LA VACCINATION. Faculté de médecine H. BASTARAUD- 19 juin 2014

Dimension: px
Commencer à balayer dès la page:

Download "LA VACCINATION. Faculté de médecine H. BASTARAUD- 19 juin 2014"

Transcription

1 LA VACCINATION Faculté de médecine H. BASTARAUD- 19 juin 2014

2 PRÉ TEST FACULTÉ DE MÉDECINE H. BASTARAUD - 19/06/2014 2

3 Vrai Faux Le premier rappel penta- ou hexavalent chez le nourrisson est désormais réalisé à l âge de 18 mois L injection d un vaccin pentavalent (DTCaPolioHib) à l âge de 3 mois est supprimée Le rappel du vaccin pneumococcique est administré seul à l âge de 11 mois La 1re dose de ROR est effectué à l âge de 12 mois pour tous les nourrissons, quel que soit le mode garde, la seconde entre 18 et 24 mois Le rappel coqueluche est recommandé à l âge de 6 ans. Le rappel de 11à 13 ans (dtcapolio) est effectué avec un vaccin contenant des concentrations entières en anatoxines diphtériques et antigènes coquelucheux La vaccination contre HPV est effectuée entre 11 et 14 ans sans possibilité de rattrapage. Les rappels dtpolio sont effectués à âge fixe à partir de 25 ans (45 ans, 65 ans, 75 ans, 85 ans etc. ) Des vaccinations spécifiques sont recommandées chez les patients immunodéprimés et aspléniques Les rappels à âges fixe chez les adultes sont à concentrations entières en anatoxines diphtériques et coquelucheux. La vaccination HPV peut être co-administrée avec les vaccins contre l hépatite B. La co-administration du dtcapolio est possible avec l une des trois doses de la vaccination HPV Le schéma vaccinal HPV est administré en deux doses : 4 et 6 mois. Le schéma vaccinal HPV est administré en trois doses : 0, 1 et 6 mois FACULTÉ DE MÉDECINE H. BASTARAUD - 19/06/2014 3

4 Vrai Faux Une Intra dermo réaction est recommandée avant la vaccination par le BCG à partir de l âge de 3 mois Le BCG reste obligatoire pour les populations à risque (émigrés, conditions sociales très défavorables etc.) Il est conseillé de faire un repevax ou un boostrixtetra tous les 10 ans Pour protéger les bébés à risque de moins de 6 mois contre la grippe, il suffit de vacciner leur entourage Actuellement quand il existe des antécédents familiaux de SEP il est prudent de ne pas vacciner les enfants contre l hépatite B Il faut vacciner les jeunes filles entre 14 et 23 ans par le gardasil pour leur éviter un grand nombre de cancer du col utérin Pour protéger les jeunes n ayant pas fait la varicelle une seule injection de varilrix est suffisante Pour protéger contre la méningite à méningo B une seule injection suffit La seule vaccination obligatoire en France est la vaccination antitétanique jusque 16 ans Le site d injection privilégié pour une vaccination chez un enfant de 24 mois est la face antéro-externe de la cuisse Une corticothérapie prolongée (>2 semaines) contre indique les vaccins pendant au moins 1 mois Un adolescent sans histoire clinique de varicelle doit bénéficier d une sérologie avant éventuelle vaccination Un adulte de 25 ans devrait avoir reçu 2 injections du vaccin trivalent Rougeole-Rubéole-Oreillons La vaccination contre le méningocoque C doit être proposée à tout patient entre 1 et 24 ans FACULTÉ DE MÉDECINE H. BASTARAUD - 19/06/2014 4

5 Vrai Faux Un enfant correctement vacciné par le Prevenar (heptavalent) doit recevoir une injection supplémentaire de Prevenar 13 au cours de sa 2ème année Il est possible de vacciner contre l hépatite B un adolescent de moins de 15 ans avec le dosage adulte Le maintien d une protection anticoquelucheuse chez l adulte nécessite 1 rappel tous les 10 ans couplé avec le dtpolio Il n y a pas lieu de recommander de façon préférentielle l un des deux vaccins anti-hpv chez les jeunes filles FACULTÉ DE MÉDECINE H. BASTARAUD - 19/06/2014 5

6 Rôle du médecin GÉNÉRALITÉS Appliquer le calendrier vaccinal en France (différents de types de vaccins et modalités d administration) Conseiller une vaccination adaptée (Bonne connaissance de calendrier vaccinal). Argumenter les contre-indications et expliquer les complications des vaccinations 95% des vaccinations sont réalisés en médecine libérale plus particulièrement par les médecins généralistes. FACULTÉ DE MÉDECINE H. BASTARAUD - 19/06/2014 6

7 FACULTÉ DE MÉDECINE H. BASTARAUD - 19/06/2014 7

8 FACULTÉ DE MÉDECINE H. BASTARAUD - 19/06/2014 8

9 FACULTÉ DE MÉDECINE H. BASTARAUD - 19/06/2014 9

10 Qui vaccine? Le médecin La sage-femme ASPECT MÉDICO-LÉGAL L infirmière sur prescription écrite (en dehors du vaccin anti-grippal). La responsabilité du médecin généraliste Peut être mise en cause après la réalisation d un vaccin Peut être mise en cause lors de l absence de vaccination s il est démontré que la vaccination aurait évité ou réduit le dommage. Responsabilité de l état est engagé: En matière de réparation des dommages après une vaccination obligatoire FACULTÉ DE MÉDECINE H. BASTARAUD - 19/06/

11 ASPECT MÉDICO-LÉGAL (SUITE) La rédaction d un certificat de Contre Indication à la vaccination «de complaisance» est sévèrement sanctionnée (disciplinaire et pénal). Les seules contre-indications sont celles figurant dans l AMM du vaccin. Utilité de proposer et expliquer l intérêt des vaccinations recommandées sous peine de manquement à l obligation de moyens Informer les parents des effets secondaires possibles et de leur fréquence sous peine de manquement à l obligation d information. FACULTÉ DE MÉDECINE H. BASTARAUD - 19/06/

12 REFUS D UNE VACCINATION OBLIGATOIRE Notifier le refus sur le carnet de santé. Faire signer une attestation de refus dans laquelle seront précisés l indication de la vaccination, le caractère obligatoire, les risques encourus en l absence de cette vaccination. Envoyer un courrier de rappel si les parents persistent dans leur refus. En cas d urgence (plaie tétanigène), il convient de prévenir le Président du Conseil Général qui prendra les mesures nécessaires pour assurer la sécurité de l enfant FACULTÉ DE MÉDECINE H. BASTARAUD - 19/06/

13 RECOMMANDATIONS ET RISQUES DE L INJECTION Les vaccins peuvent être administrés par voie: Intra Musculaire (IM) : dans la cuisse pour le NRS dans le deltoïde pour les grands enfants (Poids>10Kg, âge >1 à 2 ans, à l acquisition de la marche ) Sous-Cutané (S/C) L injection peut provoquer deux réactions : la Bcgite ( adénopathie satellite ) une induration cutané au point d injection due au composant aluminium pouvant jusqu à l abcès. FACULTÉ DE MÉDECINE H. BASTARAUD - 19/06/

14 LA VACCINATION CHEZ LE NOURRISSON FACULTÉ DE MÉDECINE H. BASTARAUD - 19/06/

15 CAS CLINIQUE N 1 Françoise est originaire de Guyane et Pierre est Guadeloupéen. Ils vivent en Guadeloupe depuis 10 ans. Françoise a accouché il y a 15 jours d une petite fille Mathilde sans complications et sans difficultés et l amène en consultation La mère allaite au sein L examen clinique ce jour est sans particularité, elle pèse 3Kg800 Quel programme vaccinal allez vous proposer à la mère jusqu à l âge de deux ans? FACULTÉ DE MÉDECINE H. BASTARAUD - 19/06/

16 A partir de Vaccins Voie d administration Type de vaccins 1 mois BCG (facultatif) Intra Dermique Vaccin BCG SSI DTPCa Hib (pentavalent) INFANRIX QUINTA /PENTAVAC 2 mois DTPCa Hib Hep B (Hexavalent) Intra musculaire INFANRIX HEXA Anti Pneumocoque DTPCa Hib (pentavalent) PRÉVENAR 13 INFANRIX QUINTA /PENTAVAC 4 mois DTPCa Hib Hep B (Hexavalent) Intra musculaire INFANRIX HEXA Anti Pneumocoque DTPCa Hib (pentavalent) PRÉVENAR 13 INFANRIX QUINTA /PENTAVAC 11 mois DTPCa Hib Hep B (Hexavalent) Intra Musculaire INFANRIX HEXA 12 mois Anti Pneumocoque PRÉVENAR 13 ROR Sous-cutané MMRVAX PRO IM possible (Mmrvax) PRIORIX Méningocoque C Intra Musculaire NEISVAC, MENINGITEC MENJUGATEKIT mois ROR Sous-cutané IM possible (Mmrvax) MMRVAX PRO PRIORIX FACULTÉ DE MÉDECINE H. BASTARAUD - 19/06/

17 CAS CLINIQUE 1 (SUITE) La mère vous parle de son désir de rendre visite à ses parents en Guyane Pour les vacances scolaire en juillet, le bébé aura alors 3 mois Que pouvez-vous proposer comme vaccin? FACULTÉ DE MÉDECINE H. BASTARAUD - 19/06/

18 POUR LE BÉBÉ Vaccin spécifique à la tuberculose (Mère originaire de Guyane): zone à forte incidence tuberculeuse. Cependant le voyage en Guyane devra être reporté car : La vaccination contre la fièvre jaune est obligatoire pour les résidents du département de la Guyane Sauf en cas de situation épidémique, chez les femmes qui allaitent, cette vaccination doit être reportée tant que le nourrisson allaité n a pas atteint l âge de 6 mois. Schéma vaccinal fièvre jaune: chez l enfant: 1 dose unique du vaccin chez l enfant âgé de 9 mois et plus. FACULTÉ DE MÉDECINE H. BASTARAUD - 19/06/

19 POUR LES PARENTS Vaccination contre la fièvre jaune Vaccination commune FACULTÉ DE MÉDECINE H. BASTARAUD - 19/06/

20 RAPPEL VACCINATION TUBERCULOSE BCG: décision individuelle après analyse des facteurs de risque La vaccination BCG est fortement recommandée chez les enfants à risque élevé de tuberculose répondant au moins à un des critères suivants. Résidant en Île-de-France, en Guyane ou à Mayotte Dans toute situation jugée par le médecin à risque d exposition au bacille tuberculeux Notamment enfants vivant dans des conditions de logement défavorables ou dans des conditions socio-économiques précaires (bénéficiaires de la CMU) En contact régulier avec des adultes originaires d un pays de forte endémie. FACULTÉ DE MÉDECINE H. BASTARAUD - 19/06/

21 RAPPEL VACCINATION TUBERCULOSE Tout enfant dont les parents demandent la vaccination doit être vacciné sauf contre-indication Contre-Indications. Temporaires : dermatoses étendues en évolution. Définitives: déficits immunitaires congénitaux ou acquis, notamment dus au VIH FACULTÉ DE MÉDECINE H. BASTARAUD - 19/06/

22 CAS CLINIQUE N 2 Sabrina, jeune femme de 24 ans, vous montre le carnet de santé de sa fille Maélia âgé de 3 ans qui va rentrer à l école de septembre. 2 mois : BCG ID 3 mois : DTCaPolioHib (PENTAVAC ) 4 mois: PENTAVAC 5 mois: PENTAVAC 14 mois : ROR Quels sont les vaccinations manquantes et à quel moment auraientelles dû être effectuées? Comment organisez-vous le rattrapage? FACULTÉ DE MÉDECINE H. BASTARAUD - 19/06/

23 VACCINS MANQUANTS Pneumocoque (heptavalent) : PREVENAR Recommandé chez tous les enfants de moins de 2 ans Schéma vaccinal allégé en 3 injections 2 mois, 4 mois et rappel à 12 mois Une injection supplémentaire à 3 mois chez les enfants à risques Hépatite B : Recommandé Favoriser la vaccination chez le nourrisson Schéma en 3 injections : 2 mois, 4 mois et rappel à 11 mois Peut être combiné au DTCaPo (vaccin hexavalent : INFANRIX HexalioHib ) FACULTÉ DE MÉDECINE H. BASTARAUD - 19/06/

24 VACCINS MANQUANTS A 11 mois: rappel DTCaPolioHib DTPolio est obligatoire Coqueluche et Haemophilus Influenza de type B sont recommandés. 2 ème injection de ROR: Entre 12 et mois, avec respect d un intervalle minimum de 1 mois entre les 2 doses La 2 e dose n est pas un rappel, mais un rattrapage pour les enfants qui n auraient pas séroconverti pour un ou plusieurs antigènes lors de la 1 ère vaccination. FACULTÉ DE MÉDECINE H. BASTARAUD - 19/06/

25 ROUGEOLE: RAPPEL EPIDEMIOLOGIQUE Résurgences des cas de rougeole en France en 2008, avec flambées épidémiques dans les écoles, 1 décès par encéphalite Parmi les cas déclarés dont le statut vaccinal était connu : 88,5% n étaient pas vaccinés 9% n avaient reçu qu une dose FACULTÉ DE MÉDECINE H. BASTARAUD - 19/06/

26 RATTRAPAGE L enfant doit recevoir le nombre de doses qu il aurait dû avoir à son âge. DTCaPolioHib: faire l'injection dès que possible. ROR N.B: prochain rappel DTPolio à 6 (DTCaPolio) et ans (dtcapolio) on se recale sur le calendrier, plus de rappel pour HIB A faire dès que possible. La 2 ème dose peut être effectuée plus tard si elle n a pas pu être faite durant le 2 e année. Pneumocoque Non recommandé car Maélia a plus de 2 ans, sans facteurs de risque. Hépatite B Schéma vaccinal en 3 injection : 2, 4 et 11 mois FACULTÉ DE MÉDECINE H. BASTARAUD - 19/06/

27 PROPOSITION DE CALENDRIER POUR MAÉLIA Propositions de rattrapage: 07/2015: DTCaHib+2 ème injection ROR 08/2015: 1 ère VHB 09/2015: 2 ème VHB 02/2016: 3 ème VHB 02/2018: DTPCa 02/2023/ DTP Pas de Prevenar si plus de 2 ans sauf groupes à risques FACULTÉ DE MÉDECINE H. BASTARAUD - 19/06/

28 CAS CLINIQUE N 2 Sabrina vous dit que Mathis a fait de l eczéma pendant ses 21 premières années, mais même si les lésions ont régressé, elle est inquiète des effets des vaccins sur la peau. Que lui répondez-vous? FACULTÉ DE MÉDECINE H. BASTARAUD - 19/06/

29 L eczéma n est pas une contre indication à la vaccination FACULTÉ DE MÉDECINE H. BASTARAUD - 19/06/

30 LES CONTRE INDICATIONS À LA VACCINATION Antécédent de réaction allergiques graves de type choc anaphylactique après une vaccination Allergie vraie à l œuf: pour les vaccin de la grippe, la rougeole et la fièvre jaune Vaccins vivants chez les enfants immunodéprimés, y compris corticothérapie à fortes doses BCG chez l enfant HIV Vaccin anti coquelucheux: Encéphalopathie évolutive, convulsivante ou non Antécédents de réaction grave dans les 48h qui suivent la vaccination (fièvre supérieure à 40 C, sd du cri persistant, convulsions, sd d hypotonie hyporéactivité). FACULTÉ DE MÉDECINE H. BASTARAUD - 19/06/

31 CE QUI N EST PAS UNE CONTRE INDICATION Antécédent de convulsions hyperthermiques sans lien avec une vaccination Asthme, prématurité, traitement antibiotique en cours, allaitement au sein Antécédent familial de mort subite du nourrisson Antécédent de réaction locale inflammatoire à un vaccin. FACULTÉ DE MÉDECINE H. BASTARAUD - 19/06/

32 RAPPEL : SITE D INJECTION Moins de 10 Kg : Face antérieure ou antéroexterne de la cuisse A mi-cuisse FACULTÉ DE MÉDECINE H. BASTARAUD - 19/06/

33 RAPPEL : SITE D INJECTION Plus de 10 Kg : Deltoïde FACULTÉ DE MÉDECINE H. BASTARAUD - 19/06/

34 RAPPEL : CAS PARTICULIER ID FACULTÉ DE MÉDECINE H. BASTARAUD - 19/06/

35 LA VACCINATION CHEZ L ENFANT ET L ADOLESCENT FACULTÉ DE MÉDECINE H. BASTARAUD - 19/06/

36 CAS CLINIQUE N 3 Delphine a 17ans, 13 mars 1997 et vient consultation accompagnée de sa mère qui désire qu on lui propose la vaccination contre : «le cancer du col de l utérus». Delphine sera vu seule pour cette consultation. Elle ne désire pas cette vaccination car elle déclare avoir eu quelques rapports sexuels non protégés et désire une pilule pour plus de sécurité. A la lecture de son carnet de santé vous vérifiez sa vaccination. Que pensez-vous de son schéma vaccinal? Et que lui proposez-vous? FACULTÉ DE MÉDECINE H. BASTARAUD - 19/06/

37 FACULTÉ DE MÉDECINE H. BASTARAUD - 19/06/

38 Concernant la vaccination: Vaccination commune obligatoire (DTPCa ) Mise à jour pour ROR Vaccination contre le méningocoque Information Anti HPV (GARDASIL, CERVARIX ) FACULTÉ DE MÉDECINE H. BASTARAUD - 19/06/

39 VACCINATION ANTI HPV La vaccination contrele papillomavirus humains 6, 11, 16, 18 (GARDASIL ) ou uniquement 16 et 18 (CERVARIX ) est recommandée à toutes les jeunes filles âgées de 11 à 14 ans. Rattrapage possible entre 15 et 19+ ans chez les jeunes femmes Qui n aurait pas eu de rapports sexuels Ou dans l année suivant le début de leur vie sexuelle Le schéma vaccinal comprend trois injections GARDASIL : M0-M2-M6 CERVARIX : M0-M1-M6 Attention: toute vaccination initiée avec l un des vaccins doit être menée à son terme avec le même vaccin. Il ne sont pas interchangeables. FACULTÉ DE MÉDECINE H. BASTARAUD - 19/06/

40 VACCINATION ANTI HPV Toutes les jeunes femmes vaccinées ou non vaccinées doivent continuer à bénéficier du dépistage par le frottis cervico vaginal. FACULTÉ DE MÉDECINE H. BASTARAUD - 19/06/

41 CAS CLINIQUE N 4 Jonathan 11 consulte ce jour pour fièvre à 40 C, vomissements, diarrhées et douleurs dans les articulations : chevilles, poignets, doigts,épaules. A l examen, l enfant est très fatigué mais ne présente pas de signe de déshydratation. Le diagnostic de Chikungunya est posé et une prescription médicamenteuse est réalisée. La mère ramène son vaccin NEISVAC et nous demande de le vacciner. Que proposez-vous? FACULTÉ DE MÉDECINE H. BASTARAUD - 19/06/

42 FACULTÉ DE MÉDECINE H. BASTARAUD - 19/06/

43 CAS CLINIQUE N 5 Enzo, 14 ans, consulte avec sa mère pour un certificat d aptitude au sport. Sa mère souhaite la vaccination contre l hépatite B car Enzo a eu une information au collège sur les infections sexuellement transmissibles et le débat semble relancé dans la famille Faut-il proposer cette vaccination à Enzo? Sur quels arguments? Quel schéma vaccinal pourrait-on lui proposer en cas de décision positive? FACULTÉ DE MÉDECINE H. BASTARAUD - 19/06/

44 HEPATITE B Proposer la vaccination en mettant en parallèle la prévalence et la gravité des hépatites par rapport aux éventuelles affections démyélinisantes Pas de relation causale établie entre atteinte neurologique démyélinisante et vaccination chez l adulte Le bénéfice de la vaccination contre l hépatite B est supérieur au risque potentiel de la vaccination (BEH) Chez l enfant avant 2 ans : aucun cas d affection démyélinisante >> Période favorable à une vaccination de masse Une cohorte de adolescents non vaccinés risque : 29 hépatites fulminantes, 147 cirrhoses ou hépato-carcinomes contre 0 à 2 premières atteintes démyélinisantes FACULTÉ DE MÉDECINE H. BASTARAUD - 19/06/

45 HEPATITE B L adolescence est aussi une période favorable pour vacciner car le jeune est plus concerné par tout ce qui concerne la sexualité, donc plus motivé pour se protéger Schéma vaccinal simplifié chez l ado (entre 11 et 15 ans) : 2 injections à 6 mois d intervalle avec le dosage adulte (ENGERIX B 20 μg ou GENHEVAC B Pasteur 20 μg) FACULTÉ DE MÉDECINE H. BASTARAUD - 19/06/

46 LA VACCINATION CHEZ L ADULTE FACULTÉ DE MÉDECINE H. BASTARAUD - 19/06/

47 CAS CLINIQUE N 6 Danielle, 38 ans vient de réussir au concours d infirmière. Elle ne souhaitait pas jusqu alors faire la vaccination contre l hépatite B, mais elle doit le faire suite à son admission car être immunisé contre le VHB est obligatoire pour effectuer les stages. De plus, elle déclare avoir un retard de règles de plus de 2 mois qu elle a attribué au stress des examens et désire un bilan. Que pouvez-vous lui proposer dans un délai assez court? FACULTÉ DE MÉDECINE H. BASTARAUD - 19/06/

48 FACULTÉ DE MÉDECINE H. BASTARAUD - 19/06/

49 L arrêté du 6 mars 2007 et du 21 mars 2007: visent à protéger le personnel contre le virus de l hépatite B mais également à protéger les patients vis-à-vis de la transmission de ce virus par un soignant qui en serait porteur chronique. Dressent la liste de études qui imposent une obligation vaccinales pour les étudiants. Madame Danielle entre dans le cadre d une obligation de vaccination au schéma M1 M2 M3 M12. (Immunisation rapide requise étudiant non vacciné) De plus, un bilan sanguin (sérologie Hépatite B et dosage BHCG) sera proposé à la patiente FACULTÉ DE MÉDECINE H. BASTARAUD - 19/06/

50 CAS CLINIQUE N 5 (SUITE) Madame Danielle vous consulte, 15 jours après et vous ramène ses résultats. Le bilan biologique réalisé montre qu elle est porteuse de l Ag HBS sans signe d hépatite active et présente une grossesse de 15 semaine d aménorrhée. Elle désire garder son bébé et est inquiète quant au risque pour son bébé. Elle vous interroge sur la conduite à tenir pour celui-ci et veut également savoir si la grossesse contre indique la vaccination. Quelle est votre réponse? FACULTÉ DE MÉDECINE H. BASTARAUD - 19/06/

51 Le risque de de transmission de mère à enfant est établi et l entourage d un sujet porteur chronique de l Ag HBS fait partie des groupes à risques Il est utile pour un bébé d être vacciné le plus tôt possible après la naissance pour éviter toute contamination. Le schéma vaccinal à utiliser est 0,1,6 mois s il a un poids normal > à 2Kg FACULTÉ DE MÉDECINE H. BASTARAUD - 19/06/

52 VACCINATION ET GROSSESSE Vaccins pouvant être réalisés pendant la grossesse sur l'indication de votre Médecin: Vaccin anti Hépatite B: Bien que le vaccin soit sans aucun danger pendant la grossesse on vaccine habituellement les femmes enceintes quand il existe un risque non négligeable d'attraper la maladie (toxicomanie, contact avec un sujet atteint, etc.). Le vaccin garde une bonne efficacité pendant la grossesse, il est fabriqué avec une fraction du virus inactivé. Pour en savoir plus sur Hépatite B et grossesse Vaccin antigrippal: Cette vaccination est efficace et bien tolérée pendant la grossesse, elle protège aussi l'enfant jusqu'à l'âge de 6 mois environ. Elle est produite avec un virus tué. Vaccin antitétanique: Cette vaccination est largement répandue en Europe ce qui a permis de voir pratiquement disparaître le tétanos obstétrical, la vaccination pendant la grossesse n'expose pas à des risques particulier, l'efficacité est bonne. Une vaccination dans le mois qui précède l'accouchement suffit généralement à éviter la maladie à ce moment là. Il est fabriqué avec l'anatoxine du bacille donnant le tétanos (clostridium tétanie) Vaccin antipolyomyélite: Ce vaccin peut être réalisé pendant la grossesse mais doit être réservé aux femmes qui voyagent dans des zones d'endémie, il a une bonne efficacité. L'immunité protégera l'enfant jusqu'à l'âge de 6 mois environ. La forme injectable est constituée d'un virus tué. FACULTÉ DE MÉDECINE H. BASTARAUD - 19/06/

53 VACCINATION ET GROSSESSE (2) Vaccins ne devant pas être réalisés pendant la grossesse Vaccination antituberculeuse (BCG): Cette vaccination ne doit pas être entreprise pendant la grossesse, elle est faite avec une forme atténuée du bacille tuberculeux. Le traitement antibiotique antituberculeux peut être donné en cas de nécessité Vaccination antipolyomyélite oral: Cette vaccination est contre indiquée pendant la grossesse bien qu'aucun problème n'ait jamais été rencontré chez des femmes l'ayant reçu. Il s'agit d'un vaccin vivant Vaccination antirubéolique: Le vaccin est composée d'une forme atténuée du virus de la rubéole. La vaccination est toujours contre indiquée chez la femme enceinte et doit être effectuée chez des patientes uniquement sous contraception 2 mois avant et 2 mois après. Pourtant si la transmission du virus à l'embryon existe dans 1 à 2 % des cas, aucun problème particulier n'est apparu de façon significativement notable chez les enfants sur des milliers de cas avec plusieurs années de recul pour certaines études. FACULTÉ DE MÉDECINE H. BASTARAUD - 19/06/

54 VACCINATION ET GROSSESSE (3) Vaccins à éviter pendant la grossesse Vaccin anti coqueluche : Le vaccin est fabriqué à partir du virus tué. Il ne doit pas être donné pendant la grossesse car il s'accompagne souvent de fièvre elle même susceptible de donner lieu à une menace d'accouchement prématuré. Vaccin anti diphtérie : Il est fabriqué avec l'anatoxine du bacille diphtérique (bacille de Löffler). Il n'est habituellement pas donné pendant la grossesse car mal toléré. FACULTÉ DE MÉDECINE H. BASTARAUD - 19/06/

55 TRANSITION EN ANCIEN ET NOUVEAU CALENDRIER VACCINAL Primovaccination = nouveau calendrier vaccinal Personne vaccinée antérieurement = se recaler rapidement sur le nouveau calendrier Période de transition rattrapage (Cf. tableaux) Règles générales Après l âge de 25 ans, le prochain rappel DTPolio à effectuer est déterminer par les règles suivantes: Le délai par rapport au dernier rappel effectué doit être plus de 5 ans. Si ce délai est inférieur à 5 ans, le prochain rappel sera effectué au rendez-vous vaccinal à âge fixe suivant. L intervalle entre le dernier rappel effectué et le prochain rendez-vous vaccinal à âge fixe ne doit pas excéder 25 ans. Si ce délai est > 25 ans, un rappel immédiat est alors pratiqué. Le délai entre ce rappel et le prochain rendez-vous vaccinal à âge fixe ne devra être d au mois 5 ans, le recalage sera différé au rendez-vous vaccinal à âge fixe suivant. Après l âge de 65 ans, le prochain rappel DTPolio à effectuer est déterminé par les règles suivantes : Le délai par rapport au dernier rappel effectué doit être de plus de 5 ans. Si ce délai est < à 5 ans, le prochain rappel sera effectué au rendez-vous vaccinal à âge fixe suivant : soit un intervalle maximum de 15 ans L intervalle entre le dernier rappel effectué et le prochain rendez-vous vaccinal à âge fixe ne pas doit pas excéder 15 ans. Si ce délai est > à 15 ans, un rappel immédiat est alors pratiqué. Le délai entre ce rappel et le prochain rendezvous vaccinal à âge fixe ne devra être d au mois 5 ans. Si ce délai est de moins de 5 ans, le recalage sera différé au rendez-vous vaccinal à âge fixe suivant. FACULTÉ DE MÉDECINE H. BASTARAUD - 19/06/

56 CONTRE-INDICATIONS ET EFFETS SECONDAIRES Contre-indications: Antécédents de réaction allergique de type anaphylactique Allergie vrai à l œuf : vaccin de la Grippe, Rougeole et Fièvre jaune Vaccins vivants chez les immunodéprimés (VIH, corticothérapie) BCG chez le séropositif Encéphalopathie évolutive convulsante ou non (Coqueluche) Ce qui n est pas une contre-indication: Asthme, eczéma, prématurité Traitement antibiotique en cours Allaitement au sein Antécédent familial de mort subite du nourrisson Antécédent de réaction locale inflammatoire en vaccin Report de vaccination Infection aigue Dermatose étendue FACULTÉ DE MÉDECINE H. BASTARAUD - 19/06/

57 Vrai Faux Le premier rappel penta- ou hexavalent chez le nourrisson est désormais réalisé à l âge de 18 mois X L injection d un vaccin pentavalent (DTCaPolioHib) à l âge de 3 mois est supprimée X Le rappel du vaccin pneumococcique est administré seul à l âge de 11 mois La 1re dose de ROR est effectué à l âge de 12 mois pour tous les nourrissons, quel que soit le mode garde, la seconde entre 18 et 24 mois X X Le rappel coqueluche est recommandé à l âge de 6 ans. X Le rappel de 11à 13 ans (dtcapolio) est effectué avec un vaccin contenant des concentrations entières en anatoxines diphtériques et antigènes coquelucheux La vaccination contre HPV est effectuée entre 11 et 14 ans sans possibilité de rattrapage. X X Les rappels dtpolio sont effectués à âge fixe à partir de 25 ans (45 ans, 65 ans, 75 ans, 85 ans etc. ) Des vaccinations spécifiques sont recommandées chez les patients immunodéprimés et aspléniques X X Les rappels à âges fixe chez les adultes sont à concentrations entières en anatoxines diphtériques et coquelucheux. X La vaccination HPV peut être co-administrée avec les vaccins contre l hépatite B. La co-administration du dtcapolio est possible avec l une des trois doses de la vaccination HPV Le schéma vaccinal HPV est administré en deux doses : 4 et 6 mois. Le schéma vaccinal HPV est administré en trois doses : 0, 1 et 6 mois X X X X FACULTÉ DE MÉDECINE H. BASTARAUD - 19/06/

58 Vrai Faux Une Intra dermo réaction est recommandée avant la vaccination par le BCG à partir de l âge de 3 mois X Le BCG reste obligatoire pour les populations à risque (émigrés, conditions sociales très défavorables etc.) Il est conseillé de faire un repevax ou un boostrixtetra tous les 10 ans X X Pour protéger les bébés à risque de moins de 6 mois contre la grippe, il suffit de vacciner leur entourage X Actuellement quand il existe des antécédents familiaux de SEP il est prudent de ne pas vacciner les enfants contre l hépatite B X Il faut vacciner les jeunes filles entre 14 et 23 ans par le gardasil pour leur éviter un grand nombre de cancer du col utérin X Pour protéger les jeunes n ayant pas fait la varicelle une seule injection de varilrix est suffisante Pour protéger contre la méningite à méningo B une seule injection suffit La seule vaccination obligatoire en France est la vaccination antitétanique jusque 16 ans Le site d injection privilégié pour une vaccination chez un enfant de 24 mois est la face antéro-externe de la cuisse X X X X Une corticothérapie prolongée (>2 semaines) contre indique les vaccins pendant au moins 1 mois X Un adolescent sans histoire clinique de varicelle doit bénéficier d une sérologie avant éventuelle vaccination X Un adulte de 25 ans devrait avoir reçu 2 injections du vaccin trivalent Rougeole-Rubéole-Oreillons X La vaccination contre le méningocoque C doit être proposée à tout patient entre 1 et 24 ans FACULTÉ DE MÉDECINE H. BASTARAUD - 19/06/

59 Vrai Faux Un enfant correctement vacciné par le Prevenar (heptavalent) doit recevoir une injection supplémentaire de Prevenar 13 au cours de sa 2ème année X Il est possible de vacciner contre l hépatite B un adolescent de moins de 15 ans avec le dosage adulte X Le maintien d une protection anticoquelucheuse chez l adulte nécessite 1 rappel tous les 10 ans couplé avec le dtpolio X Il n y a pas lieu de recommander de façon préférentielle l un des deux vaccins anti-hpv chez les jeunes filles X FACULTÉ DE MÉDECINE H. BASTARAUD - 19/06/

60 CALENDRIER VACCINAL 2015 Dr OUISSA Rachida Service de maladies infectieuses et tropicales CHU de Pointe à Pitre / Abymes

61 LA PROBLÉMATIQUE Beaucoup d injections vaccinales chez les enfants (10 à 13 avant 2 ans, 13 à 19 jusqu'à 18 ans) Des rappels décennaux chez l adulte peu appliqués Une grande hétérogénéité en Europe : tous les calendriers marchent

62 COUVERTURES VACCINALES EN FRANCE Nourrissons à 24 mois DTCaP > 98% (3 doses) et 91% (3 doses et un rappel) Hib 97% (3 doses) et 90% (3 doses et un rappel) Enfants d âge scolaire 6 ans: 96% (DTP), 94% (Ca) 11 ans: 91% (DTP), 91% (Ca) 15 ans: 81% (DTP), 57% (Ca) Adultes (dtp) Couvertures basses et s abaissent avec l âge Fréquente méconnaissance du statut vaccinal

63

64 POURQUOI MODIFIER LE CALENDRIER DES ADULTES? Les rappels décennaux sont difficiles à mémoriser et finalement mal appliqués: personne se sait vraiment où il en est La durée de protection des vaccins DTPolio va bien au-delà de 10 ans Le but de cette modification est: De passer d un logique d intervalle à une logique d âge plus facile à mémoriser De réduire le nombre de rappels

65 LES RAPPELS DE L ADULTE Premier rappel à 25 ans : Age clef pour le rappel coquelucheux (dtcap si pas de Ca depuis plus de 5 ans, sinon dtp). Renforcement de la stratégie du cocooning. Rappels additionnels coqueluche? Rappels ultérieurs dtp à 45 et 65 ans, puis 75, 85 ans (immuno sénescence)

66 TÉTANOS DIPHTÉRIE POLIO

67 Le Tétanos en France Quelques cas à quelques dizaines de cas chaque année : 2001 : : : 9 Moyenne d âge 78 ans. Femmes surtout. Létalité 30% Source: Guide des vaccinations 2012

68 VACCINATION ANTI-POLIO: POURQUOI CONTINUER?

69 Éliminée d Europe (1999), continent américain et pacifique occidental (dont Chine). En 2014, il ne reste plus que trois pays d endémie (Afghanistan, Nigéria et Pakistan), alors qu ils étaient plus de 125 en Des bouffées épidémique dont 11 cas en Syrie en 2012 (guerre civil). La poliomyélite touche principalement les enfants de moins de cinq ans.

70 VACCINATION ANTI-POLIO: POURQUOI CONTINUER?

71 LA POLIOMYÉLITE EN FRANCE 0 cas de poliomyélite autochtone en France depuis Dernier cas importé : 1995 Source: Guide des vaccinations 2012 Source: Guide des vaccinations 2008

72 VACCINATION ANTI-POLIO: POURQUOI CONTINUER? Complications rares mais irréversibles et épouvantablement mutilantes

73 Répartition de la diphtérie en Europe

74 LA DIPHTÉRIE EN FRANCE La maladie circule encore : Russie, Ukraine, Lettonie, Amérique du Sud, Moyen Orient, Afrique (Madagascar) 0 cas autochtone depuis 1989 Entre 2002 et cas de C.diphteriae, tous importés 20 cas de C.ulcerans, liés à des contacts avec les animaux Source Guide des vaccinations

75 DURÉE DE PROTECTION Poliomyélite : La primo vaccination dans l enfance assure une protection de l adulte dans 100% des cas (Vidor E, Pediatr Infect Dis J. 1997) Il n est pas certain que des rappels de polio soient nécessaires chez l adulte (Plotkin S, 2004) Diphtérie : La CV excellente des enfants créée un effet barrière contre la réintroduction de la maladie 10 ans après une dose de dtca, 80% des vaccinés ont des taux d Ac > taux protecteur (Halperin SA, Vaccine 2012 ) Demi vie des Ac: 19 ans (Amana IJ, N Eng J Med, 2007)

76 COQUELUCHE

77 RAPPELS DES ENFANTS ET ADOLESCENTS Alerte sur la coqueluche (USA, Australie) : les vaccins coquelucheux acellulaires pourraient conférer une protection moindre, notamment pour les rappels Le nouveau calendrier comporte un rappel coquelucheux à 6 ans (DTCaP) Le rappel de l adolescent est maintenu avec un dtcap entre 11 et 13 ans, co-administré avec HPV chez les filles Le rappel de ans disparaît

78 Baisse de la couverture vaccinale et recrudescence de la coqueluche en Grande Bretagne

79 QUE SE PASSE-T-IL DANS LES PAYS OÙ ON VACCINE BIEN CONTRE LA COQUELUCHE? L épidémiologie change: Peu de cas aux âges traditionnels 2 pics: - Le petit nourrisson trop jeune pour être vacciné - L adolescent et l adulte Les nourrissons sont contaminés majoritairement par leurs parents Halperin SA. N Engl J Med 2007; 356; 110-3

80 COQUELUCHE Epidémiologie actuelle (1) 0-6 mois ans Etude épidémiologique Hôpital Trousseau (Paris) BEH 1992 BEH 44/2003 Antibiotique 2002

81 Les causes de la résurgence de la coqueluche en France Nourrissons incomplètement ou non vaccinés Risque de complications graves Primovaccination taux de couverture 97 % Rappel mois Taux de couverture 87 % Absence de rappels ultérieurs Diminution progressive de l'immunité Contamination Réservoir principal de Bordetella pertussis Baron S. - Évaluation épidémiologique de la coqueluche en Europe en MMI. ; 25, Spécial : Baron S. épidémiologique, clinique et microbiologique de la coqueluche en France en BEH;1995 ; 19 : 83-5 BEH 34/2000 Grimprel Antibiotique 2002 Baron MMI 2001 CSHP 16/01/04

82 HAEMOP HILUS B

83 HAEMOPHILUS INFLUENZAE B La vaccination est efficace vis-à-vis des méningites Données EPIBAC France Exhaustives 2002 : 80 % Total (n = 1892) (n = 1164) Pneumocoque 517 (25 %) 563 (49 %) Méningocoque 479 (27 %) 386 (33 %) Haemophilus 521 (28 %) 37 (3 %) Haemophilus 521 (28 %) 37 (3 %) Strepto B 135 (7%) 128 (11 %) Listeria 240 (13 %) 50 (4%)

84 Nombre de cas INFECTIONS À HAEMOPHILUS INFLUENZAE B Méningites à Haemophilus influenzae type b : incidence chez les enfants de moins de 5 ans, Source : réseau Epibac Moins de 1 an De 1 à 2 ans De 3 à 4 ans Méningites enfants < 5 ans : réduction de 96% Entre 1999 et 2007 : 60 cas d II chez les enfants ciblés par la vaccination : 23 à jour de leur vaccination 21 avaient reçu 3 doses mais pas le rappel 14 (2/3) âgés de 12 à 18 mois

85 HÉPATITE B

86 HÉPATITE B Prévalence - France Métropolitaine : pays de faible endémie mais prévalence élevée chez les immigrés. - Evaluation naturelle: - adultes :5 à 10 % de porteurs chroniques - nouveau-nés : 90 % - évolution : cirrhose carcinome 1500 décès/an Transmission : - sexuelle : 55 % - Toxicomanie IV : 20 % - Inconnue : 25 %

87 Hépatite B Efficacité: Très immunogène, surtout <25 ans 95-98% d efficacité Durée de protection >10 ans Nettement plus faible : hémodialyse, alcoolisme, transplantation, cancer disparition des hépatites B professionnelles, réduction des hépato-carcinomes à Taïwan, interruption des transmissions materno-fœtales Rattrapage: adolescents, jeunes adultes Rappels possibles dans certains cas

88 Hépatite B Tolérance: Polémiques: Maladies démyélinisantes du système nerveux Pathologies auto-immunes: thrombopénie, etc Mais pas d hypothèse pathogénique sousjacente avancée Cf avis CSHPF 14/09/04

89 Hépatite B Denis F et al. Politique et calendrier vaccinal dans la lutte contre l hépatite B Méd Mal Infect 33:61-66.

90 Hépatite B Denis F et al. Le point sur la vaccination contre l hépatite B Hygiènes 2000 ;

91 ROR

92 LES COMPLICATIONS Rougeole, les complications les plus graves sont les pneumonies et les encéphalites (inflammation du cerveau) qui peuvent laisser des séquelles neurologiques graves. Rubéole, chez la femme enceinte, peut engendrer des malformations fœtales graves. Oreillons peuvent induire des pertes d audition chez l enfant ou être cause de stérilité chez l adolescent. À ce jour, il n existe aucun traitement curatif contre ces trois maladies. Entre 2008 et 2013: pneumopathies graves, 34 complications neurologiques et 10 décès.

93 LA ROUGEOLE Résurgence des cas de rougeole en France en 2008, avec flambées épidémiques dans les écoles, 1 décès par encéphalite Parmi les cas déclarés dont le statut vaccinal était connu : 88,5% n étaient pas vaccinés 9% n avaient reçu qu 1 seule dose

94 Rougeole Evolution en France de la couverture vaccinale ( ) 100% 80% 94 % 84,6% 90 % 80 % 60% 40% 20% 0% Depuis 1995 Couverture vaccinale à 2 ans stagne entre 80 et 85 % Couverture à 6 ans < 95 % (seuil d immunité groupe) Année de naissance Persistance de la circulation du virus Augmentation de l âge moyen des cas CV à 6 ans CV à 2 ans BEH n Certificats de santé du 24 ème mois et enquêtes en milieu scolaire (DREES)

95 Évolution de l'incidence de la rougeole et de la proportion de cas âgés de 10 ans Incidence de la rougeole et de la morbidité/mortalité depuis vaccination (1983) 5200 cas 0, Incidence % cas > 10 ans - mais âge de survenue de 13 % en 1985 à 62 % en ,6 0,5 0,4 0,3 0,2 0,1 0 Réseau Sentinelles Inserm U444, BEH n

96 Couverture vaccinale ROR, enfants âgés de 24 mois France % - 94 %

97

98 PNEUMOCOQUE

99 - 30 à 40 % des OMA - Principale cause des pneumopathies < 5 ans - 1e cause des bactériémies et méningites < 2-3 ans - sensibilité Résistance aux Péni (70 %) - Fréquence des R. croisées avec macrolides - Facteurs de risque : * < 2 ans, collectivités, ATCD : OMA, ATB, * fratrie : 3 enfants 7 ans ; pas d allaitement maternel.

100 PNEUMO 23 : pas efficace avant 2 ans : vaccin polyosidique (déficit physiologique en sous-classe Ig G 2) PREVENAR : 13 valences, polysaccharidique conjugué (couvre 80 % des PSDP) efficace dès 2 mois sur : - bactériémie/méningite : 95 % - pneumonie : 73 % - OMA: impact faible : 30 % ( OMA à sérogroupes non vaccinaux) - portage rhinopharyngé AAC ; 48:2004 PIDJ november 2004Commission transparence 20/02/02 (Pneumo23 et 24/04/02 (Prevenar) Arch Ped CID 37;2003 Pediatrics march 2004 CSHF 17/01/2003

101 TUBERCULOSE

102 Faible incidence de tuberculose au plan national Mais incidence élevée dans certaines zones géographiques (Ile de France, Guyane) dans certains groupes de population (migrants de pays à haute incidence de Tbc, SDF, personnes en prison) BEH 11 20/03/07 et donnée InVs CSHPF 9/03/07 Audtiion publique Paris 13 et 14/11/06

103 VACCINATION PARTICULIÈRE

104 Voyageurs Consultation spécialisée, vaccins associés/combinés Fièvre jaune dtp: rappel décennal Hépatite A, typhoïde Hépatite B Grippe Méningocoque bivalent ou tétravalent Rage Encéphalite japonaise, Encéphalite à tiques Les immunodéprimés Consultation spécialisée, vaccins associés/combinés

105 CAS CLINIQUES

106 CAS CLINIQUE N 1 Sandrine, jeune femme de 24 ans, vient de divorcer et se rapproche de son nouvel ami avec lequel elle souhaite avoir un enfant. Elle vient vous montrer le carnet de santé de son fils Mattéo âgé de 3 ans qui va rentrer à l école en septembre.

107 Mattéo 3 ans 2 mois : BCG ID 3 mois : DTCaPolioHib (PENTAVAC ) 5 mois : PENTAVAC 14 mois : ROR 1) Critiquez les dates des différentes injections. 2) Quelles sont les vaccinations manquantes et à quel moment auraient-elles dû être effectuées? 3) Comment organisez-vous le rattrapage? 4) Sandrine vous dit que Matt Mattéo a fait de l eczéma pendant ses 2 premières années, mais même si les lésions ont régressé, elle est inquiète des effets des vaccins sur la peau. Que lui répondez-vous?

108 1) Critiquez les dates des différentes injections effectuées BCG : conforme aux recommandations, de la naissance à l âge de 2 mois retard de 1 mois des 2 premières injections de DTCaPolioHib Retard ROR de 2 mois Risques encourus : exposition à la maladie, au moment où le pic d incidence et/ou la gravité de la maladie sont le plus important

109 1) Quelles sont les vaccinations manquantes? Pneumocoque: PREVENAR Recommandé chez tous les enfants de moins de 2 ans Schéma vaccinal allégé en 3 injections 2 mois, 4 mois et rappel à 11 mois Une injection supplémentaire à 3 mois chez les enfants à risques

110 1) Quelles sont les vaccinations manquantes? Hépatite B : Recommandé favoriser la vaccination chez le nourrisson Schéma en 3 injections : 2 mois, 4 mois et rappel à 11 mois Peut être combiné au DTCaPolioHib (vaccin hexavalent: INFANRIX hexa ) à 11 mois : rappel DTCaPolioHib DTPolio est obligatoire Coqueluche et Haemophilus Influenzae de type b sont recommandés

111 2e injection de ROR : entre 16 et 18 mois, avec respect d un intervalle minimum de 1 mois entre les 2 doses. La 2e dose n est pas un rappel, mais un rattrapage pour les enfants qui n auraient pas séroconvertis pour un ou plusieurs antigènes lors de la 1ère vaccination.

112 3) Comment organisez vous le rattrapage? L enfant doit recevoir le nombre de doses qu il aurait dû avoir à son âge DTCaPolioHib : faire l injection dès que possible NB : prochain rappel DTPolio à 6 ans, coqueluche à ans (on se recale sur le calendrier), plus de rappel pour Hib ROR : à faire dès que possible La 2e dose peut être effectuée plus tard si elle n a pas pu être faite durant la 2e année Pneumocoque : non recommandé car Mattéo a + de 2 ans, sans facteurs de risque Hépatite B : Schéma vaccinal en 3 injections : à 0, 1 et 6 mois

113 4) Sandrine vous dit que Matt Mattéo a fait de l eczéma pendant ses 2 premières années, mais même si les lésions ont régressé, elle est inquiète des effets des vaccins sur la peau. Que lui répondez-vous? L eczéma n est pas une contre indication Les contre-indications: ATCD de réaction grave dans les 48h qui suivent la vaccination (fièvre supérieure à 40 c, sd du cri persistant, convulsions, sd d hypotonie hyporéactivité), Ce qui n est pas une contre-indication: ATCD de convulsions hyperthermiques sans lien avec une vaccination, asthme, prématurité, traitement antibiotique en cours, allaitement au sein, ATCD familial de mort subite du nourrisson, ATCD de réaction locale inflammatoire à un vaccin

114 CAS CLINIQUE N 2

115 François, âgé de 2 ans, sans antécédent pathologique notable, gardé en crèche, vous consulte pour une éruption typique de varicelle dont les premiers éléments sont apparus la veille. Une épidémie de varicelle est en cours à la crèche. Il présente un excellent état général, une température à 38 c et une dizaine d éléments cutanés, dont environ 10 vésicules. La composition de la famille est la suivante : -la mère, âgée de 26 ans est enceinte de 15 semaines. Elle n a pas d antécédent pathologique notable. -le père, âgé de 28 ans est également en bonne santé. -leur fille aînée, Audrey, âgée de 4 ans est soignée pour une LAL en rémission depuis 6 mois. Elle suit actuellement un traitement d entretien. -leur troisième enfant, Marc, âgé de 11 mois est également gardé en crèche. Il est en bonne santé. Les deux parents n ont aucun souvenir d avoir eu la varicelle, pas plus qu Audrey et Marc.

116 Question n 1 Compte tenu des recommandations actuelles vis-à-vis de la vaccination contre la varicelle, qu aurait-on dû faire dans cette famille? Qui aurait dû bénéficier d examens préalables et lesquels?

117 Une enfant leucémique vit au foyer Tous les sujets réceptifs de la famille auraient dû être vaccinés: La mère (avant la grossesse) si sérologie négative Le père si sérologie négative François dès l âge de 1 an Marc (11 mois) est trop jeune Examens préalables: sérologie varicelle, père et mère

118 QUI DANS CETTE FAMILLE EST À RISQUE DE QUOI? - AUDREY: LEUCÉMIQUE VARICELLE DE L IMMUNODÉPRIMÉ - LA MÈRE, PRÉSUMÉE RÉCEPTIVE, ENCEINTE RISQUE PERSONNEL (PNEUMOPATHIES) RISQUE FOETAL: FOETOPATHIE VARICELLEUSE: RISQUE ENTRE 1,2 ET 2,6% POUR UNE VARICELLE MATERNELLE SURVENANT ENTRE LA 13 ET LA 20 SEMAINE (PASTUZAK A, N ENGL J MED 1994) - LE PÈRE PRÉSUMÉ RÉCEPTIF, ADULTE: LES SUJETS > 15 ANS REPRÉSENTENT 26% DES HOSPITALISATIONS ET 69% DES DÉCÈS ALORS QU ILS RENDENT COMPTE DE 5 À 10% DES VARICELLES (BOËLLE PY, EPIDEMIOL INFECT 2002) - MARC, RISQUE RELATIF:

119 QUESTION N 3 QUELS SONT LES MOYENS THÉORIQUES ET QUELLES SONT LES MÉTHODES VALIDÉES POUR ÉVITER QUE LES SUJETS À RISQUE NE CONTRACTENT LA VARICELLE? DE QUELS DÉLAIS DISPOSE-T-ON? QUELLE EST LA PRIORITÉ ET COMMENT LA METTRE EN OEUVRE?

120 Vaccination en post-exposition. Efficacité: vaccination dans les 5 jours suivant le contage: 67% contre toute forme de varicelle 100% contre les formes modérées à sévères Vaccination dans les 3 jours suivant le contage: 90 à 95% contre toute forme de varicelle 100% contre les formes sévères Arbeter AM, Pediatrics Watson B, Pediatrics 2000

121 IMMUNOGLOBULINES SPÉCIFIQUES ANTI VZV VARITECT : 5 À 25 UI/KG VOIE IV DANS LES 96 HEURES SUIVANT LE CONTAGE ATU NOMINATIVE ENFANTS ET ADULTES IMMUNODÉPRIMÉS NOUVEAU NÉS DONT LA MÈRE A PRÉSENTÉ LA VARICELLE DANS LES 5 JOURS AVANT OU LES 2 JOURS APRÈS L ACCOUCHEMENT PRÉMATURÉS (HORS CONTAGE MATERNEL) QUI DOIVENT RESTER LONGTEMPS À L HÔPITAL PRÉMATURÉS AG< 28 SEMAINES OU PN< 1000G QUELQUE SOIT LE STATUT MATERNEL FEMMES ENCEINTES (AAP) ACCORD AFFSAPS ( ) STOCKS PHARMACIE CENTRALE DES HÔPITAUX

122 PRIORITÉ ABSOLUE: AUDREY DOIT ÊTRE DIRIGÉE D URGENCE SUR SON SERVICE RÉFÉRENT POUR RECEVOIR DES IMMUNOGLOBULINES SPÉCIFIQUES LES 2 PARENTS DOIVENT AVOIR UNE SÉROLOGIE VARICELLE (PLUS DE 90% DES ADULTES SANS ANTÉCÉDENT CONNU DE VARICELLE ONT UNE SÉROLOGIE POSITIVE) PROBLÈME DÉLAI VACCINATION POSSIBLE EN POST-EXPOSITION SANS SÉROLOGIE (MAIS ON PEUT ALLER JUSQU À 5 JOURS) LE DÉLAI EST DE 96 HEURES POUR LES IG LA FEMME ENCEINTE POSE UN PROBLÈME COMPLEXE QUI EXIGE LA RIGUEUR OBTENIR DU LABORATOIRE LA SÉROLOGIE EN URGENCE

123

124 MERCI DE VOTRE ATTENTION FACULTÉ DE MÉDECINE H. BASTARAUD - 19/06/

313-40013-B MIS À JOUR EN MARS 2013

313-40013-B MIS À JOUR EN MARS 2013 313-40013-B MIS À JOUR EN MARS 2013 SOMMAIRE 1 - La vaccination, comment ça marche? 3, 4 et 5 2 - Les vaccins détériorent-ils LA protection naturelle contre les maladies? 6 3 - Avec autant de vaccins,

Plus en détail

Nathalie Colin de Verdière Centre de vaccinations internationales Hôpital Saint-Louis

Nathalie Colin de Verdière Centre de vaccinations internationales Hôpital Saint-Louis Nathalie Colin de Verdière Centre de vaccinations internationales Hôpital Saint-Louis 12/09/2013 2 Comparaison calendrier vaccinal 2013 et 2012 : Nourrisson 3 Comparaison calendrier vaccinal 2013 et 2012

Plus en détail

Évolution des pratiques vaccinales : 3. vaccination après la grossesse

Évolution des pratiques vaccinales : 3. vaccination après la grossesse Évolution des pratiques vaccinales : 3. vaccination après la grossesse Professeur Emmanuel Grimprel Service de Pédiatrie Générale, Hôpital Trousseau, Paris Université Pierre et Marie Curie, Paris Déclaration

Plus en détail

INFORMATIONS pour le médecin qui contrôle et complète le formulaire

INFORMATIONS pour le médecin qui contrôle et complète le formulaire Vaccination des étudiants du Baccalauréat en Médecine de Lausanne INFORMATIONS pour le médecin qui contrôle et complète le formulaire La vaccination du personnel de santé est recommandée par l Office fédéral

Plus en détail

Vaccinations - Rédaction Dr BOUTON

Vaccinations - Rédaction Dr BOUTON 20-14 Vaccinations - Rédaction Dr BOUTON Chaque personnel navigant est responsable de la mise à jour des ses vaccins. 1 - VACCINATION OBLIGATOIRE La vaccination contre la fièvre jaune (vaccination anti-amarile)

Plus en détail

Vaccination et tuberculose en Gériatrie. Unité de Prévention et de Dépistage: Centre de vaccination et centre de lutte anti tuberculeuse CH Montauban

Vaccination et tuberculose en Gériatrie. Unité de Prévention et de Dépistage: Centre de vaccination et centre de lutte anti tuberculeuse CH Montauban Vaccination et tuberculose en Gériatrie Unité de Prévention et de Dépistage: Centre de vaccination et centre de lutte anti tuberculeuse CH Montauban VACCINATIONS 2 Personnes âgées et vaccinations Avec

Plus en détail

L assurance maternité des femmes chefs d entreprises et des conjointes collaboratrices. Édition 2013

L assurance maternité des femmes chefs d entreprises et des conjointes collaboratrices. Édition 2013 1 L assurance maternité des femmes chefs d entreprises et des conjointes collaboratrices Édition 2013 L assurance maternité Sommaire Les prestations maternité 3 Cas particuliers 8 Le congé paternité 11

Plus en détail

Club Santé. «Vaccination : quelle évolution pour une meilleure prévention?» Dimanche 16 octobre 2005

Club Santé. «Vaccination : quelle évolution pour une meilleure prévention?» Dimanche 16 octobre 2005 Club Santé «Vaccination : quelle évolution pour une meilleure prévention?» Dimanche 16 octobre 2005 Contacts Presse : Florence PARIS Fanny ALLAIRE Tél : 01.39.17.90.85 Fax : 01.39.17.86.56 Adresses e-mail

Plus en détail

Calendrier des vaccinations et recommandations vaccinales 2015 PROTÉGEONS-NOUS, VACCINONS-NOUS.

Calendrier des vaccinations et recommandations vaccinales 2015 PROTÉGEONS-NOUS, VACCINONS-NOUS. Calendrier des vaccinations et recommandations vaccinales 2015 PROTÉGEONS-NOUS, VACCINONS-NOUS. Sommaire 1. Points-clés sur les nouvelles recommandations 4 2. Recommandations 5 Vaccination des personnes

Plus en détail

Prévenir... par la vaccination

Prévenir... par la vaccination Prévenir... par la vaccination 6 La vaccination...... Soit c est OBLIGATOIRE (2)... Les vaccinations obligatoires pour l ensemble de la population et dont les lois sont inscrites dans le Code de la Santé

Plus en détail

Guide des vaccinations Édition 2012. Direction générale de la santé Comité technique des vaccinations

Guide des vaccinations Édition 2012. Direction générale de la santé Comité technique des vaccinations Guide des vaccinations Édition 2012 Direction générale de la santé Comité technique des vaccinations 293 Vaccinations pour les personnels de santé INTRODUCTION La vaccination des personnels de santé a

Plus en détail

Vaccinations pour les professionnels : actualités

Vaccinations pour les professionnels : actualités Vaccinations pour les professionnels : actualités Dominique Abiteboul Service de Santé au Travail Hôpital Bichat - Claude Bernard Paris GERES Les vaccins A (H1N1)v 4QUESTIONS +++++ Pas assez de recul???

Plus en détail

MINISTERE DE LA SANTE ET DES SOLIDARITES DIRECTION GENERALE DE LA SANTE- DDASS DE SEINE MARITIME

MINISTERE DE LA SANTE ET DES SOLIDARITES DIRECTION GENERALE DE LA SANTE- DDASS DE SEINE MARITIME Département des situations d urgence sanitaire Personne chargée du dossier : Evelyne FALIP/Nicole BOHIC Tél : 01 40 56 59 65/02 32 18 31 66 evelyne.falip@sante.gouv.fr MINISTERE DE LA SANTE ET DES SOLIDARITES

Plus en détail

Vaccination des voyageurs dont la sérologie VIH est positive.

Vaccination des voyageurs dont la sérologie VIH est positive. Vaccination des voyageurs dont la sérologie VIH est positive. Pr Jean Beytout Service des maladies infectieuses et tropicales CHU de Clermont-Ferrand. Comité Technique des Vaccinations Conclusion Le principal

Plus en détail

Vaccinations et milieu professionnel

Vaccinations et milieu professionnel La place de la vaccination dans la prévention des risques infectieux La prévention des risques infectieux au travail ne se réduit pas à la protection vaccinale. La vaccination s inscrit comme une des mesures

Plus en détail

Projet de grossesse : informations, messages de prévention, examens à proposer

Projet de grossesse : informations, messages de prévention, examens à proposer DOCUMENT D INFORMATION POUR LES PROFESSIONNELS Projet de grossesse : informations, messages de prévention, examens à proposer Septembre 2009 DÉFINITION ET OBJECTIF Dès lors qu ils expriment un projet de

Plus en détail

Du 20 au 27 avril 2013 Semaine européenne de la vaccination

Du 20 au 27 avril 2013 Semaine européenne de la vaccination Du 20 au 27 avril 2013 Semaine européenne de la vaccination Vaccination : êtes-vous à jour? DOSSIER DE PRESSE Dossier de presse national complété des informations en Vaucluse où la semaine se prolonge

Plus en détail

Vaccination contre la grippe saisonnière

Vaccination contre la grippe saisonnière le point sur risques infectieux > Vaccinations Vaccination contre la grippe saisonnière Questions / Réponses - Professionnels de santé Document élaboré le 14 octobre 2014 1 - Quand a lieu la campagne de

Plus en détail

Pour l'entrée en institut de formation paramédicale

Pour l'entrée en institut de formation paramédicale FORMER Dossier médical Pour l'entrée en institut de formation paramédicale Avril 2015 Aide-soignant-e Auxiliaire de puériculture Infirmier-e Masseur-kinésithérapeute Manipulateur-trice en électroradiologie

Plus en détail

LA VACCINATION PROFESSIONNELLE

LA VACCINATION PROFESSIONNELLE F I C H E P R E V E N T I O N N 1 1 «H Y G I E N E S E C U R I T E» LA VACCINATION PROFESSIONNELLE INTRODUCTION La vaccination en milieu professionnel a un intérêt individuel dans le sens où elle protège

Plus en détail

La vaccination, une bonne protection

La vaccination, une bonne protection Vaccin contre l hépatite A et l hépatite B La personne qui reçoit ce vaccin se protège contre l hépatite A, l hépatite B et leurs complications. L hépatite A et l hépatite B sont des infections du foie

Plus en détail

LIGNES DIRECTRICES CLINIQUES TOUT AU LONG DU CONTINUUM DE SOINS : Objectif de ce chapitre. 6.1 Introduction 86

LIGNES DIRECTRICES CLINIQUES TOUT AU LONG DU CONTINUUM DE SOINS : Objectif de ce chapitre. 6.1 Introduction 86 LIGNES DIRECTRICES CLINIQUES TOUT AU LONG DU CONTINUUM DE SOINS : ÉTABLISSEMENT DE LIENS ENTRE LES PERSONNES CHEZ QUI UN DIAGNOSTIC D INFECTION À VIH A ÉTÉ POSÉ ET LES SERVICES DE SOINS ET DE TRAITEMENT

Plus en détail

LA PROPOSITION DE LA VACCINATION ANTI-PAPILLOMAVIRUS: INFORMATIONS TRANSMISES ET VECU DE LA PROPOSITION

LA PROPOSITION DE LA VACCINATION ANTI-PAPILLOMAVIRUS: INFORMATIONS TRANSMISES ET VECU DE LA PROPOSITION LA PROPOSITION DE LA VACCINATION ANTI-PAPILLOMAVIRUS: INFORMATIONS TRANSMISES ET VECU DE LA PROPOSITION ETUDE QUALITATIVE REALISEE AUPRES DE MEDECINS GENERALISTES DU JURA ET DE COUPLES ADOLESCENTES/ REPRESENTANTS

Plus en détail

Rougeole, Oreillons Rubéole et Coqueluche

Rougeole, Oreillons Rubéole et Coqueluche Rougeole, Oreillons Rubéole et Coqueluche Comment protéger vos enfants? La seule protection efficace : la vaccination R.O.R COQUELUCHE ANNUAIRE Livret élaboré en partenariat avec : Conseil Général du Loir-et-Cher

Plus en détail

Questionnaire Médical

Questionnaire Médical Nom et prénom(s) de l élève: Date de naissance: Questionnaire Médical Ce formulaire est à compléter, avant de commencer l année scolaire, pour les nouveaux élèves ainsi que pour les élèves poursuivant

Plus en détail

HEPATITES VIRALES 22/09/09. Infectieux. Mme Daumas

HEPATITES VIRALES 22/09/09. Infectieux. Mme Daumas HEPATITES VIRALES 22/09/09 Mme Daumas Infectieux Introduction I. Hépatite aigu II. Hépatite chronique III. Les différents types d hépatites A. Hépatite A 1. Prévention de la transmission 2. Vaccination

Plus en détail

MINISTERE DE LA SANTE ET DES SOLIDARITES DIRECTION GENERALE DE LA SANTE

MINISTERE DE LA SANTE ET DES SOLIDARITES DIRECTION GENERALE DE LA SANTE MINISTERE DE LA SANTE ET DES SOLIDARITES DIRECTION GENERALE DE LA SANTE AVIS DU COMITE TECHNIQUE DES VACCINATIONS / DU CONSEIL SUPERIEUR D HYGIENE PUBLIQUE DE FRANCE relatif à la vaccination par le vaccin

Plus en détail

Guide des vaccinations Édition 2006. Direction générale de la santé Comité technique des vaccinations

Guide des vaccinations Édition 2006. Direction générale de la santé Comité technique des vaccinations Guide des vaccinations Édition 2006 Direction générale de la santé Comité technique des vaccinations 200 La vaccination contre les infections invasives à méningocoque Depuis l introduction du vaccin contre

Plus en détail

Vaccins du futur Atelier «Croisière dans l archipel des nouveaux vaccins»

Vaccins du futur Atelier «Croisière dans l archipel des nouveaux vaccins» Vaccins du futur Atelier «Croisière dans l archipel des nouveaux vaccins» Bernard Duval Institut National de Santé Publique du Québec 18 avril 2002 Objectifs Grands axes de la réponse immunitaire Conjugaison

Plus en détail

Le Livre des Infections Sexuellement Transmissibles

Le Livre des Infections Sexuellement Transmissibles Le Livre des Infections Sexuellement Transmissibles sommaire Qu est-ce qu une IST? p. 5 La blennorragie gonococcique p. 7 La chlamydiose p. 8 L hépatite B p. 9 L herpès génital p. 10 Les mycoplasmes et

Plus en détail

COMMISSION DE LA TRANSPARENCE AVIS. 1 décembre 2010

COMMISSION DE LA TRANSPARENCE AVIS. 1 décembre 2010 COMMISSION DE LA TRANSPARENCE AVIS 1 décembre 2010 MENVEO, poudre et solution pour injection Vaccin méningococcique des groupes A, C, W-135 et Y conjugué B/1 flacon + 1 seringue préremplie (CIP: 360 379-1)

Plus en détail

Service d ambulance. Normes. de soins aux patients. et de transport

Service d ambulance. Normes. de soins aux patients. et de transport Service d ambulance Normes de soins aux patients et de transport Ministère de la Santé et des Soins de longue durée Direction des services de santé d urgence Avril 2000 (Mise à jour : octobre 2002) Soins

Plus en détail

PROTOCOLE D IMMUNISATION DU QUÉBEC, ÉDITION MAI 2013 Liste des mises à jour d AVRIL 2014

PROTOCOLE D IMMUNISATION DU QUÉBEC, ÉDITION MAI 2013 Liste des mises à jour d AVRIL 2014 PROTOCOLE D IMMUNISATION DU QUÉBEC, ÉDITION MAI 2013 Liste des mises à jour d AVRIL 2014 Mois Année Chapitre Section Sujets : changements - nouveautés Pages à changer Avril 2014 Table des matières Correction

Plus en détail

Devenir des soignants non-répondeurs à la vaccination anti-vhb. Dominique Abiteboul - GERES Jean-François Gehanno Michel Branger

Devenir des soignants non-répondeurs à la vaccination anti-vhb. Dominique Abiteboul - GERES Jean-François Gehanno Michel Branger Devenir des soignants non-répondeurs à la vaccination anti-vhb Dominique Abiteboul - GERES Jean-François Gehanno Michel Branger Contexte Hépatite B = risque professionnel pour les soignants Passé futur

Plus en détail

Vaccins et chimiothérapies chez l adulte

Vaccins et chimiothérapies chez l adulte Vaccins et chimiothérapies chez l adulte 1 1 Coordination Pr Odile LAUNAY (CIC Vaccinologie, Cochin-Pasteur; Paris), Dr Pierre LOULERGUE (CIC Vaccinologie, Cochin-Pasteur; Paris) Membres du groupe de travail

Plus en détail

Etes-vous vacciné? La rougeole oblige à rester à la maison. www.stoprougeole.ch

Etes-vous vacciné? La rougeole oblige à rester à la maison. www.stoprougeole.ch Etes-vous vacciné? La rougeole oblige à rester à la maison. www.stoprougeole.ch 0844 448 448 La rougeole oblige à rester à la maison. www.stoprougeole.ch Eliminer la rougeole un objectif international

Plus en détail

Chapitre III Le phénotype immunitaire au cours de la vie

Chapitre III Le phénotype immunitaire au cours de la vie Chapitre III Le phénotype immunitaire au cours de la vie Le phénotype immunitaire d un individu caractérise sa capacité à répondre, grâce aux effecteurs de l immunité adaptative, aux différents agents

Plus en détail

Définition de l Infectiologie

Définition de l Infectiologie Définition de l Infectiologie Discipline médicale clinique Spécialisée. Prise en charge des Maladies Infectieuses et Tropicales. Actuelles, émergentes ou ré-émergentes. Référents dans le cadre d un maillage

Plus en détail

VACCINS ANTIPNEUMOCOCCIQUES

VACCINS ANTIPNEUMOCOCCIQUES VACCINS ANTIPNEUMOCOCCIQUES Infections respiratoires SPIF - 15 Novembre 2014 Patrick Petitpretz Déclaration de liens d'intérêts J ai actuellement, ou j ai eu au cours des trois dernières années, une affiliation

Plus en détail

Ministère des affaires sociales, de la santé et des droits des femmes

Ministère des affaires sociales, de la santé et des droits des femmes Ministère des affaires sociales, de la santé et des droits des femmes Direction générale de la santé Sous-direction de la prévention des risques infectieux Bureau des maladies infectieuses, des risques

Plus en détail

Représentant légal 1. Représentant légal 2. Situation de la famille

Représentant légal 1. Représentant légal 2. Situation de la famille DOSSIER FAMILLE PERISCOLAIRE 2014-2015 Ce dossier est à rendre en mairie avec les pièces justificatives et ce, quelque soit votre situation avant le Tout dossier non complet ne sera pas traité. Date de

Plus en détail

La politique vaccinale de la France

La politique vaccinale de la France COMMUNICATION A LA COMMISSION DES AFFAIRES SOCIALES DU SENAT ARTICLE LO. 132-3-1 DU CODE DES JURIDICTIONS FINANCIERES La politique vaccinale de la France Octobre 2012 SOMMAIRE Avertissement... 5 Résumé...

Plus en détail

Les vaccinations en milieu professionnel

Les vaccinations en milieu professionnel Les vaccinations en milieu professionnel Mise à jour Août 2008 Dans le cadre de la prévention du risque biologique, le code du travail précise, aux articles R.4421-1 et suivants, la démarche d'analyse

Plus en détail

TEST DE DÉPISTAGE DE L IMMUNITÉ CONTRE LE

TEST DE DÉPISTAGE DE L IMMUNITÉ CONTRE LE TEST DE DÉPISTAGE DE L IMMUNITÉ CONTRE LE 14 TÉTANOS ET LA ROUGEOLE 14.1 INTRODUCTION Soumaïla MARIKO Comme on l a déjà précisé au chapitre 1, des tests de dépistage de l immunité contre le tétanos et

Plus en détail

Hépatite. ses causes ses conséquences sa prévention

Hépatite. ses causes ses conséquences sa prévention Hépatite ses causes ses conséquences sa prévention Hépatite : l essentiel en bref Qu est-ce que l hépatite et quelles sont les conséquences de cette maladie? L hépatite est une inflammation du foie, dont

Plus en détail

PARTAGER NOTRE PASSION. Livret de présentation de la vaccination et de nos vaccins

PARTAGER NOTRE PASSION. Livret de présentation de la vaccination et de nos vaccins PARTAGER NOTRE PASSION Livret de présentation de la vaccination et de nos vaccins PARTAGER NOTRE PASSION LIVRET DE PRÉSENTATION DE LA VACCINATION ET DE NOS VACCINS Ces hommes qui ont fait l histoire de

Plus en détail

Simplification du calendrier vaccinal. Collection Avis et Rapports

Simplification du calendrier vaccinal. Collection Avis et Rapports Simplification du calendrier vaccinal Collection Avis et Rapports Simplification du calendrier vaccinal Rapport 21 décembre 2012 Ce rapport a été adopté par la Commission spécialisée Maladies transmissibles

Plus en détail

SURVEILLANCE DES SALARIES MANIPULANT DES DENREES ALIMENTAIRES

SURVEILLANCE DES SALARIES MANIPULANT DES DENREES ALIMENTAIRES SURVEILLANCE DES SALARIES MANIPULANT DES DENREES ALIMENTAIRES Dr Virginie NAEL Service de Santé au travail du personnel hospitalier CHU Nantes 44èmes journées FMC ANMTEPH / SOHF - Lausanne - Septembre

Plus en détail

Hépatite B. Le virus Structure et caractéristiques 07/02/2013

Hépatite B. Le virus Structure et caractéristiques 07/02/2013 Hépatite B Le virus Structure et caractéristiques o o o Famille des Hepadnaviridae Genre orthohepadnavirus Enveloppé, capside icosaédrique, 42 nm 1 Le virus Structure et caractéristiques En microscopie

Plus en détail

LA CAISSE PRIMAIRE D ASSURANCE MALADIE (CPAM) COMMENT ÇA MARCHE?

LA CAISSE PRIMAIRE D ASSURANCE MALADIE (CPAM) COMMENT ÇA MARCHE? LA CAISSE PRIMAIRE D ASSURANCE MALADIE (CPAM) COMMENT ÇA MARCHE? La CPAM (sécurité sociale) permet d être remboursé entre 15 et 100% en fonction des soins donnés. Une mutuelle peut prendre en charge le

Plus en détail

STAGE DE NATATION. Perfectionnement A GRAND-COURONNE. Comité Ile de France de Natation. (Bassin de 50m couvert) Du 6 au 10 juillet 2015

STAGE DE NATATION. Perfectionnement A GRAND-COURONNE. Comité Ile de France de Natation. (Bassin de 50m couvert) Du 6 au 10 juillet 2015 Comité Ile de France de Natation STAGE DE NATATION Perfectionnement A GRAND-COURONNE (Bassin de 50m couvert) Du 6 au 10 juillet 2015 Ouvert aux 11 / 13 ans - Licencié(e)s FFN 340 Transport compris - Départ

Plus en détail

Tout savoir sur la vaccination de 0 à 6 ans. Mikalou se fait vacciner

Tout savoir sur la vaccination de 0 à 6 ans. Mikalou se fait vacciner Tout savoir sur la vaccination de 0 à 6 ans Mikalou se fait vacciner Récit Mikalou n a peur de rien Dans le jardin, Mikalou s assoit sur la balançoire. Il n est pas une poule mouillée, et pourtant, il

Plus en détail

vaccin pneumococcique polyosidique conjugué (13-valent, adsorbé)

vaccin pneumococcique polyosidique conjugué (13-valent, adsorbé) EMA/90006/2015 EMEA/H/C/001104 Résumé EPAR à l intention du public vaccin pneumococcique polyosidique conjugué (13-valent, adsorbé) Le présent document est un résumé du rapport européen public d évaluation

Plus en détail

+ Questions et réponses

+ Questions et réponses HÉPATITE B L hépatite B c est quoi? L hépatite B est un type de maladie du foie causée par le virus de l hépatite B, une des formes les plus courantes de l hépatite virale (les autres sont le virus de

Plus en détail

Z I G U I N C H O R SITUATION ECONOMIQUE ET SOCIALE REGIONALE 2013. Service Régional de la Statistique et de la Démographie de Ziguinchor

Z I G U I N C H O R SITUATION ECONOMIQUE ET SOCIALE REGIONALE 2013. Service Régional de la Statistique et de la Démographie de Ziguinchor Z I G U I N C H O R REPUBLIQUE DU SENEGAL Un Peuple Un But Une Foi ------------------ MINISTERE DE L ECONOMIE, DES FINANCES ET DU PLAN ------------------ AGENCE NATIONALE DE LA STATISTIQUE ET DE LA DEMOGRAPHIE

Plus en détail

Protégeons-nous ensemble!

Protégeons-nous ensemble! Grippe saisonnière. Protégeons-nous ensemble! Informations importantes pour vous et votre famille. www.sevaccinercontrelagrippe.ch www.ofsp.admin.ch B C Qu est-ce que la grippe saisonnière et quels en

Plus en détail

1 ère manche Questions fermées

1 ère manche Questions fermées Quiz VIH 2011 1 ère manche Questions fermées Crips Ile-de-France / Mise à jour : août 2015 Thème : Dépistage Un test VIH négatif indique toujours que la personne qui a fait le test n est pas contaminée

Plus en détail

La planification familiale

La planification familiale La planification familiale après l avortement spontané ou provoqué Introduction Les grossesses non désirées sont l une des principales raisons pour lesquelles les femmes choisissent d avorter. Beaucoup

Plus en détail

Streptocoque B :apports des tests en fin de grossesse, nouvelles propositions.

Streptocoque B :apports des tests en fin de grossesse, nouvelles propositions. Streptocoque B :apports des tests en fin de grossesse, nouvelles propositions. Exemple d une étude prospective sur la place d un test de détection rapide du SGB. HONORAT Raphaële 1, ASSOULINE Corinne 1,

Plus en détail

Programme DPC des infirmiers

Programme DPC des infirmiers Catalogue de formations de la FNFCEPPCS pour l année 2015 Programme DPC des infirmiers Le catalogue peut évoluer en cours d année ; nous vous en tiendrons informés. 1 L INFIRMIER DE CENTRE DE SANTÉ FACE

Plus en détail

DOSSIER D INSCRIPTION

DOSSIER D INSCRIPTION DOSSIER D INSCRIPTION AUX ACCUEILS PERISCOLAIRES DE LA COMMUNAUTE DE COMMUNES AGLY-FENOUILLEDES NAP ALSH DES MERCREDIS APRES-MIDI ALAE RESTAURATION SCOLAIRE Nom de l enfant :... Prénom :... Date de naissance

Plus en détail

Arthralgies persistantes après une infection à chikungunya: évolution après plus d un an chez 88 patients adultes

Arthralgies persistantes après une infection à chikungunya: évolution après plus d un an chez 88 patients adultes Arthralgies persistantes après une infection à chikungunya: évolution après plus d un an chez 88 patients adultes G Borgherini 1, A Gouix 1, F Paganin 1, A Jossaume 1, L Cotte 2, C Arvin-Berod 1, A Michault

Plus en détail

6.1 Généralités. Chapitre 6. maladies évitables par la vaccination et vaccins. 6.1.1 Prévention de la maladie. 6.1.2 Vaccination et autres précautions

6.1 Généralités. Chapitre 6. maladies évitables par la vaccination et vaccins. 6.1.1 Prévention de la maladie. 6.1.2 Vaccination et autres précautions Chapitre 6. maladies évitables par la vaccination et vaccins CHAPitre 6 Maladies évitables par la vaccination et vaccins 6.1 Généralités La vaccination consiste à administrer un vaccin pour provoquer une

Plus en détail

vaccinale en France Mesure de la couverture Bilan des outils et des méthodes en l an 2000

vaccinale en France Mesure de la couverture Bilan des outils et des méthodes en l an 2000 Mesure de la couverture vaccinale en France Bilan des outils et des méthodes en l an 2000 Document préparé par le Comité de pilotage sur la couverture vaccinale en France sous la coordination de l InVS

Plus en détail

Le niveau de revenus des ménages est associé à la couverture vaccinale par le vaccin pneumocoque conjugué chez les enfants d'ile-de-france

Le niveau de revenus des ménages est associé à la couverture vaccinale par le vaccin pneumocoque conjugué chez les enfants d'ile-de-france Le niveau de revenus des ménages est associé à la couverture vaccinale par le vaccin pneumocoque conjugué chez les enfants d'ile-de-france Jean-Paul Guthmann, Pierre Chauvin, Yann Le Strat, Marion Soler,

Plus en détail

TEST DE DÉTECTION DE LA PRODUCTION D INTERFÉRON γ POUR LE DIAGNOSTIC DES INFECTIONS TUBERCULEUSES

TEST DE DÉTECTION DE LA PRODUCTION D INTERFÉRON γ POUR LE DIAGNOSTIC DES INFECTIONS TUBERCULEUSES TEST DE DÉTECTION DE LA PRODUCTION D INTERFÉRON γ POUR LE DIAGNOSTIC DES INFECTIONS TUBERCULEUSES Classement NABM : non inscrit code : non codé DÉCEMBRE 2006 Service évaluation des actes professionnels

Plus en détail

Compte rendu d hospitalisation hépatite C. À partir de la IIème année MG, IIIème années MD et Pharmacie

Compte rendu d hospitalisation hépatite C. À partir de la IIème année MG, IIIème années MD et Pharmacie Compte rendu d hospitalisation hépatite C À partir de la IIème année MG, IIIème années MD et Pharmacie ASSISTANCE PUBLIQUE HOPITAUX DE PARIS HOPITAL DU BON SECOURS Service d HEPATHOLOGIE du Professeur

Plus en détail

Plan québécois de promotion de la vaccination

Plan québécois de promotion de la vaccination Plan québécois de promotion de la vaccination INSTITUT NATIONAL DE SANTÉ PUBLIQUE DU QUÉBEC Plan québécois de promotion de la vaccination Direction des risques biologiques et de la santé au travail Octobre

Plus en détail

Vaccinologie et Stratégie de Développement des Vaccins

Vaccinologie et Stratégie de Développement des Vaccins Vaccinologie et Stratégie de Développement des Vaccins Vaccinologie 1977 - Terme utilisé par Jonas Salk. 1983 - Rassemble tous les aspects des vaccinations : biologiques, immunologiques et cliniques ainsi

Plus en détail

Conduite à tenir devant une morsure de chien (213b) Professeur Jacques LEBEAU Novembre 2003 (Mise à jour mars 2005)

Conduite à tenir devant une morsure de chien (213b) Professeur Jacques LEBEAU Novembre 2003 (Mise à jour mars 2005) Conduite à tenir devant une morsure de chien (213b) Professeur Jacques LEBEAU Novembre 2003 (Mise à jour mars 2005) Pré-Requis : Anatomie faciale Principes de traitement des plaies Principes d'antibiothérapie

Plus en détail

Hépatite C une maladie silencieuse..

Hépatite C une maladie silencieuse.. Hépatite C une maladie silencieuse.. F. Bally Centre de Maladies Infectieuses et Epidémiologie Institut Central des Hôpitaux Valaisans Histoire Années 70 Hépatite non-a-non-b = hépatite post-transfusionelle

Plus en détail

L hépatite C pas compliqué! Véronique Lussier, M.D., F.R.C.P.C. Gastroentérologue Hôpital Honoré-Mercier 16 avril 2015

L hépatite C pas compliqué! Véronique Lussier, M.D., F.R.C.P.C. Gastroentérologue Hôpital Honoré-Mercier 16 avril 2015 L hépatite C pas compliqué! Véronique Lussier, M.D., F.R.C.P.C. Gastroentérologue Hôpital Honoré-Mercier 16 avril 2015 Objectifs de la présentation Décrire l évolution clinique et la prise en charge d

Plus en détail

S. Kernéis, T. Ancelle, V. Naneix-Laroche, N. Amrane, JP. Leroy, T. Hanslik, O. Launay

S. Kernéis, T. Ancelle, V. Naneix-Laroche, N. Amrane, JP. Leroy, T. Hanslik, O. Launay Etude AMARCOR Tolérance et immunogénicité du vaccin contre la fièvre jaune chez des sujets recevant une corticothérapie par voie générale : étude de cohorte observationnelle S. Kernéis, T. Ancelle, V.

Plus en détail

DÉFICITS IMMUNITAIRE COMMUN VARIABLE

DÉFICITS IMMUNITAIRE COMMUN VARIABLE DÉFICITS IMMUNITAIRE COMMUN VARIABLE Le présent livret a été rédigé à l attention des patients et de leurs familles. Il ne doit pas remplacer les conseils d un spécialiste en immunologie. 1 Egalement Disponible

Plus en détail

Rapport 2014 sur la lutte contre la tuberculose dans le monde

Rapport 2014 sur la lutte contre la tuberculose dans le monde Rapport 2014 sur la lutte contre la tuberculose dans le monde Résumé d orientation La tuberculose reste l une des maladies transmissibles causant le plus de décès dans le monde. En 2013, selon les estimations,

Plus en détail

Nouveauté - Nouvelles modalités d inscription

Nouveauté - Nouvelles modalités d inscription Nouveauté - Nouvelles modalités d inscription A compter de la rentrée 2015, la commune a décidé de se doter d un nouveau système de réservation par Internet. Conformément au règlement, chaque famille qui

Plus en détail

CONTROVERSE : IDR OU QUANTIFERON LORS D'UN CONTAGE EN EHPAD?

CONTROVERSE : IDR OU QUANTIFERON LORS D'UN CONTAGE EN EHPAD? CONTROVERSE : IDR OU QUANTIFERON LORS D'UN CONTAGE EN EHPAD? Hélène MANGEARD François MALADRY Tuberculose : infection mycobactérienne Infection mycobactérienne chronique (M. Tuberculosis ++ ou bacille

Plus en détail

COMMISSION DE LA TRANSPARENCE AVIS DE LA COMMISSION. 10 octobre 2001

COMMISSION DE LA TRANSPARENCE AVIS DE LA COMMISSION. 10 octobre 2001 COMMISSION DE LA TRANSPARENCE AVIS DE LA COMMISSION 10 octobre 2001 VIRAFERONPEG 50 µg 80 µg 100 µg 120 µg 150 µg, poudre et solvant pour solution injectable B/1 B/4 Laboratoires SCHERING PLOUGH Peginterféron

Plus en détail

LISTE DES ACTES ET PRESTATIONS - AFFECTION DE LONGUE DURÉE HÉPATITE CHRONIQUE B

LISTE DES ACTES ET PRESTATIONS - AFFECTION DE LONGUE DURÉE HÉPATITE CHRONIQUE B LISTE DES ACTES ET PRESTATIONS - AFFECTION DE LONGUE DURÉE HÉPATITE CHRONIQUE B Actualisation février 2009 Ce document est téléchargeable sur www.has-sante.fr Haute Autorité de santé Service communication

Plus en détail

LA TUBERCULOSE Docteur ALAIN BERAUD

LA TUBERCULOSE Docteur ALAIN BERAUD LA TUBERCULOSE Docteur ALAIN BERAUD Service de Pneumologie Hôpital Beauregard - THIONVILLE 1 Bilan initial Objectifs Bilan de base Traitement pharmacologique Autres traitements pharmacologiques Autres

Plus en détail

Protection Maternelle et Infantile Santé scolaire (33b) Professeur Dominique PLANTAZ Septembre 2004

Protection Maternelle et Infantile Santé scolaire (33b) Professeur Dominique PLANTAZ Septembre 2004 Protection Maternelle et Infantile Santé scolaire (33b) Professeur Dominique PLANTAZ Septembre 2004 Objectifs : indiquer les objectifs de prévention du Service départemental de Protection Maternelle et

Plus en détail

Mise en place de référents grippe au sein d un centre hospitalier

Mise en place de référents grippe au sein d un centre hospitalier Mise en place de référents grippe au sein d un centre hospitalier Sophie FOUCAULT, IDE Hygiéniste, FFC Service ECLIN P.MIR, C.JACOB, Praticiens de Santé au Travail R.HUE, Praticien Hygiéniste, Service

Plus en détail

NOTICE D INFORMATIONS DU CONCOURS D ENTREE EN INSTITUT DE FORMATION EN ERGOTHERAPIE

NOTICE D INFORMATIONS DU CONCOURS D ENTREE EN INSTITUT DE FORMATION EN ERGOTHERAPIE D I R E C T I O N D E S R E S S O U R C E S H U M A I N E S C O O R D I N A T I O N D E S I N S T I T U T S D E F O R M A T I O N Institut de Formation en Ergothérapie NOTICE D INFORMATIONS DU CONCOURS

Plus en détail

Infection par le VIH/sida et travail

Infection par le VIH/sida et travail Documents publiés dans la collection VIH-sida du ministère de la Santé et de la Protection sociale : COLLECTION VIH/SIDA Sida-MST (maladies sexuellement transmissibles) Transmission - Diagnostic/dépistage

Plus en détail

VACCINER? MIEUX COMPRENDRE POUR DÉCIDER. ProVac

VACCINER? MIEUX COMPRENDRE POUR DÉCIDER. ProVac Comité de rédaction : M.C. Miermans, Provac, Université de Liège, Service STES-APES Dr B. Swennen, Provac, Université libre de Bruxelles, Ecole de santé publique M.C. de Terwangne, Service Education pour

Plus en détail

Programme National d Immunisation

Programme National d Immunisation Programme National d Immunisation Aspects pratiques de la vaccination Manuel de formation 2013 Direction de la Population L élaboration de ce guide a été coordonnée par le Service de Protection de la Santé

Plus en détail

C a p a c i t é d e M é d e c i n e T r o p i c a l e

C a p a c i t é d e M é d e c i n e T r o p i c a l e C a p a c i t é d e M é d e c i n e T r o p i c a l e Etude préalable à la mise en place du carnet de vaccination électronique au Burkina Faso Présenté par MME DELPHINE RUIZ Directeur Pr JEAN-LOUIS KOECK

Plus en détail

Le test de dépistage qui a été pratiqué à la

Le test de dépistage qui a été pratiqué à la élever CommenT UN enfant ayant une drépanocytose Q Le test de dépistage qui a été pratiqué à la maternité vient de révéler que votre bébé est atteint de drépanocytose. Aujourd hui, votre enfant va bien,

Plus en détail

Des soins après avortement : Amis des Jeunes. Cartes à conseils 1-6

Des soins après avortement : Amis des Jeunes. Cartes à conseils 1-6 Des soins après avortement : Amis des Jeunes Cartes à conseils 1-6 SAA: Avant l intervention Accueillir cordialement la cliente et la mettre à l aise Garantir la confidentialité et l intimité Prendre les

Plus en détail

IST et SIDA : s'informer pour se protéger!

IST et SIDA : s'informer pour se protéger! IST et SIDA : s'informer pour se protéger! Tous concernés! De quoi s agit-il? Les Infections Sexuellement Transmissibles (IST) sont des infections dues à des virus, des bactéries, des parasites ou des

Plus en détail

Mutuelle santé. Vous pourrez. toujours compter. sur votre mutuelle! Activance TNS

Mutuelle santé. Vous pourrez. toujours compter. sur votre mutuelle! Activance TNS Mutuelle santé Activance TNS Vous pourrez toujours compter sur votre mutuelle! Activance TNS Le haut de gamme pour les professionnels! Les Produit Prise en charge maximale pour l hospitalisation dès la

Plus en détail

Manifestations cliniques après la vaccination

Manifestations cliniques après la vaccination 7.1 Introduction Les produits immunisants modernes sont efficaces et sécuritaires. Cependant, aucun vaccin ne protège la totalité des personnes que l on vaccine, et tous les vaccins peuvent occasionner

Plus en détail

Que faire devant un résultat positif, négatif ou indéterminé? Elisabeth Bouvet Atelier IGRA VIH JNI Tours 13 Juin 2012

Que faire devant un résultat positif, négatif ou indéterminé? Elisabeth Bouvet Atelier IGRA VIH JNI Tours 13 Juin 2012 Que faire devant un résultat positif, négatif ou indéterminé? Elisabeth Bouvet Atelier IGRA VIH JNI Tours 13 Juin 2012 Conclusions provisoires rapport du HCSP juillet 2011 Valeur prédictive positive des

Plus en détail

Direction des risques biologiques, environnementaux et occupationnels Institut national de santé publique du Québec

Direction des risques biologiques, environnementaux et occupationnels Institut national de santé publique du Québec AVIS DÉPISTAGE DE L IMMUNITÉ CONTRE LA RUBÉOLE Comité sur l immunisation du Québec Direction des risques biologiques, environnementaux et occupationnels Institut national de santé publique du Québec Juin

Plus en détail

Maladies transmises sexuellement (MTS)

Maladies transmises sexuellement (MTS) Maladies transmises sexuellement (MTS) La sexualité est une dimension normale et saine de la vie De nos jours, de nombreuses infections se transmettent par les relations sexuelles. On les appelle infections

Plus en détail

Item 127 : Transplantation d'organes

Item 127 : Transplantation d'organes Item 127 : Transplantation d'organes Date de création du document 2008-2009 Table des matières * Introduction... 1 1 Allogreffe de moelle ou de cellules souches...1 2 Transplantation d'organes... 2 3 Diagnostic...3

Plus en détail

Questions/Réponses. Selfassurance Santé. 1. Souscrire une assurance santé

Questions/Réponses. Selfassurance Santé. 1. Souscrire une assurance santé Selfassurance Santé Questions/Réponses 1. Souscrire une assurance santé Les différents Régimes Obligatoires Le Régime Obligatoire d assurance maladie de Sécurité sociale française dont relève l assuré

Plus en détail