ACTES DU COLLOQUE. Les liens d attachement à l aide sociale à l enfance LE PARRAINAGE, UNE HISTOIRE À PARTAGER

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1 ACTES DU COLLOQUE Les liens d attachement à l aide sociale à l enfance LE PARRAINAGE, UNE HISTOIRE À PARTAGER

2 Actes du colloque organisé par le service adoption de l ASE de Seine-Maritime "Les liens d attachement à l aide sociale à l enfance : le parrainage, une histoire à partager" Hôtel du Département, le 13 juin 2014

3 introduction Cette journée d étude est le fruit d une réflexion de différents professionnels de la Protection de l enfance. Lors de notre dernier colloque, construit sur l écoute des personnes ayant été placées, la question des déplacements, des séparations et des ruptures qu ils provoquent chez l enfant était apparue comme un point sensible et une source d incompréhension chez les témoins. La loi de 2007 réformant la Protection de l enfance a précisé : "l ASE doit veiller à ce que les liens d attachement noués par l enfant avec d autres personnes que ses parents soient maintenus voire développés dans son intérêt supérieur". Cette année, nous avons choisi de travailler sur le thème des liens pendant le placement afin d améliorer nos pratiques en explorant un certain nombre de contradictions telles que nous les avons repérées dans notre travail auprès des enfants. C est à nos marges de manœuvre que nous nous intéresserons au cours de cette journée : chacun de sa place, personnellement et professionnellement, est invité à prendre la mesure des effets des ruptures relationnelles qui surviennent encore de façon peu préparées dans la vie de l enfant. Connaissant mieux aujourd hui les blessures de l estime de soi et l inhibition du système d attachement que les séparations non accompagnées génèrent, nous voulons réfléchir à la façon d investir ce lien en nous demandant comment penser pour l enfant, mieux anticiper son parcours, analyser ses liens et projeter son avenir. Les assistants familiaux disent apprendre en formation qu ils ne doivent "pas trop s attacher à l enfant", parce qu il n est pas le leur, parce que l on doit favoriser son lien avec ses parents. Mais l enfant ne peutil pas, comme nous tous, aimer plusieurs personnes? Parfois, de lui-même, si sa relation à ses parents l impose, il préférera vivre en Maison d Enfants où il ne s agira pas d emblée de nouer des liens électifs. Nous avons observé que beaucoup de personnes ayant été placées ne sont plus en lien avec l assistante familiale qui les a accueillis durant leur jeunesse. Pourtant, ils étaient, selon l expression consacrée : "bien intégrés à la famille d accueil". Une fois adultes, alors que leurs parents ne sont pas davantage présents que par le passé, ils déplorent ne pas avoir d inscription affective. Il faut pouvoir faire le constat de l isolement familial de l enfant et procéder à son traitement conformément à la loi, ce qui pourra alors peut-être permettre son parrainage ou son adoption. Le parrainage est une opportunité pour l enfant qui est encore méconnue des professionnels. Tel que nous le concevons, il vient en complément de la famille d origine et ne se pose pas en rivalité ou en remise en cause du lieu d accueil de l enfant. C est un dispositif délicat qui, au-delà du soin apporté à la mise en relation et en concordance des attentes des parrains et de l enfant, réclame un accompagnement régulier et bienveillant. Nous sommes attachés à cette conception ouverte de l univers familial au sein duquel les liens entretenus avec les uns ne seraient pas exclusifs de ceux entretenus avec les autres, chacun participant de sa place à une même mission d éducation auprès d un enfant. L attachement affectif et ses aléas Comment se crée le lien d attachement entre l enfant et ceux qui s occupent de lui et quels en sont les enjeux? Anne-Marie CRINE, psychologue et psychothérapeute a une longue expérience de travail au Ministère de la Fédération Wallonie-Bruxelles en (Belgique où elle a été responsable des programmes de préparation des enfants et des adoptants, et de soutien des familles adoptives. Elle est formatrice au Copes. Au préalable : pourquoi mon intervention dans cette journée? En tant que psychologue, j interviens depuis de nombreuses années auprès de familles amenées à prendre en charge des enfants qui ont démarré leur vie dans des circonstances difficiles. Je travaille avec des outils inspirés de diverses approches théoriques. Sans être experte en théorie de l attachement, je voudrais témoigner des avancées considérables que j ai pu faire dans mon travail depuis que j ai ajouté l éclairage de cette théorie à ma boîte à outils. 2

4 La sécurité de base Certaines personnes avancent dans la vie confiantes et optimistes. Pour d'autres, en revanche, le monde environnant apparaît hostile, inquiétant ; ces personnes sont en permanence sur le qui-vive, craignant que surgisse un danger caché à chaque détour du chemin... Ce ressenti profond, ce sentiment de sécurité ou d'insécurité de base, se construit largement durant les tout débuts de notre vie, avant l'âge d'1 an déjà, au départ des interactions que nous avons avec les adultes qui s'occupent de nous. Les personnes du 1 er groupe ont globalement eu des expériences précoces avec des adultes disponibles et bienveillants, qui apportaient des réponses rapides et prévisibles à leurs besoins. Les personnes du second groupe n'ont pas eu cette chance : elles n'ont pas pu faire l'expérience de cette bienveillance, de cette qualité et cette continuité dans les soins. Elles ont eu affaire à des adultes peu présents ou trop nombreux, peu ou pas chaleureux. Dans un environnement imprévisible, voire chaotique, elles ont vécu dans un état de stress important et persistant et développé un sentiment d'insécurité. L attachement Ce sont là les bases de ce qu'on appelle l'attachement. Nicole GUEDENEY, clinicienne spécialisée dans cette approche, explique qu'être attaché à une personne, c'est pouvoir rechercher auprès de cette personne un sentiment de protection et de sécurité. L'attachement est une des dimensions fondamentales du lien qui se construit entre un enfant et l'adulte (ou les adultes) qui en prend soin. L'attachement est activé chaque fois que l'enfant se trouve en situation de détresse et restera actif durant toute sa vie. C'est un processus qui prend environ 9 mois à se construire et est vital pour les bébés, incapables de survivre par eux-mêmes. Les différents styles d attachement Confrontée à une situation de détresse, les personnes qui ont un attachement sécure se disent quelque chose comme : "Ca ne va pas, mais je vaux la peine d'aller mieux. Je peux appeler à l'aide des personnes qui vont m'aider à comprendre ce qui ne va pas et chercher des solutions avec moi.". Les personnes qui ont un attachement insécure vont, quant à elles, se dire quelque chose comme : "Je ne sais jamais si je peux compter sur les autres ; ils sont si imprévisibles et décevants.". A la suite de quoi, 2 types de réactions sont possibles : Chez certaines de ces personnes, la colère va prendre le dessus. Elles ont très besoin des autres, mais sont tellement en colère contre eux que, lorsque ceux-ci viennent, elles continuent à être submergées par leur colère, ce qui a pour effet d'empêcher les autres de les aider (insécure résistant). D'autres finissent par ne plus ressentir aucune émotion et ne comptent plus que sur elles-mêmes (insécure évitant). Il existe enfin des situations extrêmes où des bébés sont confrontés de façon répétée à des adultes malveillants et dangereux. Dans de telles conditions, appeler à l'aide peut s avérer pire que se débrouiller seuls. Se développe alors un attachement désorganisé, rendant très difficile la vie future des personnes concernées. Prendre soin d enfants qui ont démarré leur vie en situation difficile Les enfants auxquels nous avons affaire dans notre métier ont fait l'expérience au début de leur vie de plus ou moins de négligence, de maltraitance, d'abandon et de ruptures diverses. Pour les aider à récupérer autant que possible de cette insécurité et de ces traumatismes de départ, les personnes qui les prennent en charge vont devoir veiller à installer autour d'eux un climat de protection et de prévisibilité. Ce n'est que sur ces bases qu'ils vont être en mesure de construire petit à petit un sentiment de confiance dans les adultes, le monde autour d'eux et en eux-mêmes. 3

5 Le cahier des charges des donneurs de soins De quelles qualités doivent disposer les adultes donneurs de soins pour pouvoir aider ces enfants en ce sens? Nicole GUEDENEY dresse le cahier des charges du donneur de soins sur le schéma suivant : Je me rends disponible Je suis capable de percevoir les signaux de détresse envoyés par l enfant et les interpréter comme tels (et non comme "Ses larmes, c'est du cinéma!" ou "Il crie juste pour m'embêter!") Je suis sensible à la détresse de l'enfant et je peux la contenir sans me laisser submerger par elle ; je peux comprendre et supporter avec suffisamment de sérénité la colère, la peur et/ou la tristesse de l'enfant ("Je vois que tu es très triste/fâché, je comprends ") Je communique à l'enfant des stratégies pour surmonter sa détresse ("Qu'est-ce qu'on pourrait faire pour que tu sois moins triste/fâché? Est-ce qu'on regarderait ensemble ce livre ou...?") Je peux supporter de me tromper 1 fois sur 2, mais je suis capable de réparer par la suite mon erreur ("Oh la la, je me suis trompée, je n'avais pas bien compris. Mais maintenant, nous pourrions...") et enfin je peux faire tout ça, même en situation de stress!!! "Prendre soin de ceux qui prennent soin" Un des grands écueils dans la prise en charge de l aide à l enfance est d instaurer des placements temporaires successifs qui risquent de renforcer l enfant dans sa croyance que les adultes ne sont pas fiables, que lui n a pas de valeur et que s attacher est dangereux. Il est donc particulièrement capital de sensibiliser et de former les donneurs de soins afin de les aider à décoder les réactions, conflits et résistances manifestés par les enfants lors de ces prises en charge. Il est clair que les compétences énumérées ci-dessus sont essentielles à prendre en considération dans la sélection des donneurs de soins, mais cela ne suffit pas. Le stress des enfants étant contagieux, les adultes qui s en occupent auront bien besoin d un soutien régulier afin de les aider à garder le cap contre vents et marées. C est sans doute à ces conditions qu il sera possible d offrir aux enfants un environnement d accueil suffisamment contenant, disponible et impliqué, leur permettant de tisser une histoire suffisamment continue et cohérente pour les aider à grandir sur une base de sécurité. Références utiles : N. GUEDENEY, L attachement, un lien vital, YAPAKA.be - Ed. Fabert, 2010 et watch?v=vg04kwhwh5o (conférence au Collège de France). A. BURNELL, J. VAUGHAN et L. WILLIAMS, Family Futures assessment handbook. Cadres de travail pour l évaluation des enfants qui ont vécu un traumatisme développemental, Londres, L attachement en institution Oser "s attacher" au cours du placement Marie-France EVERS, Directrice adjointe de la Maison d Enfants de Notre Dame des Flots située à Dieppe accueille des enfants de 3 à 18 ans dans le cadre d un placement judiciaire ou administratif. Si la moyenne de la durée de placement est d environ deux ans, un quart des enfants y vivent depuis plus de trois ans. "Nous allons tenter de donner quelques réponses à cette question : comment l enfant se construit à travers des attachements pluriels en institution. En parcourant le dossier de l ONED sur la théorie de l attachement, on observe que si la primauté de la mère, sans oublier le père, comme figure d attachement reste à l ordre du jour, d autres auteurs ont pensé à observer sous quelles modalités l attachement se construit. Henri Montagner décrit plus spécifiquement la notion d une sécurité affective satisfaisante en relation avec l histoire de l enfant où toute personne qui s engage dans une interaction sociale avec celui-ci, en répondant à ses besoins, sera susceptible de devenir une figure d attachement. 4

6 La notion de caregiving parait intéressante quant aux relations régulières que les maîtresses de maison mais aussi les éducateurs entretiennent avec les enfants, comme la capacité de donner des soins, du réconfort quand l adulte ressent la détresse de l enfant ou le sent en danger. Pour être une figure d attachement sécurisée, la personne doit être sensible, disponible, à l écoute des besoins de l enfant et savoir répondre à ses attentes. Ceci nécessite une présence régulière et l apport de différents soins, que ce soit au niveau physique ou émotionnel. C est la posture des professionnels de la Maison d Enfants qui accompagnent les jeunes à travers des rythmes et des rituels dans le quotidien. La diversité des figures d attachement peut être un atout pour les enfants, elle leur donne la possibilité de faire des choix, de ne pas se sentir trop enfermés dans une relation particulière d autant plus quand de forts sentiments de loyauté, qu ils soient constructifs ou destructeurs, existent. A la Maison d Enfants, tous les professionnels peuvent entretenir une relation particulière selon le choix des enfants, on le remarque quand les jeunes reviennent après leur départ nous rendre visite et demandent des nouvelles de telle ou telle personne. Ces attachements peuvent se construire à condition que l équipe éducative amène dans sa diversité une contenance suffisante avec un sens commun dans les repères et les règles. Nous savons que c est un travail à remettre toujours sur la table pour garantir une sécurité suffisante permettant aux enfants de construire des relations. D autres figures d attachement possibles : la fratrie avec une prise en compte de chaque situation et de comment les relations fraternelles s exercent, la relation avec les pairs qui semble devoir être largement prise en compte quand l accueil dure dans le temps, les jeunes peuvent créer de réels liens d amitié qui peuvent continuer à l âge adulte. Enfin, bien sûr il y a les parents qui sont sollicités de par leurs droits mais surtout dans les actes importants de la vie de leurs enfants : une rencontre avec un instituteur, avec l éducateur au sujet du projet personnalisé " Lucie GUIVAR CH, éducatrice de jeunes enfants "Aujourd hui l équipe prépare le retour d une petite fille de 8 ans chez son père. Celui-ci a à cœur de l accueillir dans sa nouvelle cellule familiale. Elle a passé 5 ans à nos côtés. Les droits d hébergement s élargissent progressivement comme le prévoit la décision du Juge des Enfants. Son père est en confiance avec nous, c est le travail mené par notre Service Famille qui lui a permis de construire un lien suffisamment sécure avec sa fille après de longues années d absences ou de discontinuité dans la relation. Mais il faut dire qu elle ne sait pas franchement ce que cela signifie de vivre sans une équipe de professionnels auprès d elle. Ce retour l angoisse, elle met à mal l attachement qui nous lie à elle comme s il fallait déconstruire ce lien pour pouvoir se séparer. Elle se montre parfois très agressive avec les autres jeunes. Elle peut être insolente envers les professionnels. Elle peut s apaiser quand nous évoquons les conditions de son retour et surtout du maintien du lien avec l institution. Elle sait qu elle pourra venir nous rendre visite quand elle le souhaitera ou bien venir partager un goûter ou une après-midi de jeu. Nous l encourageons à continuer de venir nous donner de ses nouvelles car pour nous aussi chaque départ n est pas sans susciter une vive émotion. Cette petite fille a eu l occasion de constater que la plupart des enfants avec lesquels elle a partagé une tranche de vie reviennent régulièrement à la Maison d Enfants, qu ils aient rejoint le domicile familial ou celui d une assistante familiale. Aujourd hui, cette petite fille évoque d elle-même ses intentions avec son père et avec l équipe éducative, ce qui permet d atténuer nettement ses angoisses. Hier encore elle m interrogeait sur ce qui allait changer dans sa vie du fait de nous quitter et quand nous évoquions le fait qu on peut garder dans son cœur une place pour les gens qui ont beaucoup compté, elle se remémorait sa meilleure copine partie en famille d accueil il y a deux ans. J ai alors évoqué la possibilité qu elles correspondent. Une mesure de soutien au maintien à domicile devrait constituer une phase transitoire permettant de se détacher progressivement. 5

7 Cette étape est un véritable tremplin pour accepter un retour ou une orientation de façon sereine. Nous avons le souci de prendre en compte l enfant dans sa globalité quand il arrive mais aussi quand il repart. L enfant qui arrive a parfois la volonté ou le besoin de maintenir le lien avec son réseau (famille d accueil, famille élargie, copain d école ou voisin). Il s agit alors de l accompagner pour téléphoner, correspondre ou permettre l organisation de visites tout en recueillant l accord des familles. Postérieurement, l enfant qui quitte l établissement repart systématiquement avec son album photos ou encore un cahier de vie pour les plus jeunes. Nous essayons de rassembler le maximum de souvenirs matériels pour l enfant et partageons le plus de détails possible avec les personnes qui vont désormais assurer la continuité. Les assistantes familiales ont par exemple besoin de connaitre les habitudes de vie de l enfant, les rituels d endormissement, les habitudes alimentaires, les modes relationnels avec la famille. On se doit de créer les conditions d un bon attachement. Nous sommes amenés à rencontrer toute forme d attachement. Deux garçons de 12 et 13 ans évoluent sur l unité de vie des adolescents. Au bout de 5 ou 6 années de placement, alors qu un retour en famille n est pas envisageable, ils revendiquent tous deux le droit de grandir au sein de l institution, malgré l amorce d un projet d orientation. C est l attachement à leur famille, qu ils voient peu mais régulièrement, qui leur permet de rester déterminés sur leur volonté de demeurer au sein de l institution. Ils expriment s y sentir bien et ne pas vouloir être déracinés d avec leur environnement. Le lien qui les unit à leurs camarades joue un rôle prépondérant à cet âge. D anciens jeunes reviennent également pour partager leur vécu ou chercher du soutien dans l adversité. Le témoignage d un jeune, aujourd hui âgé de 18 ans, est éloquent. Il évoque avec bonheur les 3 années qu il a passées ici préadolescent. Aujourd hui, il revient vers nous, accompagné par sa petite amie pour partager le bonheur d être amoureux. Il revendique l importance de certaines rencontres qui lui ont permis de gagner la confiance qui lui manquait. A l époque, il était replié sur lui-même, craintif, timide et introverti. C est auprès de nous qu il a découvert qu il pouvait faire confiance. Les adultes qui l ont accompagné lui ont permis de s attacher et réussir sa vie amoureuse. Il ressent aujourd hui le besoin de témoigner sa reconnaissance." L attachement en famille d accueil L accompagnement vers l adoption par l assistante familiale et l éducatrice d une fillette de 5 ans Agnès THIREL, Éducatrice à l Unité d Accueil Familial de Fécamp "Océane a été admise à l ASE après la naissance, d abord accueillie en pouponnière puis dans une famille d accueil. Océane est suivie depuis sa naissance pour des troubles liés à l alcoolisation de sa mère durant la grossesse. Elle a quatre ans quand elle intègre le domicile de Mme Gentil, assistante familiale. C est à partir de ce moment que l équipe de l unité d accueil familial travaille auprès de la petite afin de préparer un projet de vie tourné vers l adoption. Elle est admise en qualité de Pupille à 5 ans. Le Conseil de famille choisit M. et Mme H., qui nous ont été présentés par Enfant en Recherche de Famille puisqu aucun postulant du Département ne projetait d adopter un enfant présentant ce profil particulier. Le service adoption soutient l équipe afin qu ils conduisent Océane vers ses nouveaux parents. Lundi : je rencontre son assistante familiale pour lui expliquer comment nous allons procéder ensemble pour cette semaine d apparentement. Mme GENTIL : "c était le coup de massue, je me suis dit "elle va partir". Puis, en voyant le programme, je me suis dit "ça va aller trop vite pour moi". Comment annoncer cela à mes filles? Pleins de questions un peu égoïstes et puis je me suis dit que cette année Océane me faisait rire en me disant souvent cette expression : "Allez, on y va!" alors je me suis dit "Allez on y va!". Et puis, je me suis dit que j avais été bête, que j aurais pu l adopter tout cela par appréhension à l égard de parents que je ne connaissais pas encore : est-ce qu ils allaient être de bons parents? Océane ne demandait qu à être aimée et avait besoin qu on la rassure, je devais donc la rassurer." 6

8 Jeudi : j annonce à Océane au bureau qu elle a des parents qu ils l attendent depuis longtemps. Je situe le lieu où ils résident sur une carte de France. Océane demande alors si elle peut tracer une ligne entre les deux villes qui part de la Normandie et descend dans les Alpes Maritimes Les yeux grands ouverts, elle est montée sur mes genoux pour que nous regardions ensemble des photos de la ville et la rue de ses parents sur internet Océane en retiendra le soleil, la fontaine et repartira avec sa carte de France sans oublier de demander si elle va changer de nom. Mes ressentis : cela va vite, même si cela fait longtemps que l on en parle. Vais-je pouvoir tenir le coup et lui donner les réponses qu elle attend? Mme GENTIL : "J ai eu les même questionnements Je l ai vue vous écouter, elle voulait en savoir plus J étais désormais dans l acceptation après avoir été dans une phase de sidération mais j attendais encore de voir les parents." Vendredi : découverte de l album envoyé par les parents avec Océane chez elle, avec Mme Gentil. Elle se montre patiente, l ouvre doucement et exprime un "Wouah!» quand elle voit la photo de ses parents. Elle nous demande de venir auprès d elle quand elle découvre des choses écrites. Elle suit les consignes notées dans ce magnifique livre-objet animé, elle le laisse, le reprend et ainsi plusieurs fois, elle y découvre une photo de sa chambre et s émerveille de son lit. Elle retient le nom du chien. A son tour, avec notre aide, elle découpe et forme un panneau où sont notés "j aime" et "je n aime pas" la piscine, le chocolat avec des photos d elle. Océane tient à y apposer sa première dent de lait, perdue deux jours avant. Puis, comme épuisée, elle cherche du soutien auprès de son assistante familiale en lui demandant si cela va leur plaire. Elle sait qu elle va pouvoir les rencontrer lundi. Mme GENTIL : "J ai senti que c était un projet réfléchi et que tout ce qu ils avaient fait était fait avec beaucoup d amour. J avais hâte de les voir. De retour à la maison, Océane a tout expliqué à mes filles qui lui ont posé beaucoup de questions. Océane avait des craintes sur le fait de me laisser. Rassurée par le fait que tout irait bien, elle pouvait rêver à ses parents". Lundi : nous faisons connaissance avec les parents. Ils découvrent alors le tableau fait par Océane, sont très émus, ont besoin de temps pour le découvrir ensemble, l équipe sort de la pièce Puis revient. Ils sont heureux, ravis et complètement chamboulés Nous aussi. Nous allons rencontrer les enseignants à l école, le couple récupère le certificat de radiation et échange sur la scolarité d Océane. La première rencontre avec Océane : M. et Mme H. sont installés dans la pièce, je vais chercher Océane qui me prend par la main. Un peu intimidée, elle se met en retrait mais le chien est là et sert au rapprochement. Tout doucement elle se rapproche de ses parents pendant qu ils lui parlent et évoquent son beau tableau et les photos. Très rapidement, elle va sur les genoux de sa mère et commence à dire "papa, maman". Nous les avons laissés seuls, ils ont joué par terre et ont pris des photos ensemble. Océane demande quand ses parents et Mme GENTIL vont se rencontrer. Elle a commencé à faire le tri dans ses affaires et ses jouets pour voir ce qu elle voulait emmener. Mme GENTIL : "j ai emmené Océane au service, elle était contente mais dans la retenue, elle s est détendue quand elle a vu son éducatrice. Je suis rentrée dans la pièce après un petit temps, Océane avait son visage ouvert, elle était contente, excitée mais canalisée. J étais apaisée en les voyant, ce sont des gens calmes, leur regard était attentionné. Ils m ont plu tout de suite, c était comme une naissance, chacun cherchait les ressemblances et faisait des comparaisons". Mardi : je vais avec M. et Mme H et Océane au CAMSP puis ils déjeunent ensemble et nous allons rencontrer le médecin de PMI qui suit Océane depuis son placement. Ils passent l après-midi ensemble avant de déposer Océane à son assistante familiale. Mme GENTIL : "Le soir à la maison, elle était un peu plus énervée, on a fait un jeu calme sur le canapé et elle a voulu revoir l album de ses parents. Elle était toujours très heureuse mais fatiguée." Mercredi : La psychologue les accompagne au rendez-vous avec le médecin spécialisé en alcoologie fœtale qui suit Océane depuis sa naissance. Ils passent ensuite la journée ensemble et font visiter à 7

9 Océane l appartement qu ils occupent pour ce temps d apparentement. Ils commencent à récupérer des affaires d Océane. Ils vont à la piscine de Fécamp, moment de rapprochement physique important à ce stade de la rencontre. Mme GENTIL : "Océane adore la piscine. Elle était contente. On s est fait de gros câlins le soir et avec mes filles aussi et elle me disait "tu me serres trop fort", on lui a remis des cadeaux. Elle a pu dire "au revoir" à toute la famille". Jeudi : Océane arrive avec ses affaires à notre service pour la dernière fois. Elle dit "au revoir" à Mme GENTIL, on prend encore quelques photos Elle dit "au revoir" à la psychologue, à la secrétaire et me dit "à demain". Océane passera la journée avec ses parents et dormira dans l appartement avant notre dernière rencontre fixée le lendemain à 10h00. Mes ressentis : beaucoup d émotions sans en être débordée, je suis très contente car j ai pu les accompagner en restant soutenante et sereine. Je ne m attendais pas à ressentir cela à voir Océane autant et aussitôt accrochée à ses parents! Car certains collègues me disaient "c est trop rapide". Mais Océane était notre "baromètre" et je la voyais bien. Mme GENTIL : "Tout le monde était prêt, c est un mélange d émotions, en même temps on pleure mais on est heureux pour cette nouvelle famille qui s est vraiment trouvée. Océane m a donné une photo d elle avec ses parents et le soir ils m ont envoyé par mail une photo et un petit mot pour me dire que tout s était bien passé. J étais rassurée." Vendredi : j arrive à l appartement de M. et Mme H. Océane a passé une bonne nuit, l ambiance est calme et sereine. Une "bouffée d amour" me semblait émaner de cet appartement avec l impression qu ils se connaissaient depuis toujours. C est mon dernier entretien avec Océane qui m emmène dans sa chambre et là, elle était extrêmement claire et lucide dans le déroulement de ce qui allait se passer. Cela a été très rapide et elle m a fait un énorme câlin comme elle ne l avait jamais fait auparavant. Je lui ai offert un écran magique Minnie pour que la route lui paraisse moins longue. Et puis elle a rejoint ses parents Je n avais plus à être présente et j étais allée au bout de cet accompagnement, ce qui m a aidée à partir. Elle m a fait un énorme "au revoir" me faisant tomber par terre. Elle a lâché ma main pour garder celle de son père le passage était fait Mes ressentis : j ai lâché les pleurs contenus toute cette semaine Une partie de sa vie est close et elle va construire le reste avec ses parents Conclusion : Le projet d adoption a été réalisé à la demande de l enfant, qui a pu nous dire : "je veux des parents". Il a été mis en avant l attachement et le soutien de Madame GENTIL, son assistante familiale, à l égard d Océane. Si elle n avait agit ainsi, le projet n aurait certainement pas connu un si beau succès. J ai évoqué la semaine d apparentement où la relation entre les parents adoptifs et Océane a pu se construire, lorsque "la rencontre" s est produite. Le rythme, les sensations, les questions de chacun des professionnels ont été évoquées, et le soutien de l équipe adoption sur ces moments a été nécessaire pour que le déroulement de l adoption soit progressif et régulé. Nous avons des nouvelles d Océane et de ses parents et gardons un contact avec eux. C est le cas, malgré ou avec la - bonne - distance!" Attachement et métier d assistante familiale Patricia LEGOURRIEREC, assistante familiale : Avant de s orienter vers l aide aux autres, il faut être sûr de ne pas avoir simplement à combler un vide ou un manque affectif. La plus grande partie des assistantes familiales qui débutent dans ce métier, pense élever cet enfant qui 8

10 leur est confié comme le leur! Elles déchantent très rapidement et se rendent compte que l enfant qu elles viennent d accueillir arrive avec son histoire et le traumatisme de son placement Bien souvent, les nouvelles assistantes familiales n osent pas faire part de leurs difficultés avec l enfant qu elles viennent d accueillir, peut-être la peur de ne pas être à la hauteur, de ne pas être capable de faire ce travail et de penser qu elles peuvent être licenciées pour manque de compétences. Elles ne doivent pas oublier que c est un travail d équipe - équipe très consciente de la tâche qui nous est donnée. Par ailleurs, lors du départ, c est toujours une déchirure, mais qui fait partie du devenir de l enfant. Il est important de toujours garder à l esprit que la réorientation ou le retour de l enfant dans sa famille peuvent être décidés à tout moment et que nous faisons partie du Pôle Solidarités Même si la rupture nous est douloureuse, il est nécessaire de l accepter et de s effacer devant la décision prise et ne penser qu à l enfant. Le temps qui passe nous permettra de constater que le travail effectué et les décisions prises porteront leurs fruits et nous aurons la satisfaction d avoir contribué à un travail d équipe efficace. Troubles de l attachement observés lors de l adoption d une pupille de 7 ans Chantal GROUT, assistante sociale au Service Adoption Le processus d attachement décrit par Anne Marie CRINE m a été un outil précieux dans le travail d accompagnement mené depuis deux ans avec ma collègue psychologue auprès de parents adoptants. Il convient avant tout d expliquer les étapes préalables à l apparentement : Nous rencontrons les couples après qu ils ont été informés qu ils ont été choisis par le conseil de famille pour adopter un enfant. Ils ont alors connaissance, par le biais du bilan d adoptabilité que nous avons effectué, de l histoire de l enfant qui va leur être confié. Alors que l enfant est depuis plusieurs mois "préparé" par la psychologue à son adoption, nous rencontrons les parents choisis afin de les "préparer" eux-mêmes à faire connaissance avec lui. C est par le biais d un cahier rempli alternativement par les parents et l enfant et illustrant par des photos et des commentaires la vie de chacun que s ébauche la rencontre. Celle-ci se déroule à notre bureau. S en suivent quelques heures à l extérieur les jours suivants afin que les parents et l enfant fassent connaissance. En général, au bout d une semaine, l enfant part avec ses parents. Notre travail d accompagnement va se poursuivre sans que nous puissions en déterminer ni la durée ni le rythme. Pour la petite fille dont nous parlons, nous avons bien en tête l histoire de l enfant émaillée, entre autre, de nombreuses ruptures affectives du fait de placements successifs, dont 4 ans de délaissement dans une famille d accueil qui ne s est pas montrée bien-traitante. Nous savons ce que peuvent induire ces sept premières années de vie chaotiques pour l enfant et leurs répercussions sur l établissement des relations intra familiales. Le bonheur pour le couple, après plusieurs années d attente, de devenir parents d une petite fille de 7 ans cède rapidement la place au doute, voire à un éventuel renoncement à s engager plus avant avec cette enfant dont les manifestations leur sont incompréhensibles. Notre disponibilité pour ces "nouveaux" parents, qui par ailleurs n hésitent pas à nous interpeller pour nous faire part de leur mal être, voire de leur souffrance, nous apparaît primordiale. Ils ne comprennent pas l "attachement" toujours actif de l enfant à sa famille d accueil d autant qu ils ont pu vérifier, ne serait-ce qu au niveau matériel, le peu de considération dont elle était l objet. A travers ce qu ils nous racontent du comportement de l enfant, travailler avec eux la question de la construction du lien d attachement en le déconnectant de ce qui communément s y rattache souvent, "l amour", apparaît primordial et incontournable. Il s agit non pas de l évoquer en termes théoriques qui n auraient aucun sens pour les parents, mais par le biais d "outils" visuels, afin qu ils comprennent le sens 9

11 de ce que montre leur fille à travers ses propos et son comportement. J ai pu, en formation avec Anne Marie CRINE, découvrir et vérifier la pertinence du "visuel" par le biais de deux outils : l élaboration du cercle de confiance et l histoire des ponts. Ces schémas me semblent tout à fait appropriés à cette histoire familiale qui s ébauche. Alors que les parents souhaitent ne plus entendre parler de la première histoire de leur enfant, je la leur impose de manière récurrente. L objectif est de les aider à "décoder" ce qu ils présentent comme "symptômes" en leur demandant de se mettre "dans les chaussons de l enfant". Leur qualité d empathie est aidante. Nous faisons preuve de la même empathie à leur égard en travaillant sur leurs émotions. Leur fille n a pas été entourée d adultes fiables et n a donc jamais reçu de réponse adaptée donc prévisible à ses besoins. Selon le terme du cercle de confiance de la théorie de l attachement, son sentiment ne peut être que : " je ne vaux rien, je suis nulle, les adultes et le monde sont dangereux. Je ne peux compter que sur moi-même". Tout faire pour rompre le lien avec ses parents, est la seule chose prévisible qu elle ait connue depuis sa naissance. Pour se protéger, elle doit garder le contrôle. Les parents traduisent les manifestations d hostilité de l enfant à leur égard en terme de "elle ne nous aime pas, on n est pas les bons parents" ou bien "elle a quelque chose dans la tête" sous entendant son "anormalité", ce que leur renvoient d ailleurs certains membres de la famille qui prennent leur distance pour éviter toute "contamination" de leurs propres enfants. Les parents sont persuadés que ce qu ils proposent à leur enfant est le mieux pour lui puisqu il a enfin quitté un lieu de souffrance. Il leur est difficile de comprendre que son contexte de vie d avant était pour elle du familier, du connu. Et que l inconnu est inquiétant lorsqu on a vécu de multiples expériences insécurisantes. Toute nouvelle proposition dont la plupart des enfants se réjouiraient est source d angoisse pour la petite fille. Elle montre un fort sentiment de honte. Parallèlement, à chacune de nos rencontres ou de nos entretiens téléphoniques, nous travaillons avec les parents sur leurs compétences qu ils tendent parfois tout naturellement à mettre en doute. Malgré leur "impatience" à ce que les relations avec leur fille s améliorent, ils ont compris que la temporalité est un facteur incontournable. Ils ont fait un travail considérable pendant ces deux années : une constance dans leur attitude vis à vis de leur enfant, des réponses adaptées et donc prévisibles pour la petite fille, une grande disponibilité et un savoir-être. Ils ont toujours tout fait pour que leur fille ne se retrouve jamais dans une situation pouvant générer un sentiment d insécurité. Aujourd hui elle a confiance en ses parents et de plus en plus en elle. Elle sait qu en cas de détresse elle peut leur faire appel. Les parents ont compris que le processus de la création des liens d attachement n avait rien à voir avec de l amour et qu il était à sens unique : de l enfant vers ses parents. Quels projets de vie pour les enfants délaissés? Adoption d enfants présentant des besoins spécifiques : Accompagner le projet parental pour prévenir certains risques Sandrine DEKENS, psychologue clinicienne, experte près la Cour pénale internationale de La Haye. Entrée dans le champ de l adoption à travers une recherche sur la psychopathologie des enfants adoptés à l étranger, elle coordonne à ce jour le dispositif national Enfants en recherche de famille (ERF), facilitant l adoption d enfants pupilles porteurs de particularités et mène en parallèle des psychothérapies avec des personnes - adultes et enfants - ayant été adoptées. ERF est un dispositif privé qui permet de mener une recherche de parents à l échelle nationale pour 10

12 tous les enfants pupilles de France, spécialement ceux présentant un cumul de besoins spécifiques pour lesquels les projets parentaux sont plus rares. Cette recherche se fonde sur une analyse précise des besoins et ressources de l enfant dans différentes sphères (médicale, affective, psychologique, sociale). Le bilan d adoptabilité est mené par les services départementaux et constitue le socle à partir duquel ERF mène la recherche auprès des parents adoptifs potentiels. De l imaginaire au réel Les candidats adoptants dont le projet d adoption a été autorisé suivent un processus qui consiste à confronter leur imaginaire à la réalité des enfants adoptables en France. Les neuf mois consacrés à l agrément font ainsi naitre un enfant imaginaire dans le psychisme parental, qui va peu à peu laisser place à la réalité. Pour certains, ce processus permet de faire évoluer les ouvertures et limites du projet d adoption, qui se précise au fil du temps pour se rapprocher du profil des enfants pour lesquels ERF recherche des parents. Ce processus s engage lorsqu ils rencontrent un correspondant ERF, bénévole adhérent d Enfance et Famille d Adoption. Au moment où les candidats s inscrivent, ils ont déjà rencontré des familles adoptantes avec leurs enfants, entendu des témoignages et obtenu des informations sur les besoins spécifiques des enfants adoptables, les séquelles liées aux parcours de vie, les retentissements sur la parentalité et la vie quotidienne de la famille. Cette confrontation à la réalité - entre l obtention de l agrément et l inscription à ERF - permet à chacun de mesurer d une part, ce à quoi il se sent prêt, les expériences sur lesquelles il va pouvoir s appuyer, et d autre part, d évaluer si l imaginaire peut intégrer sereinement des éléments de réalité. Ainsi, au fil des entretiens avec la psychologue d ERF, l enfant imaginaire de l agrément se transforme en enfant "réaliste", susceptible de correspondre à un enfant réel. Étape de l apparentement A l étape suivante, lorsqu un projet parental semble bien muri et ajusté aux besoins d un enfant réel, le profil d un enfant en attente de famille est exposé aux candidats, en insistant sur les difficultés pouvant être anticipées. L apparentement n est pas opéré à l insu des candidats, tant il convient d éviter les situations où les parents découvrent a posteriori des informations importantes pour la vie future avec l enfant. La révélation de ces informations "cachées mais connues" au fil de la vie avec l enfant pourrait donner l impression aux parents qu ils ont été dupés, ce qui entraverait leurs ressources et leurs capacités à réagir. A l inverse, il parait souhaitable de collaborer avec ces derniers et de les responsabiliser dans cette prise de décision qui engendrera des conséquences durables sur leur avenir. Les candidats ERF choisissent d aller vers un enfant dont ils pensent que les caractéristiques correspondent à leurs capacités. Certains d entre eux peuvent être réticents à s engager dans une démarche qui leur fait l effet d un "catalogue" de caractéristiques, impression qui s estompe dès que la dimension administrative du questionnaire s anime de vie et de paroles lors des rencontres et des entretiens. On s aperçoit ainsi qu un projet d adoption peut considérablement varier selon les familles, ce qui pose problème aux uns peut ainsi être envisagé sans difficulté par d autres. Il s agit d accompagner ces futurs parents pour qu ils puissent assumer la part de responsabilité liée à ce type de parentalité et que l enfant ne manquera pas d interroger (est-ce que tu m as vraiment voulu, moi avec mon histoire, mes blessures, ma couleur, mon handicap?), et dépasser la dimension altruiste de leur motivation pour apprécier leurs propres limites, sans culpabilité ni déni. Cette étape permet à chacun d être acteur de son projet et de créer un potentiel de ressources qui seront nécessaires pour affronter les éventuelles difficultés. Rencontre et premiers temps de vie commune Après avoir envoyé leur dossier au service d adoption compétent les candidats rencontrent les professionnels en charge du suivi de l enfant qui présentent leur dossier au conseil de famille. La dernière étape du processus est alors lancée : l enfant d abord imaginé, puis devenu de plus en plus réel, va acquérir une identité propre (prénom, date de naissance) dans l espace psychique des parents, où il va s inscrire de manière plus ou moins fluide. Pour préparer le moment de la rencontre avec l enfant, les entretiens 11

13 téléphoniques s intensifient, l imaginaire parental est mis au travail, les représentations se confrontent avec la réalité qui pourrait advenir. Lors des premiers temps de la rencontre, l enfant peut montrer une attitude réservée, manifester de l inquiétude face à ces parents qui sont encore des étrangers. Les parents sont préparés et accompagnés par téléphone autant qu ils le désirent, avant la rencontre et pendant la semaine d apparentement, période à forte charge émotionnelle. Durant les premiers temps de la rencontre et de la vie commune, il est possible que l enfant investisse davantage un des deux parents, souvent la mère pour les petits et le père pour les plus grands, et ignore ou repousse le second. Ces mouvements sont difficiles à vivre et méritent d être accompagnés, de manière à ce que le comportement de l enfant fasse sens pour ses nouveaux parents. En cela, une bonne connaissance du dossier de l enfant constitue un appui pour la psychologue d ERF. Un suivi post-adoption sous forme d entretiens téléphoniques et de visites à domicile est proposé aux familles qui le souhaitent et s espace sur les deux premières années. Pour le reste, la vie demeurera ce qu elle est : une somme de surprises, bonnes et mauvaises, face auxquelles enfants et parents mobilisent de part et d autre des ressources créatives et surprenantes. Pour les futurs parents adoptants, il ne s agit pas d éliminer tous les risques de leur parentalité comme si toutes les difficultés à venir pouvaient être anticipées, mais plutôt de ne pas en surajouter à leur insu. Le rôle des professionnels est de leur permettre de mesurer et d assumer au mieux les conséquences à long terme de leurs choix. Le parrainage vécu par ses acteurs Le parrainage développé par le service de l Aide Sociale à l Enfance de Seine-Maritime se veut un parrainage de soutien qui entend procurer à des mineurs délaissés une ouverture sociale, culturelle et familiale. Le parrainage n est ni une adoption ni un placement. C est un complément au milieu d accueil habituel d un enfant qui trouve bénéfice à construire petit à petit, dans la régularité et la durée, un lien affectif avec une famille. Les parrains soutiennent et accompagnent l enfant ou l adolescent dans son évolution personnelle et par leur existence, ils élargissent ses relations sociales. Le parrainage peut être défini comme un complément parental s inscrivant dans une dimension symbolique, sous-entendant une durabilité, des temps partagés et un intérêt réciproque. Il se déroule bien lorsque la complémentarité éducative et éthique, est au rendez-vous, dans le respect entre les équipes des Maisons d enfants, les familles d accueil et les parrains. Au delà du délaissement, le parrainage de Janis Linda JOURDAIN, éducatrice spécialisée à la Maison d Enfants à Caractère Social Château Joly 1 - Janis, une enfant délaissée Nous accueillons Janis en octobre 2008, elle a 5 ans. Elle a vécu l errance avec sa mère jusqu à l âge de neuf mois. C est aussi à neuf mois qu un placement en urgence est ordonné dans une pouponnière. Janis est accueillie ensuite dans une famille d accueil puis dans une autre. Janis ne connait pas son papa et sa mère n a pas d élément de réponse lorsque Janis lui pose des questions. A son arrivée à Château Joly, la mère de Janis a des droits de visites médiatisées qu elle n honore pas. Cette maman est trop en difficulté pour investir sa fille, ce qui a des conséquences sur le comportement de Janis. Comme Anne-Marie CRINE nous l a expliqué ce matin, Janis n a pas eu de réponses adaptées à ses besoins lorsqu elle était bébé. Elle a une vision du monde et d elle-même assez négative. 2 - Constat de l équipe éducative Janis vit au quotidien dans un groupe de huit enfants de 5 à 9 ans. Chacun a son histoire personnelle et 12

14 quand vient le week-end, Janis se retrouve seule avec l éducateur présent. Les autres enfants sont en famille. Elle souffre de cette situation. Cette solitude et le manque de "quelqu un pour elle" lui renvoient les difficultés des adultes de sa famille à s occuper d elle, à l entourer. Jusque-là Janis a vécu auprès de professionnels, dans des institutions. A-t-elle déjà expérimenté une relation ordinaire? Peut-on oser lui offrir un endroit juste pour elle? Janis peut nous montrer son envie de vivre autre chose : un jour, alors que nous sommes à la piscine, elle s empresse de quitter le groupe d enfants pour se faufiler au sein d une famille avec laquelle elle passera un moment. Son comportement ne cesse de nous envoyer le même message : "aimez-moi". 3 - Mise en place du parrainage C est à partir du constat des besoins de Janis que nous avons cherché une famille pour elle. Notre chef de service nous avait parlé du parrainage et nous avons contacté la cellule parrainage/adoption. Nous avons envoyé une note qui décrivait Janis et ses besoins. Le parrainage nous a pourtant posé questions Nous prenions des risques : allions-nous trouver quelqu un qui pourrait accueillir Janis et qui pourrait entretenir une relation durable avec elle? Janis ne ferait elle pas la confusion entre "famille de parrainage" et "famille d accueil"? Et si cela ne marchait pas? Si la rencontre ne se faisait pas? Janis le vivrait-elle encore comme un échec? Madame CRINE ce matin nous disait "chaque rupture ravive les précédentes". Alors que nous parlions du parrainage avec l équipe, nous avons dessiné le profil d une marraine idéale Nous la voulions ni trop jeune ni trop âgée, tolérante, peut-être sans enfant pour laisser toute la place à Janis Et Janis, qu espérait-elle de cette rencontre? Nous avons discuté du parrainage avec la mère de Janis qui nous a donné son accord pour mettre en place cet outil. Il était important pour l équipe mais surtout pour Janis que cette maman soit partie prenante du projet. Janis devait être à l aise dans cette relation sans penser qu elle trahissait sa mère. C est pourquoi Janis, sa mère et sa marraine étaient toutes les trois présentes lors de la signature de la convention avec l inspectrice ASE. Six mois sont passés entre la demande de "marraine" et la signature de la convention. Nous avons reçu la marraine dans nos bureaux pour expliquer les besoins de Janis mais aussi son comportement et ses difficultés relationnelles. Nous avons fait le choix en équipe de ne pas cacher les troubles dont souffrait Janis pour ne pas que sa marraine se retrouve en difficulté devant des attitudes parfois inadaptées. Janis a ensuite rencontré sa marraine dans nos bureaux puis chez elle autour d un goûter. Très vite Janis a voulu aller chez "Magalie" le samedi puis ensuite un week-end par mois. 4 - Bénéfices du parrainage La rencontre s est faite! Bien sûr parfois il y a eu, et il y aura encore, des moments pénibles, mais aussi beaucoup de moments simples de plaisirs partagés. Janis a trouvé un endroit où elle seule est attendue. Sa marraine lui fait partager des moments familiaux, des repas entre amis, des balades Janis a passé un Noël avec sa marraine, cela change des Noëls en tête à tête avec l éducateur Il y avait des cadeaux pour elle. A chaque visite de Janis chez sa marraine, nous faisons un bilan, nous discutons Et puis il y a le bilan annuel avec la référente du parrainage où nous croisons nos observations.janis peut être différente chez sa marraine, elle a sa chambre. Sa marraine pose un autre regard sur elle. 5 -Conclusion Être marraine c est un sacré engagement! Et puis, il faut préciser que cet engagement est bénévole! Celui-là dure encore entre Janis et sa marraine Parfois elles se voient régulièrement parfois moins selon les projets de chacune, rien n est figé Aujourd hui nous sommes satisfaits des bénéfices apportés à Janis. Janis grandit, sa mère est plus présente dans sa vie, cela n a pas empêché le bon déroulement du parrainage. Quatre ans de parrainage, presque la moitié de son existence, voilà une relation qui dure On espère encore longtemps!" 13

15 J accueille un enfant qui est parrainé Magali LANGLOIS, assistante familiale "Voilà 14 ans, on m a confié un enfant de 7 ans en grande souffrance. Il vivait très mal l abandon de sa mère et de son père, qui le délaissaient de plus en plus. J ai fait ce que j ai pu pour l aider à vivre sa vie d enfant, mais en discutant au fil du temps avec l équipe éducative de Steve, on s est aperçues qu il aurait besoin de voir autre chose, de sortir de temps en temps de mon seul milieu familial. Ils ont pensé qu un parrainage pourrait être une solution pour lui, c est-à-dire aller en visite chez des gens qui prennent si gentiment un enfant dans leur foyer pour partager leur vie de famille. Comme ça, il aurait la même position que les autres enfants accueillis chez nous, c est-à-dire d avoir un temps pour lui hors de la maison, de connaître autre chose, et de nous raconter ce qu il avait fait pendant son week-end. Bien sûr, au départ j étais dans le questionnement. Moi aussi j ai appris à comprendre que ce serait bien pour Steve. Si l équipe de l ASE pensait que c est un plus pour lui d avoir cet attachement, alors j étais d accord, mais je voulais être sûre que c étaient des gens bien car je ne voulais pas au fond de moi qu ils lui fassent du mal eux aussi ou qu ils cassent tout ce que j ai construit autour de Steve pour l aider à grandir. Et je ne suis pas déçue, ce sont vraiment de bonnes personnes qui ont beaucoup d amour à donner et Steve a tout de suite été conquis par ce couple. Ils ne veulent pas être là pour lui donner une éducation ou remplacer ses parents, mais partager des bons moments avec Steve, pour l aider à oublier un peu toute cette souffrance qu il a en lui. Ils ont des chevaux, font des balades en calèche, Steve adore le contact avec les animaux et s en occuper avec Gérard. Nous nous entendons très bien avec ses parrains. Avant et après les visites de Steve, nous prenons un petit temps pour discuter un peu de tout, sur la vie en général, tout en préservant l histoire de Steve. Ils sont discrets, ils ne me demandent rien. C est important pour Steve de voir qu on s entend bien. Je suis consciente maintenant que c était une bonne initiative, que mon travail seul ne suffisait pas, cette relation est très importante. Steve se permet d aimer quelqu un d autre, il a changé, il se sent mieux dans sa peau, je suis contente de le voir heureux en partant en week-end chez ses parrains." Être les parrains d un filleul confié en famille d accueil de l Aide sociale à l enfance Isabelle CONSEIL, marraine Les parrains interviennent au long cours dans l accompagnement bénévole de l enfant dont ils s occupent ; sans être des professionnels, ils peuvent être dépositaires d informations confidentielles dans le cadre du secret partagé. Mais qu induit leur statut de bénévole dans leurs relations avec les professionnels qui eux, se réfèrent à leur déontologie, à leur culture, qui peuvent s appuyer sur l interdisciplinarité et sur leur hiérarchie? Quelle crédibilité les parrains peuvent-ils acquérir aux yeux des professionnels pour devenir des partenaires, alors que les a priori parfois négatifs les ont précédés? A partir d exemples concrets, on peut illustrer la complexité du rôle et de la place des parrains : en effet, il va s agir de composer avec des enfants dont l histoire troublée, tant au niveau familial qu au niveau des institutions qui les reçoivent, continue à témoigner de leurs problématiques sous-jacentes : celles de l attachement et du délaissement. On peut également esquisser comment l alliance avec l assistante familiale peut concourir à favoriser le parrainage, en "autorisant" l enfant à s attacher ailleurs. Définir ce qu est parrainer est compliqué au regard du travail de l assistante familiale. Notre filleul peut nous demander un jour "pourquoi tu fais ça?" Nos enfants sont grands mais ont été jaloux de son arrivée auprès de nous! Il prend sa place dans la famille. Avec sa marraine, l enfant évoque sa mère trop absente (une visite en six mois), cite ses hospitalisations pour les mauvais traitements qu il a subis avant d être placé... Difficile pour les parrains d entendre certains propos, on se sent tiraillé entre l envie de réagir, de condamner, et la nécessité de rester à notre place, la préserver, ce qui pose réellement la question de la place des parrains. Au sujet de la rivalité avec la famille d accueil, notre filleul a dit : "ce serait bien que tu t entendes bien 14

16 avec la dame qui s occupe de moi." La question de la rivalité avec la famille d accueil se pose. L enfant peut nous mettre dans cette position puisque nous lui offrons des activités qu il n a pas chez elle, que nous avons un mode de vie différent. A nous d éviter de tomber dans cet écueil, d éviter les jugements de valeur, ce n est pas toujours simple. La notion de respect est importante. Il faut que tout le monde s entende, comme entre parents divorcés!" Présentation procédure parrainage Fabienne BRISSET MALEXIEUX, psychologue chargée du suivi de parrainages 1. La demande est évaluée à partir de la copie du dernier rapport décrivant l enfant et d une rencontre avec l équipe référente de l enfant : il s agit de confirmer l indication, de définir le profil et les besoins de l enfant et d examiner les offres de parrains disponibles et leurs attentes. Puis des parrains potentiels sont proposés. 2. L inspecteur recueille l autorisation des parents puis la référente des parrains les présente aux référents de l enfant pour envisager les modalités de leur première rencontre avec l enfant. 3. Après plusieurs rencontres, si l accroche réciproque a lieu, les référents de l enfant sollicitent l inspecteur pour la signature de la convention de parrainage, qui fixera les grandes lignes du projet et son cadre, souple mais établi. Aujourd hui, 45 enfants sont actuellement parrainés, dont 19 enfants vivant en placement familial. Nous notons un décalage entre l âge attendu (petit) par les parrains et celui de l enfant proposé par les professionnels (10-12 ans, voire plus!). Il est arrivé que certains parrainages évoluent vers l accueil complet de l enfant, voire vers une adoption. Plusieurs anciennes assistantes familiales parrainent l enfant parti afin de poursuivre leur relation : elles recherchent et trouvent dans ce cadre à asseoir ces relations particulières. La réussite du parrainage repose sur plusieurs critères : la disponibilité des parrains, la régularité des rencontres, la proximité géographique, la souplesse de fonctionnement, un cadre bien posé au départ. On note l importance de l adhésion de la famille d accueil : l enfant a besoin de savoir que l assistante familiale est d accord. Les temps de transition sont également importants de même que préserver l intimité de ce qui se passe dans les deux lieux distinctement. Peu de demandes émanent des établissements ou service accueillant les jeunes enfants. Comment faire comprendre aux équipes et à l assistante familiale ce qu est le parrainage? Comment les convaincre que l enfant peut créer des attachements multiples car il est apte à sélectionner ses figures d attachement, maintenir ses liens avec ses figures préalables avec lesquels ils sont complémentaires, qu il est capable de hiérarchiser et organiser ses relations en fonction de ce qu elles apportent. Si l un comme l autre remplacent des parents défaillants, l assistante familiale offre un lieu de vie et une éducation alors que les parrains offrent une attention et une affection gratuite et durable. L opportunité de ce projet devrait être envisagée quand s élabore et se discute le projet de vie de l enfant (prévu par la loi 2007)." En guise de conclusion Nous avons le plaisir de vous diffuser le recueil "Parole de filleuls, parole de parrains" édité à l occasion de ce colloque pour vous faire partager cette expérience par le biais de témoignages spontanés de filleuls et de parrains ayant accepté de livrer leurs sentiments sur cette relation singulière et inédite au moyen de textes, de photos ou de dessins. Des enfants expriment ce que le parrainage et leurs parrains leur apportent en racontant des anecdotes touchantes ou des détails illustrant leur joie à découvrir de nouvelles activités et à recevoir une attention privilégiée. Des parrains évoquent l installation et le tissage progressif des liens et la transmission de leurs centres d intérêt vers un enrichissement mutuel. Vous y lirez les récits tous simples de moments de vie familiale, laissant entrevoir la naissance d une relation affective à l occasion d une sortie, d un repas, de vacances ou de week-ends... Le partage de moments précieux construisant petit à petit une histoire commune, qui s inscrira dans le temps comme une belle aventure humaine. 15

17 epilogue Florence MARTIN PEREON Vice-présidente en charge de l'aide sociale à l'enfance, de la protection maternelle et infantile, de la famille, de la prévention spécialisée, de l'accueil collectif à caractère éducatif de mineurs. j'en retire. Quelques mois après la tenue du colloque sur les liens d'attachement à l'aide sociale à l'enfance, à l'heure de la diffusion de ces actes, voici les principaux enseignements que Aujourd hui, face à la précarité et aux difficultés sociales de certaines familles, les enfants ont besoin de repères et du soutien d adultes dignes de confiance et solidaires. La Seine-Maritime est l un des premiers Départements de France à avoir mis en place, grâce à son service de l Aide Sociale à l Enfance, un dispositif de parrainage destiné aux mineurs qui lui sont confiés et qui subissent un certain délaissement familial. Des enfants, des parrains, des assistantes familiales ont accepté de nous confier aujourd hui leur témoignage, au moyen de textes ou de dessins pour rendre compte de leur expérience. Nous avons le plaisir de diffuser aujourd hui le recueil de témoignages "Parole de filleuls, parole de parrains" que nous publions pour l occasion. Ce colloque a été riche de réflexions et d échange d expériences entre les intervenants, les professionnels du Département et les professionnels de l ensemble des établissements et services de la Protection de l Enfance, assistants familiaux, inspecteurs, éducateurs, psychologues et tous nos partenaires du champ de la pédopsychiatrie à celui de la protection judiciaire de la jeunesse. Qu ils soient ici remerciés pour leur participation active et encouragés à poursuivre la réflexion et l action sur le terrain. Dans l élan de cette dynamique, nous poursuivrons la réflexion par d autres journées d études abordant l histoire de l enfant et ses besoins au cours de sa prise en charge sous d autres angles. Nous aurons très bientôt l occasion d y revenir autrement, notamment avec une attention particulière aux traces du placement constituant le dossier de l enfant accueilli. 16

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19 Département de Seine-Maritime Direction ASE/PMI Hôtel du Département Quai Jean Moulin - CS Rouen Cedex

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