H.B. Nguendo Yongsi, Christopher R. Bryant, Dickens D. Priso. From cities to metropolises: about urban development in Cameroon
|
|
- Yves Lafontaine
- il y a 6 ans
- Total affichages :
Transcription
1 ÈRE DES VILLES, TEMPS DES MÉTROPOLES : LE DÉVELOPPEMENT URBAIN AU CAMEROUN H.B. Nguendo Yongsi, Christopher R. Bryant, Dickens D. Priso From cities to metropolises: about urban development in Cameroon Abstract Cameroon is located between longitudes 8 0 and 16 0 east of the Greenwich Meridian and latitudes 2 0 and 13 0 north of the equator. Settled in the depths of the Guinean Gulf, it is bordered by Lake Chad and the Republic of Chad in the north and north east; the Central African Republic in the east; Equatorial Guinea, Gabon and Congo in the south and the Atlantic Ocean and Nigeria in the south west and west. It lies at the transition between the West and Central African regions. With an estimated population of inhabitants, Cameroon contains about 236 ethnics groups. It even appears as the meeting place of the whole Africa as one finds there (Cameroon) all the human groups (Bantu, Sudanese, Arabs Choas, Pygmies), all the physical elements (mountains, lowlands, lakes and rivers, forests, savannas and even desert), all the fauna (mammals, reptiles, pachyderms), all the main religions (christianism, Islam, traditional beliefs) that are present in the other African countries. Because of that great geographical and cultural variety, Cameroon is sometimes called "Africa in miniature". During colonialism, the country was under the rule of Germany but after the Second World War France and England took over. Besides this political upheaval a strong national identity has emerged, binding north and south, east and west Cameroonians into one. Indeed, the fast urbanization of Africa is a recent process, but the urban phenomenon in Cameroon dates from VI th and VII th centuries with cities like Gobir, Ngaoundéré and Maroua in the northern part, Foumban on the western highlands, Yokadouma and Mbartoua in the Eastern part. However, colonization is the factor that greatly contributed to explosion of the urban fact as currently experienced in Cameroon. In fact, most Cameroonian cities have developed thanks to colonial authorities whose objective was to exploit natural resources of the colonized people. That is the case of hinterland localities like Nkongsamba, Dschand, Bamenda, etc created for their farmlands, mineral resources and other tropical products. It is also the case of coastal cities like Douala, Limbé, Kumba which were developed to evacuate products coming from the inner localities. Hence, fundaments of development and distribution of cities were outlined. After the independence in 1960, development policies set up by new national authorities contributed to the outbreak of a great number of cities (157 between 1960 and 1976) and to a rapid growth of few ones considered as metropolis (3 during the same period). In recent years, the country s urban population has grown significantly so that, with a current estimated rate of 51%, Cameroon is ranked among the most urbanized countries in Sub Saharan Africa. 1
2 Introduction L accroissement démographique est le phénomène le plus marquant qu a connu l Afrique subsaharienne au cours de ces dernières décennies 1, certes mais à côté il y a aussi l urbanisation. De l avis de nombreux auteurs, cette dernière passe même pour être le changement le plus spectaculaire que le continent ait vécu. En effet, avec à peine cent millions de citadins en 1960, on estime actuellement que sur les 767 millions d habitants que renferme l Afrique au sud du Sahara, plus de 300 millions habitent les villes [Population Reference Bureau, 2005]. Et selon les estimations des Nations unies, ce chiffre s élèvera à environ 787 millions en 2025 pour une population totale de millions d habitants, soit un taux d urbanisation de près de 52,9% [Nations Unies citées par Mainet, 2004]. De façon générale, cette poussée démographique des villes est liée aux effets conjugués de l accroissement naturel, et des migrations ruro-urbaines à la base desquelles on trouve la concentration des infrastructures dans une seule ou deux localités (capitale politique ou économique), les conflits qui amènent les populations à se regrouper dans les villes, les catastrophes naturelles dont l aide humanitaire lorsqu elle parvient, est mieux distribuée en ville. Sans chercher à polémiquer sur les critères définitoires de la ville propres à chaque région, l Afrique qui en 1950 ne rassemblait que 2,8% des villes du monde, en compte actuellement près de 15%. Cette explosion urbaine se traduit d une part par la croissance des métropoles et grands centres régionaux (figure 1), et d autre part par l évolution rapide des petites et moyennes villes [Gapysi, 1989]. C est le cas du Nigeria avec 624 villes, de l Égypte (668), de l Algérie (447), du Cameroun (250), etc. Ce développement des villes s accompagne d une concentration humaine forte. Ainsi, contrairement à la situation il y a bientôt six décennies, il n existe presque plus sur le continent, une région qui n ait sa ou ses villes millionnaires : Afrique du Nord (31 villes millionnaires), Afrique de l Ouest (26), Afrique de l Est (20), Afrique australe (11), Afrique centrale (7). Cette inégale diffusion des villes s observe également au niveau des taux d urbanisation. Très élevé au Maghreb où il frôle la saturation sans doute du fait de l ancienneté du phénomène (Algérie, 88% ; Tunisie, 66%), ce taux se situe en deçà de 50% dans toutes les autres régions (excepté la République Populaire du Congo, 81% ; le Congo Démocratique (62%, l Afrique du Sud, 55%). De plus en plus donc, le développement des villes et l urbanisation affectent surtout l Afrique subsaharienne, singulièrement le Cameroun dont nos voulons à présent dire un mot sur sa situation urbaine. 2
3 Figure 1 : Quelques grandes villes africaines Kinshasa Source : (d après les statistiques de l ONU ) Le Cameroun, un pays séculaire d Afrique centrale L appellation Cameroun vient du portugais «Rio dos Camaroes» («Rivière des crevettes»), nom ainsi donné par les marins portugais de Fernando Pôo qui à leur entrée dans l estuaire du Wouri en 1472, furent émerveillés par l abondance des crevettes sur ce fleuve principal du Pays. Mais bien avant eux, le pays était déjà révélé au monde par le Carthaginois Hannon qui au V è siècle avant Jésus-Christ atteignit le mont Cameroun alors en éruption et qu il baptisa «Char des Dieux». Les vestiges archéologiques relevés à maints endroits du pays montrent que l emplacement du Cameroun actuel était bien habité depuis les temps préhistoriques [Mveng, 1963 ; Essomba, 2000]. Sinon, l histoire moderne du Cameroun commence avec l arrivée des Allemands dans la deuxième moitié du 19 siècle. Pendant trente et deux ans, le «Kamerun» (ainsi appelé par les Allemands) sera une colonie du Reich (12 juillet mars 1916), avant de passer en coupe réglée des Anglais et des Français à la fin de la première guerre mondiale. À travers l accord Millner Simon de 3
4 1917 et paraphé par la Société Des Nations (actuelle ONU) en 1919, la France et la Grande-Bretagne se partagent le pays: la partie orientale dénommée «Cameroun Oriental» (soit les 4/5 du territoire) est dévolue à la France, tandis que la zone occidentale appelée «The Cameroons» revient à la Grande-Bretagne. Dès lors, chacune de ces deux puissances va chercher à appliquer son idéologie. Dans sa partie, l Angleterre va appliquer le «Indirect Rule», alors que la France dans la sienne adopte le système de l assimilation. Mais avec les mouvements de libération amorcés un peu partout dans le monde colonisé au lendemain de la deuxième guerre, et surtout avec la création des Nations Unies en 1945 qui prônait la décolonisation, les peuples des deux parties du territoire manifestent le désir de se réunifier. Ce qui sera fait le 1 er octobre 1961, et confirmé le 20 mai 1972 avec la création d un État unitaire : le Cameroun. Fixé au fond du Golfe de Guinée, le Cameroun fait la jonction entre l Afrique centrale et l Afrique occidentale. Il est situé en Afrique centrale, légèrement au dessus de l équateur entre les latitudes 1 40 et 13 N et les longitudes 8 80 et E. D une superficie de km², le Cameroun est bordé au nord-ouest par le Nigeria (sur km), au nord par le Tchad (1 122 km), à l est par la République Centrafricaine (822 km), au sud par le Congo (520 km), le Gabon (298 km) et la Guinée équatoriale (183 km). Il dispose à l ouest d une ouverture de 364 km sur l océan Atlantique (figure 2). Avec une population estimée de habitants [Unicef, 2005], le Cameroun rassemble une mosaïque de peuples, de 236 ethnies. Il apparaît comme un carrefour où tout le continent noir semble s'être donné rendez-vous: l'afrique des socles, montagnes, plateaux, plaines, lacs et fleuves, de la forêt, de la savane et même du désert ; celle des pachydermes (éléphants, buffles, girafes), des mammifères (lions, panthères, tigres) et des reptiles ; celle des Pygmées, des Bantou, des Soudanais, des Arabes Choas, des Négritiques ; celle des musulmans, des chrétiens et des religions traditionnelles; celle des francophones, des anglophones, voire des arabophones. Somme toute, un pays de diversité qui lui a valu l appellation d «Afrique en miniature» [Loung, 1973]. Figure 2 Le Cameroun en Afrique centrale 4
5 Un trait urbain ancien Les vagues d urbanisation qui ont déferlé sur les pays d Afrique subsaharienne sont è récentes certes, mais le fait urbain en Afrique est ancien. On date des VI-VII VI siècles, les premières villes du royaume du Ghana. Certains auteurs pensent même que sur le site actuel de Djenné au Mali, se trouvait une ville qui vers l an 200 comptait habitants [Bairoch, 1993]. 19 Quoi qu il en soit, tous les grands royaumes africains cains semblent avoir eu des centres urbains importants : le e royaume du Ghana avec Koumbi Saley ; les les empires Songhai et du mali avec Tombouctou, Gao et Oualata ; les royaumes d Oyo d Oyo et du Dahomey avec Ouidah, Abomey, et Senne ; le royaume du Monomotapa avec Kilwa, Sofala ; les cités-états États de la côte est africaine comme Mombasa, Mogadicio, Malindi, Zanzibar ; les royaumes du kanem kanem-bornou en Afrique centrale avec les cités États de Biram Biram,, Katsina, Zaria, Kano, Rano au Nigéria, et de Gobir,, Ngaoundéré, Maroua au Cameroun [Simmons et al, 1969 ; Davidson 5
6 1971]. En dehors de ces deux pré citées, le Cameroun renfermait d autres cités comme Garoua, Kousseri, les cités Kotoko au Nord. Dans le Sud et indépendamment du Royaume du kanem mais sous la férule de puissants chefs traditionnels, on avait de façon non exhaustive des villes comme Foumban et Dschang sur les hauts plateaux de l ouest, Douala sur la côte, Yokaduma, Mbartoua (Bertoua de nos jours) sur le plateau sud camerounais. Ces cités fondaient leur richesse sur une agriculture de subsistance, mais surtout sur un commerce très actif. Dans le Nord du pays, le commerce se faisait par caravanes avec les cités voisines du Kanem et d Oyo. Dans les régions forestières, les échanges se faisaient par relais sur les fleuves : les produits de la côte passaient de main en main et remontaient sur des centaines, voire des milliers de kilomètres; ceux de l'intérieur effectuaient le chemin inverse. À partir du XVI è siècle, le commerce des esclaves est introduit dans les échanges. Flattés par la pacotille qu apportaient Européens et Américains, les rois et chefs se muent en fournisseurs d esclaves qu ils rassemblaient dans leurs cités-comptoirs portuaires. Cette traite des esclaves va ravager l'ensemble de ces royaumes, entraînant des razzias meurtrières, des guerres incessantes entre tribus et cités États, et finalement à leur dysfonctionnement, affaiblissement, voire dislocation. Ce d autant que la plupart des constructions et habitations réalisées l étaient avec des matériaux précaires tirés de leur milieu de vie (bois, bambous, paille, lianes, écorce, terre). Nous pensons que la méconnaissance de nombre de villes précoloniales camerounaises tient pour une grande partie à la fragilité des constructions dont les matériaux ne pouvaient résister longtemps aux intempéries et autres assauts humains. La colonisation et l essor des villes camerounaises S il est établi que l existence de villes est un phénomène ancien en Afrique et singulièrement au Cameroun, force est de reconnaître que c est la colonisation européenne qui leur a imprimé le caractère qu elles connaissent encore actuellement. Les principales villes actuelles du pays ont été fondées dans des sites choisis en fonction de considérations liées aux besoins de l administration coloniale. Les localités situées sur la côte étaient généralement plus favorisées. Ainsi comprend-on pourquoi Douala fut la première à recevoir l «homme blanc». De par sa situation sur l embouchure du Wouri, elle devait par son port maritime servir de point de stockage et d expédition des produits tropicaux vers la métropole. Le développement sous la période allemande des localités de Yabassi, Kumba, Edéa, Kribi, toutes situées sur la côte et jadis accessibles par le rail et la route participent de cette logique 6
7 d extraversion certes, mais aussi de points d expansion vers l hinterland. En effet, toutes les populations camerounaises n ayant pas été subitement acquises à leur présence, certaines localités furent élevées au statut de villes pour servir de base arrière à partir desquelles les troupes coloniales devaient se déployer pour assujettir les résistants : cas de Victoria (aujourd hui Limbé) pour mater la résistance des Bakweri ; de Nkongsamba pour ramener les Mbô et affiliés ; de Dschang/Bamenda pour réduire les rebelles Mankon, Bafut et Bamileké ; de Bertoua pour soumettre les Maka dirigés par yokaduma ; d Ebolowa pour asservir les insurgés Bulu-fang ; de Fort Lamy aujourd hui Kousseri pour mettre au pas la résistance de certains Peul, Kirdi, Arabes Choas et Kotoko. La pacification terminée, les investissements alors initiés pour amorcer le «développement» du pays étaient concentrés dans ces localités où résidait l essentiel des cadres dirigeants de l administration coloniale et leurs collaborateurs locaux, et où les populations environnantes se devaient de migrer à des fins de contrôle et d encadrement. Somme toute, les facteurs commerciaux et stratégiques ont joué un rôle important dans la naissance des villes camerounaises. Alors que les régions côtières étaient aménagées pour faciliter la pénétration à l intérieur du pays, les localités de l Hinterland sont développées dans une perspective d une idée «civilisatrice». Le Cameroun à cette époque présente une trame urbaine d une quinzaine de villes aux fonctions commerciale et administrative bien affirmées. Ainsi, peut-on dire que la structure fondamentale de développement et de répartition des villes camerounaises était déjà esquissée, voire dessinée depuis la période coloniale. C est dans ces villes que s est située la croissance la plus dynamique après la colonisation. La postcolonie et l urbanisation accélérée En général, deux séries d indicateurs sont utilisées dans l analyse de l urbanisation d un pays ou d une région : d une part, des indicateurs statiques comme le nombre de villes et le volume de la population urbaine, et d autre part des indicateurs dynamiques qui mesurent les changements observés, notamment la croissance. Ces indicateurs privilégiant une approche macro-économique, nous ne nous en préoccuperons pas assez. Surtout que les relations entre ces séries d indicateurs sont faibles et l appréciation du niveau d urbanisation dans ce cas reste subjective, car relève de ou des indices choisis [Traoré et Bocquier, 1995]. Ainsi et dans le cadre de ce paragraphe, notre analyse du fait urbain se fera à travers l indice du nombre de villes d une part, et d autre part du rythme d urbanisation (croissance urbaine). 7
8 Un développement progressif des villes À la veille et au lendemain de l indépendance du Cameroun, le nombre de villes ou de localités se prévalant comme telle est faible et se limite aux centres urbains créés par les colonisateurs. Tout au plus, les nouvelles autorités vont chercher à les dynamiser en leur attribuant d autres fonctions : militaires pour certaines (Yaoundé), culturelles pour d autres. Mais la situation va légèrement changer. En effet, la réunification des deux parties du Cameroun réalisée, le pouvoir central dans son deuxième plan quinquennal ( ) prône un «développement autocentré» du pays. Idéologiquement, il s agit d un développement endogène qui doit se réaliser par le peuple et pour le peuple camerounais, et limiter au strict minimum les investissements étrangers. Du point de vue de l aménagement du territoire, cela consiste à faire des centres urbains existants, des moteurs de développement des zones rurales environnantes. Même si un certain nombre de centres ruraux vont émerger (21 au total), les résultats n auront pas été à la hauteur des espoirs placés car dans cette relation ville/campagnes, la ville a plus prélevé les campagnes qu elle ne les aidées à se développer [Ela, 1988]. Le relatif échec de cette politique ravise le pouvoir central. Dans le troisième plan quinquennal ( ) adopté par le parlement, le discours officiel est désormais celui d un «développement équilibré». Afin d éviter les déséquilibres visibles ou latents au sein de la société camerounaise, le gouvernement créé dans toutes les régions du pays notamment dans celles jugées en retard du point de vue croissance humaine et économique, des structures de développement régional et local. C est le cas de la Sodenkam à Nkondjock, de la Sodecoton et Sodeblé à Garoua, de la Semry à Yagoua, de la Socapalm à Nkapa- Moungo, de la Camsuco à Mbandjock, d Alucam et Cellucam à Édea, d Hévécam à Kribi, de la Socasem à l ouest, de la Sofibel à Belabo-Est, etc. Ces structures vont contribuer à la fixation des populations rurales et à leur accroissement numérique. Parallèlement, l exploitation des gisements de pétrole accroît les recettes de l État qui investit une partie dans le développement des infrastructures routières. Le désenclavement des zones augmente les mouvements de population et par conséquent le développement de nouveaux centres urbains. En prélude au recensement de 1976, les critères définitoires de la ville adoptés par le gouvernement permettent d avoir une idée assez précise du nombre de villes. Ainsi, en considérant comme ville, «toute localité faisant office de chefs-lieux administratifs (province, département, arrondissement, district), ou toute agglomération abritant au moins habitants et comportant des équipements de caractère urbain 8
9 (hôpital, gare, collège, )», on dénombrait 157 villes au Cameroun en 1976 (Tableau 1). Tableau 1 : Nombre de villes et population urbaine par province au Cameroun en 1976 Provinces Nombre de villes dont villes de habitants et plus Population urbaine Littoral Centre-Sud Sud-Ouest Ouest Est Nord Nord-Ouest Cameroun Source: Bureau central des recensements - RGPH 1976 Sept années plus tard, des évènements politico-sociaux liés au changement survenu à la tête de l État vont aboutir à l augmentation de cet effectif. En effet, moins d'une année après l'accession de Paul Biya à la magistrature suprême, de graves dissensions ethno-politiques éclatent entre l'ancien Président de la République (Ahmadou Ahidjo) et son successeur (Paul Biya). Dans cette confrontation «au sommet» pour la conquête de la magistrature suprême, certaines régions du pays montrent un attachement pour l ancien régime. Le gouvernement de Biya comprend alors que ce serait mener une politique d autruche que de ne pas démanteler ces régions stratégiques afin de s assurer une relative assise politique. C est ainsi que par décret n o du 22 août 1983, l ancienne province du Nord fut divisée en trois (l Adamaoua, l Extrême-Nord et le Nord), et l ancienne province du Centre-sud éclatée en deux provinces distinctes (le Centre et le Sud). Ce réaménagement du territoire donna à certaines localités le statut de chefs lieux d arrondissement ou de département, et par conséquent donna naissance à de nouvelles villes. On va ainsi passer de 157 villes en 1976 à 169 en Avec le budget de fonctionnement du IV è plan quinquennal, ces villes vont s équiper progressivement. Mais cet élan va s arrêter brutalement avec la crise économique annoncée en 1986 et qui s est traduite par la réduction de façon dramatique des ressources comme des moyens d`action de l État dans l aménagement urbain. Aux toutes dernières années de la décennie 90, le gouvernement par la loi constitutionnelle du 18 janvier 1996 procède à une autre réorganisation administrative du territoire pour dit-on «rapprocher l administration des administrés» 2. De nouveaux départements et arrondissements sont ainsi créés au sein des provinces. Avec cette ultime réorganisation, le Cameroun compte de nos jours 326 villes si l on s en tient aux critères de définition sus 9
10 mentionnés. Si l on tient compte du fait que certaines ne satisfont pas au critère fonctionnel c est-à-dire de présence de structure éducative (collège), de santé (hôpital), de sécurité (gendarmerie), de transport (gare de voyage), seules 272 localités peuvent être considérées comme des villes. Un rythme d urbanisation rapide, mais inégal Le rythme de l urbanisation au Cameroun est l un des plus rapides de toute l Afrique au Sud du Sahara. Avec un rythme de croissance de près de 5% par an pendant la colonisation française, la croissance urbaine au Cameroun comme en Afrique centrale et de l Ouest est passée à 16% au lendemain de l indépendance. Toutefois, c est à partir des années 1970 que l urbanisation s accélère au Cameroun [Timnou, 993]. De 26,8% en 1976, le taux d urbanisation sur l ensemble du pays est passé à 39,6% en 1987 et à 44% en 1994 [Gubry et Tayo, 1979 ; Minpat/DSCN, 1987 ; United Nations, 1995]. Avec un taux qui avoisine les 51% en 2006 [FAO, 2006], l urbanisation du Cameroun se situe actuellement au-dessus du taux d urbanisation moyen de l Afrique qui est de 43,7% (Tableau 2), s ajustant ainsi sur celle des pays en développement dans leur ensemble. Ce taux confirme la très rapide progression du fait urbain au Cameroun, car pendant que sa population totale passait de en 1987 à habitants en 2006 [ ; ], sa population urbaine s est suffisamment multipliée dans la même période. Tableau 2 : Taux d urbanisation comparés (en %) Années Afrique 14,8 18, , ,7 33, ,7 Cameroun , Sources : Traoré & Bocquier, 1995 ; United Nations, 1995 ; RGPH, 1976 ; Fao, Compte tenu du biais précédemment introduit concernant l aspect non fonctionnel de certaines localités considérées du point de vue administratif comme villes, on peut néanmoins classer les villes camerounaises en quatre groupes en fonction de leur poids démographique (Tableau 3). Le groupe I correspond aux villes dont la taille de population est supérieure à habitants ; dans la majorité, il s agit des villes qui tiennent lieu de capitale provinciale. Le groupe II rassemble les villes de l intérieur dont la taille de la population est comprise entre et habitants. Le groupe III renferme les villes faiblement urbanisées dont la taille de la 10
11 population urbaine varie entre et habitants. Le groupe IV est constitué des villes où le caractère urbain n est pas encore bien mis en évidence. La taille de leur population varie entre et habitants. Dans l ensemble, ce sont des localités qui jouissent du statut de chef-lieu d arrondissement ou de cheflieu de district. Tableau 3 : Typologie des villes camerounaises en fonction de la taille de leur population. Villes de plus de habitants Villes est Villes de à habitants est est Villes de à habitants (Suite) Douala Kribi Ngaondal Yaoundé Buea Yokadouma Garoua Sangmélima Pitoa Bamenda Foumbot Tombel Maroua Bangangté Kékem Bafoussam Batouri Magba Ngaoundéré Banyo Bélabo Bertoua Nkambé Tonga Loum Bali Maga Kumba Mbanga Koutaba Edéa Mokolo Blangoua Kumbo Mélong Guidiguis Foumban Manjo Bogo Nkongsamba Garoua- Boulaï Batibo Mbouda Mora Yabassi TOTAL ##### ##### ##### Kaélé Figuil Villes de à habitants Tibati Makénéné Dschang Ndop Gazawa Limbé Akonolinga Tcholliré Total... #### Ebolowa Eséka Kousséri Mamfé Guider Obala Meiganga Muyuka Yagoua Nanga- Eboko Abong- Mbalmayo Mbang Bafang Fundong Tiko Nkoteng Bafia Fontem Wum Mbandjock TOTAL... ##### Touboro Villes de à habitants : le reste Source : INS, 2004, RGPH 1976 & 1987 L urbanisation du Cameroun est très rapide certes, mais les villes camerounaises ne sont pas uniformément réparties. À travers la carte du réseau urbain (Figure 3), on peut distinguer trois foyers d urbanisation : 11
12 - le foyer occidental : c est le plus étendu. Avec comme noyau Douala, il rassemble les principales villes côtières (Limbé, Buéa, Kumba, Édéa, Nkongsamba) et des hautes terres de l Ouest (Bafoussam, Dschang, Foumban, Bamenda). - le foyer central, qui sous l influence de Yaoundé rassemble les villes du plateau sud camerounais (Ebolowa, Nanga Eboko, Mbalmayo, Obala, Eseka) et de la zone forestière (Bertoua, Batouri, Yokadouma, Abong Mbang, Bélabo). - le foyer du Nord avec ses deux principaux pôles que sont Garoua et Maroua. Ici, se retrouvent d autres villes importantes comme Ngaoundéré, Tignère, Poli, Banyo, Meiganga, Kousséri, Mokolo. Figure 3 : Le réseau urbain du cameroun Source : Division géographique du Ministère français des affaires étrangères in 12
13 Conclusion Le Cameroun a connu des villes bien longtemps avant les conquêtes européennes. Certaines d entre elles ont très tôt compté des populations importantes et dynamiques qui ont joué un rôle de portée locale et régionale : Ngaoundéré par exemple a servi de relais dans les échanges entre les commerçants et artisans bornouan venant des cités-états du Kanem Bornou et les populations haoussa (Nigéria) et camerounaises venant de Gourna, de Béka, de Bantadjié, de Tchéboa, de Gourin et même de Garoua. Toutefois le niveau moyen d urbanisation du pays est resté remarquablement faible jusqu à la colonisation européenne. Celle-ci s est accompagnée d une création urbaine tant pour les besoins d exploitation des ressources locales que pour l administration du territoire. Au ralentissement constaté au lendemain de l indépendance du pays, a suivi une intense et continue période de création urbaine dès les années Aussi, l image d un Cameroun essentiellement rural n est plus conforme à la réalité. D ailleurs, il s en écarte de plus en plus car malgré la crise économique qui a durement frappé le pays, les villes sont de plus en plus présentes dans le paysage national même si leur poids économique et politique n est pas proportionnel à leur poids démographique. De plus, ces agglomérations ne connaissent pas toutes une croissance identique. Leur développement dépend en effet de leur dynamique interne, mais davantage de leur vitalité presque absolument tournée vers la prestation des activités du tertiaire de service (administration). Contrairement donc aux villes occidentales, voire de certains pays émergents (Afrique du Sud, Singapour, Hong Kong), les villes camerounaises croissent parce qu elles sont perçues, non sans raison, comme des lieux d opportunités économiques et sociales, comme le point de passage obligé du monde traditionnel au monde moderne, et comme la seule alternative à l émigration clandestine hors du continent. Leur création résultant plus des manœuvres politiques que de stratégies cohérentes d aménagement du territoire, le rythme de leur croissance démographique est sans rapport avec celui du développement de leurs capacités de production économique. C est pourquoi dans leur fonctionnement, elles sont confrontées à de nombreux problèmes de gestion : comment assurer un ravitaillement acceptable en eau et électricité à des populations urbaines si nombreuses dans des villes aussi dévoreuses d espace? comment assainir adéquatement les espaces de vie? comment offrir de l emploi à une foule sans cesse croissante? etc. Le phénomène urbain constitue à l évidence une préoccupation majeure au Cameroun. Somme toute, c est dans ces villes en pleine croissance que se posent les défis les plus considérables. 13
14 Notes 1. La population mondiale aujourd hui estimée à 6,5 milliards d individus va fortement augmenter d ici à 2050 pour atteindre les 9 ou 11 milliards. Mais 99 % de cette croissance concernera les pays en développement, et tout spécialement l Afrique subsaharienne qui verra sa population plus que doubler sur la période. En effet, selon le Population Reference Bureau, l Afrique au sud du Sahara compterait actuellement 767 millions d individus, contre en 2025 et en Les experts du Fonds des Nations unies pour la population (Fnuap) estiment même que ce chiffre pourrait atteindre millions de personnes en 2050, et ce malgré une baisse de la fécondité aujourd hui largement amorcée. 2. Cette décision de réorganiser le territoire peut se comprendre autrement. En 1990, le pays s engage dans la voie de la démocratisation des institutions. Les citoyens malmenés par la crise expriment leur désaveu au pouvoir central lors des élections présidentielles de Désaveu qui va se traduire par la fronde populaire dans de nombreuses unités administratives du pays et non les moindres : Le Littoral, le Nord-Ouest, l Ouest et l Extrême-Nord. Compte tenu de leur poids politique, de leur poids démographique et de leur position géographique tous susceptibles de facilement faire pencher la balance dans le camp des opposants à son régime, le gouvernement comprend qu il coure un grand risque en maintenant l unité dans ces provinces. Et comme il vaut «mieux diviser pour mieux régner», une ultime réorganisation administrative du territoire est faite. Bibliographie Bairoch P., Croissance démographique et urbanisation in Association des Démographes de Langue française. Paris, pp1-13. Davidson B., African Kingdoms. Texas/Usa, Ashley Books. Ela J.M., La ville en Afrique noire. Paris, Karthala. Essomba J.M., Civilisation du fer et société en Afrique centrale. Paris, L Harmattan, 399 p. FAO, 1997, l urbanisation en Afrique et ses perspectives. Rome, département de l agriculture. Gapysi E., Le défi urbain en Afrique. Paris, L harmattan,128 P. Gubry P., Tayo G., Les conséquences démographiques de l urbanisation au Cameroun : situation en Abidjan, Colloque de démographie africaine, 36 p. Loung J.F., Le Cameroun : Géographie 3è. Paris, Hatier. Mainet G., Mainet-Valleix H., Les villes africaines. Croissance et diversité régionale in Bart F. (Dir.), L Afrique. Continent pluriel. Liège, CNED-SEDES, pp MINPAT/Direction Nationale du Deuxième Recensement Général de la Population et de l'habitat, DEMO 87: Deuxième Recensement Général de la Population et de l'habitat du Cameroun. Vol. 2: Résultats bruts, Tome 1, Yaoundé, Cameroun. Ministère de l économie et du Plan, 1977, Recensement général de la population et de l habitat d avril 1976, vol. I, tome 2, Centre Sud, Yaoundé, Est, Littoral, Douala. Direction de la statistique et de la comptabilité nationale, Bureau central du recensement, 314 p. 14
15 Mveng E., L histoire du Cameroun. Paris, Présence africaine. Population Reference Bureau, Country profiles for population and reproductive health. Policy developments and indicators for Washington, publications department. Simmons G. et al, Les royaumes africains.paris, Collection Les grandes époques de l Homme, 192 p. Timnou J.P., Migration, urbanisation et développement au Cameroun. Yaounde, Iford,115 p. Traoré S., Bocquier P., Migration et urbanisation en Afrique de l ouest. Bamako, cerpod, 29 P. United Nations, World urbanization prospects. The 1994 Revision. Washington , Base de données FAOSTAT. Rome, page consultée le 20 décembre (page consultée le 08 janvier 2007) (page consultée le 8 janvier 2007) 15
Résumé. 1 Les chiffres du recensement général de la population et de l habitat (RGPH2) de 2009 sont en cours exploitation. Les données seront rendues
Résumé Cette étude a été lancée par l Organisation Internationale pour les Migrations à la demande du Gouvernement du Tchad par le biais du Ministère des Affaires Etrangères et de l Intégration Africaine.
Plus en détailBASE DE DONNÉES DES ASPECTS SOCIOÉCONOMIQUES EN MÉDITERRANÉE OCCIDENTALE
BASE DE DONNÉES DES ASPECTS SOCIOÉCONOMIQUES EN MÉDITERRANÉE OCCIDENTALE CETMO-ASE Version 08.01 Année de référence 2008 Février 2013 BASE DE DONNÉES DES ASPECTS SOCIOÉCONOMIQUES EN MÉDITERRANÉE OCCIDENTALE
Plus en détailLa question sociale globale et les migrations. Présentation de Jean Michel Severino aux semaines sociales, 28 Novembre 2010
La question sociale globale et les migrations Présentation de Jean Michel Severino aux semaines sociales, 28 Novembre 2010 1. Nous connaissons un moment sans précédent de victoire contre la pauvreté 2.
Plus en détailOù sont les Hommes sur la Terre
Où sont les Hommes sur la Terre Introduction : Notre planète est constituée de régions peuplées et d autres qui sont presque vides, ainsi 90% de la population vit dans l hémisphère nord. Dans certains
Plus en détailD A N S L E S PAY S F R A N C O P H O N E S
REGARD SUR L EPIDEMIE DU VIH D A N S L E S PAY S F R A N C O P H O N E S Photo: ONUSIDA Levier de la riposte au sida, l ONUSIDA s emploie à bâtir l action politique et à promouvoir les droits de tous les
Plus en détailLa montagne n aura pas accouché d une souris à Bruxelles, tant étaient
Le pari stratégique de la France en Afrique TRIBUNE n 541 Germain-Hervé Mbia Yebega Observatoire Politique et Stratégique de l Afrique (Université de Paris 1 Panthéon-Sorbonne). Chercheur associé à la
Plus en détailBAISSE DE LA FÉCONDITÉ EN AFRIQUE FRANCOPHONE: TENDANCES RÉCENTES ET FUTURES* Soukeynatou Fall** and Pierre Ngom***
UN/POP/PFD/2001/7 10 June 2001 ENGLISH: ONLY WORKSHOP ON PROSPECTS FOR FERTILITY DECLINE IN HIGH FERTILITY COUNTRIES Population Division Department of Economic and Social Affairs United Nations Secretariat
Plus en détailRÉSULTATS DE LA 1ÈRE SÉRIE D ENQUÊTES AFROBAROMÈTRE AU TOGO 3e Dissemination 26 Juin 2013
RÉSULTATS DE LA 1ÈRE SÉRIE D ENQUÊTES AFROBAROMÈTRE AU TOGO 3e Dissemination 26 Juin 2013 [Include National Partner logo] www.afrobarometer.org www.crop-africa.org 1 [Include National Partner logo] Afrobaromètre:
Plus en détailFAITS SAILLANTS : 1. CONDITIONS CLIMATIQUES ET ENVIRONNEMENTALES EN AFRIQUE
African Centre of Meteorological Application for Development Centre Africain pour les Applications de la Météorologie au Développement N 5, Mai 2015 FAITS SAILLANTS : Les zones favorables à une vigilance
Plus en détailMise en place d un système de cabotage maritime au sud ouest de l Ocean Indien. 10 Septembre 2012
Mise en place d un système de cabotage maritime au sud ouest de l Ocean Indien 10 Septembre 2012 Les défis de la chaine de la logistique du transport maritime Danielle T.Y WONG Director Logistics Performance
Plus en détail«Les Arabes sont musulmans, les musulmans sont arabes.»
«Les Arabes sont musulmans, les musulmans sont arabes.» Les Turcs, les Persans et autres Arabes musulmans (...) Extrait de lettre de lecteur au journal Le Monde À cette idée reçue, il faut opposer d emblée
Plus en détailNOVEMBRE 2013. Dossier de presse. Société Générale, 1 er réseau de banque universelle. en Afrique au service des Entreprises
NOVEMBRE 2013 Dossier de presse Société Générale, COMMUNIQUÉ DE PRESSE Casablanca, le 21 novembre 2013 Présent dans 16 pays africains, le groupe Société Générale présente un positionnement unique, qui
Plus en détailSUJET: LES PORTS COLONIAUX, BERCEAUX OU VITRINES DES SOCIETES COLONIALES? 1850-1950
Sujet d histoire contemporaine SUJET: LES PORTS COLONIAUX, BERCEAUX OU VITRINES DES SOCIETES COLONIALES? 1850-1950 Avertissement : ce corrigé est volontairement présenté sous forme de plan détaillé Dès
Plus en détailAFFAIRE DE LA FRONTIÈRE TERRESTRE ET MARITIME ENTRE LE CAMEROUN ET LE NIGÉRIA
COUR INTERNATIONALE DE JUSTICE RECUEIL DES ARRÊTS, AVIS CONSULTATIFS ET ORDONNANCES AFFAIRE DE LA FRONTIÈRE TERRESTRE ET MARITIME ENTRE LE CAMEROUN ET LE NIGÉRIA (CAMEROUN C. NIGÉRIA) ORDONNANCE DU 30
Plus en détailSYSTEME DES TRANSPORTS EN COMMUN A FORTE CAPACITE DANS LES GRANDES VILLES AFRICAINES ET MECANISMES DE FINANCEMENT (Cas de Kinshasa)
SYSTEME DES TRANSPORTS EN COMMUN A FORTE CAPACITE DANS LES GRANDES VILLES AFRICAINES ET MECANISMES DE FINANCEMENT (Cas de Kinshasa) Présent senté par: Charles LUTUTA ILONGOSI Président Administrateur DéléguD
Plus en détailRapport final IGF-AC, edition 2013, Kinshasa
Rapport final IGF-AC, edition 2013, Kinshasa L an 2013, le 28 et 29 août, s est tenue dans la salle du Campus Numérique Francophone de Kinshasa, le Forum sur la Gouvernance de l Internet en Afrique Centrale,
Plus en détailETUDE AFRIQUE AUPRES DU RESEAU BPIFRANCE EXCELLENCE
NOTE INTERNE DIRECTION DE L INTERNATIONAL ET DE L UNIVERSITE POLE AFRIQUE ET MEDITERRANEE DECEMBRE 2014 ETUDE AFRIQUE AUPRES DU RESEAU BPIFRANCE EXCELLENCE Bpifrance accompagne le développement des entreprises
Plus en détailInstitut National de la Statistique - Annuaire Statistique du Cameroun 2010. Chapitre 26 : LE CAMEROUN DANS LA ZONE CEMAC
Institut National de la Statistique - Annuaire Statistique du Cameroun 2010 Chapitre 26 : LE CAMEROUN DANS LA ZONE CEMAC 1. Présentation... 328 2. Méthodologie... 328 3. Définitions... 328 4. Sources de
Plus en détailPatrick K. N'Gouan TRESOR PUBLIC EN CÖTE D'IVOIRE. Des origines ä nos jours. Preface de Joseph Y. Yao
Patrick K. N'Gouan TRESOR PUBLIC ET POLITIQUE FINANCIERE EN CÖTE D'IVOIRE Des origines ä nos jours Preface de Joseph Y. Yao L'Harmattan TABLE DES MATIERES Avant-propos 7 Preface 9 Sigles et abreviations
Plus en détailUnited Nations, World Population Prospects, CD ROM; The 2008 Revision.
SOURCES SOURCE Data Sources Population : Labour Force: Production: Social Indicators: United Nations, World Population Prospects, CD ROM; The 2008 Revision. International Labour Organisation (ILO). LaborStat
Plus en détailSecrétariat d Etat auprès du Premier Ministre chargé des Technologies Nouvelles
République Islamique de Mauritanie Honneur Fraternité - Justice Secrétariat d Etat auprès du Premier Ministre chargé des Technologies Nouvelles Communication de Madame la Secrétaire d Etat Fatimetou Mint
Plus en détailJOURNAL OFFICIEL. de la République Démocratique du Congo CABINET DU PRESIDENT DE LA REPUBLIQUE. Journal Officiel - Numéro Spécial - 09 mai 2009
JOURNAL OFFICIEL de la République Démocratique du Congo CABINET DU PRESIDENT DE LA REPUBLIQUE - LOI N 09/002 DU 07 MAI 2009 PORTANT DELIMITATION DES ESPACES MARITIMES DE LA REPUBLIQUE DEMOCRATIQUE DU CONGO
Plus en détailPromulgue la loi dont la teneur suit : TITRE I
Loi n 98-11 du 29 Rabie Ethani 1419 correspondant au 22 août 1998 portant loi d Orientation et de Programme à Projection Quinquennale sur la Recherche Scientifique et le Développement Technologique 1998-2002
Plus en détailNigeria. Le climat est de type subéquatorial au sud (forêts), tropical au centre (savane) et plus sec et steppique au Nord.
Nigeria Géographie : D une superficie de 923768 km², le Nigeria est situé sur le golfe de Guinée. Le Nigeria est bordé au nord par le Niger, à l ouest par le Bénin, au nord-est par le lac Tchad et au sud-est
Plus en détailData issues in species monitoring: where are the traps?
Data issues in species monitoring: where are the traps? French breeding bird monitoring : Animations locales : - dealing with heterogenous data - working with multi-species multi-sites monitoring schemes
Plus en détailLoi sur la remise de certaines dettes liées à l aide publique au développement. Forgiveness of Certain Official Development Assistance Debts Act
CANADA CONSOLIDATION CODIFICATION Forgiveness of Certain Official Development Assistance Debts Act Loi sur la remise de certaines dettes liées à l aide publique au développement S.C. 1987, c. 27 L.C. 1987,
Plus en détailS engager pour la survie de l enfant: Une promesse renouvelée
S engager pour la survie de l enfant: Une promesse renouvelée Rapport de situation 2013 RÉSUMÉ L UNICEF s est engagé à publier des rapports annuels de situation relatifs à la survie de l enfant en soutien
Plus en détailGABON LA GÉOINFORMATION AU SERVICE DES ÉNERGIES DE L AFRIQUE SUBSAHARIENNE
GABON LA GÉOINFORMATION AU SERVICE DES ÉNERGIES DE L AFRIQUE SUBSAHARIENNE Geo-information SERVING THE ENERGIES OF SUB SAHARAN AFRICA UNE VOLONTÉ DE SERVIR L ENVIRONNEMENT, L ÉCONOMIE ET LA SOCIÉTÉ Zone
Plus en détailChoisir son mode de ville : Formes urbaines et transports dans les villes émergentes
Choisir son mode de ville : Formes urbaines et transports dans les villes émergentes Julien Allaire (LEPII-EPE, CNRS/Université de Grenoble II) La mobilité en milieu urbain représente une part importante
Plus en détailde plus de moitié, particulièrement dans les pays où la mortalité infantile est élevée 39.
postes de haut-fonctionnaires sont détenus par des femmes 38. Mais dans l ensemble, les avancées enregistrées par les pays africains dans leur progression vers la réalisation d une meilleure parité entre
Plus en détailPRESENTATION DU PROGRAMME D ACTION NATIONAL DE LUTTE CONTRE LA DEGRADATION DES TERRES ET DES FORETS EN RDC
PRESENTATION DU PROGRAMME D ACTION NATIONAL DE LUTTE CONTRE LA DEGRADATION DES TERRES ET DES FORETS EN RDC 1. INTRODUCTION 2. ETAT DES LIEUX PLAN 3. PROBLEMATIQUE DE LA DEGRADATION DES TERRES ET DE LA
Plus en détailSanté Maternelle et Infantile (SMI) à Abéché, Tchad
Santé Maternelle et Infantile (SMI) à Abéché, Tchad Notre projet en 2009 Prendre soin des orphelins, des nouveaux-nés, des femmes ayant des problèmes d allaitement, des prématurés et des enfants malnutris
Plus en détailComité du développement et de la propriété intellectuelle (CDIP)
F CDIP/12/INF/4 ORIGINAL : ANGLAIS DATE : 3 OCTOBRE 2013 Comité du développement et de la propriété intellectuelle (CDIP) Douzième session Genève, 18 21 novembre 2013 RÉSUMÉ DE L ÉTUDE SUR LA PROPRIÉTÉ
Plus en détailOffice National des Produits Pétroliers ******** NOT AN OFFICIAL UNCTAD RECORD APPROVISIONNEMENT ET DISTRIBUTION DES PRODUITS PETROLIERS AU MALI
Email : onapmali@afribone.net.ml Site Web : www.onapmali.co napmali.com Ministère de l Economie, de l Industrie et du Commerce ******** Office National des Produits Pétroliers ******** NOT AN OFFICIAL
Plus en détailCODIFICATION CONSOLIDATION. Current to August 30, 2015. À jour au 30 août 2015. Last amended on December 12, 2013
CANADA CONSOLIDATION CODIFICATION Order Transferring to Shared Services Canada the Control and Supervision of Certain Portions of the Federal Public Administration in each Department and Portion of the
Plus en détailAnalyse et exploitation des données du rapport. du PNUD sur le développement humain
Royaume du Maroc Direction des Etudes et des Prévisions financières Analyse et exploitation des données du rapport du PNUD sur le développement humain Novembre 1995 Document de travail n 02 Analyse et
Plus en détailLe cadre juridique et fiscal des relations d affaires franco-africaines: un atout pour les entrepreneurs?
Le cadre juridique et fiscal des relations d affaires franco-africaines: un atout pour les entrepreneurs? Me Pierre MARLY Avocat CMS Bureau Francis Lefebvre E-mail : pierre.marly@cms-bfl.com 1 - Le cadre
Plus en détailL Afrique Centrale et le FGI
Collège International de l'afnic http://www.afnic.fr/afnic/international/college L Afrique Centrale et le FGI Victor NDONNANG Membre du Collège International de l AFNIC Cameroun Sommaire Introduction Présentation
Plus en détailRelations de la France avec Ses Anciennes Colonies Africaines Après leur Indépendance
Relations de la France avec Ses Anciennes Colonies Africaines Après leur Indépendance (French Relations with its Former African Colonies after their Independence) Ema Woodward (Written for a course in
Plus en détailCOUNCIL OF THE EUROPEAN UNION. Brussels, 18 September 2008 (19.09) (OR. fr) 13156/08 LIMITE PI 53
COUNCIL OF THE EUROPEAN UNION Brussels, 18 September 2008 (19.09) (OR. fr) 13156/08 LIMITE PI 53 WORKING DOCUMENT from : Presidency to : delegations No prev. doc.: 12621/08 PI 44 Subject : Revised draft
Plus en détailComité monétaire et financier international
Comité monétaire et financier international Vingt-neuvième réunion Le 12 avril 2014 Déclaration de M. Akagha-Mba, Ministre de l Économie et de la Prospective, Gabon Représentant les pays suivants : Bénin,
Plus en détailProclamation establishing three different time zones in Nunavut, for the purposes of the definition of standard time in the Interpretation Act
CANADA CONSOLIDATION CODIFICATION Proclamation establishing three different time zones in Nunavut, for the purposes of the definition of standard time in the Interpretation Act Proclamation établissant
Plus en détailIndicateur : population présente tout au long de l année dans les départements littoraux métropolitains
Indicateur : population présente tout au long de l année dans les départements littoraux métropolitains Contexte Les communes littorales métropolitaines hébergent plus de 6 millions d habitants et ont
Plus en détailLe système de protection sociale en santé en RDC
REPUBLIQUE DEMOCRATIQUE DU CONGO MINISTERE DE L EMPLOI, DU TRAVAIL ET DE LA PREVOYANCE SOCIALE Le système de protection sociale en santé en RDC 13/09/2013 1 I. Contexte national Plan II. Mesures de protection
Plus en détailP opulation. ATLAS DES POPULATIONS IMMIGRÉES en Ile-de-France / Regards sur l immigration / Population 2. Photo : Philippe Desmazes/AFP
P opulation Photo : Philippe Desmazes/AFP Près de 40 % des immigrés résidant en métropole vivent en Ile-de-France en 1999. Environ 15 % de la population francilienne est immigrée, c est une proportion
Plus en détailLes relations commerciales entre les pays méditerranéens
Les relations commerciales entre les pays méditerranéens Giorgia Giovannetti Directrice du volet «Développement» du Programme de gouvernance mondiale Centre d études Robert Schuman Institut universitaire
Plus en détailLA FRANCE RETARDE LE DEVELOPPEMENT DE L AFRIQUE
LA FRANCE RETARDE LE DEVELOPPEMENT DE L AFRIQUE Le réel problème et le plus crucial sur lequel il faudra que l Afrique, l Afrique francophone se lève est celui de son extrême dépendance au système français.
Plus en détailAssemblée générale. Nations Unies A/AC.105/772
Nations Unies A/AC.105/772 Assemblée générale Distr.: Générale 7 décembre 2001 Français Original: Anglais Comité des utilisations pacifiques de l espace extra-atmosphérique Rapport du deuxième Atelier
Plus en détail------------------------------------------------------------ GENRE ET PARTICIPATION POLITIQUE EN AFRIQUE Par NDEUNA TCHOUMENI Carine Diane (Cameroun)
Ms. Carine Diane Ndeuna-Tchoumeni est titulaire d un Master en Business Administration de l IAE de Poitiers en France. Dynamique, proactive, elle est présentement la coordinatrice générale du Réseau Camerounais
Plus en détailCheque Holding Policy Disclosure (Banks) Regulations. Règlement sur la communication de la politique de retenue de chèques (banques) CONSOLIDATION
CANADA CONSOLIDATION CODIFICATION Cheque Holding Policy Disclosure (Banks) Regulations Règlement sur la communication de la politique de retenue de chèques (banques) SOR/2002-39 DORS/2002-39 Current to
Plus en détailUnited Nations (8) Nations Unies
United Nations (8) Nations Unies HEADQUARTERS SIEGE NEW YORK, NY 10017 TEL.: 1 (212) 963.1234' FAX: 1 (212) 963.4879 Distr. SECOND INTERNA1l0NAL DECADE FOR THE ERADICATION OF COLONIALISM RESTRICTED PRS/2010/CRP.9
Plus en détaildemain Aujourd hui ACDIC A. PRESENTATION DE L ACDIC B. 10 ANS D ACTIONS. Des actes concrets, des effets, des impacts C. DES ACQUIS ET ATOUTS CERTAINS
ACDIC Aujourd hui & demain A. PRESENTATION DE L ACDIC B. 10 ANS D ACTIONS. Des actes concrets, des effets, des impacts C. DES ACQUIS ET ATOUTS CERTAINS D. QUATRE THEMES D ACTIONS PRIORITAIRES E. NOS AMBITIONS
Plus en détailIntervention de M. Assane DIOP Directeur exécutif, Protection sociale Bureau international du Travail, Genève ***
Atelier de présentation du Programme Améliorer les capacités institutionnelles pour la gouvernance des migrations de main-d oeuvre en Afrique du Nord et de l Ouest (Bamako, Mali, 3 au 5 mars 2009) Intervention
Plus en détailPossible ECHO Shelter & Settlement Indicators (version 15/05/13) revised by EDB/MP & DH 13/06
Possible ECHO Shelter & Settlement Indicators (version 15/05/13) revised by EDB/MP & DH 13/06 (at Results level) Abris/Habitat et Etablissement Humains Sub-Sector/Key Results Indicator A) Planification
Plus en détailTROIS ASPECTS DE LA COMPARAISON ALLEMAGNE-FRANCE SUR L ELECTRICITE
TROIS ASPECTS DE LA COMPARAISON ALLEMAGNE-FRANCE SUR L ELECTRICITE B. Laponche 2 juin 2014 Voir en annexe la présentation de la politique énergétique allemande * 1. Sur la consommation d électricité des
Plus en détailConnaissances et compétences requises : coordonnées géographiques, réflexion critique, recherche de documentation, rédaction, support cartographique.
Activité : «Mais où est donc..?» Afrique Géographie : problématique de la faim. Age : 10-13 ans Outil pédagogique développé par l équipe jeunesse du PAM. Résumé Connaissances et compétences requises :
Plus en détailLES MUTUELLES DE SANTE AU MALI CREATION, ORGANISATION, FONCTIONNEMENT
1 REUNIONS STATUTAIRES DE L'ACI POUR L'AFRIQUE --------------------- Cotonou, du 21 au 25 Août 2000 -=-=-=-=-=-=- LES MUTUELLES DE SANTE AU MALI CREATION, ORGANISATION, FONCTIONNEMENT Dr Oumar OUATTARA
Plus en détailServices à la recherche: Data Management et HPC *
Services à la recherche: Data Management et HPC * Pierre-Yves Burgi et Jean-François Rossignol Division informatique (DINF) * HPC = High-Performance Computing Réunion CIF Sciences du 6.12.11 1/19 Contenu
Plus en détail50e anniversaire des indépendances africaines et malgache
50e anniversaire des indépendances africaines et malgache 1960-2010 29 Hommage aux anciens combattants africains et malgaches Dans le cadre des célébrations officielles du cinquantième anniversaire des
Plus en détailUn Aperçu de la Situation de l'assainissement en Afrique
Un Aperçu de la Situation de l'assainissement en Afrique Extrait de Un Aperçu de la Situation de l Eau Potable et de l'assainissement en Afrique Une perspective régionale s'appuyant sur des données récentes
Plus en détailVOLUME, REPARTITION SPATIALE ET STRUCTURE PAR SEXE ET AGE DES POPULATIONS AUTOCHTONES DU CONGO
MINISTERE DU PLAN, DE L ECONOMIE, DE L AMENAGEMENT DU TERRITOIRE ET DE L INTEGRATION CENTRE NATIONAL DE LA STATISTIQUE ET DES ETUDES ECONOMIQUES REPUBLIQUE DU CONGO Unité*Travail*Progrès VOLUME, REPARTITION
Plus en détailINVESTMENT REGULATIONS R-090-2001 In force October 1, 2001. RÈGLEMENT SUR LES INVESTISSEMENTS R-090-2001 En vigueur le 1 er octobre 2001
FINANCIAL ADMINISTRATION ACT INVESTMENT REGULATIONS R-090-2001 In force October 1, 2001 LOI SUR LA GESTION DES FINANCES PUBLIQUES RÈGLEMENT SUR LES INVESTISSEMENTS R-090-2001 En vigueur le 1 er octobre
Plus en détailRENFORCEMENT DES CAPACITES DES INSPECTEURS DE TRAVAIL DANS LA PROTECTION DES TRAVAILLEURS MIGRANTS EN MAURITANIE, MALI ET SÉNÉGAL
RENFORCEMENT DES CAPACITES DES INSPECTEURS DE TRAVAIL DANS LA PROTECTION DES TRAVAILLEURS MIGRANTS EN MAURITANIE, MALI ET SÉNÉGAL Project type: Secondary project type: Geographical coverage: Executing
Plus en détailBOURSES DE RECHERCHE DOCTORALE ET DE POST-DOCTORAT «EUGEN IONESCU»
BOURSES DE RECHERCHE DOCTORALE ET DE POST-DOCTORAT «EUGEN IONESCU» 2011-2012 DOCUMENT DE PRÉSENTATION Appel international à candidatures ouvert du 28 juin (1 er août en ligne) au 28 octobre 2011 (minuit,
Plus en détailTHE OUAGADOUGOU RECOMMENDATIONS INTERNET INFRASTRUCTURE FOR AN AFRICAN DIGITAL ECONOMY 5-7 MARCH 2012
THE OUAGADOUGOU RECOMMENDATIONS INTERNET INFRASTRUCTURE FOR AN AFRICAN DIGITAL ECONOMY 5-7 MARCH 2012 We, the participants, assembled in Ouagadougou, Burkina Faso, from 5-7 March 2012, for the meeting
Plus en détailLES DÉFIS DE L EXPANSION
LES DÉFIS DE L EXPANSION DU MONDE 49 e ASSEMBLÉE GÉNÉRALE DES ÉLEVEURS DE PORCS DU QUÉBEC JEAN-LOUIS ROY, 28 MAI 2015 L ESPACE AGRICOLE GLOBAL JEAN-LOUIS ROY, MAI 2015 Tous les pays du monde 1,35 milliards
Plus en détailPLAN DIRECTEUR DES PARCS, MILIEUX NATURELS ET ESPACES VERTS PARKS, NATURAL HABITATS AND GREEN SPACES MASTER PLAN
PLAN DIRECTEUR DES PARCS, MILIEUX NATURELS ET ESPACES VERTS PARKS, NATURAL HABITATS AND GREEN SPACES MASTER PLAN Présentation publique du jeudi 10 septembre, 2009 Public presentation of Thursday, September
Plus en détailQui sommes-nous? Nos atouts
Présentation de la société Qui sommes-nous? BFI est spécialisée depuis 1994 dans l édition et l intégration de solutions destinées aux banques et institutions financières. Bien implantée sur le marché
Plus en détailBUILDING REGIONAL DATA ARCHIVES: The African Census Analysis Project (ACAP) Tours, July 18-23, 2005. Professor Tukufu Zuberi www.acap.upenn.
BUILDING REGIONAL DATA ARCHIVES: The African Census Analysis Project (ACAP) Tours, July 18-23, 2005 Professor Tukufu Zuberi www.acap.upenn.edu Background Data and information are crucial elements in the
Plus en détailL histoire de l assurance en Algérie
POINT DE VUE POINT OF VIEW Assurances et gestion des risques, vol. 81(3-4), octobre-décembre 2013, 285-290 Insurance and Risk Management, vol. 81(3-4), October-December 2013, 285-290 L histoire de l assurance
Plus en détailGAME CONTENTS CONTENU DU JEU OBJECT OF THE GAME BUT DU JEU
GAME CONTENTS 3 wooden animals: an elephant, a Polar bear and an African lion 1 Playing Board with two tree stumps, one red and one blue 1 Command Board double sided for two game levels (Green for normal
Plus en détailPOURQUOI LE GABON A-T-IL BESOIN DE STATISTIQUES FIABLES?
Mai 2010 POURQUOI LE GABON A-T-IL BESOIN DE STATISTIQUES FIABLES? Direction Générale des Statistiques Ministère de l Economie, du Commerce, de l Industrie et du Tourisme Pourquoi le Gabon a-t-il besoin
Plus en détailPOLITIQUE D ÉGALITÉ ENTRE LES FEMMES ET LES HOMMES
POLITIQUE D ÉGALITÉ ENTRE LES FEMMES ET LES HOMMES MAI 2008 POLITIQUE D EGALITÉ ENTRE LES FEMMES ET LES HOMMES 1. LE CONTEXTE L égalité entre les femmes et les hommes est une condition essentielle au développement
Plus en détailThème 2 : Le rôle du «secteur informel» dans l intégration régionale
Thème 2 : Le rôle du «secteur informel» dans l intégration régionale 1. Le secteur informel en Afrique : définition et caractéristiques générales Le secteur informel est défini comme l'ensemble des unités
Plus en détailRÈGLEMENT SUR LA RÉGION DE CONSERVATION DU NOYAU DE POPULATION MOBILE DU CARIBOU DE BATHURST R-006-2015 En vigueur le 28 janvier 2015
WILDLIFE ACT MOBILE CORE BATHURST CARIBOU CONSERVATION AREA REGULATIONS R-006-2015 In force January 28, 2015 LOI SUR LA FAUNE RÈGLEMENT SUR LA RÉGION DE CONSERVATION DU NOYAU DE POPULATION MOBILE DU CARIBOU
Plus en détailTHESAURUS ENTREPRISES PUBLIQUES
THESAURUS ENTREPRISES PUBLIQUES I. SECTEURS D ACTIVITES - Aéronautique - Agriculture - Assurances - Banques (épargne, office des chèques postaux) - Bâtiment et génie civil - Communications - Postes - Télécommunications
Plus en détailOrder Assigning to the Minister of the Environment, the Administration, Management and Control of Certain Public Lands
CANADA CONSOLIDATION CODIFICATION Order Assigning to the Minister of the Environment, the Administration, Management and Control of Certain Public Lands Décret attribuant au ministre de l Environnement
Plus en détailL implantation des banques marocaines en Afrique
L implantation des banques marocaines en Afrique L intégration de l économie marocaine à l économie mondiale est désormais une évidence qui fait l unanimité, le dynamisme de cette intégration a été rendu
Plus en détailet à Hammamet (en Tunisie) 4, en mars 2013. Ces consultations ont été complétées par une enquête en ligne 5 amorcée en 2011.
Document final des consultations régionales sur le programme de développement après-2015 Contexte Partout dans le monde, les objectifs du Millénaire pour le développement (OMD) ont généré des actions de
Plus en détailRapport 2, Juin 2015
Sondages Consolidation de la Paix et Reconstruction Est de la République Démocratique du Congo Rapport 2, Juin 2015 () Par Patrick Vinck, Phuong Pham, Tino Kreutzer Contenu : p3. Large support pour les
Plus en détailLes inégalités de conditions de vie dans le monde
Notes de l Observatoire N 2, février 2014 Les inégalités de conditions de vie dans le monde 89 % de la population mondiale a accès à l eau potable. L espérance de vie a progressé de 21 ans depuis les années
Plus en détailPréfixe "MA" ALVEOLE VI
Préfixe "MA" ALVEOLE VI VI-A-00 : Tirés-à-part VI-A-8 : Atlas des villes VI-E-7/8 : Atlas VI-T-0/1 : Bibliographie de l'histoire de France 100 : Histoire urbaine 101 : Généralités, urbanisation 102 : Atlas
Plus en détailEntreprises Citoyennes: Sécurité et Risques Industriels. Journées Annuelles du Pétrole. Christiane Muller, Air Liquide. Les Hydrocarbures de l extrême
Journées Annuelles du Pétrole Entreprises Citoyennes: Sécurité et Risques Industriels Christiane Muller, Air Liquide Air Liquide en bref Fournisseur de gaz industriels & médicaux et de services associés
Plus en détailGet Instant Access to ebook Cest Maintenant PDF at Our Huge Library CEST MAINTENANT PDF. ==> Download: CEST MAINTENANT PDF
CEST MAINTENANT PDF ==> Download: CEST MAINTENANT PDF CEST MAINTENANT PDF - Are you searching for Cest Maintenant Books? Now, you will be happy that at this time Cest Maintenant PDF is available at our
Plus en détailwww.iavs-energie.org
Notes de recherche de l IAVS www.iavs-energie.org ---------------- administration@iavs-energie.org iavsmail@gmail.com ---------------- Cadre de référence indicatif pour la promotion de l efficacité énergétique
Plus en détail7 ème Edition des Assises de la Coopération Belge au Développement
7 ème Edition des Assises de la Coopération Belge au Développement Session 3 Thème : Mettre le contexte au centre de l action : opérationaliser une approche sensible à la fragilité Sous-thème : «Prise
Plus en détailFORMATION D EXPERTS REGIONAUX POUR UNE GESTION DURABLE DES FORETS DU BASSIN DU CONGO
ANNEE UNIVERSITAIRE 2005-2006 FORMATION D EXPERTS REGIONAUX POUR UNE GESTION DURABLE DES FORETS DU BASSIN DU CONGO Informations générales, conditions d admission, frais de participation et dossier de candidature.
Plus en détailInterministerial crisis management and operational centre - COGIC
Interministerial crisis management and operational centre - COGIC Situation One Ops Center among many others. For protection civil in priority... Permanent information of the Ministry of the interior and
Plus en détailEntre permis forestier et permis minier, la diff icile émergence des forêts communautaires au Gabon
Entre permis forestier et permis minier, la diff icile émergence des forêts communautaires au Gabon Morin, A. 1, Meunier, Q. 1, Moumbogou, C. 1, Boldrini, S. 1, Vermeulen, C. 2 Résumé A l heure de l attribution
Plus en détailCarnets d Orient POINTS FORTS. La série C
Carnets d Orient La série C arnets d Orient de Jacques Ferrandez est un ensemble d albums huit sont parus, deux sont encore à venir qui ont pour thème la présence française en Algérie, de la conquête à
Plus en détailPROJET DE BONNE GOUVERNANCE DANS LE SECTEUR MINIER COMME FACTEUR DE CROISSANCE (PROMINES) UNITE D EXECUTION DU PROJET
PROJET DE BONNE GOUVERNANCE DANS LE SECTEUR MINIER COMME FACTEUR DE CROISSANCE (PROMINES) UNITE D EXECUTION DU PROJET ID Projet : P106982 IDA H589 ZR TF010744 Pour le recrutement d un Consultant International
Plus en détailEn Afrique, les opportunités d emploi offertes aux femmes proviennent à 92 % de l économie informelle (estimation). JORGEN SCHYTTE/Still Pictures
En Afrique, les opportunités d emploi offertes aux femmes proviennent à 92 % de l économie informelle (estimation). JORGEN SCHYTTE/Still Pictures 1 Introduction I Cette étude considère l urbanisation comme
Plus en détailINVESTIR DANS LA DÉMOCRATIE LE PROGRAMME GLOBAL D APPUI AU CYCLE ÉLECTORAL DU PNUD
INVESTIR DANS LA DÉMOCRATIE LE PROGRAMME GLOBAL D APPUI AU CYCLE ÉLECTORAL DU PNUD Programme des Nations Unies pour le développement LE PROGRAMME GLOBAL D APPUI AU CYCLE ÉLECTORAL DU PNUD Les élections
Plus en détailL incidence des hausses de prix des produits de base sur la balance commerciale du Canada 1
Affaires étrangè et Commerce International Canada Le Bureau de l économiste en chef Série de papiers analytiques L incidence des hausses de prix des produits de base sur la balance commerciale du Canada
Plus en détailFranchise Expo Paris Le salon international pour entreprendre en réseau
Franchise Expo Paris Le salon international pour entreprendre en réseau 22 25 Mars 2015 Paris Expo - Porte de Versailles un salon dédié aux MARQUES voulant DEVELOPPER LEUR RESEAU en France et à l INTERNATIONAL.
Plus en détailWorking Group on Implementation of UNGCP Meeting
United Nations Guidelines on Consumer Protection Working Group on Implementation of UNGCP Meeting 24 March 2014 10 a.m. and 3.00 p.m. (Geneva time) SUMMARY OF THE MEETING Participants: - Chair: Permanent
Plus en détailEnter a world class network WORLD TRADE CENTER LYON WORLD TRADE CENTER LYON WORLD TRADE CENTER LYON
Enter a world class network World Trade Center Lyon Headquarters : Cité Internationale, 15 Quai Charles de Gaulle - 69006 Lyon - France Tel. 33 (0) 4 72 40 57 52 - Fax 33 (0)4 72 40 57 08 Business Center
Plus en détailREFERENCES SUR LES INDICATEURS
L i s t e b i b l i o g r a p h i q u e REFERENCES SUR LES INDICATEURS E t u d e G C P Nathalie Wilbeaux Actualisée en Juillet 2007 Bibliographie sélective sur les «indicateurs» - Etude GCP 2003-2007-
Plus en détail