ETUDE CLINICO-SEROLOGIQUE DE LA MALADIE DE LYME EN ALGERIE ( ) RESUME

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1 Archives de l Institut Pasteur d Algérie Tome ETUDE CLINICO-SEROLOGIQUE DE LA MALADIE DE LYME EN ALGERIE ( ) A. ALEM* *, N. HADJI*. RESUME 133 sujets ont été dépistés pour la maladie de Lyme à Alger entre 1996 et d'entre eux ont été trouvés positifs. La demande de cet examen est de plus en plus fréquente mais reste faible en regard de l'incidence présumé de la maladie. Les manifestations cliniques les plus fréquentes sont constituées par les signes articulaires et neuro-méningés. Le diagnostic de maladie de Lyme doit être plus souvent évoqué et l'étiologie plus souvent recherchée. Ce faible nombre de cas (et de demande d'analyse) ne reflète nullement la réalité, un nombre plus élevé de cas est plutôt à craindre en raison de l'invasion, constatée dans les pays occidentaux, du vecteur ixodes et de sa présence en Tunisie. De la sorte ces résultats confirment la présence de la borreliose de Lyme en Algérie à l'instar de notre pays voisin. Mots clés : maladie de lyme, Algérie, Borrelia burgdorferi. * Institut Pasteur d Algérie Laboratoire de Sérologie Virale, Rickettsiales et Chlamydiales. 49

2 CLINICAL AND SEROLOGICAL SURVEY OF THE LYME DISEASE IN ALGERIA ( ) Summary 133 patients have been depicted for Lyme disease in Algiers between 1996 and among them have been found positive. The demand of this exam is more and more frequent but weak low in regard of the incidence presumed of the illness. The most frequent clinical manifestations are constituted by the articulator and meningo-neural signs. The diagnosis of Lyme disease must be evoked more frequently and the aetiology more often mannered. This weak number of case (and of analysis demand) reflects the reality not at all, a more elevated number of case is to fear by reason of the invasion, noted in the western countries, of the vector ixodes and its presence in Tunisia, rather. Of the way these results confirm the presence of Lyme borreliosis, in Algeria like our neighbour country. Keys words : Lyme disease, Algeria, Borrelia burgdorferi. 50

3 Archives de l Institut Pasteur d Algérie Tome INTRODUCTION La maladie de Lyme, due à un spirochète, Borrelia burgdorferi est transmise par une tique du genre Ixodes. Le réservoir du germe est constitué par de nombreuses espèces animales ; rongeurs, oiseaux, lézards L observation de nombreux cas d arthrites dans la ville de Lyme (district de Connecticut - U.S.A.) a abouti à la découverte de l agent de la maladie par W. Burgdorfer en 1982 [1]. B. burgdorferi fut considérée comme espèce unique. Par la suite, en regard de l hétérogénéité des souches isolées et en accord avec les règles de la taxonomie bactérienne basée sur les critères moléculaires, B. burgdorferi est devenu le complexe B. burgdorferi sensu lato. Ce complexe est actuellement divisé en plus de dix espèces, dont les quatre principales pathogènes pour l homme sont B. burgdorferi sensu stricto, B. garinii, B. afzeli et B. valaisiana [2, 3]. La maladie de Lyme se subdivise maintenant en formes cliniques : L érythème migrant est la lésion d inoculation. Elle est pathognomonique de la maladie. Les formes compliquées ne surviennent qu après plusieurs semaines jusqu à plusieurs années suivant la morsure de tique. Les formes compliquées précoces : Les neuroborrélioses se présentent sous forme de méningo-radiculites ou de radiculonévrites périphériques ; d atteinte de nerfs crâniens, la paralysie faciale est particulièrement fréquente. Les Atteintes cardiaques et le lymphocytome cutané bénin sont des manifestations rares. Les formes compliquées tardives : Manifestation articulaire ; ce sont des mono ou des oligo-arthrites touchant électivement les grosses articulations et en particulier le genou. L acrodermatite chronique atrophiante ou syndrome de Pick-Herxheimer est une manifestation très tardive (plusieurs années après la contamination). Le diagnostic clinique de la maladie est facile au stade d érythème migrant, il devient plus difficile aux cours des stades tardifs de la maladie. Il nécessite l'apport du laboratoire. 51

4 L isolement du germe est difficile à partir des produits pathologiques en raison des exigences de la bactérie et surtout de la très faible densité bactérienne dans les tissus. Les techniques de diagnostic par amplification génique réservées aux laboratoires de recherches sont en développement au sein de notre laboratoire. Le diagnostic reste actuellement basé sur la sérologie. Elle manque toutefois de sensibilité aux stades précoces et sa spécificité reste modérée dans les formes plus tardives mais elle demeure le test biologique le plus utile au diagnostic. Un des objectifs concernant cet article est de faire connaître aux cliniciens que ce test est disponible au niveau de notre laboratoire. L incidence de la maladie est dans les pays occidentaux en nette augmentation. Elle varie en Europe de 0,3 (Royaume Unis) à 130 (Autriche) pour habitants [4]. En Algérie La même évolution dans l incidence de la maladie devra être observée. La demande d examen provenant des confrères cliniciens doit être en augmentation. Cette analyse doit être pratiquée comme test de dépistage chez tous les patients qui présentent un des signes évocateurs de la maladie de Lyme (érythème, fièvre isolée ou au long cours, méningite lymphocytaire, radiculonévrites paralysie faciale -, certaines atteintes cardiaques ou cutanées ). De même les fiches de renseignements provenant des médecins traitants doivent être mieux élaborées et remplies. II- MATÉRIEL ET MÉTHODE Cette étude a porté sur 133 sujets tous hospitalisés de 1996 à 1999 au niveau des hôpitaux d Alger spécialisés en maladies infectieuses ou en neurologie. Ils présentent tous un ou plusieurs signes cliniques évocateurs de la maladie de Lyme. Leurs sérums sont adressés au Laboratoire de Sérologie Virale, Rickettsiales et Chlamydiales - Institut Pasteur d Algérie, pour effectuer un sérodiagnostic de la maladie de Lyme. Cette sérologie est réalisée par la technique ELISA (trousse Sanofi - Pasteur ; Platelia Borreliosis). Elle détecte les IgM et les IgG. Trois contrôles positifs et deux contrôles négatifs sont utilisés pour le calcul (effectué après chaque manipulation) du seuil de positivité. Tous les sérums trouvés positifs en borreliose sont testés vis à vis du tréponème en TPHA (treponema pallidum hemagglutination assay) et en VDRL (veneral disease research laboratory). 52

5 Archives de l Institut Pasteur d Algérie Tome III- RESULTATS L ensemble des sérologies ont été réalisées en quatre ans (de 1996 à 1999) (14%) Fig 1 : Répartition des cas positifs selon l'age 7(33%) 7(33%) 4(19%) < 15 ans >15 ans < 30 ans >30 sans renseignements L introduction de ce test dans notre laboratoire a eu lieu en Depuis la demande de cet examen augmente rapidement (3 en 1996, 18 en 1997, 20 en 1998 et 92 en 1999). Sur les 133 sérums testés 21 sont trouvés positifs (15,8%) et trois douteux (2,2%), Les 109 (82%) restants sont négatifs. Parmi les positifs, 7 (33,3%) sont du sexe féminin et 14 (66.7%) de sexe masculin. La répartition selon l âge chez les sujets trouvés positifs a montré (fig.1) que 3 Fig. 2 : Répartition des cas selon les signes cliniques d entre eux ont moins évocateurs de la maladie de 15 ans (14%), 7 (33%) sont des jeunes Sans renseignements Fièvre isolée cliniques 56 % adultes de moins de 1% 30 ans et 7 (33%) ont plus de 30 ans. Nous Autres signes cliniques 4% Arthites et arthralgies 7% Autres signes neurologique 29 % Paralysie faciale 3 % n avons pas de renseignements sur l âge des 4 restants (19%). 53

6 Concernant les signes cliniques évocateurs de la maladie de Lyme ayant conduit à la demande d'examen et selon les fiches de renseignements accompagnant les prélèvements, nous avons relevé (fig.2) l absence de renseignements chez 74 sujets (56%), une paralysie faciale dans 4 cas (3%), des arthrites et des arthralgies chez 9 sujets (7%) et chez 39 patients (29%) des signes neurologiques autres que des paralysies faciales constitués pour la majorité de méningites lymphocytaires et parfois de paralysies flasques touchant les membres supérieurs ou inférieurs. Fig. 3 : Répartition selon les manifestations cliniques des cas positifs 8 7(33%) (24%) 5(24%) 4 3(14%) 3 2 1(5%) Arthrite et arthralgie Paralysie faciale Autres signes neurologiques Autres signes cliniques Fièvre isolée Sans renseignements Chez les sujets trouvés positifs on relève (fig.3) 3 cas avec paralysie faciale, 5 cas ayant présenté des arthrites ou des arthralgies. Le nombre de sujets avec signes neurologiques est de 5. Il y a eu un cas avec des signes cliniques non évocateurs de la maladie de Lyme. Les sujets sans renseignements cliniques (qui représentent la majorité) sont au nombre de 7. 54

7 Archives de l Institut Pasteur d Algérie Tome DISCUSSION L'infection par B. burgdorferi sensu lato, reste peu étudiée en Algérie, peu de cas ont été mis en évidence relevant le peu d'intérêt accordée à cette infection. L'évolution de cette maladie, en nombre de cas, en Europe et en Amérique du Nord et l'invasion constatée du vecteur Ixodes ricinus dans ces pays ainsi que sa présence dans le pays voisin la Tunisie (5) fait craindre en Algérie une incidence élevée de la maladie. D'autant plus que le réservoir du germe (constitué par les oiseaux migrateurs, les rongeurs, les lézards et le bétail) est largement présent dans notre pays. L'introduction de la technique ELISA anti B. burgdorferi dans notre laboratoire a conduit à une augmentation progressive de la demande d'examen. De nombreux confrères en apprenant la disponibilité de cet examen en font de plus en plus la demande mais restent circonspects pour ce qui est de la fiche de renseignement ; elle est le plus souvent mal remplie et donnant peu d'indications qui auraient été très utiles. L'évolution concernant le nombre de demande d'examen est frappante ; 3 en 1996, 18 en 1997, 20 en 1998 et 92 en Une question reste posée: est-ce que cette évolution est davantage liée à disponibilité du test qu à l augmentation du nombre de patients suspects d être atteint par la maladie? Nous avons, dans cette étude, retrouvé un taux non négligeable de sujets séropositifs : 15,8%, soit vingt et un patients en quatre ans sur un total de 133 sujets examinés. Le nombre de sujets appelé à subir cet examen doit être plus élevé en raison de la fréquence supposée de la maladie et de sa méconnaissance. Il est essentiel d'atteindre un nombre plus grand de demande de recherche du germe qui soit en rapport avec l'incidence de la maladie. L'information des cliniciens de la disponibilité de ce test va aller à ce but, ce qui nous fournira des informations concrète sur les données épidémiologiques de la maladie. Le sex ratio est de 2 ; le faible nombre de cas de sujets infectés ne permet pas d'énoncer une quelconque interprétation quant à la valeur de ce sex ratio. 55

8 La répartition selon l'âge montre que la majorité des sujets atteints sont des jeunes adultes de moins de trente ans. Mais là aussi le faible nombre de cas de patients infectés ne permet pas d'avancer une interprétation juste. La distribution selon les manifestations cliniques révèle que le nombre de sujets testés sans renseignements cliniques est très élevé (56%). Les fiches de renseignements sont rarement remplies correctement. Nous nous proposons de diffuser auprès de nos confrères une fiche de renseignement qui doit accompagner chaque prélèvement et qui devra être convenablement remplie. Concernant les manifestations cliniques ayant justifié la demande d'examen la paralysie faciale ne représente que 3%. Les signes neurologiques sont présents chez 29 % des patients ; il s'agit de méningites lymphocytaires et de paralysies flasques pour lesquels (et pour certain) d'autres étiologies virales ont été recherchées et diagnostiquées (herpès virus, entérovirus ). La répartition des cas positifs selon les signes cliniques, révèle là aussi que le nombre de sujets sans renseignements cliniques est le plus élevé (7 cas). Les arthrites et les arthralgies sont au nombre de 5, représentant ainsi l'expression la plus fréquente de la maladie. Le nombre de sujets ayant présenté des manifestations neurologiques (méningites lymphocytaires) est de 5, représentant ainsi la deuxième manifestation de la maladie. La paralysie faciale (3 cas) considérée par les auteurs comme le signe le plus fréquent de la maladie de Lyme ne vient qu'en troisième position. Le diagnostic de la maladie de Lyme ne peut être posé uniquement par une sérologie positive ; la présence d'anticorps anti-b. burgdorferi ne signifie pas obligatoirement une maladie de Lyme. De nombreuses réactions croisées existent avec d'autres germes, comme le Tréponème pallidum et d'autres spirochètes. Des maladies auto-immunes peuvent aussi engendrer des réactions croisées. Le diagnostic est soutenu par l'absence d'autres étiologies, une sérologie positive et une réponse favorable au traitement antibiotique. 56

9 Archives de l Institut Pasteur d Algérie Tome CONCLUSION La présence de la maladie de Lyme en Algérie ne pose aucun doute. De 1996 à 1999, 21 cas ont été diagnostiqués. Les signes cliniques évocateurs sont articulaires et neurologiques (méningite et paralysie faciale). Le nombre réduit de cas ne doit pas laisser supposer que la maladie est rare ; il est lié à la faible demande d'examen. Il est nécessaire que cette demande de sérologie anti- B. burgdorferi augmente en informant les cliniciens de la disponibilité de ce test. L'ELISA, technique utilisée au niveau de notre laboratoire, possède une spécificité modérée, particulièrement aux stades tardifs de la maladie ; elle ne constitue qu'un argument pour appuyer le diagnostic. La technique du Western blot d'un grand intérêt, par sa haute spécificité, pour la confirmation du diagnostic, reste la technique de référence. 57

10 BIBLIOGRAPHIE 1. Burgdorfer, W., A. G. Barbour, S. F. Hayes, J. L. Benach, E. Grundwald and J. P. Davis Lyme disease: A tick-borne spirochetosis? Science. 216: Postic, D., M. V. Assous, P. A. D. Grimont and G. Baranton Diversity of Borrelia burgdorferi sensu lato evidenced by restriction fragment lenght polymorphism of rrf (5S) rrl (23S) intergenic spacer amplicons. Int. J. Syst. Bacteriol. 44: Saint Girons, I., L. Gern, J. S. Gray, E. C. Guy, E. Korenberg, P. A. Nuttall, S. G. T. Rijpkema, A. Schönberg, G. Stanek and D. Postic Identification of Borrelia burgdorferi sensu lato species in Europe. Zent. Bl. Bakteriol. 287, O'Connell, S., M. Granström, J. S. Gray and G. Stanek Epidemiology of european Lyme borreliosis. Zent. Bl. Bakteriol. 287, Aoun, K., A. Kechrid, N. Lagha, A. Zerrouk and N. Bouzouaia La maladie de Lyme en Tunisie, résultats d'une étude clinico-sérologique ( ). Cahiers Santé. 8:

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