Historique / Aire de répartition

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1 PETIT GIBIER Fiche n 1 Statut : Espèce chassable Le LAPIN DE GARENNE (Oryctolagus cuniculus) Espèce susceptible d être classée nuisible & classé nuisible sur certaines communes de l Aude Historique / Aire de répartition Mesures de gestion - Originaire de la péninsule ibérique, colonisation en France dès le début de notre ère, - Expansion et colonisation naturelle favorisée par la réalisation d aménagements artificiels tels que les garennes ou clapiers, - Forte régression à partir de 1956, suite à l introduction de la myxomatose, puis à l arrivée de la VHD en 1988, jusqu à une disparition sur 1/3 des communes depuis En 2005, perte de 90% des effectifs, - Facteurs associés à cette régression : forte déprise agricole, modification du milieu, pression de chasse constante, prélèvements pour repeuplement, - Quelques noyaux subsistent cependant dans quelques milieux favorables ou zones anthropiques. National Départemental Multiterritoires Territoires Aucune Suivi indirect des populations par l analyse des carnets de prélèvement Indice Kilométrique d Abondance (IKA) lors d autres comptages - PMA / Limitation des jours ou durée de chasse - Fermeture de la chasse ou mise en réserve - Elevages extensifs / Opération de réimplantation ou renforcement - Vaccination - Aménagements (garennes, cultures) Habitat - Sols profonds (30 à 50 cm) filtrants et meubles voire sablonneux, couverts arbustifs, bas et herbeux, zones abandonnées, zones d activité périurbaines, - Evite les milieux fermés, forestiers et montagnards et les zones marécageuses. Enjeux Cynégétiques - Chasse populaire susceptible de concerner un grand nombre de chasseur si les populations venaient à se redévelopper. - Modes de chasse traditionnels que se soient au chien courant ou devant soit au chien d arrêt. - Espèce pouvant permettre de détourner la pression de chasse exercée sur d autres espèces de petit gibier. - Fort intérêt écologique dans la sauvegarde de certains animaux prédateurs (Aigle de Bonelli) et dans la chaîne alimentaire de nombreuses espèces.

2 Tendance et évolution - Effectifs relativement bas sur l ensemble du département malgré les efforts des associations cynégétiques locales (aménagements, repeuplements, garennes), - Mise en place de souches durables permettant l installation et le développement de noyaux difficile, - Facteurs essentiels : diversité génétique (meilleure résistance aux différentes vagues de pathologie), et structure de l habitat permettant d offrir refuge et nourriture aux lapins et permettant une diffusion et un échange entre les individus, - Pullulations localisées sur certaines communes et plus particulièrement sur des zones anthropiques (périphéries, autoroutes, aéroports) - Risque de dégâts agricoles sur les zones de pullulation.

3 Orientations et programme d action en faveur du Lapin de Garenne pour la période Enjeux Orientations Actions Méthode / moyens E7 - Organiser la gestion des espèces de petit gibier par Unités de Gestion Petit gibier E7.1 - Mise en place d'un plan de gestion petit gibier Départemental par Unité de Gestion E7.2 - Accompagnement des détenteurs de droit de chasse dans la mise en œuvre du plan de gestion à l échelle des Unités de Gestion - Délimitation du périmètre des Unités de Gestion - Mise en places de mesures spécifiques - Réunions locales - Réunions spécifiques avec les ACCA concernées par des dégâts - Comptages - Mise à disposition de supports de communication Gérer durablement les populations de Lapin E8 - Améliorer la connaissance des espèces et des effectifs de populations H1 - Encourager les initiatives d aménagement de milieu en faveur du petit gibier E8.1 - Suivi des prélèvements - Carnet de prélèvement et fiche bilan E8.2 - Poursuite des opérations de suivis des populations H1.1 : Amélioration du dispositif cultures faunistiques H1.2 : Accompagnement des associations de chasse dans leurs actions d aménagement - Poursuite et conduite d études en lien avec l IMPCF - Comptages - Raisonner les implantations à l'échelle des UG - Subventionner les cultures répondant à un cahier des charges défini par la FDC 11 - Expertise et diagnostics de milieux - Formation des responsables

4 PETIT GIBIER Fiche n 2 Statut : Espèce chassable La PERDRIX ROUGE (Alectoris rufa) Inscrite à l Annexe III de la Convention de Berne Inscrite aux Annexes II & III de la Directive Oiseaux Aire de répartition Mesures de gestion Habitat - Oiseau sédentaire présent à l état naturel, qui occupait les ¾ du territoire avant les années 1960, - En régression au niveau départemental depuis les années 60, suite à la fermeture des milieux (abandon des cultures en zone de garrigues) et à l inverse, à une trop grande ouverture du milieu (en zone céréalière), - Aire de répartition désormais limitée aux zones agricoles (viticoles ou céréalières) et garrigues ouvertes. - Milieux ouverts riches en graminées sauvages et à fort effet de lisière, - Zones céréalière et viticole morcelées, entourées de haies, milieux variés avec alternance d une végétation buissonnante basse, entrecoupée de surfaces découvertes, - Préférence pour les sols secs et filtrants. Enjeux Cynégétiques - Fort enjeu cynégétique de par l engouement que représente cette espèce (chasse, intérêt gastronomique) et le nombre de chasseurs concernés, - Chasse particulière et sportive, renommée au niveau de ses chasses au chien d arrêt, - Derniers oiseaux à plume sédentaire étendu à une grande partie du département, - Oiseaux sauvage et traditionnel des régions méditerranéennes, espèce patrimoniale à enjeux écologique (espèce témoin et représentative d une certaine richesse de biodiversité, - Risque de pollution génétique par la banalisation des lâchers, - Espèce sensible aux modifications de l habitat agricole (maintien de paysages agricoles diversifiés important), - Relation entre les fluctuations annuelles des populations liées au succès de reproduction et la pression de chasse et les prélèvements réalisés, - Peu de connaissances précises sur les prélèvements de perdrix rouge : vitesse de réalisation, répartition des classes d âges, etc. National Départemental Multiterritoires Territoires Aucune - PMA Journalier - Limitation des jours de chasse et limitation de la durée - Suivi indirect des populations par l analyse des carnets de prélèvement Suivi des populations par IKA au printemps et en été (densité et succès de reproduction ; plan d échantillonnage protocole IMPCF) - PMA Complémentaire / Limitation jours de chasse - Suivi des populations - Suivi des prélèvements - Aménagements

5 Tendance et évolution Les densités de perdrix rouge sont très variables en fonction des secteurs et des milieux culturaux. On remarque une diminution dans le Lauragais et le Minervois, et une tendance au maintien dans le Narbonnais et le littoral. Dans les corbières, l espèce se raréfie du fait de l importante fermeture du milieu. Les tendances d effectifs tirés de l analyse des tableaux de chasse sont biaisées par le nombre important d oiseaux provenant de lâchers (tir ou repeuplement).

6 Orientations et programme d action en faveur de la Perdrix rouge pour la période Enjeux Orientations Actions Méthode / moyens E7 - Organiser la gestion des espèces de petit gibier par Unités de Gestion Petit gibier E7.1 - Mise en place d'un plan de gestion petit gibier Départemental par Unité de Gestion E7.2 - Accompagnement des détenteurs de droit de chasse dans la mise en œuvre du plan de gestion à l échelle des Unités de Gestion - Délimitation du périmètre des Unités de Gestion - Mise en places de mesures spécifiques - Réunions locales - Réunions spécifiques avec les ACCA concernées par des dégâts - Comptages - Mise à disposition de supports de communication Gérer durablement les populations de Lapin E8 - Améliorer la connaissance des espèces et des effectifs de populations H1 - Encourager les initiatives d aménagement de milieu en faveur du petit gibier E8.1 - Suivi des prélèvements - Carnet de prélèvement et fiche bilan E8.2 - Poursuite des opérations de suivis des populations H1.1 : Amélioration du dispositif cultures faunistiques H1.2 : Accompagnement des associations de chasse dans leurs actions d aménagement - Poursuite et conduite d études en lien avec l IMPCF - Comptages - Raisonner les implantations à l'échelle des UG - Subventionner les cultures répondant à un cahier des charges défini par la FDC 11 - Expertise et diagnostics de milieux - Formation des responsables

7 PETIT GIBIER Fiche n 3 Le LIEVRE D EUROPE (Leprus europaeus) Statut : Espèce chassable Inscrite à l Annexe III de la Convention de Berne Habitat / Aire de répartition : - Originaire des zones de steppes, préférence pour les espaces couverts par des formations herbeuses - Présence des plaines agricoles de l Ouest audois, au littoral en passant par les zones viticoles de plaine ou des corbières, jusqu à la Montagne Noire et aux pelouses pyrénéennes, - Espèce qui s adapte à divers types de milieux ouverts : marais secs, vignobles, landes de garrigues, friches ; et même à certains massifs forestiers de la montagne noire ou des corbières. - Densités les plus fortes sur les zones de grandes cultures céréalières, et sur certains secteurs viticoles et maraîchers du littoral audois. Enjeux Cynégétiques : - Fort engouement pour cette espèce (chasse, gastronomie) - Espèce de petit gibier la plus représentée en abondance et répartition sur la quasitotalité du département. - Modes de chasse particuliers et traditionnels : chien courant chasse devant soi. - Espèce témoin, représentative de la qualité du milieu. - Manque de connaissance sur les effectifs de populations et prélèvements - Risque de contamination génétique et sanitaire des souches sauvages par les lâchers. - Espèce soumise à des fluctuations liées aux conditions climatiques mais aussi aux maladies virales : EBHS impactant fortement les populations. Tendance et évolution : - En forte régression dans les années 80 (nouvelles pratiques et techniques culturales), populations actuellement stables, voir en augmentation sur certains secteurs, - Fort développement sur les territoires ayant mis en place des règles de gestion du type PMA saisonnier ou Plan de Chasse. Mesures de gestion National Départemental Multiterritoires Territoires Aucune - PMA Journalier (depuis 1996) - Limitation des jours de chasse et limitation de la durée - Suivi indirect des populations par l analyse des carnets de prélèvement - Suivi sanitaire Suivi des populations par IKA (plan d échantillonnage protocole IMPCF) - PMA Complémentaire / Limitation jours de chasse / Plans de chasse - Suivi des populations - Suivi des prélèvements - Aménagements Importance des Lièvres Prélevés et des Lièvres lâchés Lièvres Lachés Lièvres Prélevés

8 Orientations et programme d action en faveur du Lièvre d Europe pour la période Enjeux Orientations Actions Méthode / moyens E7 - Organiser la gestion des espèces de petit gibier par Unités de Gestion Petit gibier E7.1 - Mise en place d'un plan de gestion petit gibier Départemental par Unité de Gestion E7.2 - Accompagnement des détenteurs de droit de chasse dans la mise en œuvre du plan de gestion à l échelle des Unités de Gestion - Délimitation du périmètre des Unités de Gestion - Mise en places de mesures spécifiques - Réunions locales - Réunions spécifiques avec les ACCA concernées par des dégâts - Comptages - Mise à disposition de supports de communication Gérer durablement les populations de Lapin E8 - Améliorer la connaissance des espèces et des effectifs de populations H1 - Encourager les initiatives d aménagement de milieu en faveur du petit gibier E8.1 - Suivi des prélèvements - Carnet de prélèvement et fiche bilan E8.2 - Poursuite des opérations de suivis des populations H1.1 : Amélioration du dispositif cultures faunistiques H1.2 : Accompagnement des associations de chasse dans leurs actions d aménagement - Poursuite et conduite d études en lien avec l IMPCF - Comptages - Raisonner les implantations à l'échelle des UG - Subventionner les cultures répondant à un cahier des charges défini par la FDC 11 - Expertise et diagnostics de milieux - Formation des responsables

9 PETIT GIBIER Fiche n 4 Statut : Espèce chassable Le FAISAN COMMUN (Phasianus colchicus) Inscrite à l Annexe III de la Convention de Berne Inscrite aux Annexes II & III de la Directive Oiseaux Habitat / Aire de répartition - Espèce non présente à l état naturel sur le département. Sa présence correspond principalement à des individus introduits en tant que gibier de tir voir parfois en gibier de repeuplement, - Reproduction sur quelques territoires par des oiseaux qui ont été lâchés en fin de saison de chasse et qui n ont pas été prélevés, - Préférence pour les territoires morcelés, présentant une mosaïque de paysage avec alternance de cultures, prairies, jachères, haies et bosquets. Enjeux Cynégétiques : - Malgré son artificialisation, espèce permettant de maintenir une dynamique autour de la chasse du petit gibier, - Permet de détourner ou de limiter la pression de chasse exercée sur les autres espèces de petit gibier, - Chasse attractive, sportive et nécessitant l utilisation de chiens, - Espèce permettant d effectuer des lâchers sans risques de pollutions génétique sur une espèce sauvage. - Risque de contamination sanitaire : parasitoses, maladies sur des espèces sauvages (galliformes de montagne). National Mesures de gestion Aucune Départemental - Limitation du nombre de jours de chasse hebdomadaire Multiterritoires Territoires Evolution Aucune - PMA / Limitation jours de chasse - Suivi des prélèvements - Lâchers de reproducteurs au printemps ou de jeunes en été - Aménagements Du fait de la diminution des ressources en gibier naturel, le faisan représente un gibier de substitution afin de maintenir une dynamique de chasse au petit gibier. Les lâchers demeurent donc conséquents et réguliers au fil des saisons cynégétiques. Importance des Faisans prélevés et des Faisans lâchés Faisans Lachés Faisans Prélevés

10 Orientations et programme d action en faveur du Faisan Commun pour la période Enjeux Orientations Actions Méthode / moyens Gérer durablement les populations de Lapin E7 - Organiser la gestion des espèces de petit gibier par Unités de Gestion Petit gibier E8 - Améliorer la connaissance des espèces et des effectifs de populations E7.1 - Mise en place d'un plan de gestion petit gibier Départemental par Unité de Gestion E7.2 - Accompagnement des détenteurs de droit de chasse dans la mise en œuvre du plan de gestion à l échelle des Unités de Gestion - Délimitation du périmètre des Unités de Gestion - Mise en places de mesures spécifiques - Réunions locales - Réunions spécifiques avec les ACCA concernées par des dégâts - Comptages - Mise à disposition de supports de communication E8.1 - Suivi des prélèvements - Carnet de prélèvement et fiche bilan H1 - Encourager les initiatives d aménagement de milieu en faveur du petit gibier H1.1 : Amélioration du dispositif cultures faunistiques H1.2 : Accompagnement des associations de chasse dans leurs actions d aménagement - Raisonner les implantations à l'échelle des UG - Subventionner les cultures répondant à un cahier des charges défini par la FDC 11 - Expertise et diagnostics de milieux - Formation des responsables

11 Petits prédateurs et espèces susceptibles d être classées nuisibles Rat musqué (Oudatra Ziberthicus) Ragondin (Myocastor coypus) Vison d Amérique (Neovison vison) Renard roux (Vulpes vulpes) Fouine (Martes fouina) Belette (Mustela nivalis) Martre (Martes martes) Putois (Putoris putoris) Corneille noire (Corvus corone corone) Pie bavarde (Pica pica) Etourneau sansonnet (Sturnus vulgaris) Catégorie Groupe 1 Groupe 2 Groupe 3 Espèces susceptibles d être classées nuisibles (présentes dans l Aude) Rat musqué (Oudatra Ziberthicus) Ragondin (Myocastor coypus) Vison d Amérique (Neovison vison) Renard roux (Vulpes vulpes) Fouine (Martes fouina) Belette (Mustela nivalis) Martre (Martes martes) Putois (Putoris putoris) Corneille noire (Corvus corone corone) Pie bavarde (Pica pica) Etourneau sansonnet (Sturnus vulgaris) Lapin de garenne Pigeon ramier Sanglier Révision du classement Chaque année Tous les 3 ans Chaque année Autorité Ministre Ministre (sur proposition du Préfet) Préfet de département Groupe 1 : (de gauche à droite) Rat musqué Ragondin Vison d Amérique Groupe 2 : (ci-dessous, de gauche à droite) Renard roux Fouine Belette Martre Putois Corneille noire Pie bavarde Etourneau sansonnet Groupe 3 : (de gauche à droite) Pigeon ramier Lapin de garenne Sanglier

12 Le Rat musqué, le Ragondin et le Vison d Amérique sont des espèces allochtones. Elles apprécient les milieux humides, notamment les étangs, les zones humides et les cours d eau. Le ragondin colonise également un grand nombre de cours d eau, d étangs et même le canal du midi où on le rencontre en forte densité. Ces deux espèces herbivores et frugivores se nourrissent à proximité des zones humides, sur les prairies ou les cultures. Le vison d Amérique est carnivore et est un redoutable prédateur, impactant l avifaune des ripisylves, des populations piscicoles en 1 ère catégorie, les espèces patrimoniales et les élevages. La Fouine est l espèce de mustélidé la plus représentée sur le département. On la rencontre aussi bien en zone forestière, de garrigue, de montagne ou en milieu rural. Malgré l absence d outil de suivi direct de l espèce, les indices relevés traduisent une population conséquente de fouines. Elle chasse des petits rongeurs comme des souris, des rats mais également des petits oiseaux et éventuellement leurs œufs. Elle a un comportement de type opportuniste et peut s alimenter de fruits, de charognes comme de déchets laissés par les humains. La Corneille noire est présente sur la majorité du département à l exception du Narbonnais, de la frange littorale et des Corbières Orientales. Cette espèce est opportuniste et a un régime alimentaire omnivore allant de graines, à des végétaux, des fruits mais également de l alimentation carnée ou des insectes. Le Renard roux est présent sur l ensemble du département. On le rencontre dans tous les milieux du département du littoral jusqu à la haute montagne, en passant par les zones de plaines et de garrigue. C est une espèce opportuniste qui sait adapter son régime alimentaire aux ressources disponibles sur le territoire. Après certaines vagues d épizootie de galles qui avait contribué à baisser les populations, les effectifs de renards sont aujourd hui bien remontés et sont conséquents sur tout le département. Le renard joue aussi un rôle essentiel dans les équilibres écologiques, notamment pour la régulation des micromammifères. La Belette est présente sur une grande partie du département sur la plaine de l Aude jusqu au littoral et en Haute Vallée. Cependant il est difficile de traduire avec précision l état des populations et leur fluctuation. Son régime alimentaire est composé de petits rongeurs, oiseaux et éventuellement lapereaux. La Pie bavarde est présente sur tout le département. Elle est opportuniste et a un régime alimentaire omnivore allant d insectes, petits rongeurs, charognes, nids à des graines. Le Putois est présent sur la plaine Audoise jusqu au littoral et sur la Haute Vallée. Cette espèce se nourrit principalement de petits rongeurs tels que les rongeurs, mais également de proies plus grosses comme les Lapins de garenne. C est un des rares prédateurs à chasser le rat musqué. Il se nourrit également d amphibiens, de reptiles, d oiseaux, de poissons et d insectes, voire de fruits et de baies en automne. La Martre est présente sur la Haute Vallée de l Aude, les Corbières et le Chalabrais. Son régime alimentaire est carnivore, insectivore et frugivore, notamment à base de campagnols, lapins, passereaux, batraciens, bourdons, coléoptères et fruits. L Etourneau sansonnet est présent sur tout le territoire avec des densités plus ou moins importantes en fonction des secteurs. On remarque de fortes densités en bordure des agglomérations mais également sur la plaine viticole de l Aude et dans l ouest audois. Son régime alimentaire est très varié, c est une espèce omnivore.

13 Orientations et programme d action concernant les petits prédateurs et espèces susceptibles d être classées nuisibles pour la période Enjeux Orientations Actions Méthode / moyens E15.1 : Utilisation et retour obligatoire à la FDC11 des carnets de piégeage et des carnets de battue renard E15 : Améliorer la connaissance des E15.2 : Possibilité pour les piégeurs der saisir leurs espèces susceptibles d être classées informations sur le site internet de la FDC11 nuisibles et l effort de régulation E15.3 : Mise en place de brigades de piégeurs - Création d un réseau pour coordonner les actions - Mise en place d un programme Réguler les espèces susceptibles d être E16.1 : Contribution à la prévention de la prédation sur la faune patrimoniale et les habitats d intérêts communautaires d action départemental multi partenarial - Participation au programme de classées nuisibles E16 : Limiter l excès de prédation liée aux recherche de l IMPCF espèces susceptibles d être classées nuisibles E16.2 : Communiquer auprès de la Chambre d Agriculture pour qu elle sensibilise sur les moyens de protection E16.3 : Destruction par tir de nuit du renard par les louvetiers comme moyen de régulation de l espèce face aux dégâts sur les élevages - Mise en place de protocole de E17 : Evaluer les dommages aux intérêts E17.1 : Evaluer les dégâts sur les populations de gibier, suivi avec la Chambre cynégétiques et agricoles les cultures et les élevages d Agriculture et l IMPCF

14 ESPECES PROTEGEES Le Goéland leucophé (Larus michahellis) Le Loup gris (Canis Lupus) L Ours brun (Ursus arctos) Le Vautour fauve (Gyps fulvus) La Genette (Genetta genetta) Le Goéland leucophé Cette espèce est en expansion significative sur l ensemble du territoire Audois, plus particulièrement sur les zones littorales naturelles et urbanisées. Son développement anarchique et peu contrôlé, lui confère un statut de prédateurs sur les jeunes oiseaux terrestres ou gibier d eau (petits perdreaux, canetons, jeunes foulques et poules d eau mais aussi sur lapereaux et levrauts). Malgré son statut d espèce protégé, des autorisations spéciales de régulation ont déjà été entreprise afin de contrôler ses populations. Face aux problématiques que représentent l espèce (prédation, déprédation, nuisances urbaines), cette espèce pourrait être susceptible de bénéficier de mesures spéciales de contrôle malgré son statut. Statut : Espèce protégée au niveau national Annexe II de la Convention de Berne Espèce d oiseau protégée au niveau national en France (articles 1er et 5) La Genette L espèce est bien représentée sur le département et semble en augmentation. D une activité nocturne, l observation de l espèce est difficile, et il est de ce fait impossible de qualifier les densités de genette dans l Aude, comme c est le cas avec les mustélidés. Cependant les captures accidentelles par piégeage mettent en avant une augmentation de genettes capturées et relâchées. Cette espèce est responsable de déprédation sur les élevages, et de prédation sur la faune sauvage et dans le cadre de conservation ou de restauration de populations, notamment de petit gibier. Statut : Espèce protégée au niveau national Annexe IV de la Directive Habitat Annexe III de la Convention de Berne Malgré son statut d espèce protégé, la genette du fait de son expansion géographique, de l état de ces populations et des atteintes aux intérêts protégés qu elle occasionne et qu elle est susceptible d occasionner, nécessite une attention particulière. L Ours brun L espèce composée que de quelques individus, n est présente sur le département que sur la zone de la haute vallée de façon ponctuelle. C est la seule espèce de grand prédateur dans l Aude. Elle est susceptible de créer des dégâts sur les élevages extensifs de bovins ou ovins. Elle peut occasionnellement être prédatrice de grand gibier (sanglier, chevreuil, cerf). Malgré sa présence occasionnelle, une attention particulière doit être maintenue pour permettre une bonne cohabitation de l espèce et des autres activités de pleine nature, notamment lors des battues collectives du grand gibier. Statut : Espèce protégée au niveau national Annexe II et IV de la Directive Habitat Annexe II de la Convention de Berne

15 Le Loup gris L espèce est présente ponctuellement sur le département. Opportuniste, le loup adapte son régime aux proies disponibles. Le Cerf élaphe, l Isard, le Mouflon, le Chevreuil et le Sanglier constituent ses proies principales. Il ne néglige pas pour autant des espèces plus petites comme les lièvres et les rongeurs, voire des oiseaux. Le Loup peut aussi consommer des cadavres d animaux, morts de maladie ou d accident. Statut : Espèce protégée au niveau national Annexes II et IV de la Directive Habitats Annexe II de la Convention de Berne Le Vautour fauve Le Vautour fauve est l un des plus grands rapaces de France. Il fait son apparition dans le département. Espèce nécrophage, le vautour fauve se nourrit quasi exclusivement de bêtes mortes telles que moutons, vaches et chèvres qu il trouve dans les estives, mais aussi d animaux sauvages. Orientations et programme d action concernant les espèces protégées pour la période Statut : Espèce protégée au niveau national Annexe I de la Directive Oiseaux Annexe II de la Convention de Berne Enjeux Orientations Actions Méthode / moyens Réguler les espèces susceptibles d être classées nuisibles E18 - Evaluer la prédation des espèces protégées sur la faune gibier E18.1 : Suivi des populations de Goéland Leucophé E18.2 : Evaluation des populations d espèces protégées prédateurs de la faune gibier Recensement des colonies, fixation du nombre de couples, suivi de la prédation, organisation de réunions de sensibilisation (programme régional). Evaluation de la présence des espèces protégées et des prédations sur la faune gibier E19 - Contribuer à la prise en compte et aux suivis de l Ours brun et du Loup E19.1 : Contribution aux réseaux Ours et Loup (ONCFS) - Prospection sur des parcours d itinéraires de suivi