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1 Le Musée national d histoire naturelle, une réalité à inventer Yves Gonseth, Pascal Tschudin Passage Max Meuron 6 CH-2000 NEUCHATEL Yves.Gonseth@unine.ch h tel : 0041 (0) site internet : http//

2 Genèse Expédition collection(s) Expédition collection(s) Cabinet d histoire i naturelle Expédition collection(s) Musée d histoire naturelle Expédition collection(s) Expédition collection(s) Expédition collection(s)

3 Histoire Pour la plupart créées entre 1795 (Museum d histoire i naturelle de Genève) et 1874 (Musée cantonal de géologie de Lausanne) Une période marquée par les : Linnaeus ( ) 1778), Lamarck ( ) 1829), Cuvier ( ) 1832), Agassiz ( ), et autre Darwin ( ) Mais il y a quelques «petits nouveaux» : Naturmuseum Luzern (1978) Sauriermuseum de Frick (1979) Musée Jurassien des Sciences naturelle de Porrentruy (1983) Sauriermuseum Aathal (1994) Naturama Aarau (2002) Naturmuseum Winterthur (2005)

4 Ils ne doivent pas être oubliés Conservatoire et jardin botanique de la ville de Genève Entomologische Sammlung der ETH Zürich Instituts de botanique des universités de Bâle, Berne, Neuchâtel et Zurich Geologisch Palaeontologische Sammlung der ETH Zürich Jardin et Musée Botaniques de Lausanne Musée cantonal de géologie de Lausanne Mycorama Cernier Sauriermuseum Frick Sauriermuseum Aathal Staedtische Sukkulentensammlung Zürich Vereinigte Herbarien der Universität und ETH Zürich soit 34 institutions muséales d histoire naturelle

5 Institutions muséales d histoire naturelle de Suisse La Chaux-de-Fonds Porrentruy Basel Listal Solothurn Frick Olten Aarau Schaffhausen Frauenfeld Winterthur St. Gallen Zurich Aathal Cernier Neuchâtel Bern Luzern Glarus Chur Fribourg Lausanne Genève Sion Lugano

6 Les collections Datent pour la plupart du XIXe et XXe siècles (surtout 1ere moitié) Les plus anciennes : noyau des collections du Musée d Histoire i naturelle de Bâle (XVIe) certains éléments de la collection prélinnéenne du Conservatoire et jardin Botanique de Genève (XVIIe) par ex. Parfois associées à des noms prestigieux de renommée mondiale tels : Agassiz, de Candolle, de Lamarck, de Saussure, Delessert, Forel, Mousson, Shuttleworth ou plus locale : Courvoisier, Culot, Fontana, Frölich, Godet, Piaget, Rätzer, Riggenbach- Stehlin, Rothenbach, Paravicini, Pictet, Rehfous, Steck, Studer, Vorbrodt, Wehrli... voire carrément people : voire carrément people : Arthur Conan Doyle, Nabokov

7 ...en quelques chiffres Herbiers : Faune : Paléontologie et minéralogie : 13 millions de spécimens 29 millions de spécimens plusieurs millions Nombres de types : pour la flore (pessimiste?) (optimiste?) pour l ensemble des organismes vivants soit entre 20 et 30 % des espèces décrites à ce jour assurément dignes ensemble des institution muséales les plus prestigieuses!

8 Responsabilités primordiales mise en valeur du patrimoine biologique inestimable des collections et transmission aux générations futures, par enrichissement constant des collections, des preuves vérifiables de la diversité biologique actuelle des régions dans lesquelles elles sont constituées (Suisse notamment). transmission la plus large possible de l information scientifique disponible réalisation de publications scientifiques expositions permanentes participation, aux côtés des Banques de données nationales, aux projets nationaux ou internationaux d inventorisation et de suivi de l évolution l de la biodiversité ité

9 Engagement et autres activités Assurer une part croissante de la formation en systématique et reconnaissance des organismes pour : pallier la raréfaction de spécialistes (disparition des chaires académiques) assurer la relève des biologistes naturalistes impliqués dans les travaux sur la biodiversité Assurer une visibilité constante pour les organes de tutelle et le grand public réalisation et la rentabilisation d expositions temporaires organisation de conférences, de débats, de séances de cinéma voire d activités de terrain ouvertes à tous...

10 Constat (à peine caricatural) Responsabilités primordiales Acquisition, gestion, mise en valeur des collections Formation de la relève Travaux et publications scientifiques Communication tout azimuth

11 ... quelques exemples Le Naturmuseum Luzern a failli disparaître en 2005; il n assume plus ses collections publiquement ( L Université de Neuchâtel se désengage g de son Jardin botanique La ville de Neuchâtel menace de renoncer à financer (seule) la gestion des collections du Museum d histoire naturelle Le Musée de la Chaux-de-Fonds est menacé La plupart des Institutions muséales d histoire naturelle n ont pas / plus les moyens d assumer la révision ni l encodage de leurs collections...

12 Un concept émergeant Le museum national décentralisé

13 Principes : garder les forces Forces Ancrage régional : fort pouvoir de pénétration des idées véhiculées adéquation avec les autorités de tutelle et le grand public Diversité culturelle : diversification ifi des activités ité pluralisme formel et conceptuel du discours

14 ... gommer les faiblesses Tendance à une vision par trop régionaliste des activités muséales Tendance à une réalisation trop individualiste des tâches inhérentes aux responsabilités communes Risque : dilapidation des moyens et des énergies

15 Or les choses changent... BiF.ch

16 Objectif Diffusion libre et universelle, via Internet, d'informations relatives à la biodiversité. MoU 3, Art. 1: "Le but de GBIF est de promouvoir, coordonner, concevoir et mettre en œuvre la collecte, la liaison, la normalisation, la numérisation et la diffusion mondiale des données sur la biodiversité de la planète, dans un cadre adapté aux droits de propriété et à l attribution raisonnable."

17 Étapes importantes pour GBIF.ch 2001 la Suisse via le SER ratifie le Memorandum of Understanding et entre dans GBIF comme membre associé 2002 Accord SER / OFEV 2003 OFEV prend en charge la direction du projet et mandate le CSCF pour mettre en place le noeud suisse 2003 Le SITEL (Service informatique et télématique) de l Université de Neuchâtel est chargée de mettre en place le portail suisse Première rencontre des directeurs et conservateurs des Musées. Mise à disposition de moyens pour la réalisation de projet Le noeud suisse est opérationnel. Les premières données sont mises à disposition sur le net

18 Organigramme g

19 Principes La Confédération, via le noeud suisse, met une infrastructure à disposition des institutions muséales pour répondre aux engagements qu elle a pris Les institutions muséales, en formant la commission scientifique du projet en gardent l entière maîtrise définition des priorités définition des standards évaluation des projets...

20 Problématique : GBIF.org est demandeur INSTITUTION MHN X? GBIF.org

21 Problématique : les musées sont pourvoyeurs INSTITUTION MHN X! GBIF.org

22 Solution : création d une interface web Recherche ciblée depuis le portail INSTITUTION MHN X p.ex. Genus="Neoptychites" GBIF.org

23 Protocole de transmission et schéma de données DATA TRANSMISSION PROTOCOL USER D??? DEFINITIONN STANDARD CORRESPONDANT CONCEPTS RESSOURCE! DATA!

24 Choix de protocoles et de schéma de données Distributed Generic Information Retrieval DarwinCore (DwC) Biological Collection Access Services Access to Biological Collection Data (ABCD) TDWG A P t l f I f ti R t i l TDWG Access Protocol for Information Retrieval (TAPIR)

25 Structure mise en place et flux TABLE DE STOCKAGE PERMANENT TABLE DE CHARGEMENT TABLE DE PUBLICATION DES DONNÉES INSTITUTION DATABASE

26 Potentialités du système Validation et enrichissement Prise en charge complète des conceptes utilisés dans la BdD locale INSTITUTION Sécurisation des données Stockage sans redondance Structuration des données pour un accès web rapide Formatage indépendante de la BdD Données conformes au standard de l'iubs Création d'un rapport d'erreurs et de validation DATABASE

27 Le grain de sable : DiGIR au MHNG ACCESSPOINT BOTANICAL DATA DATABASE ACCESSPOINT PALEOBOTANICAL DATA ACCESSPOINT ZOOLOGICAL DATA HerpNet MHNG ACCESSPOINT PALEOZOOLOGICAL DATA MHNG SERVER MHNG HERPNET ACCESSPOINT

28 1ere solution : HerpNet Accesspoint ACCESSPOINT BOTANICAL DATA DATABASE ACCESSPOINT PALEOBOTANICAL DATA ACCESSPOINT ZOOLOGICAL DATA HerpNet MHNG ACCESSPOINT PALEOZOOLOGICAL DATA HERPNET ACCESSPOINT

29 1ere solution : Transformation ABCD en DwC

30 2 e solution : GBIF.org s investit! ACCESSPOINT BOTANICAL DATA DATABASE ACCESSPOINT ZOOLOGICAL DATA HerpNet MHNG ACCESSPOINT PALEOZOOLOGICAL DATA

31 GBIF.ch est un exemple de collaboration qui, sans remettre en question la souveraineté, les particularités et les compétences de chaque institution muséale, répond aux responsabilités qu elles partagent t toutes t en optimisant i t les moyens investis.

32 Premier pas vers un réel Musée national des sciences naturelles? Sans doute, mais d autres devraient suivre définition d une stratégie coordonnée de gestion des (nouvelles) collections; mise en place d un réseau inter régional de lieux de stockage des collections ; définition d objectifs prioritaires et de projets inter muséaux de mise en valeur (détermination et révision du matériel, encodage de l information) des collections suisses coordination et homogénéisation des informations issues des collections ainsi que du flux de cette information vers les Banques de données nationales et internationales mise en place d un dun service national professionnalisé de promotion et de diffusion des expositions temporaires suisses dans le but de décharger les musées de cette tâche tout en assurant une meilleure promotion nationale voire internationale de leur travail...

33 et son succès n est envisageable que si :... l importance nationale des institutions muséales suisses d histoire naturelle et du patrimoine biologique inestimable qu elles gèrent est reconnue par la Confédération et que ces institutions obtiennent un soutien financier accru pour les tâches primordiales qu elles doivent accomplir.

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