Stéatohépatite alcoolique :

Dimension: px
Commencer à balayer dès la page:

Download "Stéatohépatite alcoolique :"

Transcription

1 mise au point Stéatohépatite alcoolique : nouveautés 2012 Rev Med Suisse 2012 ; 8 : N. Goossens S. Ditisheim N. Lanthier L. Spahr A. Hadengue Alcoholic steatohepatitis : what s new in 2012? Alcoholic liver disease is a spectrum of lesions, of which the most severe is alcoholic steatohepatitis (ASH). Recent European guidelines define alcoholic hepatitis as a clinical syndrome : the recent onset of jaundice and/or ascites in a patient with ongoing alcohol misuse. Next to infection, the most frequent aetiology is ASH, a histological diagnosis. In case of severe ASH, as defined by prognostic scores, a biopsy is needed to confirm the diagnosis. Non-severe forms of ASH may improve with interruption of alcohol abuse only ; however survival of severe forms of ASH is improved by the association of corticosteroids and N- acetylcysteine. In case of uncontrolled infection, pentoxifylline may be administered. The Lille score, measured at the 7th day of corticosteroid therapy, measures response to therapy and guides the total duration of treatment. La maladie alcoolique du foie regroupe un spectre de lésions, dont la plus sévère est la stéatohépatite alcoolique (ASH). Les recommandations européennes récentes définissent l hépatite alcoolique comme un syndrome clinique, soit l apparition d un ictère chez un consommateur excessif. La cause peut être une infection ou la présence d une stéatohépatite dont le diagnostic est histologique. En cas de ASH sévère, définie par les scores pronostiques, une biopsie est nécessaire pour s assurer du diagnostic. Alors que les formes non sévères s améliorent avec l arrêt de l intoxication, le pronostic vital des formes sévères est amélioré par l association de corticoïdes et de N-acétylcystéine. En cas d infection non contrôlée, la pentoxifylline peut être utilisée. Le score au septième jour de traitement corticoïde permet d évaluer la réponse au traitement et de décider ou non de le poursuivre. introduction La consommation d alcool est une cause majeure de morbidité et de mortalité évitable en Europe et en Suisse. En 2002, en Suisse, 3,3% de la mortalité globale et 7,7% des années de vie perdues étaient attribuables à la consommation d alcool. L atteinte hépatique joue un rôle important dans cette morbidité avec, par exemple, 922 décès en Suisse en 2002 directement imputables à la maladie alcoolique du foie. 1 Par ailleurs, l alcool est la première cause de cirrhose en Suisse comme en Europe. La maladie alcoolique du foie consiste en un spectre de lésions s étendant de la stéatose hépatique isolée à la cirrhose et au carcinome hépatocellulaire. Parmi ces lésions, les formes sévères de la stéatohépatite alcoolique (ASH) occupent une place particulière d une part en raison d une mortalité élevée à court terme, d autre part en raison du risque important de progression de la fibrose et du développement de complications hépatiques à moyen terme justifiant une prise en charge hospitalière. A la lumière des recommandations récentes européennes élaborées par l EASL (European Association for the Study of the Liver), 2 adaptées à la pratique suisse, cet article discute la prise en charge des patients avec une ASH et évoque quelquesunes des nombreuses controverses qui demeurent dans cette pathologie. définitions Les recommandations récentes insistent sur la différence importante entre l hépatite alcoolique, autrement appelée hépatite alcoolique aiguë, et la stéatohépatite alcoolique. L hépatite alcoolique est un syndrome clinique, qui regroupe des patients ayant récemment développé un ictère et/ou une ascite dans un contexte d abus d alcool. Les causes de ce syndrome sont multiples et incluent la ASH, mais aussi l infection, les médicaments, les problèmes biliaires ou la stéatose microvésiculaire. La ASH est définie histologiquement, par la coexistence d une stéatose, d altérations hépatocytaires (ballonisation) et d un infiltrat lobulaire neutrophilique Revue Médicale Suisse 5 septembre 2012

2 Comme discuté ci-dessous, devant une présentation clinique d hépatite alcoolique avec des critères de gravité, seule une biopsie permettra de poser formellement le diagnostic de ASH et semble donc nécessaire dans la prise en charge d une suspicion de ASH grave. physiopathologie et histoire naturelle La physiopathologie de la maladie alcoolique du foie et de la ASH est complexe et incomplètement comprise, toutefois quelques principes généraux seront évoqués ici (figure 1). 2-4 L abus d alcool entraîne, chez 90-95% des sujets, une stéatose hépatique non compliquée (foie gras), réversible à l arrêt de la consommation. Les mécanismes comprennent une diminution de l oxydation des acides gras, une augmentation de la lipogenèse et une augmentation de l influx d acides gras depuis la lumière intestinale. L étape suivante est le développement d une inflammation parenchymateuse neutrophilique avec des lésions hépatocytaires une ballonisation qui caractérisent la ASH et s associent à une fibrogenèse. Toutefois, même dans un contexte d abus d alcool, seule une minorité des patients développant une stéatose progressera vers une ASH. Les facteurs qui mènent à cette progression restent mal connus. 4 On retiendra les effets toxiques de l acétaldéhyde et de radicaux libres, la production augmentée de cytokines proinflammatoires, y compris TNFa, et une perméabilité intestinale accrue provoquant une endotoxinémie et la production de cytokines pro-inflammatoires par les cellules de Kupffer. Le développement d une fibrose, initialement périsinusoïdale, mène à un processus cirrhogène via l activation des cellules étoilées, impliquées dans la production de collagène. On pense que chez les sujets qui abusent chroniquement d alcool, 10 à 20% développeront une cirrhose, % Abus chronique d alcool Cofacteurs : sexe féminin, polymorphismes génétiques, surcharge en fer, hépatites virales, VIH, obésité, résistance à l insuline, tabac Figure 1. Histoire naturelle de la maladie alcoolique du foie (Adaptée de réf. 2 ). CHC : carcinome hépatocellulaire % 8-20% 3-10% Stéatose Fibrose Cirrhose CHC Stéatohépatite le plus souvent par un processus qui met en jeu une stéatohépatite, que celle-ci soit symptomatique ou infraclinique. En effet, la présence d une stéatohépatite lors d une première biopsie est un facteur prédictif majeur d une évolution vers la cirrhose. 6 Outre la quantité d alcool consommée, de multiples cofacteurs modulent la progression de la maladie alcoolique du foie. Les plus importants sont le sexe féminin, la surcharge en fer, la présence d une hépatite virale, l insulinorésistance, l obésité et la consommation de tabac. 4 Finalement, notons l effet protecteur de la caféine, sans toutefois que l explication physiopathologique à cette protection soit univoque. 2 épidémiologie et diagnostic Bien que l épidémiologie de la ASH reste mal connue, dans une série de 1604 patients admis pour sevrage alcoolique ou maladie alcoolique du foie, 25% des biopsies hépatiques systématiques ont mis en évidence une ASH. 7 Toutefois, une question fondamentale est la prévalence de la ASH chez les patients atteints de maladie alcoolique du foie décompensée : l hépatite alcoolique clinique (cf. cidessus pour définitions). Comme discuté précédemment, le diagnostic différentiel étiologique du syndrome clinique d hépatite alcoolique est large. Bien que la majorité des hépatites alcooliques (entre 60-90% selon les études) seront causées par une ASH, 10 à 50% des ASH suspectées cliniquement sont infirmées à la biopsie hépatique et auraient un pronostic défavorable en cas d introduction de corticoïdes, par exemple dans le cadre d une infection méconnue. 8 Par conséquent, il est difficile de se passer d une biopsie hépatique quand on discute de l introduction d une thérapie dans le cadre d une ASH avec facteurs de gravité. Ce point est souligné dans les recommandations récen tes. 2 Cliniquement, une ASH est suspectée devant un ictère progressif qui peut être accompagné de signes cliniques de décompensation hépatique comme l ascite, une encéphalopathie hépatique ou une hémorragie digestive haute chez un patient connu pour un abus récent d alcool. Même si un état subfébrile, un ictère, une douleur abdominale sont compatibles avec le diagnostic de ASH, l examen clinique reste peu sensible pour différencier la ASH d une autre cause d insuffisance hépatique. Au niveau biologique, aucun test de laboratoire n est suffisamment performant pour supplanter la preuve histologique du diagnostic. Toutefois, une bilirubine élevée et un INR (International normalized ratio) prolongé sont des critères de gravité qui devraient motiver des investigations supplémentaires. Les transaminases sont en général modérément élevées à 1 à 5 fois la norme, des valeurs supérieures suggèrent souvent un diag nostic alternatif ou une cause surajoutée. La formule sanguine met volontiers en évidence une leucocytose avec neutrophilie, soulevant souvent le diagnostic différentiel avec un sepsis. Le rôle de la radiologie est limité dans le diagnostic de la ASH, toutefois une imagerie hépatique, par exemple une échographie, permet d exclure un obstacle biliaire ou une tumeur et de s assurer de la perméabilité des axes vasculaires. Revue Médicale Suisse 5 septembre

3 scores pronostiques dans la stéatohépatite alcoolique Le spectre clinique de la ASH s étend entre une pathologie subclinique retrouvée fortuitement lors d une biopsie hépatique et une défaillance hépatique aiguë avec une mortalité élevée à court terme. La ASH sévère, avec un risque de mortalité précoce élevé et pouvant potentiellement bénéficier d une prise en charge intensive, devrait être identifiée à l aide de scores pronostiques permettant de juger objectivement de la sévérité de l affection. Dans ce contexte, de multiples scores cliniques ont été étudiés afin de mettre en évidence les patients avec une ASH sévère (tableau 1). Fonction discriminante de Maddrey Historiquement, la fonction discriminante de Maddrey (MDF) était le premier score établi dans ce but et demeure le score le plus utilisé et validé. 9 Une ASH sévère est définie par une MDF M 32 ou la présence d une encéphalopathie hépatique prédisant une mortalité sans traitement de 34% à 28 jours dans une méta-analyse récente. 10 L inconvénient de ce score réside essentiellement dans la difficulté de la standardisation du temps de prothrombine et l absence d intégration de la fonction rénale, un facteur pronostique majeur dans cette pathologie. Autres scores pronostiques de sévérité D autres scores, tels que le MELD (Model for End-Stage Liver Disease), le GAHS (Glasgow Alcoholic Hepatitis Score) ou encore le ABIC (Age, Bilirubin, INR and Creatinine score), ont été proposés pour mieux prédire la mortalité dans la ASH. Toutefois, ces scores manquent de validations externes ou de seuils clairement validés pour pouvoir être utilisés de façon plus répandue en dehors de leurs centres de développement Réponse précoce au traitement : le score L amélioration précoce de la fonction hépatique après instauration d un traitement a un impact majeur sur la mortalité à court terme. Le score est un score pronostique permettant d intégrer la diminution de la bilirubine au septième jour de thérapie. Ce score permet de départager précocement un groupe de patient à mauvais pronostic (survie à six mois de 25%), ne bénéficiant pas de la poursuite du traitement stéroïdien d un groupe «répondeur» (survie de 85% à six mois) chez qui les corticoïdes doivent être poursuivis. 14 Ce score est disponible sur com. prise en charge de la stéatohépatite alcoolique Mesures générales L abstinence complète et stricte de toute consommation alcoolique est la clé de voûte de toute prise en charge de la ASH et doit être renforcée à tous les stades de maladie alcoolique du foie, si nécessaire à l aide de spécialistes dans le domaine de l addiction. De plus, on veillera à prévenir et à traiter prudemment le sevrage alcoolique pouvant survenir lors de l arrêt brutal de la consommation éthylique. La prise en charge nutritionnelle de la ASH demeure controversée, mais une substitution par vitamines B ainsi que le maintien d une nutrition entérale semblent deux options raisonnables. Les patients ayant développé une ASH sévère sont à haut risque de complications, notamment infectieuses et rénales. Par conséquent, un bilan infectieux large (dépistage hépatite B, C, VIH, prélèvements et cultures d urine, de sang et d ascite, radiographie pulmonaire) et systématique devrait être fait avant toute introduction de traitement et à chaque aggravation clinique ou biologique, même en l absence de fièvre ou d autres signes évoquant un sepsis. Toute infection devrait être prise en charge rapidement et agressivement, même de façon préemptive sans attendre le résultat des cultures. Le poids de la créatinine dans les scores prédictifs de mortalité est considérable et les valeurs «normales» de créatinine sont souvent basses chez les patients atteints de cirrhose. Les critères de l Acute Kidney Injury Network (AKIN) Tableau 1. Comparaison de cinq scores pronostiques utilisés dans la stéatohépatite alcoolique Scores pronostiques Paramètres entrant Avantages Inconvénients avant traitement dans le calcul du score MDF Bilirubine, TP Score le plus validé et le plus utilisé Difficulté dans la standardisation du TP Score de MELD Bilirubine, INR, créatinine Utilisé largement dans d autres domaines Pas de valeur seuil clairement établie de l hépatologie Validation prospective nécessaire Pas de problème de standardisation du TP Score de GAHS Bilirubine, INR, urée, leucocytes, Facile à calculer Pas de validation prospective âge Pas de validation dans les ASH prouvées par biopsies ABIC Age, bilirubine, INR, créatinine Identification d un groupe à risque Nécessite validation supplémentaire intermédiaire Score de réponse au traitement Score i Bilirubine (J0 et J7), TP/INR, Hautement prédictif de mortalité Nécessite validation supplémentaire créatinine, âge, albumine ASH : stéatohépatite alcoolique ; MDF : facteur discriminant de Maddrey ; GAHS : Glasgow alcoholic hepatitis score ; MELD : model for end-stage liver disease ; ABIC : Age, bilirubin, IRN and creatinine score ; TP : temps de prothrombine ; INR : international normalised ratio ; i variation de la bilirubine entre J0 et J Revue Médicale Suisse 5 septembre 2012

4 définissent une atteinte rénale aiguë de stade I comme une augmentation de la créatinine de 0,3 mg/dl (27 mmol/l) ou de 50% par rapport à la valeur de base. Ainsi définie, l atteinte rénale est associée à un risque de mortalité huit fois plus élevé chez les patients atteints de ASH. 15 La fonction rénale devra donc être étroitement surveillée et tout médicament ou geste potentiellement néphrotoxique évité (y compris le produit de contraste d un scanner). Les diurétiques devront être suspendus et un remplissage vasculaire entrepris si la créatinine augmente de plus de 50% audelà de sa valeur de base ou d admission. Un syndrome hépatorénal devra être évoqué et pris en charge rapidement. Mesures spécifiques Les mesures spécifiques sont à mettre en œuvre seulement en cas de ASH sévère comme défini par un score pronostique discuté ci-dessus. Corticoïdes En raison de l hétérogénéité des patients inclus dans les études (avec ou sans biopsie du foie) et les différences de pratiques à travers le monde, l utilité des corticoïdes dans la ASH a été longuement débattue. Toutefois, la dernière revue systématique Cochrane ainsi qu une méta-analyse de patients individuels des cinq études randomisées contrôlées les plus récentes ont levé les doutes quant à l efficacité des corticoïdes dans la prise en charge de la ASH sévère. 10,16 Les patients avec une ASH et une MDF M 32 ou une encéphalopathie hépatique traités par les corticoïdes avaient une meilleure survie à 28 jours que ceux alloués au groupe sans corticoïdes. Les modalités du traitement sont en général de 28 jours de prednisone orale 40 mg/jour. A noter qu une infection contrôlée par antibiotiques n est pas une contre-indication à un traitement par corticoïdes. 17 Toutefois, dans les études cliniques, les patients avec un syndrome hépatorénal ou une hémorragie digestive semblent moins bien répondre aux corticoïdes, sans que des recommandations universelles puissent être édictées pour ces situations. Comme discuté ci-dessus, la réponse au traitement par corticoïdes doit être évaluée précocement, au septième jour, pour décider de l utilité ou non de la poursuite du traitement. En cas de non-réponse aux corticoïdes, défini par un score M 0,45, il est recommandé d interrompre le traitement et d envisager l inclusion dans des protocoles thérapeutiques en raison du pronostic très défavorable de ce groupe de patients et de l absence d évidence claire permettant de prendre en charge ces patients de manière satisfaisante. Pentoxifylline La pentoxifylline est une molécule évaluée dans la ASH pour ses propriétés antioxydantes et anti-tnf. L évidence pour l utilisation de la pentoxifylline en cas de ASH sévère est plus faible que pour les corticoïdes, mais son utilisation peut être discutée dans certaines situations. Une revue systématique récente a suggéré que la pentoxifylline diminuerait la mortalité en cas de ASH sévère, toutefois ce résultat n a pas été confirmé en utilisant une méthode statistique plus robuste. 18 Plusieurs études semblent démontrer que l efficacité possible de la pentoxifylline serait liée à la prévention du syndrome hépatorénal, possiblement par le biais d un effet sur la microcirculation. En pratique, la pentoxifylline (400 mg 3 x/jour pendant 28 jours) est utilisée en cas de contre-indications formelles aux corticoïdes (par exemple : en cas d infection non contrôlée) pour une ASH sévère prouvée histologiquement. N-acétylcystéine Une étude récente a démontré une survie supérieure à un mois chez des patients avec une ASH sévère traités par une combinaison de corticoïdes et de N-acétylcystéine (NAC). 19 Cet effet bénéfique sur la mortalité n a pas été confirmé à trois mois de suivi, mais l incidence du syndrome hépatorénal et d in fections était significativement plus faible dans le groupe NAC et corticoïdes que dans le groupe contrôle. Au vu du faible taux d effets indésirables majeurs Ictère et/ou ascite chez patient avec consommation excessive d alcool = «hépatite alcoolique» Haut risque Biopsie hépatique transjugulaire Critères histologiques de ASH confirmés Bilan avant introduction du traitement : Infection (HBV, prélèvements et cultures sang, ascite et urine) r radio thoracique US hépatique Evaluation fonction rénale Contrôle glycémies Traitement Prednisone 40 mg/jour r NAC* Si infection non controlée, discutez pentoxifylline Suspecter une ASH Evaluer le pronostic : Maddrey DF MELD Autres scores Pas de critère histologique de ASH Si traitement par prednisone, calculer score à 7 jours Score l 0,45 Score M 0,45 Bas risque Evaluation nutritionnelle Prise en charge alcoologique et maladie chronique du foie Continuer prednisone pendant un total de 28 jours Interrompre prednisone Discuter autres stratégies thérapeutiques (TH, protocoles d études) Figure 2. Algorithme de prise en charge d une suspicion de stéatohépatite alcoolique adapté des guidelines de l European association for the study of the liver 2 ASH : stéatohépatite alcoolique ; DF : facteur discriminant ; HBV : hépatite B ; MELD : model for end-stage liver disease ; TH : transplantation hépatique. * Protocole de NAC intraveineux : J1 (150, 50, puis 100 mg/kg dans 250, 500 et 1000 ml d une solution de glucose 5% sur une période de 30 minutes, quatre heures et seize heures, respectivement) ; J2-5 (100 mg/kg/ jour dans 1000 ml d une solution de glucose 5%) Revue Médicale Suisse 5 septembre 2012

5 de la NAC, nous recommandons de l ajouter à tout traitement stéroïdien entrepris pour une forme sévère de ASH. Autres Les agents anti-tnfa ont été associés à une mortalité plus élevée chez les patients avec une ASH sévère, rendant leur utilisation hasardeuse dans ce contexte. Une étude récente a montré que chez des patients hautement sélectionnés (moins de 2% des patients hospitalisés pour une ASH sévère) ne répondant pas aux corticoïdes, une transplantation hépatique précoce améliorait la survie. 20 Toutefois, il est prématuré de généraliser cette stratégie thérapeutique qui, à notre avis, doit être discutée de cas en cas. algorithme de prise en charge La figure 2, adaptée des recommandations européennes, propose un algorithme de prise en charge des patients avec suspicion de ASH. 2 Pour mémoire, le praticien peut aussi s aider de logiciels tels que iliver, approuvé, gratuit et continuellement mis à jour, utilisables au chevet du patient sur son smartphone. 21 conclusion La maladie alcoolique du foie est parmi les plus fréquentes pathologies hépatiques dans le monde et la ASH a une place importante dans la morbidité et la mortalité liées à cette pathologie. Les manifestations cliniques sont variables, mais la présence d un ictère et/ou d une ascite chez un patient consommateur d alcool justifie des investigations approfondies. La biopsie hépatique est indispensable pour affirmer le diagnostic de ASH, dont plusieurs scores cliniques permettent d évaluer la gravité et le bénéfice d un traitement stéroïdien. Parmi ces scores, le score de Lille a l avantage de définir dans un bref délai les patients chez qui ce traitement doit être poursuivi ou arrêté. Implications pratiques L hépatite alcoolique est un syndrome clinique dont une des étiologies est la stéatohépatite alcoolique (ASH), définie histologiquement La ASH sévère, avec un risque de mortalité précoce élevé, doit être identifiée à l aide de scores pronostiques Une biopsie hépatique est fondamentale en cas de ASH sévère afin d affirmer le diagnostic et guider la prise en charge Le traitement de référence de la ASH sévère prouvée histologiquement est l association de corticoïdes à la N-acétylcystéine. Au septième jour de traitement par corticoïdes, le score doit être calculé afin d évaluer la réponse au traitement. En cas de non-réponse, le traitement doit être interrompu Adresse Drs Nicolas Goossens, Saskia Ditisheim, Nicolas Lanthier et Laurent Spahr Pr Antoine Hadengue Service de gastroentérologie et hépatologie Département des spécialités HUG, 1211 Genève 14 nicolas.goossens@hcuge.ch saskia.i.ditisheim@hcuge.ch nicolas.lanthier@hcuge.ch laurent.spahr@hcuge.ch antoine.hadengue@hcuge.ch Bibliographie 1 Rehm J, Taylor B, Roerecke M, et al. Alcohol consumption and alcohol-attributable burden of disease in Switzerland, Int J Public Health 2007;52: ** European Association for the study of the Liver. EASL clinical practical guidelines : Management of alcoholic liver disease. J Hepatol 2012;57: Groebli F, Spahr L, Garin N. Management of acute alcoholic steatohepatitis. Rev Med Suisse 2011;7:2030, Gao B, Bataller R. Alcoholic liver disease : Pathogenesis and new therapeutic targets. Gastroenterology 2011;141: Teli MR, Day CP, Burt AD, et al. Determinants of progression to cirrhosis or fibrosis in pure alcoholic fatty liver. Lancet 1995;346: Mathurin P, Beuzin F, Louvet A, et al. Fibrosis progression occurs in a subgroup of heavy drinkers with typical histological features. Aliment Pharmacol Ther 2007;25: Naveau S, Giraud V, Borotto E, et al. Excess weight risk factor for alcoholic liver disease. Hepatology 1997; 25: Mookerjee RP, Lackner C, Stauber R, et al. The role of liver biopsy in the diagnosis and prognosis of patients with acute deterioration of alcoholic cirrhosis. J Hepatol 2011;55: Maddrey WC, Boitnott JK, Bedine MS, et al. Corticosteroid therapy of alcoholic hepatitis. Gastroenterology1978;75: * Mathurin P, O Grady J, Carithers RL, et al. Corticosteroids improve short-term survival in patients with severe alcoholic hepatitis : Meta-analysis of individual patient data. Gut 2011;60: Dominguez M, Rincon D, Abraldes JG, et al. A new scoring system for prognostic stratification of patients with alcoholic hepatitis. Am J Gastroenterol 2008;103: Forrest EH, Evans CD, Stewart S, et al. Analysis of factors predictive of mortality in alcoholic hepatitis and derivation and validation of the Glasgow alcoholic hepatitis score. Gut 2005;54: Dunn W, Jamil LH, Brown LS, et al. MELD accurately predicts mortality in patients with alcoholic hepatitis. Hepatology2005;41: * Louvet A, Naveau S, Abdelnour M, et al. The Lille model : A new tool for therapeutic strategy in patients with severe alcoholic hepatitis treated with steroids. Hepatology 2007;45: Altamirano J, Fagundes C, Dominguez M, et al. Acute kidney injury is an early predictor of mortality for patients with alcoholic hepatitis. Clin Gastroenterol Hepatol 2012;10:65-71,e3. 16 Rambaldi A, Saconato HH, Christensen E, et al. Systematic review : Glucocorticosteroids for alcoholic hepatitis a Cochrane hepato-biliary group systematic review with meta-analyses and trial sequential analyses of randomized clinical trials. Aliment Pharmacol Ther 2008;27: Louvet A, Wartel F, Castel H, et al. Infection in patients with severe alcoholic hepatitis treated with steroids : Early response to therapy is the key factor. Gastroenterology 2009;137: Whitfield K, Rambaldi A, Wetterslev J, et al. Pentoxifylline for alcoholic hepatitis. Cochrane Database Syst Rev 2009(4):CD Nguyen-Khac E, Thevenot T, Piquet MA, et al. Glucocorticoids plus N-Acetylcysteine in severe alcoholic hepatitis. New Engl J Med 2011;365: * Mathurin P, Moreno C, Samuel D, et al. Early liver transplantation for severe alcoholic hepatitis. New Engl J Med 2011;365: iliver. In : Negro F, Bataller R, editors : EASL ; * à lire ** à lire absolument Revue Médicale Suisse 5 septembre

LISTE DES ACTES ET PRESTATIONS - AFFECTION DE LONGUE DURÉE HÉPATITE CHRONIQUE B

LISTE DES ACTES ET PRESTATIONS - AFFECTION DE LONGUE DURÉE HÉPATITE CHRONIQUE B LISTE DES ACTES ET PRESTATIONS - AFFECTION DE LONGUE DURÉE HÉPATITE CHRONIQUE B Actualisation février 2009 Ce document est téléchargeable sur www.has-sante.fr Haute Autorité de santé Service communication

Plus en détail

Christian TREPO, MD, PhD

Christian TREPO, MD, PhD PEG INTERFERON MONOTHERAPI E Christian TREPO, MD, PhD Unmet medical needs in chronic HBV infection Inhibition of viral replication Normalisation of ALT Improvement in liver necroinflammation Improvement

Plus en détail

L hépatite C pas compliqué! Véronique Lussier, M.D., F.R.C.P.C. Gastroentérologue Hôpital Honoré-Mercier 16 avril 2015

L hépatite C pas compliqué! Véronique Lussier, M.D., F.R.C.P.C. Gastroentérologue Hôpital Honoré-Mercier 16 avril 2015 L hépatite C pas compliqué! Véronique Lussier, M.D., F.R.C.P.C. Gastroentérologue Hôpital Honoré-Mercier 16 avril 2015 Objectifs de la présentation Décrire l évolution clinique et la prise en charge d

Plus en détail

Traitement de l hépatite C: données récentes

Traitement de l hépatite C: données récentes Traitement de l hépatite C: données récentes J.-P. BRONOWICKI (Vandœuvre-lès-Nancy) Tirés à part : Jean-Pierre Bronowicki Service d Hépatogastroentérologie, CHU de Nancy, 54500 Vandœuvre-lès-Nancy. Le

Plus en détail

Hépatites Auto-Immunes. Critères et Scores Diagnostiques

Hépatites Auto-Immunes. Critères et Scores Diagnostiques Hépatites Auto-Immunes Critères et Scores Diagnostiques Olivier CHAZOUILLERES Service d Hépatologie Centre de référence des maladies inflammatoires des voies biliaires Paris Saint Antoine HAI: Modes de

Plus en détail

Guide du parcours de soins Titre ACTES ET PRESTATIONS AFFECTION DE LONGUE DURÉE. Hépatite chronique B

Guide du parcours de soins Titre ACTES ET PRESTATIONS AFFECTION DE LONGUE DURÉE. Hépatite chronique B Guide du parcours de soins Titre ACTES ET PRESTATIONS AFFECTION DE LONGUE DURÉE Hépatite chronique B Février 2015 Ce document est téléchargeable sur : www.has-sante.fr Haute Autorité de Santé Service des

Plus en détail

Place de l interféron dans le traitement de l hépatite B chez le patient co-infecté VIH

Place de l interféron dans le traitement de l hépatite B chez le patient co-infecté VIH Place de l interféron dans le traitement de l hépatite B chez le patient co-infecté VIH Lionel PIROTH CHU Dijon, Université de Bourgogne Tours juin 2012 Un problème? VIH-VHB Piroth L et al, J Hepatol,

Plus en détail

Virus de l hépatite B

Virus de l hépatite B Virus de l hépatite B Virus de l hépatite B Hépatite aiguë B Virus de l hépatite B Hépatite aiguë B Persistance de l antigène HBs 10% - 90% Virus de l hépatite B Hépatite aiguë B faible ou absente Persistance

Plus en détail

Bonne lecture!! et si vous souhaitez consulter le document de l AFEF dans son intégralité, c est ici

Bonne lecture!! et si vous souhaitez consulter le document de l AFEF dans son intégralité, c est ici Un résumé des recommandations éditées par l AFEF le 1 er juin 2015 Les recommandations de l AFEF vont plus loin que celles de l EASL. Le Pr Victor De Lédinghen, du CHU de Bordeaux, et secrétaire général

Plus en détail

Traitements de l hépatite B

Traitements de l hépatite B Traitements de l hépatite B S Matheron Service des maladies infectieuses et tropicales A Hôpital Bichat-Claude Bernard Virus de l hépatite B: histoire naturelle Contage Hépatite aigüe 70% asymptomatique

Plus en détail

Compte rendu d hospitalisation hépatite C. À partir de la IIème année MG, IIIème années MD et Pharmacie

Compte rendu d hospitalisation hépatite C. À partir de la IIème année MG, IIIème années MD et Pharmacie Compte rendu d hospitalisation hépatite C À partir de la IIème année MG, IIIème années MD et Pharmacie ASSISTANCE PUBLIQUE HOPITAUX DE PARIS HOPITAL DU BON SECOURS Service d HEPATHOLOGIE du Professeur

Plus en détail

HEPATITES VIRALES 22/09/09. Infectieux. Mme Daumas

HEPATITES VIRALES 22/09/09. Infectieux. Mme Daumas HEPATITES VIRALES 22/09/09 Mme Daumas Infectieux Introduction I. Hépatite aigu II. Hépatite chronique III. Les différents types d hépatites A. Hépatite A 1. Prévention de la transmission 2. Vaccination

Plus en détail

TRAITEMENT DE L HÉPATITE B

TRAITEMENT DE L HÉPATITE B TRAITEMENT DE L HÉPATITE B P Mathurin Service d Hépatogastroentérologie Pr Paris Hôpital Claude Hurriez CHRU Lille CRITERES VIROLOGIQUES ET HISTOIRE NATURELLE 1 OBJECTIF THERAPEUTIQUE: Séroconversion HBe

Plus en détail

Quantification de l AgHBs Pouquoi? Quand?

Quantification de l AgHBs Pouquoi? Quand? Quantification de l AgHBs Pouquoi? Quand? Michelle Martinot-Peignoux Service d Hépatologie Hôpital Beaujon Université Paris-Diderot INSERM U-773/CRB3 Clichy-France Plan Introduction Applications Cliniques

Plus en détail

PLACE DES MARQUEURS NON INVASIFS DE FIBROSE ET DE L ELASTOMETRIE

PLACE DES MARQUEURS NON INVASIFS DE FIBROSE ET DE L ELASTOMETRIE PLACE DES MARQUEURS NON INVASIFS DE FIBROSE ET DE L ELASTOMETRIE DANS LA PRISE EN CHARGE DES HEPATITES DOCTEUR LAURENT CASTERA SERVICES D HEPATO-GASTROENTEROLOGIE, C.H.U. BORDEAUX Introduction La quantification

Plus en détail

COMMISSION DE LA TRANSPARENCE

COMMISSION DE LA TRANSPARENCE COMMISSION DE LA TRANSPARENCE Avis 2 avril 2014 DERMOVAL, gel flacon de 20 ml (CIP : 34009 326 130 4 5) DERMOVAL 0,05 POUR CENT, crème tube de 10 g (CIP : 34009 320 432 9 3) Laboratoire GLAXOSMITHKLINE

Plus en détail

Communiqué de presse. Direction Communication Externe/Interne Sylvie Nectoux TEL : 01 44 34 65 73 Email : sylvie.nectoux@boehringeringelheim.

Communiqué de presse. Direction Communication Externe/Interne Sylvie Nectoux TEL : 01 44 34 65 73 Email : sylvie.nectoux@boehringeringelheim. Les données des études pivots de phase III STARTVerso démontrent l'efficacité du faldaprevir * dans des populations de patients difficiles à guérir telles que celles co-infectées par le VIH et celles avec

Plus en détail

Carte de soins et d urgence

Carte de soins et d urgence Direction Générale de la Santé Carte de soins et d urgence Emergency and Healthcare Card Porphyries Aiguës Hépatiques Acute Hepatic Porphyrias Type de Porphyrie* Déficit en Ala déhydrase Ala Dehydrase

Plus en détail

COMMISSION DE LA TRANSPARENCE AVIS DE LA COMMISSION. 10 octobre 2001

COMMISSION DE LA TRANSPARENCE AVIS DE LA COMMISSION. 10 octobre 2001 COMMISSION DE LA TRANSPARENCE AVIS DE LA COMMISSION 10 octobre 2001 VIRAFERONPEG 50 µg 80 µg 100 µg 120 µg 150 µg, poudre et solvant pour solution injectable B/1 B/4 Laboratoires SCHERING PLOUGH Peginterféron

Plus en détail

chronique La maladie rénale Un risque pour bon nombre de vos patients Document destiné aux professionnels de santé

chronique La maladie rénale Un risque pour bon nombre de vos patients Document destiné aux professionnels de santé Document destiné aux professionnels de santé Agence relevant du ministère de la santé La maladie rénale chronique Un risque pour bon nombre de vos patients Clés pour la dépister et ralentir sa progression

Plus en détail

Cas clinique 2. Florence JOLY, Caen François IBORRA, Montpellier

Cas clinique 2. Florence JOLY, Caen François IBORRA, Montpellier Cas clinique 2 Florence JOLY, Caen François IBORRA, Montpellier Cas clinique Patient de 60 ans, ATCD: HTA, IDM en 2007, hypercholestérolémie Juin 2008: Toux, dyspnée (sous 02) et anorexie progressive Bilan

Plus en détail

LES CO-INFECTIONS VIH-VHC. EPIDEMIOLOGIE, INTERFERENCES. Patrice CACOUB La Pitié Salpêtrière, Paris

LES CO-INFECTIONS VIH-VHC. EPIDEMIOLOGIE, INTERFERENCES. Patrice CACOUB La Pitié Salpêtrière, Paris LES CO-INFECTIONS VIH-VHC. EPIDEMIOLOGIE, INTERFERENCES Patrice CACOUB La Pitié Salpêtrière, Paris 8 Avant l introduction des traitements antirétroviraux hautement actifs (HAART), la majorité des patients

Plus en détail

Un nouveau test sanguin performant pour le diagnostic non-invasif de steatohépatite non alcoolique chez les patients avec une NAFLD

Un nouveau test sanguin performant pour le diagnostic non-invasif de steatohépatite non alcoolique chez les patients avec une NAFLD Un nouveau test sanguin performant pour le diagnostic non-invasif de steatohépatite non alcoolique chez les patients avec une NAFLD J Boursier, A Guillet, S Michalak, Y Gallois, F Oberti, I Fouchard-Hubert,

Plus en détail

PRINTEMPS MEDICAL DE BOURGOGNE ASSOCIATIONS ANTIAGREGANTS ET ANTICOAGULANTS : INDICATIONS ET CONTRE INDICATIONS

PRINTEMPS MEDICAL DE BOURGOGNE ASSOCIATIONS ANTIAGREGANTS ET ANTICOAGULANTS : INDICATIONS ET CONTRE INDICATIONS PRINTEMPS MEDICAL DE BOURGOGNE ASSOCIATIONS ANTIAGREGANTS ET ANTICOAGULANTS : INDICATIONS ET CONTRE INDICATIONS Dr Mourot cardiologue Hôpital d Auxerre le 31 mars 2012 PLAN DE LA PRESENTATION ASSOCIATION

Plus en détail

Compte-rendu d examen anatomo-pathologique - hépatite chronique

Compte-rendu d examen anatomo-pathologique - hépatite chronique Compte-rendu d examen anatomo-pathologique - hépatite chronique À partir de la Vème année Médecine Générale et notamment pour les médecins anatomopathologues ANATOMIE PATHOLOGIQUE Hôpital du Bon Secours

Plus en détail

Qui et quand opérer. au cours du traitement de l EI?

Qui et quand opérer. au cours du traitement de l EI? Qui et quand opérer au cours du traitement de l EI? Gilbert Habib Département de Cardiologie - Timone Marseille 7es JNI Bordeaux, 8 juin 2006 Université de la Méditerranée Faculté de Médecine de Marseille

Plus en détail

Association lymphome malin-traitement par Interféron-α- sarcoïdose

Association lymphome malin-traitement par Interféron-α- sarcoïdose Association lymphome malin-traitement par Interféron-α- sarcoïdose Auteurs Cendrine Godet (*) Jean-Pierre Frat (**) Cédric Landron (*) Lydia Roy (***) Paul Ardilouze (****) Jean-Pierre Tasu (****) (*)

Plus en détail

Controverse UDM télésurveillée Pour. P. Simon Association Nationale de Télémédecine

Controverse UDM télésurveillée Pour. P. Simon Association Nationale de Télémédecine Controverse UDM télésurveillée Pour P. Simon Association Nationale de Télémédecine Controverse Peut-on être en 2013 opposé au développement de la télémédecine? Pourquoi les patients en insuffisance rénale

Plus en détail

Thérapeutique anti-vhc et travail maritime. O. Farret HIA Bégin

Thérapeutique anti-vhc et travail maritime. O. Farret HIA Bégin Thérapeutique anti-vhc et travail maritime O. Farret HIA Bégin Introduction «L hépatite C est une maladie le plus souvent mineure, mais potentiellement cancérigène, qu on peut ne pas traiter et surveiller

Plus en détail

Traitement des hépatites virales B et C

Traitement des hépatites virales B et C Traitement des hépatites virales B et C GFMER Yaoundé 26 Novembre 2007 Dr José M Bengoa foie cirrhotique foie normal Vitesse de développement de la fibrose fibrose VHD VHB VHC années Indications au traitement

Plus en détail

Validation clinique des marqueurs prédictifs le point de vue du méthodologiste. Michel Cucherat UMR CNRS 5558 - Lyon

Validation clinique des marqueurs prédictifs le point de vue du méthodologiste. Michel Cucherat UMR CNRS 5558 - Lyon Validation clinique des marqueurs prédictifs le point de vue du méthodologiste Michel Cucherat UMR CNRS 5558 - Lyon Marqueur prédictif - Définition Un marqueur prédictif est un marqueur qui prédit le bénéfice

Plus en détail

Le VIH et votre foie

Le VIH et votre foie Le VIH et votre foie Le VIH et votre foie Que dois-je savoir au sujet de mon foie? Votre foie joue un rôle incroyablement important. Il filtre votre sang en éliminant les substances nocives (toxiques)

Plus en détail

Place du médecin généraliste dans la gestion du traitement de l hépatite C C. Buffet*

Place du médecin généraliste dans la gestion du traitement de l hépatite C C. Buffet* Entretiens de Bichat 26 sept. 2013 Salle 352 A 17 h 30 18 h 30 Place du médecin généraliste dans la gestion du traitement de l hépatite C C. Buffet* * Hépatologue, Université Paris XI, Centre de compétence

Plus en détail

INSUFFISANCE CARDIAQUE «AU FIL DES ANNEES»

INSUFFISANCE CARDIAQUE «AU FIL DES ANNEES» INSUFFISANCE CARDIAQUE «AU FIL DES ANNEES» v On ne guérit pas ( en général ) d une insuffisance cardiaque, mais on peut la stabiliser longtemps, très longtemps à condition v Le patient insuffisant cardiaque

Plus en détail

LIGNES DIRECTRICES CLINIQUES TOUT AU LONG DU CONTINUUM DE SOINS : Objectif de ce chapitre. 6.1 Introduction 86

LIGNES DIRECTRICES CLINIQUES TOUT AU LONG DU CONTINUUM DE SOINS : Objectif de ce chapitre. 6.1 Introduction 86 LIGNES DIRECTRICES CLINIQUES TOUT AU LONG DU CONTINUUM DE SOINS : ÉTABLISSEMENT DE LIENS ENTRE LES PERSONNES CHEZ QUI UN DIAGNOSTIC D INFECTION À VIH A ÉTÉ POSÉ ET LES SERVICES DE SOINS ET DE TRAITEMENT

Plus en détail

Une forte dynamique des prescriptions de ces nouveaux anti-coagulants oraux

Une forte dynamique des prescriptions de ces nouveaux anti-coagulants oraux 27 novembre 2013 Nouveaux anti-coagulants oraux : une étude de l Assurance Maladie souligne la dynamique forte de ces nouveaux médicaments et la nécessité d une vigilance accrue dans leur utilisation Les

Plus en détail

COMMISSION DE LA TRANSPARENCE. 10 décembre 2008

COMMISSION DE LA TRANSPARENCE. 10 décembre 2008 COMMISSION DE LA TRANSPARENCE AVIS 10 décembre 2008 VIRAFERONPEG 50 µg/ 0.5 ml, poudre et solvant pour solution injectable B/1 : code CIP 355 189.3 B/4 : code CIP 355 191.8 VIRAFERONPEG, stylo pré-rempli

Plus en détail

GUIDE AFFECTION DE LONGUE DURÉE. Hépatite chronique B

GUIDE AFFECTION DE LONGUE DURÉE. Hépatite chronique B GUIDE AFFECTION DE LONGUE DURÉE Hépatite chronique B Octobre 2006 Ce guide médecin est téléchargeable sur www.has-sante.fr Haute Autorité de santé Service communication 2 avenue du Stade de France F 93218

Plus en détail

Innovations thérapeutiques en transplantation

Innovations thérapeutiques en transplantation Innovations thérapeutiques en transplantation 3èmes Assises de transplantation pulmonaire de la région Est Le 16 octobre 2010 Dr Armelle Schuller CHU Strasbourg Etat des lieux en transplantation : 2010

Plus en détail

Le RIVAROXABAN (XARELTO ) dans l embolie pulmonaire

Le RIVAROXABAN (XARELTO ) dans l embolie pulmonaire Le RIVAROXABAN (XARELTO ) dans l embolie pulmonaire Dr Florence Parent Service de Pneumologie et Soins Intensifs de Pneumologie Hôpital Bicêtre, AP-HP Inserm U999. Université Paris-Sud Traitement anticoagulant

Plus en détail

Quoi de neuf dans la prise en charge du psoriasis?

Quoi de neuf dans la prise en charge du psoriasis? Quoi de neuf dans la prise en charge du psoriasis? Nathalie QUILES TSIMARATOS Service de Dermatologie Hôpital Saint Joseph Marseille Ce que nous savons Le psoriasis Affection dermatologique très fréquente,

Plus en détail

I - CLASSIFICATION DU DIABETE SUCRE

I - CLASSIFICATION DU DIABETE SUCRE I - CLASSIFICATION DU DIABETE SUCRE 1- Définition : Le diabète sucré se définit par une élévation anormale et chronique de la glycémie. Cette anomalie est commune à tous les types de diabète sucré, mais

Plus en détail

COMMISSION DE LA TRANSPARENCE AVIS. 10 mai 2006

COMMISSION DE LA TRANSPARENCE AVIS. 10 mai 2006 COMMISSION DE LA TRANSPARENCE AVIS 10 mai 2006 METOJECT 10 mg/ml, solution injectable en seringue pré-remplie 1 seringue pré-remplie en verre de 0,75 ml avec aiguille : 371 754-3 1 seringue pré- remplie

Plus en détail

F ZOULIM. Traitement du VHB : Interféron ou anti-viraux

F ZOULIM. Traitement du VHB : Interféron ou anti-viraux F ZOULIM Traitement du VHB : Interféron ou anti-viraux - Connaître les objectifs du traitement - Connaître les résultats immédiats et à long terme des traitements - Savoir choisir une option thérapeutique

Plus en détail

Les nouveaux anticoagulants oraux, FA et AVC. Docteur Thalie TRAISSAC Hôpital Saint André CAPCV 15 février 2014

Les nouveaux anticoagulants oraux, FA et AVC. Docteur Thalie TRAISSAC Hôpital Saint André CAPCV 15 février 2014 Les nouveaux anticoagulants oraux, FA et AVC Docteur Thalie TRAISSAC Hôpital Saint André CAPCV 15 février 2014 Un AVC toutes les 4 minutes 1 130 000 AVC par an en France 1 770 000 personnes ont été victimes

Plus en détail

Stéatose hépatique non alcoolique et stéatohépatite non alcoolique

Stéatose hépatique non alcoolique et stéatohépatite non alcoolique Stéatose hépatique non alcoolique et stéatohépatite non alcoolique Manifestations hépatiques du syndrome métabolique Christine Bernsmeier, Markus H. Heim Quintessence P La stéatose hépatique non alcoolique

Plus en détail

Cirrhoses et étiologie des cirrhoses (228) Professeur Jean-Pierre ZARSKI Avril 2003 (Mise à jour Mars 2005)

Cirrhoses et étiologie des cirrhoses (228) Professeur Jean-Pierre ZARSKI Avril 2003 (Mise à jour Mars 2005) Pré-Requis : Cirrhoses et étiologie des cirrhoses (228) Professeur Jean-Pierre ZARSKI Avril 2003 (Mise à jour Mars 2005) Clinique : o Diagnostic d'une ascite PCEM2 o Insuffisance hépatocellulaire PCEM2

Plus en détail

ÉVALUATION DE LA PERSONNE ATTEINTE D HYPERTENSION ARTÉRIELLE

ÉVALUATION DE LA PERSONNE ATTEINTE D HYPERTENSION ARTÉRIELLE ÉVALUATION DE LA PERSONNE ATTEINTE D HYPERTENSION ARTÉRIELLE PRISE EN CHARGE SYSTÉMATISÉE DES PERSONNES ATTEINTES D HYPERTENSION ARTÉRIELLE SOCIÉTÉ QUÉBÉCOISE D HYPERTENSION ARTÉRIELLE 23 ÉVALUATION DE

Plus en détail

Traitements néoadjuvants des cancers du rectum. Pr. G. Portier CHU Purpan - Toulouse

Traitements néoadjuvants des cancers du rectum. Pr. G. Portier CHU Purpan - Toulouse Traitements néoadjuvants des cancers du rectum Pr. G. Portier CHU Purpan - Toulouse Journées Francophones d Hépato-gastroentérologie et d Oncologie Digestive 2010 CONFLITS D INTÉRÊT Pas de conflit d intérêt

Plus en détail

NAVELBINE voie orale

NAVELBINE voie orale DENOMINATION DU MEDICAMENT & FORME PHARMACEUTIQUE NAVELBINE voie orale CARACTERISTIQUES Dénomination commune : vinorelbine Composition qualitative et quantitative : Statut : A.M.M. A.T.U. Classe ATC :

Plus en détail

Ordonnance collective

Ordonnance collective Centre de Santé et de Services sociaux de Québec-Nord NUMÉRO DE L ORDONNANCE: OC-31 Ordonnance collective Nom de l ordonnance: Initier des analyses de laboratoire pour le suivi de la clientèle présentant

Plus en détail

LE SYNDROME DE BUDD CHIARI

LE SYNDROME DE BUDD CHIARI CENTRE DE REFERENCE DES MALADIES VASCULAIRES DU FOIE (C.R.M.V.F.) Hôpital Beaujon 100 bd du Général Leclerc 92110 Clichy Service d Hépatologie Pavillon Abrami (consultation) Pavillon Sergent (hospitalisation)

Plus en détail

Prise en charge de l embolie pulmonaire

Prise en charge de l embolie pulmonaire Prise en charge de l embolie pulmonaire Dr Serge Motte Liège 06.12.14 - Laack TA et Goyal DG, Emerg Med Clin N Am 2004; 961-983 2 PLAN Diagnostic Prise en charge: Phase aiguë: analyse de gravité Choix

Plus en détail

Migraine et Abus de Médicaments

Migraine et Abus de Médicaments Migraine et Abus de Médicaments Approches diagnostiques et thérapeutiques des Céphalées Chroniques Quotidiennes Pr D. DEPLANQUE Département de Pharmacologie médicale EA 1046, Institut de Médecine Prédictive

Plus en détail

INFORMATION À DESTINATION DES PROFESSIONNELS DE SANTÉ LE DON DU VIVANT

INFORMATION À DESTINATION DES PROFESSIONNELS DE SANTÉ LE DON DU VIVANT INFORMATION À DESTINATION DES PROFESSIONNELS DE SANTÉ LE DON DU VIVANT QUELS RÉSULTATS POUR LE RECEVEUR? QUELS RISQUES POUR LE DONNEUR? DONNER UN REIN DE SON VIVANT PEUT CONCERNER CHACUN /////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////

Plus en détail

CORRELATION RADIO-ANATOMIQUE DANS LE CARCINOME HEPATOCELLULAIRE TRAITE PAR TRANSPLANTATION HEPATIQUE : IMPACT SUR LA RECIDIVE

CORRELATION RADIO-ANATOMIQUE DANS LE CARCINOME HEPATOCELLULAIRE TRAITE PAR TRANSPLANTATION HEPATIQUE : IMPACT SUR LA RECIDIVE CORRELATION RADIO-ANATOMIQUE DANS LE CARCINOME HEPATOCELLULAIRE TRAITE PAR TRANSPLANTATION HEPATIQUE : IMPACT SUR LA RECIDIVE L. Lecoq, J. Gendre, N. Sturm, C. Letoublon, MN. Hilleret, JP. Zarski, V. Leroy

Plus en détail

Hospital Anxiety and Depression Scale (HADS)

Hospital Anxiety and Depression Scale (HADS) dmt Risques psychosociaux : out ils d é va lua t ion FRPS 13 CATÉGORIE ATTEINTE À LA SANTÉ PHYSIQUE ET MENTALE Hospital Anxiety and Depression Scale (HADS) LANGEVIN V.*, FRANÇOIS M.**, BOINI S.***, RIOU

Plus en détail

Assurance Maladie Obligatoire Commission de la Transparence des médicaments. Avis 2 23 Octobre 2012

Assurance Maladie Obligatoire Commission de la Transparence des médicaments. Avis 2 23 Octobre 2012 Assurance Maladie Obligatoire Commission de la Transparence des médicaments Avis 2 23 Octobre 2012 Titre I : Nom du médicament, DCI, forme pharmaceutique, dosage, présentation HUMIRA (DCI : Adalimumab

Plus en détail

PLAC E DE L AN ALYS E TOXIC OLOG IQUE EN URGE NCE HOSP ITALI ERE

PLAC E DE L AN ALYS E TOXIC OLOG IQUE EN URGE NCE HOSP ITALI ERE PLAC E DE L AN ALYS E TOXIC OLOG IQUE EN URGE NCE HOSP ITALI ERE CHEFIRAT B. Les intoxications aiguës constituent un réel problème de santé publique dont l impact reste encore à évaluer. Le nombre total

Plus en détail

Hépatite C, les nouveaux traitements

Hépatite C, les nouveaux traitements Hépatite C, les nouveaux traitements Dr Ghassan Riachi CHU de Rouen QDN 2014 Revue de presse p L hépatite C est une maladie curable Peginterferon + DAAs 2011 Standard Interferon 1991 + Ribavirin 1998 2001

Plus en détail

Les nouveaux anticoagulants oraux sont arrivé! Faut il une surveillance biologique?

Les nouveaux anticoagulants oraux sont arrivé! Faut il une surveillance biologique? Les nouveaux anticoagulants oraux sont arrivé! Faut il une surveillance biologique? Références : Pr Samama Journée de Biologie Praticienne Décembre 2011 I. Gouin-Thibault Journée de Biologie Clinique 2012

Plus en détail

Diagnostic des Hépatites virales B et C. P. Trimoulet Laboratoire de Virologie, CHU de Bordeaux

Diagnostic des Hépatites virales B et C. P. Trimoulet Laboratoire de Virologie, CHU de Bordeaux Diagnostic des Hépatites virales B et C P. Trimoulet Laboratoire de Virologie, CHU de Bordeaux Diagnostic VHC Dépistage: pourquoi? Maladie fréquente (Ac anti VHC chez 0,84% de la population soit 367 055

Plus en détail

Nouveaux Anticoagulants. Dr JF Lambert Service d hématologie CHUV

Nouveaux Anticoagulants. Dr JF Lambert Service d hématologie CHUV Nouveaux Anticoagulants Dr JF Lambert Service d hématologie CHUV Plan Petit rappel d hémostase Anticoagulant oraux classiques Les nouveaux anticoagulants (NAC) Dosage? Comment passer de l'un à l'autre

Plus en détail

Hépatite C une maladie silencieuse..

Hépatite C une maladie silencieuse.. Hépatite C une maladie silencieuse.. F. Bally Centre de Maladies Infectieuses et Epidémiologie Institut Central des Hôpitaux Valaisans Histoire Années 70 Hépatite non-a-non-b = hépatite post-transfusionelle

Plus en détail

Essais précoces non comparatifs : principes et calcul du nombre de sujets nécessaire

Essais précoces non comparatifs : principes et calcul du nombre de sujets nécessaire Essais précoces non comparatifs : principes et calcul du nombre de sujets nécessaire Sylvie CHABAUD Direction de la Recherche Clinique et de l Innovation : Centre Léon Bérard - Lyon Unité de Biostatistique

Plus en détail

LES NOUVEAUX ANTICOAGULANTS

LES NOUVEAUX ANTICOAGULANTS LES NOUVEAUX ANTICOAGULANTS Pr. Alessandra Bura-Rivière, Service de Médecine Vasculaire Hôpital Rangueil, 1 avenue Jean Poulhès, 31059 Toulouse cedex 9 INTRODUCTION Depuis plus de cinquante ans, les héparines

Plus en détail

NOUVEAUTÉS EN TRANSPLANTATION HÉPATIQUE EN 2015. Thomas Decaens tdecaens@chu-grenoble.fr

NOUVEAUTÉS EN TRANSPLANTATION HÉPATIQUE EN 2015. Thomas Decaens tdecaens@chu-grenoble.fr NOUVEAUTÉS EN TRANSPLANTATION HÉPATIQUE EN 2015 Thomas Decaens tdecaens@chu-grenoble.fr Principes de la transplantation hépatique? Ressource rare Sélection des malades Principe d équité Principe d attribution

Plus en détail

L ANGINE. A Epidémiologie :

L ANGINE. A Epidémiologie : L ANGINE L angine est une inflammation aiguë des amygdales d origine essentiellement virale, et secondairement bactérienne. C est les streptocoque ß hémolytique du groupe A, qui est l agent responsable

Plus en détail

Cirrhose hépatique: potentiel de progression et régression

Cirrhose hépatique: potentiel de progression et régression ARTICLE DE REVUE 100 Diagnostic différentiel et examens complémentaires d une condition clinique redéfinie Cirrhose hépatique: potentiel de progression et régression Seraina von Moos a, Beat Müllhaupt

Plus en détail

Direction générale de l offre de soin

Direction générale de l offre de soin Apport de la télémédecine en matière de coopération territoriale 1. Une nouvelle organisation de l offre sanitaire pour mieux répondre aux besoins des populations 2. Comment organiser des activités de

Plus en détail

Y a-t-il une place pour un vaccin thérapeutique contre l hépatite B? H. Fontaine, Unité d Hépatologie Médicale, Hôpital Cochin

Y a-t-il une place pour un vaccin thérapeutique contre l hépatite B? H. Fontaine, Unité d Hépatologie Médicale, Hôpital Cochin Y a-t-il une place pour un vaccin thérapeutique contre l hépatite B? H. Fontaine, Unité d Hépatologie Médicale, Hôpital Cochin Objectifs thérapeutiques Inhibition de la réplication virale Négativation

Plus en détail

L obésité et le diabète de type 2 en France : un défi pour la prochaine décennie. DANIEL RIGAUD CHU de Dijon

L obésité et le diabète de type 2 en France : un défi pour la prochaine décennie. DANIEL RIGAUD CHU de Dijon L obésité et le diabète de type 2 en France : un défi pour la prochaine décennie DANIEL RIGAUD CHU de Dijon 46 Obésité : définition L obésité est définie comme un excès de masse grasse associée à un surcroît

Plus en détail

LES HEPATITES VIRALES

LES HEPATITES VIRALES LES HEPATITES VIRALES Infect virales atteignant préférentiellement le foie avec lés inflammatoires, altérat hépatocytaire (cytolsye hépatique) et élévat des transaminases. Etiolo gie Transm ission Contam

Plus en détail

Le traitement du paludisme d importation de l enfant est une urgence

Le traitement du paludisme d importation de l enfant est une urgence Le traitement du paludisme d importation de l enfant est une urgence Dominique GENDREL Necker-Enfants Malades Traiter en urgence en présence de trophozoïtes Plus de 80% des paludismes d importation en

Plus en détail

Qu avez-vous appris pendant cet exposé?

Qu avez-vous appris pendant cet exposé? Qu avez-vous appris pendant cet exposé? Karl VINCENT, DC IFEC 2010 Diplôme Universitaire de Méthodes en Recherche Clinique Institut de Santé Publique d Epidémiologie et de développement ISPED Bordeaux

Plus en détail

Bilan d Activité du Don de Plaquettes par cytaphérèse Sur une Période d une année au Service Hématologie EHS ELCC Blida.

Bilan d Activité du Don de Plaquettes par cytaphérèse Sur une Période d une année au Service Hématologie EHS ELCC Blida. Bilan d Activité du Don de Plaquettes par cytaphérèse Sur une Période d une année au Service Hématologie EHS ELCC Blida. L.Aribi, F.Kaouane, S.Oukid, C.Boucherit, M.K.Benlabiod, Y.M.Bouchakor, M.T.Abad

Plus en détail

Diabète de type 1 de l enfant et de l adolescent

Diabète de type 1 de l enfant et de l adolescent GUIDE - AFFECTION DE LONGUE DURÉE Diabète de type 1 de l enfant et de l adolescent Juillet 2007 Juillet 2007 1 Ce document est téléchargeable sur www.has-sante.fr Haute Autorité de santé Service communication

Plus en détail

La maladie de Berger Néphropathie à IgA

La maladie de Berger Néphropathie à IgA Néphropathie à IgA La maladie Le diagnostic Les aspects génétiques Le traitement, la prise en charge, la prévention Vivre avec En savoir plus Madame, Monsieur, Cette fiche est destinée à vous informer

Plus en détail

e-santé du transplanté rénal : la télémédecine au service du greffé

e-santé du transplanté rénal : la télémédecine au service du greffé e-santé du transplanté rénal : la télémédecine au service du greffé Professeur Michèle Kessler CHU de Nancy et réseau Néphrolor L une des applications de la télémédecine est la télésurveillance à domicile,

Plus en détail

COMMISSION DE LA TRANSPARENCE AVIS. 19 octobre 2011

COMMISSION DE LA TRANSPARENCE AVIS. 19 octobre 2011 COMMISSION DE LA TRANSPARENCE AVIS 19 octobre 2011 PEDIAVEN AP-HP G15, solution pour perfusion 1000 ml de solution en poche bi-compartiment, boîte de 4 (CIP: 419 999-0) PEDIAVEN AP-HP G20, solution pour

Plus en détail

Transplantation hépatique à donneur vivant apparenté. Olivier Scatton, Olivier Soubrane, Service de chirurgie Cochin

Transplantation hépatique à donneur vivant apparenté. Olivier Scatton, Olivier Soubrane, Service de chirurgie Cochin Transplantation hépatique à donneur vivant apparenté Olivier Scatton, Olivier Soubrane, Service de chirurgie Cochin Introduction Le prélèvement d une partie du foie chez une personne «vivante» et apparentée

Plus en détail

ALLOGREFFE DE CELLULES SOUCHES HEMATOPOÏETIQUES (CSH) CHEZ 26 PATIENTS ATTEINTS DE β THALASSEMIES MAJEURES

ALLOGREFFE DE CELLULES SOUCHES HEMATOPOÏETIQUES (CSH) CHEZ 26 PATIENTS ATTEINTS DE β THALASSEMIES MAJEURES ALLOGREFFE DE CELLULES SOUCHES HEMATOPOÏETIQUES (CSH) CHEZ 26 PATIENTS ATTEINTS DE β THALASSEMIES MAJEURES R. Belhadj, R.Ahmed Nacer, F.Mehdid, M.Benakli, N.Rahmoune, M.Baazizi, F. Kaci, F.Harieche, F.Zerhouni,

Plus en détail

COMMISSION DE LA TRANSPARENCE. Avis. 23 mai 2007

COMMISSION DE LA TRANSPARENCE. Avis. 23 mai 2007 COMMISSION DE LA TRANSPARENCE Avis 23 mai 2007 SUTENT 12,5 mg, gélule Flacon de 30 (CIP: 376 265-0) SUTENT 25 mg, gélule Flacon de 30 (CIP: 376 266-7) SUTENT 50 mg, gélule Flacon de 30 (CIP: 376 267-3)

Plus en détail

27 ème JOURNEE SPORT ET MEDECINE Dr Roukos ABI KHALIL Digne Les Bains 23 novembre 2013

27 ème JOURNEE SPORT ET MEDECINE Dr Roukos ABI KHALIL Digne Les Bains 23 novembre 2013 27 ème JOURNEE SPORT ET MEDECINE Dr Roukos ABI KHALIL Digne Les Bains 23 novembre 2013 Les Nouveaux Anticoagulants Oraux (NACO) dans la maladie thrombo embolique veineuse INTRODUCTION Thrombose veineuse

Plus en détail

Evidence-based medicine en français

Evidence-based medicine en français Evidence-based medicine en français MÉDECINE FACTUELLE (Office de la langue française) Médecine fondée sur des faits démontrés Médecine fondée sur des preuves Médecine fondée sur des données probantes

Plus en détail

Hépatite B. Le virus Structure et caractéristiques 07/02/2013

Hépatite B. Le virus Structure et caractéristiques 07/02/2013 Hépatite B Le virus Structure et caractéristiques o o o Famille des Hepadnaviridae Genre orthohepadnavirus Enveloppé, capside icosaédrique, 42 nm 1 Le virus Structure et caractéristiques En microscopie

Plus en détail

Hémostase et Endocardite Surveillance des anticoagulants. Docteur Christine BOITEUX

Hémostase et Endocardite Surveillance des anticoagulants. Docteur Christine BOITEUX Hémostase et Endocardite Surveillance des anticoagulants Docteur Christine BOITEUX Théorie Endocardites et anticoagulation POUR Thromboses Emboles septiques CONTRE Favorise emboles septiques et diffusion

Plus en détail

Co-infection HVB HVC CO-infection VIH HVB et HVC

Co-infection HVB HVC CO-infection VIH HVB et HVC Co-infection HVB HVC CO-infection VIH HVB et HVC Abdelfattah CHAKIB Faculté de médecine et de pharmacie de Casablanca Service des maladies infectieuses, CHU Ibn Rochd 06 61 42 91 64 afchakib@gmail.com

Plus en détail

«Quelle information aux patients en recherche biomédicale? Quels enseignements en retirer pour la pratique quotidienne?»

«Quelle information aux patients en recherche biomédicale? Quels enseignements en retirer pour la pratique quotidienne?» «Quelle information aux patients en recherche biomédicale? Quels enseignements en retirer pour la pratique quotidienne?» Dr Adeline Paris Unité de Pharmacologie Clinique Centre d Investigation Clinique

Plus en détail

Don d organes et mort cérébrale. Drs JL Frances & F Hervé Praticiens hospitaliers en réanimation polyvalente Hôpital Laennec, Quimper

Don d organes et mort cérébrale. Drs JL Frances & F Hervé Praticiens hospitaliers en réanimation polyvalente Hôpital Laennec, Quimper Don d organes et mort cérébrale Drs JL Frances & F Hervé Praticiens hospitaliers en réanimation polyvalente Hôpital Laennec, Quimper La mort cérébrale Cessation irréversible de toute fonction cérébrale

Plus en détail

Document de synthèse : Hépatite B et hépatite C. Sommaire :

Document de synthèse : Hépatite B et hépatite C. Sommaire : Document de synthèse : Hépatite B et hépatite C Sommaire : Au Canada, l hépatite B et l hépatite C demeurent de graves enjeux de santé publique en raison de taux de prévalence élevés, de coûts élevés pour

Plus en détail

SYNOPSIS INFORMATIONS GÉNÉRALES

SYNOPSIS INFORMATIONS GÉNÉRALES Evaluation de l utilisation d un anticoagulant anti-xa direct oral, Apixaban, dans la prévention de la maladie thromboembolique veineuse chez les patients traités par IMiDs au cours du myélome : étude

Plus en détail

La Dysplasie Ventriculaire Droite Arythmogène

La Dysplasie Ventriculaire Droite Arythmogène 1 La Dysplasie Ventriculaire Droite Arythmogène Document rédigé par l équipe pluridisciplinaire du centre de référence pour les maladies cardiaques héréditaires (Paris), en collaboration avec des patients

Plus en détail

La maladie de Still de l adulte

La maladie de Still de l adulte La maladie de Still de l adulte Syndrome de Wissler-Fanconi La maladie Le diagnostic Le traitement, la prise en charge, la prévention Vivre avec En savoir plus Madame, Monsieur Cette fiche est destinée

Plus en détail

La prise en charge de l AVC ischémique à l urgence

La prise en charge de l AVC ischémique à l urgence La prise en charge de l AVC ischémique à l urgence Nathalie Bourdages, inf., B. Sc., conseillère en soins infirmiers, Direction des soins infirmiers et des regroupement clientèles, Centre hospitalier de

Plus en détail

TRAITEMENT DES TUMEURS HEPATIQUES. Paul Legmann Radiologie A Pôle Imagerie

TRAITEMENT DES TUMEURS HEPATIQUES. Paul Legmann Radiologie A Pôle Imagerie TRAITEMENT DES TUMEURS HEPATIQUES Paul Legmann Radiologie A Pôle Imagerie TRAITEMENT DES TUMEURS HEPATIQUES Carcinome hépato-cellulaire : Sans traitement : survie à 5 ans < à 5 % (CHC sur cirrhose) Traitement

Plus en détail

Définition de l Infectiologie

Définition de l Infectiologie Définition de l Infectiologie Discipline médicale clinique Spécialisée. Prise en charge des Maladies Infectieuses et Tropicales. Actuelles, émergentes ou ré-émergentes. Référents dans le cadre d un maillage

Plus en détail

Transplantation pulmonaire et mucoviscidose. Optimiser la prise en charge médicale

Transplantation pulmonaire et mucoviscidose. Optimiser la prise en charge médicale Transplantation pulmonaire et mucoviscidose Optimiser la prise en charge médicale Dr Isabelle Danner-Boucher CRCM adulte de Nantes Unité de Transplantation Thoracique 11èmes Journées Scientifiques de la

Plus en détail

TRAITEMENTS MEDICAMENTEUX DU DIABETE DE TYPE 2 (Hors Insuline) MAREDIA Dr Marc DURAND

TRAITEMENTS MEDICAMENTEUX DU DIABETE DE TYPE 2 (Hors Insuline) MAREDIA Dr Marc DURAND TRAITEMENTS MEDICAMENTEUX DU DIABETE DE TYPE 2 (Hors Insuline) MAREDIA Dr Marc DURAND PHYSIOPATHOLOGIE DE L HYPERGLYCEMIE DU DT2 Tube digestif Pancréas endocrine α β Tissu adipeux cellules β insuline cellules

Plus en détail

INTERET PRATIQUE DU MDRD AU CHU DE RENNES

INTERET PRATIQUE DU MDRD AU CHU DE RENNES INTERET PRATIQUE DU MDRD AU CHU DE RENNES QU EST-CE QUE LE MDRD? Il s agit d une formule permettant d estimer le débit de filtration glomérulaire et donc la fonction rénale La formule est la suivante :

Plus en détail