Forêt domaniale de Meudon Partie Hauts-de-Seine (92)

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1 Forêt domaniale de Meudon Partie Hauts-de-Seine (92) Préconisations d aménagements Septembre 2006 Association agréée par le Ministère de l Environnement, le Ministère de la Jeunesse, des sports et des loisirs et par les Académies de Paris et de Créteil. N d agrément : Association affiliée à France Nature Environnement

2 Forêt de Meudon Partie Hauts-de-Seine (92) Préconisations d aménagements Auteurs : Franz BARTH (analyse des données, rédaction) Cyrille FREY (cartographie) Inventaires : Franz BARTH, Cyrille FREY, David LALOI, Jean-François MAGNE, Tarek RIABI Photographies : Franz BARTH, Cyrille FREY, David LALOI Remerciements : Ce travail n'aurait pu être réalisé sans le concours de plusieurs personnes. Il nous est donc agréable de remercier Geneviève CHAMBERT-LOIR et Colette HUOT-DAUBREMONT. Des remerciements spéciaux sont adressés à David LALOI, parfait connaisseur de la forêt de Meudon, dont le concours s avéra précieux. Association agréée par le Ministère de l Environnement, le Ministère de la Jeunesse, des sports et des loisirs et par les Académies de Paris et de Créteil. N d agrément : Association affiliée à France Nature Environnement

3 Introduction 5 I. Méthodologie 6 I. A. Indices Ponctuels d Abondance 6 I. B. Les parcours 6 I. C. Périodicité des inventaires 7 I. D. Méthode de la repasse 7 II. Résultats 7 II. A. Diversité spécifique 7 II. B. Fréquence des espèces observées à Meudon 8 II. C. Densités relatives spécifiques 10 II. D. Les Pics 11 II. E. Les Rapaces diurnes 12 II. F. Patrimonialité 14 III. Avifaune et milieux 15 III. A. Avifaune des habitats forestiers jeunes et/ou des milieux buissonnants 15 III. B. Avifaune des habitats forestiers âgés 16 III. C. Comparaison avec la forêt de Ferrières-en-Brie (77) 17 IV. Préconisations de gestion 19 IV. A. Milieux forestiers 19 IV. A. 1. Diversifier les habitats 19 IV. A. 2. La châtaigneraie 19 IV. A. 3. Les blocs et réserves 20 IV. A. 4. Les arbres morts et à cavités 20 IV. B. Milieux semi-ouverts 20 Conclusion 21 Bibliographie 22 CORIF 3 septembre 2006

4 Liste des cartes Carte 1. Localisation du site d étude 5 Carte 2. Localisation des parcours 6 Carte 3. Localisation des observations des Pics noir et mar 12 Carte 4. Localisation des observations de Rapaces (hors Faucon crécerelle) 13 Carte 5. Localisation des observations de Faucon crécerelle 13 Liste des tableaux Tableau 1. Liste spécifique 7 Tableau 2. Fréquence des espèces contactées lors des IPA 9 Tableau 3. Densités relatives spécifiques 10 Tableau 4. Liste des espèces nicheuses remarquables et/ou sensibles 14 Tableau 5. Liste des 20 espèces à l abondance relative la plus élevée au sein des massifs de Meudon et de Ferrières, par ordre décroissant 17 Liste des photographies Photo 1. Parcelle au sous-bois peu développé 15 Photo 2. Exemple de trouée et d une parcelle ouverte 16 Photo 3. Vieux fûts 16 CORIF 4 septembre 2006

5 Introduction Dans le cadre de la mission confiée par l Office National des Forêts en 2006, le CORIF a conduit un inventaire ornithologique sur la partie altoséquanaise de la forêt domaniale de Meudon. La zone d étude couvre une superficie proche de 800 ha. La forêt avec sa partie yvelinoise couvre 1100 ha. Notre zone d étude s étend sur quatre communes : Chaville, Clamart, Meudon et Sèvres. Sise à une dizaine de kilomètres de la capitale, cette forêt possède un caractère urbain prononcé, matérialisé par l absence de lisières «naturelles», une très importante fréquentation et la présence d infrastructures diverses et d espaces de loisirs. Les feuillus composent la quasi-totalité des boisements, avec une nette dominance du Châtaignier et du Chêne. D autres essences leur sont associées, comme l Erable, le Hêtre ou le Robinier faux-acacia. Les milieux ouverts, de faible superficie, sont disséminés sur l ensemble du site et correspondent généralement à des parcelles en régénération. La présente étude permet d obtenir une liste spécifique détaillée. L analyse des données permet également l élaboration de tableaux de fréquence et de densité relative des différentes espèces observées durant cette saison de reproduction. Le tout, aboutissant à l émission de préconisations de gestion et d aménagements, afin de conserver voire accroître les potentialités d accueil de l avifaune. Enfin, l utilisation du SIG Map Info, nous permet d établir plusieurs cartes thématiques. Carte 1. Localisation du site d étude CORIF 5 septembre 2006

6 I. Méthodologie I. A. Indices Ponctuels d Abondance Le recueil des informations s est effectuée au moyen de la méthode des Indices Ponctuels d Abondance (BLONDEL, FERRY, FROCHOT, 1970). Ainsi, 18 stations d écoute ont été préalablement localisées sur carte, tenant compte à la fois des besoins de l ONF et des impératifs d échantillonnages. Une distance de 500 à 1000 mètres est requise entre chaque station afin d éviter les doubles comptages. Sur chacune des stations, l observateur demeure fixe durant 20 minutes et note l ensemble des contacts établis avec les différentes espèces. Les indices de nidification sont reportés sur une fiche d observation standard, selon la codification du Nouvel Atlas des Oiseaux Nicheurs de France (YEATMAN-BERTHELOT, D. & JARRY, G. 1995). Les IPA nécessitent deux passages par station au cours d une même saison de reproduction. La première prend en compte les nicheurs précoces et la seconde les nicheurs plus tardifs. Dans la présente étude, l analyse des données s est effectuée sur les dénombrements de fin mars et fin mai. Les observations réalisées entre les stations sont également retenues, principalement lorsqu elles concernent des espèces patrimoniales ou d intérêt local. Enfin, les oiseaux observés seulement en vol ne sont notés que lorsque leur utilisation du site d étude est effective. Ainsi, un Chardonneret élégant posé sera pris en compte, à l inverse d un groupe en migration active. I. B. Les parcours La zone d étude (775 ha) s est vue fragmenter en quatre sous-zones de superficie relativement proche, afin de pouvoir mener un inventaire en une matinée (Cf. Carte 2). Chaque sous-zone comporte de 4 à 5 stations d écoute, reliées par un parcours généralement fixe d une date à une autre. Carte 2. Localisation des parcours CORIF 6 septembre 2006

7 I. C. Périodicité des inventaires Forêt domaniale de Meudon Partie Hauts-de-Seine Les prospections intéressent la partie centrale de la période de reproduction, de mars à juin, tout en englobant la majeure partie de la migration pré-nuptiale (printemps). Cette périodicité prend en compte la phénologie de reproduction des nicheurs précoces (Mésanges, Rougegorge familier ) comme des nicheurs plus tardifs (Fauvettes ). Ainsi, sept inventaires ont été conduits (un en mars, deux en avril, deux en mai et deux en juin) sur chacune des quatre sous-zones, pour un total de 28 prospections. I. D. Méthode de la repasse Au cours des inventaires de mars, nous avons réalisé une prospection spécifique sur le Pic mar, au moyen de la méthode dite de la repasse. Cette dernière s appuie sur l émission du chant et des cris de l espèce cible, à l aide d un magnétophone. Ce Pic est une espèce patrimoniale, susceptible d orienter la gestion forestière par ses exigences écologiques. Cette technique permet d augmenter, de manière sensible, le nombre de contacts, en provoquant sa réaction et d affiner ainsi sa répartition sur le site d étude. Elle concerne l ensemble des points d écoute. Le temps d émission demeure bref, trois tentatives non fructueuses induisent l arrêt de la repasse. II. Résultats II. A. Diversité spécifique Le tableau 1 présente, dans l ordre systématique, la liste spécifique obtenue durant notre étude. Ainsi, les 28 sorties de terrain ont permis de dresser une liste de 59 espèces. Quarante-trois présentent différents indices de reproduction, dont 14 ne fournissent qu une seule donnée de chanteur. Par conséquent, durant cette saison de reproduction, seules 29 espèces procurent des indices relativement probants de reproduction, soit un total assez réduit. Tableau 1. Liste spécifique Nom vernaculaire Nom scientifique Statut sur le site 1 1 Héron cendré Ardea cinerea Territoire d alimentation 2 Canard colvert Anas platyrhynchos NS 3 Mouette rieuse Larus ridibundus Erratique 4 Bondrée apivore Pernis apivorus N?/M 5 Epervier d Europe Accipiter nisus N?/M 6 Buse variable Buteo buteo N? 7 Faucon crécerelle Falco tinnunculus N probablement S 8 Gallinule poule d'eau Gallinula chloropus NS 9 Foulque macroule Fulica atra NS 10 Pigeon colombin Columba oenas N 11 Pigeon ramier Columba palumbus N 12 Tourterelle turque Streptopelia decaocto N 13 Martinet noir Apus apus M/territoire de chasse 14 Pic vert Picus viridis NS 15 Pic noir Dryocopus martius NS 16 Pic épeiche Dendrocopos major NS 1 Les abréviations de la colonne se lisent ainsi : N/M - Nicheur/Migrateur NS Nicheur Sédentaire CORIF 7 septembre 2006

8 Nom vernaculaire Nom scientifique Statut sur le site 1 17 Pic mar Dendrocopos medius NS 18 Pic épeichette Dendrocopos minor NS 19 Hirondelle rustique Hirundo rustica M/territoire de chasse. N dans un bât. en forêt 20 Hirondelle de fenêtre Delichon urbica M/territoire de chasse 21 Troglodyte mignon Troglodytes troglodytes NS 22 Accenteur mouchet Prunella modularis NS 23 Rougegorge familier Erithacus rubecula N 24 Rougequeue noir Phoenicurus ochruros M 25 Rougequeue à front blanc Phoenicurus phoenicurus N? 26 Merle à plastron Turdus torquatus M 27 Merle noir Turdus merula N 28 Grive musicienne Turdus philomelos N 29 Grive mauvis Turdus iliacus M 30 Grive draine Turdus viscivorus N 31 Hypolaïs polyglotte Hippolais polyglotta N? 32 Fauvette grisette Sylvia communis N? 33 Fauvette des jardins Sylvia borin N 34 Fauvette à tête noire Sylvia atricapilla N 35 Pouillot siffleur Phylloscopus sibilatrix N? 36 Pouillot véloce Phylloscopus collybita N 37 Pouillot fitis Phylloscopus trochilus N?/M 38 Roitelet huppé Regulus regulus N? 39 Roitelet à triple-bandeau Regulus ignicapillus N? 40 Gobemouche gris Muscicapa striata N? 41 Mésange à longue queue Aegithalos caudatus NS 42 Mésange nonnette Parus palustris NS 43 Mésange boréale Parus montanus M 44 Mésange bleue Parus caeruleus NS 45 Mésange charbonnière Parus major NS 46 Sittelle torchepot Sitta europaea NS 47 Grimpereau des jardins Certhia brachydactyla NS 48 Loriot d Europe Oriolus oriolus N? 49 Geai des chênes Garrulus glandarius N 50 Pie bavarde Pica pica NS 51 Choucas des tours Corvus monedula N? 52 Corneille noire Corvus corone NS 53 Etourneau sansonnet Sturnus vulgaris N 54 Pinson des arbres Fringilla coelebs N 55 Verdier d'europe Carduelis chloris N 56 Chardonneret élégant Carduelis carduelis M 57 Tarin des aulnes Carduelis spinus M 58 Bouvreuil pivoine Pyrrhula pyrrhula N? 59 Grosbec cassenoyaux Coccothraustes coccothraustes M/N? II. B. Fréquence des espèces observées à Meudon Le tableau 2 présente la fréquence d apparition de chaque espèce dénombrée au sein des 18 stations d écoute, pour les périodes de fin mars et fin mai. Seule la notion de présence/absence intervient ici. Elle procure cependant une vision semi-quantitative du peuplement (MULLER, 1996). Les espèces concernées sont réparties en 5 classes définies comme suit : Espèce très fréquente : notée sur 75 à 100 % des points d écoute (5) Espèce fréquente : notée sur 50 à 75% des points d écoute (4) Espèce assez fréquente : notée sur 25 à 50 % des points d écoute (3) Espèce peu fréquente : notée sur 12,5 à 25 % des points d écoute (2) Espèce assez rare : notée sur moins de 12,5 % des points d écoute (1) CORIF 8 septembre 2006

9 Les deux dernières classes, s appuient sur un intervalle moindre, dans un souci de plus grande finesse. Les espèces apparaissent en ordre décroissant de fréquence d apparition. Tableau 2. Fréquence des espèces contactées lors des IPA Espèce Fréquence Classe Corneille noire Corvus corone Rougegorge familier - Erithacus rubecula Troglodyte mignon - Troglodytes troglodytes Merle noir Turdus merula 94 5 Mésange charbonnière - Parus major 94 5 Pigeon ramier - Columba palumbus 94 5 Pouillot véloce - Phylloscopus collybita 94 5 Sittelle torchepot - Sitta europaea 94 5 Etourneau sansonnet - Sturnus vulgaris 89 5 Fauvette à tête noire - Sylvia atricapilla 89 5 Pic épeiche - Dendrocopos major 89 5 Mésange bleue Parus caeruleus 83 5 Pinson des arbres - Fringilla coelebs 83 5 Grive musicienne - Turdus philomelos 72 4 Grimpereau des jardins - Certhia brachydactila 61 4 Geai des chênes - Garrulus glandarius 44 3 Mésange nonnette - Parus palustris 44 3 Accenteur mouchet - Prunella modularis 39 3 Pic vert - Picus viridis 33 3 Mésange à longue queue - Aegithalos caudatus 28 3 Pigeon colombin - Columba oenas 28 3 Fauvette des jardins - Sylvia borin 17 2 Pic épeichette - Dendrocopos minor 17 2 Pie bavarde - Pica pica 17 2 Bouvreuil pivoine - Pyrrhula pyrrhula 11 1 Grive draine - Turdus viscivorus 6 1 Grosbec cassenoyaux - Coccothraustes coccothraustes 6 1 Hirondelle rustique - Hirundo rustica 6 1 Loriot d'europe - Oriolus oriolus 6 1 Pic mar - Dendrocopos medius 6 1 Roitelet à triple-bandeau - Regulus ignicapillus 6 1 Roitelet huppé - Regulus regulus 6 1 Tarin des aulnes - Carduelis spinus 6 1 La répartition des 33 espèces dans les différentes classes est donc la suivante : Classe 5 : 13 espèces très fréquentes Classe 4 : 2 espèces fréquentes Classe 3 : 6 espèces assez fréquentes Classe 2 : 3 espèces peu fréquentes Classe 1 : 9 espèces assez rares Trois espèces de Rapaces diurnes ont également été contactées lors de ces points : la Bondrée apivore, l Epervier d Europe et le Faucon crécerelle. Les données de Rapaces diurnes ne sont cependant pas analysées à travers cette méthode en raison de leur vaste territoire et font l objet d un développement ultérieure. CORIF 9 septembre 2006

10 Neuf oiseaux s avèrent assez rares avec des fréquences faibles. Parmi ceux-ci, le Tarin des aulnes est un migrateur. L Hirondelle rustique niche en lisière du boisement, ce qui constitue dans ce milieu urbain dense une donnée intéressante. De l examen de ce tableau ressortent trois aspects prépondérants : - L absence dans ce tableau d oiseaux liés à des boisements clairs comme le Pouillot fitis, le Rougequeue à front blanc, le Pipit des arbres ou encore la Tourterelle des bois. La zone d étude se caractérise effectivement par une fermeture importante et plutôt homogène, - une faible représentation du cortège des passereaux nicheurs communs de milieux buissonnants «ensoleillés». En témoignent la faible fréquence de la Fauvette des jardins et du Bouvreuil pivoine, respectivement peu fréquente et assez rare ; et la quasi-absence de l Hypolaïs polyglotte (1 mention) et de la Fauvette grisette (2 mentions). Notons également l absence de données pour le Rossignol philomèle. A l inverse, le Rougegorge familier, le Troglodyte mignon et l Accenteur mouchet, espèces très communes, semblent bien fréquenter le sous-bois frais et ombragé de la forêt de Meudon, bien que peu buissonnant, - une assez bonne représentation de plusieurs espèces caractéristiques de parcelles âgées telles la Sittelle torchepot, l Etourneau sansonnet et le Pic épeiche quasi-présents sur l ensemble des stations d écoute ; ou le Pigeon colombin espèce assez fréquente. II. C. Densités relatives spécifiques Le tableau 3 présente l IPA moyen suivi de son écart-type. Ces informations s avèreront notamment intéressantes dans le cadre d un éventuel suivi de terrain, afin de permettre une comparaison interannuelle des résultats obtenus pour chaque espèce, permettant de dégager d éventuelles tendances d évolution en lien avec la gestion forestière. Nous pouvons cependant faire ressortir quelques points généraux : - le Troglodyte mignon et la Mésange charbonnière possèdent les abondances relatives les plus élevées (respectivement 2,33 et 2) avec des écarts-types assez importants, traduisant des différences entre les points, tout comme l Etourneau sansonnet et le Pigeon ramier, - la Sittelle torchepot présente une densité relative intéressante (1,25) avec une répartition semblant plus homogène que les deux précédentes espèces, - le Rougegorge familier et le Pouillot véloce, parmi les espèces les plus abondantes, semblent présenter la distribution la moins hétérogène. Tableau 3. Densités relatives spécifiques Espèce IPA moyen Ecart-type Troglodyte mignon - Troglodytes troglodytes 2,33 1,07 Mésange charbonnière - Parus major 2 1,14 Rougegorge familier - Erithacus rubecula 1,66 0,66 Etourneau sansonnet - Sturnus vulgaris 1,55 1,35 Pigeon ramier - Columba palumbus 1,41 1,51 Pouillot véloce - Phylloscopus collybita 1,28 0,63 Sittelle torchepot - Sitta europaea 1,25 0,73 Fauvette à tête noire - Sylvia atricapilla 1,25 0,76 Corneille noire - Corvus corone 1,16 0,73 Merle noir - Turdus merula 1,14 0,70 Mésange bleue - Parus caeruleus 1,14 1,26 Pinson des arbres - Fringilla coelebs 1,03 0,45 CORIF 10 septembre 2006

11 Espèce IPA moyen Ecart-type Pic épeiche - Dendrocopos major 0,89 0,58 Grive musicienne - Turdus philomelos 0,66 0,40 Grimpereau des jardins - Certhia brachydactila 0,58 0,27 Geai des chênes - Garrulus glandarius 0,47 0,62 Mésange nonnette - Parus palustris 0,44 0,46 Accenteur mouchet - Prunella modularis 0,44 0,38 Mésange à longue queue - Aegithalos caudatus 0,25 0,22 Pigeon colombin - Columba oenas 0,25 0,22 Fauvette des jardins - Sylvia borin 0,22 0,58 Pic vert - Picus viridis 0,19 0,20 Pic épeichette - Dendrocopos minor 0,16 0 Pie bavarde - Pica pica 0,14 0,29 Pic mar - Dendrocopos medius 0,1 ND Bouvreuil pivoine - Pyrrhula pyrrhula 0,08 0,35 Grive draine - Turdus viscivorus 0,05 ND Hirondelle rustique - Hirundo rustica 0,05 ND Loriot d'europe - Oriolus oriolus 0,05 ND Roitelet à triple-bandeau - Regulus ignicapillus 0,05 ND Roitelet huppé - Regulus regulus 0,05 ND Grosbec cassenoyaux - Coccothraustes coccothraustes 0,03 ND Tarin des aulnes - Carduelis spinus 0,03 ND II. D. Les Pics Cinq espèces de Pics fréquentent la zone étudiée : le Pic vert, le Pic noir, le Pic épeiche, le Pic mar et le Pic épeichette. Les contacts établis avec le Pic noir et le Pic mar, espèces classées à l Annexe I de la Directive Européenne Oiseaux (n 79/409) et déterminantes ZNIEFF (DIREN, 2002), sont reportés sur la carte 2 page 6. Le Pic mar comme stipulé page 7 a fait l objet d une méthode spécifique de recherche. Ces deux oiseaux s avèrent d apparition récente : 1995 pour le Pic noir et 2004 pour le Pic mar. Trois couples de Pic noir étaient probablement cantonnés en 2002 sur l ensemble du massif (LALOI, 2004). - En 2006, les divers indices de présence relevés indiquent un à deux territoires de Pic noir. Les données des parcelles 10 et 12 à l extrémité Est ne se rapportent qu à une unique date. Rappelons que les exigences en terme de surface territoriale et de domaine vital sont importantes chez cet oiseau de taille imposante, de l ordre de 200 ha à 500 ha (CUISIN, 1995), - le Pic mar, avec un couple probable en 2004 (LALOI, op. cit.), semble poursuivre son installation. Cinq données sont ainsi récoltées cette année, dans la partie Hauts-de-Seine seule, au sein des parcelles 23, 25, 60 et 70 ; permettant d estimer le nombre de couples entre deux et trois. Ces deux espèces demeurent toutefois rares et localisées, en lien avec leur installation récente et leurs exigences écologiques. CORIF 11 septembre 2006

12 Carte 3. Localisation des observations des Pics noir et mar - Selon nos résultats, le Pic vert est une espèce assez fréquente, présents sur un tiers des stations d écoute. Sa répartition semble assez homogène et son abondance relative plutôt basse (0,20) liée à sa préférence pour des formations arborées plus ouvertes ou bordées de divers faciès de lisières lui permettant un accès facile à ses ressources alimentaires situées au sol, - le Pic épeiche est de loin le plus fréquent des cinq Pics, noté sur la quasi-totalité des 18 stations, - le Pic épeichette se montre bien moins fréquent (noté sur 17 % des stations), essentiellement contacté sur les parcours I (parcelles 38 et 44) et IV (parcelles 2, 5 et 14). Le résultat obtenu, comparé à la littérature, demeure toutefois plutôt intéressant. II. E. Les Rapaces diurnes Quatre espèces de Rapaces diurnes procurent des observations : la Bondrée apivore, l Epervier d Europe, la Buse variable et le Faucon crécerelle (Cf. Carte 4 page 13). - Concernant la Bondrée apivore (3 mentions) nos inventaires indiquent des observations «régulières» sur les parcelles 39, 40 et 41 ; et un territoire centré sur le parc de l observatoire susceptible de déborder sur la forêt de Meudon, - concernant l Epervier d Europe (4 mentions) nous ne pouvons produire une estimation de couples, faute d indices de nidification, - la Buse variable procure une mention fin avril de deux individus ensemble, manifestement en vol local, se dirigeant vers les parcelles 76 et 77. Cette donnée si proche de Paris s avère d autant plus intéressante, qu il s agit des premières observations pouvant concerner une tentative de nidification depuis 1992 (LALOI, comm. pers.). Toutefois, la faible superficie en milieux ouverts qu elle recherche préférentiellement pour chasser, associée à la forte fréquentation réduisent d autant les chances de succès. CORIF 12 septembre 2006

13 Carte 4. Localisation des observations de Rapaces (hors Faucon crécerelle) - Le Faucon crécerelle, Rapace diurne le plus fréquent (15 mentions), fait l objet d une cartographie spécifique. Nos résultats permettent de définir l existence de quatre à cinq territoires, répartis également sur les parcours I, III et IV. Le parcours II ne procure qu une donnée. Les oiseaux ont souvent été vus en chasse sur les quelques parcelles ouvertes, posés en lisière ou en plein bois. Le Faucon crécerelle utilise également la ville même de Meudon (FREY & LALOI, 2003). Carte 5. Localisation des observations de Faucon crécerelle CORIF 13 septembre 2006

14 II. F. Patrimonialité La patrimonialité des différentes espèces est définie selon cinq listes intéressant trois échelons géographiques : régional, national et européen. Tableau 4. Liste des espèces nicheuses remarquables et/ou sensibles Espèce Bondrée apivore Epervier d Europe Rareté régionale 2 Rare Peu commun Espèces déterminantes de ZNIEFF 3 à partir de 10 couples Espèces inscrites au Livre Rouge National 4 Nicheurs déterminants de ZPS 5 Catégorie SPEC 6 Faucon crécerelle A surveiller 3-En déclin Buse variable Pigeon colombin Peu commun Peu commun Pic vert A surveiller 2-En déclin Pic noir Pic mar Rougequeue à front blanc Pouillot siffleur Gobemouche gris Mésange nonnette Etourneau sansonnet Grosbec cassenoyaux Rare Peu commun Peu commun à partir de 10 couples à partir de 30 couples à partir de 25 couples 2-En déclin 2-En déclin 3-Amenuisé (Depleted) 3-En déclin 3-En déclin Quatorze espèces figurent dans ce tableau, dont cinq ne présentent que des indices de nidification possible et figurent ainsi en italique. Notons le Rougequeue à front blanc et le Pouillot siffleur en déclin marqué en Europe. Quatre sont déterminantes ZNIEFF en fonction d un minimum de couples, non atteint à Meudon (Bondrée apivore, Pic noir, Pic mar et Rougequeue à front blanc), et trois inscrites à l Annexe I de la Directive Oiseaux (Bondrée apivore, Pic noir et Pic mar). Parmi les neuf autres espèces, cinq sont encore communes en Ile-de-France (Faucon crécerelle, Pic vert, Gobemouche gris, Mésange nonnette, Etourneau sansonnet). Pourtant, leurs populations connaissent des baisses d effectifs marquées sur leur aire de répartition européenne depuis plusieurs années. C est la raison du classement récent de la Mésange nonnette et de l Etourneau sansonnet parmi les oiseaux en déclin. Enfin, quatre procurent des indices de nidification probable ou certain et s avèrent moins communes sur le plan régional. Il s agit de la Bondrée apivore, du Pigeon colombin, du Pic noir et du Pic mar. 2 Les degrés de rareté régionale émanent de «Oiseaux d Ile-de-France» LE MARECHAL, P. & LESAFFRE, G. (2000). 3 Les espèces listées sont référencées parmi la liste des nicheurs pris en compte dans la détermination de ZNIEFF (Zone Naturelle d Intérêt Ecologique, Faunistique et Floristique). 4 Les espèces concernées sont classées en Liste Rouge et Liste Orange in ROCAMORA, G. & YEATMAN- BERTHELOT, D. (1999). 5 Les espèces citées sont classées à l Annexe 1 de la Directive Oiseaux (N 79/409), utilisée pour définir les ZPS (Zones de Protection Spéciale). 6 Birds in Europe : population estimates, trends and conservation status. Birdlife International (2004). CORIF 14 septembre 2006

15 III. Avifaune et milieux En premier lieu, la richesse spécifique s avère assez peu élevée, avec 59 espèces comprenant celles liées aux zones humides. De surcroît, seules 29 espèces présentent des indices de nidification probable ou certaine, total faible sur une surface de près de 800 ha. Ce constat s explique en grande partie par les caractéristiques parcellaires. Les conditions écologiques et la situation géographique jouent aussi un rôle. Ainsi, la fragmentation prononcée des habitats (réseau routier, parkings, nombreux chemins, terrains de sports, parcours santé etc. ) associée à une forte fréquentation et à l absence de lisières «naturelles», diminuent d autant son attractivité. La superficie non négligeable ne permet apparemment pas de pallier ce problème dans un contexte urbain très dense. Il manque notamment de blocs de parcelles non fragmentées de plusieurs dizaines d hectares et en partie soustraites à la forte présence humaine, à l image du Parc de l Observatoire de Meudon où plusieurs espèces intéressantes furent observées (Bondrée apivore, Pic mar, Rougequeue à front blanc, Pouillot siffleur). III. A. Avifaune des habitats forestiers jeunes et/ou des milieux buissonnants En l absence de méthode de caractérisation des parcelles, nous ne pouvons que faire ressortir des points globaux et ne pouvons rentrer dans le détail de l utilisation des milieux par l avifaune. Toutefois, les parcelles se caractérisent par une fermeture assez homogène sur l ensemble de la zone d étude. La strate arborée est le plus souvent continue, induisant un sous-bois peu développé, souvent composé d éléments arbustifs (régénération du Châtaignier notamment, jeunes Erables etc.). Les espèces de boisements clairs se trouvent donc logiquement absentes ou presque des relevés : Pipit des arbres (absent), Pouillot fitis (2 mentions). Photo 1. Parcelle au sous-bois peu développé Les strates buissonnantes et herbacées sont peu développées, voire absentes. La stratification verticale de la végétation est donc ainsi souvent «incomplète». Les clairières et les trouées se trouvent de fait peu représentées. Enfin, les stades évolutifs les plus jeunes des boisements sont peu présents, tout comme les lisières et leurs effets. CORIF 15 septembre 2006

16 Forêt domaniale de Meudon Partie Hauts-de-Seine Photo 2. Exemple de trouée et d une parcelle ouverte Ces quelques aspects permettent de comprendre l absence ou la faible part d espèces de milieux semiouverts dans le peuplement avifaunistique : Tourterelle des bois (absente), Rossignol philomèle (absent), Fauvette des jardins (peu fréquente), Bouvreuil pivoine (assez rare), Bruant jaune (absent). La présence de quelques parcelles en régénération ou buissonnantes/herbacées ne suffisent par ailleurs pas à attirer les espèces susceptibles de leur être associées : Locustelle tachetée (absente), Fauvette grisette (2 mentions), Hypolaïs polyglotte (1 mention). L Hypolaïs polyglotte avait notamment été observée en 2002 au sein de la parcelle 21, alors en chablis. Cette parcelle, fortement touchée par les événements météorologiques de 1999, présentait une certaine diversité de strates (fourrés, ligneux bas et grands arbres) (FREY & LAIR, 2002). Les parcelles buissonnantes et le sous-bois se trouvent donc fréquentés par le cortège de Passereaux nicheurs le plus commun (Troglodyte mignon, Rougegorge familier ou Fauvette à tête noire), ce toutefois avec des abondances relatives a priori intéressantes. III. B. Avifaune des habitats forestiers âgés L avifaune plus typiquement forestière se trouve bien mieux représentée, avec cinq espèces de Pics et des nicheurs de «vieux bois» (Pigeon colombin, Sittelle torchepot, Etourneau sansonnet, Mésanges). Cette avifaune exploite donc l ensemble du massif (hormis le Pic noir et le Pic mar) et profite du couvert arboré dense et continu. Les arbres de gros diamètre permettent à ces oiseaux cavicoles de nicher. Photo 3. Vieux fûts CORIF 16 septembre 2006

17 Par ailleurs, les îlots de Chênes au sein de parcelles dominées par le Châtaignier notamment, jouent un rôle tout à fait prépondérant dans l attractivité d une parcelle. En effet, sur plusieurs stations d écoute, l activité ornithologique s est souvent déroulée autour de ces vieux îlots et ce sont eux qui ont permis à certaines espèces citées plus haut de nicher. Ce fut notamment assez flagrant pour le Pigeon colombin ou le Pic épeiche. Parmi ce cortège manquent notamment quatre espèces : - le Rougequeue à front blanc qui affectionne la vieille futaie éclaircie au sous-bois peu dense, procurant de vieux arbres à cavités et des espaces de chasse à l affût. Cette physionomie est peu fréquente et le seul chanteur contacté fréquentait la parcelle 29, - le Pouillot siffleur qui, encore bien présent au milieu des années 90, ne procurait plus de contacts en 2002 (LALOI, op. cit.). Le seul chanteur noté cette année fréquentait le parc de l Observatoire, - bien que non spécifiquement forestier, l absence du Coucou gris dans nos relevés est assez étonnante, - enfin, le Loriot d Europe ne fournit qu une mention. Ce migrateur strict, bien qu affectionnant les ripisylves et autres boisements proches du réseau hydrographique, fréquente également les forêts caducifoliées offrant une haute strate arborée au sous-bois arbustif souvent bien développé. L avifaune de la forêt de Meudon apparaît donc peu diversifiée en lien avec les caractéristiques générales des boisements. Faible hétérogénéité des structures végétales au sein de ce massif urbain, couverture arborée dense et homogène, faible part de boisements clairs sont autant de facteurs qui expliquent l absence ou la très faible représentation de plusieurs espèces. On pourrait également se poser la question de l abondance de l entomofaune, source de nourriture indispensable notamment pour l élevage des nichées ; dans un contexte urbain très dense. III. C. Comparaison avec la forêt de Ferrières-en-Brie (77) Nous pouvons brièvement «comparer» le peuplement avifaunistique de Meudon avec celui de la forêt de Ferrières-en-Brie (péri-urbaine) qui couvre près de 2900 ha, inventoriée selon la même méthode en 2003/2004. Tableau 5. Liste des 20 espèces à l abondance relative la plus élevée au sein des massifs de Meudon et de Ferrières, par ordre décroissant Meudon Ferrières-en-Brie 2003/2004 Troglodyte mignon - Troglodytes troglodytes Mésange charbonnière - Parus major Rougegorge familier - Erithacus rubecula Etourneau sansonnet - Sturnus vulgaris Pigeon ramier - Columba palumbus Pouillot véloce - Phylloscopus collybita Sittelle torchepot - Sitta europaea Fauvette à tête noire - Sylvia atricapilla Corneille noire - Corvus corone Merle noir - Turdus merula Mésange bleue - Parus caeruleus Pinson des arbres - Fringilla coelebs Pic épeiche - Dendrocopos major Grive musicienne - Turdus philomelos Grimpereau des jardins - Certhia brachydactila Geai des chênes - Garrulus glandarius Mésange nonnette - Parus palustris Accenteur mouchet - Prunella modularis Mésange à longue queue - Aegithalos caudatus Pigeon colombin - Columba oenas Pouillot véloce - Phylloscopus collybita Fauvette à tête noire - Sylvia atricapilla Pinson des arbres - Fringilla coelebs Troglodyte mignon - Troglodytes troglodytes Pigeon ramier - Columba palumbus Merle noir - Turdus merula Mésange charbonnière - Parus major Pouillot fitis - Phylloscopus trochilus Rossignol philomèle - Luscinia megarhynchos Grimpereau des jardins - Certhia brachydactila Etourneau sansonnet - Sturnus vulgaris Coucou gris - Cuculus canorus Rougegorge familier - Erithacus rubecula Fauvette des jardins - Sylvia borin Corneille noire - Corvus corone Mésange bleue - Parus caeruleus Sittelle torchepot - Sitta europaea Hypolaïs polyglotte - Hippolais polyglotta Grive musicienne - Turdus philomelos Pic épeiche - Dendrocopos major CORIF 17 septembre 2006

18 Les inventaires menés en forêt de Ferrières ont été doublés d une méthode simple de caractérisation (structuration et nature du peuplement, type d exploitation sylvicole etc.) des parcelles, en lien avec le plan simple de gestion. L utilisation de ces sources d information a permis de relier avifaune, milieux et gestion. Cette dernière se trouve principalement axée sur le taillis sous futaie de Chênes et la régénération naturelle. Le massif se caractérise par une importante hétérogénéité intra et inter-parcellaire, liée aux différents stades de développement de la végétation (friches basses, parcelles en régénération, jeunes boisements, taillis sous futaie mature, futaie éclaircie, clairières etc.). La diversité d habitats qui en découle favorise successivement les espèces de milieux ouverts et semi-ouverts (Tarier pâtre, Hypolaïs polyglotte, Fauvette grisette etc.), des espèces de boisements clairs qui apprécient également les lisières créées par cette hétérogénéité au sein du massif (Tourterelle des bois, Pipit des arbres, Pouillot fitis etc.), des espèces forestières des stades de taillis sous futaie (Pic mar, Pouillot siffleur), des espèces recherchant davantage les stades de futaie de chêne éclaircie (Pic noir, Rougequeue à front blanc). Le sous-bois est également diversifié. Bien développé et d aspect buissonnant, il attire le Bouvreuil pivoine, la Fauvette des jardins et le Rossignol philomèle, oiseaux assez fréquents à fréquents sur Ferrières. Une strate herbacée dense et haute, dans un contexte pédologique humide, favorise la Locustelle tachetée. Tous ces aspects induisent une diversité et une richesse importante (95 espèces recensées dont 68 nicheuses) et des «cortèges avifaunistiques» bien présents (BARTH & FREY, 2004). Les importantes différences d attractivité entre les deux massifs s expliquent donc essentiellement par l offre en habitats diversifiés. La forêt de Meudon est assez homogène et plutôt fermée. Les milieux semi-ouverts y sont rares, le sous-bois assez souvent peu développé à l instar du couvert buissonnant. Dès lors, la richesse spécifique est normalement peu importante et le nombre d espèces a priori reproductrices, faible. L examen du tableau 4 fait ressortir quelques-unes de ces différences. Parmi les 20 espèces référencées, 15 sont communes aux deux listes (Pigeon ramier, Pic épeiche, Troglodyte mignon, Rougegorge familier, Merle noir, Grive musicienne, Fauvette à tête noire, Pouillot véloce, Mésange bleue, Mésange charbonnière, Sittelle torchepot, Corneille noire, Etourneau sansonnet, Pinson des arbres). Elles se trouvent très répandues en Ile-de-France et fréquentent la plupart des espaces boisés. Cinq espèces de la liste Ferrières n apparaissent pas sur celle de Meudon : le Coucou gris, le Rossignol philomèle, l Hypolaïs polyglotte, la Fauvette des jardins et le Pouillot fitis. Nous l avons vu, ces oiseaux recherchent les boisements clairs (Pouillot fitis), un sous-bois buissonnant développé (Rossignol philomèle, Fauvette des jardins) ou des milieux semi-ouverts (Hypolaïs polyglotte). Caractéristiques qui manquent à Meudon. Le cas du Coucou gris est plus surprenant, et pourrait être relié à une éventuelle «faible-abondance» de l entomofaune ou au contexte urbain plus dense de Meudon, ou encore correspondre à une situation inhabituelle des populations de cette espèce migratrice. Parallèllement, cinq espèces de la liste Meudon ne figurent pas sur celle de Ferrières : le Pigeon colombin, l Accenteur mouchet, la Mésange à longue queue, la Mésange nonnette et le Geai des Chênes. La Mésange à longue queue possède en réalité une abondance relative plus élevée à Ferrières, mais n apparaît pas sur cette liste de seulement 20 espèces. Les quatre autres espèces sont bien présentes à Ferrières, mais y possèdent des abondances relatives moindres. La forêt de Meudon semble donc plus attractive pour trois oiseaux d affinité forestière : le Pigeon colombin, la Mésange nonnette et le Geai des Chênes. Le cas de l Accenteur mouchet est assez difficile à expliquer de prime abord. Cette espèce recherche les milieux buissonnants assez denses et notamment composés de Ronces, susceptibles de lui procurer des sites de nidification fiables. Le milieu doit également comprendre des secteurs non enherbés, lui permettant de rechercher sa nourriture au sol. La présence à Meudon d assez vastes secteurs dénudés en sous-bois, pourrait éventuellement constituer une des explications. CORIF 18 septembre 2006

19 IV. Préconisations de gestion Ces préconisations visent à tenter d accroître l attractivité de la forêt de Meudon, dans sa partie Hautsde-Seine. Il s agit de se baser sur les secteurs potentiellement les plus intéressants et d entreprendre sur certaines zones un changement de physionomie forestière. IV. A. Milieux forestiers IV. A. 1. Diversifier les habitats De l étude menée en forêt de Ferrières, il ressort que le taillis sous futaie de Chêne apparaît comme le facteur important. Les différents stades du cycle d exploitation créent à l échelle inter et intraparcellaire une diversité d habitats favorisant successivement des espèces aux exigences écologiques diverses. Cette hétérogénéité est la conséquence des deux cycles d exploitation, celui du taillis et celui de la futaie, beaucoup plus long. Au cours de ce cycle, se forme ainsi un sous-étage diversifié verticalement, en diamètre et en essences. Sans nécessairement vouloir son application stricte sur Meudon, il serait intéressant de s inspirer de la diversité susceptible d en découler. De même, la futaie jardinée présente par son mode de traitement, des aspects positifs pour la conservation de l équilibre des biocénoses forestières (BOURNERIAS et. al. 2001). Ainsi, les parcelles jouxtant celles où est déjà présent le Pic mar (Cf. Carte 3 page 12) peuvent servir de premier lot pour ce travail. Un suivi complémentaire serait toutefois intéressant à mener afin de caractériser plus précisément l habitat. Les éléments qui influent sur la répartition de ce Pic en forêt de Ferrières sont les suivants : - le Pic mar se montre le plus abondant dans les parties du massif nettement dominées par le Chêne, - il semble marquer une certaine prédilection pour le taillis sous futaie bien conservé, - la présence de gros arbres (plus de 60 cm de diamètre) et de bois mort sur pied (branches sénescentes, fûts conservés etc.) le favorise directement (BARTH & FREY, op. cit.). Prendre cet oiseau comme espèce bio-indicatrice à favoriser, induira un côté positif sur le peuplement avifaunistique forestier, notamment les espèces cavicoles (Pics, Pigeon colombin, Chouette hulotte, Mésanges etc.). Par ailleurs, le Pic mar utilise la partie yvelinoise (parcelles 77, 78, 79, 84, 86 et 87) (LALOI, comm. pers.). IV. A. 2. La châtaigneraie Le site d étude se caractérise par une fermeture prononcée et une certaine homogénéité globale. Cette caractéristique est notamment le fait de la dominance du Châtaignier (strate arborée et sousétage) sur une part importante de la surface. Souvent localisées sur les pentes (parcours IV notamment), les parcelles où domine le Châtaignier se montrent peu attractives pour l avifaune, sauf à posséder quelques vieux Chênes en îlots. Deux options d aménagements peuvent être envisagées : - un dégagement autour d îlots de Chênes (rayon à déterminer) par une éclaircie réalisée dans la châtaigneraie, permettant une diversification du couvert végétal et des essences, ainsi que l apparition d un tapis herbacé, - une coupe plus prononcée au sein de peuplement quasi-pur de Châtaignier, avec les mêmes objectifs. CORIF 19 septembre 2006

20 IV. A. 3. Les blocs et réserves Ces aménagements sont à entreprendre sur plusieurs parcelles. En effet, la présence de certaines espèces dépend des caractéristiques d habitats à l échelle de plusieurs parcelles, et non d une unique. Ce, afin de répondre aux exigences en terme de territoire et de domaine vital d espèces comme les Pics ou les Rapaces. Enfin, il pourrait être envisagé la création de réserves biologiques, notamment dirigées, centrées sur les espaces les plus intéressants à l échelle de la forêt (Hauts-de-Seine et Yvelines) qui restent à déterminer. IV. A. 4. Les arbres morts et à cavités Conserver tout ou partie des arbres âgés à très âgés, sénescents, morts et à cavités ressort comme une garantie d augmentation de la diversité faunistique, notamment par la présence de micro-habitats variés. Ces arbres fournissent quantité de cavités à l avifaune, mais aussi aux Chiroptères. De même laisser le bois mort au sol possède un effet positif. Ces arbres peuvent notamment être conservés au sein de réserves biologiques et leur rôle expliqué au grand public par un affichage. IV. B. Milieux semi-ouverts Quelques parcelles disséminées sur la zone inventoriée possèdent les caractéristiques d un milieu semi-ouvert spontané, dominé par les strates buissonnantes et herbacée haute. Si ces parcelles se trouvent trop enclavées, trop fréquentées ou trop exiguës pour véritablement attirer l avifaune liée ; elles ne s en trouvent pas moins à entretenir. Ces secteurs servent également de territoires de chasse aux Rapaces (Faucon crécerelle, Bondrée apivore). Quelques espèces sont malgré tout susceptibles de les utiliser, notamment en saison de nidification. Un contrôle de la dynamique forestière permet de conserver le degré d ouverture, surtout lorsqu il est le fruit d essences exogènes (Robinier faux-acacia en parcelle 3 entre autre). CORIF 20 septembre 2006

21 Conclusion La richesse spécifique découlant de nos inventaires menés en période centrale de nidification s élève à 59 et comprend les oiseaux d eau (5 espèces). Seules 29 espèces procurent des indices de reproduction probable ou certaine, soit un total faible sur près de 800 ha. De l analyse des Indices Ponctuels d Abondance (IPA) réalisés sur les 18 stations d écoute, il ressort que les espèces les plus fréquentes et à l abondance relative la plus élevée, sont communes à très communes (Pigeon ramier, Rougegorge familier, Troglodyte mignon, Fauvette à tête noire etc.) et utilisent la plupart des types de boisements d Ile-de-France. Leurs abondances relatives respectives peuvent cependant être assez élevées à Meudon, comparées à d autres massifs. Par ailleurs, on compte cinq espèces de Pics (Pic vert, Pic noir, Pic épeiche, Pic mar et Pic épeichette) et quatre de Rapaces diurnes (Bondrée apivore, Epervier d Europe, Buse variable et Faucon crécerelle) observés durant la totalité de l étude. Enfin, parmi les nicheurs probables à certains, quatre s avèrent plus particulièrement patrimoniales. Il s agit de la Bondrée apivore, du Pigeon colombin (assez fréquent sur le site), du Pic noir et du Pic mar. Les résultats obtenus conduisent à plusieurs observations. La diversité spécifique globale se trouve assez réduite, spécialement en saison de reproduction. Ce constat s explique en majeure partie par les caractéristiques des boisements. La faible hétérogénéité des structures végétales inter et intraparcellaire, la couverture arborée dense et continue, la forte présence du Châtaignier, la faible part de boisements clairs et de milieux semi-ouverts induisent une homogénéité assez prononcée du site inventorié et une attractivité limitée. Ainsi, on note l absence ou la quasi-absence d espèces de boisements clairs comme le Pouillot fitis (1 mention), le Pipit des arbres ou la Tourterelle des bois, tous deux absents. Les passereaux nicheurs communs de milieux buissonnants se trouvent peu représentés : Fauvette des jardins peu fréquente, Bouvreuil pivoine assez rare, Hypolaïs polyglotte (1 mention), Fauvette grisette (2 mentions) et Rossignol philomèle absent. A l opposé, les espèces d affinité forestière sont correctement voire bien représentées : Pigeon colombin, Pic épeiche, Sittelle torchepot, Etourneau sansonnet entre autres. A ces caractéristiques s ajoute un facteur géographique défavorable : l insertion dans un contexte urbain très dense. Il en découle une fragmentation prononcée des habitats (réseau routier, parkings, terrains de sports etc.), une forte fréquentation et l absence de lisières «naturelles» et de leurs effets souvent bénéfiques. Ces aspects nous amènent à formuler plusieurs préconisations d aménagements qui visent à accroître l attractivité en se basant notamment sur les secteurs potentiellement les plus intéressants. Ainsi, les parcelles utilisées par le Pic mar peuvent servir de base à un travail d amélioration des parcelles âgées (forte attractivité du Chêne et du taillis sous futaie, présence d arbres de plus de 60 cm de diamètre, de bois mort sur pied etc.). Un changement de physionomie forestière est à envisager sur certains secteurs largement dominés par le Châtaignier et qui offrent un habitat forestier dégradé, notamment sur les pentes. Ainsi, il serait bénéfique de dégager les alentours des îlots de vieux Chênes qui se sont montrés attractifs à maintes reprises sur le terrain. Des coupes plus prononcées au sein de peuplements quasi-purs de Châtaignier peuvent aussi être réalisées. Ces aménagements seraient à entreprendre sur plusieurs parcelles, afin d obtenir des blocs, susceptibles de répondre aux exigences d un nombre plus important d espèces, que sur une seule parcelle. De plus, il pourrait être envisagé la création de réserves biologiques dont les buts et objectifs seraient expliqués au grand public par affichage. Enfin, il n est plus à démontrer l intérêt des arbres morts et à cavités, sur pied ou au sol dans la richesse d une forêt. Les données récoltées lors de cet inventaire ont permis l élaboration de tableaux de fréquence et d abondance relative. Ces résultats peuvent être réutilisés et comparés dans le cadre d un suivi, à condition d employer la même méthode et les mêmes stations d écoute. Ces comparaisons s avèreront utiles pour visualiser les changements dans le peuplement avifaunistique et les relier éventuellement à la gestion forestière entreprise. Parallèlement, l emploi d une méthode de caractérisation des parcelles permettrait de relier plus précisément avifaune et milieux, au sein de la forêt de Meudon. CORIF 21 septembre 2006

22 Bibliographie BARTH, F. FREY, C. (2004). Forêt régionale de Ferrières-en-Brie. et préconisations de gestion. Centre Ornithologique Ile-de-France (CORIF). Agence des Espaces Verts (AEV). 52 p. Birdlife International (2004). Birds in Europe : population estimates, trends and conservation status. 374 p. Cambridge. BLONDEL, J. FERRY, C. FROCHOT, B. (1970). La méthode des indices ponctuels d abondance (I.P.A.) ou des relevés d avifaune par «stations d écoute». Alauda 28 : BOURNERIAS, M. ARNAL, G. BOCK, C. (2001). Guide des groupements végétaux de la région parisienne. Belin. Paris. 639 p. Conseil Scientifique Régional du Patrimoine Naturel (CSRPN IdF) et Direction Régionale de l Environnement d Ile-de-France (DIREN IdF), Guide méthodologique pour la création des Zone naturelle d intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) en Ile-de-France. Cachan, éditions Direction Régionale de l Environnement d Ile-de-France. CUISIN, M. (1995). Pic noir Dryocopus martius. Pp in : YEATMAN-BERTHELOT, D. JARRY, G. (1995). Nouvel atlas des Oiseaux nicheurs de France, Société Ornithologique de France. Paris. 775 p. FREY, C. LAIR, JP. (2002). Suivi ornithologique en forêts domaniales de Meudon et de Faussesreposes. Centre Ornithologique Ile-de-France (CORIF). Office National des Forêts (ONF). 26 p. FREY, C. LALOI, D. (2003). Suivi de l avifaune de la ville de Meudon. Centre Ornithologique Ile-de- France (CORIF). Ville de Meudon. 25 p. LALOI, D. (2003). Avifaune nicheuse de la forêt de Meudon. Pp Le Passer. 40 (2). LE MARECHAL, P. LESAFFRE, G. (2000). Les Oiseaux d'ile-de-france. L'avifaune de Paris et de sa région. Delachaux et Niestlé. Paris. 343 p. MULLER, Y. (1996). Dénombrement de l avifaune nicheuse de la forêt du Romersberg, chênaie-hétraie de 420 ha sur le plateau lorrain. Pp Ciconia 20 (1). ROCAMORA, G. & YEATMAN-BERTHELOT, D. (1999). Oiseaux menacés et à surveiller en France. Listes rouges et recherche de priorités. Populations. Tendances. Menaces. Conservation. SEOF-LPO. Paris. 560 p. YEATMAN-BERTHELOT, D. JARRY, G. (1995). Nouvel atlas des Oiseaux nicheurs de France, Société Ornithologique de France. Paris. 775 p. CORIF 22 septembre 2006

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