À l origine de la macroéconomie : J. M. Keynes 1936

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1 À l origine de la macroéconomie : J. M. Keynes 1936 Joël Priolon 6 mars 2017

2 Microéconomie et macroéconomie En microéconomie, le comportement individuel des agents (consommateurs et producteurs) constitue le point de départ de la construction théorique En macroéconomie, on étudie les relations entre grandeurs agrégées : consommation globale, investissement global, production globale, etc. Attention toutefois aux simplifications trop hâtives du genre la microéconomie s intéresse aux phénomènes locaux, la macroéconomie aux phénomènes globaux : la théorie de l équilibre général, point d aboutissement de la microéconomie, est une représentation du fonctionnement global d un économie la macroéconomie utilise des concepts relevant du comportement individuel : propension à consommer, anticipations, préférence pour la liquidité, etc.

3 La théorie générale de Keynes Le développement de la macroéconomie est fondamentalement initié par l œuvre théorique de Keynes, notamment la Théorie générale publiée en 1936 Keynes est un libéral, particulièrement au plan politique. La crise économique des années 1930 le rend profondément inquiet, notamment en ce qui concerne les risques politiques engendrés par le chômage de masse. Keynes craint en particulier la généralisation de régimes autoritaires ou dictatoriaux D une certaine manière, la TG est un ouvrage visant à théoriser l action publique en faveur du plein emploi. En développant cette réflexion, Keynes va jeter les bases théoriques de la macroéconomie. Cependant, bien que très à l aise avec les mathématiques, il va faire un exposé (presque) exclusivement littéraire, ce qui va ouvrir la voie à des interprétations parfois très divergentes

4 La théorie générale de Keynes La plupart des caractéristiques originales de l analyse keynésienne dérivent de l hypothèse selon laquelle les prix (ou les salaires) sont rigides. Le postulat clé est que les prix s ajustent difficilement à la baisse face à une situation d offre excédentaire sur le marché des biens (relativement à l ajustement tel qu il se produirait selon le modèle traditionnel d ajustement par les prix) (Barro) Les difficultés d ajustement des marchés peuvent se traduire par des déséquilibres durables, notamment sur le marché du travail. Dans le contexte particulier des années 1930, Keynes considère que certaines interventions publiques peuvent être efficaces. [Aujourd hui] ce qui reste à démontrer, c est que les politiques gouvernementales actives jouent un rôle efficace en cas d information incomplète ou d autres difficultés plus sérieuses (Barro)

5 1. Le marché du travail Interprétation classique L offre émane des ménages et résulte d un arbitrage entre loisir et consommation La demande émane des entreprises ; elle est déterminée par l égalisation de la productivité marginale et du salaire Le salaire est une variable d ajustement entre l offre et la demande de travail Interprétation de Keynes Le salaire n est que partiellement une variable d ajustement : des travailleurs disposés à occuper un emploi même faiblement rémunéré ne trouvent pas d emploi Le volume global de travail dépend fondamentalement des anticipations de débouchés par les entrepreneurs

6 2. Le marché des biens et la loi de Say Interprétation classique Jean-Baptiste Say : L offre crée sa propre demande (1803) En d autres termes, il ne peut pas y avoir de crise globale des débouchés La monnaie n est qu un intermédiaire des échanges : elle n est pas thésaurisée Interprétation de Keynes La monnaie est aussi un instrument de réserve La préférence pour la liquidité peut engendrer une disjonction entre la production et la consommation

7 3. La relation entre épargne et investissement Interprétation classique L épargne est une consommation différée dans le temps L épargne est fonction du taux d intérêt L investissement est également fonction du taux d intérêt Le taux d intérêt est une variable d ajustement entre épargne et investissement Interprétation de Keynes L épargne est un renoncement à une consommation immédiate Le taux d intérêt dépend fortement de la préférence pour la liquidité L épargne est une fonction (croissante) du revenu L investissement (global) détermine le revenu global L investissement engendre l épargne

8 4. La monnaie Interprétation classique La monnaie est neutre Elle n a pas d influence sur l économie réelle Interprétation de Keynes La monnaie permet de différer les choix en situation d incertitude L incertitude explique l existence d une préférence pour la liquidité : le taux d intérêt dépend de cette préférence La monnaie, par son impact sur le taux d intérêt, agit sur l investissement, la production et l emploi

9 Une vision d ensemble Keynes développe une analyse en termes d interrelations dynamiques Un point crucial : le taux d emploi dépend des anticipations de profit des entrepreneurs Keynes développe un modèle d économie monétaire de production : le travail achète la monnaie, la monnaie achète les biens mais le travail n achète pas les biens ; de ce fait, l offreur de travail, qui n accède pas à la monnaie tant qu il n est pas embauché, n apparaît pas en même temps comme demandeur de biens, ce qui met [partiellement] en échec la coordination par le marché (Combemale)

10 Le schéma d ensemble en situation d anticipations stables En courte période, la population active, le stock de capital et l état des techniques sont donnés. Le niveau de l emploi dépend de la demande effective La demande effective : 1) est anticipée par les chefs d entreprises avec une dimension cumulative d anticipations sur des anticipations 2) satisfera, si elle se réalise, les exigences de profit des entrepreneurs 3) détermine ce que sera l offre des entreprises C est donc le niveau de demande anticipée par les entrepreneurs qui détermine l offre En fait, la demande effective est une offre effective!

11 Le schéma d ensemble en situation d anticipations stables La propension à consommer diminue lorsque le revenu augmente ; La communauté ne désire consommer qu une proportion graduellement décroissante de son revenu. [...] La clé de nos difficultés se trouve dans cette loi (Keynes, TG) L écart entre le volume de la production et le volume de la consommation ne cesse de croître au fur et à mesure de l augmentation du revenu ; un montant d investissement croissant est donc nécessaire pour maintenir l emploi ou l augmenter (Combemale) La propension à consommer et le taux de l investissement nouveau déterminent ensemble le volume de l emploi (Keynes, TG)

12 Le schéma d ensemble en situation d anticipations stables L investissement est un pari, pas seulement un calcul Le choix d investir ou non est influencé notamment par le niveau des taux d intérêt et par l efficacité marginale du capital La boucle est largement bouclée : l investissement est une composante essentielle de la demande effective ; l emploi dépend de la demande effective, donc de l investissement, donc du taux d intérêt Or le taux d intérêt est une variable monétaire...

13 Le schéma d ensemble en situation d incertitude La propension à consommer, la préférence pour la liquidité, l efficacité marginale du capital sont trois variables soumises à la psychologie des agents économiques La préférence pour la liquidité et l efficacité marginale du travail dépendent d anticipations Plus radicalement encore, ces anticipations se font en situation d incertitude : non seulement les états du monde ne sont que partiellement probabilisables, ils sont souvent inconnus Problème : l incertitude radicale se prête difficilement à la modélisation

14 Qui utilise la macroéconomie? Les premiers grands utilisateurs sont les États et les Banques Centrales Les grands organismes internationaux tels que le FMI ou la Banque mondiale sont également des utilisateurs majeurs Les banques commerciales ont recours à la macroéconomie : - pour guider certains choix d investissement pour leur propre compte - pour affiner l allocation d actifs en faveur des clients qui leur confient leur épargne

15 Qui produit de la macroéconomie? Les États financent des centres d analyse économique plus ou moins indépendants Les grands organismes internationaux tels que le FMI, la Banque mondiale ou l OCDE sont également des producteurs majeurs d analyse Les Universités et les centres de recherche académique sont des sources essentielles Les Banques Centrales Les banques commerciales

16 Indications bibliographiques Barro, 1997, Macroeconomics, 5th Edition, MIT Press Blanchard O., 2010, Macroeconomics, 5th Edition, Pearson Education Combemale P., 2003, Introduction à Keynes, La Découverte, Paris Keynes J. M., 1969 [1936], Théorie générale de l emploi de l intérêt et de la monnaie, Payot, Paris Mouchot C., 2003, Méthodologie économique, Le Seuil, Paris Radner R, 1971, Problems in the theory of markets under incertainty, American Economic Review, p

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