EVALUATION DE LA PRODUCTION VIVRIERE 2015 ET DES PESPECTIVES ALIMENTAIRES POUR 2016 AU BENIN RAPPORT PAR DEPARTEMENT VOLUME 2

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1 REPUBIQUE DU BENIN MINISTERE DE L AGRICULTURE, DE L ELEVAGE ET DE LA PECHE (MAEP) OFFICE NATIONAL D APPUI A LA SECURITE ALIMENTAIRE (ONASA) DIRECTION DU SUIVI DE LA VULNERABILITE ET DE LA SECURITE ALIMENTAIRE (DSVSA) SERVICE SYSTEME D ALERTE PRECOCE (SSAP) 06 BP 2544 Tél : onasa@onasa-benin.org EVALUATION DE LA PRODUCTION VIVRIERE 2015 ET DES PESPECTIVES ALIMENTAIRES POUR 2016 AU BENIN RAPPORT PAR DEPARTEMENT VOLUME 2 Avril 2016

2 SOMMAIRE RESUME...4 INTRODUCTION...9 I- OBJET ET DEROULEMENT DE LA MISSION...10 II- CARACTERISTIQUES DE LA CAMPAGNE AGRICOLE 2015/ Evolution de la pluviométrie de Mars à Octobre Situation des inondations Situation phytosanitaire en Mise en place des intrants et autres facteurs de production Les engrais Les semences Mécanisme de distribution des intrants aux producteurs Autres facteurs de production La production vivrière en Evolution des superficies emblavées et des productions Les communes à production bonne ou moyenne Les communes à production faible Considérations sur les stocks de produits vivriers La Production animale Effectif du cheptel par espèce au niveau national Production de viande, de lait et d œufs au niveau national Normes L alimentation du bétail Abreuvement du bétail Situation zoo sanitaire et mouvement des animaux La Production halieutique...31 a- Promotion de La Pisciculture...31 b- Production de poissons issue des pêches maritime artisanale, maritime industrielle, continentale et de l aquaculture...31 III- PERSPECTIVES ALIMENTAIRES POUR Solde vivrier aux niveaux national et départemental Opinions des acteurs à la base Les zones de bonnes perspectives alimentaires Les zones à situation alimentaire préoccupante Zones à risque et populations vulnérables Situation des marchés de produits vivriers en Evolution de l offre des produits vivriers sur les marchés en Tendances des prix sur quelques principaux marchés en Cas du maïs à Dantokpa et Parakou Cas du riz ordinaire importé à Dantokpa et Parakou Cas du gari ordinaire à Dantokpa et Parakou Cas du haricot blanc à Dantokpa et Parakou Cas de l arachide graine à Dantokpa et Parakou Les dynamiques des flux transfrontaliers Evolution des prix du bétail au niveau de quelques races sur le marché de Gogounou Perspectives des prix des produits vivriers au cours de l année IV- SITUATION NUTRITIONNELLE DES ENFANTS ET DES FEMMES Etat nutritionnel des enfants au Bénin Situation nutritionnelle des femmes de 15 à 49 ans Point des actions menées ou en cours Hygiène, Assainissement et Accès à l eau...52 Les chiffres de ce rapport n expriment que les grandes tendances et donc ne constituent pas les résultats définitifs 1

3 CONCLUSION ET RECOMMANDATIONS...52 ANNEXES...55 ANNEXE 1 : Comparaison des résultats des campagnes agricoles , et moyenne des cinq dernières années...56 Tableau N 1 : Evolution des superficies et productions nationales par cultures et groupes de cultures...56 Tableau N 2 : Evolution des superficies et productions nationales par cultures, groupes de cultures et par départements...56 Tableau N 3 : Evolution de la production vivrière par tête d habitant...57 Tableau N 4 : Taux d accroissement de la population et de la production...57 Tableau N 5 : Evolution des superficies emblavées et productions de 1987 à Tableau N 6: Parts respectives des communes dans la production vivrière 2015/2016 départements : Atacora et Donga...59 Tableau N 7 : Parts respectives des communes dans la production vivrière 2015/2016 départements: Atlantique et Littoral...59 Tableau N 8 : Parts respectives des communes dans la production vivrière 2015/2016 départements: Borgou et Alibori...60 Tableau N 9 : Parts respectives des communes dans la production vivrière 2015/2016 départements: Mono et Couffo...60 Tableau N 10 : Parts respectives des communes dans la production vivrière 2015/2016 départements: Ouémé et Plateau...61 Tableau N 11 : Parts respectives des communes dans la production vivrière 2015/2016 départements: Zou et Collines...61 ANNEXE 2 : Soldes vivriers nationaux...62 Tableau N 12 : Solde vivrier national - année Tableau N 13 : Bilan vivrier année 2015/2016 départements de l Atacora et de la Donga...63 Tableau N 14 : Solde vivrier année 2015/2016 : Départements de l Atlantique et du Littoral...64 Tableau N 15 : Solde vivrier - année 2015/2016 : Départements du Borgou et de l Alibori...66 Tableau N 16 : Solde vivrier - année 2015/2016 : Départements du Mono et Couffo...67 Tableau N 17 : Solde vivrier - année 2015/2016 : Départements de l Ouémé et du Plateau...69 Tableau N 18 : Solde vivrier - année 2015/2016 : Départements du Zou et des Collines...70 ANNEXE 3 : Evolution de la pluviométrie en Tableau N 19: Tableau récapitulatif de la pluviométrie : Atacora Donga...72 Tableau N 20 : Tableau récapitulatif de la pluviométrie : Atlantique-Littoral...73 Tableau N 21 : Tableau récapitulatif de la pluviométrie : Borgou Alibori...74 Tableau N 22: Tableau récapitulatif de la pluviométrie : Mono-Couffo...75 Tableau N 23 : Tableau récapitulatif de la pluviométrie : Ouémé-Plateau...76 Tableau N 24: Tableau récapitulatif de la pluviométrie : Zou-Collines...77 ANNEXE 4 : Evolution des prix des produits vivriers de base...78 Graphe 1 : Prix du maïs...78 Graphe 2 : Prix du riz ordinaire importé...78 Graphe 3 : Prix du gari ordinaire...79 Graphe 4 : Prix du haricot blanc...79 Graphe 5 : Prix de l arachide grain...80 Comparaison des prix de 2015 à ceux de 2014 et à la moyenne des cinq dernières années...80 Tableau N 25: Cas du maïs...80 Tableau N 26: Cas du riz ordinaire importé...81 Tableau N 27 : Cas du gari ordinaire...81 Tableau N 28: Cas du haricot blanc...82 Tableau N 29 : Cas de l arachide grain...82 ANNEXE 5 : Liste des abréviations...83 Les chiffres de ce rapport n expriment que les grandes tendances et donc ne constituent pas les résultats définitifs 2

4 VOLUME II : SITUATION PAR DEPARTEMENT DEPARTEMENTS DE L ATACORA ET DE LA DONGA DEPARTEMENTS DE L ATLANTIQUE ET DU LITTORAL DEPARTEMENTS DU BORGOU ET DE L ALIBORI DEPARTEMENTS DU MONO ET DU COUFFO DEPARTEMENTS DE L OUEME ET DU PLATEAU DEPARTEMENTS DU ZOU ET DES COLLINES Les chiffres de ce rapport n expriment que les grandes tendances et donc ne constituent pas les résultats définitifs 3

5 RESUME SITUATION PLUVIOMETRIQUE A l instar de 2014, 2015 a été marquée au plan national par une pluviométrie assez variée dans le temps et dans l espace. Le cumul pluviométrique national du 1er mars au 31 octobre est de 928,8 mm en 2015 contre 1092,1 en Des séquences sèches et des cas d inondations ont été observés par endroits sur toute l étendue du territoire. Ceci n est sans incidence sur la production. En qui concerne les facteurs de production notamment les intrants (semences et engrais pour vivriers), ils ont été mis en place avec retard et en quantité insuffisante surtout en ce qui concerne les engrais. Au plan phytosanitaire, la situation a été relativement calme et sans conséquence majeure sur les potentiels productifs de l ensemble des espèces cultivées. Toutes conditions réunies ont permis d obtenir les résultats ci-après au titre de la campagne agricole : RESULTATS DE LA CAMPAGNE Superficies emblavées et productions obtenues Les superficies emblavées et les productions obtenues en 2015 comparées avec celles de 2014 et la moyenne des cinq dernières année sont permis d avoir les taux de croît résumés dans le tableau ci-dessous. Tableau N 1: Evolution des superficies et productions nationales par cultures et groupes de cultures Les chiffres de ce rapport n expriment que les grandes tendances et donc ne constituent pas les résultats définitifs 4

6 Les groupes de cultures des céréales et des légumineuses ont enregistré des accroissements tant en emblavures qu en productions. Cependant, pour les céréales, la superficie et la production de la culture du riz par rapport à celles de 2014, ont connu respectivement une baisse de l ordre de 3,98 % et de 2,56 %. Par rapport à la moyenne de cinq dernières années cette même culture a réalisé par contre une hausse de 28,45 % au niveau des emblavures et de 35,23 % pour les productions. On note également que pour les légumineuses, l arachide a enregistré des baisses de performances de 2,99 % et de 3,62 % respectivement pour la superficie et la production par rapport à l année Les productions par tête d habitant ont évolué en fonction des productions. Par rapport à celles de 2014, elles sont passées de : Evaluation de la production vivrière 2015 et des perspectives alimentaires pour 2016 au Bénin Synthèse Nationale (Volume I) 171,67 kg en 2014 à 171,43 kg en 2015 pour les céréales ; 713,65 kg en 2014 à 612,97 kg en 2015 pour les plantes à racines et tubercules ; 32,92 kg en 2014 à 37,71 kg en 2015 pour les légumineuses. SOLDES VIVRIERS ET BILANS DES PRODUCTIONS VEGETALES, ANIMALES ET HALIEUTIQUES Production végétale : De la confrontation des besoins de consommation des ménages aux disponibilités vivrières ci-dessus obtenues, il se dégage des excédents de production pour certaines cultures. Ces surplus en 2015 suivant les valeurs moyennes de normes de consommation par habitant sont présentés dans le tableau ci-après : Tableau N 2 : Soldes vivriers national : année Les soldes vivriers indiquent des situations haussière pour le maïs, l igname, le manioc et le soja et baissière pour le riz, mil/sorgho, le niébé et l arachide. NB : Il faut souligner que le Bénin ne fait pas encore de bilan vivrier encore moins le bilan alimentaire pour les raisons ci-après : les taux de pertes post-récoltes demeurent importantes mais sous-estimés ; les stocks détenus par les paysans et les commerçants non connus ; les importations et les exportations commerciales ne sont pas maitrisés ; la part de la production destinée à l alimentation du cheptel et les utilisations autres qu alimentaires ne sont pas connues ; les normes de consommation par tête d habitant ne sont pas actualisées. Production animale Compte tenu de l insuffisance des pluies et de leur mal répartition dans le temps, le pâturage naturel n a pas été abondant. L exploitation abusive des essences ligneuses fourragères a entraîné l instabilité des troupeaux. La pratique des cultures fourragères a connu une extension dans les zones d élevage afin d assurer une alimentation correcte des animaux de trait et les moutons de case au cours de la période de soudure. Les chiffres de ce rapport n expriment que les grandes tendances et donc ne constituent pas les résultats définitifs 5

7 Les conditions d abreuvement du cheptel n ont pas connu de changement. Les barrages, mares, puits pastoraux et sources aménagées sont insuffisants et mal entretenus. La situation sanitaire du cheptel national a été dans l ensemble marquée par des principales pathologies. En dehors de la menace permanente de la grippe aviaire pour laquelle des dispositions de mesures de biosécurité sont prises, la réapparition de la maladie hémorragique du lapin a été vite maîtrisée. Le mouvement des animaux, la transhumance, est un mouvement saisonnier qui est rentré dans les mœurs des agro-éleveurs et s est poursuivi cette année. La transhumance transfrontalière bien que suspendue depuis février 1995 par le gouvernement du Bénin s observe encore en raison des accords signés entre les pays de la sous région pour la libre circulation des personnes et des biens. Production halieutique La production halieutique regroupe la pêche continentale, les pêches maritimes (artisanale et industrielle) et l aquaculture. Les réformes institutionnelles actuellement en cours au MAEP et la situation quelque peu confuse de l ABSSA ont porté un coup à la collaboration qui existait entre la Direction de la Production Halieutique et les différents CARDER en ce qui concerne les échanges d informations sur les productions halieutiques surtout déclinées par Commune. En témoigne la non disponibilité des statistiques halieutiques par commune depuis le début de l année Toutefois, la production nationale en pêche continentale au 30 septembre 2015 est évaluée à tonnes. Dans le cadre de la pêche maritime artisanale, le suivi des débarquements au Port de pêche artisanale de Cotonou a permis d estimer la production nationale au 30 septembre 2015 à tonnes de poissons. A la pêche maritime industrielle, cinq (05) navires ont obtenu la licence de pêche au 30 septembre Le cumul des opérations de débarquement effectuées par ces différents chalutiers/ crevettiers au 30 septembre 2015, s élève à 312 tonnes de poissons. Les actions menées par les projets et Programmes notamment le PROVAC avec l appui technique et financier de la coopération japonaise, le PADA et l effort considérable de la ferme piscicole moderne CRIAB, la production piscicole est en pleine expansion ces dernières années. En effet, de nombreux appuis sont apportés aux pisciculteurs aussi bien en renforcements de capacité, en intrants et en matériels de production. La production piscicole est évaluée déjà au 30 septembre 2015 à tonnes de poissons notamment les clarias et les tilapias. Situation des marchés de produits vivriers De Janvier à Avril 2015, l offre des divers produits vivriers sur les marchés a augmenté par rapport à celle de 2014 et par rapport à celle des cinq dernières années pour la même période. A partir de Mai jusqu à Octobre 2015, l offre a connu une tendance inverse pour les produits sauf le gari ordinaire et le riz ordinaire importé. Les chiffres de ce rapport n expriment que les grandes tendances et donc ne constituent pas les résultats définitifs 6

8 Les niveaux de prix enregistrés en 2015 sur le marché Dantokpa sont supérieurs à ceux de 2014 et à ceux de la moyenne de pour la plupart des produits vivriers à partir du mois de Mai jusqu en Octobre sauf le gari. Cette tendance à la hausse des prix a évolué jusqu au mois de décembre 2015 voire février Les stocks régulateurs de l ONASA Les stocks tampons de produits vivriers mis en consommation par l ONASA en 2015 ont joué un rôle régulateur. Au total, ,557 tonnes de maïs, 1.754,837 tonnes de riz ont été distribués à partir les boutiques témoins et de la direction générale. La disponibilité en riz a été renforcée de 6 326,252 tonnes de riz don japonais. Ce stock a été mis en consommation au cours du mois de décembre Les flux transfrontaliers informels Les flux sortants de maïs ont été moins importants au cours de cette année 2015 notamment en direction du Niger à cause du faible niveau de productions pour dégager de surplus commercialisables en direction d autres pays. Le gari aussi a fait l objet d un flux sortant faible en direction du Nigéria et du Niger à partir des marchés de Malanville, Pobè, Kétou, Ifangni, Ikpinlè, etc. SITUATION ALIMENTAIRE ET NUTRITIONNELLE : - Situation alimentaire L analyse de la situation alimentaire et nutritionnelle utilisant l outil Cadre Harmonisé (CH), a permis d identifier les zones à risque et d estimer les populations vulnérables en situation courante (mars-avril-mai 2016) et situation projetée (juin-juillet-août 2016). Cette analyse fait ressortir qu aucune zone n est observée en crise, ni en urgence ou en état de famine selon la classification du Cadre Harmonisé. Cependant, des zones à risque d insécurité alimentaire et des personnes vulnérables ont été identifiées. - Zones à risque en situation courante (mars-avril-mai 2016) : Cobly (Atacora), Banikoara, Karimama (Alibori), Sô-Ava, Tori-Bossito (Atlantique), Djakotomé, Dogbo, Klouékanmé, Lalo, Toviklin (Couffo), Athiémé, Bopa, Houéyogbé (Mono), Aguégués, Akpro-Missérété, Avrankou, Bonou (Ouémé), Agbagnizoun et Za-Kpota (Zou). - Population vulnérable : personnes vulnérables localisées sur toute l étendue du territoire national. - Zones à risque en situation projetée (juin-juillet-août 2016) : Boucoumbé, Cobly, Matéri, Tanguiéta, Toucountouna (Atacora), Copargo, Ouaké (Donga), Banikoara, Karimama, Malanville (Alibori), Bembéréké (Borgou). Quelques communes de la zone sud sont concernées malgré la disponibilité des nouvelles récoltes. Il s agit des zones traditionnellement critique : Toffo (Atlantique) Djakotomé, Lalo, Toviklin (Couffo), Athiémé, Bopa (Mono), Aguégués, Avrankou, Bonou (Ouémé), Savè (Collines), Agbagnizoun et Za-Kpota (Zou). - Population vulnérable : personnes vulnérables localisées sur toute l étendue du territoire national. Les chiffres de ce rapport n expriment que les grandes tendances et donc ne constituent pas les résultats définitifs 7

9 - Situation nutritionnelle - Situation de la malnutrition aiguë globale ; Au Bénin en se référent à l enquête MICS 2014 et l enquête AGVSAN 2009, la prévalence de la malnutrition aigue globale chez les enfants de 6 à 59 mois représente 4,5% dont 0,9% de malnutrition aiguë sévère. Les départements de l Atacora (7,8 %), du Plateau (6,4 %), de l Ouémé (6,1%) et de l Atlantique (5, 3 %) sont les plus touchés avec des prévalences comprises entre 5 et 10%, ce qui représente une situation nutritionnelle médiocre selon les seuils établis par l OMS. - Situation de la malnutrition chronique globale. Quant à la malnutrition chronique, 34% des enfants de 6 à 59 mois souffrent de retard de croissance (MICS 2014) dont 12,1 % de retard de croissance sévère. Dans tous les départements (sauf Littoral) plus de 30% des enfants de 6 à 59 mois souffrent de malnutrition chronique, ce qui traduit une situation nutritionnelle grave selon les seuils établis par l OMS. L Atacora (42,8%), l Alibori, (43,1 %) le Plateau (41,4 %) et le Couffo (42,6 %) sont les quatre départements où les enfants sont les plus touchés par le retard de croissance. La prévalence y dépasse le seuil critique de 40%. LES PERSPECTIVES ALIMENTAIRES POUR 2016 : Malgré les baisses de niveaux de productions observées, et les soldes vivriers négatifs enregistrés par endroits au niveau de certaines cultures, les perspectives alimentaires pour 2016 sont bonnes mais moins bonnes que celle de l année passée. La population béninoise pourra passer une soudure relativement calme si le disponible est bien géré et les flux sortants contrôlés. Les chiffres de ce rapport n expriment que les grandes tendances et donc ne constituent pas les résultats définitifs 8

10 INTRODUCTION La sécurité alimentaire d un pays selon la FAO (1996), se caractérise par l accès de tous ses habitants, en tout lieu et à tout moment, aux aliments qui leur sont nécessaires pour mener une vie saine et active. Pour ce faire, trois conditions doivent être remplies à savoir : i) assurer un niveau adéquat de la disponibilité des denrées alimentaires de base ; ii) assurer la stabilité de l offre des produits alimentaires ; iii) assurer l accès physique et économique à la nourriture. En République du Bénin, c est l Office National d Appui à la Sécurité Alimentaire (ONASA) qui a statutairement pour mission de contribuer à garantir à tous, et à tout moment, la sécurité alimentaire. A ce titre, il œuvre, entre autres, à renforcer les capacités de prévision et de gestion des crises alimentaires et ce, en synergie avec des structures du Ministère de l Agriculture, de l Elevage et de la Pêche et d autres Ministères puis aussi en collaboration avec des structures et institutions non gouvernementales nationales et internationales. L Office National d Appui à la Sécurité Alimentaire (ONASA) met en œuvre chaque année, un processus itératif et participatif d évaluation de la production vivrière nationale résultant de la campagne agricole. Cette démarche permet, au regard des besoins de consommation, de dégager les perspectives alimentaires pour l année à venir et d aider les décideurs et autres acteurs, sur la base des recommandations formulées, à s investir dans la gestion de la sécurité alimentaire. Ainsi, des informations tant quantitatives que qualitatives sont collectées et analysées, telles que les conditions pluviométriques, les superficies emblavées, les rendements, les productions végétale, animale et halieutique, la mise en place et l utilisation des intrants agricoles, les tendances des prix, l état des pistes de desserte rurale, l intensité des échanges intercommunaux et transfrontaliers des produits vivriers, etc. Au terme de cet exercice, un solde vivrier est dressé pour chaque spéculation vivrière. Cette information est désagrégée à l échelle départementale et communale et permet de mettre en exergue les communes à production vivrière déficitaire et celles à production vivrière excédentaire. En effet, c est à travers ces résultats et selon trois hypothèses de consommation (faible, moyenne et forte) que les volumes commercialisables de produits vivriers représentés par les soldes positifs sont connus. Les excédents de produits vivriers dégagés font généralement l objet de transactions commerciales tant à l intérieur qu au-delà des frontières du Bénin. Les déficits constatés (soldes négatifs) dans certaines communes sont comblés par les surplus dégagés dans les zones excédentaires à travers le mécanisme des échanges commerciaux. Pour Les chiffres de ce rapport n expriment que les grandes tendances et donc ne constituent pas les résultats définitifs 9

11 certains produits, notamment le riz, la viande et le poisson, afin de satisfaire la demande locale, le Bénin fait recours aux importations en raison des déficits enregistrés au niveau de leurs productions respectives. Le présent rapport général (volume I) rend compte de la synthèse nationale des résultats de l évaluation de la production vivrière en 2015 et des perspectives alimentaires pour Il lui est annexé un rapport (volume II) qui présente les résultats de l évaluation de la production vivrière en 2015 par département de même que les conforts alimentaires théoriques (pour certaines cultures) qui en découlent pour traverser la période de soudure I- OBJET ET DEROULEMENT DE LA MISSION Dans le cadre de l atteinte des objectifs découlant de la mission assignée à l Office National d Appui à la Sécurité Alimentaire (ONASA) à savoir entre autres, suivre l évolution de la production vivrière, dégager les perspectives alimentaires résultant de la campagne agricole et rendre compte au Gouvernement de la situation alimentaire des populations, des missions conjointes ONASA-CAR- DER, constituées de quatre (4) équipes, ont visité tous les départements du pays du 10 janvier au 13 février 2016, pour procéder à l évaluation de la situation agricole et alimentaire issue de la campagne agricole Le calendrier suivi par les équipes des différentes missions est le suivant : Atacora/Donga : du 10 au 18 janvier 2016 ; Atlantique/Littoral : du12 au 15 janvier 2016 ; Zou/Collines : du 17 au 23 janvier 2016 ; Borgou/Alibori: du 24 janvier au 1er février 2016 ; Mono/Couffo : du 1er au 06 février 2016 ; Ouémé/Plateau : du 08 au 13 février Les équipes ont été composées de : NANGBE Gildas (Chargé du Suivi de la Vulnérabilité Alimentaire et de la Résilience) et Mohamadou Moctar ABDOULAYE (Chef Division Suivi - Evaluation) dans les départements de l Atacora-Donga ; MAMA ALI Isbath (C/SSAP) et Natacha AHODAKIN (Chef Division de la Programmation et du Suivi du CARDER) dans les départements de l Atlantique /Littoral ; ABDOULAYE Mouphtaou (DSVSA) et Sébastien DANSOU (Chef Statistiques Suivi Evaluation et Documentation) dans les départements du Zou-Collines ; TOUMOUDAGOU Pénagui (Chargée du Suivi de la Campagne Agricole) et Lionel Ulrich AYEDEGUE (Chef Division Statistique) dans les départements du Borgou/Alibori ; NANGBE Gildas (Chargé du Suivi de la Vulnérabilité Alimentaire et de la Résilience), Parfait AYIHOUNOU (Chargé Statistiques et Documentation) dans les départements du Mono/Couffo ; MAMA ALI Isbath (C/SSAP), TOUMOUDAGOU Pénagui (Chargée du Suivi de la Campagne Agricole) et Rock ADOUKO (Chargé de la Programmation et de l Analyse Sectorielle au CARDER) dans les départements de l Ouémé-Plateau. Les chiffres de ce rapport n expriment que les grandes tendances et donc ne constituent pas les résultats définitifs 10

12 Les principaux objectifs de cette mission sont de : faire le point de la campagne agricole, avec les acteurs intervenant dans la sécurité alimentaire ; évaluer la production vivrière en 2015 ; projeter les perspectives alimentaires pour 2016 assorties de recommandations. Evaluation de la production vivrière 2015 et des perspectives alimentaires pour 2016 au Bénin Synthèse Nationale (Volume I) Ces missions ont été précédées d un atelier national d évaluation de la production vivrière 2015 et des perspectives alimentaires pour 2016 qui s est déroulé du 02 au 04 décembre 2015 au Centre Sainte Anouarite d Abomey-Calavi. Au cours de cet atelier, les cadres de l ONASA, les Directeurs de la Programmation et du Suivi Evaluation (DPSE) de tous les CARDER ou leurs représentants, les représentants des Directions Techniques sous tutelle du MAEP (DPV, DPH, DPA, DANA, INRAB, SONAPRA, CAIA), les représentants d autres ministères à savoir : INSAE/MDAEP, DNM/MTTP, ANPC/MISPC, la Chambre d Agriculture et les représentants des associations professionnelles agricoles (producteurs, commerçants, éleveurs, pêcheurs, transformateurs et cadre multi-acteurs de la plate forme de la Sécurité Alimentaire et Nutritionnelle) ont eu à valider les premières tendances des statistiques des productions vivrières, halieutiques et animales, les soldes vivriers prévisionnels en 2015 et à formuler des recommandations à caractère anticipatif pour une bonne gestion de la soudure alimentaire Les statistiques présentées dans le présent rapport (volume I) ont été arrêtées au 31 octobre 2015 et pourraient connaître en fin de campagne des modifications par la DSA-MAEP. Les chiffres de ce rapport n expriment que les grandes tendances et donc ne constituent pas les résultats définitifs. II- CARACTERISTIQUES DE LA CAMPAGNE AGRICOLE 2015/ Evolution de la pluviométrie de Mars à Octobre 2015 A l instar de 2014, l année 2015 a été marquée au plan national par une pluviométrie assez variée dans le temps et dans l espace. En effet, la situation dans les différentes régions se présente comme suit : Au Sud du Pays : La période mars-avril 2015 a été marquée par une irrégularité des pluies, assortie par endroits de séquences sèches atteignant 10 à 15 jours. Cette irrégularité est plus ou moins prononcée au cours du mois d avril. Les hauteurs de pluie ont été en général excédentaires au cours du mois de mars et déficitaires en Avril. En Mai, malgré une installation complète de la grande saison des pluies. La pluviosité s est révélée normale à déficitaire dans bon nombre de localité. 5 à 12 jours de pluie ont caractérisé ce mois. Le mois de Juin a été caractérisé par une quasi-régularité des évènements pluvieux au Sud du pays, se traduisant par une répartition spatio-temporelle plus ou moins bonne des précipitations souvent accompagnées d orages dans la plupart des localités. Les chiffres de ce rapport n expriment que les grandes tendances et donc ne constituent pas les résultats définitifs 11

13 La pluviométrie a été dans l ensemble quasi-normale. Cette situation est restée inchangée au cours de la première décade du mois de Juillet et s est affaiblie au cours des deux dernières décades de ce mois de Juillet (fin de la grande saison des pluies) avec des poches de sécheresse dépassant 10 jours. En Août, la région méridionale a connu une petite saison sèche se traduisant par des pluies fines à caractère intermittent dans la plupart des localités. De longues séquences sèches ont été observées jusqu au début de la deuxième décade du mois de Septembre, laissant place à une reprise des activités pluvio-orageuses, marquant ainsi le début de la petite saison des pluies au Sud du Bénin. En Octobre, la petite saison poursuit son cours avec des précipitations à caractère régulier avec des séquences sèches de moins de 07 jours. Au Centre du Pays : A l instar de la région Sud, la même situation se présente pendant la période Mars-Avril 2015 où l on assiste à un caractère irrégulier des précipitations. Le mois de Mai a été caractérisé par une régularité des précipitations engendrées par des manifestations pluvioorageuses plus ou moins régulières. Les quantités d eau ont été dans l ensemble quasi-normales. En Juin des pluies orageuses à caractère sporadique ont été notées au cours de la première quinzaine du mois. La seconde quinzaine a été marquée par des séquences sèches plus ou moins longues dans bon nombre de localités. La situation pluviométrique s est révélée dans l ensemble normale à déficitaire dans cette région. Le mois de Juillet a été caractérisé par des poches de sécheresse atteignant 15 jours par endroits. La pluviosité est restée déficitaire sur la plupart des stations. En Août et Septembre, des pluies modérées à faibles à caractère irrégulier ont été enregistrées dans la plupart des localités. En Octobre, la petite saison des pluies démarrée en début du mois d août, a poursuivi son cours avec des quantités de pluie supérieures à la normale par endroits. Il s agit en l occurrence des localités de Bohicon, Zagnanado, Savè. Au Nord du Pays : Pendant la période Mars-Avril 2015 il a été observé un temps pratiquement sec, se traduisant par une absence quasi-totale voire totale par endroits des pluies. L unique saison des pluies a débuté très timidement en Mai avec des pluies irrégulières et se révélant déficitaires. 02 à 11 jours de périodes sèches ont été enregistrés au cours du mois. Cette situation est restée inchangée au cours du mois de Juin. Des précipitations souvent orageuses, plus ou moins régulières ont été notées au cours du mois de Juillet. Les totaux pluviométriques sont quasi-normaux à excédentaires par endroits (excédents de : 11% à Kandi ; 40% à BOUKOUMBE ; 21% à Porga ; 21% à Kalalé ; etc.) tandis qu ailleurs ils sont déficitaires par rapport à la normale (déficits de : 56% à PARAKOU ; 67% à Ina ; 38% à Bembèrèkè ; 46% à Tanguiéta ; 66% à Pénessoulou ; 48% à Djougou ; etc.). En Août et en Septembre, la situation reste dominée par le passage régulier de plusieurs perturbations pluvioorageuses plus ou moins actives. Les hauteurs mensuelles de pluie se révèlent quasi-normales à excédentaires. En Octobre, l unique saison des pluies a poursuivi son cours avec des pluies faibles et irrégulières en deuxième partie du mois traduisant la fin de la saison pluvieuse. Les précipitations ont été déficitaires à normales. Les chiffres de ce rapport n expriment que les grandes tendances et donc ne constituent pas les résultats définitifs 12

14 Cumul pluviométrique et rapport à la normale sur la période Mars-octobre 2015 Les hauteurs de pluie cumulées sur la période Mars-Octobre ont varié de 463 mm (Athiémé) à 1317,1 mm (Bonou). Le Nord en général et le Sud-Est ont été les régions relativement arrosées du pays. Des précipitations normales à déficitaires ont caractérisé l ensemble du pays sur la période. Les chiffres de ce rapport n expriment que les grandes tendances et donc ne constituent pas les résultats définitifs 13

15 Comparaison du cumul pluviométrique Mars - Octobre 2015 et 2014 et la moyenne des cumuls des 5 dernières années au Bénin. Evaluation de la production vivrière 2015 et des perspectives alimentaires pour 2016 au Bénin Synthèse Nationale (Volume I) Les chiffres de ce rapport n expriment que les grandes tendances et donc ne constituent pas les résultats définitifs 14

16 Le cumul pluviométrique national du 1er mars au 31 octobre est de 928,8 mm en 2015 contre 1092,1 mm en 2014 pour la même période. Les départements du Borgou/Alibori ont été plus arrosés en 2015 comparativement à 2014 avec des écarts dépassant les 200 mm. Sur le reste du pays les écarts ont été négatifs. Au niveau des régions, le cumul 2015 est supérieur au cumul 2014 dans les localités du nordest (Kandi, Bembèrèké, N dali, Kalalé et environs), dans les localités de Sèmèrè, Djougou, et reste inférieur partout ailleurs. L écart du cumul 2015 et de la moyenne des cumuls des 5 dernières années ( ) est positif dans certaines régions du pays (Bleu ciel à foncée) et négatif sur le reste du territoire Situation des inondations A partir de la première décade de Juin, des jours successifs de pluie ont été observés dans certaines localités du Sud du pays en l occurrence Cotonou. Cette régularité a entraîné la saturation du sol, ce qui a favorisé les quelques cas d inondations essentiellement pluviales constatées au Sud du pays. Les inondations constatées à Karimama, Malanville, en cette année 2015 sont dues aux pluies régulières enregistrées au Sahel qui ont contribué aux crues de la partie moyenne du bassin du Niger, partie qui intéresse l extrême Nord de notre pays. Ces inondations ne sont donc pas uniquement provoquées par les pluies enregistrées dans ces localités mais par plusieurs épisodes pluvieux successifs à caractère exceptionnel dans la région du Niger moyen. 2.3-Situation phytosanitaire en 2014 La situation phytosanitaire en 2015 est caractérisée par des dégâts et maladies sans conséquence majeure sur les potentiels productifs de l ensemble des espèces cultivées. Les céréales : Les céréales, et particulièrement le riz ont connu les attaques d oiseaux granivores dans les bassins de production en général, et particulièrement dans les rizières des localités de la vallée de l Ouémé. Les attaques de chenilles comme Sesamia sp.dans le Mono/Couffo, Agrotis i., Sesamia sp et surtout de Spodoptera l dans la zone centre ont été observées. Les racines et tubercules : Concernant les racines et tubercules, outre l anthracnose qui est la maladie la plus rencontrée sur le manioc, la pression de la cochenille farineuse, des mouches blanches et des criquets puants (Zonocerus v.) est notée dans presque toutes les zones de production avec des dégâts significatifs par endroits. Les légumineuses : Sur les légumineuses à graines, il a été observé, dans la zone sud et dans toutes les communes de la zone centre, la présence de coléoptères galéruques (Ootheca m.), de pucerons (Aphis c.), de thrips, 15

17 de foreurs de gousses (Maruca t.) et de mouches blanches (Bemisia t.). Dans certaines exploitations où les traitements adéquats n ont pas été réalisés, des dégâts significatifs ont été enregistrés. Sur l arachide, outre l attaque des rongeurs, la cercosporiose et la rosette sont les maladies observées, mais sans incidence majeure. Les cultures maraîchères : Les cultures maraîchères et principalement la tomate, le piment et les légumes feuilles comme l amarante et la grande morelle ont subi la fonte des semis et le flétrissement bactérien surtout en zone humide comme dans la vallée de l Ouémé. De plus, ces cultures ont abrité des nématodes, des chenilles, des acariens et des mouches. Les fruitiers Les pressions parasitaires des mouches de fruits ont été remarquables sur les agrumes et les mangues dans les zones sud et nord. La cochenille farineuse (Paracoccus m) représente aujourd hui une menace pour la papaye et particulièrement pour certaines variétés prisées. Les denrées en stock Les denrées céréalières stockées ont connu dans la zone sud des infestations à Sitophilus z. Il a été également observé dans les Collines (Savalou, Ouèssè,), la Donga (Djougou, Copargo) et le Borgou/Alibori (Sinendé, N Dali, Parakou, Banikoara..) des infestations de Prostephanus truncatus, redoutable ravageur des stocks céréaliers. Signalons en outre pour certaines localités, des maladies non parasitaires essentiellement dues à des déséquilibres nutritionnels liés à l eau (perturbations pluviométriques) et aux éléments fertilisants (retard de mise en place des engrais). Il s agit de la nécrose apicale et des fentes de croissance. En définitive, aucun problème phytosanitaire de grande envergure n a été signalé au cours de l année La plupart des maladies et ravageurs sont sans incidence majeure sur les cultures et ont été contrôlés grâce aux inspections et aux interventions phytosanitaires. La situation phytosanitaire telle que décrite ci-dessus n a pas eu d impact négatif inquiétant sur le potentiel productif des cultures vivrières en général et sur les denrées stockées. En effet, la situation pluviométrique de 2015 et les difficultés d accès à bonne date et en quantité suffisante aux intrants spécifiques dans certaines localités ont inévitablement affecté les revenus agricoles de nombre d exploitations familiales. Cependant au plan macro, le potentiel productif des exploitations agricoles reste économiquement satisfaisant, avec un impact positif de la situation phytosanitaire enregistrée cette année. L impact positif de la situation phytosanitaire sur les cultures vivrières et sur l économie traduit également l impact positif sur la sécurité alimentaire. Il est cependant important de rester attentif à la situation de certaines zones connues d insécurité alimentaire, en raison des perturbations pluviométriques enregistrées associées aux difficultés d accès aux engrais. 16

18 2.4- Mise en place des intrants et autres facteurs de production Les engrais Dans le but d accroître la productivité agricole et d améliorer les revenus des producteurs, la Centrale d Achat des Intrants Agricoles (CAIA-SA) a accompagné les producteurs agricoles avec un stock disponible au début de la campagne de ,250 Tonnes d engrais vivriers toutes catégories confondues dont ,650T d NPK et d Urée. Les besoins globaux sont évalués à Tonnes d engrais dont l Urée et le NPK représentaient 97%. Cette disponibilité devrait couvrir sans grande difficulté les besoins si une situation conjoncturelle de transfert de ,150 T d engrais NPK et Urée à la SONAPRA n était pas intervenue au cours du déroulement de la campagne. Cette situation a rendu critique la disponibilité au niveau des deux types d engrais les plus utilisés Les semences En ce qui concerne les semences vivrières, sur une production de ,380 Tonnes de maïs certifiés et de 5.136,400 Tonnes de riz, la SONAPRA a collecté respectivement 3.614,134 Tonnes de semences de maïs soit 34,63% et 2.302,300 Tonnes de semences de riz soit 44,82%. Cette opération a été entièrement prise en charge par une subvention spécifique accordée à la SONAPRA pour le compte des producteurs. Il a été déploré un retard récurent dans leur mise en place au cours de la campagne. De même, les producteurs semenciers ont déploré les faibles taux de collecte de leur production. Au total, 4.950, 424 tonnes de semences certifiées ont été mises en place dont 2.985,084 tonnes de maïs et 1.965,340 tonnes de riz soit 83,64 % des collectes effectuées; Mécanisme de distribution des intrants aux producteurs Le mécanisme de distribution des intrants aux producteurs s appuie sur un système de dépôtvente. Les engrais vivriers sont vendus dans les magasins des SCDA des CARDER qui constituent les partenaires stratégiques de la CAIA-SA. Cette dernière met en place les engrais au niveau des magasins des SCDA qui les vendent aux producteurs au comptant suivant le mécanisme ci-après : le producteur ou groupe de producteurs désireux d acheter des intrants vivriers, se rend au magasin du SCDA de sa localité pour s assurer de la disponibilité des produits. Il évalue ses besoins avec le concours des agents d encadrement de sa localité ; le producteur ou groupe de producteurs muni de cette évaluation se rapproche du SCDA qui lui délivre un document intitulé «Bon Validé D expression de Besoin» sur lequel est indiqué le numéro du compte de la CAIA-SA dans lequel il effectuera personnellement le versement ; le producteur ou groupe de producteurs ramène le bon validé à la Recette Perception la plus proche pour effectuer le versement dans le compte de la CAIA-SA ouvert dans les livres du Trésor Public contre quittance ; au vu de la quittance, le gestionnaire de stock des intrants vivriers établit un reçu au producteur et lui retire la quittance. Ce reçu doit indiquer clairement la quantité servie, le prix unitaire, le montant total et les références de la quittance. Le producteur peut se faire servir les intrants désirés auprès du SCDA sur la base du reçu ; le gestionnaire de stock se sert des références de la quittance et du reçu pour mettre à jour la fiche de stock qui doit mentionner tous les détails des mouvements effectués. 17

19 Autres facteurs de production Main d œuvre La main d œuvre se fait toujours rare et plus chère de jour en jour. Elle provient généralement de l Atacora Donga ou de l étranger (Burkina-Faso et Togo). Elle est utilisée de manière saisonnière ou permanente au besoin. Cette situation s explique par le départ massif des actifs agricoles des campagnes vers les centres urbains en quête d autres activités notamment la conduite de taxi moto. L insuffisance des moyens financiers n a pas permis aux producteurs de faire face convenablement aux difficultés de la main d œuvre ; faute de crédits agricoles. Mécanisation agricole Les machines agricoles sont beaucoup plus utilisées dans la partie septentrionale du pays. Le taux d utilisation de ces machines demeure faible malgré les efforts du PPMA qui chaque année accroît le nombre de tracteurs (munis d accessoires). L insuffisance et la rareté des pièces de rechange des engins PPMA ne favorisent pas leur utilisation rationnelle sur une longue durée. Beaucoup de ces engins sont hors d usage du fait du manque des pièces. Cependant, les superficies labourées au tracteur sont en augmentation avec les nouveaux tracteurs achetés par le Gouvernement et qui ont été envoyés au niveau des SCDA pour le compte de cette campagne agricole. Au niveau des communes à forte mécanisation, les besoins en prestation de machines sont comblés par des privés venant des pays voisins (Nigéria et Ghana). Crédit agricole La SONAPRA à travers PDAC appuie les producteurs qui ont un plan d affaire bien défini. Les plans d affaires sont élaborés avec l accompagnement nécessaire des agents des SCDA. Il faut préciser que chaque potentiel entrepreneur sollicite, pour le moment, le concours des services de son choix (agents des SCDA ou d autres techniciens à titre privé) pour le montage de son plan d affaire Au titre de la campagne , la SONAPRA a mis au total en place un milliard huit millions deux cent quatre vingt quatre mille cinq cent ( ) FCFA de crédit ; réparti comme il suit : 18

20 2.5- La production vivrière en Evolution des superficies emblavées et des productions Pour la grande partie des cultures, des contre performances ont été enregistrées tant en emblavures qu en productions. La comparaison de la situation par culture en 2015 à celle de 2014 et celle de 2015 à la moyenne des cinq dernières années permet de noter : maïs : ha et tonnes en 2015 contre ha et tonnes en 2014 contre ha et tonnes pour la moyenne des cinq dernières années ; mil/sorgho : ha et tonnes en 2015 contre ha et tonnes en 2014 contre ha et tonnes pour la moyenne des cinq dernières années ; riz : ha et tonnes en 2015 contre ha et tonnes en 2014 contre ha et tonnes pour la moyenne des cinq dernières années ; igname : ha et tonnes en 2015 contre ha et tonnes en 2014 contre ha et tonnes pour la moyenne des cinq dernières années ; manioc : ha et tonnes en 2015 contre ha et tonnes en 2014 contre ha et tonnes pour la moyenne des cinq dernières années ; niébé : ha et tonnes en 2015 contre ha et tonnes en 2014 contre ha et tonnes pour la moyenne des cinq dernières années ; arachide : ha et tonnes en 2015 contre ha et tonnes en 2014 contre ha et tonnes pour la moyenne des cinq dernières années ; soja : ha et tonnes en 2015 contre ha et tonnes en Les taux de croît enregistrés tant en emblavures qu en productions sont assez variés. La comparaison par culture entre 2015 et 2014 se présente comme il suit : Maïs : un accroissement de 0,45 % et de 6,36 % respectivement pour les superficies et la production ; Mil/sorgho : une hausse de 30,76 % et de 35,03 % respectivement pour les superficies et la production ; Riz : une baisse de 3,98 % et de 2,56 % respectivement pour la superficie et de la production ; Igname : une diminution de 4,31% et de 8,16 % respectivement de la superficie et de la production ; Manioc : une régression de 4,45 % et de 7,15 % respectivement de la superficie et de la production ; Niébé : une hausse de 2,43 % et de 9,58 % respectivement de la superficie et de la production ; Arachide : une régression de 2,99 % et de 3,62 % respectivement de la superficie et de la production. Soja : un accroissement de 70,88 % et de 83,64 % respectivement de la superficie et de la production. 19

21 De même, des taux de croît assez variés ont été obtenus au niveau des groupes de cultures en 2015 en comparaison avec l année La situation est présentée ci-dessous : une augmentation respective de 3,44 % et 7,11 % des superficies et des productions sous céréales ; une régression respective de 4,96 % et 7,78 % des superficies et des productions sous racines et tubercules ; un accroissement respectif de 15,70 % et de 23,02 % respectivement des emblavures et des productions sous légumineuses. Par rapport à la moyenne des 5 dernières années, la situation des superficies emblavées et des productions obtenues en 2015 par groupe de cultures a évolué comme il suit : une progression respective de 2,09 % et de 10,41 % des superficies et des productions sous céréales ; une diminution respective de 4,08 % et de 6 % des superficies et des productions sous racines et tubercules ; une augmentation respective de 16,09 % et de 33,75 % des emblavures et des productions sous légumineuses. Au niveau des groupes de cultures, les productions par tête d habitant ont évolué en dent de scie par rapport à celle de Elles sont passées de : 171,67 kg en 2014 à 171,43 kg en 2015 pour les céréales ; 713,65 kg en 2014 à 612,97 kg en 2015 pour les plantes à racines et tubercules ; 32,92 kg en 2014 à 37,71 kg en 2015 pour les légumineuses Les communes à production bonne ou moyenne Sont considérées comme communes à bonne ou moyenne production dans un couple de départements donné, les communes dont la contribution à la production du couple de départements est supérieure ou égale à 7% (Tableaux N 6 à N 11 en annexe 1). Sur cette base, le statut de chaque commune selon les groupes de cultures se présente ainsi qu il suit : Au plan départemental a) les céréales Atacora/Donga : Kérou (20,82 %), Péhunco (16,11 %), Kouandé (12,20 %), Matéri (9,11 %), Bassila (8,24 %) et Djougou (7,60 %). Atlantique/Littoral : Toffo (29,25 %), Zè (20,35 %), Allada (13,78 %), Kpomassè (12,07 %) et Abomey-Calavi (11,38 %). Borgou/Alibori : Kandi (15,39 %), Malanville (13,18 %), Banikoara (10,97 %), Gogounou (9,74 %), Kalalé (8,59 %) et Ségbana (8,53 %). Mono/Couffo : Aplahouè (17,23 %), Lalo (11,52 %), Dogbo (11,43 %), Comè (10,23 %), Klouèkanmè (10,10 %), Lokossa (10,05 %), Djakotomey (9,35 %) et Bopa (7,76 %). 20

22 Ouémé/Plateau : Kétou (37,92 %), Sakété (12,66 %), Pobè (11,81 %), Adjohoun (11,63 %) et Adja-Ouèrè (9,10 %). Zou/Collines : Glazoué (18,72 %), Ouèssè (16,55 %), Dassa-Zounmè (12,06 %), Savalou (12,05 %) et Djidja (10,08 %). b) les racines et tubercules Atacora/Donga : Kouandé (23,93 %), Bassila (16,08 %), Toucountouna (11,88 %), Djougou (11,76 %) et Copargo (10,06 %). Atlantique/Littoral : Toffo (41,58 %), Abomey-Calavi (15,03 %), Kpomassè (14,91 %), Zè (12,16 %) et Allada (8,86 %). Alibori/Borgou : Kalalè (19,22 %), Tchaourou (18,70 %), Pèrèrè (18,20 %), Nikki (15,02 %) et Sinendé (7,38 %). Mono/Couffo : Houéyogbé (18,21 %), Dogbo (12,71 %), Bopa (12,12 %), Djakotomey (10,92 %), Lokossa (10,75 %), Aplahoué (10,41 %) et Comè (7,06 %). Ouémé/Plateau : Kétou (61,63 %), Adja-Ouèrè (10,96 %) et Sakété (9,02 %). Zou/Collines : Glazoué (29,09 %), Ouèssè (24,16 %), Djidja (10,03 %) et Savalou (7,90 %). c) les légumineuses Atacora/Donga : Djougou (15,72 %), Kérou (14,92 %), Matéri (10,02 %) et Tanguiéta (8,98 %). Atlantique/Littoral : Toffo (34,20 %), Abomey-Calavi (17,58 %), kpomassè (15,31 %), Sô- Avah (10,86 %) Ouidah (8,79 %) et Zè (7,35 %). Alibori/Borgou : Nikki (17,63 %), Pèrèrè (16,00 %), Ségbana (11,87 %), Kalalé (8,55 %) et Bembèrèkè (8,09 %). Mono/Couffo : Klouekanmè (26,85 %), Djakotomey (20,34 %), Toviklin (14,67 %), Aplahoué (14,63 %) et Dogbo (12,66 %). Ouémé/Plateau : Kètou (36,54 %), Adjohoun (21,16 %), Avrankou (10,32 %) et Sakété (9,03 %). Le Zou et les Collines : Ouèssè (20,60 %), Glazouè (15,25 %), Djidja (13,44 %), Dassa-Zounmè (12,31 %) et Za-Kpota (7,32 %). 21

23 Au plan national a) Pour les céréales La production nationale de céréales en 2015 est évaluée à tonnes. Les communes à bonne ou moyenne production de céréales sont celles ayant contribué pour au moins 1% à cette production nationale, ce qui correspond à un niveau de production d environ tonnes. Ainsi, dans l ordre décroissant d importance, les 33 communes ci-après et dont les productions varient entre tonnes et tonnes sont considérées comme «à production bonne ou moyenne». Les taux de participation de ces communes à la production nationale oscillent entre 6,20 % et 1,09 %. Il s agit de : Kandi (6,20 %), Malanville (5,31%), Kérou (4,97 %), Kétou (4,78 %), Banikoara (4,42 %), Gogounou (3,93 %), Péhunco (3,85 %), Kalalé (3,46 %), Ségbana (3,44 %), Kouandé (2,91 %), Sinendé (2,48 %), Pèrèrè (2,42 %), Bembèrèkè (2,18 %), Matéri (2,18 %), N dali (2,16 %), Glazoué (2,14 %), Bassila (1,97 %), Ouèssè (1,89 %), Djougou (1,82 %), Nikki (1,65 %), Sakété (1,60 %), Pobè (1,49 %), Adjohoun (1,47 %), Dassa-Zounmè (1,38 %), Savalou (1,38 %), Aplahoué (1,33 %), Boukombé (1,33 %), Tanguiéta (1,30 %), Tchaourou (1,24 %), Toffo (1,22 %), Djidja (1,15 %), Adja-Ouèrè (1,15 %) et Karimama (1,09 %). Ces communes pourraient être considérées comme étant des potentielles zones d approvisionnement en céréales au titre de la campagne b) Pour les racines et tubercules La production nationale de racines et tubercules a été de tonnes en Les communes qui ont réalisé les meilleurs scores de productions et qui sont classées dans la catégorie «communes à bonne ou moyenne production» sont celles qui ont fourni au moins tonnes, ce qui correspond à une contribution d environ 1 % de la production nationale. Sur cette base, 28 communes ont été retenues. Il s agit de celles dont les productions varient entre tonnes et tonnes ; ce qui correspond à des taux de participation allant de 8,71 % à 1,00 %. Il s agit des communes de : Kétou (8,71 %), Glazoué (7,83 %), Ouèssè (6,51%), Kouandé (4,77 %), Kalalé (4,59 %), Tchaourou (4,47 %), Pèrèrè (4,35 %), Toffo (4,03 %), Nikki (3,59 %), Bassila (3,21%), Djidja (2,70 %), Toucountouna (2,37 %), Djougou (2,35 %), Savalou (2,13 %), Copargo (2,01 %), Sinendé (1,76 %), Parakou (1,66 %), Bantè (1,65 %), Adja-Ouèrè (1,55 %), Abomey-Calavi (1,46 %), Kpomassè (1,45 %), Ouinhi (1,43 %), Sakété (1,27 %), Zè (1,18 %), Natitingou (1,17 %), Kérou (1,13 %), Gogounou (1,01 %) et Savè (1,00 %). c) Pour les légumineuses La production nationale de légumineuses a été évaluée à tonnes en Sont considérées comme «communes à bonne ou moyenne production de légumineuses», celles qui ont contribué au moins pour 1,0 % à la production nationale ; ce qui correspond à une production d au moins tonnes. Au total, 36 communes figurent dans cette catégorie. Celles-ci présentent des niveaux de production variant entre tonnes et tonnes. Les taux de contribution de ces communes à la production nationale de légumineuses évoluent de 7,60 % à 1,05 %. Il s agit par ordre décroissant d importance, des communes de : 22

24 Ouèssè (7,60 %), Nikki (6,75 %), Pèrèrè (6,13 %), Glazoué (5,62 %), Djidja (4,96 %), Ségbana (4,55 %), Dassa-Zounmè (4,54 %), Kalalé (3,27 %), Bembèrèkè (3,10 %), Djougou (2,84 %), Za-Kpota (2,70 %), Kérou (2,69 %), Gogounou (2,37 %), N dali (2,36 %), Kandi (2,28 %), Banikoara (2,16 %), Zogbodomey (1,94 %), Matéri (1,81 %), Savè (1,67 %), Tanguiéta (1,62 %), Klouékanmè (1,43 %), Savalou (1,39 %), Sinendé (1,36 %), Tchaourou (1,31 %), Karimama (1,23 %), Cobly (1,20 %), Boukombé (1,15 %), Péhunco (1,15 %), Malanville (1,14 %), Kouandé (1,13 %), Copargo (1,12 %), Agbangnizoun (1,08 %), Djakotomey (1,08 %), Kétou (1,07 %), Zangnando (1,07 %) et Ouaké (1,05 %) Les communes à production faible Les communes à production faible sont celles ayant participé par groupe de cultures pour moins de 7 % à la production totale de chaque couple de départements. Il s agit de : Au plan départemental a) Pour les céréales Atacora/Donga : Boukombé (5,98 %), Tanguieta (5,43 %), Cobly (4,04 %), Natitingou (3,25 %), Toucountouna (2,83 %), Ouakè (2,31 %), Copargo (2,06 %). l Atlantique et le Littoral : Tori-Bossito (3,82 %), Sô-Ava (0,98 %) et Cotonou (00 %). Le Borgou et l Alibori : Sinendé (6,16 %), Pèrèrè (6,00 %), Bembèrèkè (5,42 %), N dali (5,36 %), Nikki (4,09 %), Tchaourou (3,08 %), Karimama (2,72 %) et Parakou (0,78 %). Le Mono et le Couffo : Houéyogbé (4,37 %), Toviklin (3,87 %), Athiémé (3,33 %) et Grand- Popo (0,75 %) l Ouémé et le Plateau : Dangbo (5,88 %), Avrankou (2,67 %), Ifangni (2,56 %), Bonou (1,87 %), Apro-Missérété (1,56 %), Aguégués (1,49 %), Adjarra (0,67 %), Sèmè-kpodji (0,13 %) et Porto- Novo (0,03 %). Le Zou et les Collines : Bantè (6,23 %), Zogbodomey (4,81%), Ouinhi (4,68 %), Za-Kpota (3,17 %), Zangnanado (2,55 %), Agbangnizoun (2,47 %), Covè (2,26 %), Savè (1,78 %), Bohicon 1,37 %) et Abomey (1,23 %). b) Pour les racines et tubercules l Atacora et la Donga : Natitingou (5,88 %), Kérou (5,64 %), Ouaké (4,21 %), Tanguieta (3,02 %), Péhunco (2,90 %), Cobly (1,80 %), Matéri (1,61 %) et Boukombé (1,24 %). l Atlantique et le Littoral : Ouidah (3,17 %), Tori-Bossito (2,83 %), Sô-Ava (1,47 %) et Cotonou (00 %) Le Borgou et l Alibori : Parakou (6,95 %), Gogounou (4,21 %), N dali (4,11 %), Bembèrèkè (4,10 %), Ségbana (1,60 %), Banikoara (0,30 %), Kandi (0,19 %), Karimama (0,02 %) et Malanville (0,01 %). Le Mono et le Couffo : Klouékanmè (6,42 %), Toviklin (6,26 %), Lalo (3,95 %), Athiémé (0,66 %), Grand-Popo (0,52 %). L Ouémé et le Plateau : Pobè (6,14 %), Adjohoun (5,41 %), Avrankou (2,25 %), Bonou (1,90 %), Dangbo (1,07 %), Apro-Missérété (0,60 %), Ifangni (0,41 %), Adjarra (0,35 %), Sèmè-kpodji (0,24 %), Porto-Novo (0,01 %) et Aguégués (0,01 %). 23

25 Le Zou et les Collines : Bantè (6,12 %), Ouinhi (5,30 %), Savè (3,70 %), Zogbodomey (3,07 %), Dassa-Zounmè (3,05 %), Zangnanado (2,24 %), Agbangnizoun (1,65 %), Covè (1,51 %), Abomey (0,77 %), Bohicon (0,71 %) et Za-kpota (0,70 %). c) Pour les légumineuses L Atacora et la Donga : Cobly (6,62 %), Boukombè (6,39 %), Péhunco (6,39 %), Kouandé (6,25 %), Copargo (6,21 %), Ouaké (5,84 %), Toucountouna (5,16 %), Bassila (3,98 %) et Natitingou (3,53 %). L Atlantique et le Littoral : Allada (3,91 %), Tori-Bossito (2,00 %) et Cotonou (00 %). Le Borgou et l Alibori : Gogounou (6,20 %), N dali (6,15 %), Kandi (5,96 %), Banikoara (5,65 %), Sinendé (3,55 %), Tchaourou (3,42 %), Karimama (3,23 %), Malanville (2,98 %) et Parakou (0,70 %). Le Mono et le Couffo : Lalo (5,07 %), Bopa (3,85 %), Houéyogbé (1,11 %), Comè (0,32 %), Athiémé (0,26 %), Lokossa (0,15 %) et Grand-Popo (0,10 %). L Ouémé et le Plateau : Adja-Ouèrè (6,43 %), Ifangni 5,50 %), Pobè (3,89 %), Dangbo (3,40 %), Bonou (2,13 %), Apro-Missérété (1,25 %), Adjarra (0,32 %), Porto-Novo (0,04 %), Sèmè- Kpodji (00%) et Aguégués (00 %). Le Zou et les Collines : Bantè (6,49 %), Zogbodomey (5,25 %), Savè (4,54 %), Savalou (3,77 %), Agbangnizoun (2,93 %), Zangnanado (2,90 %), Covè (2,60 %), Bohicon (1,65 %), Abomey (0,66 %) et Ouinhi (0,32 %). Au plan national Les communes considérées dans la catégorie «communes à production faible» au niveau national sont celles ayant réalisés les plus faibles productions. Elles ont produit chacune moins de : tonnes pour les céréales ; tonnes pour les racines et tubercules ; tonnes pour les légumineuses. Leurs parts respectives de contribution à la production nationale selon les groupes de cultures varient de : 0,97 % à 0,00 % pour les céréales ; 0,98 % à 0,00 % pour les racines et tubercules ; 0,96 % à 0,00 % pour les légumineuses. La situation par groupe de cultures se présente ainsi qu il suit : a) Pour les céréales On retrouve dans cette catégorie, un total de 44 communes à production faible en céréales. Dans ce groupe, les constats suivants peuvent être relevés : i) les productions varient de tonnes à une production nulle et ii) les parts de contributions respectives à la production nationale se présentent comme il suit : Cobly (0,97 %), Lalo (0,89 %), Dogbo (0,88 %), Zè (0,85 %), Comè (0,79 %), Klouékanmè (0,78 %), Natitingou (0,78 %), Lokossa (0,77 %), Dangbo (0,74 %), Djakotomey (0,72 %), Bantè (0,71 %), 24

26 Toucountouna (0,68 %), Bopa (0,60 %), Allada (0,58 %), Ouaké (0,55 %), Zogbodomey (0,55 %), Ouinhi (0,54 %), Kpomassè (0,51 %), Copargo (0,49 %), Abomey-Calavi (0,48 %), Za-kpota (0,36 %), Ouidah (0,35 %), Houéyogbé (0,34 %), Avrankou (0,34 %), Ifangni (0,32 %), Parakou (0,31 %), Toviklin (0,30 %), Zangnanado (0,29 %), Agbangnizoun (0,28 %), Covè (0,26 %), Athiémé (0,26 %), Bonou (0,24 %), Savè (0,20 %), Apro-Missérété (0,20 %), Aguégués (0,19 %), Tori-Bossito (0,16 %), Bohicon (0,16 %), Abomey (0,14 %), Adjarra (0,08 %), Grand-Popo (0,06 %), Sô-Ava (0,04 %), Sèmè-Kpodji (0,02 %), Porto-Novo (0,00 %) et Cotonou (0,00 %). b) Pour les racines et tubercules Sont classées dans cette catégorie de communes à production faible en racines et tubercules au plan national, 49 communes pour lesquelles les participations à la production nationale de racines et tubercules varient entre 0,98 % et 0,00 %, ce qui correspond à une production allant de tonnes à une production nulle. Il s agit de : Houéyogbé (0,98 %), N Dali (0,98 %), Bembèrèkè (0,98 %), Pobè (0,87 %), Allada (0,86 %), Ouaké (0,84 %), Zogbodomey (0,83 %), Dassa-Zounmè (0,82 %), Adjohoun (0,76 %), Ouinhi (0,91 %), Dogbo (0,69 %), Bopa (0,65 %), Tanguiéta (0,60 %), Zangnanado (0,60 %), Djakotomey (0,59 %), Lokossa (0,58 %), Péhunco (0,58 %), Aplahoué (0,56 %), Agbangnizoun (0,44 %), Covè (0,41 %), Ségbana (0,38 %), Comè (0,38 %), Cobly (0,36 %), Klouékanmè (0,35 %), Toviklin (0,34 %), Matéri (0,32 %), Avrankou (0,32 %), Ouidah (0,31 %), Tori-Bossito (0,27 %), Bonou (0,27 %), Boukombé (0,25 %), Lalo (0,21 %), Abomey (0,21 %), Bohicon (0,19 %), Za-Kpota (0,19 %), Dangbo (0,15 %), Sô-Ava (0,14 %), Apro-Missérété (0,09 %), Banikoara (0,07 %), Ifangni (0,06 %), Adjarra (0,05 %), Kandi (0,05 %), Athiémé (0,04 %), Sèmè-Kpodji (0,03 %), Grand-Popo (0,03 %), Karimama (0,01 %), Malanville (0,00 %), Porto-Novo (0,00 %), Aguégués (0,00 %) et Cotonou (0,00 %). c) Pour les légumineuses Sont classées dans cette catégorie de communes à production faible en légumineuses, 43 communes pour lesquelles les différentes participations à la production nationale de légumineuses varient entre 0,96 % et 0,00%, ce qui correspond à une production allant de tonnes à une production nulle. On distingue dans cette catégorie : Bassila (0,94 %), Covè (0,96 %), Toucountouna (0,93 %), Toviklin (0,78 %), Aplahoué (0,78 %), Bassila (0,72 %), Dogbo (0,67 %), Natitingou (0,64 %), Adjohoun (0,62 %), Bohicon (0,61 %), Avrankou (0,30 %), Parakou (0,27 %), Lalo (0,27 %), Sakété (0,27 %), Toffo (0,25 %), Abomey (0,24 %), Bopa (0,20 %), Bantè (0,20 %), Adja-Ouèrè (0,19 %), Ifangni (0,16 %), Abomey-Calavi (0,13 %) Ouinhi (0,12 %), Pobè (0,11 %), Kpomassè (0,11 %) Dangbo (0,10 %), Sô-Ava (0,08 %), Ouidah (0,06 %), Bonou (0,06 %), Houéyogbé (0,06 %), Zè (0,05 %) Apro-Missérété (0,04 %), Allada (0,03 %), Comè (0,02 %) Tori-Bossito (0,01 %), Athiémé (0,01 %), Adjarra (0,01 %), Lokossa (0,01 %), Grand-Popo (0,01 %), Porto-Novo (0,00 %), Cotonou (0,00 %), Aguégués (0,00 %) et Sèmè-Kpodji (0,00 %) Considérations sur les stocks de produits vivriers Au terme de l année 2014, le stock résiduel disponible dans les magasins de l Office National d Appui à la Sécurité Alimentaire (ONASA), se décompose comme il suit : 25

27 48,050 tonnes de maïs ; 199,250 tonnes de riz décortiqué. 67,026 tonnes de sorgho ; Ce stock disponible constitue le stock initial au titre de l année En plus de ce dernier, l ONASA a constitué un stock tampon de : 7 032,231 tonnes de maïs, tonnes de riz décortiqué, 248,177 tonnes de sorgho, 6,880 tonnes de gari. Le stock tampon de sécurité alimentaire a été renforcé par l aide alimentaire japonais au dernier trimestre de l année En effet, dans le cadre de la coopération bénino-japonaise, le Bénin a bénéficié de la part du Gouvernement du Japon d une aide alimentaire non remboursable de 6 326,252 tonnes de riz. Ces produits ont été mis en consommation par l ONASA à travers les Boutiques Témoins à des prix sociaux. Il faut souligner qu en dehors du riz don japonais dont la cession a commencé dans la deuxième quinzaine du mois de décembre, les autres produits sont vendus tout au long de l année. Les prix de cession pratiqués au cours de l année 2015 sont présentés dans le tableau ci-dessous : Tableau N 3 : Prix de cession des produits en 2015 L Opération Nationale pour la Sécurité Alimentaire démarrée au deuxième trimestre de l année 2015 s est poursuivie jusqu au mois de juin Durant toute cette période, le maïs, le sorgho et le riz ont été vendus à des prix subventionnés tels que présentés dans le tableau ci-dessus. La mise en consommation des différents produits de l ONASA tout au long de l année a permis d écouler les volumes présentés dans le tableau ci-dessous. Tableau N 4: Volumes de produits vivriers mis en consommation en 2015 Le sous-secteur de l élevage dispose d énormes potentialités en matière de ressources animales, végétales et de ressources en eau pour alimenter le bétail. Il contribue pour une part non négligeable à l atteinte de la sécurité alimentaire. 26

28 Evaluation de la production vivrière 2015 et des perspectives alimentaires pour 2016 au Bénin Synthèse Nationale (Volume I) La Production animale Effectif du cheptel par espèce au niveau national L évolution des effectifs du cheptel national en 2015 est consignée dans le tableau ci-dessous. Ce dernier indique une diversité des espèces animales domestiques allant du cheptel bovin avec plus de deux millions de têtes, aux petits élevages qui constituent une source importante de revenus pour les producteurs. Tableau N 5 : Effectif du cheptel national en 2015 comparé à 2014 et la moyenne des 5 dernières années Production de viande, de lait et d œufs au niveau national Dans l ensemble, on note une faible augmentation des productions de viande de lait et d œufs comparées à celles de 2014 et à la moyenne de La production de la viande de bœuf vient en tête et apporte plus de 50% de la production de viande totale comme le montre le tableau ci-dessous. Tableau N 6 : Production nationale de viande de lait et d œufs en 2015 comparée à 2014 et à la moyenne des 5 dernières années (Tonnes) 27

29 Evaluation de la production vivrière 2015 et des perspectives alimentaires pour 2016 au Bénin Synthèse Nationale (Volume I) Normes Tableau N 7 : Consommation de viande, de lait et d œuf par tête d habitant en 2015 comparée à la consommation moyenne recommandée Tableau N 8 : Importation de viande en 2015 (tonnes) comparée à 2014 et à la moyenne des 5 dernières années L alimentation du bétail La principale source d alimentation du bétail demeure le pâturage naturel. Ce denier reste insuffisant du faite du faible niveau de pluies enregistré et de leur mal repartie dans le temps (poche sécheresse au mois de juin) et dans l espace. Il faut également souligner l exploitation abusive des essences ligneuses fourragères par des exploitants forestiers tant dans les forêts classées que les agro-sylvo-pastorales. Ces deux situations ci-dessus citées ont entraîné l instabilité des troupeaux qui les conduit parfois hors du territoire national. 28

30 La pratique des cultures fourragères vient en complément à l alimentation. De plus en plus, cette pratique connaît une extension dans les zones d élevage. Les espèces les plus cultivées sont essentiellement Panicum maximum, Panicum C1, Cajanus cajan, Leucaena leucocephala, Pennisetum purpureum, Cynodon dactylon, Kaya senegalensis, Mucuna, Niébé fourrager. Il est recensé 1 544,15 ha de cultures fourragères en 2015 contre 962,095 ha l année passée. L intérêt des cultures fourragères est surtout d assurer une bonne alimentation des animaux au cours des périodes de soudure et d apporter de graminées et légumineuses pour les animaux d élevage. Il est par ailleurs fait usage des résidus de récolte, des sous-produits industriels tels que la drêche de brasserie, la pierre à lécher, les tourteaux et les sons en période de soudure Abreuvement du bétail Les cours d eau naturels restent encore les principales sources d abreuvement du bétail. Les conditions d abreuvement du cheptel n ont pas connu de changement par rapport à la situation de l année passée (voir tableau suivant). Tableau N 9 : Sources d abreuvement du bétail Sur le plan hydrologique, le Bénin est doté d un vaste réseau hydrographique comprenant ha de fleuves, ha de lacs et un système lagunaire de plus de ha. Rappelons qu à ce jour, la moitié des retenues d eau réalisées sont dans un état de dégradation avancé par manque d entretien. En effet, plusieurs problèmes se posent à la gestion des points d eau. Entre autres, le non fonctionnement des comités de gestion des points d eau, la cohabitation entre agriculture et élevage, l installation des parcelles de culture dans les couloirs d accès aux points d eau. Cette dernière situation dégrade considérablement les relations agriculteurs et éleveurs. 29

31 Situation zoo sanitaire et mouvement des animaux Situation zoo sanitaire La situation sanitaire du cheptel national a été dans l ensemble marquée par des principales pathologies telles que : la Babésiose ; la Brucellose ; la Dermatose nodulaire ; la Fièvre Aphteuse ; la Maladie de Newcastle ; la Péripneumonie Contagieuse Bovine ; la Peste des Petits Ruminants ; la Peste Porcine Africaine ; la Rage ; la Pasteurellose, la Trypanosomose et la Tuberculose bovine. Il n y a pas eu de notification de foyer de Charbon Bactéridien en 2014 comme en 2015 ; les activités du Projet de Lutte Contre le Charbon Bactéridien (PLCB) sont en cours dans les départements de l Atacora-Donga pour maitriser cette pathologie. La menace permanente de la grippe aviaire existe mais les dispositions de mesures de biosécurité sont prises pour empêcher l introduction de la maladie. La réapparition de la maladie hémorragique du lapin qui a été vite maîtrisée. La persistance de certaines épizooties et les risques d émergence de nouvelles maladies ont conduit les Services Vétérinaires à observer une veille permanente à la protection des cheptels nationaux par une couverture et un suivi sanitaire adéquat. Les activités ont donc été marquées par la mobilisation de tous les acteurs pour la prévention et la lutte contre les maladies animales sur toute l étendue du territoire national à la faveur de la mise en œuvre des accords de partenariat avec le Projet d Appui aux Filières Lait et Viande (PAFILAV) pour les campagnes de vaccination du bétail et l UEMOA pour la campagne de vaccination de masse des volailles traditionnelles. Situation de la transhumance (mouvement des animaux) La transhumance, c est un mouvement saisonnier, est rentrée dans les mœurs des agro-éleveurs et s est poursuivi cette année. La transhumance transfrontalière bien que suspendue depuis février 1995 par le gouvernement du Bénin s observe encore en raison des accords signés entre les pays de la sous région pour la libre circulation des personnes et des biens. Les questions de gestion de la transhumance sont abordées de concert avec plusieurs structures au nombre desquelles on peut citer les structures du Comité National de Transhumance (Direction Générale des Affaires Intérieures du Ministère en charge de l Intérieur, la Direction Générale des Forêts et Ressources Naturelles du Ministère en charge de l Environnement, ), celles du Comité chargé de régler les problèmes récurrent de la transhumance (Association Nationale des Organisations Professionnelle des Eleveurs de ruminants (ANOPER), Association Culturelle et Linguistique LAWOOL FULFULDE, ), le Haut Commissariat à la Gouvernance Concertée (HCGC), la GIZ, la SNV,... La pratique de la transhumance est source de beaucoup de conflit. Pour atténuer les effets de ces conflits, il est envisagé de faire prendre une loi pour réglementer ladite pratique. C est dans ce cadre que sur l initiative de l ANOPER, il a été organisé des voyages d échanges sur le Niger et le Burkina-Faso pour que les acteurs du secteur s approprient les démarches qui ont conduit ces pays à l élaboration du code pastoral. Parallèlement à cette initiative, la Direction de la Production Animale avec l appui de la Coopération Suisse travaille à l élaboration du code de l élevage. 30

32 La Production halieutique a- Promotion de La Pisciculture Les actions menées par les projets et Programmes notamment le PROVAC avec l appui technique et financier de la coopération japonaise, le PADA et l effort considérable de la ferme piscicole moderne CRIAB, la production piscicole est en pleine expansion ces dernières années. En effet, de nombreux appuis sont apportés aux pisciculteurs aussi bien en renforcements de capacité, en intrants et en matériels de production. La production piscicole est évaluée déjà au 30 septembre 2015 à 1240 tonnes de poissons notamment les clarias et les tilapias. b- Production de poissons issue des pêches maritime artisanale, maritime industrielle, continentale et de l aquaculture La production halieutique regroupe la pêche continentale, les pêches maritimes (artisanale et industrielle) et l aquaculture. - La pêche continentale Les réformes institutionnelles actuellement en cours au MAEP et la situation quelque peu confuse de l ABSSA ont porté un coup à la collaboration qui existait entre la Direction de la Production Halieutique et les différents CARDER en ce qui concerne les échanges d informations sur les productions halieutiques surtout déclinées par Commune. En témoigne la non disponibilité des statistiques halieutiques par commune depuis le début de l année Toutefois, la production nationale en pêche continentale au 30 septembre 2015 est évaluée à tonnes. - La pêche maritime artisanale Dans le cadre de la pêche maritime artisanale, le suivi des débarquements au Port de pêche artisanale de Cotonou a permis d estimer la production nationale au 30 septembre 2015 à tonnes de poissons. - La pêche maritime industrielle A la pêche maritime industrielle, 05 navires ont obtenu la licence de pêche au 30 septembre Le cumul des opérations de débarquement effectuées par ces différents chalutiers/crevettiers au 30 septembre 2015, s élève à 312 tonnes de poissons. III- PERSPECTIVES ALIMENTAIRES POUR Solde vivrier aux niveaux national et départemental La confrontation des besoins domestiques de consommation aux disponibilités en produits vivriers permet d obtenir le solde vivrier. Les besoins domestiques de consommation peuvent être estimés sous trois (03) différentes hypothèses à savoir : i) hypothèse de faible consommation qui utilise des valeurs minimales des normes de consommation par tête d habitant ; ii) hypothèse de consommation moyenne qui utilise des valeurs moyennes des normes de consommation par tête d habitant ; iii) hypothèse de forte consommation qui utilise des valeurs maximales des normes de consommation par tête d habitant. 31

33 Le solde vivrier au plan national pour la campagne agricole a dégagé suivant l hypothèse moyenne de consommation des excédents pour le maïs, l igname, le manioc. Le mil/sorgho, le riz et le niébé ont affiché des soldes négatifs. Ces excédents et déficits enregistrés seront pris en compte par les flux commerciaux sortants/ entrants des produits et les dons alimentaires en ce qui concerne le riz (cas du riz don Japonais). Les soldes vivriers suivants les trois hypothèses de consommation sont présentés dans le tableau ci-après: Tableau N 10 : Soldes vivriers nationaux suivants les trois hypothèses de consommation (Tonnes) Ces soldes vivriers cachent beaucoup de disparités d un département à l autre. La désagrégation des données par département révèle de mauvaises comme de bonnes performances. Départements à mauvaises performances en hypothèse de moyenne consommation : les départements de l Atlantique, du Littoral et de l Ouémé ont affiché pour le maïs des soldes négatifs, respectivement de tonnes, tonnes, et tonnes ; les départements de l Atlantique, du Littoral, de l Alibori, de l Ouémé et du Zou ont enregistré pour l igname des bilans négatifs variant de tonnes à tonnes ; les départements du Littoral, de l Alibori, du Mono, du Couffo et de l Ouémé ont présenté pour le manioc des déficits respectifs de tonnes, de tonnes, tonnes, tonnes, tonnes, et tonnes ; les départements de la Donga, de l Atlantique, du Littoral, du Borgou, de l Alibori, du Mono, de l Ouémé, du Plateau ont obtenu des soldes négatifs allant de tonnes à tonnes pour le niébé. En dehors des départements de l Alibori, du Zou et des Collines, tout le reste des départements ont enregistré des soldes négatifs variant entre tonnes et tonnes pour l arachide. 32

34 Départements à bonnes performances en hypothèse de moyenne consommation : les départements de l Atacora, de la Donga, du Borgou, de l Alibori, du Mono, du Couffo, du Plateau, du Zou et des Collines ont dégagé des excédents en maïs variant entre tonnes et tonnes; les départements de l Atacora, de la Donga, du Borgou, du Plateau et des Collines ont dégagé des surplus allant de tonnes à tonnes pour l igname ; les départements de l Atacora, de la Donga, de l Atlantique, du Borgou, du Plateau, du Zou et des Collines ont affiché respectivement des soldes positifs de tonnes, tonnes, tonnes, tonnes, tonnes, tonnes et tonnes pour le manioc ; les départements de l Atacora (4.690 tonnes), du Couffo (5.380 tonnes), du Zou (4.598 tonnes) et des Collines ( tonnes) ont présenté des soldes positifs pour le niébé ; les départements de l Alibori, du Zou et des Collines ont dégagé des surplus pour l arachide ; les départements de l Atacora, du Borgou, de l Alibori, du Zou et des Collines ont enregistré des surplus allant de tonnes à tonnes pour le soja. Les bilans vivriers nationaux par produit en hypothèse de moyenne consommation sur les cinq (5) dernières années ainsi que les moyennes quinquennales sont consignés dans le tableau ci-après : Tableau N 11 : Evolution des bilans vivriers sur les cinq dernières années Dans l ensemble, les soldes vivriers en 2015, ont connu une baisse pour toutes les cultures par rapport à 2014 notamment pour le manioc. En effet, pour ce dernier, le solde enregistré cette année a diminué de près de 50 % comparé à 2014 et à la moyenne des cinq dernières années. L évolution des soldes vivriers par spéculation sur les cinq dernières années ( ) a montré que le Bénin est structurellement déficitaire en mil/sorgho, en riz et en niébé. Les déficits du riz et du niébé se sont accrus en 2015 par rapport à 2014 et à la moyenne des cinq dernières années. NB : Il faut souligner que le Bénin ne fait pas encore de bilan vivrier encore moins le bilan alimentaire pour les raisons ci-après : les taux de pertes post-récoltes demeurent importantes mais sous-estimés ; les stocks détenus par les paysans et les commerçants non connus ; les importations et les exportations commerciales ne sont pas maitrisés ; la part de la production destinée à l alimentation du cheptel et les utilisations autres qu alimentaires ne sont pas connues ; les normes de consommation par tête d habitant ne sont pas actualisées. 33

35 Ces insuffisances peuvent conduire à des cas de sous-estimation des besoins Opinions des acteurs à la base Selon les acteurs à la base, les résultats de la production vivrière durant la campagne sont bons ; mais moins bons par rapport aux résultats de l année La production obtenue au niveau de la zone sud ne pourra pas couvrir les besoins de la population jusqu à la campagne prochaine. Pour preuve, la plupart des producteurs ont commencé déjà par acheter de produits vivriers sur les marchés en cette période de l année c est-à-dire juste au lendemain des récoltes ; ceci est anormal. Les raisons qui expliquent cette situation sont non seulement la pluviométrie qui a hypothéqué la production de la deuxième saison mais également l abandon de cultures vivrières par les producteurs au profit des cultures de rente. Sur les marchés, les prix des produits vivriers notamment le maïs et le gari ont commencé par augmenter depuis le mois de décembre et continueront jusqu à la sortie de nouvelles récoltes. La population de cette zone compte sur les flux entrants de produits vivriers venus de la partie septentrionale et des stocks de sécurité de l ONASA pour gérer la situation alimentaire qui prévaut. Pour les acteurs du monde agricole dans le septentrion, les perspectives alimentaires pour 2016 sont moins bonnes par rapport à 2015 du fait du niveau des récoltes. Ceci se traduit par l évolution anormale des prix sur les marchés. En effet, sur les marchés dans la période de décembre-janvier, les prix des produits vivriers sont à la baisse du fait du niveau de l offre qui est élevé. Mais force est de constater que la tendance est à la hausse. Cette tendance pourrait s accentuer si des dispositions ne sont pas prises pour sécuriser le disponible Les zones de bonnes perspectives alimentaires Les communes qui ont présenté des niveaux de production vivrière supérieurs à leurs besoins en hypothèse de consommation moyenne, dégageant ainsi des surplus commercialisables donc exportables vers les localités déficitaires, sont considérées comme des zones de bonnes perspectives alimentaires. Selon un ordre décroissant et compte tenu des surplus obtenus, sont classées : Pour le maïs (Tonnes) : Kandi (70.925), Kérou (69.075), Kétou (50.688), Péhunco (50.380), Ségbana (46.463), Gogounou (45.111), Kalalé (37.257), Sinendé (34.129), Kouandé (33.150), Pérèré (32.746), N dali (28.236), Bembèrèkè (26.517), Banikoara (25.893), Ouèssè (22.467), Bassila (21.060), Matéri (16.566), Nikki (15.574), Glazoué (14.001), Tchaourou (13.809), Djidja (12.727), Djougou (10.838), Adjohoun (10.403), Tanguiéta (8.841), Sakété (7.278), Cobly (7.212), Malanville (7.127), Savalou (6.806), Boukombé (6.705), Toucountouna (6.655), Dassa-Zounmè (6.226), Aplahoué (5.512), Ouinhi (5.489), Comè (5.286), Bantè (4.982), Toffo (4.507), Pobè (4.400), Zogbodomey (4.331), Dogbo (4.051), Copargo (3.587), Natitingou (3.136), Lalo (2.879), Lokossa (2.754), Ouaké (2.304), Zangnanado (1.957), Agbangnizoun (1.642), Klouékanmè (810), Bopa (808), Covè (635), Adja-Ouèrè (603), Karimama (543) et Za-Kpota (256). Pour le sorgho (Tonnes) : Banikoara (3.174), Gogounou (1.866) et Karimama (363). 34

36 Pour le riz (Tonnes) : Malanville (37.279), Glazoué (6.498), Dassa-Zounmè (4.780), Matéri (4.488), Boukombé (4.295), Banikoara (4.044), Karimama (3.075), Tanguiéta (2.470), Savalou (2.051), Cobly (1.454), Kandi (1.415) et Péhunco (183). Pour l igname (Tonnes) : Glazoué ( ), Kalalé ( ), Pèrèrè (85.236), Nikki (84.725), Kouandé (80.609), Tchaourou (69.306), Copargo (35.608), Sinendé (28.932), Bassila (18.612), Toucountouna (17.835), Kétou (12.800), Natitingou (10.259), N dali (8.385), Kérou (7.635), Péhunco (1.576) et Djidja (1.003). Pour le manioc (Tonnes) : Kétou ( ), Ouèssè ( ), Toffo ( ), Glazoué (49.898), Toucountouna (49.760), Savalou (46.082), Ouinhi (45.612), Kpomassè (43.127), Adja-Ouèrè (41.483), Tchaourou (38.436), Djidja (38.053), Kouandé (34.175), Pèrèrè (32.110), Bassila (31.659) Sakété (31.627), Zè (30.994), Bantè (23.967), Zogbodomey (22.751), Copargo (19.853) Djougou (19437), Allada1 (8.232), Adjohoun (18.174), Zangnanado (16.933), Dassa-zounmè (15.939), Pobè (15.761), Savè (15.020), Sinendé (14.776), Houéyogbé (11.374), Natitingou (11.351), Covè (11.117), Agbangnizoun (10.600), Ouaké (9.608), Nikki (6.707), Péhunco (4.275), Bonou (3.706), N dali2 (745), Tori-bossito (1.981), Abomey (1.275), Dogbo (488), Bopa (463), Kérou (296) et Tanguiéta (268). Pour le niébé (Tonnes) : Bantè (4.957), Klouékanmè (2.992), Glazoué (2.992), Matéri (2.522), Za-Kpota (1.900), Zogbodomey (1.838), Boukombé (1.652), Ségbana (1.449), Adjohoun (1.210), Dassa-Zounmè (1.190), Savalou (1.154), Toviklin (1.104), Djakotomey (1.038), Djidja (944), Toucountouna (800), Tanguiéta (753), Agbangnizoun (691), Cobly (642), Savè (626), Zangnanado (618), Kétou (512), Aplahoué (226), Covè (212), Ouèssè (201), Ouaké (92), Dogbo (84). Pour l arachide (Tonnes) : Ouèssè (12.327), Djidja (4.236), Ségbana (3.607), Kandi (2.140), Gogounou (1.792), Za-Kpota (1.749), Glazoué (1.556), Karimama (1.509), Dassa-Zounmè (1.215), Covè (1.159), Copargo (1.047), Malanville (963), Zangnanado (953), Savè (827), Agbangnizoun (621), Zogbodomey (536), Banikoara (427), Dogbo (427), Ouaké (352), Sinendé (194), Bantè (194), Djakotomey (177), Toucountouna (119), N dali (66) et Toviklin (44). Pour le soja (Tonnes) : Nikki (17.072), Pèrèrè (15.578), Glazoué (8.085), Dassa-Zounmè (7.459), Kalalé (6.486), Kérou (6.226), Bembèrèkè (4.927), Djidja (4.399), Ségbana (3.651), N dali (2.932), Péhunco (1.758), Tanguiéta (1.477), Sinendé (1.398), Ouèssè (1.167), Gogounou (1.123), Kouandé (1.053), Savè (1.038), Zogbodomey (930), Cobly (867), Tchaourou (846), Toucountouna (476), Za-Kpota (391) et Banikoara (151) Les zones à situation alimentaire préoccupante Les localités qui en 2015 ont enregistré au plan national les soldes négatifs les plus critiques par ordre croissant sont : 35

37 Pour le maïs (Tonnes) : Djakotomey (- 571), Savè ( ), Athiémé ( ), Abomey ( ), Kpomassè ( ), Zè ( ), Toviklin ( ), Bonou ( ), Houéyogbé ( ), Grand-Popo ( ), Aguégués ( ), Bohicon ( ), Dangbo ( ), Tori-Bossito ( ), Parakou ( ), Allada ( ), Ifangni ( ), Adjarra ( ), Avrankou ( ), Akpro-Missérété ( ), Sô-Ava ( ), Ouidah ( ), Sèmè-Kpodji ( ), Porto-Novo ( ), Cotonou ( ) et Abomey-Calavi ( ). Pour le sorgho (Tonnes) : Glazoué (- 32), Savalou (- 182), Savè (- 225), Zangnanado (- 243), Ouinhi (- 337), Agbangnizoun (- 392), Dassa-Zounmè (- 424), Covè (- 429), Bantè (- 445), Zogbodomey (- 476), Ouèssè (- 498), Djidja (- 557), Za-Kpota (- 577), Abomey (- 777), Bohicon (- 917), Kandi ( ), Péhunco ( ), Toucountouna ( ), Pèrèrè ( ), Kérou ( ), Kouandé ( ), Copargo ( ), Cobly ( ), Boukombé ( ), Tanguiéta ( ), Ségbana ( ), Ouaké ( ), Bembèrèkè ( ) Natitingou ( ), Matéri ( ), Malanville ( ), Sinendé ( ), Kalalé ( ), Bassila ( ), Nikki ( ), N Dali ( ), Parakou ( ), Djougou ( ) et Tchaourou ( ). Pour le riz (Tonnes) : Ouaké (- 52), Covè (- 382), Toucountouna (- 483), Bassila (- 850), Dangbo (- 861), Adjohoun (- 977), Gogounou ( ), Bonou ( ), Aguégués ( ), Zangnanado ( ), Ouinhi ( ), Athiémé ( ), Kérou ( ), Bantè ( ), Copargo ( ), Djougou ( ), Grand- Popo ( ), N Dali ( ), Natitingou ( ), Savè ( ), Agbangnizoun ( ), Zogbodomey (-2.047), Bembèrèkè ( ), Comè ( ), Dogbo (-2.107), Pèrèrè ( ), Sinendé (-2.210), Ségbana ( ), Toviklin ( ), Abomey ( ), Bopa ( ), Houéyogbé ( ), Lokossa ( ), Adjarra ( ), Ouèssè ( ), Lalo (3.046), Adja-Ouèrè ( ), Djidja ( ), Ifangni ( ), Sakété ( ), Pobè ( ), Klouékanmè ( ), Akpro- Missérété ( ), Djakotomey ( ), Za-Kpota ( ), Avrankou ( ), Kalalé ( ), Nikki ( ), Kétou ( ), Aplahoué ( ), Bohicon ( ), Tchaourou ( ), Sème- Kpodji ( ), Porto-Novo ( ), Parakou ( ) et tous les départements de l Atlantique/ Littoral. Pour l igname (Tonnes) : Bonou (- 426), Aguégués (- 459), Adjohoun (- 712), Ségbana (- 714), Adja-Ouèrè (- 812), Pobè (- 873), Dangbo (- 953), Adjarra (- 990), Sakété ( ), Ifangni ( ), Akpro-Missérété ( ), Gogounou ( ), Avrankou ( ), Tanguiéta ( ), Sème-Kpodji ( ), Porto-Novo ( ), Bembèrèkè ( ), Ouaké ( ), Grand-Popo ( ), Bantè ( ), Cobly ( ), Parakou ( ), Athiémé ( ), Karimama ( ), Lokossa ( ), Covè ( ), Savè ( ), Djougou ( ), Zangnanado ( ), Lalo ( ), Ouèssè ( ), Comè ( ), Boukombé ( ), Ouinhi ( ), Agbangnizoun ( ), 36

38 Matéri ( ), Abomey ( ), Toviklin ( ), Bopa ( ), Zogbodomey ( ), Dassa-Zounmè ( ), Savalou ( ), Houéyogbé ( ), Dogbo ( ), Klouékanmè ( ), Malanville ( ), Kandi ( ), Djakotomey ( ), Za-Kpota ( ), Aplahoué ( ), Banikoara ( ), Bohicon ( ) et tous les départements de l Atlantique/Littoral Pour le manioc (Tonnes) : Kalalé (- 432), Cobly (- 665), Ségbana ( ), Lokossa ( ), Za-Kpota ( ), Bembèrékè ( ), Boukombé ( ), Comè ( ), Aguégués ( ), Bohicon ( ), Dangbo ( ), Avrankou ( ), Matéri ( ), Karimama (-7.606), Gogounou ( ), Toviklin ( ), Adjarra ( ), Djakotomey ( ), Ifangni ( ), Athiémé ( ), Akpro- Missérété ( ), Grand-Popo ( ), Ouidah ( ), Sô-Ava ( ), Klouékanmè ( ), Malanville ( ), Kandi ( ), Lalo ( ), Aplahoué ( ), Parakou ( ), Banikoara ( ), Sème-Kpodji ( ), Porto-Novo ( ), Cotonou ( ) et Abomey-Calavi ( ). Pour le niébé (Tonnes) : Kpomassè (- 2), Bopa (- 7), Natitingou (- 12), Djougou (- 36), Lalo (- 65), Bembèrèkè (- 79), Tori- Bossito (- 163), Sô-Ava (- 191), N Dali (- 197), Toffo (- 238), Bonou (- 249), Athiémé (- 278), Grand- Popo (- 307), Ouinhi (- 338), Péhunco (- 348), Comè (- 392), Karimama (- 398), Aguégués (- 408), Sakété (- 427), Houéyogbé (- 450), Copargo (- 475), Ouidah (- 489), Kérou (- 494), Abomey (- 519), Lokossa (- 545), Dangbo (- 615), Adja-Ouèrè (- 643), Gogounou (-654), Sinendé (- 672), Zè (- 732), Kouandé (- 745), Ifangni (- 776), Avrankou (- 851), Adjarra (- 870), Pobè (- 888), Bohicon (- 892), Allada (- 932), Pèrèrè ( ), Akpro-Missérété ( ), Bassila ( ), Cotonou ( ), Sèmè-Kpodji (2.140), Porto-Novo ( ), Kandi ( ), Abomey-Calavi ( ), Nikki ( ), Malanville ( ), Kalalé ( ), Banikoara ( ), Tchaourou ( ) et Parakou ( ). Pour l arachide (Tonnes) : Bembèrèkè (- 32), Tanguiéta (- 66), Savalou (- 104), Kpomassè (- 120), Aplahoué (- 124), Tori-Bossito (- 168), Klouékanmè (- 170), Kalalé (- 188), Pèrèrè (- 221), Athiémé (- 301), Grand-Popo (- 310), Cobly (- 345), Ouinhi (- 345), Abomey (- 356), Sô-Ava (- 373), Bonou (- 412), Comè (- 424), Matéri (- 456), Aguégués (- 459), Houéyogbé (- 488), Bopa (- 497), Lalo (- 505), Boukombé (- 524), Ouidah (- 526), Bohicon (- 547), Lokossa (- 564), Toffo (- 597), Djougou (- 645), Adjohoun (- 653), Péhunco (- 664), Nikki (- 672), Kouandé (- 766), Zè (- 783), Dangbo (- 898), Natitingou (- 908), Avrankou (- 931), Kétou (- 941), Allada (- 942), Adjarra (- 977), Ifangni (- 988), Adja-Ouèrè ( ), Tchaourou ( ), Sakété ( ), Bassila ( ), Pobè ( ), Akpro-Missérété ( ), Kérou ( ), Parakou ( ), Cotonou ( ), Abomey-Calavi ( ), Sèmè-Kpodji ( ) et Porto-Novo ( ). Pour le soja (Tonnes) : Agbangnizoun (- 72), Bassila (- 81), Zangnanado (- 128), Ouaké (- 205), Covè (- 238), Bonou (- 247), Matéri (- 250), Aguégués (- 255), Copargo (- 264), Djougou (- 279), Athiémé (- 309), Savalou (- 315), Grand-Popo (- 316), Boukombé (- 320), Ouinhi (- 327), Bantè (- 360), Karimama (- 377), 37

39 Kétou (- 379), Adjohoun (- 404), Toviklin (- 414), Abomey (- 428), Comè (- 433), Kandi (- 437), Bopa (- 451), Natitingou (- 481), Djakotomey (- 510), Dangbo (- 529), Dogbo (- 541), Houéyogbé (- 547), Adjarra (- 550), Lokossa (- 566), Sakété (- 630), Adja-Ouèrè (- 636), Ifangni (- 643), Lalo (- 649), Klouékanmè (- 685), Pobè (- 688), Akpro-Missérété (- 697), Avrankou (- 744), Bohicon (- 780), Aplahoué (- 891), Malanville (- 942), Sèmè- Kkpodji ( ), Porto-Novo ( ), Parakou ( ) et tous les départements de l Atlantique/Littoral Zones à risque et populations vulnérables L analyse de la situation alimentaire et nutritionnelle utilisant l outil Cadre Harmonisé (CH), a permis d identifier les zones à risque et d estimer les populations vulnérables en situation courante (mars-avril-mai 2016) et situation projetée (juin-juillet-août 2016). Le CH est un outil de classification de la sévérité de l insécurité alimentaire aiguë courante et projetée qui repose sur la convergence des preuves des conditions actuelles, en vue d une meilleure prise de décision. En fonction de la sévérité de l insécurité alimentaire, le CH classifie les zones en cinq phases à savoir : phase 1 (Minimale), phase 2 (Stress ou sous pression), phase 3 (Crise), phase 4 (Urgence) et phase 5 (Famine). Selon l échelle de classification des zones, celles identifiées à risque durant le cycle d analyse de mars 2016 se présente comme il suit : Situation courante Situation projetée 38

40 - En situation courante (mars-avril-mai) Commune à phase 3 : Aucune commune n est en phase de crise Communes en Phase 2 : SOUS PRESSION Dix neuf (19) communes sont classées en phase 2 (sous pression). Il s agit des communes de Cobly (Atacora), Banikoara, Karimama (Alibori), Sô-Ava, Tori-Bossito (Atlantique), Djakotomé, Dogbo, Klouékanmé, Lalo, Toviklin (Couffo), Athiémé, Bopa, Houéyogbé (Mono), Aguégués, Akpro-Missérété, Avrankou, Bonou (Ouémé), Agbagnizoun et Za-Kpota (Zou). Dans ces communes, les moyens d existences des ménages sont sous pression du fait de leur niveau de pauvreté élevé et du manque d accès à une alimentation adéquate et à une eau potable. Communes en Phase 1 Minimale Il s agit de : Boukoumbé, Kérou, Kouandé, Matéri, Natitingou, Péhunco, Tanguiéta, Toucountouna (Atacora), Bassila Copargo, Djougou, Ouaké (Donga), Bembèrèkè, Kalalé, N dali, Nikki, Parakou, Pèrèrè, Sinendé Tchaourou (Borgou), Gogounou, Kandi, Malanville, Ségbana (Alibori), Abomey- Calavi, Allada, Kpomassè, Ouidah, Toffo, Zè (Atlantique), Cotonou (Atlantique), Aplahoué (Couffo), Comè, Grand-Popo, Lokossa (Mono), Adjarra, Adjohoun, Dangbo, Porto-Novo, Sèmè-Kpodji (Ouémé), Adja-Ouèrè, Ifangni, Kétou, Pobè, Sakété (Plateau), Bantè, Dassa-Zounmè, Glazoué, Ouèssè, Savalou, Savè (Collines), Abomey, Bohicon, Covè, Djidja, Ouinhi, Zagnanado, Zogbodomey (Zou). La bonne accessibilité aux aliments, le taux de couverture des besoins céréaliers adéquats et le faible niveau de pauvreté constituent les principaux facteurs œuvrant pour la sécurité alimentaire des cinquante-huit (58) communes ci-dessus citées. On retrouve néanmoins dans ces communes des populations en Phase 2 Sous Pression qui constituent les ménages les plus pauvres et indigents qui se retrouvent structurellement dans cette situation mais qui sont aussi affectés par des taux de malnutrition chronique élevée. Au plan national, personnes sont estimées en situation vulnérable (soit 0,62 %) de la population. Ces personnes sont pour la plupart des très pauvres et pauvres. Ainsi, même en année de bonne production agricole, ces ménages bradent leur produits dès la récolte car n ont pas les moyens pour les conserver jusqu au moment où les prix sont plus rémunérateurs sur les marchés. Ces personnes nécessitent des interventions immédiates pour couvrir leurs besoins alimentaires - En situation projetée (juin-juillet-août) En situation projetée, 23 communes sur les 77 sont classées en phase 2 (sous pression). Cette situation est essentiellement liée à l installation de la soudure dans la partie septentrionale du pays. Les communes concernées sont Boucoumbé, Cobly, Matéri, Tanguiéta, Toucountouna (Atacora), Copargo, Ouaké (Donga), Banikoara, Karimama, Malanville (Alibori), Bembéréké (Borgou). Quelques communes de la zone sud sont concernées malgré la disponibilité des nouvelles récoltes. Il s agit des zones traditionnellement critiques : Toffo (Atlantique) Djakotomé, Lalo, Toviklin (Couffo), Athiémé, Bopa (Mono), Aguégués, Avrankou, Bonou (Ouémé), Savè (Collines), Agbagnizoun et Za-Kpota (Zou). 39

41 Les 54 autres communes sont classées en phase 1 (Minimale). D après les prévisions, au cours de la période juin-juillet-août 2016, personnes auront besoin d assistance humanitaire. Les zones de concentrations de ces populations sont les zones du nord affectées par des problèmes chroniques d alimentation et de pauvreté. Ces personnes ont besoin d actions de renforcement de moyen d existence afin de ne pas basculer en crise Situation des marchés de produits vivriers en Evolution de l offre des produits vivriers sur les marchés en 2015 Au cours de l année 2015, le niveau global de l offre des produits vivriers pendant les périodes de récolte (juillet-août et octobre-décembre) est en hausse du fait de la mise en marché élevée des produits et pendant la période de soudure (avril-juin, ce niveau est en baisse sur les marchés agricoles. De janvier à avril 2015, le niveau de l offre des divers produits vivriers sur les marchés est plus élevé par rapport à celui de 2014 et par rapport à celui des cinq dernières années pour la même période. A partir du mois de mai jusqu en décembre 2015, une tendance inverse du niveau de l offre a été notée pour tous les produits sauf pour le gari ordinaire et le riz ordinaire importé Tendances des prix sur quelques principaux marchés en 2015 De façon générale sur les marchés agricoles, on a constaté qu à partir du mois de mai les niveaux de prix enregistrés en 2015 sont supérieurs à ceux de 2014 et à ceux de la moyenne de pour la plupart des produits vivriers Cas du maïs à Dantokpa et Parakou De janvier à juin 2015, les prix du maïs ont affiché une baisse par rapport aux prix moyens de 2010 à 2014 et à ceux de 2014 sur le marchés de Dantokpa et de Parakou facilitant ainsi l accès des populations en ce produit. A partir de juillet, une situation inverse des prix a été notée sur ces mêmes marchés. Pour les années 2014 et 2015, ce produit affiche respectivement des prix plafonds de 220 fcfa/ kg et 275 fcfa/kg à Dantokpa puis de 180 fcfa/kg et 200 fcfa/kg à Parakou. Par rapport aux prix de 2014, on note une augmentation moyenne de prix en 2015 qui est de 14% puis 8% respectivement sur les marchés de Dantokpa et Parakou. 40

42 Graphique N 1 : Comparaison des prix du maïs de 2015 et 2014 puis de 2015 et moy ( ) à Dantokpa. 300 Comparaison des prix du maïs de 2015 et 2014 puis de 2015 et moy( ) à Dantokpa Prix en FCFA/Kg jan fév mars avril mai juin juil Août sept oct nov déc Mois 2014 Moy( ) 2015 Graphique N 2 : Comparaison des prix du maïs de 2015 et 2014 puis de 2015 et moy ( ) à Parakou. Comparaison des prix du maïs de 2015 et 2014 puis de 2015 et moy( ) à Parakou Prix en FCFA/Kg jan fév mars avril mai juin juil Août sept oct nov déc Mois 2014 Moy ( ) 2015 Cela peut s expliquer par les irrégularités climatiques causant ainsi des énormes pertes de production, des retards dans la mise en marchés des prémices et les flux sortants non maitrisés Cas du riz ordinaire importé à Dantokpa et Parakou De mai à décembre, les prix du riz ordinaire importé n ont pas connu une progression particulière et sont restés stables par rapport à ceux de 2014 et par rapport à la moyenne de 2010 à A Parakou par contre, on note une baisse des prix par rapport à ceux de l année dernière et par rapport à la moyenne de 2010 à Les prix plafonds en 2015 sont identiques à ceux de 2014, soit 530 fcfa/kg à Dantokpa. Cependant à Parakou ce prix plafond est de 415 fcfa/kg en 2015 contre 495 fcfa/kg en

43 Graphique N 3 : Comparaison des prix du riz ordinaire importé de 2015 et 2014 puis de 2015 et moy ( ) à Dantokpa. Prix en FCFA/Kg Comparaison prix du riz ordinaire importé de 2015 et 2014 puis 2015 et moy( ) à Dantokpa 510 jan fév mars avril mai juin juil Août sept oct nov déc Mois 2014 Moy( ) 2015 Graphique N 4 : Comparaison des prix du riz ordinaire importé de 2015 et 2014 puis de 2015 et moy ( ) à Parakou. Prix en FCFA/Kg Comparaison des prix du riz ordinaire importé de 2015 et 2014 puis de 2015 et moy( ) à Parakou jan fév mars avril mai juin juil Août sept oct nov déc Mois 2014 Moy ( ) 2015 Cette situation du prix du riz importé plus élevé de la moyenne de de janvier à décembre par rapport aux prix de 2015 peut s expliquer surtout par la demande élevée c est-à-dire la grande mutation par rapport aux habitudes alimentaires en faveur du riz. Mais en 2015 du fait de l offre relativement élevée les prix ont enregistré une baisse 2.3 Cas du gari ordinaire à Dantokpa et Parakou En cette année 2015, les prix du gari ordinaire sont nettement inférieurs à ceux de 2014 et à ceux de la moyenne de 2010 à Cette situation de baisse des prix du gari peut s expliquer d une part par l augmentation des stocks nationaux causée par la réduction des flux sortants et d autre part par la production élevée de la matière première. Sur ces marchés, les prix plafonds du gari ordinaire ont été 200 fcfa/kg en 2015 contre 315 fcfa/kg en 2014 à Parakou et 285 fcfa/kg en 2015 contre 430 fcfa/kg en 2014 à Dantokpa. On note une baisse moyenne de prix en 2015 par rapport à ceux de 2014 qui est de 12,5% sur le marché de Parakou. Les prix moyens à Dantokpa en 2015 sont identiques à ceux de 2014 soit 418 fcfa/kg. 42

44 Graphique N 5 : Comparaison des prix du gari ordinaire de 2015 et 2014 puis de 2015 et moy ( ) à Dantokpa. Comparaison des prix du gari ordinaire de 2015 et 2014 puis de 2015 et moy( ) à Dantokpa Prix en FCFA/KG jan fév mars avril mai juin juil Août sept oct nov déc Mois 2014 Moy( ) 2015 Graphique N 6 : Comparaison des prix du gari ordinaire de 2015 et 2014 puis de 2015 et moy( ) à Parakou. Comparaison des prix du gari ordinaire de 2015 et 2014 puis de 2015 et moy( ) à Parakou Prix en FCFA/Kg jan fév mars avril mai juin juil Août sept oct nov déc Mois 2014 Moy ( ) Cas du haricot blanc à Dantokpa et Parakou Concernant les prix du haricot blanc sur le marché Dantokpa, de janvier à mars 2015, ils ont été plus bas que ceux de 2014 et ceux de la moyenne des cinq dernières années pour la même période. D avril à décembre, ces prix ont affiché une légère hausse par rapport à ceux de 2014 et à ceux de la moyenne A Parakou, les prix ont connu une hausse générale à part quelques cas de baisse observés par endroits. Les prix plafonds du haricot blanc ont été 760 fcfa/kg en 2015 contre 650 fcfa/kg en 2014 à Dantokpa et 415 fcfa/kg en 2015 contre 435 fcfa/kg en 2014 à Parakou. On a noté une baisse moyenne de prix en 2015 qui est de 2% sur le marché de Parakou. Les prix moyens à Dantokpa en 2015 ont été plus hauts de 1% que ceux de

45 Graphique N 7 : Comparaison des prix du haricot blanc de 2015 et 2014 puis de 2015 et moy ( ) à Dantokpa. Comparaison des prix du haricot blanc de 2015 et 2014 puis de 2015 et moy( ) à Dantokpa Prix en FCFA/Kg jan fév mars avril mai juin juil Août sept oct nov déc Mois 2014 Moy( ) 2015 Graphique N 8 : Comparaison des prix du haricot blanc de 2015 et 2014 puis de 2015et moy( ) à Parakou. Comparaison des prix du haricot blanc de 2015 et 2014 puis de 2015 et moy( ) à Parakou Prix en FCFA/Kg jan fév mars avril mai juin juil Août sept oct nov déc Mois 2014 Moy ( ) 2015 Cette situation de hausse des prix peut s expliquer d une part par les facteurs liés à l offre c està-dire le déficit de la production du haricot doublé des difficultés de conservation et de stockage et d autre part par les facteurs liés au marché (du nombre de plus en plus élevé des acteurs intervenant dans la chaine de commercialisation et du coût de la main d œuvre et d intrants élevé). 44

46 2.5-Cas de l arachide graine à Dantokpa et Parakou On note une hausse des prix de l arachide graine sur les marchés de Dantokpa et de Parakou. Le prix moyen de l arachide au cours de l année 2015 est plus bas que celui de 2014 sur le marché de Dantokpa, soit 981 fcfa/kg en 2015 contre 899 fcfa/kg en 2014 et plus hauts à Parakou, soit 725 fcfa/ kg contre 629 fcfa/kg. On note une augmentation moyenne de prix en 2015 estimée à 13% à Parakou et 19% sur le marché de Dantokpa. Cette augmentation de prix de l arachide peut aussi s expliquer par le déficit structurel de la production de l arachide et du nombre de plus en plus élevé des acteurs intervenant dans la chaine de commercialisation et du coût élevé de la main d œuvre élevée. Graphique N 9 : Comparaison des prix de l arachide graine de 2015 et 2014 puis de 2015 et moy ( ) à Dantokpa. Comparaison des prix l'arachide graine de 2015 et 2014 puis de 2015 et moy( ) à Dantokpa 1200 Prix en FCFA/Kg jan fév mars avril mai juin juil Août sept oct nov déc Mois 2014 Moy( ) 2015 Graphique N 10 : Comparaison des prix de l arachide graine de 2015 et 2014 puis de 2015 et moy ( ) à Parakou. Prix en FCFA/Kg Comparaison des prix de l'arachide graine de 2015 et 2014 puis de 2015 et moy( ) à Parakou jan fév mars avril mai juin juil Août sept oct nov déc Mois 2014 Moy ( )

47 1. Les dynamiques des flux transfrontaliers Les flux sortants de maïs ont été moins importants au cours de cette année 2015 notamment en direction du Niger parce que les productions ne sont pas bonnes pour dégager de surplus commercialisables en direction d autres pays. Le gari aussi a fait l objet d un flux sortant faible en direction du Nigéria et du Niger à partir des marchés de Malanville, Pobè, Kétou, Ifangni, Ikpinlè On note par contre des flux entrants importants du haricot en provenance du Nigéria, du Togo et du Niger. Mais le déficit national en niébé est tellement important que l impact de ces flux entrants reste faible. Les importations de riz par le Port Autonome de Cotonou s élèvent à tonnes en 2015 contre tonnes en 2014 pour le cumul à fin août. Les prix moyens ont servi à la réalisation des graphes pour chaque race. Cas de l ovin à Gogounou comparaison des prix de l' ovin Djallonké sur le marché de Gogounou en 2014 et Prix en FCFA jan fév mars avril mai juin juil août sept oct nov déc Mois Prix 2014 Prix 2015 Sur le marché à bétail de Gogounou, les prix moyens du ovin Djallonké en 2015 ont été plus bas que ceux de 2014 sauf en septembre à cause de la célébration de la fête de Tabaski. 46

48 Cas du bœuf de la classe Zébu à Gogounou Prix en FCFA comparaison des prix du Boeuf Zébu sur le marché de Gogounou en 2014 et jan fév mars avril mai juin juil août sept oct nov déc Mois Prix 2014 Prix 2015 Sur le marché à bétail de Gogounou, les prix moyens du bœuf de race Zébu en 2015 ont été plus bas que ceux de 2014 de janvier à juillet. Une tendance inverse a été notée d août à décembre. Cas de la chèvre naine à Gogounou comparaison des prix de la chèvre naine sur le marché de Gogounou en 2014 et 2015 Prix en FCFA jan fév mars avril mai juin juil août sept oct noc déc Mois Prix 2014 Prix 2015 Sur le marché à bétail de Gogounou, les prix moyens de la chèvre naine en 2015 ont été plus bas que ceux de 2014 sauf en janvier et septembre à cause de la célébration de la fête de fin d année et de la fête de la Tabaski. 47

49 Cas du taureau de la race Zébu à Gogounou comparaison des prix du taureau de la race Zébu sur le marché de Gogounou en 2014 et 2015 Prix en FCFA jan fév mars avril mai juin juil août sept oct nov déc Mois Prix 2014 Prix 2015 Les prix moyens du taureau de la race Zébu en 2014 ont été supérieurs à ceux relevés en 2015 pour la même période sauf pour les mois allant de janvier à avril Perspectives des prix des produits vivriers au cours de l année 2016 Pour les premiers mois de l année 2016, la disponibilité des produits vivriers sur les marchés pourrait connaitre une baisse à cause de la forte demande pour constituer des réserves pour la période de soudure prochaine. Pendant cette période de soudure, une baisse de l offre sur les marchés est aussi probable à cause des récoltes passées faibles. Par conséquent les prix seront plus élevés que ceux de la même période de l année passée, surtout pour le maïs. Cependant, les futures récoltes qui seraient issues de la nouvelle campagne agricole 2016/2017 pourront certainement renforcer l offre pour le maïs, le niébé, l arachide, le riz etc. Les prix des produits vivriers connaîtront une baisse à partir du troisième trimestre de l année IV- SITUATION NUTRITIONNELLE DES ENFANTS ET DES FEMMES 4.1- Etat nutritionnel des enfants au Bénin * Définition de la malnutrition C est un état pathologique résultant d une inadéquation par excès ou par défaut entre les apports alimentaires et les besoins de l organisme. On distingue trois formes de malnutrition : la malnutrition aigue, la malnutrition chronique et l insuffisance pondérale - Malnutrition aigue Elle est assimilée à une perte de poids récente (Pb, Poids et taille, IMC) qui se traduit par la maigreur (apport énergétique insuffisant) chez l enfant. Elle est due aux pratiques d allaitement et d alimentation inadéquates. 48

50 Selon les résultats des enquêtes (AGVSAN) en 2009 et (MICS) en 2014, les prévalences de la malnutrition aiguë globale sont respectivement de 4,7% et 4,5% (Z-score Poids/Taille < -2 ou œdème) dont 0,7 et 0,9 de malnutrition aiguë sévère au Bénin. Comme le montre le tableau ci-dessous, les départements de l Atacora (le plus touché), du Plateau, de l Ouémé et de l Atlantique ont des prévalences comprises entre 5 et 10%, ce qui représente une situation nutritionnelle médiocre selon les seuils établis par l OMS. Aucun département ne présente une prévalence de la malnutrition aiguë supérieure à 10%; seuil qui caractérise une situation nutritionnelle grave. Tableau N 12: Prévalence de la malnutrition aiguë par département, chez les enfants de 6 à 59 mois (Normes OMS 2005) Départements Malnutrition aiguë globale (Z-score P/T <-2 ou œdèmes % [IC] Malnutrition aiguë modérée (Z-score P/T <-2 et >= -3) % [IC] Malnutrition aiguë Sévère (Z-score P/T <-3 ou œdèmes) % [IC] Effectif Alibori 4,6 [2,6-8,0] 4,1 [2,3-7,2] 0,6 [0,1-2,3] 363 Atacora 7,8 [4,8-12,5] 6,6 [3,9-10,9] 1,2 [0,4-3,5] 352 Atlantique 5,3 [3,2-8,8] 4,1 [2,4-6,9] 1,3 [0,4-3,8] 304 Borgou 4,4 [2,5-7,7] 4,4 [2,5-7,7] 0,0 [0,0-0,0] 323 Collines 3,6 [1,8-7,1] 2,8 [1,4-5,6] 0,8 [0,2-3,2] 243 Couffo 3,5 [2,0-5,8] 3,5 [2,0-5,8] 0,0 [0,0-0,0] 390 Donga 2,8 [1,2-6,5] 2,8 [1,2-6,5] 0,0 [0,0-0,0] 253 Littoral 3,4 [1,6-7,0] 2,4 [1,1-5,2] 1,0 [0,2-3,7] 216 Mono 3,8 [1,8-7,7] 2,5 [1,0-5,7] 1,3 [0,4-4,0] 243 Ouémé 6,1 [3,8-9,6] 6,1 [3,8-9,6] 0,0 [0,0-0,0] 261 Plateau 6,4 [3,9-10,2] 3,7 [1,7-7,8] 2,7 [1,3-5,6] 224 Zou 3,7 [1,9-7,1] 3,2 [1,5-6,7] 0,5 [0,1-3,4] 233 Ensemble AGVSAN ,7 [4,0-5,5] 4,0 [3,3-4,7] 0,7 [0,5-1,1] 3405 Ensemble MICS ,5 3,6 0,9 Source: Enquêtes AGVSAN 2009 et MICS Malnutrition chronique Elle indique le retard de croissance dû à une alimentation inadéquate, hygiène, soins insuffisants sur longue période. C est un indicateur de pauvreté et de vulnérabilité. Au niveau national, respectivement 37% (AGVSAN) et 34% (MICS) des enfants de 6 à 59 mois souffrent de retard de croissance dont 12,2% et 12,1 % de retard de croissance sévère. Dans tous les départements (sauf Littoral) plus de 30% des enfants de 6 à 59 mois souffrent de malnutrition chronique, ce qui traduit une situation nutritionnelle grave selon les seuils établis par l OMS. L Atacora, l Alibori, le Plateau et le Couffo sont les quatre départements où les enfants sont les plus touchés par le retard de croissance. La prévalence y dépasse le seuil critique de 40%. 49

51 Tableau N 13: Prévalence de la malnutrition chronique par département, chez les enfants de 6 à 59 mois (Normes OMS 2005) Départements Malnutrition chronique (Z-score T/A <-2) % [IC] Malnutrition chronique modérée (Z-score T/A <-2 et >= -3) % [IC] Malnutrition chronique sévère (T/A <-3) % [IC] Effectif Alibori 43,1 [37,7-48,7] 29,7 [24,7-35,2] 13,4 [10,3-17,2] 361 Atacora 42,8 [36,1-49,8] 27,3 [23,5-31,5] 15,5 [11,2-21,0] 342 Atlantique 36,3 [28,3-45,1] 23,4 [17,7-30,4] 12,8 [8,6-18,8] 291 Borgou 34,7 [27,8-42,3] 24,2 [19,6-29,5] 10,5 [7,2-15,0] 314 Collines 37,2 [31,2-43,6] 27,7 [22,6-33,4] 9,5 [6,3-14,1] 239 Couffo 42,6 [35,3-50,4] 29,7 [24,3-35,7] 13,3 [9,7-17,0] 383 Donga 36,1 [32,6-39,8] 23,9 [19,6-28,8] 12,2 [8,7-16,8] 247 Littoral 22,8 [17,5-29,1] 15,5 [11,4-20,6] 7,3 [4,4-11,9] 215 Mono 35,9 [30,5-41,6] 23,9 [18,1-30,7] 12,0 [8,1-17,4] 240 Ouémé 29,5 [24,0-35,6] 20,7 [15,2-27,5] 8,8 [6,3-12,2] 248 Plateau 41,4 [34,6-48,5] 26,8 [22,2-32,0] 14,5 [10,1-20,5] 212 Zou 37,1 [30,6-44,2] 20,4 [16,5-25,0] 16,7 [11,4-23,8] 227 Ensemble AGVSAN ,0 [35,0-39,0] 24,7 [23,2-26,3] 12,2 [11,0-13,5] 3319 Ensemble MICS 34 21,9 12, Source: Enquêtes AGVSAN 2009 et MICS Insuffisance pondérale Au niveau national, 17,3% (2009) et 18% (2014) des enfants de 6 à 59 mois souffrent d insuffisance pondérale, dont 3,4% de forme sévère (2009) et 4,7% (2014). Au regard des seuils établis par l OMS pour la prévalence de l insuffisance pondérale, ces résultats montrent que la situation nutritionnelle est médiocre. Les départements les plus touchés par cette forme de malnutrition sont ceux du Plateau, de l Atacora et de l Atlantique (prévalence >= 20%). Il existe une différence significative entre milieu rural et milieu urbain (p<0,05) avec une prévalence de 18,8% et 14,2%, respectivement. Il n y a pas de différence significative entre filles (16,4%) et garçons (18,1%) pour ce qui concerne l insuffisance pondérale Situation nutritionnelle des femmes de 15 à 49 ans L état nutritionnel des femmes de 15 à 49 ans a été analysé en se basant sur l Indice de Masse Corporelle (IMC). L Indice de Masse Corporelle (IMC) ou indice de Quételet est calculé en divisant le poids (en kilos) par le carré de la taille en mètres (kg/m2). Les prévalences de la dénutrition ou déficience énergétique (IMC<18,5), de la maigreur sévère (IMC < 16) et de l obésité (IMC > 30) sont présentées dans le tableau ci-dessous 50

52 Tableau N 14: Prévalences de la dénutrition (IMC < 18,5), de la maigreur sévère (IMC < 16) et de l obésité (IMC > 30) par département Indice de masse corporelle chez les femmes de 15 à 49 ans (kg/m2) Départements % <18.5 (maigreur) % < 16 (maigreur sévère) % > 30 (obésité) Effectif Alibori Atacora Atlantique Borgou Collines Couffo Donga Littoral Mono Ouémé Plateau Zou Ensemble 9.0 0, Source: AGVSAN 2009 Au niveau national, la prévalence de la dénutrition (déficit énergétique chronique) est de 9%. La prévalence la plus élevée a été observée dans le département du Mono (16,5%), suivi de l Atacora (13,6%) et du Plateau (12,6%). La prévalence de l obésité chez les femmes de 15 à 49 ans est de 7% au niveau national. Le département du Littoral, qui est essentiellement urbain, est le plus touché par l obésité (18,1%) Point des actions menées ou en cours La situation nutritionnelle des enfants de 6 à 59 mois et des femmes de 15 à 49 ans au Bénin est donc préoccupante. Une attention particulière doit être accordée aux zones où les prévalences de la malnutrition aiguë atteignent ou sont proches des 10 %. Il est nécessaire de renforcer les mesures de préparation et de réponses aux urgences nutritionnelles dans ces zones afin d éviter ou d atténuer d éventuelles situations de crise qui pourraient se produire pendant la période de soudure ou lors de catastrophes naturelles. Il est également important de se pencher sur la situation de malnutrition chronique grave qui touche la presque totalité des départements du pays. En plus du fait qu il faut renforcer les activités de nutrition déjà en cours, l amélioration de la situation nutritionnelle sur l ensemble du territoire national pourrait passer par les mesures suivantes : 51

53 Assurer la mise en œuvre au niveau du secteur agricole des interventions nutritionnelles préventives ayant un impact positif sur la nutrition et la survie des enfants à travers la promotion des bonnes pratiques d alimentation du nourrisson et du jeune enfant dont l amélioration de la qualité/quantité de l aliment de complément, la lutte contre les carences en micronutriments ; Poursuivre l amélioration de la nutrition des femmes en particulier celles enceintes et allaitantes ; Renforcer le plaidoyer au niveau des décideurs et les rencontres régulières des acteurs pour rendre effective la mise en œuvre des actions d alimentation et de nutrition dans le secteur agricole à travers la validation de son plan opérationnel et la recherche de son financement ; Assurer une meilleure coordination des activités de nutrition à travers le fonctionnement du haut Conseil en Alimentation et Nutrition et son secrétariat permanent Hygiène, Assainissement et Accès à l eau Hygiène Le lavage des mains avec du savon à des moments critiques est identifié comme une pratique essentielle qui contribue à une survie et un développement optimal des enfants. 10,2% des mères et tutrices d enfants de moins de cinq ans se lavent les mains avec du savon aux cinq moments critiques. Les deux bonnes pratiques les moins appliquées sont de se laver les mains après avoir manipulé les selles de l enfant et avant de préparer à manger. La pratique la plus courante est de se laver les mains avant de manger (93,2%). Les pratiques d hygiène s améliorent avec le niveau de vie et sont moins adéquates en milieu rural qu en milieu urbain. Assainissement Beaucoup d efforts sont à faire dans l assainissement. Plus de la moitié des ménages (56,6%) ne disposent d aucun type de toilettes, ainsi que près de 8 ménages sur 10 en milieu rural (77%). Par contre, en milieu urbaine, plus de 6 ménages sur 10 (71,8%) ont déclaré disposer de toilettes. Le pourcentage d enfants de moins de cinq ans vivant dans des ménages ayant accès aux toilettes améliorées n est que de 13% (Source: AGVSAN 2009). Accès à l eau Dans l ensemble, 71,1% des ménages disposent d eau potable (contre 70,6% en 2006 et 66% en 2001); 89% disposent de plus de 15 litres d eau/personne/jour contre 2,4% disposant de moins de 7,5 litres et 10,8 % moins de 15 lits (Source: AGVSAN 2009). CONCLUSION ET RECOMMANDATIONS La campagne s est déroulée dans des conditions relativement difficiles. En effet, la situation pluviométrique marquée par de faible quantité d eau de pluie a été aggravée par de longues séquences sèches et des cas d inondations. 52

54 Les facteurs de production notamment les intrants (semences et engrais pour vivriers) ont été mis en place avec retard et en quantité insuffisante surtout en ce qui concerne les engrais. Au plan phytosanitaire, la situation a été relativement calme et sans conséquence majeure sur les potentiels productifs de l ensemble des espèces cultivées. La combinaison de tout ce qui précède n est sans incidence sur les résultats obtenus au titre de la campagne agricole ; c est ce justifie en partie les contre performances enregistrées pour la grande partie des cultures. Malgré les baisses de niveaux de productions observées pour le groupe de cultures des racines et tubercules, et les soldes vivriers négatifs enregistrés par endroits au niveau de certaines cultures, les perspectives alimentaires pour 2016 sont bonnes. La population béninoise pourra passer une soudure relativement calme si le disponible vivrier est bien géré et les flux sortants contrôlés. RECOMMANDATIONS : Au regard de tout ce qui précède, les recommandations suivantes ont été faites afin que la tendance de la situation alimentaire ne se renverse. Les structures et les acteurs en charge de la sécurité alimentaire devront alors observer une veille permanente pour détecter à temps des signaux pouvant conduire à des situations de pénuries alimentaires. Au regard de tout ce qui précède, il est recommandé que : 1- la mise en place des intrants agricoles (engrais, semences, etc.) soit faite au plus tard le 15 février de chaque année pour les cultures de contre saison et pour la campagne agricole ; 2- des campagnes de sensibilisation des producteurs soient organisées pour les informer sur les résultats de la production vivrière et les dispositions à prendre pour constituer des stocks vivriers (stocks paysans individuels et communautaires, stocks commerçants, stocks tampon, réserve stratégique gouvernementale à but humanitaire) à divers niveaux afin de freiner le bradage des récoltes ; 3- les flux sortants de produits vivriers en direction des pays limitrophes organisés par les circuits informels soient suivis sans toutefois porter entrave à la libre circulation des produits vers les pays voisins (s abstenir des mesures restrictives) ; 4- les produits phytosanitaires (de conservation et des pesticides), homologués par la DPV soient mis à disposition, à temps et en quantité suffisante ; 5- l ONASA collecte une part importante des excédents dégagés au niveau des communes pour constituer le stock de sécurité en vue de l approvisionnement correct des boutiques témoins et des magasins centraux/départementaux de stockage, 6- la CAIA veille à une bonne expression des besoins en intrants ; 7- la CAIA allège le mécanisme de distribution des intrants aux producteurs ; 8- la CAIA réfléchisse et procède à l organisation et à la structuration de ses bénéficiaires moins nantis, notamment les femmes pour leur permettre d obtenir des crédits intrants remboursables à la vente groupée des productions ; 9- la CAIA prenne en compte au même titre que les intrants pour vivriers, la question des intrants pour la production animale et halieutique ; 10- le MAEP à travers la SONAPRA/CAIA se penche davantage sur la problématique des crédits d intrants sur vivriers au profit des producteurs ; 53

55 11- l ONASA procède à l actualisation des études sur les normes de consommation basées sur les habitudes alimentaires et la cartographie de la sécurité alimentaire au Bénin afin de mieux cerner les besoins de consommation et les bilans vivriers ; 12- la promotion de l aquaculture en vue de réduire la pression actuelle sur les ressources halieutiques ; 13- L Etat à travers le MAEP dote la DPH des moyens nécessaires pour le suivi et la collecte des statistiques halieutiques ; 14- une étude sur les flux transfrontaliers de produits vivriers soit réalisée par l ONASA pour sa prise en compte dans l établissement des bilans alimentaires. 15- le Ministère en charge des Travaux Publics œuvre à la réfection des pistes de déserte rurale très fortement dégradées et à la construction des ouvrages de franchissement (ponts et ponceaux) emportés par les eaux dans plusieurs communes afin de faciliter l écoulement des productions des zones excédentaires vers les zones déficitaires ; Relevé des mesures préconisées par l atelier organisé par l ONASA en décembre 2015 au centre Sainte Anouarite d Abomey-Calavi pour gérer la soudure alimentaire 2015 au Bénin L atelier a entre autres formulé des recommandations suivantes : - A l endroit du MAEP - Mettre en place un mécanisme d allègement d acquisition des intrants vivriers; - Appuyer l ONASA dans l installation de silos de conservation des vivriers dans les grosses zones de production ; - Prendre les dispositions pour doter la DSA en moyens (financiers et humains) pour lui permettre d obtenir les résultats attendus par rapport à la mise au point de la statistique agricole; - Installer des infrastructures de transformation de maïs, de manioc et d igname dans les zones de grosses productions ; - Mettre en place à temps et en quantité suffisante, les intrants pour les cultures vivrières, l élevage et l aquaculture. - A l endroit de l ONASA - Rééditer et pérenniser l opération de Solidarité Nationale dans les boutiques témoins ; - Rendre compte, au cours des ateliers d évaluation, du niveau de la sécurité alimentaire du Bénin par rapport aux autres pays membre de l espace UEMOA ; - Former les services impliqués dans la sécurité alimentaire et nutritionnelle sur les outils d élaboration du Cadre Harmonisé. - A l endroit des CARDER - Suivre les flux transfrontaliers des produits agricoles ; - Informer et former les producteurs sur les dispositions à prendre face aux changements climatiques; - Faire la comparaison des moyennes pluviométriques non seulement avec les moyennes de l année écoulée, mais surtout avec les normales pluviométriques de chaque région du Bénin ; - A l endroit de la DNM - Rendre disponible pour les acteurs, les prévisions agro météorologiques ; - Partager avec tous les acteurs concernés les prévisions agro météorologiques ; - Rendre disponible pour les acteurs, les données normales (trentenaires) de pluviométrie pour chaque région. 54

56 ANNEXES 55

57 ANNEXE 1 : Comparaison des résultats des campagnes agricoles , et moyenne des cinq dernières années. Tableau N 1 : Evolution des superficies et productions nationales par cultures et groupes de cultures Cultures Superficies (Ha) Tx Productions (Tonnes) Tx Moy 5 ans Moy 5 ans Tx Moy 5 ans Tx Moy 5 ans Maïs , , , ,65 Mil/Sorgho , , , ,59 Riz , , , ,23 CEREALES , , , ,15 Igname , , , ,99 Manioc , , , ,10 Autres Tubercules , , , ,12 RACINES ET TUBERCULES , , , Niébé (Haricot) , , , ,82 Arachide , , , ,25 Soja , ,64 - LEGUMINEUSES , , , ,45 Source : ONASA/CARDER Tableau N 2 : Evolution des superficies et productions nationales par cultures, groupes de cultures et par départements Départements ATACORA Unités CEREALES TUBERCULES LEGUMINEUSES % % % Ha , , ,62 Tonnes , , ,88 DONGA Ha , , ,62 Tonnes , , ,52 ATLANTIQUE Ha , , ,47 Tonnes , , ,93 LITTORAL Ha Tonnes BORGOU Ha , , ,48 Tonnes , , ,37 ALIBORI Ha , , ,24 Tonnes , , ,52 MONO Ha , , ,17 Tonnes , , ,19 COUFFO Ha , , ,30 Tonnes , , ,32 OUEME Ha , , ,15 Tonnes , , ,51 PLATEAU Ha , , ,32 Tonnes , , ,09 ZOU COLLINES Ha , , ,80 Tonnes , , ,68 Ha , , ,17 Tonnes , , ,15 BENIN Ha , , ,70 Tonnes , , ,02 Source : ONASA/CARDER 56

58 Tableau N 3 : Evolution de la production vivrière par tête d'habitant Année Population du Bénin année n + 1 Production (Tonne) CEREALES RACINES ET TUBERCULES LEGUMINEUSES Production (Kg/Hbt) Production (Tonne) Production (Kg/Hbt) Production (Tonne) Production (Kg/Hbt) , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , ,71 Source : ONASA/CARDER Tableau N 4 : Taux d accroissement de la population et de la production Années Accroissement de la population (%) Accroissement des céréales (%) Accroissement des Tubercules (%) Accroissement des légumineuses (%) ,61 6,10 1, ,65 19,12 17, ,96 3,35-0, ,63 2,24 11, ,28-4,40-16, ,26-2,67-0, ,14 8,50-5, ,47 14,02 6, ,2 5,19 6,82-2, ,2 9,02-0,01 7, ,2-9,40-18,95-15, ,2 18,72 13,25 10, ,3 4,97 13,10 39, ,5 3,04 4,34 6, ,5 7,11-7,78 23,02 57

59 Tableau N 5 : Evolution des superficies emblavées et productions de 1987 à 2015 Autres Années Unités Maïs Mil/Sorgho Riz Igname Manioc tubercules Niébé Arachide Soja 1987 S (Ha) ND P (Tonnes) ND 1988 S (Ha) ND P (Tonnes) ND 1989 S (Ha) ND P (Tonnes) ND 1990 S (Ha) ND P (Tonnes) ND 1991 S (Ha) ND P (Tonnes) ND 1992 S (Ha) ND P (Tonnes) ND 1993 S (Ha) ND P (Tonnes) ND 1994 S (Ha) ND P (Tonnes) ND 1995 S (Ha) ND P (Tonnes) ND 1996 S (Ha) ND P (Tonnes) ND 1997 S (Ha) ND P (Tonnes) ND 1998 S (Ha) ND P (Tonnes) ND 1999 S (Ha) ND P (Tonnes) ND 2000 S (Ha) ND P (Tonnes) ND 2001 S (Ha) ND P (Tonnes) ND 2002 S (Ha) ND P (Tonnes) ND 2003 S (Ha) ND P (Tonnes) ND 2004 S (Ha) ND P (Tonnes) ND 2005 S (Ha) ND P (Tonnes) ND 2006 S (Ha) ND P (Tonnes) ND 2007 S (Ha) ND P (Tonnes) ND 2008 S (Ha) ND P (Tonnes) ND 2009 S (Ha) ND P (Tonnes) ND 2010 S (Ha) ND P (Tonnes) ND 2011 S (Ha) ND P (Tonnes) ND 2012 S (Ha) ND P (Tonnes) ND 2013 S (Ha) P (Tonnes) S (Ha) P (Tonnes) S (Ha) P (Tonnes) Source : ONASA/CARDER 58

60 Tableau N 6: Parts respectives des communes dans la production vivrière 2015/2016 départements : Atacora et Donga COMMUNES Production (Tonne) CEREALES RACINES ET TUBERCULES LEGUMINEUSES Part (%) Production (Tonne) Part (%) Production (Tonne) Part (%) BOUKOMBE , , ,39 COBLY , , ,62 KEROU , , ,92 KOUANDE , , ,25 MATERI , , ,02 NATITINGOU , , ,53 PEHUNCO , , ,39 TANGUIETA , , ,98 TOUCOUNTOUNA , , ,16 TOTAL ATACORA , , ,26 BASSILA , , ,98 COPARGO , , ,21 DJOUGOU , , ,72 OUAKE , , ,84 TOTAL DONGA , , ,74 ENSEMBLE , , ,00 Source : ONASA/CARDER Tableau N 7 : Parts respectives des communes dans la production vivrière 2015/2016 départements: Atlantique et Littoral CEREALES RACINES ET TUBERCULES LEGUMINEUSES COMMUNES Production (Tonne) Part (%) Production (Tonne) Part (%) Production (Tonne) Part (%) ABOMEY-CALAVI , , ,58 ALLADA , , ,91 KPOMASSE , , ,31 OUIDAH , , ,79 SO-AVAH 752 0, , ,86 TOFFO , , ,20 TORI-BOSSITO , , ,00 ZE , , ,35 TOTAL ATLANTIQUE , , ,00 COTONOU TOTAL LITTORAL ENSEMBLE , , ,00 Source : ONASA/CARDER 59

61 Tableau N 8 : Parts respectives des communes dans la production vivrière 2015/2016 départements: Borgou et Alibori COMMUNES Production (tonne) CEREALES TUBERCULES LEGUMINEUSES % Production (tonne) % Production (tonne) TCHAOUROU , , ,42 PARAKOU , , ,70 N'DALI , , ,15 PERERE , , ,00 NIKKI , , ,63 KALALE , , ,55 SINENDE , , ,55 BEMBEREKE , , ,09 TOTAL BORGOU , , ,11 GOGOUNOU , , ,20 KANDI , , ,96 BANIKOARA , , ,65 SEGBANA , , ,87 MALANVILLE , , ,98 KARIMAMA , , ,23 TOTAL ALIBORI , , ,89 ENSEMBLE , , ,00 Source : ONASA/CARDER Tableau N 9 : Parts respectives des communes dans la production vivrière 2015/2016 départements: Mono et Couffo COMMUNES Production (Tonne) CEREALES RACINES ET TUBERCULES LEGUMINEUSES Part (%) Production (Tonne) Part (%) Production (Tonne) % Part (%) ATHIEME , , ,26 BOPA , , ,85 COME , , ,32 GRAND-POPO , , ,10 HOUEYOGBE , , ,11 LOKOSSA , , ,15 Dép. Mono , , ,78 APLAHOUE , , ,63 DJAKOTOMEY , , ,34 DOGBO , , ,66 KLOUEKANME , , ,85 LALO , , ,07 TOVIKLIN , , ,67 Dép. Couffo , , ,22 ENSEMBLE Source : ONASA/CARDER 60

62 Tableau N 10 : Parts respectives des communes dans la production vivrière 2015/2016 départements: Ouémé et Plateau COMMUNES Production (Tonne) CEREALES RACINES ET TUBERCULES LEGUMINEUSES Part (%) Production (Tonne) Part (%) Production (Tonne) Part (%) ADJARRA , , ,32 ADJOHOUN , , ,16 AGUEGUES , , APRO-MESSERETE , , ,25 AVRANKOU , , ,32 BONOU , , ,13 DANGBO , , ,40 PORTO-NOVO 80 0, ,01 5 0,04 SEME-KPODJI 311 0, , TOTAL OUEME , , ,61 ADJA-OUERE , , ,43 IFANGNI , , ,50 KETOU , , ,54 POBE , , ,89 SAKETE , , ,03 TOTAL PLATEAU , , ,39 ENSEMBLE Source : ONASA/CARDER Tableau N 11 : Parts respectives des communes dans la production vivrière 2015/2016 départements: Zou et Collines CEREALES RACINES ET TUBERCULES LEGUMINEUSES COMMUNES Production Production Production Part (%) Part (%) (Tonne) (Tonne) (Tonne) Part (%) ABOMEY , , ,31 AGBANGNIZOUN , , ,42 BOHICON , , ,06 COVE , , ,15 DJIDJA , , ,89 OUINHI , , ,35 ZANGNANADO , , ,87 ZA-KPOTA , , ,94 ZOGBODOMEY , , ,45 TOTAL ZOU , , ,44 BANTE , , ,85 DASSA-ZOUNME , , ,28 GLAZOUE , , ,26 OUESSE , , ,03 SAVALOU , , ,35 SAVE 547 0, , ,79 TOTAL COLLINES , , ,56 ENSEMBLE Source : ONASA/CARDER 61

63 ANNEXE 2 : Soldes vivriers nationaux Tableau N 12 : Solde vivrier national - année Hypothèse faible Unité : Tonnes Produits Atacora Donga Atlantique Littoral Borgou Alibori Mono Couffo Ouémé Plateau Zou Collines Bénin Maïs Mil Sorgho Riz Igname Manioc Niébé Arachide Soja Source : ONASA Hypothèse moyenne Unité : Tonnes Produits Atacora Donga Atlantique Littoral Borgou Alibori Mono Couffo Ouémé Plateau Zou Collines Bénin Maïs Mil Sorgho Riz Igname Manioc Niébé Arachide Soja Source : ONASA Hypothèse forte Unité : Tonnes Produits Atacora Donga Atlantique Littoral Borgou Alibori Mono Couffo Ouémé Plateau Zou Collines Bénin Maïs Mil Sorgho Riz Igname Manioc Niébé Arachide Soja Source : ONASA 62

64 Tableau N 13 : Bilan vivrier année 2015/2016 départements de l Atacora et de la Donga Hypothèse faible Unité : Tonnes PRODUITS Maïs DEPARTE- MENTS POPULATION ESTIMEE EN 2016 CONSOM- MATION (Kg/hbt/an) CONSOM- MATION (Tonnes) PRODUCTION DISPONIBLE (Tonnes) PRODUCTION UTILE % Tonnes Solde vivrier Atacora Donga Mil Sorgho Riz Igname Manioc Niébé Arachide Atacora Donga Atacora Donga Atacora Donga Atacora Donga Atacora Donga Atacora Donga Atacora Donga Soja Source : ONASA Atacora Donga Hypothèse moyenne Unité : Tonnes PRODUITS Maïs DEPARTE- MENTS POPULATION ESTIMEE EN 2016 CONSOM- MATION (Kg/hbt/an) CONSOM- MATION (Tonnes) PRODUCTION DISPONIBLE (Tonnes) PRODUCTION UTILE % Tonnes Solde vivrier Atacora Donga Mil Sorgho Riz Igname Manioc Niébé Atacora Donga Atacora Donga Atacora Donga Atacora Donga Atacora Donga Atacora Donga Arachide Soja Source : ONASA Atacora Donga Atacora Donga

65 Hypothèse forte Unité : Tonnes PRODUITS DEPARTE- MENTS POPULATION ESTIMEE EN 2016 CONSOM- MATION (Kg/hbt/an) CONSOM- MATION (Tonnes) PRODUCTION DISPONIBLE (Tonnes) PRODUCTION UTILE % Tonnes Solde vivrier Atacora Maïs Donga Atacora Mil Donga Sorgho Atacora Donga Atacora Riz Donga Atacora Igname Donga Manioc Atacora Donga Atacora Niébé Donga Atacora Arachide Donga Soja Atacora Donga Source : ONASA Tableau N 14 : Solde vivrier année 2015/2016 : Départements de l Atlantique et du Littoral Hypothèse faible Unité : Tonnes PRODUITS Maïs DEPARTE- MENTS POPULATION ESTIMEE EN 2016 CONSOM- MATION (Kg/hbt/an) CONSOM- MATION (Tonnes) PRODUCTION DISPONIBLE (Tonnes) PRODUCTION UTILE % Tonnes Solde vivrier ATLANTIQUE LITTORAL Riz Manioc Patate douce Niébé Arachide ATLANTIQUE LITTORAL ATLANTIQUE LITTORAL ATLANTIQUE LITTORAL ATLANTIQUE LITTORAL ATLANTIQUE LITTORAL ATLANTIQUE Soja LITTORAL Source : ONASA 64

66 Hypothèse moyenne Unité : Tonnes PRODUITS Maïs Riz Manioc Patate douce Niébé Arachide SOJA Source : ONASA DEPARTE- MENTS POPULATION ESTIMEE EN 2016 CONSOM- MATION (Kg/hbt/an) CONSOM- MATION (Tonnes) PRODUCTIO N DISPONIBLE (Tonnes) PRODUCTION UTILE % Tonnes Solde vivrier ATLANTIQUE LITTORAL ATLANTIQUE LITTORAL ATLANTIQUE LITTORAL ATLANTIQUE LITTORAL ATLANTIQUE LITTORAL ATLANTIQUE LITTORAL ATLANTIQUE LITTORAL Hypothèse forte Unité : Tonnes PRODUITS Maïs Riz Manioc Patate douce Niébé Arachide SOJA Source : ONASA DEPARTE- MENTS POPULATION ESTIMEE EN 2016 CONSOM- MATION (Kg/hbt/an) CONSOM- MATION (Tonnes) PRODUCTION DISPONIBLE (Tonnes) PRODUCTION UTILE % Tonnes Solde vivrier ATLANTIQUE LITTORAL ATLANTIQUE LITTORAL ATLANTIQUE LITTORAL ATLANTIQUE LITTORAL ATLANTIQUE LITTORAL ATLANTIQUE LITTORAL ATLANTIQUE LITTORAL

67 Tableau N 15 : Solde vivrier - année 2015/2016 : Départements du Borgou et de l Alibori Hypothèse faible Unité : Tonnes PRODUITS DEPARTE- MENTS POPULATION ESTIMEE EN 2016 CONSOM- MATION (Kg/hbt/an) CONSOM- MATION (Tonnes) PRODUCTION DISPONIBLE (Tonnes) PRODUCTION UTILE % Tonnes Solde vivrier Maïs Mil Sorgho Riz Igname Manioc Niébé Arachide Soja BORGOU ALIBORI BORGOU ALIBORI BORGOU ALIBORI BORGOU ALIBORI BORGOU ALIBORI BORGOU ALIBORI BORGOU ALIBORI BORGOU ALIBORI BORGOU ALIBORI Source : ONASA Hypothèse moyenne Unité : Tonnes PRODUITS Maïs Mil Sorgho Riz Igname Manioc Niébé Arachide Soja Source : ONASA DEPARTE- MENTS POPULATION ESTIMEE EN 2016 CONSOM- MATION (Kg/hbt/an) CONSOM- MATION (Tonnes) PRODUCTION DISPONIBLE (Tonnes) PRODUCTION UTILE % Tonnes Solde vivrier BORGOU ALIBORI BORGOU ALIBORI BORGOU ALIBORI BORGOU ALIBORI BORGOU ALIBORI BORGOU ALIBORI BORGOU ALIBORI BORGOU ALIBORI BORGOU ALIBORI

68 Hypothèse forte Unité : Tonnes PRODUITS DEPARTE- MENTS POPULATION ESTIMEE EN 2016 CONSOM- MATION (Kg/hbt/an) CONSOM- MATION (Tonnes) PRODUCTION DISPONIBLE (Tonnes) PRODUCTION UTILE % Tonnes Solde vivrier Maïs Mil Sorgho Riz Igname Manioc Niébé Arachide BORGOU ALIBORI BORGOU ALIBORI BORGOU ALIBORI BORGOU ALIBORI BORGOU ALIBORI BORGOU ALIBORI BORGOU ALIBORI BORGOU ALIBORI BORGOU Soja ALIBORI Source : ONASA Tableau N 16 : Solde vivrier - année 2015/2016 : Départements du Mono et Couffo Hypothèse faible Unité : Tonnes PRODUITS Maïs Mil Sorgho Riz Igname Manioc Niébé Arachide Soja Source : ONASA DEPARTE- MENTS POPULATION ESTIMEE EN 2016 CONSOM- MATION (Kg/hbt/an) CONSOM- MATION (Tonnes) PRODUCTION DISPONIBLE (Tonnes) PRODUCTION UTILE % Tonnes Solde vivrier MONO COUFFO MONO COUFFO MONO COUFFO MONO COUFFO MONO COUFFO MONO COUFFO MONO COUFFO MONO COUFFO MONO COUFFO

69 Hypothèse moyenne Unité : Tonnes PRODUITS DEPARTE- MENTS POPULATION ESTIMEE EN 2016 CONSOM- MATION (Kg/hbt/an) CONSOM- MATION (Tonnes) PRODUCTION DISPONIBLE (Tonnes) PRODUCTION UTILE % Tonnes Solde vivrier Maïs Mil Sorgho Riz Igname Manioc Niébé Arachide MONO COUFFO MONO COUFFO MONO COUFFO MONO COUFFO MONO COUFFO MONO COUFFO MONO COUFFO MONO COUFFO MONO Soja COUFFO Source : ONASA Hypothèse forte Unité : Tonnes PRODUITS DEPARTE- MENTS POPULATION ESTIMEE EN 2016 CONSOM- MATION Kg/hbt/an) CONSOM- MATION (Tonnes) PRODUCTION DISPONIBLE (Tonnes) PRODUCTION UTILE % Tonnes Solde vivrier Maïs Mil Sorgho Riz Igname Manioc Niébé Arachide MONO COUFFO MONO COUFFO MONO COUFFO MONO COUFFO MONO COUFFO MONO COUFFO MONO COUFFO MONO COUFFO Soja MONO COUFFO Source : ONASA 68

70 Tableau N 17 : Solde vivrier - année 2015/2016 : Départements de l Ouémé et du Plateau Hypothèse faible Unité : Tonnes PRODUITS DEPARTE- MENTS POPULATION ESTIMEE EN 2016 CONSOM- MATION (Kg/hbt/an) CONSOM- MATION (Tonnes) PRODUCTION DISPONIBLE (Tonnes) PRODUCTION UTILE % Tonnes Solde vivrier Maïs Mil Sorgho Riz Igname Manioc Niébé Arachide OUEME PLATEAU OUEME PLATEAU OUEME PLATEAU OUEME PLATEAU OUEME PLATEAU OUEME PLATEAU OUEME PLATEAU OUEME PLATEAU Soja Source : ONASA OUEME PLATEAU Hypothèse moyenne Unité : Tonnes PRODUITS Maïs Mil Sorgho DEPARTE- MENTS POPULATION ESTIMEE EN 2016 CONSOM- MATION (Kg/hbt/an) CONSOM- MATION (Tonnes) PRODUCTION DISPONIBLE (Tonnes) PRODUCTION UTILE % Tonnes Solde vivrier OUEME PLATEAU OUEME PLATEAU OUEME PLATEAU Riz Igname Manioc Niébé OUEME PLATEAU OUEME PLATEAU OUEME PLATEAU OUEME PLATEAU Arachide OUEME PLATEAU Soja OUEME PLATEAU Source : ONASA 69

71 Hypothèse forte Unité : Tonnes PRODUITS DEPART- EMENTS POPULATION ESTIMEE EN 2016 CONSOM- MATION (Kg/hbt/an) CONSOM- MATION (Tonnes) PRODUCTION DISPONIBLE (Tonnes) PRODUCTION UTILE % Tonnes Solde vivrier Maïs Mil Sorgho Riz Igname Manioc Niébé Arachide OUEME PLATEAU OUEME PLATEAU OUEME PLATEAU OUEME PLATEAU OUEME PLATEAU OUEME PLATEAU OUEME PLATEAU OUEME PLATEAU Soja Source : ONASA OUEME PLATEAU Tableau N 18 : Solde vivrier - année 2015/2016 : Départements du Zou et des Collines Hypothèse faibleunité : Tonnes PRODUITS Maïs DEPARTE- MENTS POPULATION ESTIMEE EN 2016 CONSOM- MATION (Kg/hbt/an) CONSOM- MATION (Tonnes) PRODUCTION DISPONIBLE (Tonnes) PRODUCTION UTILE % Tonnes Solde vivrier ZOU COLLINES Mil Sorgho Riz Igname Manioc Niébé Arachide ZOU COLLINES ZOU COLLINES ZOU COLLINES ZOU COLLINES ZOU COLLINES ZOU COLLINES ZOU COLLINES ZOU Soja COLLINES Source : ONASA 70

72 Hypothèse moyenne Unité : Tonnes PRODUITS DEPARTE- MENTS POPULATION ESTIMEE EN 2016 CONSOM- MATION (Kg/hbt/an) CONSOM- MATION (Tonnes) PRODUCTION DISPONIBLE (Tonnes) PRODUCTION UTILE % Tonnes Solde vivrier Maïs Mil Sorgho Riz Igname Manioc Niébé Arachide ZOU COLLINES ZOU COLLINES ZOU COLLINES ZOU COLLINES ZOU COLLINES ZOU COLLINES ZOU COLLINES ZOU COLLINES ZOU Soja COLLINES Source : ONASA Hypothèse forte Unité : Tonnes PRODUITS DEPARTE- MENTS POPULATION ESTIMEE EN 2016 CONSOM- MATION (Kg/hbt/an) CONSOM- MATION (Tonnes) PRODUCTION DISPONIBLE (Tonnes) PRODUCTION UTILE % Tonnes Solde vivrier Maïs Mil Sorgho Riz Igname Manioc Niébé Arachide ZOU COLLINES ZOU COLLINES ZOU COLLINES ZOU COLLINES ZOU COLLINES ZOU COLLINES ZOU COLLINES ZOU COLLINES ZOU Soja COLLINES Source : ONASA 71

73 ANNEXE 3 : Evolution de la pluviométrie en 2015 Tableau N 19: Tableau récapitulatif de la pluviométrie : Atacora Donga Janvier Février Mars Avril Mai Juin Juillet Août Mois Haut. Haut. Haut. Haut. Haut. Jou Haut. Haut. Jours Haut. Jours Jours Jours Jours Jours Jours (mm) (mm) (mm) (mm) (mm) rs (mm) (mm) (mm) BOUKOMBE 0, ,90 2 0,00 0 0, , , , ,21 12 COBLY 0, ,42 2 1, , , , , ,33 9 KEROU 0, ,56 2 1,33 1 0, , , , ,74 14 KOUANDE 0,00 0 3,13 1 5, , , , , ,17 14 MATERI 0,00 0 4,80 1 0,00 0 1, , , , ,89 12 NATITINGOU 0,00 0 0,46 1 3,30 1 7, , , , ,54 15 PEHUNCO 0, ,84 2 8,54 2 0, , , , ,80 13 TANGUIETA 0,00 0 2,20 1 0,00 0 0, , , , ,88 16 TOUCOUNTOUNA 0, ,36 2 0,00 0 0, , , , ,56 12 ATACORA 0, ,39 3 3,41 2 7, , , , ,28 14 BASSILA 1, , ,13 2 0, , , , ,90 13 COPARGO 2, , ,04 4 6, , , , ,84 16 DJOUGOU 0, , ,75 3 4, , , , ,70 17 OUAKE 21,50 2 8, , , , , , ,92 15 DONGA 2, , ,04 4 6, , , , ,84 16 ENSEMBLE 0, , ,95 3 7, , , , ,25 14 Source : DSA Suite Mois Evaluation de la production vivrière 2015 et des perspectives alimentaires pour 2016 au Bénin Synthèse Nationale (Volume I) Septembre Octobre Novembre Décembre Cumul au 31 décembre 2015 Haut. Jou (mm) rs Cumul au 31 décembre 2014 Ecart ( ) Haut. Haut. Haut. Haut. Haut. Jou Haut. Jours Jours Jours Jours Jours (mm) (mm) (mm) (mm) (mm) rs (mm) BOUKOMBE 157, ,00 0 0,00 0 0, , , ,45-14 COBLY 148, ,00 0 0,00 0 0, , , ,30-14 KEROU 185, ,00 0 0,00 0 0, , , ,77 7 KOUANDE 215, ,00 0 0,00 0 0, , , ,50-15 MATERI 124,43 9 0,00 0 0,00 0 0, , , ,38-11 NATITINGOU 233, ,00 0 0,00 0 0, , , ,96-21 PEHUNCO 216, ,00 0 0,00 0 0, , , ,52-18 TANGUIETA 129,20 8 0,00 0 0,00 0 0, , , ,34-11 TOUCOUNTOUNA 292, ,00 0 0,00 0 0, , , ,97-16 MOYENNE ATACORA 204, ,00 0 0,00 0 0, , , ,10-13 BASSILA 156, ,00 0 0,00 0 0, , , ,31-94 COPARGO 213, ,00 0 0,00 0 0, , , ,13-66 DJOUGOU 222, ,00 0 0,00 0 0, , , ,02-79 OUAKE 306, ,00 0 0,00 0 0, , , , MOYENNE DONGA 213, ,00 0 0,00 0 0, , , ,93-91 ENSEMBLE 207, ,00 0 0,00 0 0, , , ,51-52 Source : DSA 72

74 Tableau N 20 : Tableau récapitulatif de la pluviométrie : Atlantique-Littoral Janvier Février Mars Avril Mai Juin Juillet Août Jo Haut. Jours Haut. Jour Mois Haut. Jour Haut. Haut. Jour Haut. Jour Haut. Haut. Jou Jours ur (mm) (mm) s (mm) s (mm) (mm) s (mm) s (mm) (mm) rs s ABOMEY-CALAVI 0, , , , , , , ,60 3 ALLADA 0, , , , , , , ,25 3 KPOMASSE 0, , , , , , , ,50 2 OUIDAH 0, , , , , , ,97 4 5,97 1 SO-AVAH 0, , , , , , , ,76 3 TOFFO 0, , , , , , , ,16 2 TORI-BOSSITO 0, , , , , , , ,25 3 ZE 0, , , , , , , ,60 1 ATLANTIQUE 0, , , , , , , ,64 2 COTONOU 0, , , , , , , ,75 2 LITTORAL 0, , , , , , , ,75 2 ENSEMBLE 0, , , , , , , ,70 2 Source : DSA Suite Cumul au 31 Cumul au 31 Ecart (2015- Septembre Octobre Novembre Décembre décembre décembre ) Mois 2015 Haut. Haut. Haut. Haut. Haut. Jou Haut. Jou Haut. Jours Jours Jours Jours Jours (mm) (mm) (mm) (mm) (mm) rs (mm) rs (mm) ABOMEY-CALAVI 78, , ,70 2 0, , , ,13-20 ALLADA 79, , ,68 8 0, , , ,71-19 KPOMASSE 20, , ,50 5 0, , , ,80-24 OUIDAH 67, , ,60 4 0, , , ,06-15 SO-AVAH 22, , ,96 2 0, , , ,01-13 TOFFO 19, , ,59 3 0, , , ,05-24 TORI-BOSSITO 49, , ,98 5 0, , , ,27-17 ZE 12, , ,00 5 0, , , ,88-24 ATLANTIQUE 40, , ,58 4 0, , , ,96-19 COTONOU 69, ,91 8 6,25 1 0, , , ,67 20 LITTORAL 69, ,91 8 6,25 1 0, , , ,67 20 ENSEMBLE 45, , ,69 4 0, , , ,31 0 Source : DSA 73

75 Tableau N 21 : Tableau récapitulatif de la pluviométrie : Borgou Alibori Janvier Février Mars Avril Mai Juin Juillet Août Mois Haut. Haut. Haut. Haut. Haut. Jou Haut. Jou Haut. Jou Haut. Jours Jours Jours Jours Jours (mm) (mm) (mm) (mm) (mm) rs (mm) rs (mm) rs (mm) TCHAOUROU 0, , ,44 1 0, , , , ,08 16 PARAKOU 0,00 0 1,33 1 5,33 1 0, , , , ,17 14 N'DALI 0,00 0 3, , , , , , ,98 12 PERERE 0, , , , , , , ,60 19 NIKKI 0,00 0 0,00 0 0,00 0 5, , , , ,36 12 KALALE 0,00 0 4, ,00 2 0, , , , ,25 15 SINENDE 0, , , , , , , ,45 15 BEMBEREKE 5,67 1 0, ,30 2 0, , , , ,31 9 BORGOU 1,28 1 9, ,35 3 8, , , , ,19 14 GOGOUNOU 0,00 0 0,00 0 9,41 2 0, , , , ,42 14 KANDI 0,00 0 5,00 1 8,50 1 4, , , , ,45 12 BANIKOARA 0, , , , , , , ,00 14 SEGBANA 0,00 0 0,00 0 0,00 0 0, , , , ,00 12 MALANVILLE 0,00 0 0,00 0 0,00 0 0, , , , ,92 14 KARIMAMA 0,00 0 0,00 0 8,42 1 0, , , , ,12 14 ALIBORI 0,00 0 1,52 2 6,90 3 1, , , , ,42 13 ENSEMBLE 0,81 1 6, ,31 3 6, , , , ,02 14 Source : DSA Mois Suite Septembre Octobre Novembre Décembre Cumul au 31 décembre 2015 Haut. Jou (mm) rs Cumul au 31 décembre 2014 Ecart ( ) Haut. Haut. Jou Haut. Haut. Haut. Jou Haut. Jours Jours Jours Jours (mm) (mm) rs (mm) (mm) (mm) rs (mm) TCHAOUROU 174, ,14 6 0,00 0 0, , , ,23-2 PARAKOU 163, ,08 7 0,00 0 0, , , ,45-2 N'DALI 165, , ,00 0 0, , , ,89-12 PERERE 281, ,34 8 0,00 0 0, , , ,51 8 NIKKI 158, ,29 8 0,00 0 0, , , ,65-17 KALALE 242, , ,00 0 0, , , ,00-10 SINENDE 204, ,79 7 0,00 0 0, , , ,24 4 BEMBEREKE 117, ,12 7 0,00 0 0, , , ,01-15 BORGOU 186, ,66 7 0,00 0 0, , , ,50-6 GOGOUNOU 236, ,54 6 0,00 0 0, , , ,67-2 KANDI 199, ,97 8 0,00 0 0, , , ,31-9 BANIKOARA 533, ,46 9 0,00 0 0, , , ,79 7 SEGBANA 306, ,00 1 0,00 0 0, , , ,50 13 MALANVILLE 214, ,83 3 0,00 0 0, , , ,51-6 KARIMAMA 222, ,70 6 0,00 0 0, , , ,79-1 ALIBORI 265, ,04 7 0,00 0 0, , , ,04 0 ENSEMBLE 218, ,51 7 0,00 0 0, , , ,73-3 Source : DSA 74

76 Tableau N 22: Tableau récapitulatif de la pluviométrie : Mono-Couffo Janvier Février Mars Avril Mai Juin Juillet Août Mois Haut. Haut. Haut. Haut. Haut. Haut. Haut. Jours Haut. Jours Jours Jours Jours Jours Jours Jours (mm) (mm) (mm) (mm) (mm) (mm) (mm) (mm) ATHIEME 0 33, , , , , , , BOPA 1 33, , , , , , , COME 0 37, , , , , ,95 5 6, GRAND-POPO 0 59, , , , , ,97 3 0, HOUEYOGBE 0 26, , , , , , , LOKOSSA 0 25, , , , , , , MONO 1 34, , , , , , , APLAHOUE 0 52, , , , , , , DJAKOTOMEY 0 78, , , , , , , DOGBO 0 43, , , , , , , KLOUEKANME 0 24, , , , , , , LALO 0 28, , , , , ,50 3 6, TOVIKLIN 0 25, , , , , , , COUFFO 0 42, , , , , , , ENSEMBRE 1 39, , , , , , , Source : DSA Mois Suite Source : DSA Septembre Octobre Novembre Décembre Cumul au 31 décembre 2015 Haut. Jou (mm) rs Cumul au 31 décembre 2014 Ecart ( ) Haut. Haut. Jou Haut. Haut. Haut. Jou Haut. Jours Jours Jours Jours (mm) (mm) rs (mm) (mm) (mm) rs (mm) ATHIEME 53, ,73 8 0,00 0 0, , , ,46-17 BOPA 71, ,50 7 0,00 0 0, , , ,71-24 COME 17, , ,00 0 0, , , ,65-37 GRAND-POPO 18, ,93 6 0,00 0 0, , , ,79-18 HOUEYOGBE 38, ,83 7 0,00 0 0, , , ,09-26 LOKOSSA 46, , ,00 0 0, , , ,66 4 MONO 40, ,84 9 0,00 0 0, , , ,23-20 APLAHOUE 84, ,85 8 0,00 0 0, , , ,68-19 DJAKOTOMEY 118, ,25 8 0,00 0 0, , , ,21-31 DOGBO 29, , ,00 0 0, , , ,00-22 KLOUEKANME 27, , ,00 0 0, , , ,42-30 LALO 110, ,00 9 0,00 0 0, , , ,69-30 TOVIKLIN 62, , ,00 0 0, , , ,99-21 COUFFO 73, , ,00 0 0, , , ,83-26 ENSEMBRE 59, , ,00 0 0, , , ,

77 Tableau N 23 : Tableau récapitulatif de la pluviométrie : Ouémé-Plateau Janvier Février Mars Avril Mai Juin Juillet Août Mois Haut. Haut. Haut. Haut. Haut. Haut. Jou Haut. Jours Haut. Jours Jours Jours Jours Jours Jours (mm) (mm) (mm) (mm) (mm) (mm) rs (mm) (mm) ADJARRA 19, , , , , , , ,10 2 ADJOHOUN 50, , , , , , , ,80 2 AGUEGUES 59, , , , , , , ,60 3 AKPRO- MISSERETE 20, , , , , , , ,25 2 AVRANKOU 0, , , , , , ,90 8 0,00 0 BONOU 23, , , , , , , ,60 2 DANGBO 70, , , , , ,20 2 3, ,40 2 PORTO/NOVO 64, , , , , , , ,60 2 SEME-PODJI 60, , , , , , , ,60 3 OUEME 41, , , , , , , ,17 2 ADJA-OUERE 6, , , , , , ,13 4 6,50 1 IFANGNI 43, , , , , , , ,00 2 KETOU 11, ,80 5 8, , , , , ,60 1 POBE 27, , , , , , , ,35 2 SAKETE 56, , , , , , , ,97 3 PLATEAU 25, , , , , , , ,31 2 ENSEMBLE 32, , , , , , , ,77 2 Source : DSA Suite Mois Cumul au 31 Cumul au 31 Ecart (2015- Septembre Octobre Novembre Décembre décembre 2015 décembre ) Haut. Haut. Haut. Haut. Haut. Haut. Haut. Jours Jours Jours Jours Jours Jours Jours (mm) (mm) (mm) (mm) (mm) (mm) (mm) ADJARRA 109, , ,00 3 0, , , ,15-14 ADJOHOUN 35, , ,33 4 0, , , ,40-18 AGUEGUES 36, , ,20 6 0, , , ,80-18 AKPRO-MISSERETE 36, , ,85 6 0, , , ,20-17 AVRANKOU 42, , ,90 8 0, , , ,60-37 BONOU 89, , ,85 4 0, , , ,06-17 DANGBO 26, , ,20 4 0, , , ,24-27 PORTO/NOVO 121, ,95 9 0,75 1 6, , , ,95-27 SEME-PODJI 54, , ,85 4 0, , , ,63-56 OUEME 64, , ,12 4 0, , , ,56-26 ADJA-OUERE 109, , ,33 2 0, , , ,74-23 IFANGNI 39, , ,03 7 0, , , ,75-14 KETOU 146, , ,40 2 0, , , ,60-11 POBE 109, , ,08 1 0, , , ,25-18 SAKETE 49, , ,23 3 0, , , ,12-20 PLATEAU 105, , ,62 2 0, , , ,89-17 ENSEMBLE 86, , ,21 3 0, , , ,72-21 Source : DSA 76

78 Tableau N 24: Tableau récapitulatif de la pluviométrie : Zou-Collines Janvier Février Mars Avril Mai Juin Juillet Août Mois Haut. Haut. Jou Haut. Jou Haut. Jou Haut. Jou Haut. Jou Haut. Jou Haut. Jours Jours (mm) (mm) rs (mm) rs (mm) rs (mm) rs (mm) rs (mm) rs (mm) ABOMEY 0,00 0 7, , , , , , ,30 3 AGBANGNIZOUN 0,00 0 0, , , , , , ,50 7 BOHICON 0,00 0 9, , , , , , ,00 6 COVE 0, , , , , , , ,72 6 DJIDJA 0,00 0 0,00 0 0, , , , , ,30 7 OUINHI 0,00 0 0, , , , , , ,84 3 ZAGNANADO 9, , , , , , , ,00 4 ZA-KPOTA 0,00 0 9, , , , , , ,50 4 ZOGBODOMEY 0, , , , , , , ,75 4 ZOU 2, , , , , , , ,98 6 BANTE 0,00 0 0, , , , , , ,34 9 DASSA-ZOUNME 0,00 0 0, ,46 5 9,26 1 9, , , ,46 6 GLAZOUE 13,33 1 0, , , , , , ,00 7 OUESSE 11, , , , , , , ,24 5 SAVALOU 0, , , , , , , ,00 5 SAVE 1,10 1 7, , , , , , ,40 16 COLLINES 3, , , , , , , ,12 7 ENSEMBLE 3, , , , , , , ,63 7 Source : DSA Suite Mois Cumul au 31 Cumul au 31 Ecart (2015- Septembre Octobre Novembre Décembre décembre 2015 décembre ) Haut. Haut. Haut. Haut. Haut. Haut. Haut. Jours Jours Jours Jours Jours Jours Jours (mm) (mm) (mm) (mm) (mm) (mm) (mm) ABOMEY 51, , ,00 2 0, , , ,37-26 AGBANGNIZOUN 150, , ,00 1 0, , , ,83-48 BOHICON 52, , ,00 1 0, , , ,35-25 COVE 31, ,00 9 3,17 1 0, , , ,04-15 DJIDJA 77, , ,00 1 0, , , ,40-35 OUINHI 83, , ,90 1 0, , , ,64-21 ZAGNANADO 116, , ,29 2 0, , , ,25-8 ZA-KPOTA 90, , ,00 2 0, , , ,07-22 ZOGBODOMEY 106, ,00 8 0,00 0 0, , , ,85-18 ZOU 84, , ,18 2 0, , , ,45-24 BANTE 75, ,14 5 4,20 1 0, , , ,20-21 DASSA-ZOUNME 95, ,46 8 6,90 1 0, , , ,01-14 GLAZOUE 88, ,67 8 9,33 1 0, , , ,76-21 OUESSE 144, ,26 6 0,40 1 0, , , ,78-17 SAVALOU 96, ,83 8 0,00 0 0, , , ,15-14 SAVE 90, , ,60 2 0, , , ,25-23 COLLINES 98, ,97 9 3,29 1 0, , , ,19-18 ENSEMBLE 93, , ,12 1 0, , , ,82-21 Source : DSA 77

79 ANNEXE 4 : Evolution des prix des produits vivriers de base Graphe 1 : Prix du maïs Prix du maïs de 2008 à 2015 à Bohicon, Dantokpa, Parakou et à Natitingou puis de la moyenne des prix sur ces marchés Prix en FCFA/Kg JAN AVRIL JUIL OCT JAN AVRIL JUIL OCT JAN AVRIL JUIL OCT JAN AVRIL Mois JUIL OCT JAN AVRIL JUIL OCT JAN AVRIL JUIL OCT JAN AVRIL JUIL OCT JAN AVRIL JUIL OCT Bohi Dant Nati para moy Graphe 2 : Prix du riz ordinaire importé Prix du riz importé de 2008 à 2015 à Bohicon, Dantokpa, Parakou et à Natitingou puis de la moyenne des prix sur ces marchés Prix en FCFA/kg JAN AVRIL JUIL OCT JAN AVRIL JUIL OCT JAN AVRIL JUIL OCT JAN AVRIL JUIL OCT JAN Mois Bohi Dant Nati para moy AVRIL JUIL OCT JAN AVRIL JUIL OCT JAN AVRIL JUIL OCT JAN AVRIL JUIL OCT 78

80 Graphe 3 : Prix du gari ordinaire Prix du gari ordinaire de 2008 à 2015 à Bohicon, Dantokpa, Parakou et à Natitingou puis de la moyenne des prix sur ces marchés Prix en FCFA/kg JAN AVRIL JUIL OCT JAN AVRIL JUIL OCT JAN AVRIL JUIL OCT JAN AVRIL JUIL OCT JAN MOIS AVRIL JUIL OCT JAN AVRIL JUIL OCT JAN AVRIL JUIL OCT JAN AVRIL JUIL OCT Bohi Dant Nati para moy Graphe 4 : Prix du haricot blanc PriX en FCFA/kg Prix du haricot blanc de 2008 à 2015 à Bohicon, Dantokpa, Parakou et à Natitingou puis de la moyenne des prix sur ces marchés JAN AVRIL JUIL OCT JAN AVRIL JUIL OCT JAN AVRIL JUIL OCT JAN AVRIL JUIL OCT JAN AVRIL JUIL OCT JAN AVRIL JUIL OCT JAN AVRIL JUIL OCT JAN AVRIL JUIL OCT MOIS Bohi Dant Nati para moy 79

81 Graphe 5 : Prix de l arachide grain Prix de l'arachide grain de 2008 à 2015 à Bohicon, Dantokpa, Parakou et à Natitingou puis de la moyenne des prix sur ces marchés Prix en FCFA/kg JAN AVRIL JUIL OCT JAN AVRIL JUIL OCT JAN AVRIL JUIL OCT JAN AVRIL JUIL OCT JAN AVRIL JUIL OCT JAN AVRIL JUIL OCT JAN AVRIL JUIL OCT JAN AVRIL JUIL OCT Mois Bohi Dant Nati para moy Comparaison des prix de 2015 à ceux de 2014 et à la moyenne des cinq dernières années Tableau N 25: Cas du maïs 80

82 Tableau N 26: Cas du riz ordinaire importé Tableau N 27 : Cas du gari ordinaire 81

83 Tableau N 28: Cas du haricot blanc Tableau N 29 : Cas de l arachide grain 82

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