satisfaction de vie des individus. Le chapitre 5 met l accent sur la question de l équité et des inégalités en matière d accès au capital humain. Dans la littérature économique, la poursuite simultanée des objectifs d efficience et d équité ou d égalité semble difficile et nécessite différents arbitrages. En termes de choix de société, souhaitons-nous plus d égalité au détriment d une plus grande efficience? L éducation émerge comme une des rares activités où il semble possible de réconcilier ces deux dimensions. Notre propos dans ce chapitre est double. Il s agit tout d abord d exposer brièvement les conceptions de la justice qui permettent d appréhender mentalement les inégalités observées dans un système scolaire, et partant de pouvoir identifier et quantifier celles synonymes d iniquité et d injustice. De façon!"#$%&'()*+,'&+-./01+'"2'"33...: :;<==<=>

9 plus spécifique, il s agit d explorer la relation entre éducation et mobilité sociale, soit la capacité des systèmes éducatifs à rompre les déterminismes sociaux dans l accès aux diplômes, et, partant, aux salaires et fonctions les plus élevés. Nous discutons aussi la question de la relation entre éducation et ségrégation spatiale. Ce chapitre nous permettra également d aborder la question des effets externes ou externalités liées à l investissement en éducation. On sait en effet qu une partie des bénéfices résultant d un niveau de formation plus élevé va au-delà de ceux que peut s approprier un individu. De quelle nature sont ces externalités et en quoi peuvent-elles favoriser une plus grande justice sociale? Le chapitre 6 est centré sur la question importante du financement du capital humain. Comment définir une répartition juste et efficace de son financement entre privé et public, en d autres termes entre l individu et le contribuable? Les bénéfices engendrés par le capital humain ont une composante «privée» indéniable. Mieux dotés en «capital humain» les diplômés accèdent à des salaires plus élevés, connaissent un risque de chômage moindre et des carrières plus longues. À cela s ajoutent des bénéfices sans expression monétaire directe comme une plus grande satisfaction au travail, l accès à des fonctions plus prestigieuses Mais malgré l ampleur de ces bénéfices privés, ce sont en général les pouvoirs publics qui assurent le financement de l éducation. Pourquoi? Avatar de l histoire? Préférences politiques? Les économistes répondent par la négative. Il existe des raisons économiques qui conduisent à recommander une intervention financière de l État dans le financement de l enseignement, notamment supérieur. Nous passons en revue et critiquons les principaux arguments économiques justifiant une intervention publique, tout en prenant en compte le contexte propre à l Union Européenne en ce début de XXI e siècle. Le chapitre 7 aborde une première fois la question du capital humain sous l angle de l offre. Car au-delà de la demande, des bénéfices ou du rendement qui le caractérisent, et de son financement, se pose la question de sa production. Une première manière de procéder consiste à développer une analyse des coûts du secteur éducatif. Tout d abord celle de l évolution des coûts de ce secteur relativement aux autres. Les économistes soulignent en particulier la tendance quasi séculaire des coûts unitaires des services éducatifs, et de manière plus large des services sociaux, à augmenter plus vite que ceux des biens manufacturés par exemple. Pourquoi en est-il ainsi? Y a-t-il un lien entre cette asymétrie entre secteurs et la crise du financement public de l éducation que l on observe dans de nombreux pays depuis quelques décennies. L analyse se prolonge par une analyse plus micro-économique des coûts de l enseignement. Sous des apparences comptables, cet exercice est avant tout l occasion d appréhender les spécificités du fonctionnement de l école. Le lecteur y trouvera notamment des formules de décomposition du coût par élève permettant de comprendre l importance de paramètres comme le taux d encadrement, la taille des établissements, le caractère plus ou moins diversifié du curriculum, en particulier les liens logiques qui INTRODUCTION 13!"#$%&'()*+,'&+-./01+'"2'"33...:> :;<==<=>

10 INVESTIR DANS LE CAPITAL HUMAIN 14 existent entre ces éléments relevant de la «réalité pédagogique» dont se réclament les gens de terrain (enseignants ) et la «dure réalité financière» qui hante les technocrates et décideurs. Le chapitre 8 prolonge l étude de l offre sous l angle nettement plus qualitatif de l organisation et de l incitation des systèmes d enseignement. Les choix en termes organisationnels ne sont pas neutres et vont affecter la capacité du système éducatif à atteindre ses objectifs à un moindre coût tout en favorisant un accès le plus large possible. Car au-delà d un propos généralement centré sur les coûts (c est-à-dire les «inputs» ou intrants), nous pensons comme économistes qu il est crucial d essayer de comprendre au travers de la notion de fonction de production la relation entre ces inputs et le niveau d «output» : celui des produits/ résultats, sous forme d acquis cognitifs, de diplômes ou de trajectoires scolaires réussies. Peut-on considérer que cette relation est mécanique? Les travaux de ces trente dernières années suggèrent que non. Des écarts de performance existent entre écoles au sein d un même pays ou entre pays, non directement imputables à des caractéristiques objectives comme le niveau de la dépense ou la disposition à apprendre des élèves. D où la question du rôle possible de la bonne gouvernance, du mode de régulation et des incitations ; en somme celle des mécanismes mis en place pour garantir un usage efficace des ressources investies, tout en poursuivant un objectif d égalité des chances. Le chapitre 9 nous sort de la sphère scolaire, au sein de laquelle on a, à tort, trop souvent tendance à confiner la question du capital humain, alors que les lieux d acquisition de nouvelles connaissances sont multiples. Par ailleurs cela nous permet de revenir sur la notion de cycle de vie de l acquisition de capital humain et sur la nature cumulative de ce processus. Nous discutons dans ce chapitre principalement du rôle des firmes dans la production du capital humain, à travers l effort de formation des travailleurs. Au départ des travaux de G. Becker, nous discutons la plausibilité d une intervention significative des firmes dans l organisation et le financement de la formation continuée de leurs employés. Le chapitre 10 franchit une étape de plus et discute la question du capital humain sous l angle de la santé. L enjeu est à nouveau de rappeler que l éducation et la formation ne sont pas, aux yeux des économistes, les seuls canaux de «production» du capital humain. Préalablement à l éducation se pose la question de la santé. Car comme le dit la sagesse populaire, sans la santé rien n est possible. L humain malade ou chétif cesse d être source de richesses économiques. Ceci nous permet de montrer comment la notion de capital humain peut être élargie au-delà de la sphère éducative. Plusieurs économistes, se revendiquant du capital humain, se sont donc intéressés à la question de la santé. Nous exposons principalement la question du mode de financement du coût des soins de santé, à travers la mise en place de systèmes d assurance. Clôturons cette introduction en soulignant que cet ouvrage n aurait pas vu le jour sans les résultats et analyses accumulés au cours de dix années de tra-!"#$%&'()*+,'&+-./01+'"2'"33...:= :;<==<=>

11 vaux d enseignement et de recherche à l UCL, à l ULB et au sein de la Banque Européenne d investissement (BEI). Nous tenons à remercier l ensemble des personnes qui, à un titre ou à un autre collègues chercheurs, commanditaires, étudiants ont commenté et discuté les propos développés ici, nous aidant à les clarifier, avant qu ils soient rassemblés sous la forme du présent ouvrage. INTRODUCTION 15!"#$%&'()*+,'&+-./01+'"2'"33...:; :;<==<=>

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