Essai sur la répartition de l investissement dans deux secteurs: touristique et classique.

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1 Essai sur la répariion de l invesissemen dans deux seceurs: ourisique e classique. Elisabeh Robino e Bernardin Solonandrasana Avril Inroducion Le seceur ourisique apparaî êre l acivié économique ayan connu la plus grande croissance dans le monde depuis une vingaine d année ( Buler (1980), WTO (1998), Filion e al. (1994), Dwyer e al. (2004)). Cee prise de conscience es ouefois un phénomène récen e ce n es que depuis peu que les gouvernemens on réalisé l évoluion de cee acivié ainsi que son imporance en an qu ouil de développemen économique (Ioannides (1995), Lanza & Pigliaru (1995), Puppim de Oliveira (2003),Lanza e al. (2003)). Trois exemples confirmen cee endance. Au Brésil, enre 1987 e 1990, les revenus issus de l acivié ourisique se son accrus de 4,7%, des revenus supérieurs à la producion de produis radiionnels els que le café ou la producion de jus d orange, (Puppim de Oliveira (2003), Smeral (2003)). En France, les invesissemens ourisiques on représené 8.5 milliards d euro en 2000, c es-à-dire 3.1% de la Formaion Brue de Capial. 1 Enfin, en Chine, les invesissemens dans ce seceur on augmené inexorablemen depuis une vingaine d année. Ils se son élevés à 30 milliards d euro, don 18 milliards d euro dans les hôels e dans les zones de vacances ourisiques. De plus, en 2002, le gouvernemen chinois a donné son souien à l indusrie ourisique en la considéran comme pilier e l a défini comme le nouveau pôle de croissance économique naionale. De nombreux aueurs, don noammen Bushell e al. (1972), Jenkins (1982), Tribe (1995), Rogerson (2001) ou encore Pereira (2001) on souligné G.E.R.E.M., Universié de Perpignan, 52 Avenue Paul Alduy, F Perpignan Cedex, France. robino@univ-perp.fr e solo@univ-perp.fr 1 Observaoire Naional du Tourisme. 1

2 l imporance des invesissemens ourisiques sur la croissance d un pays e on signalé la nécessié de réaliser des invesissemens dans ce domaine. Plus récemmen, Jiménes (2002) a démonré le rôle des invesissemens dans le domaine ourisique e leurs impacs sur les revenus oaux de cee acivié. Touefois, ces ravaux on poré seulemen sur des poins ouchan le seceur ourisique e n on pas considéré l ensemble de l économie. D ailleurs, cerains comme Gearing e al. (1973), avaien affirmé l inerê d une approche économique globale. D après lui "In many economies -cerainly in less-developed counries-he major concern is o appraise wha amoun of limied scarce resources should be invesed in ourism compared wih invesmen in oher secor". Dans cee lignée, Tisdell & Wen (1991) on évoqué le problème du déséquilibre dans les choix d invesissemen e ses conséquences liés à l inerdépendance du seceur. Bull (1995), quan à lui, a insisé sur l inérê d une modélisaion de l invesissemen ourisique. Pour lui, il es nécessaire de considérer un modèle permean de déerminer la par relaive desinée au ourisme ainsi que la valeur opimale des invesissemens ourisiques dans les invesissemens oaux (p 235). Depuis,Kor e al. (2002) on ravaillé aussi sur cee problèmaique en prenan en compe l impac des invesissemen sur l environnemen. Nous nous inspirons des résulas de ces aueurs dans le sens ou nous souhaions déerminer quelle sera, pour un niveau d invesissemen donné, la répariion opimale enre le seceur ourisique e le seceur représenan le rese de l économie que nous appellerons par la suie le seceur des indusries classiques. Touefois, il es possible d éudier la quesion de la répariion de l invesissemen de différenes manières. L analyse peu êre effecuée de deux façon. Soi en enan compe de la relaion d exernalié qui exise enre les deux seceurs c es-à-dire les répercuions d un invesissemen sur l aure seceur. 2 2 Le seceur ourisique bénéficie d exernaliés posiives e négaives de l ensemble des aures indusries non ourisiques mais il en génére un cerain nombre aussi. Un invesissemen non-ourisique même s il n es pas direcemen desiné au seceur peu avoir des reombées sur le seceur ourisique; c es le cas pour des invesissemens sur les infrasrucures rouières. Une meilleure fluidié du rafic rouier conribue au désencombremen des lieux ourisiques mais aussi des lieux non ourisiques. Des aménagemens saniaires, comme la créaion d une décheerie performane permeen un raiemen des déches des populaions locales mais aussi des déches issus de l acivié ourisique. Il en es de même pour les invesissemens ourisiques qui conribuen à l acivié en elle-même mais aussi indirecemen, aux aures sphères de l économie. La créaion d un camping, dans une peie ville, perme aux commerces de bénéficier de l augmenaion de la clienèle qu il va générer, il en es de même pour la créaion d un hôel ou d un resauran. Les cliens consommen une fois sur place non seulemen des produis ourisiques mais aussi 2

3 Soi en concidéran les deux seceurs séparemmen. Dans ce cas de figure, la différence porera sur la populaion. L invesisseur du seceur classique misera sur une populaion déjà sur place, andis que dans le seceur ourisique la fréquenaion ourisique sera escompée. Nous appellerons cee approche, l approche fréquenaion e nous ferons référence à celle-ci dans la suie de nore ravail. Pour ce faire, nous allons considérer une économie composée de ces deux seceurs. Dans un permier emps, nous analysons le modèle en raian séparémen le choix du niveau d invesissemen dans les deux seceurs puis dans la secion 3 nous nous consacrerons à la recherche e à l analyse du niveau d invesissemen d équilibre e enfin, nous erminerons par une inerpréaion économique de nos résulas. 2 L économie Considérons une économie qui possède 2 seceurs, le premier pore sur l acivié classique c es-à-dire l ensemble des aciviés aures que ourisiques, le deuxième raie exclusivemen de l acivié ourisique. Le marché via le aux d inérê (r) 3 déermine le volume d invesissemen (I (r)), de la période. Ce volume se divisera enre l invesissemen ourisique I T (r) e l invesissemen classique I C (r). Formellemen 4 : I (r) = I T (r) + I C (r). (1) Dans le seceur de l acivié classique comme dans celui de l acivié ourisique, nous prenons en considéraion, le fai qu il es nécessaire avan la réalisaion de l invesissemen de considérer le coû ou les frais d acquisiion de l informaion e de prospecion. Ainsi, le volume iniial que l invesisseur souhaie invesir sera répari enre ce coû e la parie consacrée à la réalisaion de l invesissemen. Cee dernière es donnée par le produi enre la "propension marginale à invesir" noée(c j ) 5 e le volume d invesissemen des produis non ourisiques comme des produis arisanaux. Il s agi là de reombées financières qui n auraien pas eu lieu dans le cas ou ces infrasrucures n auraien pas vu le jour e donc, si des invesissemens ourisiques n avaien pas éé réalisés. 3 Dans la héorie économique, le aux d inérê es aussi assimilé au aux de préférence pour le présen. 4 Dans le rese de l aricle e pour simplifier l écriure, éan donné que le aux d inérê es déerminé par le marché, l argumen r n apparaîra plus. 5 j correspondan à T pour le seceur ourisique e C pour le seceur des indusries classiques. 3

4 iniial. Les c j, dans le seceur classique e ourisique, permeen à l invesisseur d évaluer qu elle va réellemen êre le volume d invesissemen qui pourra êre réalisé. Elle radui l évaluaion que l invesisseur fai de la siuaion géopoliique, économique e sociale du pays. Par exemple, si dans un pays la siuaion économique se dégrade, le c j va diminuer. La par d invesissemen réellemen réalisée s amenuise car les coûs liés à l acquisiion de l informaion augmenen (corrupion, lourdeurs adminisraives). De plus, suivan le volume que l invesisseur souhaie invesir, celui-ci sera plus ou moins sensible à la valeur du c j e disposé à effecuer son invesissemen. 6 I j = c j I j + Îj j, {T,C}, 0 < c j < Le seceur des indusries classiques Les choix d invesissemen dépenden " des reours sur invesissemens" que l invesisseur peu escomper sur une période (m). Les flux fuurs dépendan de l invesissemen (I C ) e pouvan ne pas avoir les mêmes valeurs son différés selon les périodes (i). On les noe R +i ( I C ). Hypohèse 1 : i {1,...,m},R +i 0 e R +i < 0. 7 Ainsi, dans la sphère die "classique" de l économie, l invesisseur es représené par sa foncion de bénéfices, noée B C ( I C,r,c C), qui es déerminée par la différence enre les reours sur invesissemen e le volume de l invesissemen oal, auremen di, ce bénéfice n es rien d aure que la valeur acuelle nee (VAN) de l invesissemen. La VAN es la somme acualisée des flux fuurs don on dédui l invesissemen oal fai dans ce seceur. B C ( I C,r,c C) = ( ) m R +i I C i=1 (1 + r) i (c C I C + IĈ ) 6 Par exemple, si un invesisseur souhaie invesir 5 millions d euro dans un hôel sur la French Rivierra, soi le c j évalué à 80%, la par réellemen consacrée à l invesissemen sera de 4 millions d euro, le rese couvrira les coûs comme l obenion du permis de consruire ec. Supposons, que la corrupion augmene ou qu une gréve des ranspors se meen en place, ainsi par conséquence les c j pourra êre évalué à 40%. Dans ce cas, l invesissemen final sera de 2 millions. 7 A chaque période, le revenu qui consiue les reours sur invesissemen es croissan par rappor au volume de l invesissemen iniial, mais cee augmenaion se fai de manière décroissane. 4

5 Le comporemen raionnel de l invesisseur se radui par la maximisaion de ce bénéfice. Le volume opimal d invesissemen vérifie la condiion nécessaire selon laquelle le bénéfice marginal doi êre nul, qui se radui par l équaion : c C (I C ) = m i=1 ( ) R +i I C (1 + r) i (2) Cee condiion signifie qu à l opimum la propension marginale à invesir du seceur classique doi êre égale à la somme des flux marginaux acualisés. La propension marginale à invesir dans le seceur classique va permere à l invesisseur de réaliser un arbirage enre ces grandeurs. Si dans un pays, il y a une corrupion élevée, cela va engendrer une propension marginale à invesir faible e il sera nécessaire pour l invesisseur de renoncer à des rendemens marginaux imporans de son invesissemen ou d avoir une préférence pour le présen pariculièremen élevé. Sous l hypohèse 1, on vérifie aisemen qu à l opimum la variaion de la propension marginale à invesir par rappor au volume d invesissemen I C es négaive : c C (I C ) < 0. Ce qui valide la relaion exposée précedemmen c es-à-dire que si le volume invesi es imporan, l invesisseur raionnel sera plus disposé à rémunérer l acquisiion de son informaion ou de manière duale, il sera moins disposé à voir le niveau de son invesissemen réalisé diminué. Sous l hypohèse 1, nous vérifions la condiion suffisane. On peu, ainsi, exprimer le bénéfice opimal dans ce seceur de la manière suivane : B C (r) = B ( I C,c C (I C ),r ) B(I C ) (3) 2.2 Le seceur des indusries ourisiques Dans ce seceur, nous posons que l invesisseur es en siuaion de leader e que les invesissemens son "indépendans" c es-à-dire que l invesissemen réalisé à la période n a pas d incidence sur les aures invesissemens qui pourron êre réalisés en +i, i = {1,...,m}. Un invesissemen enraîne des fréquenaions sur m périodes. Une fois le premier invesissemen réalisé, nous supposons qu une muliude d invesisseurs aura la possibilié de réaliser des invesissemens à leur our, ce qui implique que le leadeur de la période 5

6 perd sa place de leader à la période + 1 face à la concurrence qui s impose à lui. Conrairemen au seceur classique, dans le seceur de l acivié ourisique, les flux fuurs dépenden des fréquenaions fuures escompées. Noons f +i = f i (I T ) les arrivées à la dae + i correspondan à l invesissemen (I T ). Chaque fréquenaion donne lieu à un flux monéaire que l on radui par l applicaion d une foncion v. Ces flux monéaires son représenés par v (f +i ). Ainsi, la somme des flux monéaires acualisés correspondan aux fréquenaions escompées, noée F +1 (r), es de la forme : F +1 (r) = T i=1 v (f +i ) (1 + r) i Ainsi, on va supposer que (F +1 (r)) es aléaoire. Noons φ la densié de probabilié de cee variable aléaoire. Le bénéfice espéré es déerminé par l écar enre le reour sur invesissemen espéré e le volume de l invesissemen dans le seceur. La recee de celui-ci correspond à l ensemble des revenus liés aux fréquenaions fuures, exprimé par φ ( ) I T F+1 (r), don il va devoir déduire le coû lié à la réalisaion de son invesissemen. Hypohèse 2 : F +1 (r) 0,,φ ( I T ) > 0,φ ( I T ) > 0 e φ ( I T ) < 0. L invesisseur maximise son bénéfice espéré sous la conraine du volume I T : E[B T ( I T,r,c T) ] = φ ( I T ) F+1 (r) (c T I T + I ˆT ) La résoluion de ce programme sous conraine fai appel aux condiions de Kuhn-Tucker elles que : I T soi posiif 8 ou nul 9. En d aure erme, la conraine de ce programme perme de s assurer de l exisence ou non d un invesissemen dans ce seceur. Nore éude poran sur l iner-connecion des invesissemens du seceur classique e ourisique, nous ne iendrons compe que du cas pour lequel I T es posiif. En concidéran ceci ainsi que l hypohèse 2 nous obenons : c T (I T ) = φ ( ) I T F+1 (r) (4) Ainsi, le volume opimal d invesissemen vérifie la condiion selon laquelle la propension marginale à invesir dans le seceur ourisique doi êre 8 Dans ce cas, le muliplicaeur Langrangien associé µ es égal à zéro 9 Dans ce cas, µ es posiif 6

7 égale à l espérance mahémaique du reour sur invesissemen. L invesisseur va donc pouvoir comparer le coû de l informaion qui s impose à lui e le coû marginal associé à l invesissemen. Suivan le conexe dans lequel l invesissemen sera réalisé, l invesisseur devra êre plus ou moins exigen face aux reours sur invesissemen qu il pourra espéré. La propension marginale à invesir apparaî donc comme éan l une des variables indicarices la variable décisionnelle resan le bénéfice espéré qu il pourra en reirer. Le bénéfice opimal s exprime de la manière suivane : B T (r) = B(I T,c T (I T ),r) B(I T ) (5) Ean donné que les fréquenaions son espérées à la période +1, l invesisseur peu exprimer le bénéfice à la période +1. Il es égal à la somme des flux acualisés espérés e à la réalisaion de la fréquenaion à cee période là, formellemen : B(I T +1) = φ(i T +1)F +1 (r) + rf +1 (r) (6) Plusieurs inuiions se dégagen de cee relaion. L invesisseur qui souhaie faire un invesissemen ourisique, comme nous l avons vu, maximise son bénéfice espéré ceci implique qu il es à ce momen là en siuaion de leader. En effe, comme nous l avons explicié précédemmen, l invesisseur qui fai le choix d invesir dans la sphère ourisique sera seul à profier de son invesissemen. Touefois, deux effes apparaissen : dans un premier emps, les arrivées ourisiques fuures qui von donner F +1 (r) auron des impacs sur les invesissemens réalisés en + 1. En effe, les nouveaux invesisseurs n auron pas le même coû d acquisiion de l informaion que celui de la période précédene. L invesisseur de la période prend en compe, dans son choix d invesissemen, le coû de l informaion pour la réalisaion de son invesissemen, andis que les nouveaux invesisseurs n auron plus besoin d acquérir la même informaion mais une informaion qui aura un coû minimum. L invesisseur perdra donc sa siuaion de leader e n invesira pas à la période suivane. On rerouve, dans ce cas, les mêmes résulas que ceux de Aghion & Howi (1992, 1998) quan au phénomène de l effe de Arrow(1967) e Tirole (1988). Dans un second emps, on peu souligner que l invesisseur en place à la période peu ouefois bénéficier de son reour sur invesissemen espéré e voir un reour plus imporan par le simple fai qu il bénéficiera de la fréquenaion engendrée par les nouveaux invesissemens réalisés en + 1. Ceres, il perdra aussi sa posiion de leader mais il n en demeure pas moins 7

8 que cee pere sera accompagnée par des reombées financières avanageuses pour lui. 3 Dynamique e croissance équilibrée A chaque période, l invesisseur doi décider commen allouer le volume d invesissemen déerminé par la marché enre le seceur ourisique e le seceur des indusries classiques. A ce niveau, l invesisseur va comparer les deux possibiliés qui s offren à lui ; à savoir soi invesir dans le seceur ourisique soi invesir dans le seceur classique. Pour cela, il va se référer aux valeurs de c C e c T c es-à-dire à la par de l invesissemen global qui va réellemen êre invesi dans le seceur classique e dans le seceur ourisique. Cependan même si, les c j son des variables qui peuven airer un invesisseur, ce n es qu un signal ou un indicaeur de choix car seul le bénéfice apparaî comme éan une variable décisionnelle. Un pays peu rès bien avoir un c j faible ceci dû à un coû de l acquisiion de l informaion élevé mais peu ouefois permere d obenir des bénéfices élevés. Par exemple, un pays ayan des doaions naurelles imporanes, comme des plages de sables fins pourvu d un écosysème spécifique, peu engendrer des coûs d acquisiion de l informaion imporans ou en laissan apparaîre des bénéfices plus qu avanageux. A l équilibre, les propensions marginales à invesir c j doiven êre égaux. L invesisseur sera donc indifféren quan à invesir dans le seceur classique ou ourisique. Par conséquen, la siuaion d équilibre sera représenée par le sysème d équaions composé des relaions (2), (3), (4) e (5) suivan : φ ( ) I T F+1 (r) = m i=1 ( ) R +i I C (1 + r) i En uilisan la relaion (6), le sysème précéden fera apparaîre la dynamique suivane : ( ) B(I+1) T m φ ( R +i I I T ) = I+1 T + r (1 + r) i 1 (7) φ (I T ) i L expression à droie de l égalié, représene le rendemen marginal de l invesissemen réalisé dans le seceur classique, noé k(i T ), e celle de gauche 8

9 défini le bénéfice marginal acualisé dans le seceur ourisique, noé h(i T +1). On peu vérifier que k(i T ) es une foncion croissane e que h(i T +1) es une foncion décroissane. Cee dynamique résume bien l idée selon laquelle les deux seceurs son en iner-connecion e que les invesissemens réalisés dans le seceur ourisique de la période déermine à la fois le rendemen marginal de l invesissemen dans le seceur classique e le bénéfice marginal du seceur ourisique à la dae +1. On peu représener sur le graphique ci-dessous, les deux courbes correspondan aux deux foncions définissan la dynamique précedene. h(i T +1 ) k(i T ) B(I) φ(i) I T = 0 Î I Trois cas peuven se présener. Le premier cas, le plus ineressan, que nous avons représené ci-dessus, correspond à la siuaion dans laquelle l allure des courbes permeen d obenir un équilibre saionnaire noé, Î. En ermes économiques, cela signifie que le bénéfice marginal en + 1 es supérieur aux rendemens marginaux acualisés de la période. Il y a donc une inciaion à invesir jusqu au niveau Î qui es le niveau d invesissemen saionnaire. Celui-ci éan obenu après la séquence { } I T, 0. La séquence { } 0 I T 0,I1 T...,I T, es consruie par iéraion allan dans le sens conraire d une aiguille d une monre, commençan au niveau I0 T, jusqu au niveau Î. Au poin B(I), le rendemen marginal dans le seceur classique end vers φ(i) l infini. En effe, ceci correspond à une siuaion dans laquelle ous les invesissemens seraien réalisés dans le seceur ourisique e plus aucun dans le seceur classique. Le seceur classique n éan pas du ou développé, le moindre invesissemen dans ce seceur donnerai lieu à des rendemens marginaux imporans. Si dans un sie ourisique composé de campings e d hôel une boulangerie venai à s insaller elle bénéficierai de la clienèle locale 9

10 mais aussi de la clienèle ourisique. Le choix de developper plus le seceur ourisique par rappor aux aures seceurs ne seraien pas une sraégies de developpemen éfficace. Elle serai même dangeureuse pour le pays face à la dépendance qu il auraien par rappor au rese du monde. A conrario, un developpemen en faveur du seceur classique, ne permerai pas de beneficier de l ensemble des exernaliés liées à l acivié ourisique. Le deuxième cas raie d un cycle, c es-à-dire, qu il ne sera jamais possible de rouver un niveau d invesissemen opimal permean de rouver un niveau de fréquenaion lui correspondan. Les effes engendrés par les invesissemens ne seron pas visibles puisque l économie ne parviendra pas à rouver le niveau d invesissemen opimal. Il y aura un effe de ping-pong sysémaique enre deux niveaux d invesissemen. Enfin, le dernier cas représene une siuaion selon laquelle on ne convergera pas vers un équilibre saionnaire mais bien au conraire on divergera par rappor à ce poin. Dans ce cas, aucun niveau d invesissemen dans les deux seceurs sera opimal. 4 Conclusion L invesissemen es une variable clef de la croissance d un pays. A ravers nore analyse, nous avons démonré qu il éai primordial pour un pays d invesir à la fois dans le seceur classique mais aussi dans le seceur ourisique puisque celui-ci devien un seceur de plus en plus inconournable pour le développemen de la croissance d un pays. Nous avons mis en évidence l exisence d un niveau d invesissemen opimal permean à la fois le développemen opimal du seceur classique mais aussi celui du seceur ourisique. En dehors de ce niveau opimal, nous avons monré qu il serai rès difficile pour des économies de bénéficier des exernaliés engendrées par le seceur ourisique. Nore analyse a poré sur les choix d un leader face à ces deux seceurs. Les événemens réssens en Thailande permeen d appuyer nos résulas. La reconsrucion de ce pays, ourné vers le ourisme, devra comme nous l avons démonré se faire à la fois en faveur du seceur classique e ourisique. Il nous parai inéressan désormais de coninuer nore recherche sur les impacs de ce niveau d invesissemen sur la dynamique des fréquenaions ourisiques. 10

11 Références Aghion, P. & Howi, P. (1992), A model of growh rough creaive desrucion, Economerica 60, Aghion, P. & Howi, P. (1998), Endogenous Growh Theory, MIT Press. Bull, A. (1995), The economics of ravel and ourism, Longman. Bushell, R., Prosser, G., Faulkner, H. & Jafari, J. (1972), Tourism research in auralia, Journal of ravel research 39, Buler, R. W. (1980), The concep of a ourism area cycle of evoluion : Implicaions for managemen of resources, Canadian Geographer 24, Dwyer, L., Forsyh, P. & Spurr, R. (2004), Evaluaing ourism s economic effecs : new and old approaches, Tourism Managemen 25, Filion, F., Foley, J. & Jacquemon, A. (1994), The Economics of global ecoourism, M.Munasinghe and J McNeely. Gearing, C. E., Swar, W. W. & Var, T. (1973), Deermining he opimal invesmen policy for he ourism secor of a developong counry, Managemen science 20, Ioannides, D. (1995), Srenghenning he ies beween ourism and economic geography : A heoreical agenda, The professional geographer 47, Jenkins, C. L. (1982), The use of invesmen incenuves for ourism projecs in developing counries, Tourism Managemen pp Jiménes, L. S. (2002), Tourism revenues and residenial foreign invesmen in spain : a simulaneous model, Applied Economics 34, Kor, P., Griener, A., Feichinger, G., Haunschmied, J., Nocak, A. & Harl, R. (2002), Environmenal effecs of ourism indusry invesmens : an iner-emporal rade-off, Opimal Conrol and Applicaions and Mehods 23, Lanza, A. & Pigliaru, F. (1995), The ourism secor in he open economy, P Nijkamp and W Coccossis. Lanza, A., Temple, P. & Urga, G. (2003), The implicaion of ourism specialisaion in he long run : An economeric analysis for 13 ocde economies, Tourism Managemen 24,

12 Pereira, B. C. (2001), Plan d aménagemen ourisique de madère, Technical repor, Troisième Somme du Tourisme, Puppim de Oliveira, J. A. (2003), Governmenal responses o ourism developmen : hree brazilian case sudies, Tourism Managemen 24, Rogerson, C. M. (2001), Invesmen-led enrepreneurship and small enreprise developmen in ourism : Lessons for sdis from he inernaional experience, Souh African Geographical Journal 83, Smeral, E. (2003), A srucural view of ourism growh, Tourism Economics 9, Tisdell, C. & Wen, J. (1991), Invesmen in china s ourism indusry : is scale, naure and policy issues, China Economic Review 2, Tribe, J. (1995), The economics of leisure and ourism, Buerworh- Heinemann. WTO (1998), Yearbook of ourism saisics, Vol. 50h, World Tourism Organisaion. 12

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