Tout au long de la vie reproductive, Nutrition et reproduction : aspects féminins. Mini-revue. Nutrition and reproduction: female aspects

Dimension: px
Commencer à balayer dès la page:

Download "Tout au long de la vie reproductive, Nutrition et reproduction : aspects féminins. Mini-revue. Nutrition and reproduction: female aspects"

Transcription

1 mt Médecine de la Reproduction, Gynécologie Endocrinologie 2011 ; 13 (4) : Nutrition et reproduction : aspects féminins Nutrition and reproduction: female aspects Isabelle Cédrin-Durnerin 1,3 Perrine Massart 1 Oksana Boïko 1 Jean-Noël Hugues 1 Rachel Lévy 2,3 Nathalie Sermondade 2,3 Céline Faure 2,3 Pauline Léveillé 2,3 Sébastien Czernichow 3,4 1 CHU Jean-Verdier (AP-HP), université Paris-XIII, service de médecine de la reproduction, avenue du 14-juillet, Bondy, <isabelle.cedrin-durnerin@jvr.aphp.fr> 2 CHU Jean-Verdier (AP-HP), université Paris-XIII, service d histo-embryologie, cytogénétique, CECOS, avenue du 14-juillet, Bondy, 3 Université Paris-XIII, CRNH IdF, unité de recherche en épidémiologie nutritionnelle, UMR U557 Inserm, U1125 Inra, Cnam, Bobigny, 4 CHU Avicenne (AP-HP), département de santé publique, UP13, Bobigny, Résumé. Le surpoids et l obésité ont vu leur prévalence augmenter dans la population féminine en âge de procréer et sont de plus en plus fréquents lors des consultations pour infertilité. Ils constituent un facteur non négligeable de baisse de la fertilité naturelle. La graisse abdominale, par le biais de l insulinorésistance, l hyperinsulinisme et l hyperandrogénie, favorise sur un terrain prédisposé la survenue de troubles de l ovulation. Le dépistage et la prise en charge du syndrome métabolique doivent être systématique dans ce cadre. L obtention d une perte de poids même modérée suffit à améliorer l ovulation spontanée ou l efficacité des traitements inducteurs de l ovulation. L alimentation en elle-même affecte également l ovulation. L instauration d un régime de type méditerranéen et d une activité physique régulière sont des mesures simples à mettre en place. Elles doivent impérativement précéder la mise en route des thérapeutiques spécifiques et peuvent parfois suffire à elles seules à l obtention de la grossesse désirée. Chez les patientes ne présentant pas de troubles de l ovulation, surpoids et obésité augmentent le délai nécessaire pour concevoir, diminuent les chances de succès des traitements et augmentent le risque de fausse-couche. Là aussi, une alimentation de type méditerranéenne et la pratique d une activité physique régulière sont associées à de meilleures chances de succès des traitements d assistance médicale à la procréation (AMP). La prise en compte du style de vie et la correction des facteurs défavorables par des conseils appropriés ou une prise en charge spécifique devraient donc être systématiques, tout comme la prescription d acide folique, chez toute femme désirant concevoir un enfant. Mots clés : nutrition, surpoids, obésité, syndrome métabolique, anovulation, syndrome des ovaires polykystiques, fertilité féminine Abstract. Overweight and obesity are increasingly prevalent in women of reproductive age, and are more and more frequent in patients consulting for infertility. Both are linked to a reduction of natural reproductive performance. Abdominal fat through insulin resistance, compensatory hyperinsulineamia and hyperandrogenism is responsible of ovulatory disorders in predisposed patients. Screening and management of metabolic syndrome must be systematically undertaken in anovulatory obese patients. A relatively small weight loss can restore spontaneous ovulation or improve the efficacy of ovulation induction treatment. Diet per se can also affect ovulatory function. A mediterranean dietary regime and increased physical activity should be adopted as first-line therapy. This simple approach has to precede the initiation of specific treatments and can be sufficient to obtain the expected pregnancy. In patients without ovulatory disorders, overweight and obesity lengthen the time to pregnancy, decrease the likelihood of success of infertility treatment and increase the risk of miscarriage. Mediterranean dietary pattern and regular physical activity are linked as well to better chance of pregnancy following assisted reproductive treatment. Assessment of lifestyle and modification of unhealthy behavior by appropriate advice or specific management must be systematic, as is acid folic supplementation, in women willing to conceive. Key words: nutrition, overweight, obesity, metabolic syndrome, anovulation, polycystic ovary syndrome, female fertility doi: /mte médecine thérapeutique Médecine de la Reproduction Gynécologie Endocrinologie Tirés à part : I. Cédrin-Durnerin Tout au long de la vie reproductive, les facteurs environnementaux et le mode de vie sont susceptibles d agir sur la fertilité des couples (figure 1). En, un couple sur six est infertile et un couple sur dix a recours à des traitements inducteurs de l ovulation ou des techniques d assistance médicale à la procréation (AMP). Si ces traitements sont efficaces, ils sont néanmoins coûteux et une prise en charge nutritionnelle associée pourrait permettre d améliorer leur efficacité. Au même titre qu une alimentation adaptée est capable de prévenir les maladies cardiovasculaires et certains cancers, celle-ci pourrait constituer un élément Pour citer cet article : Cédrin-Durnerin I, Massart P, Boïko O, Hugues JN, Lévy R, Sermondade N, Faure C, Léveillé P, Czernichow S. Nutrition et reproduction : aspects féminins. mt Médecine de la Reproduction, Gynécologie Endocrinologie 2011 ; 13 (4) : doi: /mte

2 Nutrition Stress psychologique Tabac Alcool Polluants Exercice physique Figure 1. Facteurs environnementaux et de mode de vie susceptibles d influencer la fertilité des couples. essentiel bien que largement négligé dans la prévention de l infertilité. Des aspects à la fois quantitatifs : maintien d un indice de masse corporelle (IMC) normal (tableaux 1 et 2) mais aussi qualitatifs : rôle des différents nutriments, des vitamines et des minéraux sont à prendre en compte pour optimaliser les résultats des traitements de l infertilité. La conjonction de phénomènes défavorables à la fertilité féminine Le rôle de l obésité sur l infertilité a suscité un intérêt croissant au cours des dernières années dans les pays industrialisés en raison de la conjonction d un désir plus tardif de maternité des femmes et d une véritable épidémie d obésité. Si rien n est fait pour enrayer cette épidémie, on pourrait rapidement atteindre une situation critique comme aux États-Unis où un tiers de la population est obèse et les deux tiers en surpoids ou obèses [1]. En effet, l obésité s est encore accrue en de 10,7 % au cours Tableau 1. Définition de l indice de masse corporelle. - Maigreur : IMC < 18,5 - Normale : 18,5 < IMC < 24,9 - Surpoids : 25 < IMC < 29,9 - Obésité modérée : 30 < IMC < 34,9 - Obésité sévère : 35 < IMC < 39,9 - Obésité morbide ou massive : IMC > 40 IMC : poids (kg)/taille 2 (m). Café des trois dernières années et au total, l augmentation relative moyenne est de 5,9 % par an depuis 12 ans [2]. En 2009, une femme en âge de procréer sur trois est en surpoids (20 à 25 %) ou obèses (10 à 15 %) (figure 2). Chez les femmes en âge de procréer, la prise de poids est de 5 à 7 kg par décennie si bien que le surpoids et l obésité sont 1,7 fois plus fréquents après 30 ans qu avant. Or, l âge moyen des femmes à l accouchement est de presque 30 ans et seule la fécondité après 30 ans continue de progresser (figure 3). Parallèlement, l âge moyen des femmes à la première consultation d infertilité a reculé de 3,5 ans au cours des 20 dernières années et la proportion des femmes de plus de 35 ans a été multipliée par 3,5 [3]. Tableau 2. Définition du syndrome métabolique (Fédération internationale du diabète, 2005). Critère obligatoire - Obésité centrale avec tour de taille > 80 cm pour les femmes européennes (88 cm pour le seuil NCEP ATP III) Présence de 2 au moins des 4 critères suivants -HTA > mmhg - Hypertriglycéridémie > 1,5 g/l (1,7 mmol/l) - Hypocholestérolémie HDL < 0,5 g/l (1,29 mmol/l) - Intolérance aux hydrates de carbone : hyperglycémie à jeun entre 1,10 et 1,26 g/l et/ou à deux heures de l HGPO 75 g entre 1,4-1,99 g/l HGPO à réaliser systématiquement si l indice de masse corporelle (IMC) est supérieur à 27 kg/m 2 ou s il existe des antécédents familiaux de DNID ou personnels de diabète gestationnel. 234

3 % de la population ,5 9 11,5 9 11, ,5 13, , , , , ,5 66,5 66, ans ans ans Figure 2. Évolution en du surpoids (en orange) et de l obésité (en rouge) chez les femmes en âge de procréer selon l étude Obépi. % de premières naissances < Groupe d'âge de la mère Figure 3. Évolution en de l âge de la mère à la première naissance. Fertilité et poids aux différentes étapes de la vie De nombreuses études épidémiologiques sur de grandes cohortes de femmes enceintes ont parfaitement démontré le lien entre le poids à la conception et les chances de grossesses. Le risque de mettre plus d un an à concevoir est augmenté de 27 % en cas de surpoids et de 78 % en cas d obésité [4]. Mais, le poids au moment de la conception n est pas le seul à influencer la fertilité. En effet, le poids à l adolescence s est avéré être lié à la fertilité ultérieure, indépendamment du poids à l âge adulte [5]. Il a été suggéré qu il détermine la probabilité d avoir un premier enfant à un âge donné ainsi que le nombre total d enfants conçus au cours de la vie reproductive. Il en est de même pour le poids à la naissance [6] : un petit poids 235

4 de naissance (inférieur à g à terme ou g en cas de prématurité) ou un poids de naissance élevé (supérieur à g à terme ou g en cas de prématurité) sont associés à une augmentation du délai nécessaire à concevoir. Enfin, le surpoids et l obésité pendant la grossesse majorent les risques de complication pour la mère (hypertension artérielle gravidique, diabète gestationnel, accouchement prématuré, césarienne et complications du post-partum) mais aussi pour l enfant (macrosomie, anomalies congénitales, dystocie des épaules, mortalité in utero et néonatale). Ils sont ainsi à l origine d un véritable cercle vicieux qu il faut briser car l environnement nutritionnel pendant la vie fœtale pourrait être lié à l incidence ultérieure du syndrome métabolique. Du syndrome métabolique au syndrome des ovaires polykystiques Ces études épidémiologiques effectuées chez les femmes enceintes sous-estiment l impact du poids sur la fertilité puisqu elles ne prennent pas en compte les couples qui ne conçoivent pas du fait d une infertilité. Or, le poids est un facteur majeur du risque d infertilité par anovulation. Ce risque est multiplié par 1,3 pour un Graisse abdominale Leptine LH élevée HYPOPHYSE OVAIRES Activité cyt P450c17α élevée Insulinorésistance Hyperinsulinémie IMC compris entre 24 et 25,9 kg/m 2 et jusqu à 3,7 pour un IMC supérieur à 32 kg/m 2 [7]. La répartition des graisses au niveau abdominal est directement liée à la prévalence des troubles du cycle et aux chances de conception après traitement [8]. Or, l épidémie d obésité s accompagne d un accroissement de l obésité abdominale : en, en 2009, l étude Obépi recense 40 % de femmes avec un tour de taille supérieur à 88 cm et ce chiffre atteint 65 % pour un tour de taille supérieur à 80 cm. La graisse abdominale, par le biais de l insulinorésistance [9], est un puissant amplificateur de l hyperandrogénie et par conséquent de l anovulation (figure 4) chez les patientes ayant une prédisposition au syndrome des ovaires polykystiques (SOPK). Si le diagnostic biologique de l insulinorésistance reste controversé, le terrain métabolique peut facilement être reconnu cliniquement par l existence d un rapport taille/hanche supérieur à 0,85, l existence d antécédents personnels de diabète gestationnel ou de macrosomie fœtale ou l existence d antécédents familiaux de diabète. Toute ethnie, poids et âge confondus, 50 à 70 % des femmes SOPK sont insulinorésistantes. Le SOPK est donc une véritable maladie métabolique avec 60 % d obésité, 30 à 35 % d intolérance aux hydrates de carbone et 7 à 10 % de diabète patent. Cet aspect métabolique conditionne non seulement les risques de complications SURRÉNALES FOIE SHBG diminuée IGF-BP1 diminuée Androgènes élevés IGF-1 élevée Atrésie folliculaire Anovulation Figure 4. Schéma des mécanismes par lesquels l obésité abdominale conduit à l anovulation. (LH : luteinising hormone ; Cyt : cytochrome ; SHBG : sex hormone binding globulin ; IGF : insulin growth factor ; IGF-BP : insulin growth factor binding protein). 236

5 pendant la grossesse mais aussi les risques d échecs des traitements inducteurs de l ovulation. En effet, un IMC élevé est un facteur de risque de résistance au citrate de clomiphène (absence d ovulation malgré l augmentation des doses) et est lié à l augmentation des doses de citrate de clomiphène ou de gonadotrophines nécessaires pour induire une croissance folliculaire. Le premier objectif de la prise en charge du SOPK est de réduire l hyperandrogénie et l insulinorésistance par l obtention d une perte de poids. L amélioration des troubles ovulatoires est obtenue rapidement en deux à quatre semaines même pour des pertes de poids faibles de 5à10%du poids initial et même si l IMC reste anormal. Un régime alimentaire favorable à une ovulation normale Si le rôle du poids est bien documenté, le rôle de l alimentation dans la fertilité féminine est bien moins exploré. Pourtant, certains troubles de l ovulation sont liés à des pathologies métaboliques (diabète, galactosémie), suggérant que des facteurs diététiques pourraient jouer un rôle étiologique dans certaines formes d infertilité. Il y a néanmoins assez peu d études disponibles à ce jour sur le rôle des différents nutriments sur la fertilité. La plupart des données sont issues de la cohorte Nurses Health Study et basées sur un sous-échantillon de femmes mariées sans antécédent d infertilité et ayant désiré ou obtenu une grossesse sur cette période de suivi prospectif de huit ans. Parmi ces femmes, 438 ont rapporté une infertilité liée à des troubles de l ovulation. L alimentation a été évaluée dans cette population à deux reprises grâce à un questionnaire de fréquence de consommation qui fournit une estimation des apports en différents nutriments, vitamines, minéraux et fibres. Les résultats (tableau 3) montrent qu il existe bien des comportements alimentaires favorables à la fertilité féminine : consommation de glucides à faible charge glycémique, consommation d AG monoinsaturés plutôt que des trans, consommation de protéines d origine végétale plutôt qu animale, supplémentation en fer, en folates et en vitamines à action antioxydante. L adhérence à ce type d alimentation dite «méditerranéenne» est associée à un risque plus faible d infertilité par troubles de l ovulation. La combinaison d au moins cinq facteurs de faible risque incluant ces comportements alimentaires, le Tableau 3. Résultats et recommandations de la Nurses Health Study II pour diminuer le risque d infertilité par troubles de l ovulation. Risque infertilité Recommandations NHS II ovulatoire «régime méditerranéen» Glucides 1,9 Forte consommatrice/faible Diminuer glucides à charge glycémique élevée (pâtisseries industrielles, céréales, pain blanc) Laitages Lipides Pas de rôle pour lactose, Ca, Ph, Vit D 0,73 Consommer 1 portion par jour de produits riches en matières grasses (lait entier, glaces) 1,85 Forte consommatrice laitages allégés à éviter Pas de rôle consommation totale graisse et cholestérol Éviter AG trans (huiles hydrogénées, fast-food, fritures) 1,79 Augmentation 2 % apports trans/ag polyinsaturés (huile maïs, poisson) 2,31 Augmentation 2 % apports trans/ag monoinsaturés (huile olive) Protides 1,41 Forte consommatrice protéines d origine animale Remplacer viande par poisson 0,78 Consommation protéines d origine végétale Favoriser légumineux oléagineux (riz, lentilles, haricots, fèves) Fer Déficit : 20 % des femmes en âge de procréer 0,60 Consommer des suppléments riches en fer Risque diminué pour consommation fer d origine végétale Pas pour fer héminique apporté par viande rouge Folates 0,59 Consommer suppléments vitaminiques Vitamines B: B9(folates), B6 et B12 Important si hyperhomocystéïnémie Alcool/café Pas de modification du risque d infertilité ovulatoire Soda caféiné 1,47 Forte consommatrice/faible soda à éviter 237

6 contrôle du poids et la pratique d une activité physique régulière diminue de 69 % le risque d infertilité d origine ovulatoire [10]. Un facteur d échec des traitements d infertilité à ne pas négliger En dehors des troubles de l ovulation liés au SOPK où le rôle du poids dans l anovulation et l infertilité qui en découle est prépondérante, de nombreuses femmes obèses n ont aucune difficulté pour devenir enceinte et avoir des enfants. Néanmoins, chez les femmes ovulatoires et hypofertiles, toute augmentation d un point de l IMC au-delà de 39 kg/m 2 diminue les taux de grossesse spontanée à un an de 4 % [11]. Un IMC supérieur à 25 kg/m 2 est aussi associé à une augmentation de 67 % du risque de fausses couches spontanées (FCS) précoces et également de FCS itératives [12]. Chez des femmes traitées en AMP par fécondation in vitro (FIV)/Intra Cytoplasmic Sperm Injection (ICSI) [13], la méta-analyse de 12 études montre qu un IMC supérieur à 25 kg/m 2 diminue les chances de grossesse de 30 %, nécessite de doses plus fortes de gonadotrophines (+ 210 UI) et augmente de 33 % le risque de FCS. L effet de l IMC est cependant plus marqué sur le taux de succès des femmes jeunes que des femmes de plus de 36 ans, chez qui l altération qualité ovocytaire devient le facteur prédominant d échec [14]. Une prise en charge thérapeutique active de l obésité avec régime hypocalorique et hyperprotéiné, associé à une activité physique quotidienne, est efficace pour améliorer les chances de conception même si elle n est mise en place que dans les semaines qui précèdent la tentative [15]. Indépendamment du poids, une alimentation de type méditerranéenne est également associée à une augmentation de 40 % des chances de succès des traitements de FIV/ICSI [16]. De même, l activité physique améliore significativement le taux d implantation et augmente de 80 % les chances de succès des traitements de FIV/ICSI [17]. Il est donc nécessaire de fournir des conseils diététiques et d hygiène de vie à tous les couples consultant pour infertilité [18]. Ces recommandations doivent être systématiques au même titre que la prescription de suppléments vitaminiques, en particulier, en acide folique. Enfin, le don d ovocytes constitue un modèle particulièrement intéressant pour étudier les effets extra-ovariens du poids, c est-à-dire indépendants de la réponse à la stimulation et de la qualité ovocytaire puisque les ovocytes de donneuses sont transférés après fécondation dans l utérus de receveuses. Les études dans ce modèle suggèrent un rôle du poids sur l endomètre et le développement embryonnaire précoce. En effet, le taux de grossesse évolutive des receveuses en surpoids ou obèses est significativement diminué comparé à celui des receveuses de poids normal [19]. Conclusion L effet du poids sur la reproduction féminine est bien documenté avec un effet prépondérant sur l ovulation, en particulier, sur un terrain prédisposé, mais aussi chez les patientes normo-ovulatoires en augmentant le délai de conception et le risque de FCS précoces. Quant aux patientes infertiles, la prise en charge des problèmes de poids et l identification des autres facteurs environnementaux défavorables, comme la sédentarité, le tabagisme, l alcoolisme, la consommation excessive de caféine ou le stress psychologique, doivent faire partie intégrante du bilan du couple infertile au même titre que l identification de la cause de l infertilité. La correction de ces facteurs doit, en outre, intervenir avant la prise en charge thérapeutique spécifique et peut parfois suffire à l obtention d une grossesse spontanée. Dans le cas contraire, elle permettra non seulement d améliorer l efficacité des traitements mais aussi de prévenir les complications de la grossesse. Quant aux femmes de poids normal, même si elles ont une alimentation équilibrée, une supplémentation en fer, acide folique, iode et vitamines à action antioxydante est recommandée. Conflits d intérêts : Références aucun. 1. Flegal KM, Carroll MD, Ogden CL, Curtin LR. Prevalence and trends in obesity among US adults, JAMA 2010 ; 303 : Charles MA, Basdevant A, Eschwège E. Enquête épidémiologique nationale sur le surpoids et l obésité. Obepi, A long term analysis of the HFEA Register data ( 4. Ramlau-Hansen CH, Thulstrup AM, Nohr EA, et al. Subfecundity in overweight and obese couples. Hum Reprod 2007 ; 22 : Jokela M, Elovainio M, Kivinäki M M. Lower fertility associated with obesity and underweight with US National Longitudinal Survey on Youth. Am J Clin Nutr 2008 ; 88 : Nohr EA, Vaeth M, Rasmussen S, et al. Waiting time to pregnancy according to maternal birthweight and prepregnancy BMI. Hum Reprod 2009 ; 24 : Rich-Edwards JW, Spiegelman D, Garland M, et al. Physical activity, body mass index and ovulatory disorder infertility. Epidemiology 2002 ; 13 : Pasquali R. Obesity, fat distribution and infertility. Maturitas 2006 ; 54 : Moran L, Teede H. Metabolic features of the reproductive phenotypes of polycystic ovary syndrome. Hum Reprod Update 2009 ; 15 :

7 10. Chavarro JE, Rich-Edwards JW, Rosner BA, Willett WC BA. Diet and lifestyle in the prevention of ovulatory disorder infertility. Obstet Gynecol 2007 ; 110 : van der Steeg JW, Steures P, Eijkemans MJC, et al. Obesity affects spontaneous pregnancy chances in subfertile, ovulatory women. Human Reprod 2008 ; 23 : Metwally M, Ong KJ, Ledger WL, Li TC. Does high body mass index increase the risk of miscarriage after spontaneous and assisted conception? A meta-analysis of the evidence. Fertil Steril 2008 ; 90 : Maheshwari A, Stofberg L, Bhattacharya S. Effect of overweight and obesity on assisted reproductive technology a systematic review. Hum Reprod Update 2007 ; 13 : Sneed ML, Uhler ML, Grotjan HE, et al. Body mass index: impact on IVF less appears age-related. Human Reprod 2008;23: Moran L, Tsagareli V, Norman R, Noakes M. Diet and IVF pilot study: short-term weight loss improves pregnancy rates in overweight/obese women undertaking IVF. N Z J Obstet Gynaecol 2011 ; 51 : Vujkovic M, de Vries JH, Lindemans J, et al. The preconception Mediterranean dietary pattern in couples undergoing in vitro fertilization/intracytoplasmic sperm injection treatment increases the chance of pregnancy. Fertil Steril 2010 ; 94 : Ferreira RC, Halpern G, Figueira RC, et al. Physical activity, obesity and eating habits can influence assisted reproduction outcomes. Women Health (Lond Engl) 2010;6: Hammiche F, Laven JS, van Mil N, et al. Tailored preconceptional dietary and lifestyle counselling in a tertiary outpatient clinic in The Netherlands. Hum Reprod 2011 ; 26 : Bellver JMM, Bosch E, Sera V, et al. Obesity and poor reproductive outcome: the potential role of the endometrium. Fertil Steril 2007 ; 88 :

L obésité et le diabète de type 2 en France : un défi pour la prochaine décennie. DANIEL RIGAUD CHU de Dijon

L obésité et le diabète de type 2 en France : un défi pour la prochaine décennie. DANIEL RIGAUD CHU de Dijon L obésité et le diabète de type 2 en France : un défi pour la prochaine décennie DANIEL RIGAUD CHU de Dijon 46 Obésité : définition L obésité est définie comme un excès de masse grasse associée à un surcroît

Plus en détail

I - CLASSIFICATION DU DIABETE SUCRE

I - CLASSIFICATION DU DIABETE SUCRE I - CLASSIFICATION DU DIABETE SUCRE 1- Définition : Le diabète sucré se définit par une élévation anormale et chronique de la glycémie. Cette anomalie est commune à tous les types de diabète sucré, mais

Plus en détail

Projet de grossesse : informations, messages de prévention, examens à proposer

Projet de grossesse : informations, messages de prévention, examens à proposer DOCUMENT D INFORMATION POUR LES PROFESSIONNELS Projet de grossesse : informations, messages de prévention, examens à proposer Septembre 2009 DÉFINITION ET OBJECTIF Dès lors qu ils expriment un projet de

Plus en détail

Diabète et risque cardiovasculaire: Le syndrome métabolique en question

Diabète et risque cardiovasculaire: Le syndrome métabolique en question Diabète et risque cardiovasculaire: Le syndrome métabolique en question Eugène Sobngwi, MD, PhD Service d Endocrinologie d Diabétologie Hôpital Saint-Louis, Paris 10 / INSERM U 671 Le diabète sucré en

Plus en détail

Les Jeudis de l'europe

Les Jeudis de l'europe LE DIABETE SUCRE EST DEFINI EN DEHORS DE TOUT EPISODE DIABETOGENE : 1.26 g/l SOIT 7 mmol/l PREVALENCE DU DIABETE DE TYPE 2 EN FRANCE METROPOLITAINE 3.4 % AGE = 63 ANS HOMMES = 54% 25% > 75 ans OUTRE MER

Plus en détail

L équilibre alimentaire.

L équilibre alimentaire. L équilibre alimentaire. Une bonne nutrition est un incontestable facteur de bonne santé. Dans la médecine traditionnelle chinoise, certains aliments bien utilisés servent de remèdes pour prévenir et traiter

Plus en détail

REPOUSSER LES LIMITES DE LA CHIRURGIE BARIATRIQUE DANS LES OBESITES MASSIVES AVEC COMORBIDITES

REPOUSSER LES LIMITES DE LA CHIRURGIE BARIATRIQUE DANS LES OBESITES MASSIVES AVEC COMORBIDITES Première Journée du Centre Intégré Nord Francilien de prise en charge de l obésité de l adulte et de l enfant REPOUSSER LES LIMITES DE LA CHIRURGIE BARIATRIQUE DANS LES OBESITES MASSIVES AVEC COMORBIDITES

Plus en détail

Quoi de neuf dans la prise en charge du psoriasis?

Quoi de neuf dans la prise en charge du psoriasis? Quoi de neuf dans la prise en charge du psoriasis? Nathalie QUILES TSIMARATOS Service de Dermatologie Hôpital Saint Joseph Marseille Ce que nous savons Le psoriasis Affection dermatologique très fréquente,

Plus en détail

Obésité et psoriasis Données actuelles et questions au spécialiste en nutrition

Obésité et psoriasis Données actuelles et questions au spécialiste en nutrition Obésité et psoriasis Données actuelles et questions au spécialiste en nutrition Emilie MONTASTIER, Carle PAUL Endocrinologie, Nutrition, Dermatologie Université Paul Sabatier, Hôpital Larrey UMR CNRS 5165,

Plus en détail

LA QUESTION DE LA PRISE DE POIDS CHEZ LE FUMEUR EN SEVRAGE TABAGIQUE

LA QUESTION DE LA PRISE DE POIDS CHEZ LE FUMEUR EN SEVRAGE TABAGIQUE Jean-Paul BLANC Diététicien-Nutritionniste Neuilly sur Seine www.cabinet-de-nutrition-et-dietetique.eu LA QUESTION DE LA PRISE DE POIDS CHEZ LE FUMEUR EN SEVRAGE TABAGIQUE Au cours de la dernière décennie

Plus en détail

PREMIERE CAUSE DE MORTALITE: 180.000/an

PREMIERE CAUSE DE MORTALITE: 180.000/an DEFINITION APPAREIL CARDIO-VASCULAIRE Buts : apporter aux organes ce dont ils ont besoin(o2 ) eliminer les déchets(co2.) APPAREIL : Pompe=cœur Tuyaux=artéres/veines PREMIERE CAUSE DE MORTALITE: 180.000/an

Plus en détail

Surpoids et obésité de l adulte : prise en charge médicale de premier recours

Surpoids et obésité de l adulte : prise en charge médicale de premier recours Surpoids et obésité de l adulte : prise en charge médicale de premier recours Septembre 2011 Pourquoi repérer l excès de poids? Que faire chez les sujets ayant un âge physiologique avancé? Quand diagnostiquer

Plus en détail

Le VIH et votre cœur

Le VIH et votre cœur Le VIH et votre cœur Le VIH et votre cœur Que dois-je savoir au sujet de mon cœur? Les maladies cardiovasculaires représentent une des cause les plus courante de décès, elles incluent: les maladies coronariennes,

Plus en détail

Maternité et activités sportives

Maternité et activités sportives Maternité et activités sportives L obstétricien est de plus en plus souvent interrogé sur les avantages et les risques de maintenir ou de débuter une APS ou de loisir pendant la grossesse. Transformations

Plus en détail

Effets sur la pression artérielle rielle des traitements non-médicamenteux

Effets sur la pression artérielle rielle des traitements non-médicamenteux Effets sur la pression artérielle rielle des traitements non-médicamenteux PF Plouin, ESH Hypertension Excellence Center, Hôpital Européen Georges Pompidou, Paris La prise en charge de l hypertendu l concerne

Plus en détail

epm > nutrition Formation & Conseil

epm > nutrition Formation & Conseil CATALOGUE FORMATIONS THEME : NUTRITION et SANTE Septembre 2011 Juin 2012 Journée Spéciale pour les Pharmaciens «Conseils Nutritionnels en Officine» Journées de Formation sur Paris «Nutrition de l Adulte»

Plus en détail

LE PSORIASIS ET SES CO-MORBIDITES PARTICULIEREMENT LE DIABETE

LE PSORIASIS ET SES CO-MORBIDITES PARTICULIEREMENT LE DIABETE LE PSORIASIS ET SES CO-MORBIDITES PARTICULIEREMENT LE DIABETE Le psoriasis est apparu longtemps comme une maladie de peau isolée mais des études épidémiologiques internationales ces dernières années ont

Plus en détail

LE GRAND LIVRE Du. Pr Jean-Jacques Altman Dr Roxane Ducloux Dr Laurence Lévy-Dutel. Prévenir les complications. et surveiller la maladie

LE GRAND LIVRE Du. Pr Jean-Jacques Altman Dr Roxane Ducloux Dr Laurence Lévy-Dutel. Prévenir les complications. et surveiller la maladie Pr Jean-Jacques Altman Dr Roxane Ducloux Dr Laurence Lévy-Dutel LE GRAND LIVRE Du diabète Vivre avec le diabète à tout âge Traiter et surveiller la maladie Prévenir les complications, 2012 ISBN : 978-2-212-55509-7

Plus en détail

Surpoids et obésité de l adulte : prise en charge médicale de premier recours

Surpoids et obésité de l adulte : prise en charge médicale de premier recours 878 RECOMMANDATION DE BONNE PRATIQUE Surpoids et obésité de l adulte : prise en charge médicale de premier recours Recommandations pour la pratique clinique ARGUMENTAIRE Septembre 2011 1 Les recommandations

Plus en détail

Lundis de la Santé - Brest 12 Décembre 2005. Tabac et Grossesse M. COLLET

Lundis de la Santé - Brest 12 Décembre 2005. Tabac et Grossesse M. COLLET Lundis de la Santé - Brest 12 Décembre 2005 Tabac et Grossesse M. COLLET Tabac et grossesse Problème majeur de santé publique 25 à 33 % des femmes fument pendant la grossesse Nombreuses conséquences obstétricales

Plus en détail

GUIDE D INFORMATIONS A LA PREVENTION DE L INSUFFISANCE RENALE

GUIDE D INFORMATIONS A LA PREVENTION DE L INSUFFISANCE RENALE GUIDE D INFORMATIONS A LA PREVENTION DE L INSUFFISANCE RENALE SOURCES : ligues reins et santé A LA BASE, TOUT PART DES REINS Organes majeurs de l appareil urinaire, les reins permettent d extraire les

Plus en détail

Rentrée 2014 Francine Eichenberger Diététicienne

Rentrée 2014 Francine Eichenberger Diététicienne Rentrée 2014 Francine Eichenberger Diététicienne L alimentation : partie intégrante de la prise en charge de l enfant et de l adolescent diabétique base du traitement avec l insulinothérapie et l activité

Plus en détail

Dr Laurence FAYARD- JACQUIN Cœurs du Forez 2008. Mise à jour 24-06-08

Dr Laurence FAYARD- JACQUIN Cœurs du Forez 2008. Mise à jour 24-06-08 Diabète de type 2 et Sport Dr Laurence FAYARD- JACQUIN Cœurs du Forez 2008 Mise à jour 24-06-08 L activité physique est recommandée depuis longtemps aux patients diabétiques Dès la fin du 19 ème siècle,

Plus en détail

DEFICIENCES METABOLIQUES ET ACTIVITES PHYSIQUES ADAPTEES. OBESITE DIABETE I et II (M. AMATO)

DEFICIENCES METABOLIQUES ET ACTIVITES PHYSIQUES ADAPTEES. OBESITE DIABETE I et II (M. AMATO) DEFICIENCES METABOLIQUES ET ACTIVITES PHYSIQUES ADAPTEES OBESITE DIABETE I et II (M. AMATO) 1 OBESITE 2 OBESITES DE GRADE III ou MORBIDE, espérance de vie limitée 3 ans (grade II) à 10 ans (grade III)*

Plus en détail

Sport et alpha ANNEXES

Sport et alpha ANNEXES Sport et alpha ANNEXES Edition 2013 TABLE DES MATIERES Table des matières 1 Alimentation 2 Boire, Boire, Boire... 2 Et à l approche des «20 km de Bruxelles»? 3 Et pendant l épreuve? 3 Stretching 4 Avant

Plus en détail

ÉVALUATION DE LA PERSONNE ATTEINTE D HYPERTENSION ARTÉRIELLE

ÉVALUATION DE LA PERSONNE ATTEINTE D HYPERTENSION ARTÉRIELLE ÉVALUATION DE LA PERSONNE ATTEINTE D HYPERTENSION ARTÉRIELLE PRISE EN CHARGE SYSTÉMATISÉE DES PERSONNES ATTEINTES D HYPERTENSION ARTÉRIELLE SOCIÉTÉ QUÉBÉCOISE D HYPERTENSION ARTÉRIELLE 23 ÉVALUATION DE

Plus en détail

«Boire un verre de vin par jour augmente la longévité.»

«Boire un verre de vin par jour augmente la longévité.» «Boire un verre de vin par jour augmente la longévité.» Boire peu pour boire longtemps. Marcel Aymé Le vin est dans notre pays synonyme de plaisir (gastronomique) ou de déchéance (alcoolique). Le débat

Plus en détail

Protéines. Pour des Canadiens actifs. De quelle quantité avez-vous besoin?

Protéines. Pour des Canadiens actifs. De quelle quantité avez-vous besoin? Protéines Pour des Canadiens actifs De quelle quantité avez-vous besoin? 1 Protéines 101 Les protéines sont les principaux éléments fonctionnels et structuraux de toutes les cellules du corps. Chaque protéine

Plus en détail

Le diabète en pédiatrie

Le diabète en pédiatrie Le diabète en pédiatrie Dre Isabelle Bouchard Pédiatre Clinique de diabète pédiatrique du CHUL Janvier 2012 Objectifs 1) Connaître les différences physiopathologiques entre le diabète type 1 et type 2

Plus en détail

Bien manger pour mieux vieillir. Aline Pageau Lauzière Dt.P., M.A. diététiste-nutritionniste

Bien manger pour mieux vieillir. Aline Pageau Lauzière Dt.P., M.A. diététiste-nutritionniste Bien manger pour mieux vieillir Dt.P., M.A. diététiste-nutritionniste Manger «Manger c est l acte social par excellence» «Non seulement nous sommes ce que nous mangeons, mais ce que nous avons mangé» (Richard

Plus en détail

Logiciels d éducation à la Nutrition et à l activité physique

Logiciels d éducation à la Nutrition et à l activité physique Université d été E-Santé Castres-Mazamet 4, 5, 6 juillet 2012 «Des supports numériques au service de l éducation thérapeutique des patients» Logiciels d éducation à la Nutrition et à l activité physique

Plus en détail

ACTUALITES THERAPEUTIQUES DANS LE DIABETE DE TYPE 2. Docteur R.POTIER

ACTUALITES THERAPEUTIQUES DANS LE DIABETE DE TYPE 2. Docteur R.POTIER ACTUALITES THERAPEUTIQUES DANS LE DIABETE DE TYPE 2 Docteur R.POTIER DEFINITION DU DIABETE soit : Syndrome polyuro-polydipsique + amaigrissement + 1 glycémie > 2g/L 2 glycémies à jeun > 1,26g/l 1 glycémie

Plus en détail

Monitoring des données relatives au poids effectué par les services médicaux scolaires des villes de Bâle, Berne et Zurich

Monitoring des données relatives au poids effectué par les services médicaux scolaires des villes de Bâle, Berne et Zurich Promotion Santé Suisse Editorial Feuille d information 1 Les données de poids de plus de 13 000 enfants et adolescents dans les villes suisses de, et ont été collectées pour l année scolaire 2012/2013

Plus en détail

Assemblée Générale ASSOCIATION DES MAIRES RURAUX DU PUY-de-DÔME. La nouvelle règlementation Nutrition pour les cantines scolaires

Assemblée Générale ASSOCIATION DES MAIRES RURAUX DU PUY-de-DÔME. La nouvelle règlementation Nutrition pour les cantines scolaires Assemblée Générale ASSOCIATION DES MAIRES RURAUX DU PUY-de-DÔME Vendredi 9 Décembre 2011 Pontaumur La nouvelle règlementation Nutrition pour les cantines scolaires Emilie CHANSEAUME Lucile AUMOINE Céline

Plus en détail

Diabète de type 1 de l enfant et de l adolescent

Diabète de type 1 de l enfant et de l adolescent GUIDE - AFFECTION DE LONGUE DURÉE Diabète de type 1 de l enfant et de l adolescent Juillet 2007 Juillet 2007 1 Ce document est téléchargeable sur www.has-sante.fr Haute Autorité de santé Service communication

Plus en détail

«Cette action contribue au PNNS». À CHÂTEAU THIERRY

«Cette action contribue au PNNS». À CHÂTEAU THIERRY «Cette action contribue au PNNS». «IL FAIT BIO À CHÂTEAU THIERRY A Chateau Thierry, la Municipalité souhaite développer les produits BIO et issus de filières de proximité dans les menus de la restauration

Plus en détail

Après chirurgie bariatrique, quel type de tissu adipeux est perdu? Dr Emilie Montastier Hôpital Larrey, Toulouse

Après chirurgie bariatrique, quel type de tissu adipeux est perdu? Dr Emilie Montastier Hôpital Larrey, Toulouse Après chirurgie bariatrique, quel type de tissu adipeux est perdu? Dr Emilie Montastier Hôpital Larrey, Toulouse Généralités / Contexte La chirurgie bariatrique: pas de relation quantitative claire entre

Plus en détail

Dr Ottaviani Service de Rhumatologie Hôpital Bichat Staff du 23 Mai 2014

Dr Ottaviani Service de Rhumatologie Hôpital Bichat Staff du 23 Mai 2014 Obésité et rhumatismes inflammatoires Dr Ottaviani Service de Rhumatologie Hôpital Bichat Staff du 23 Mai 2014 Obésité 1 Obesity Trends* Among U.S. Adults BRFSS, 1985 (*BMI 30, or ~ 30 lbs overweight for

Plus en détail

CANRISK. Questionnaire canadien sur le risque de diabète. Guide de l utilisateur à l intention des pharmaciens

CANRISK. Questionnaire canadien sur le risque de diabète. Guide de l utilisateur à l intention des pharmaciens CANRISK Questionnaire canadien sur le risque de diabète Guide de l utilisateur à l intention des pharmaciens CANRISK Questionnaire canadien sur le risque de diabète Guide de l utilisateur à l intention

Plus en détail

Le VIH et votre apparence physique

Le VIH et votre apparence physique Le VIH et votre apparence physique Le VIH et votre apparence physique Les personnes séropositives subissent-elles souvent des changements de l apparence physique? Il est difficile de dire avec exactitude

Plus en détail

Ischémie myocardique silencieuse (IMS) et Diabète.

Ischémie myocardique silencieuse (IMS) et Diabète. Ischémie myocardique silencieuse (IMS) et Diabète. A propos d un cas clinique, sont rappelés: - les caractères cliniques et pronostiques de l IMS chez le diabétique, - la démarche de l identification de

Plus en détail

Sport et maladies métaboliques (obésité, diabète)

Sport et maladies métaboliques (obésité, diabète) Sport et maladies métaboliques (obésité, diabète) Chef du service de médecine du sport, CHU de Clermont-Ferrand Monsieur Julien AUCOUTURIER Maître de conférences STAPS 60 % des diabétiques de type 2 sont

Plus en détail

Activité physique et diabète de type 2

Activité physique et diabète de type 2 Activité physique et diabète de type 2 D après le référentiel de la Société francophone du diabète : Duclos M et al, Médecine des maladies Métaboliques. 2011; 6 : 80-96 Forum Santé Vertolaye Le 10/10/2013

Plus en détail

Évaluation du risque cardiovasculaire dans le contexte de l hypertension artérielle et de son traitement

Évaluation du risque cardiovasculaire dans le contexte de l hypertension artérielle et de son traitement Évaluation du risque cardiovasculaire dans le contexte de l hypertension artérielle et de son traitement DIU HTA François Gueyffier Service de pharmacologie clinique UMR CNRS 5558 CIC 201, LYON francois.gueyffier@chu-lyon.fr

Plus en détail

Réseau Diabhainaut Programme Osean Enfant Document d Information pour les Parents

Réseau Diabhainaut Programme Osean Enfant Document d Information pour les Parents Obésité Sévère de l Enfant et de l Adulte en Nord/Pas-de-Calais Réseau Diabhainaut Programme Osean Enfant Document d Information pour les Parents Les services de médecine scolaire ou votre médecin traitant

Plus en détail

ATELIER SANTE PREVENTION N 2 : L ALIMENTATION

ATELIER SANTE PREVENTION N 2 : L ALIMENTATION ATELIER SANTE PREVENTION N 2 : L ALIMENTATION Mardi 24 janvier 2012 au Centre de Formation Multimétiers de REIGNAC L objectif de cet atelier sur la santé est de guider chacun vers une alimentation plus

Plus en détail

TRAITEMENTS MEDICAMENTEUX DU DIABETE DE TYPE 2 (Hors Insuline) MAREDIA Dr Marc DURAND

TRAITEMENTS MEDICAMENTEUX DU DIABETE DE TYPE 2 (Hors Insuline) MAREDIA Dr Marc DURAND TRAITEMENTS MEDICAMENTEUX DU DIABETE DE TYPE 2 (Hors Insuline) MAREDIA Dr Marc DURAND PHYSIOPATHOLOGIE DE L HYPERGLYCEMIE DU DT2 Tube digestif Pancréas endocrine α β Tissu adipeux cellules β insuline cellules

Plus en détail

MAÎTRISER LA LECTURE DES ÉTIQUETTES NUTRITIONNELLES

MAÎTRISER LA LECTURE DES ÉTIQUETTES NUTRITIONNELLES MAÎTRISER LA LECTURE DES ÉTIQUETTES NUTRITIONNELLES Par Marie-Christine Parent, stagiaire en diététique AU MENU Retour sur le sondage Vision de la saine alimentation Qu est-ce que l étiquetage nutritionnel?

Plus en détail

Le traitement pharmacologique du diabète de type 2 : que devez-vous savoir?

Le traitement pharmacologique du diabète de type 2 : que devez-vous savoir? Le traitement pharmacologique du diabète de type 2 : que devez-vous savoir? Le diabète de type 2 est une maladie chronique et progressive dont l incidence va en augmentant. Il n existe pas de traitement

Plus en détail

En savoir plus sur le diabète

En savoir plus sur le diabète En savoir plus sur le diabète 2 Qu est-ce que le diabète? Le diabète se caractérise par un excès de sucre dans le sang, on appelle cela l hyperglycémie. Le diabète est une maladie chronique qui survient

Plus en détail

Grossesse et HTA. J Potin. Service de Gynécologie-Obstétrique B Centre Olympe de Gouges CHU de Tours

Grossesse et HTA. J Potin. Service de Gynécologie-Obstétrique B Centre Olympe de Gouges CHU de Tours Grossesse et HTA J Potin Service de Gynécologie-Obstétrique B Centre Olympe de Gouges CHU de Tours HTA et grossesse Pathologie fréquente : 2 à 5 % des grossesses (2 à 3 % des multipares, 4 à 8 % des primipares)

Plus en détail

epm > nutrition Formation & Conseil

epm > nutrition Formation & Conseil CATALOGUE FORMATIONS THEME : Nutrition et Santé Septembre 2014 Décembre 2015 Vous exercez déjà une profession ou souhaitez le faire et vous voulez vous former en Nutrition pour donner des Conseils en Nutrition,

Plus en détail

Obésité chez l enfant Epidémie, Causes, Prévention. PD Dr. Jardena Puder Service de l endocrinologie, diabétologie et métabolisme, CHUV

Obésité chez l enfant Epidémie, Causes, Prévention. PD Dr. Jardena Puder Service de l endocrinologie, diabétologie et métabolisme, CHUV Obésité chez l enfant Epidémie, Causes, Prévention PD Dr. Jardena Puder Service de l endocrinologie, diabétologie et métabolisme, CHUV Menu du jour Épidémie de l obésité chez l enfant Epidémiologie Facteurs

Plus en détail

d e s Mises à jour en Gynécologie et Obstétrique

d e s Mises à jour en Gynécologie et Obstétrique COL L ÈGE N ATIONAL DES GYNÉ COLOGUES E T OBS TÉ TRICIENS FR A NÇ A IS Président : Professeur F. P u e ch EXTRAIT d e s Mises à jour en Gynécologie et Obstétrique Publié le 10 décembre 2010 N o t a. Le

Plus en détail

Influence de l alimentation-santé sur les tendances de marché. Paul Paquin, Ph.D. INAF, Université Laval, Québec

Influence de l alimentation-santé sur les tendances de marché. Paul Paquin, Ph.D. INAF, Université Laval, Québec Influence de l alimentation-santé sur les tendances de marché Paul Paquin, Ph.D. INAF, Université Laval, Québec «Les tendances clés» «TENDANCE» Une tendance qui démontre une véritable opportunité de croissance;

Plus en détail

Transplantation pulmonaire et mucoviscidose. Optimiser la prise en charge médicale

Transplantation pulmonaire et mucoviscidose. Optimiser la prise en charge médicale Transplantation pulmonaire et mucoviscidose Optimiser la prise en charge médicale Dr Isabelle Danner-Boucher CRCM adulte de Nantes Unité de Transplantation Thoracique 11èmes Journées Scientifiques de la

Plus en détail

Qui sont-ils? Pedro. Tamacha. 9 En quantité, Tamacha mange suffisamment, mais son alimentation n est pas satisfaisante en qualité.

Qui sont-ils? Pedro. Tamacha. 9 En quantité, Tamacha mange suffisamment, mais son alimentation n est pas satisfaisante en qualité. Pedro Tamacha 9 Normalement, Pedro devrait consommer 3 100 kcal/jour pour être en bonne santé et avoir une activité normale, il lui manque 800 calories. 9 Son régime alimentaire est composé de riz, pommes

Plus en détail

EVALUATION DES TECHNOLOGIES DE SANTÉ ANALYSE MÉDICO-ÉCONOMIQUE. Efficacité et efficience des hypolipémiants Une analyse centrée sur les statines

EVALUATION DES TECHNOLOGIES DE SANTÉ ANALYSE MÉDICO-ÉCONOMIQUE. Efficacité et efficience des hypolipémiants Une analyse centrée sur les statines EVALUATION DES TECHNOLOGIES DE SANTÉ ANALYSE MÉDICO-ÉCONOMIQUE Efficacité et efficience des hypolipémiants Une analyse centrée sur les statines Juillet 2010 Mise à jour Septembre 2010 1 Le rapport complet

Plus en détail

Le diabète de type 1 UNSPF. Ségolène Gurnot

Le diabète de type 1 UNSPF. Ségolène Gurnot Le diabète de type 1 UNSPF Ségolène Gurnot Juin 2013 Légende Entrée du glossaire Abréviation Référence Bibliographique Référence générale Table des matières Introduction 5 I - Introduction 7 A. Quelle

Plus en détail

COMITE SCIENTIFIQUE DE L AGENCE FEDERALE POUR LA SECURITE DE LA CHAINE ALIMENTAIRE

COMITE SCIENTIFIQUE DE L AGENCE FEDERALE POUR LA SECURITE DE LA CHAINE ALIMENTAIRE 1/8 COMITE SCIENTIFIQUE DE L AGENCE FEDERALE POUR LA SECURITE DE LA CHAINE ALIMENTAIRE AVIS 36-2006 Concerne : Contrôle de la composition des denrées alimentaires (dossier Sci Com 2005/25) Le Comité scientifique

Plus en détail

GROUPES D ALIMENTS ET MALADIES CHRONIQUES : QUELLES RELATIONS?

GROUPES D ALIMENTS ET MALADIES CHRONIQUES : QUELLES RELATIONS? DÉSÉQUILIBre ALIMeNTAIre I PAR ANTHONY FARDET1 ET YVES BOIRIE2 contact@edp-nutrition.fr OLGA LYUBKINA FOTOLIA.COM S il est difficile d établir un effet protecteur ou délétère sur la santé des groupes d

Plus en détail

SANTÉ. E-BOOK équilibre. stop. cholesterol diabete hypertension. Réduire le cholestérol, l hypertension et le diabète SANS MEDICAMENT!

SANTÉ. E-BOOK équilibre. stop. cholesterol diabete hypertension. Réduire le cholestérol, l hypertension et le diabète SANS MEDICAMENT! SANTÉ stop cholesterol diabete hypertension E-BOOK équilibre Réduire le cholestérol, l hypertension et le diabète SANS MEDICAMENT! un peu d histoire... Il y a 200 ans, un Français faisait en moyenne entre

Plus en détail

La Cohorte des Grossesses du Québec

La Cohorte des Grossesses du Québec La Cohorte des Grossesses du Québec Outil pour la recherche en pharmacoépidémiologie périnatale Anick Bérard PhD FISPE Professeur titulaire, Faculté de pharmacie, Université de Montréal, Titulaire de la

Plus en détail

Allégations relatives à la teneur nutritive

Allégations relatives à la teneur nutritive Allégations relatives à la teneur nutritive Mots utilisés dans les allégations relatives à la teneur nutritive Ce que le mot signifie Exemples Sans Faible Réduit Source de Léger Une quantité insignifiante

Plus en détail

La gestion des hypoglycémies au cours du sport : insuline ou diététique?

La gestion des hypoglycémies au cours du sport : insuline ou diététique? La gestion des hypoglycémies au cours du sport : insuline ou diététique? Confrontations d Endocrinologie-Diabétologie Les Vaux de Cernay L Fouquet, S. Franc 25 Mars 2010 1 Observation n 2, Mme. S 42 ans,

Plus en détail

L APS ET LE DIABETE. Le diabète se caractérise par un taux de glucose ( sucre ) trop élevé dans le sang : c est l hyperglycémie.

L APS ET LE DIABETE. Le diabète se caractérise par un taux de glucose ( sucre ) trop élevé dans le sang : c est l hyperglycémie. 1. Qu est-ce que le diabète? L APS ET LE DIABETE Le diabète se caractérise par un taux de glucose ( sucre ) trop élevé dans le sang : c est l hyperglycémie. Cette hyperglycémie est avérée si à 2 reprises

Plus en détail

PRISE EN CHARGE DES LESIONS SPINCTERIENNES ANALES DU POST-PARTUM : DU CURATIF AU PREVENTIF

PRISE EN CHARGE DES LESIONS SPINCTERIENNES ANALES DU POST-PARTUM : DU CURATIF AU PREVENTIF PRISE EN CHARGE DES LESIONS SPINCTERIENNES ANALES DU POST-PARTUM : DU CURATIF AU PREVENTIF Laurent ABRAMOWITZ Unité de proctologie médico-chirurgicale Hôpital Bichat Claude Bernard 95, Rue de Passy 75016

Plus en détail

VOTRE GUIDE DE PRÉVENTION DU DIABÈTE DE TYPE 2

VOTRE GUIDE DE PRÉVENTION DU DIABÈTE DE TYPE 2 VOTRE GUIDE DE PRÉVENTION DU DIABÈTE DE TYPE 2 1 LA PRÉVENTION DU DIABÈTE, ÇA COMMENCE AVEC VOUS Si vous êtes à risque de contracter le diabète de type 2, cherchez à retarder la maladie ou à la prévenir.

Plus en détail

Fécondation in vitro avec don d ovocytes

Fécondation in vitro avec don d ovocytes Fécondation in vitro avec don d ovocytes Ref. 155 / abril 2009 Service de Médecine de la Reproduction Gran Vía Carlos III 71-75 08028 Barcelona Tel. (+34) 93 227 47 00 Fax. (+34) 93 491 24 94 international@dexeus.com

Plus en détail

LIGNES DIRECTRICES CLINIQUES TOUT AU LONG DU CONTINUUM DE SOINS : Objectif de ce chapitre. 6.1 Introduction 86

LIGNES DIRECTRICES CLINIQUES TOUT AU LONG DU CONTINUUM DE SOINS : Objectif de ce chapitre. 6.1 Introduction 86 LIGNES DIRECTRICES CLINIQUES TOUT AU LONG DU CONTINUUM DE SOINS : ÉTABLISSEMENT DE LIENS ENTRE LES PERSONNES CHEZ QUI UN DIAGNOSTIC D INFECTION À VIH A ÉTÉ POSÉ ET LES SERVICES DE SOINS ET DE TRAITEMENT

Plus en détail

Charte nutritionnelle

Charte nutritionnelle Charte nutritionnelle NOTRE MISSION : CONSTRUIRE ET PRESERVER LE CAPITAL SANTE L équilibre alimentaire est un enjeu majeur de santé publique. De ce contexte, Nutrisens s engage à maintenir et à renforcer

Plus en détail

Mais pourquoi je ne suis pas enceinte?

Mais pourquoi je ne suis pas enceinte? Mais pourquoi je ne suis pas? On a beau vouloir très fort un bébé, la nature ne nous obéit pas toujours au doigt et à l œil Ce qu il faut savoir pour être au top de sa fertilité et tomber plus facilement!...

Plus en détail

Le Régime Alimentaire. LR Health & Beauty Systems

Le Régime Alimentaire. LR Health & Beauty Systems Le Régime Alimentaire LR Health & Beauty Systems Les accessoires Le mètre La balance LR géniale LR a créé pour vous un mètre qui calcule votre indice de masse corporelle (IMC) achetez le ref Ruban BMI

Plus en détail

Suivi de la grossesse et orientation des femmes enceintes en fonction des situations à risque identifiées

Suivi de la grossesse et orientation des femmes enceintes en fonction des situations à risque identifiées Suivi de la grossesse et orientation des femmes enceintes en fonction des situations à risque identifiées Grossesse a priori «normale» Quelle prise en charge? Sécurité médicale RPC EBM Opinion des usagers

Plus en détail

Carlo Diederich Directeur Santé&Spa. Tél. + 352 23 666-801 / c.diederich@mondorf.lu

Carlo Diederich Directeur Santé&Spa. Tél. + 352 23 666-801 / c.diederich@mondorf.lu Carlo Diederich Directeur Santé&Spa Tél. + 352 23 666-801 / c.diederich@mondorf.lu Mondorf Healthcare at work Nouveau service destiné aux entreprises en collaboration avec les Services de Médecine du Travail

Plus en détail

équilibre glycémique du diabétique insuliné

équilibre glycémique du diabétique insuliné La télésurveillance t des maladies chroniques à domicile Aide à la décision en diabétologie Docteur Pierre FONTAINE Service de diabétologie, CHRU de Lillle Faculté de médecine, m Université de Lille 2

Plus en détail

chronique La maladie rénale Un risque pour bon nombre de vos patients Document destiné aux professionnels de santé

chronique La maladie rénale Un risque pour bon nombre de vos patients Document destiné aux professionnels de santé Document destiné aux professionnels de santé Agence relevant du ministère de la santé La maladie rénale chronique Un risque pour bon nombre de vos patients Clés pour la dépister et ralentir sa progression

Plus en détail

Prise en charge des déchirures périnéales obstétricales sévères. Courjon M, Ramanah R, Eckman A, Toubin C, Riethmuller D.

Prise en charge des déchirures périnéales obstétricales sévères. Courjon M, Ramanah R, Eckman A, Toubin C, Riethmuller D. Prise en charge des déchirures périnéales obstétricales sévères Courjon M, Ramanah R, Eckman A, Toubin C, Riethmuller D. Introduction Incidence : 0,5 à 3 % Importance de la reconnaissance et d un traitement

Plus en détail

La recherche clinique au cœur du progrès thérapeutique

La recherche clinique au cœur du progrès thérapeutique 2 èmes Assises de l Innovation Thérapeutique Paris, 05-11-2014 La recherche clinique au cœur du progrès thérapeutique Pr. Jean-François DHAINAUT Président du Groupement Inter-régional de la Recherche Clinique

Plus en détail

Nutrition et santé : suivez le guide

Nutrition et santé : suivez le guide Prévention ALIMENTATION PLAISIR ET ÉQUILIBRE ALIMENTAIRE Nutrition et santé : suivez le guide Nous savons tous que l alimentation joue un rôle essentiel pour conserver une bonne santé. En voici quelques

Plus en détail

LA CHIRURGIE BARIATRIQUE ET LA GROSSESSE

LA CHIRURGIE BARIATRIQUE ET LA GROSSESSE Université d Angers, UFR des sciences Médicales, Ecole de Sages-Femmes René ROUCHY, Diplôme d Etat de Sage-Femme LA CHIRURGIE BARIATRIQUE ET LA GROSSESSE Etude rétrospective réalisée au CHU d Angers. Soutenue

Plus en détail

FORMATION CONTINUE. L obésité abdominale NUMÉRO 19

FORMATION CONTINUE. L obésité abdominale NUMÉRO 19 FORMATION CONTINUE NUMÉRO 19 L obésité abdominale N???? - CAHIER 2???????? DÉCEMBRE 2006 PHOTO BSIP Dossier réalisé par le Dr Jean-Michel BORYS, diabétologue-endocrinologue, Armentières, et le Dr François

Plus en détail

APS résumé partie III

APS résumé partie III 1 APS résumé partie III Les outils d évaluation de l activité physique Le but est de quantifier/ évaluer les activités physiques habituelles (non-structurées).on a plusieurs méthodes : - Indirectes (subjectives)

Plus en détail

LES FACTEURS DE RISQUE

LES FACTEURS DE RISQUE LES FACTEURS DE RISQUE C EST QUOI UN FACTEUR DE RISQUE? C est une caractéristique lié à une personne, à son environnement à sa culture, à son mode de vie qui entraine pour elle une probabilité plus importante

Plus en détail

Diabète Type 2. Épidémiologie Aspects physiques Aspects physiologiques

Diabète Type 2. Épidémiologie Aspects physiques Aspects physiologiques Diabète Type 2 Épidémiologie Aspects physiques Aspects physiologiques Épidémiologie 90% de tous les cas de diabètes Environ 1 personne sur 20 est atteinte Diabète gras Facteur de risque majeur pour les

Plus en détail

Bilan Diététique et Nutritionnel

Bilan Diététique et Nutritionnel Bilan Diététique et Nutritionnel OBJECTIFS - Connaître les besoins caloriques et nutritionnels humains, et leurs particularités en fonction de l âge, du sexe, et des conditions de vie. - Connaître les

Plus en détail

LA DIETETIQUE DU DIABETE

LA DIETETIQUE DU DIABETE LA DIETETIQUE DU DIABETE (Ed. ALPEN) 95 pages Docteur Eric MENAT PRENEZ-VOUS EN CHARGE ET EVITEZ LES ERREURS ALIMENTAIRES Pendant des siècles, les épidémies, fléaux de l humanité, étaient principalement

Plus en détail

RAPPORT D ORIENTATION. Développement de la prescription de thérapeutiques non médicamenteuses validées

RAPPORT D ORIENTATION. Développement de la prescription de thérapeutiques non médicamenteuses validées RAPPORT D ORIENTATION Développement de la prescription de thérapeutiques non médicamenteuses validées Avril 2011 Ce rapport d orientation est téléchargeable sur www.has-sante.fr Haute Autorité de Santé

Plus en détail

Un diabète de type 2. Vers un programme Sport Santé pour les personnes vivant avec. Atelier animé par :

Un diabète de type 2. Vers un programme Sport Santé pour les personnes vivant avec. Atelier animé par : Vers un programme Sport Santé pour les personnes vivant avec Un diabète de type 2 Atelier animé par : Pr Martine Duclos CHU Montpied, Clermont-ferrand Dr Julien Aucouturier UFR STAPS, Lille Séminaire interactif

Plus en détail

Tâche : Comparer l étiquette de produits alimentaires afin de connaître leur valeur nutritive.

Tâche : Comparer l étiquette de produits alimentaires afin de connaître leur valeur nutritive. 13 aliments pour une bonne santé Valeurs nutritives Grande compétence A Rechercher et utiliser de l information Groupe de tâches A2 : Interpréter des documents Grande compétence C Comprendre et utiliser

Plus en détail

Indications de la césarienne programmée à terme

Indications de la césarienne programmée à terme Indications de la césarienne programmée à terme Janvier 2012 Quelles sont les indications de la césarienne programmée? Utérus cicatriciel Transmissions mère-enfant d infections maternelles Grossesse gémellaire

Plus en détail

Streptocoque B :apports des tests en fin de grossesse, nouvelles propositions.

Streptocoque B :apports des tests en fin de grossesse, nouvelles propositions. Streptocoque B :apports des tests en fin de grossesse, nouvelles propositions. Exemple d une étude prospective sur la place d un test de détection rapide du SGB. HONORAT Raphaële 1, ASSOULINE Corinne 1,

Plus en détail

Biométrie foetale. Comité éditorial pédagogique de l'uvmaf. Date de création du document 01/071011. - Support de Cours (Version PDF) -

Biométrie foetale. Comité éditorial pédagogique de l'uvmaf. Date de création du document 01/071011. - Support de Cours (Version PDF) - Biométrie foetale Comité éditorial pédagogique de l'uvmaf Date de création du document 01/071011 Table des matières I Techniques de biométrie...3 I.1 Mesure de la longueur cranio-caudale...3 I.2 Mesure

Plus en détail

Un nouveau test sanguin performant pour le diagnostic non-invasif de steatohépatite non alcoolique chez les patients avec une NAFLD

Un nouveau test sanguin performant pour le diagnostic non-invasif de steatohépatite non alcoolique chez les patients avec une NAFLD Un nouveau test sanguin performant pour le diagnostic non-invasif de steatohépatite non alcoolique chez les patients avec une NAFLD J Boursier, A Guillet, S Michalak, Y Gallois, F Oberti, I Fouchard-Hubert,

Plus en détail

Diabète. Entretenez votre capital santé! www.ml.be

Diabète. Entretenez votre capital santé! www.ml.be Diabète Entretenez votre capital santé! www.ml.be Contenu Le diabète en bref 4 Qu est-ce que le diabète? 4 Différents types de diabètes 4 Diagnostic 6 Diabète de type 2 7 Origine 7 Complications 7 Test

Plus en détail

lire les Étiquettes et trouver les sucres cachés

lire les Étiquettes et trouver les sucres cachés lire les Étiquettes et trouver les sucres cachés Objectif : Sensibiliser les élèves à ce qui se trouve dans leur nourriture et les aider à se méfi er des sucres cachés. Matériel Feuille à imprimer : Chaîne

Plus en détail

DIRECTIVES POUR L EMPLOI DES ALLÉGATIONS RELATIVES À LA NUTRITION ET À LA SANTÉ

DIRECTIVES POUR L EMPLOI DES ALLÉGATIONS RELATIVES À LA NUTRITION ET À LA SANTÉ 1 CAC/GL 23-1997 DIRECTIVES POUR L EMPLOI DES ALLÉGATIONS RELATIVES À LA NUTRITION ET À LA SANTÉ CAC/GL 23-1997 Les allégations relatives à la nutrition devraient être compatibles avec la politique nationale

Plus en détail

Contraception après 40 ans

Contraception après 40 ans Contraception après 40 ans Stratégies de choix des méthodes contraceptives chez la femme. Recommandations pour la pratique clinique Décembre 2004. ANAES/AFSSAPS Un vaste choix contraceptif Contraception

Plus en détail