Crises et conflits au Moyen-Orient de 1945 à nos jours

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1 1 Crises et conflits au Moyen-Orient de 1945 à nos jours Introduction (matière non obligatoire) Le Moyen-Orient est une région comprise entre la Turquie et l Egypte à l ouest et le Pakistan et l Afghanistan à l est (cf. manuel, carte, page 81). Cet espace abrite plusieurs groupes culturels, linguistiques et ethniques (e.a. perse, arabe, turc, kurde et hébreu). Il est aussi le berceau des trois grandes religions monothéistes, souvent concurrentes: le judaïsme, le christianisme et l islam. Celui-ci se compose principalement de deux courants qui se combattent depuis leurs origines : le sunnisme, majoritaire, et le chiisme, présent surtout en Iran et en Irak. Cette région est devenue un «point chaud» du globe, où les crises et les conflits prennent vite une dimension internationale. Cela s explique par sa position géostratégique entre trois continents et ses grands axes de communication et de commerce. De plus, le Moyen-Orient possède de riches gisements de pétrole (trois quarts des réserves mondiales) et d importants oléoducs le traversent. Au début du XX e siècle, l affaiblissement, puis la disparition de l Empire ottoman s accompagnent de revendications nationalistes dans les diverses communautés et d interventions de puissances européennes. Un nationalisme panarabe s affirme par la création de la Ligue arabe en La création de l Etat Israël sur le territoire de la Palestine en 1948, va entraîner les premiers conflits armés dans un contexte de Guerre froide et de décolonisation. Les années 70 et 80 sont surtout marquées par le conflit israélo-palestinien, la révolution iranienne et les divisions au sein du monde arabe. Suite à la montée des courants islamistes et aux chocs pétroliers consécutifs aux crises de la région, les Etats-Unis et l URSS sont amenés à intervenir de plus en plus, aussi bien par la diplomatie que par les armes. Au début des années 90, la fin de la Guerre froide, le retrait soviétique d Afghanistan, l issue de la première guerre du Golfe, le début d un règlement du problème palestinien semblent annoncer une période plus calme et stable. Mais, dès le milieu des années 90, l espoir pour la paix est remis en question par les questions non réglées et par le fanatisme dans les diverses communautés. Un terrorisme islamiste international se développe aussi, alimenté par les tensions grandissantes entre riches pays du Nord et populations pauvres du Sud. Les attentats du 11 septembre 2001 aux Etats-Unis auront un impact considérable dans le monde en général et au Moyen-Orient en particulier, comme l illustrent les guerres en Afghanistan (depuis 2001) et en Irak (depuis 2003). S y ajoutent entre autres de nouveaux conflits israélo-arabes et des tensions diplomatiques graves entre l Occident et l Iran.

2 2 A) Les conflits israélo-arabes (cf. manuel, pages 80 et 81) 1) Du rêve sioniste à la naissance de l Etat d Israël Dans la seconde moitié du 19 e siècle, l intégration des Juifs d Europe a suscité une vague d antisémitisme. Par conséquent, de nombreux Juifs veulent retourner dans leur patrie historique et fonder leur propre Etat en Palestine, d où les Romains avaient chassé la population juive au 1 er siècle de notre ère. En 1896, Théodore Herzl lance officiellement le mouvement sioniste, qui puise sa légitimité dans l histoire du royaume biblique d Israël, terre promise par Dieu à Abraham. Dès lors, de nombreux Juifs de la diaspora (dispersion) s installent en Palestine arabe: sous l Empire ottoman d abord, ensuite sous mandat britannique après la Première Guerre mondiale. En 1917, Lord Balfour, ministre britannique des affaires étrangères, promet aux sionistes «un foyer national juif». Le conflit entre Juifs et Arabes s intensifie dans les années En effet, la politique antisémite des nazis a provoqué une nouvelle vague d immigration juive en Palestine. En 1945, la découverte de l horreur des camps d extermination sensibilise l opinion internationale pour la cause sioniste. De plus en plus de Juifs viennent en Palestine. Incapable de venir à bout des tensions entre Juifs et Arabes, et victime d attentats sionistes, le Royaume Uni soumet le problème à l ONU. L assemblée générale vote, en novembre 1947, un plan de partage de la Palestine, prévoyant un Etat juif et un Etat palestinien et donnant à Jérusalem un statut international. 2) Les trois premières guerres israélo-arabes La Ligue arabe, fondée en 1945, rejette le plan de l ONU, mais le président de l exécutif sioniste Ben Gourion, proclame l Etat d Israël le 14 mai 1948, date à laquelle le mandat britannique prend fin. La première guerre israélo-arabe (1948/49) : Le lendemain 15 mai, les troupes des Etats arabes voisins attaquent simultanément le nouvel Etat juif. Après la victoire israélienne en 1949, aucun traité de paix n est signé. La carte de la Palestine est redessinée : Israël fait des gains territoriaux considérables par rapport au plan de l ONU, alors qu aucun Etat palestinien ne voit le jour. La Cisjordanie est administrée par la Transjordanie, et la bande de Gaza par l Egypte. Jérusalem est divisée entre Israël et la Transjordanie. Environ Palestiniens (sur ) se réfugient dans les Etats arabes voisins. Le problème des réfugiés est à l origine de la question palestinienne. Parallèlement, Israël accueille à bras ouverts tout Juif qui souhaite s installer sur son territoire agrandi (Loi du retour de 1950).

3 3 La deuxième guerre israélo-arabe : la crise de Suez (1956) En 1956, le président égyptien Nasser nationalise le canal de Suez. Dans un accord secret, Israël soutient la France et la Grande-Bretagne qui ont envoyé des troupes pour occuper la zone du canal. Ces deux puissances sont obligées de céder à la pression des Etats-Unis et de l URSS en se retirant d Egypte et l armée israélienne doit quitter le Sinaï qu elle avait envahi. Nasser a certes gagné en prestige comme leader du monde arabe, voire du Tiers-Monde, mais il ne s occupe guère du sort des Palestiniens. La troisième guerre israélo-arabe: la guerre des Six-Jours (juin 1967) En 1967, Nasser ferme le Golfe d Akaba aux navires israéliens. Se sentant menacé, Israël déclenche le 5 juin une guerre préventive contre l Egypte, la Jordanie et la Syrie. Au bout de six jours, l armée israélienne est partout victorieuse et occupe la bande de Gaza, le Sinaï, la Cisjordanie (y compris Jérusalem-Est) et le plateau du Golan. L humiliation des Arabes est immense. Le 22 novembre 1967, le Conseil de Sécurité de l ONU vote la résolution 242, qui exige en vain la restitution des territoires occupés par Israël, mais aussi la reconnaissance de l Etat d Israël par les voisins arabes. 3) La guerre du Kippour (1973) et ses conséquences Après la mort de Nasser (1970), Anouar el-sadate devient président égyptien. Souhaitant reprendre le Sinaï aux Israéliens, il lance, avec le soutien de la Syrie, qui veut récupérer le plateau du Golan, une attaque surprise contre Israël le 6 octobre 1973, jour de la fête religieuse juive du Grand Pardon (Yom Kippour). L offensive des Egyptiens et des Syriens, est d abord marquée de succès. Surprise et attaquée sur deux fronts, l armée israélienne (Tsahal) est débordée durant un premier temps. Ce n est qu au bout de très durs combats que les troupes israéliennes repoussent les assaillants pourtant rejoints par d autres troupes arabes (notamment jordaniennes). Les Etats-Unis, l URSS et le Conseil de sécurité de l ONU imposent un cessez-le-feu, accepté le 25 octobre En réaction à la guerre du Kippour, les États arabes membres de l OPEP décident de réduire leur production de pétrole brut, afin de contraindre les Israéliens à évacuer les «Territoires occupés». Ils décident aussi d un embargo sur le pétrole exporté vers les pays occidentaux. La brusque envolée des prix du brut (multipliés par quatre) provoque le premier choc pétrolier. Choisissant la voie diplomatique pour récupérer le Sinaï, l Egypte entame des pourparlers avec Israël qui aboutissent à la visite officielle du président Sadate à Jérusalem en novembre 1977 où il prononce un discours de paix devant la Knesset, le parlement israélien. Grâce à l entremise du président américain Jimmy Carter, le conflit entre les deux pays prend officiellement fin avec les accords de Camp David, signés en septembre 1978 aux Etats-Unis par Sadate et le premier ministre israélien Menahem Begin. Avec les accords de Camp David, Israël s engage à rendre le Sinaï à l Egypte. En contrepartie, l Egypte est le premier Etat arabe à reconnaître officiellement l existence de l Etat d Israël, décision qui contribue à l exclure provisoirement de la Ligue arabe. Sadate est assassiné par des islamistes égyptiens en octobre 1981.

4 4 4) La question palestinienne En 1959, Yasser Arafat fonde le Fatah qui veut libérer tout le territoire palestinien des sionistes. En mai 1964, est créée l Organisation de libération de la Palestine. (OLP / PLO). Yasser Arafat en prend le contrôle en Le combat contre l occupant israélien va se radicaliser, la lutte armée étant présentée comme le seul moyen pour libérer la Palestine. En plus des raids de combattants palestiniens lancés à partir des Etats arabes voisins, l OLP utilise le terrorisme (détournements d avions, attentats) pour faire connaître ses revendications. L opération terroriste la plus spectaculaire a lieu lors des Jeux Olympiques de Munich en 1972 (11 membres de la délégation israélienne sont tués à la suite d une prise d otages). Ces actes provoquent des réactions hostiles vis-à-vis de l OLP, même au sein du monde arabe. Ainsi l OLP est chassée de Jordanie en 1970 et doit se replier au Liban. A partir de 1974, l OLP est prête à adopter une attitude plus modérée et à l ONU, Arafat déclare tenir «un rameau d olivier d une main et un fusil de l autre». Cependant, lors des accords de Camp David en 1978, la question palestinienne n est pas au centre des débats. Le sort de la Cisjordanie, de la bande de Gaza et celui des réfugiés restent en suspens. Les Palestiniens se sentent trahis, leur ressentiment est aggravé par des conditions de vie misérables et par l accélération du mouvement de colonisation juif dans les territoires occupés. Au début des années 80, les tensions réapparaissent au Proche-Orient, notamment lors de la guerre civile au Liban. Yasser Arafat et l OLP doivent se réfugier en Tunisie, après avoir été chassés du Liban par Israël (opération «Paix en Galilée» en 1982). 5) Un processus de paix israélo-palestinien difficile L espoir d une solution pacifique C est en 1987 que commence la 1 ère Intifada («soulèvement») ou «guerre des pierres» dans les territoires palestiniens occupés: elle est surtout menée par de jeunes Palestiniens qui lancent des pierres contre les positions de Tsahal. Ce mouvement populaire et spontané, réagissant contre le développement des colonies juives et la misère de la population arabe, discrédite Israël lorsque les soldats répriment durement ces manifestations sous les yeux de la presse internationale. En 1988, l OLP, dépassée d abord par les événements, change alors radicalement de stratégie en renonçant au terrorisme et en reconnaissant l existence de l Etat d Israël tout en revendiquant l indépendance d un Etat palestinien dans les territoires occupés («We don t ask for the moon!», citation alors souvent répétée par Arafat). La fin de la Guerre froide, l issue de la première guerre du Golfe (l Irak était le dernier grand soutien de l OLP), l isolement croissant d Israël sur la scène internationale et la diplomatie américaine amènent finalement Yasser Arafat et Yitzhak Rabin, premier ministre israélien, à enclencher le processus de paix. Des négociations secrètes en Norvège (1992) aboutissent à la signature des accords d Oslo à Washington en 1993 et à la fin de la 1 ère Intifada. Israël s engage à évacuer la Bande de Gaza et une partie de la Cisjordanie au profit d une Autorité palestinienne qui bénéficiera de l autonomie en attendant un règlement permanent du statut des territoires palestiniens. Les

5 5 accords prévoient aussi des élections législatives et présidentielles qui auront lieu en 1996 (Arafat sera le premier président palestinien). Enfin, le texte promet de nouvelles négociations où seraient abordées les questions difficiles des réfugiés palestiniens, du statut de Jérusalem et des implantations israéliennes dans les territoires palestiniens. La paix menacée Mais ces questions vont rapidement empoisonner les relations entre Israéliens et Palestiniens. Ceux-ci revendiquent Jérusalem comme capitale de leur futur Etat, alors qu Israël a annexé de fait la ville «réunifiée» en 1980 et la considère aussi comme capitale (ce qui n est pas reconnu par la communauté internationale). De plus, les Palestiniens réfugiés de la guerre de réclament un «droit de retour» en Israël. Enfin, l Etat israélien, encouragé par une mouvance juive extrémiste, continue à encourager le développement des colonies juives en Cisjordanie (alors que celles de la Bande de Gaza seront évacuées en 2005). Ces difficultés renforcent les positions des fanatiques qui rejettent les accords d Oslo et qu on retrouve dans les deux camps. Rabin est assassiné en 1995 par un extrémiste juif et les attentats anti-israéliens se multiplient à la fin des années 90, le plus souvent à l instigation de mouvements islamistes radicaux comme le Hamas palestinien (fondé en 1987) qui refuse toute négociation avec Israël, s opposant ainsi au parti laïque d Arafat, le Fatah. Une conséquence a été le début d une 2 e Intifada en 2000, beaucoup plus violente que la 1 ère, contre les troupes israéliennes encore présentes en Cisjordanie. Au terrorisme, Tsahal répond par des interventions militaires massives en Cisjordanie et contre la Bande de Gaza (contrôlée à partir de 2007 par le Hamas démocratiquement élu). Sous le gouvernement de Netanyahou, l Etat israélien a aussi décidé en 2002 la construction d un «mur de sécurité» pour protéger son territoire et une partie des colonies juives de Cisjordanie. Par conséquent, une partie des régions frontalières de la Cisjordanie a été annexée «de facto» et la vie quotidienne de dizaines de milliers de Palestiniens a été bouleversée (destruction de maisons et de champs, cloisonnement de villages palestiniens, difficultés de déplacement). Ce «mur de sécurité» a d ailleurs été condamné par l ONU et notamment par la Cour internationale de Justice qui a aussi confirmé l illégalité des implantations juives en Cisjordanie.

6 6 B) La révolution islamique en Iran (1979) Depuis la fin des années 50, le shah d Iran, monarque allié des Etats-Unis, s efforce de moderniser son pays sur le modèle occidental. Mais son régime autoritaire, la brutalité de sa police politique, ses réformes imposées d en haut finissent par lui attirer l hostilité croissante d une partie du peuple iranien. Ce sont surtout les hauts dignitaires de l Islam chiite, les ayatollahs, attachés aux traditions religieuses, qui se retrouvent à la tête des mouvements d opposition. En janvier 1979, un soulèvement général oblige le shah à quitter le pays. Peu après, le chef religieux le plus populaire, l ayatollah Khomeiny, rentre triomphalement de son exil et proclame une république islamique basée sur une nouvelle constitution qui donne le pouvoir politique aux mollahs, c est-à-dire au clergé chiite. Dès lors, Khomeiny, devenu «Guide Suprême de la Révolution», impose un régime islamiste. Avec l aide des Gardiens de la Révolution, puissante organisation paramilitaire, des tribunaux révolutionnaires éliminent non seulement les personnalités de l ancien régime, mais aussi les autres groupes d opposants qui s étaient opposé au shah, qu ils soient communistes ou partisans d une démocratie libérale. D autre part, la vie politique, l économie, les relations sociales, la culture doivent se soumettre à la loi de l islam, telle que l interprètent les nouvelles institutions à tous les niveaux de l Etat et de son administration. Le Conseil des Gardiens de la Constitution juge la compatibilité des lois avec le Coran ou la constitution iranienne. La vie quotidienne des Iraniens se retrouve ainsi réglementée de manière très stricte et les écarts sont punis avec beaucoup de sévérité, notamment par des châtiments corporels. En politique étrangère, les Etats-Unis («le Grand Satan») et l Etat d Israël sont désignés comme les principaux ennemis de l Iran et du monde musulman. Mais le marxisme et la politique de l URSS, notamment en Afghanistan, sont aussi condamnés par Khomeiny selon son slogan «Ni Est, ni Ouest!». Il en appelle à une révolution islamique mondiale et annonce son soutien à «toutes les luttes islamiques» (Message de Khomeiny aux pèlerins de la Mecque, 28 juillet 1987). Enfin, retenons que la révolution en Iran, l un des plus gros producteurs mondiaux de pétrole, aura aussi des répercussions économiques internationales puisqu elle entraînera une nouvelle hausse du prix des combustibles. Ce «deuxième choc pétrolier» sera amplifié par la guerre Iran-Irak.

7 7 C) La guerre Iran-Irak ( ) En 1979, Saddam Hussein accède au pouvoir en Irak. Il s installe à la tête du parti Baas* et d un Etat laïque qu il dirige en dictateur et fait accéder la société irakienne à la modernité. Les anciennes rivalités entre Arabes et Perses, entre sunnites et chiites, sont, depuis le changement de régime à Téhéran exacerbées par un antagonisme entre le régime laïque de Bagdad et le pouvoir théocratique de l Iran, foyer de la révolution islamique. La possible extension du mouvement islamiste aux huit millions d Irakiens chiites vivant dans le sud du pays ainsi que l appui de Téhéran aux rebelles kurdes représentent une réelle menace pour le régime du dictateur irakien. Celui-ci, de son côté, entend mettre à profit le désordre révolutionnaire et l isolement international de l Iran pour satisfaire ses ambitions de grandeur nationale et de suprématie régionale. Ainsi, son objectif est de récupérer sur l Iran le Khouzistan, région frontalière arabophone au sud de l Iran. Celle-ci est très riche en hydrocarbures et surtout, elle permettrait à l Irak de dominer les deux rives du Chatt al-arab et de détenir toute la souveraineté sur cet immense fleuve formé par la jonction du Tigre et de l Euphrate débouchant sur le Golfe Persique. Ainsi l Irak augmenterait son emprise sur cette artère vitale pour toute la région car route maritime des grands pétroliers. La guerre déclenchée en septembre 1980 par Saddam Hussein devait être une guerre éclair. Mais c était sans compter avec la résistance iranienne faite de masses fanatisées par le clergé chiite et avec les nombreuses armes, même non conventionnelles, achetées par les deux belligérants à l aide des pétrodollars. Ainsi, le dictateur irakien n hésitera pas à utiliser une arme chimique, le gaz moutarde, contre l armée iranienne et contre la ville kurde de Halabja dans le nord de l Irak (1988). Cette guerre longue et meurtrière échappe à la logique des blocs de la Guerre froide. Soviétiques et Occidentaux s impliquent dans le conflit et soutiennent Saddam Hussein dans une croisade commune contre l islamisme dans une région qui est indispensable à l approvisionnement en pétrole de l Occident. La guerre se termine par un retour aux anciennes frontières. Elle ruine l Iran, renforce l emprise de la révolution islamique sur ce pays et endette l Irak surtout envers l Arabie Saoudite et le Koweït.

8 8 D) Les deux guerres du Golfe ( et 2003) En août 1990, deux ans après la guerre contre son voisin oriental, l Irak envahit le Koweït. Fidèle à sa politique de poussée vers le golfe persique, Saddam Hussein entend élargir sa fenêtre maritime vers le sud. Ruiné par la guerre avec l Iran, il compte récupérer les champs pétrolifères de ce minuscule Etat dont l Irak n a jamais reconnu la souveraineté, estimant que du temps des Ottomans, le Koweït faisait partie de la province de Basra aujourd hui irakienne. Le tracé des frontières actuelles et la création du Koweït en 1961 sont en effet un héritage colonial. Les relations se gâtent définitivement lorsque Saddam Hussein annule ses dettes envers le Koweït, juste compensation d après lui pour les sacrifices irakiens pour avoir défendu la cause arabe contre l Iran. Aussi l Irak souhaite-t-il écouler son pétrole au prix fort et n accepte pas que le Koweït fasse baisser les prix en augmentant sa production en dépit des quotas imposés par l OPEP. L invasion est condamnée par la communauté internationale et inquiète les Etats voisins dont l Arabie Saoudite, alliée traditionnelle des Etats-Unis dans la région. Le conseil de sécurité de l ONU vote des sanctions économiques à l égard de l Irak, mais sans arriver à faire plier Saddam Hussein qui, lui, associe un possible retrait irakien au règlement de la question palestinienne. Ses offres de négociation sont systématiquement refusées par les Etats-Unis qui prennent l initiative de mettre sur pied une force multinationale sous commandement américain avec pour objectif de rétablir le statu quo au Moyen Orient et tout particulièrement pour défendre leur allié, l Arabie Saoudite. Sur ce, l ONU soumet l Irak à un ultimatum. Le leader irakien y répond en prenant des otages occidentaux faisant fonction de boucliers vivants et menace Israël en cas d attaque des forces internationales. L ultimatum de l ONU expire sans que Saddam Hussein ait procédé au retrait du Koweït et c est donc sur mandat de l ONU que les opérations militaires, fortement médiatisées, sont lancées le 17 janvier 1991 depuis l Arabie Saoudite. Les Etats-Unis et leurs alliés commencent par bombarder massivement les infrastructures militaires et industrielles de l Irak, puis engagent des combats terrestres pour mettre en déroute l armée irakienne. Saddam Hussein, de son côté, appelle tous les Irakiens à faire la guerre sainte aux Américains. L Irak lance des fusées SCUD sur Israël et l Arabie Saoudite, incendie les puits de pétrole koweïtiens et cause une marée noire dans le Golfe Persique. Un mois de combat suffit pour libérer le Koweït et vaincre l armée irakienne. Saddam Hussein reste néanmoins au pouvoir, car la communauté internationale entend se tenir strictement au mandat de l ONU et ne souhaite pas trop déstabiliser l Irak. L Irak est cependant frappé d un embargo qui touche notamment ses exportations de pétrole. Il sera assoupli en 1996 (pétrole contre nourriture) en raison de ses conséquences désastreuses pour les populations civiles. De plus, à peine le conflit terminé, le leader irakien procède au châtiment des Kurdes et des chiites encouragés par les Américains à se révolter contre le dictateur sunnite pendant le conflit.

9 9 Suite aux attentats islamistes du 11 septembre 2001 contre les Etats-Unis, les dirigeants américains estiment que la seule réponse au terrorisme est de frapper les ennemis potentiels là où ils sont installés. En déclarant la guerre contre «l Axe du Mal», les Etats-Unis ciblent les Etats dits «voyous», parmi lesquels l Afghanistan des Talibans et l Irak de Saddam Hussein. Après l envoi de troupes en Afghanistan avec l appui de la communauté internationale en 2001, l Irak est la cible suivante. Invoquant à tort une complicité entre le régime irakien et les responsables des attentats de 2001 et l existence en Irak d «armes de destruction massive» (biologiques, chimiques et nucléaires), le président George W. Bush affirme vouloir mener une guerre préventive, libérer les Irakiens de la dictature de Saddam Hussein et leur apporter la démocratie. Alors qu ils ne disposent pas de mandat de l ONU (la France, la Russie et la Chine ayant menacé d utiliser leur droit de veto au Conseil de sécurité), les Etats-Unis, alliés surtout au Royaume-Uni, procèdent le 20 mars 2003 aux premiers bombardements sur les principales infrastructures irakiennes. Leurs troupes entrent en Irak et la capitale Bagdad tombe dès le 9 avril. Le régime de Saddam Hussein s effondre. Le dictateur est capturé en décembre 2003, jugé par un tribunal irakien, puis exécuté en Mais, dès juin 2003, les troupes américaines et leurs alliés subissent des attaques de la part de rebelles et de groupes terroristes. Embuscades, assassinats, prises d otages et attentats se poursuivent et frappent les troupes étrangères, mais aussi des civils irakiens et en premier lieu les nouvelles autorités irakiennes qui collaborent avec la coalition. Cette guérilla, surtout urbaine, se compose de divers groupes islamistes, irakiens ou étrangers, ainsi que d anciens partisans de Saddam Hussein et du parti Baas*. Ces violences s expliquent par le refus d une occupation étrangère, mais aussi par la résurgence des anciens conflits communautaires et religieux entre chiites et sunnites pour la prise du pouvoir, une tentative de révolution islamique et les velléités d indépendance des Kurdes.

10 10 E) Les guerres d Afghanistan L Afghanistan, pays montagneux d Asie centrale, se trouve au centre des conflits d intérêts des grandes puissances depuis le 19 e siècle. Pays aux multiples ethnies, enclavé entre l Iran, l URSS, la Chine et le Pakistan, l Afghanistan est un terrain d opérations militaires des grandes puissances: l Union soviétique de 1979 à 1989 et les Etats-Unis depuis L'invasion soviétique de l'afghanistan de L'invasion soviétique de l'afghanistan de 1979 s inscrit dans le contexte de la guerre froide et de l influence grandissante des mouvements islamistes dans les républiques soviétiques d Asie centrale. Pour consolider l influence de l URSS en Afghanistan, Léonid Brejnev décide d intervenir ouvertement dans les luttes d influence internes. En effet, les communistes afghans arrivent au pouvoir en 1978 après un coup d Etat. Ils imposent à un pays aux structures féodales et islamiques des réformes brutales souvent mal comprises (alphabétisation, réforme agraire, droits des femmes, laïcisation). Contre ce régime s organise une résistance populaire armée, qui prétend défendre les valeurs traditionnelles de l Islam et qui est en partie influencée par la révolution iranienne. S y ajoutent des luttes internes au sein du parti communiste afghan qui amènent l Union soviétique à orchestrer un nouveau coup d'état et à envahir l Afghanistan le 24 décembre Les protestations des Etats-Unis et de leurs alliés, du tiers monde et des pays musulmans ne font pas reculer l URSS. Les Américains craignent notamment les avancées soviétiques vers l Océan Indien. L'Union soviétique soutient le nouveau régime et intervient massivement pour reprendre le contrôle des zones rebelles. Une vive résistance nationale se met en place et mène une véritable guérilla profitant du terrain montagneux. Incapables de contrôler l ensemble du pays, les troupes d occupation soviétiques se concentrent sur la défense des voies stratégiques et des grandes villes. L URSS s enlise dans la guerre. Les résistants afghans, les moudjahidines, sont renforcés par des volontaires islamistes issus de divers pays musulmans. Les combattants sont financés et soutenus militairement par les États-Unis, le Pakistan, l Arabie saoudite et diverses associations musulmanes à travers le monde. Michail Gorbatchev, aux prises à des difficultés internes en URSS, constate l échec de la politique soviétique en Afghanistan et décide unilatéralement de quitter le pays en février Le régime prosoviétique afghan s écroule en 1992 sans pour autant donner la paix au pays exsangue, puisque les organisations de résistance antisoviétiques ne parviennent pas à s entendre et continuent la guerre civile. Finalement en 1995, un groupe d islamistes radicaux soutenu par le Pakistan les talibans* prend le contrôle du pays à l exception du nord. La guerre d Afghanistan des Etats-Unis La guerre d Afghanistan des Etats-Unis est la première grande réponse militaire aux attaques terroristes du 11 septembre 2001 qui ont frappé les Etats-Unis causant plus de 3000 morts. Cette guerre se dirige, selon le gouvernement américain, à la fois contre le réseau Al-Qaïda*, que les Américains tiennent pour responsable pour les attaques de New York et de

11 11 Washington, et contre le régime fondamentaliste des talibans, accusés de soutenir Oussama Ben Laden et d autres membres dirigeants d Al-Qaïda. S appuyant sur une alliance de mouvements de résistance aux talibans (l Alliance du Nord), les Etats-Unis font que la première phase de la guerre se termine avec la chute de Kaboul et des principales capitales provinciales du sud - points d appui majeurs des talibans- en novembre et décembre À Kaboul, un gouvernement intérimaire convoque une assemblée constituante. En même temps, le Conseil de sécurité des Nations Unies donne mandat aux pays de l OTAN et à leurs partenaires de former une force d intervention militaire, appelé ISAF (= International Security Assistance Force), qui doit protéger la reconstruction de l Afghanistan. F) L islamisme Il y a lieu de distinguer entre l islam comme religion et l islamisme comme idéologie et mouvement politico-religieux. L islam («soumission à Dieu») est, après le judaïsme et le christianisme, la troisième religion monothéiste, fondée en 622 par le prophète Mahomet (ou Mohammed). Originaire d Arabie, elle s est répandue surtout au Moyen-Orient, dans une grande partie de l Afrique et dans différentes régions d Asie. Elle compte aujourd hui plus d un milliard de fidèles de par le monde. Pour être musulman, il suffit en principe de remplir les obligations définies comme les «cinq piliers de l Islam» : profession de foi en un seul Dieu (Allah), prière quotidienne, jeûne pendant le mois du Ramadan*, aumône, pèlerinage à La Mecque. Or, le monde musulman n est pas homogène. En gros il se divise en sunnites*, largement majoritaires, et chiites*, actuellement au pouvoir en Iran. Bien que le Coran soit considéré comme parole directe d Allah, les interprétations en divergent dès les origines. Contrairement à l Eglise catholique, le monde islamique n a pas d autorité suprême. L islamisme est la doctrine selon laquelle toute la vie politique et sociale doit être soumise à la loi islamique, la charia*. Généralement les islamistes font une lecture fondamentaliste des textes sacrés. Pour eux, religion et politique sont inséparables. Ils rejettent tout ce qui leur semble étranger à l Islam. L islamisme légaliste se bat pacifiquement pour l islamisation de la société tout en participant, le cas échéant, aux élections dans un cadre national (comme en Turquie, cf. manuel, document 2, page 188). L islamisme radical, ou «djihadiste*», pour qui l Etat-nation n existe pas, est prêt à recourir à la violence, voire au terrorisme (attentats-suicide), où que ce soit dans le monde. Pour propager leur doctrine et organiser leurs attaques, ces islamistes se servent des technologies de pointe. L islamisme triomphe dans plusieurs pays : régime des mollahs en Iran (depuis 1979), régime wahhabite* en Arabie saoudite, régime des talibans* en Afghanistan ( ), mouvement du Hamas dans les territoires palestiniens (surtout dans la bande de Gaza). Il est aussi bien implanté au Liban (mouvement du Hezbollah) et dans d autres régions du monde.

12 N.B. (matière non obligatoire) : Dans d autres pays, la constitution prévoit la liberté religieuse, mais tolère ou favorise l application, souvent régionale, de la charia. C est par exemple le cas au Pakistan, en Mauritanie, au Soudan, au Nigéria, au Yémen L islamisme à l intérieur n empêche pas certains Etats (Pakistan, Arabie saoudite, ) d entretenir de bonnes relations économiques ou des alliances stratégiques avec le monde occidental, notamment les Etats-Unis. Dans la plupart des Etats majoritairement musulmans, les islamistes radicaux restent minoritaires et sont persécutés dans la mesure où ils recourent à la violence (Irak, pays du Maghreb, Pakistan, Inde, Indonésie, etc.). Souvent, ils évoluent au gré des événements ou du contexte politique, social ou culturel. Depuis la révolution iranienne (1979), la fatwa* contre l écrivain iranien Salman Rushdie, les massacres commis en Algérie par le GIA (Groupement islamique armé) dans les années 1990, puis les attentats-suicide du 11 septembre 2001, suivis de ceux de Madrid (2004) et de Londres (2005), perpétrés par l organisation islamiste Al-Qaïda, de nombreux incidents ont aggravé le malaise à l égard de l islam dans les pays occidentaux: les réactions au port du voile (surtout le voile intégral ou niqab) par de nombreuses musulmanes, l assassinat du réalisateur hollandais Theo van Gogh (2004), l affaire des caricatures de Mahomet au Danemark (2006), le référendum en Suisse interdisant la construction de minarets (2009), etc. 12

13 13 Vocabulaire (vocables marqués par un * dans le texte) Al-Qaïda : Al-Qaïda («la Base») est un mouvement islamiste radical, fondé par le cheikh Abdullah Yusuf Azzam et son disciple Oussama Ben Laden en En recourant au terrorisme, il se bat contre l ingérence des Occidentaux, surtout des États-Unis, dans les affaires intérieures des nations islamiques (cf. manuel, document 5, page 189). Cependant, il règne une grande confusion sur la nature et la structure réelle d'al-qaïda. Charia : ensemble de règles de conduite applicables aux musulmans. Le terme utilisé en arabe dans le contexte religieux signifie : «chemin pour respecter la loi [de Dieu]». Il est d usage de désigner en Occident la charia par le terme de loi islamique. La charia n a jamais été codifiée dans un livre de lois, mais se comprend plus comme une opinion partagée par les musulmans, fondée sur de nombreuses sources, dont les principales sont le Coran et la sunna (cf. Sunnites) Chiites : Pour les chiites, le rôle dirigeant de la communauté des croyants (oumma) doit revenir à un imam choisi dans la descendance d Ali, cousin et beau-fils de Mahomet, assassiné en 661. Djihad : C est l effort pour le musulman de vaincre ses passions, mais il peut aussi inclure la guerre sainte, destinée à étendre le territoire de l Islam, de repousser, de soumettre ou de convertir les non musulmans. Fatwa : La fatwa est un avis juridique émis par un dignitaire religieux de l islam. Le 14 février 1989, une fatwa de l ayatollah Khomeiny réclame l'exécution de Salman Rushdie, auteur des Versets sataniques, livre considéré comme «blasphématoire» envers l'islam. Parti Baas : parti politique créé en Syrie en 1947, au pouvoir en Syrie jusqu à aujourd hui et en Irak jusqu en Le programme du parti se résume en ces idées principales : unité panarabe, indépendance vis-à-vis de l Occident, socialisme, laïcité. Ramadan : Au cours de ce neuvième mois du calendrier lunaire, les musulmans ne mangent pas, ne boivent pas, et n'entretiennent pas de relations sexuelles de l'aube au crépuscule. Sunnites : Les sunnites sont les musulmans qui suivent la sunna, la tradition établie à l époque de Mahomet et des quatre premiers califes, puis des autres califes dont ils reconnaissent la légitimité. Talibans : Les «étudiants en religion» forment une guérilla établie en Afghanistan. Soutenus par le Pakistan dans le combat contre la présence soviétique ( ), les talibans sortent victorieux de la guerre civile des années Au pouvoir depuis 1996, ils établissent un régime islamiste radical à Kaboul, particulièrement sévère pour les femmes, exclues de l école et du travail. Ils hébergent Oussama Ben Laden, chef du réseau terroriste d Al-Qaïda. Le régime s effondre suite à l intervention américaine en automne 2001, conséquence directe des attentats du 11 septembre. Wahhabisme : Le wahhabisme a été fondé dans la péninsule Arabique, au XVIIIe siècle, par Muhammad ibn Abd al-wahhab. Il représente un courant traditionnel qui se distingue par une lecture littérale de l'islam et par son aspect rigoriste. Il condamne en particulier toute innovation par rapport à l'enseignement originel de l'islam et considère que l'etat doit fonctionner exclusivement selon la loi religieuse. Le pacte entre Ibn Abd al-wahhab et Ibn Séoud, le fondateur de l'arabie saoudite, a fait de ce pays le berceau du wahhabisme.

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