Systèmes d Informations

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1 INFORMATIQUE DE GESTION Systèmes d Informations Bases de données 2 ème année 2012/2013

2 Système d'information (SI) 2 Un système d'information (SI) est un ensemble organisaient de ressources (matériels, logiciels, personnel, données et procédures) qui permet de regrouper, de classifier, de traiter et de diffuser de l'information sur un environnement donné. L'utilisation de moyens informatiques, électroniques et la télécommunication permettent d'automatiser et de dématérialiser les opérations telles que les procédures d'entreprise surtout en matière logistique. Ils sont aujourd'hui largement utilisés en lieu et place des moyens classiques tels que les formulaires sur papier et le téléphone et cette transformation est à l'origine de la notion de système d information. Document Microsoft Word

3 Introduction 3 Le système d'information est le véhicule de la communication dans l'organisation. Sa structure est constituée de l'ensemble des ressources (les hommes, le matériel, les logiciels) organisées pour : collecter, stocker, traiter et communiquer les informations. Le système d'information coordonne grâce à l'information les activités de l'organisation et lui permet ainsi d'atteindre ses objectifs. Cette quantité d'informations (données) stockée dans un ordinateur s'appelle une base de données. Un logiciel permettant d'utiliser ces données est un système de gestion de base de données (SGBD). Document Microsoft Word

4 Introduction SGBD: 4 Différents logiciels existent; Un tableur (Excel) peut être considéré comme un SGBD. Nous allons utiliser dans notre cours le logiciel Access comme SGBD; Ce logiciel permet une conception aisée de bases de données de "petite" taille avec un nombre restreint d'utilisateurs. Il est à noter que plusieurs autres SGBD plus performants (mais également plus complexes) existent par ailleurs. On peut citer notamment Oracle, SQL Server, Paradox, MySQL, PostgreSQL parmi beaucoup d'autres. Feuille de calcul Microsoft Excel

5 Introduction SGBD: 5 La plupart de ces systèmes sont basés (dont Access) sur le modèle relationnel et fonctionnent sur les même principes; Les informations sont stockées dans des tables qui sont reliées entre elles par des relations. L'interrogation de la base de données se fait à l'aide de requêtes, ces requêtes étant écrites à l'aide d'un langage commun à la plupart des SGBD: le SQL (Structured Query Language).

6 Introduction 6 SGBD: Access a comme avantage par rapport à la plupart de ses concurrents de permettre une écriture en mode graphique des tables, de leurs relations et de la plupart des requêtes. De plus, il intègre un système de création d'applications claires et simples pour chaque base de données. Application Microsoft Office Access

7 Plan du cours 7 Ce cours est composé de sixparties : Cette introduction, Une partie consacrée à la méthode Merise, qui indique comment concevoir une base de données, Une partie consacrée à la création de la base de données dans le logiciel Access, Une partie consacrée aux différents types de requêtes, Et une dernière partie consacrée à la finalisation de la base de données (notamment conception des formulaires, des états et des menus) qui permet d'avoir un produit fini, utilisable par un utilisateur n'ayant pas de connaissances particulière sur les SGBD,

8 8 Principes généraux: La méthode Merise a été créée en France dans les années Méthode d Etude et de Réalisation Informatique pour les Systèmes d Entreprises. Cette méthode utilise le système dit d'entitésrelations. Un outil et une technique d'analyse permettant de construire des schémas théoriques de raisonnement sur des applications tournant avec des bases de données dite relationnelles (comme celles d'access).

9 9 Principes généraux: A noter que nous ne présenterons ici qu'une partie de la méthode Merise, puisque la méthode Merise générale traite de l'intégralité de la conception de labasede données : Elle ne s'intéresse pas uniquement de la partie correspondant au stockage des données, mais également à leur traitement.

10 Merise cycle d abstraction Système d information manuel Expression des Besoins Modèle Conceptuel Modèle Organisationnel Modèle Opérationnel Recueil des informations Délimiter le système. Construire les MCD et MCT Construire les MOD et MOT Construire (entre autres) les MLD,MPD Système d information automatique 10

11 11 Les quartes phases de la méthode Merise: 1. La phase d'analyse : Cette phase, qui ne sera pas étudié dans ce cours, est une phase essentielle qui consiste à: étudier l'existant : y-a-t'il un système qui gère déjà tout ou partie de l'information, qu'il s'agisse d'un logiciel ou d'un ensemble de documents papiers? Comment ces informations sont elles stockées? Quelles sont les informations stockées? Que manque t-il? Qu'est ce qui convient ou ne convient pas aux utilisateurs?

12 12 Les quartes phases de la méthode Merise: Interroger les futurs utilisateurs : Qu'attendent-ils du futur SGBD? Quelles sont les opérations qu'ils désirent automatiser? Recueillir les informations existantes, étudier les divers liens qui peuvent exister entre ces informations, mettre en évidence les règles de gestion employées,...

13 13 Les quatres phases de la méthode Merise: 2. La phase conceptuelle : Elle consiste à représenter l'organisation des données de manière générale. Elle aboutit sur la création du modèle conceptuel des données (MCD) dans lequel les données sont représentées sous forme d'entités liées entre elles par des relations.

14 14 Les quartes phases de la méthode Merise:

15 15 Les quartes phases de la méthode Merise: 3. La phase logique ou organisationnelle : Dans cette phase, la base de données sont représentées sous une forme logique plus proche de leur représentation réelle au sein du SGBD : Les informations sont représentées uniquement sous forme de tables au sein d'un modèle logique des données (MLD).

16 16 Les quartes phases de la méthode Merise:

17 17 Les quartes phases de la méthode Merise: 4. La phase physique ou opérationnelle : Elle consiste à construire réellement la base de données au sein du SGBD (ici Access). Cette partie ne sera pas décrite dans cette section, mais dans les suivantes.

18 18 Aretenir: Les quatre phases de la méthode Merise : Analyse (étude de l'existant et enquête), Conceptuel (création du MCD), Logique (création du MLD), Physique (conception de la base de données dans Access).

19 19 Modèle Conceptuel de données Après la phase d'analyse, nous pouvons commencer à représenter les informations sous forme conceptuelle. Le Modèle Conceptuel de Données (MCD) que nous allons construire contient deux éléments principaux : les entités et les relations.

20 20 ModèleConceptuel dedonnées Une entité est un élément du problème. Elle est définie par un ensemble de propriétés. Chacune des propriétés est l'un des éléments qui caractérise l'entité. Il faut distinguer une entité et une occurrence d'entité (ou instance). Une entité correspond au type général d'une donnée (ex : le type "employé") alors qu'une occurrence d'une entité est un représentant particulier de cette entité (l'employé "Jean Martin").

21 21 ModèleConceptuel dedonnées Une relation est un lien possible qui relie deux entités. Par exemple, si un employé peut être affecté à un entrepôt, il y aura une relation "affectation" entre l'entité "entrepôt" et l'entité "employé". Cela ne signifie pas nécessairement qu'il y aura affectation pour chacun des employé, juste qu'il est possible qu'un employé soit affecté à un entrepôt. Une relation peut éventuellement être reliée à plus de deux entités et peut avoir certaines propriétés.

22 22 ModèleConceptuel dedonnées Après avoir fait une analyse aussi complète que possible du problème à informatiser, la construction du MCD se fait en quatre étapes : a. Repérage des entités, b. Construction des entités, choix des propriétés, c. Construction des relations, d. Choix des cardinalités.

23 23 La construction du MCD a. Repérage des entités: Une entité est un composant du problème : une personne, une facture, un livre,... C'est la représentation d'un objet matériel ou immatériel pourvu d'une existence propre et conforme aux choix de gestion de l'entreprise.

24 24 La construction du MCD Comme dit plus haut, ce que l'on considère comme entité est un type général (ex : l'entité personne représente toutes les personnes) à ne pas confondre avec une occurrence d'entité (Jean Martin étant une personne, on le considère comme une occurrence de l'entité personne). Une entité doit avoir une existence Une entité doit avoir une existence indépendamment de toute autre entité.

25 25 La construction du MCD Exemple : On considère le problème suivant : Un libraire gère des œuvres littéraires. Une œuvre est une création littéraire. Une œuvre a au moins un auteur et est dans une édition (un livre). Une édition possède un ISBN unique et a un unique éditeur. Elle peut contenir plusieurs œuvres. On veut mémoriser pour chaque édition le nombre d'exemplaires en stock et pour chaque exemplaire son état.

26 26 La construction du MCD: Exemple Dans ce problème, les entités sont : L entité "œuvre" : Une création littéraire, un récit L entité "auteur" : une personne créateur d'œuvre, L entité "édition" : un livre contenant une ou plusieurs œuvres littéraires, L entité "éditeur" : la société qui va imprimer les livres, L entité "exemplaire" : un exemplaire physique de livre. L'ISBN, par exemple, n'est pas une entité puisqu'il s'agit d'un élément qui caractérise l'entité "édition".

27 27 Exemple La construction du MCD: Exemple Liste des œuvres ISBN Titre Auteur Editeur Stocks Fondation 5 Denoël L'incident Jésus 2 Laffont Chrono-Minets 5 Gallimard X Frankenstein 1 J'ai Lu X Gallimard 5 Liste des auteurs Code Nom Prénom 1 Shelley Mary W. 2 Herbert Franck 3 Orwell Georges 4 Bradbury Ray 5 Asimov Isaac

28 28 La construction du MCD b. Construction des entités On commence par donner un nom à chacune des entités. Il faut ensuite rechercher les propriétés de ces entités. On devra garder à l'esprit les points suivants : toute propriété est élémentaire (elle n'est pas la composition d'éventuelles propriétés plus petites), une propriété ne doit pas être "instable" ou "calculable" : si une propriété peut être obtenue par calcul à partir d'autres éléments qui vont apparaitre dans la base de données (notamment d'autres propriétés), on ne doit pas la considérer,

29 29 La construction du MCD toute entité doit posséder une propriété particulière appelée sa clé (ou identifiant). Une clé doit caractériser de manière unique chaque occurrence de l'entité. Par exemple, le nom de famille d'une personne ne peut pas être considéré comme une clé d'une entité "personne" puisque deux personnes peuvent avoir le même nom de famille. Le numéro de sécurité sociale est par contre tout à fait acceptable. Il vaut mieux éviter les identifiants trop longs (on préférera un code de quelques chiffres à un intitulé d'une vingtaine de lettres par exemples),

30 30 La construction du MCD si aucune des propriétés "naturelles" ne peut servir de clé, on en rajoute une artificiellement (Par exemple "CodeLivre" ou "IdAnimal"). Chaque propriété ne doit dépendre que d'une seule entité.

31 31 La construction du MCD Une entité se représente ensuite graphiquement sous la forme d'une boite dans laquelle on indique en titre le nom de l'entité suivi de toutes ses propriétés. On indique d'une manière particulière l'identifiant.

32 32 Exemple : La construction du MCD Dans l'exemple du libraire, on peut construire les entités suivantes (les propriétés sont indiquées après le nom de l'entité, l'identifiant est en gras) : œuvre : Idœuvre, titre Auteur : IdAuteur, nom, prénom édition : ISBN, titre, nb pages éditeur : IdEditeur, nom Exemplaire : IdExemplaire, état

33 33 La construction du MCD Notons que, dans le cas de l'édition, l'isbn est un identifiant tout à fait acceptable. Dans les autres cas, aucune des propriétés ne convenant comme identifiant, il a fallu créer une propriété particulière pour cet effet (Id...).

34 34 Œuvres Idœuvre Titre La construction du MCD Auteurs IdAuteur Nom Prénom Editions ISBN Titre Nb pages Exemplaires Id_livre Etat Editeurs IdEditeur Nom

35 35 La construction du MCD c. Construction des relations L'étape suivante consiste à énumérer toutes les relations possibles entre entités. Si une relation a une chance d'apparaitre (et de nous intéresser), alors on doit la considérer dans le MCD. On parle également parfois d'association. Une relation se représente de la manière suivante :

36 36 La construction du MCD On notera les points suivants : Une relation est en général entre deux entités. Il est possible d'avoir des relations entre plus que deux entités. Par exemple, une relation Vente entre Acheteur, Vendeur et Lieu pour une base de données de transaction immobilière. Il est néanmoins souvent possible (et préférable!) de se restreindre à des relations entre deux entités. Dans le cas ici, la relation Vente pourrait être remplacée par une entité Acte de vente qui est en relation avec l'acheteur, le vendeur et le lieu.

37 37 La construction du MCD Il est tout à fait possible d'avoir plusieurs relations entre deux entités. Il est également possible d'avoir une relation dite réflexive, c'est-à-dire entre une entité et elle-même. Par exemple, on peut avoir une relation Responsable entre une table employé et elle même. Dans ce cas, il convient tout de même de remarquer que chacune des "pattes" de la relation a une signification différente. Ici, l'une des "pattes" signifiera est responsable de et l'autre signifiera a comme responsable.

38 38 La construction du MCD Une relation peut avoir des propriétés. Par exemple, si une relation Contient lie l'entité Facture et l'entité Produit, elle possède certainement la propriété "quantité" (une facture contient un produit x en quantité y). D'ailleurs, si une propriété dépend de plus d'une entité (comme c'est le cas ici avec la quantité qui dépend à la fois de la facture et du produit), c'est certainement qu'elle dépend d'une relation, et non pas d'une entité.

39 39 La construction du MCD Il faut éviter les relations que l'on peut déduire d'autres relations par transitivité. Par exemple, dans une base de données gérant une université, si on dispose d'entités étudiant, formation et cours. On a les relations fait partie entre formation et cours (un cours fait partie d'une formation) et inscription entre étudiant et formation. Il est inutile d'avoir en plus une relation inscription entre étudiant et cours : tout étudiant inscrit à une formation est systématiquement inscrit à tous les cours qui composent la formation.

40 40 La construction du MCD Exemple : Dans l'exemple du libraire, on a les relations suivantes:

41 41 La construction du MCD d. Choix des cardinalités Une fois les relations établies, il convient ensuite de caractériser le nombre de fois ou chacune de ces relations peut apparaitre réellement. Ceci se fait à l'aide des cardinalités. Dans une relation classique (i.e. entre deux entités), quatre cardinalités sont à déterminer.

42 42 La construction du MCD min A est le nombre minimal de fois où une occurrence de l'entité A participe à une relation du type considéré. Il s'agit en général de 0 ou 1. max A est le nombre maximal de fois où une occurrence de l'entité B participe à la relation. Il s'agit en général de 1 ou n (n pour plusieurs fois, ou un nombre quelconque de fois). min B et max B fonctionnent de la même manière, mais en considérant l'entité B. Notons qu'il est souvent difficile de choisir entre une cardinalité de type 0: n et une cardinalité de type 1: n. Il est important de noter que ce choix a souvent peu d'importance.

43 43 Exemple : La construction du MCD Dans l'exemple du libraire, considérons la relation édite qui existe entre les entités éditeur et édition. Ainsi, dans l'exemple du libraire, une édition (un livre) a toujours un et un seul éditeur (soit un minimum de un éditeur, et un maximum de un éditeur). Un éditeur par contre peut éditer au minimum une Un éditeur par contre peut éditer au minimum une édition et au maximum plusieurs éditions (un nombre quelconque de fois).

44 44 La construction du MCD Ce qui nous donne : Le MCD complet est donc :

45 45 La construction du MCD e. Cas particuliers et pièges : Quelques points particuliers sont à garder à l'esprit lors de la réalisation d'un MCD. Un identifiant est obligatoire pour chaque entité. Il ne doit pas y avoir de redondance d'informations: Une information quelconque ne doit pas être représentée plus d'une fois dans le MCD.

46 46 La construction du MCD Evitez autant que possible les relations entre plus de deux entités. Souvent, il est possible de remplacer la relation par une entité. Restez dans la mesure du possible avec des cardinalités de valeurs 0, 1 ou n. Il est de toute manière souvent possible de se ramener à ce cas dans les rares cas où des cardinalités d'un autre type semblent plus naturelles. En pratique, il peut y avoir d autre valeurs, mais c est très rare (exemple du tiercé : un pari concerne exactement 3 chevaux cardinalité 3:3)

47 47 Dans l'idéal, il faut trouver un bon compromis entre niveau de détail et "taille" de la base de données. Il est toujours possible de multiplier les entités, mais il vaut mieux le faire que si cela a vraiment du sens et un intérêt dans le problème. Par exemple, si on a une entité personne, on peut considérer l'adresse comme une entité séparée (reliée à personne par une relation "habite à") ou comme une propriété de la personne (ce qui est fait usuellement). En règle générale, il est plus économique de définir l'adresse comme une propriété, mais dans un cas ou il est courant que des personnes habitent au même endroit, la règle de nonredondance incite plutôt à utiliser une nouvelle entité

48 48 La construction du MCD: A retenir! La méthode générale de construction du MCD : Recherche des entités, Recherche des propriétés (dont la clé de chaque entité), Recherche des relations entre entités, Recherche des cardinalités (0:1, 1:1, 0: n ou 1:n?)

49 Exercice : réalisation de MCD (Banque) 49 Une banque désire posséder un SGBD pour suivre ses clients. Elle désire ainsi stocker les coordonnées de chaque client (nom, prénom adresse), et les comptes dont elle dispose ainsi que leur solde (sachant par ailleurs que certains compte ont plusieurs bénéficiaires). On stockera également les opérations relatives à ces comptes (retrait et dépôt, avec leur date et le montant).

50 Exercice : réalisation de MCD 50 Une banque désire posséder un SGBD pour suivre ses clients. Elle désire ainsi stocker les coordonnées de chaque client (nom, prénom adresse), et les comptes dont elle dispose ainsi que leur solde (sachant par ailleurs que certains compte ont plusieurs bénéficiaires). On stockera également les opérations relatives à ces comptes (retrait et dépôt, avec leur date et le montant).

51 Exercice : réalisation de MCD 51 Clients NoClient Nom Prénom Adresse 1:n 1:n Comptes 0:n bénéficie Id_Cpt Solde Opérations Id_op Type Date 1:1 Concerne montant

52 Exercice : MCD (gestion de commandes) 52 Les règles de gestion : Le magasin vend des produits a des clients. Les produits possèdent une référence (un code), un libelle et un prix unitaire. Les clients ont une identité (nom, prénom, adresse...). Les clients passent des commandes de produits. On mémorise la date de la commande. Pour chaque commande, le client précise une adresse de livraison. La commande concerne un certain nombre de produits, en une quantité La commande concerne un certain nombre de produits, en une quantité spécifiée pour chaque produit.

53 Exercice : MCD (gestion de commandes) 53

54 Exercice : MCD (agence immobilière) 54 Les règles de gestion : Une agence de location de maisons et d appartements désire gérer sa liste de logements. Elle voudrait en effet connaître l implantation de chaque logement (nom de la commune et du quartier) ainsi que les personnes qui les occupent (les signataires uniquement). Le loyer dépend d un logement, mais en fonction de son type (maison, studio, T1, T2...) l agence facturera toujours en plus du loyer la même somme forfaitaire à ses clients. Par exemple, le prix d un studio sera toujours égal au prix du loyer + 30 DH de charges forfaitaires par mois. Pour chaque logement, on veut disposer également de l adresse, de la superficie ainsi que du loyer. Quant aux individus qui occupent les logements (les signataires du contrat uniquement), on se contentera de leurs noms, prénoms, date de naissance et numéro de téléphone.

55 Exercice : MCD (gestion de commandes) 55 Pour chaque commune, on désire connaître le nombre d habitants ainsi que la distance séparant la commune de l agence. L agence désire gérer l historique de l occupation des logements par les individus. On considèrera de plus qu un individu peut être signataire de plusieurs contrat de location. On précise aussi qu un logement peut faire l objet de plusieurs locations disjointes dans le temps. L unité géographique retenue pour la gestion des logements est le quartier et on considère que chaque commune possède au moins un quartier.

56 Exercice : MCD (gestion de commandes) 56 Individus N identité Nom Prénom DateNaissance N téléphone 1,N TypeLogements Type logement Charges forfaitaires Effectuer 1,1 Locations N Location DateDébut DateFin Correspondre 1,1 1,1 Concerner Communes Id commune Nom commune Distance agence Nombre d'habitants 0,N Logements N logement Adresse Superficie Loyer 1,N Situer Dans 1,1 Quartiers Id quartier Nom quartier 1,N 1,1 0,N Appartenir

57 57 MCD>>> MLD L'étape de transformation du MCD en MLD est assez simple et passe par trois étapes : Transformation des entités en tables, Transformation des relations du MCD, Suppression des tables inutiles.

58 58 Modèle logique des données a. Construction des tables La première étape consiste à transformer toutes les entités du MCD en tables du MLD. Cette transformation est directe : il suffit de recopier les entités. Il s'agit essentiellement d'un changement de vocabulaire : une entité devient une table, une propriété devient un champ, un identifiant devient une clé primaire. A noter toutefois qu'il est essentiel qu'il n'y ait pas deux tables qui aient le même nom.

59 59 Modèle logique des données Exemple: la première partie de la construction du MLD du libraire est directe. Il suffit de recopier les entités.

60 60 Modèle logique des données b. Transformation des relations en liens Pour les associations. Dépend des cardinalités. Deux grand cas possibles : Relation Relation 1:1?:? la relation est matérialisée par l ajout d une clé étrangère?:n?:n la relation donne lieu à la création d une table

61 61 Premier cas: Modèle logique des données Dans le cas d'une relation ou l'une des branches a une cardinalité de 1:1 ou 0:1, la transformation de la relation se fait de la manière suivante : On ramène dans la table correspondant à l'entité "du côté du 1:1" (ou du 0:1) la clé primaire de l'autre table ainsi que toutes les éventuelles propriétés de la relations. On lie la clé primaire ainsi importée avec la clé primaire de la deuxième table. Si la relation contenait des propriétés, celle-ci se retrouve également importée du côté du 1:1

62 62 Modèle logique des données Se transforme en: A noter que la clé importée (ici IdB qui se retrouve dans A noter que la clé importée (ici IdB qui se retrouve dans table A) ne devient pas une clé de la table : c'est une propriété comme une autre. Notons aussi que le lien se faitentrechamps (on relie IdA à IdB) et non pas, comme dans le MCD, entre les tables.

63 63 Modèle logique des données EntitéA IdA PropriétéA1 0:n relation propriétér 1:1 EntitéB IdB propriétéb1 TableA PK_IdA Champ A1 devient TableB PK_IdB Champ B1 Champ IdA Champ R

64 64 Deuxième cas Modèle logique des données Dans tous les autres cas, la relation du MCD se transforme en une table du MLD : On crée une nouvelle table correspondant à la relation. Cette table contient toutes les éventuelles propriétés de la relation. On intègre à cette table les clés primaires des entités impliquées dans la relation.

65 65 Modèle logique des données On relie les clés primaires des tables avec les clés importées dans la nouvelle table. On choisit enfin la ou les clés primaires de la nouvelle table. L'idée générale est que chaque occurrence de cette entité doit pouvoir être identifiée de manière unique par ses clés primaires.

66 66 Modèle logique des données Cela revient en général à choisir comme clés primaires l'ensemble de clés importées des autres tables. Se transforme en:

67 67 Cas particuliers Modèle logique des données Quelques cas particuliers peuvent apparaitre. Si la relation est de type 1:1-1:1, on fusionne les deux entités en une. Ce type de relation rare est souvent dû à un problème dans la conception du MCD. Si la relation est de type 0:1-1:1, on traite la Si la relation est de type 0:1-1:1, on traite la relation comme une relation de type 1:1?:?(en ramenant la clé primaire du côté du 1:1)

68 68 Cas particuliers Modèle logique des données Les relations réflexives (entre une entité et ellemême) se traitent comme les autres relations. les relations ternaires (entre trois entités, ou plus), se traitent comme d'habitude. Si l'une des branches a une cardinalité de type 1:1, on ramène les clés primaires des autres entités et les propriétés de la relation dans l'entité "du côté du 1:1". Si ce n'est pas le cas, la relation se transforme en table.

69 69 Modèle logique des données c. Suppression des tables inutiles La dernière étape consiste simplement à supprimer les tables inutiles. En général (mais pas toujours), une table qui ne contient qu'un seul champ (sa clé) est inutile : elle ne nous apporte aucune information. L'exemple le plus classique est une entité de type L'exemple le plus classique est une entité de type "date".

70 70 Modèle logique des données Exemple : Le MLD correspondant à l'exemple du libraire est le suivant :

71 71 MCD>>MLD: A retenir La méthode de transformation MCD-MLD : les entités sont transformées en tables (sans modification) les relations sont transformées en fonction de leurs cardinalités pour une relation de type 1:1 -?:? entre une entité A et une entité B se traduit par une importation de la clé primaire de l'entité B dans la table de A, et on ajoute un lien entre les deux clés, une relation autre (sans 1:1 -?:?) se transforme en table dans laquelle on retrouve les clés primaires de A et B. les tables inutiles sont supprimées : il s'agit essentiellement des tables à un seul champ (leur clé).

72 72 MCD>>MLD: Quelques cas particuliers Relation binaire (0,1)-(1,1): On duplique la clé de la table basée sur l'objet à cardinalité (0,1) dans la table basée sur l'objet à cardinalité (1,1).

73 73 MCD>>MLD: Quelques cas particuliers Plusieurs relations entre 2 objets Les règles générales s'appliquent.

74 74 MCD>>MLD: Quelques cas particuliers Relation binaire (0,1)-(0,1): On duplique la clé d'une des tables dans l'autre. Lorsque la relation contient elle-même des propriétés, celles-ci deviennent également attributs de la table dans laquelle a été ajoutée la clé étrangère.

75 75 MCD>>MLD: Quelques cas particuliers Relations réflexives: Nous appliquons les règles générales avec la seule différence que la relation est2foisreliéeaumême objet.

76 76 MCD>>MLD: Quelques cas particuliers Relations réflexives: Nous appliquons les règles générales avec la seule différence que la relation est2foisreliéeaumême objet.

77 77 MCD>>MLD: Exercices Exercice «Gestion d'école» Transformez le MCD suivant, qui représente «la gestion d'une école» en un MLD enrespectanttoutes les règles du passage MCD à MLD.

78 78 MCD>>MLD: Exercices

79 79 MCD>>MLD: Exercices

80 80 MCD>>MLD: Exercices

81 Résumé 81 La méthode Merise, comprend 4 niveaux avec chacun un modèle référent :

82 II. Cours SQL 82 Introduction au SQL Requêtes de consultation de tables Projection, Sélection, Jointure Tri, Agrégation, Partitionnement Requêtes de Modification de tables Ajout Suppression Manipulation de tables, de vues et de bases de Manipulation de tables, de vues et de bases de données

83 II. Cours SQL 83 Projection Syntaxe SQL : SELECT [UNIQUE 1 ]liste_attributs 2 FROM Table ; 1 Permet d'éliminer les doublons (on trouvera aussi DISTINCT). 2 On peut mettre une étoile * pour demander tous les attributs. On peut renommer un attribut en ajoutant AS NomAttribut

84 II. Cours SQL 84 Projection Soit la Table Étudiants(#num, nom, prénom, âge, ville, CodePostal). Afficher toute la table Étudiant. SELECT * FROM Étudiants; Donner les noms, les prénoms et les âges de tous les étudiants. SELECT nom, prénom, âge FROM Étudiants; Donner les numéros des étudiants dans une colonne nommée Numéro. SELECT #num AS Numéro FROM Étudiants; 84

85 II. Cours SQL 85 Sélection Syntaxe SQL : SELECT * FROM table WHERE condition; La condition peut formée sur des noms d'attributs ou des constantes avec des opérateurs de comparaison : =, >, <, <=, >=, <> 1 des opérateurs logiques : AND, OR, NOT des opérateurs : IN, BETWEEN+AND, LIKE, EXISTS, IS _ qui remplace un caractère et % qui remplace une chaîne de caractères 1 La différence est parfois notée!=

86 II. Cours SQL 86 Sélection Sur la table Étudiants(#Num, Nom, Prénom, Age, Ville, CodePostal) Quels sont tous les étudiants âgés de 20 ans ou plus? SELECT * FROM Étudiants WHERE (Age >= 20); Quels sont tous les étudiants âgés de 19 à 23 ans? SELECT * FROM Étudiants WHERE Age IN (19, 20, 21, 22, 23); SELECT * FROM Étudiants WHERE Age BETWEEN 19 AND 23; Quels sont tous les étudiants habitant dans les Vosges? SELECT * FROM Étudiant WHERE CodePostal LIKE '88%' ; Quels sont tous les étudiants dont la ville est inconnue/connue? SELECT * FROM Étudiants WHERE Ville IS NULL ; SELECT * FROM Étudiants WHERE Ville IS NOT NULL ; 86

87 II. Cours SQL 87 Produit Cartésien Syntaxe SQL : SELECT * FROM table 1 [Alias 1 ],..., table n [Alias n ]; Syntaxe SQL : SELECT * FROM table 1 [Alias 1 ],..., table n [Alias n ] WHERE condition; Autre Syntaxe : SELECT * FROM table 1 INNER JOIN table 2 ON condition; 87

88 II. Cours SQL 88 Produit Cartésien Soient les tables : Produit (#prod, nomprod, fournisseur, pu) DétailCommande (#cmd, #prod, pu, qte, remise) Quels sont les numéros de commande correspondant à l'achat d'une table? SELECT DétailCommande.#num FROM Produit, DétailCommande WHERE Produit.#prod =DétailCommande.#prod AND nomprod LIKE "%table; Même requête, mais avec des alias pour les noms de relation : SELECT dc.#num FROM Produit p, DétailCommande dc WHERE p.#prod = dc.#prod AND nomprod LIKE "%table%"; 88 88

89 II. Cours SQL 89 Jointures par requêtes imbriquées Une jointure peut aussi être effectuée à l'aide d'une sous-requête. SELECT * FROM Stock WHERE#prod IN ( SELECT #prod FROM Produit) Principe : Le mot-clef "IN" permet ici de sélectionner les tuples #prod appartenant à la sous-requête. La sous-requête ne doit retourner qu'une colonne! Les tables de sous-requêtes ne sont pas visibles depuis l'extérieur 89 89

90 II. Cours SQL 90 Jointures par requêtes imbriquées A partir des relations suivantes : Produit(#prod, libellé, pu) Stock(#prod, #dép, qté) Dépôt(#dép, adr, volume) Quels sont les produits qui sont en rupture de stock et l adresse du dépôt: SELECT p.#prod, p.libellé, d.#dép, d.adr FROM Produit p, Dépôt d, Stock s WHERE p.#prod = s.#prod AND s.#dép = d.#dép AND s.qte <=

91 II. Cours SQL 91 Tri Syntaxe : Cette clause se place derrière la clause WHERE ORDER BY attribut [ordre] [, attribut [ordre]...] On peut préciser un ordre croissant ASC ou décroissant DESC. Exemple Trier Stock par numéro de produit croissant et par quantité décroissante SELECT * FROM Stock WHERE qte > 0 ORDER BY #prod ASC, qte DESC 91 91

92 II. Cours SQL 92 Agrégation des résultats Il est possible d'utiliser des fonctions f d'agrégation dans le résultat d'une sélection. Syntaxe: SELECTf ( [ALL DISTINCT]expression) FROM... où f peut être COUNT nombre de tuples SUM AVG MAX MIN Pour COUNT, on peut aussi utiliser COUNT(*) SeulCOUNTprend en compteles valeursànull. somme des valeurs d'une colonne moyenne des valeurs d'une colonne maximum des valeurs d'une colonne minimum des valeurs d'une colonne 92 92

93 II. Cours SQL 93 Partitionnement des résultats: Syntaxe GROUP BY liste_attributs HAVING condition avec fonction Cette clause regroupe les résultats par valeur selon la condition Dans l'ordre, on effectue la sélection SELECT le partitionnement GROUP BY on retient les partitions intéressantes HAVING on trie avec ORDER BY. 93

94 II. Cours SQL 94 Partitionnement des résultats: Résultats (de Pierre) Matière Coef Note Maths 4 15 Sc Nat 3 9 Sc Phy 3 12 Français 2 13 Sc Hum 2 11 Anglais 1 10 Sport 1 12 Quelle est la note moyenne pour chaque coefficient? SELECT coef, Avg(note) as Coef Moyenne Moyenne 1 11 FROM Résultats GROUP BY coef; Quels sont les coefficients auxquels participe une seule matière? SELECT coef FROM Résultats GROUP BY coef HAVING count(*)=1; 94 Coef 4

95 95 II. Cours SQL Plan Requêtes de consultation de tables Projection, Sélection, Jointure Tri, Agrégation, Partitionnement Requêtes de Modification de tables Ajout Suppression Manipulation de tables, de vues et de bases de données 95

96 96 II. Cours SQL Insertion Syntaxe : Pour insérer un tuple complètement spécifié : INSERT INTO Table VALUES (val 1,..., val n ); Pour insérer un tuple incomplètement spécifié : INSERT INTO Table (liste_attributs)values (val 1,..., val n ); On peut insérer un tuple à partir d'une relation ayant le même schéma. INSERT INTO Table SELECT * FROM... 96

97 97 II. Cours SQL Insertion exemple Sur les relations Étudiants (#Num, Nom, Prénom, Age, Ville, CodePostal) ClubThéâtre(#Num, Nom, Prénom) Ajouter l'étudiant Sylvain HEBON, 21 ans, habitant Nancy avec le numéro 634. INSERT INTO Étudiants VALUES (634, 'HEBON', 'Sylvain', 'Nancy', '54000', 21); Ajouter tous les étudiants Vosgiens dans le Club de Théâtre INSERT INTO ClubThéâtre SELECT #Num, Nom, Prénom FROM Étudiants WHERE CodePostal LIKE '88%'; 97

98 98 II. Cours SQL Mise àjour Syntaxe : UPDATE Table SET attribut 1 = expr 1,..., attribut n = expr n FROM... WHERE... Les expressions peuvent être une constante une valeur NULL une clause SELECT 98

99 99 II. Cours SQL Mise à jour: Sur la relation Étudiants (#Num, Nom, Prénom, Age, Ville, CodePostal) Augmenter d'un an l'age de tous les étudiants. UPDATE Étudiants SET Age = Age + 1; On a appris que tous les étudiants de Bar-le-Duc ont déménagé à Nancy. UPDATE Étudiants SET Ville = 'Nancy', CodePostal = '54000' WHERE Ville = 'Bar-Le-Duc';

100 100 II. Cours SQL Suppression Syntaxe : DELETE FROM Table [WHERE condition] Remarque :! Exemple : Si on supprime tous les tuples d'une relation, le schéma de relation existe toujours! Retirerde la listetousles étudiantsde plusde 22 ans. DELETE FROM Étudiants WHERE Age > 22; 100

101 101 II. Cours SQL Création de table Syntaxe : CREATE TABLE nomtable ( Attribut Domaine [Contraintes...],... Attribut Domaine [Contraintes...], [Contraintes... ] ) 101

102 102 II. Cours SQL Création de table Créer la table Stock1(Pièce, NbP, Fournisseur) CREATE TABLE Stock1 ( Pièce VARCHAR(20) NOT NULL, NbP INT, Fournisseur CHAR(20) NOT NULL, PRIMARY KEY (Pièce, Fournisseur) ) 102

103 103 II. Cours SQL Modification de table Modification de Schéma de la Table (Syntaxe variable!) Exemple pour Oracle v6 : ALTER TABLE Table [ADD (définition_attribut Contrainte), [définition_attribut Contrainte]... )] [MODIFY (définition_attribut [, définition_attribut ]... )] [DROP CONSTRAINT contrainte] Suppression complète d'une relation (et de son schéma) : DROP TABLE Table;! Attention, toutes les données de la table sont perdues 103

104 II. Cours SQL Vue 104 Une vue est une Table non stockée dans la base de données mais recalculée à chaque utilisation. Syntaxe : CREATE VIEW NomVue AS Requête_de_définition 1 Exemple : CREATE VIEW Personnes_Âgées AS SELECT * FROM Personnes WHERE Age > 70; La suppression s'effectue avec DROP VIEW NomVue; 1 La requête ne doit pas contenir de tris (ORDER BY). 104

105 II. Cours SQL Base de données 105 Création d'une base de données Syntaxe : CREATE DATABASE NomBdd; Destruction totale d'une base de données Syntaxe : DROP DATABASE NomBdd; 105

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