Continuité écologique et exigences pour l ichtyofaune
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- Josselin Joly
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1 Continuité écologique et exigences pour l ichtyofaune Vincent BURGUN ONEMA Délégation interrégionale Nord-Est Michael OVIDIO Université de Liège Journée d échange technique sur la continuité écologique 16 mai 2014
2 Exigence pour l ichtyofaune
3 Les déplacements passifs ou transports: Les mouvements chez les poissons -Déplacements forcés des adultes (par ex à la suite de fortes crues) -Phénomène de dispersion passive des jeunes Les déplacements actifs: -Les déplacements actifs acycliques non périodiques des juvéniles et adultes (par exemple à la suite d une pollution, d une modification du milieu) -Les déplacements actifs périodiques à l échelle journalière chez les juvéniles et les adultes -Les déplacements actifs cycliques ontogénétiques, liés au cycle de croissance des individus - Les déplacements actifs périodiques à l échelle saisonnière, les migrations trophiques et les migrations de reproduction
4 Exemple de mobilité journalière
5 Les espèces anadromes : Les différents comportements migratoires - Réalisation de migrations obligatoires entre eau douce et eau de mer (reproduction en eau douce, grossissement en mer) Les espèces catadromes : - Réalisation de migrations obligatoires entre eau douce et eau de mer (reproduction en mer, grossissement en eau douce)
6 Les différents comportements migratoires Les espèces potamodromes exigeantes : - Espèces potadromes exigeantes pour le substrat de ponte dont la majeure partie de la population réalise des migrations (parfois de l ordre de plusieurs dizaines de km) nécessaires à l équilibre biologique de la population. Les espèces potamodromes moins exigeantes : - Espèces potadromes moins exigeantes pour le substrat de ponte, mais dont une fraction de la population peut réaliser des migrations de moyennes amplitudes, mais sans que ce soit une condition impérative au succès de la reproduction mais nécessaires à l équilibre biologique de la population.
7 Exemple du cycle du saumon atlantique (Salmo salar) Cycle biologique Rivière Mer
8 Les impacts des ouvrages sur la continuité écologique A la montaison A la dévalaison
9 Exemple du cycle de l anguille (Anguilla anguilla) Mer Zone littorale Rivière
10 Illustration sur la Moselle pour l anguille A la montaison A la dévalaison Chance de survie d une anguille dévalante en sortie de zone d étude selon son point de départ
11 Exemple de potamodromie : la truite fario
12 Exemple de potamodromie : l ombre commun
13 Exemple de potamodromie : le barbeau
14 Exemple de potamodromie : le hotu
15 Exemple de potamodromie : le chabot
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17 Périodicité de migration
18 Qu est ce que la franchissabilité??? -Dépend des espèces et des cycles de leur cycle de migration -Dépend de la configuration de l ouvrage - Dépend des conditions hydrauliques -Conjonction des trois paramètres
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20 OBJECTIF D ICE
21 Capacités de franchissement des espèces Vincent BURGUN ONEMA Délégation interrégionale Nord-Est Journée d échange technique sur la continuité écologique 16 mai 2014
22 Les possibilités de franchissements Les possibilités de franchissement : -Étroitement liées aux capacités de nage et de saut ainsi qu au comportement migratoire des espèces -Dépend de la morphologie et de leur capacités biomécaniques
23 Les capacités de nage - 2 critères pour la performance : - la vitesse du déplacement et la durée (l endurance) 3 types de nage : Anaérobie Vitesse de pointe Quelques secondes Aéro-anaérobie Vitesse soutenue Quelques minutes La vitesse de nage : Aérobie Vitesse de croisière Plusieurs heures -Dépend surtout de la taille de l individu et de la température - Vitesse de pointe : Umax = L (Videler, 1993) - 8 à 12 longueurs / seconde - Vitesse optimale : 2 à 4 longueurs / seconde
24 Les capacités de nage
25 Capacités de saut -Certains peuvent franchir par saut sous réserve d une fosse d appel suffisante -Le mouvement poisson peut alors être assimilé à un projectile -Équation de la trajectoire X=(Vocosa)t Avec X, Y distance horizontales et verticales parcourues par le Y=(Vosina)t-0,5gt projectile (le poisson). Vo la vitesse initiale, a l angle d incidence avec le plan horizontal et g l accélération de la pesanteur. La trajectoire du poisson est parabolique, la hauteur maximale atteinte par le poisson dépend de sa vitesse initiale et de l incidence du saut au départ Ymax=(Vosina)2/2g Trajectoires de saut théoriques pour un saumon de 0,8m de longueur en fonction de la température et de l angle d incidence du saut
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