DRJSCS Direction Régionale de la Jeunesse, des Sports et de la Cohésion Sociale de Midi-Pyrénées
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- Edmond Paquin
- il y a 6 ans
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1 LesCahiers de la Jeunesse DRJSCS Direction Régionale de la Jeunesse, des Sports et de la Cohésion Sociale de Midi-Pyrénées Cohésion Sports L hébergement des personnes en difficulté en Midi-Pyrénées Formations métiers
2 Une augmentation des capacités d depuis 2012 L hébergement des personnes en difficulté en Midi-Pyrénées Fin 2012, à la date de l enquête Etablissements sociaux (ES), places d hébergement sont proposées dans les 110 établissements de Midi-Pyrénées lant des adultes et familles en difficulté. Plus d un tiers de ces places se trouvent dans les centres d hébergement (CHRS) et la moitié dans le département de la Haute-Garonne. Les places d insertion et de stabilisation représentent 35 % des capacités totales, les places dédiées à un hébergement d urgence 19 %. L hébergement plus spécialisé (demande d asile, ) concentre 31 % des places. La part du logement accompagné atteint 15 %. Hors hébergement d urgence, les familles regroupent 70 % des personnes hébergées. Près de la moitié des personnes hébergées ont moins de 25 ans. Avant d entrer dans l un de ces établissements, 21 % des personnes fréquentaient déjà un établissement social. Si 9 % des adultes hébergés exercent une activité professionnelle, la grande majorité d entre eux est exclue de l emploi. Près de la moitié sont dans l impossibilité administrative ou médicale de travailler. Pour la moitié des personnes lies, le temps de présence n excède pas 5 mois. A la sortie, un tiers des personnes accèdent à un logement autonome. Fin 2012, places d hébergement sont proposées dans les 110 établissements de Midi-Pyrénées lant des adultes et familles en difficulté (cf. Tableau 1). Les centres d hébergement (CHRS) représentent un peu plus du tiers de l ensemble des places. Le dispositif d dédié aux populations étrangères - qui comprend les centres d les d asile Tableau 1 Activité d hébergement par catégories d établissements : évolution depuis 2012 Source : Enquête ES 2012 et répertoire FINESS Nombre d établissements au 15/12/2012 Capacité installée (nombre de places permanentes *) Au 15/12/2012 Au 31/12/2013 Au 31/12/2014 Evolution 2014/2012 (en %) (CHRS) ,4 Autres centres d' ,4 relais, résidences d' ,3 Etablissements d' , , , ,0 * Hors places hivernales ou grand froid Graphe 1 Capacités d hébergement par type de places au 15/12/2012 Places d insertion Places de stabilisation Places d urgence Places en logement accompagné Autres places d hébergement (*) * Etablissements d, CADA Source : Enquête ES (CADA) et les centres d hébergement - représente 30 % du total. Les autres places se répartissent entre les maisons relais, dispositif de logement accompagné (15 %), les «autres centres d» plus spécialisés comme les centres d hébergement d urgence (14 %) et les établissements lant des femmes enceintes ou accompagnées de jeunes enfants (6 %). 31 % 15 % 19 % 31 % 4 % Depuis 2012, la capacité des établissements lant des personnes en difficulté a augmenté de 21 % atteindre fin 2014 un volume global de l ordre de places sur l ensemble de la région. L augmentation du nombre de places a été particulièrement marquée dans les «autres centres d» (+ 67 %) qui regroupent divers établissements - dont les centres d hébergement d urgence (CHU) - dès lors qu ils ne sont pas conventionnés au titre de l aide de l Etat. En effet, face à l urgence, le volume des places d urgence a dû être nettement renforcé. Il faut rappeler que le droit légal à l hébergement d urgence, affirmé dans la loi DALO de 2007, s applique «à toute personne sans abri qui se trouve dans une situation de détresse médicale, psychique et». 2 3
3 Les maisons relais ont-elles aussi connu une augmentation de près de 30 % de leurs capacités entre 2012 et Cette évolution s inscrit dans la suite de la refondation de la politique de l hébergement et de l accès au logement et de la stratégie du «logement d abord». Il s agit de favoriser le logement social adapté et accompagné plutôt que l hébergement, y compris les publics les plus vulnérables. La mise en œuvre de cette politique s appuie sur le développement du logement accompagné, en particulier les maisons relais et les résidences s. Pour répondre à la hausse générale de la demande d asile, plus de 170 places supplémentaires ont été créées en CADA depuis En revanche, l offre Carte 1 Etablissements adultes et familles en difficulté : répartition des capacités selon les catégories d établissements d hébergement des centres d hébergement dédiés aux réfugiés stagne autour de 160 places. Malgré les créations de places supplémentaires en CADA, le dispositif d des d asile et des réfugiés affiche une saturation car l offre de places n augmente pas au même rythme que la demande. Faute de places en structures spécialisées, les d asile et les réfugiés sont donc parfois orientés vers des structures «généralistes» type CHRS ou «autres centres d». Le département de la Haute-Garonne concentre la moitié des structures régionales d hébergement (cf. Carte 1). Lot Aveyron 70 % des personnes lies sont en famille Les familles avec ou sans enfant(s) sont globalement très présentes dans les établissements puisqu elles représentent 70 % des personnes hébergées (32 % d adultes et 38 % d enfants). La part des familles est particulièrement élevée dans les CPH, les CADA et les CHRS. Les couples avec enfants représentent 15 % des personnes hébergées (cf. Tableau 2), les parents isolés accompagnés d enfants 12 % (cf. Encadré 2 Zoom sur les familles monoparentales). Les couples avec enfants sont proportionnellement plus nombreux en CADA et en CPH où ils repré- Sexe Age d' (CHRS) sentent respectivement 32 % et 29 % des publics lis, et dans une moindre mesure en CHRS (12 %). Les couples sans enfant sont peu nombreux : ils ne représentent que 4 % de l ensemble des personnes hébergées. A côté des familles, 30 % des personnes hébergées vivent seules, en majorité des hommes (64 %). Ces personnes seules se répartissent surtout dans les maisons où elles occupent 96 % des places - et dans les centres d (75 % des places). En CHRS, ces personnes isolées représentent un tiers du public li. Tableau 2 Description des personnes hébergées en établissements, hors places d urgence (*) - En % Hommes Femmes Moins de 18 ans ans Tarn-et-Garonne ans ans ans Gers Hautes-Pyrénées Haute-Garonne Ariège Tarn Source cartographie : Articque 60 ans ou plus Situation familiale Adultes Femmes isolées Hommes isolés Mères isolées avec enfant(s) Pères isolés avec enfant(s) En couple sans enfant En couple avec enfant(s) Catégories d établissements Capacité installée (nombre de places) au 15/12/2012 d hébergement (CHRS) 693 Groupe d'adultes avec ou sans enfant(s) Enfants accompagnant des adultes Enfants accompagnant un adulte isolé Autres centres d relais, résidences d Etablissements d d d asile (CADA) d hébergement Source : Enquête ES 2012, répertoire FINESS Enfants accompagnant deux adultes * Un volet spécifique de l enquête concerne les personnes hébergées sur des places d urgence la nuit du 4 au 5 février 2013 (cf. Encadré 4). 4 5
4 Encadré 1 L enquête ES 2012 Encadré 2 Zoom sur les familles monoparentales lies en établissement social L enquête ES 2012 est une enquête nationale pilotée par la Direction de la recherche, des études, de l évaluation et des statistiques (DREES) du ministère des affaires s et de la santé. Elle est réalisée tous les quatre ans auprès des établissements et services lant des personnes (adultes et enfants) en difficulté. Seuls les établissements adultes et familles sont étudiés ici, les établissements enfants et adolescents ront faire l objet d une étude ultérieure. La liste des établissements enquêtés est issue du fichier national des établissements sanitaires et sociaux (répertoire FINESS). Les différents volets du questionnaire permettent de connaître l activité, le personnel et les publics lis dans ces établissements sur les places permanentes (hors places d urgence) à la date de référence du 15 décembre Un volet spécifique de l enquête concerne les personnes hébergées sur des places d urgence la nuit du 4 au 5 février La présente exploitation a été réalisée à partir des fichiers régionaux transmis par la DREES aux DRJSCS fin Les structures d hébergement du dispositif «, hébergement, insertion» (AHI) De la mise à l abri immédiate à l hébergement d insertion ou en logement accompagné, l ensemble du dispositif d d hébergement et d accès au logement dispose de structures et de services adaptés à ces situations de grande exclusion. 31 % des personnes lies en établissement appartiennent à une famille monoparentale (en comptant les enfants). Dans 94 % des cas, il s agit d une mère seule avec ses enfants. Les familles monoparentales comptent en moyenne 1,7 enfant. Les centres maternels - dédiés à l des femmes enceintes et des mères isolées avec enfants de moins de 3 ans - hébergent 43 % des mères isolées, les CHRS 39 % et les CADA 12 %. Les violences et les ruptures conjugales représentent le premier motif d admission en établissement les parents isolés (26 % contre 9 % l ensemble des personnes hébergées). Avant d entrer en établissement, les familles monoparentales sont proportionnellement plus nombreuses à être hébergées dans la famille ou chez des amis (27 % d entre elles contre 18 % l ensemble des adultes hébergés), 22 % ont connu un hébergement d urgence (y compris les nuitées d hôtel) et 7 % la rue ou un hébergement de fortune. La part des chômeurs atteint 43 % chez les parents isolés (contre 28 % l ensemble des adultes hébergées). Répartition des mères isolées avec enfant(s) par catégorie d établissement CPH 3 % CADA Les centres d hébergement (CHRS) lent des personnes ou des familles qui connaissent de graves difficultés, notamment économiques, familiales, de logement, de santé ou d insertion. Le but est de les aider à accéder à leur autonomie personnelle ou ou de la recouvrer. Les CHRS sont financés principalement au titre de l aide de l Etat. Les «autres centres d» regroupent des centres d hébergement d urgence (CHU), les communautés Emmaüs, des centres d toxicomanes et d autres établissements d dès lors qu ils ne sont pas conventionnés au titre de l aide de l Etat. Les centres d d asile (CADA) lent des d asile pendant toute la durée de la procédure d instruction, avec missions l hébergement, l accompagnement administratif, social et médical, la scolarisation des enfants, etc. Les CADA sont financés au titre de l aide de l Etat. Les centres d hébergement lent les réfugiés et préparent leur insertion. Pour y accéder, il faut avoir le statut de réfugié et être sans logement ni ressources. Les établissements d s (ou centres maternels) ont objectif d aider les femmes enceintes ou les mères isolées accompagnées d enfants de moins de 3 ans, qui ont besoin d un soutien matériel et psychologique, dans le but d éviter les abandons d enfants. Ils sont financés au titre de l aide à l enfance (ASE) des conseils départementaux. Les maisons relais (ex pensions de famille) lent dans un cadre semi-collectif des personnes à faible niveau de ressources, en situation d isolement ou d exclusion lourde qui peuvent difficilement accéder à un logement de droit commun ou s y maintenir en raison de leur difficulté à vivre seules. L objectif est de leur permettre d intégrer durablement un logement en toute autonomie en favorisant la réadaptation à la vie quotidienne. Elles relèvent du logement accompagné et sont subventionnées par l Etat. Les résidences d sont des maisons relais dédiées aux personnes souffrant d un handicap psychique. Des nuitées d hôtel sont aussi mobilisées par des associations, sur financement de l Etat, à défaut de places disponibles dans les centres d hébergement d urgence. Elles sont extérieures aux établissements d et donc au champ de cette étude. Maison relais, résidences d 1 % Autres centres d 2 % CHRS Répartition des parents isolés selon le motif d admission Violence ou rupture conjugale Demande d'asile Sortie de structure Sortie de service psychiatrique, de prison ou d'autres institutions Rupture familiale Perte de logement, logement insalubre ou en surpeuplement Autre motif Sortir de la rue 39 % 0 % 12 % 5 % 43 % Etablissements d mère enfant 10 % 15 % 20 % 25 % 30 % Parents isolés des adultes hébergés 6 7
5 Près de la moitié des personnes hébergées ont moins de 25 ans La population des établissements est jeune. La moyenne d âge est de 26 ans et de 38 ans si l on met de côté les enfants accompagnant des adultes. C est dans les maisons relais que la moyenne d âge est la plus élevée (48 ans). En effet, les maisons relais ciblent plutôt des personnes qui ont déjà eu un parcours en structure d hébergement. Dans les CPH, CADA et CHRS, la présence de nombreuses familles s accompagne d une part importante de mineurs (respectivement 59 %, 51 % et 33 %). Il s agit souvent de très jeunes enfants puisqu un mineur sur deux a moins de 4 ans. Tableau 3 Motif d admission et type d hébergement ou de logement antérieur des adultes hébergés (*) - En % Motif d admission d' (CHRS) Sortir de la rue Plus de la moitié des adultes hébergés sont ressortissants d un pays hors Union européenne et 26 % sont d asile Sortie de structure Sortie de service psychiatrique, de prison ou d'autres institutions Les établissements lent dans l ensemble une majorité d étrangers, 3 % venant de l Union européenne et 53 % d autres pays. La situation est toutefois très différente d un établissement à l autre selon sa vocation. Les ressortissants hors UE représentent ainsi la totalité des personnes hébergées en CADA et en CPH, sans surprise puisque ces établissements sont dédiés à l des d asile et des réfugiés (cf. Encadré 1). De ce fait, 47 % des étrangers résidant en établissement sont lis dans des structures spécifiques, l autre moitié dans des structures «généralistes» dont 34 % en CHRS. Au total, 26 % des adultes hébergés sont d asile, 4 % ont été déboutés du droit d asile (leur demande d asile a donc été rejetée définitivement) et 6 % se sont vu reconnaître le statut de réfugié. En maisons relais, les étrangers sont très peu nombreux, la vocation de ces établissements étant plutôt la prise en charge de personnes ayant des problèmes d ordre psychique ou psychologique. Perte de logement, logement insalubre ou en surpeuplement Violence ou rupture conjugale Rupture familiale Demande d'asile Autre Hébergement ou logement antérieur Propriétaire, locataire d'un logement Des motifs d admission qui recouvrent de multiples situations Les personnes qui ont recours à l hébergement social peuvent avoir des profils assez différents. En premier lieu, certaines personnes ne parviennent pas à accéder ou à se maintenir dans un logement des raisons économiques, s ou de santé : 40 % des adultes hébergés sont dans ce cas. Ainsi, 21 % des personnes étaient déjà hébergées dans un établissement social, 13 % viennent de la rue et 6 % doivent faire face à la perte de leur logement (expulsion, vente, rupture de bail ) (cf. Tableau 3). Les personnes qui vivaient déjà en structure d hébergement se retrouvent essentiellement en CHRS (42 % d entre elles) et en maisons relais (35 %). Celles qui viennent de la rue sont surtout présentes dans les «autres centres d» et en CHRS. D autres personnes peuvent avoir recours à l hébergement social suite à un séjour en hôpital psychiatrique, en prison ou dans une autre institution. Les maisons relais sont particulièrement spécialisées dans l de ces publics. Parmi les autres motifs d admission, les problèmes familiaux (violences ou ruptures conjugales, ruptures familiales) concernent 16 % des personnes. Enfin, 26 % des adultes sont hébergés dans le cadre d une demande d asile. Le type d hébergement ou de logement juste avant l entrée dans l établissement souligne aussi la diversité des profils. Ainsi, 27% des personnes vivaient dans un logement ordinaire avant de rentrer en établissement, soit dans leur propre logement, soit hébergés par des proches (famille ou amis). Ces profils sont plus nombreux dans les établissements, les CHRS ou les maisons-relais. Pour 27 % des personnes, l hébergement d urgence (y compris en hôtel sur des places proposées par les associations) précède l entrée en établissement. En CADA, plus des trois-quarts des personnes viennent d un hébergement d urgence. Logé gratuitement ou hébergé dans la famille, chez des amis Logement accompagné (intermédiation locative, ALT, foyer, résidence ) Hébergé en CADA Hébergement social hors urgence(chrs,stabilisation, CPH...) Hébergé en urgence (y compris par nuités d'hôtel) Etablissement (médical, pénitentiaire, personnes âgées etc.) Hébergement de fortune (baraque, squat...), hébergement mobile, sans abri Autre Inconnu * Les enfants accompagnant leurs parents ne sont pas pris en compte dans ce tableau 8 9
6 Près de la moitié des adultes hébergés sont dans l impossibilité administrative ou médicale de travailler Encadré 3 Zoom sur les jeunes (18-25 ans) lis en établissement social Si 9 % des adultes hébergés exercent une activité professionnelle, la grande majorité est exclue de l emploi (cf. Tableau 4). Qu ils soient inscrits ou non à Pôle Emploi, 28 % des adultes lis sont déclarés chômeurs et 46 % se retrouvent dans l impossibilité administrative ou médicale d exercer une activité professionnelle. Cette proportion est particulièrement élevée dans les CADA (93 %) et les maisons relais (57 %). En effet, la situation administrative des d asile ne leur permet pas d exercer une activité professionnelle. Pour les maisons relais, il s agit plutôt de raisons médicales. Parmi les personnes qui ne perçoivent pas de revenus Tableau 4 Activité des adultes hébergés (*) - En % de travail ou de stage, une sur quatre perçoit comme ressource principale le revenu de solidarité active (RSA) et un tiers déclare ne disposer d aucune autre ressource. Les diverses allocations versées par Pôle emploi 1 concernent 27 % des individus, les allocations liées au handicap ou à l invalidité 2 19 % et les prestations familiales 12 %. 1. Allocation chômage, allocation de solidarité spécifique (ASS), allocation temporaire d attente (ATA), allocation mensuelle de subsistance (AMS) 2. Allocation adulte handicapé (AAH), rente accident du travail, pension d invalidité La moitié des ans hébergés en établissement social sont en CHRS, 23 % en CADA et 14 % en établissement. Les autres se répartissent entre les centres d hébergement, les CPH ou les maisons-relais. La moitié d entre eux sont accompagnés d enfants, qu ils vivent en couples ou seuls. Les jeunes français sont aussi nombreux que les jeunes étrangers hors Union européenne. Comparativement aux étrangers, les jeunes français sont plus souvent seuls (55 % contre 23 %). Inversement, les couples avec enfants sont proportionnellement plus nombreux parmi les jeunes étrangers. La proportion de d asile (27 %) est du même ordre de grandeur que celle observée sur l ensemble des adultes hébergés. Après la demande d asile, les ruptures familiales constituent le second motif d admission (16 % des jeunes). Répartition des ans selon la composition familiale Couples ou groupes d adultes sans enfant Activité d' (CHRS) Couples ou groupes d adultes avec enfant(s) 22 % 11 % 39 % Salariés en contrat non aidé Personnes seules (CDI, CDD, intérim ) et indépendants Salariés en contrat aidé Personnes seules avec enfant(s) 28 % En insertion par l'activité économique (IAE) ou activité d'adaptation à la vie active (AVA) En stage de formation Chômeurs (inscrits ou non à l'anpe) Retraités Répartition des parents isolés selon le motif d admission Demande d'asile Dans l'impossibilité administrative ou médicale d'exercer une activité professionnelle Rupture familiale Sortir de la rue Étudiants et adolescents scolarisés Sortie de service psychiatrique, de prison ou d'autres institutions Autres inactifs Inconnue Sortie de structure Violence ou rupture conjugale * Les enfants accompagnant leurs parents ne sont pas pris en compte dans ce tableau Autre motif Perte de logement, logement insalubre ou en surpeuplement 0 % 5 % 10 % 15 % 20 % 25 % 30 % Jeunes de 18 à 25 ans des adultes hébergés 10 11
7 A la sortie de l établissement, un tiers des personnes accèdent à un logement autonome Parmi les personnes qui ont quitté un établissement en 2012, 45 % rejoignent un logement ordinaire : un tiers accèdent à un logement autonome (un logement HLM la majorité d entre eux) et 12 % sont logés gratuitement chez la famille ou les amis (cf. Tableau 5). Ils sont 8 % à s orienter vers du logement accompagné (intermédiation locative, logement ALT, foyer, résidence ), 7 % à rejoindre un autre établissement social (hors urgence) et 5 % un autre type d institution. Néanmoins, 3 % continuent à ne bénéficier que d un hébergement de fortune ou d un hébergement mobile et 2 % se retrouvent en hébergement Tableau 5 d urgence ou à l hôtel. Enfin, il faut souligner qu un quart des personnes quitte l établissement sans destination précise ou sans en informer le personnel. Cette proportion est particulièrement importante les sortants de centres d (62 %). Quatre personnes sur dix sortent de CHRS un logement autonome, les personnes hébergées sur des places d insertion accédant beaucoup plus souvent au logement que celles occupant des places de stabilisation. A la sortie d un «autre centre d», seulement 14 % des personnes habitent dans leur propre logement. Type de logement ou d hébergement des adultes à la sortie de l établissement (*) - En % Logement ou hébergement Propriétaire, locataire d'un logement non HLM d' (CHRS) Locataire d'un logement HLM Logé gratuitement ou hébergé dans la famille, chez des amis Logement accompagné (intermédiation locative, ALT, foyer, résidence ) Hébergé en CADA Hébergement social hors urgence (CHRS, stabilisation, CPH...) Hébergé en urgence (y compris par nuitées d'hôtel) A la sortie des centres maternels, plus de la moitié des femmes trouvent (ou retrouvent) un logement personnel et 17 % sont logées gratuitement par des tiers (famille ou amis). En maisons-relais, 40 % des sorties se font vers le logement et 20 % vers une autre institution, le plus souvent un établissement de santé. Les sortants de CADA ont peu accès au Une durée moyenne de séjour de 10 mois La durée moyenne de séjour dans un établissement d hébergement social est de 10 mois mais les temps de présence sont très variables selon les profils des personnes et le type d établissement fréquenté. Ainsi, un adulte sur deux quitte l établissement avant 5 mois et un sur quatre y séjourne moins d un mois. En CHRS, le séjour dure 8 mois en moyenne et Tableau 6 Durée de séjour des adultes hébergés - En mois Durée de séjour (en mois) d' (CHRS) logement autonome, 13 % rejoignent un dispositif de logement accompagné et 13 % un hébergement d urgence. La situation est en revanche plus favorable les d asile qui obtiennent le statut de réfugié et qui rejoignent un CPH. A la sortie d un CPH, les deux tiers des personnes obtiennent un logement HLM. la moitié des personnes, le séjour n excède pas 5 mois. Les «autres centres d» enregistrent les durées de séjours les plus courtes. A l inverse, les CADA et les maisons relais lent les personnes sur des durées plus longues, respectivement 20 et 22 mois en moyenne. Premier quartile Médiane Troisième quartile Moyenne Note de lecture : Dans les CHRS, 25 % des personnes ont quitté l établissement après 2 mois de présence ou moins, 50 % après 5 mois de présence ou moins et 75 % après 12 mois de présence ou moins. En moyenne, les personnes sont restées 8 mois dans l établissement. Etablissement (médical, pénitentiaire, personnes âgées etc.) Hébergement de fortune (baraque, squat...), hébergement mobile, sans abri Autre Destination inconnue La durée de prise en charge dans l établissement semble influer sur le type de logement fréquenté à la sortie. Ainsi à la sortie d un CHRS, on observe que les personnes accédant à leur propre logement sont restées en hébergement plus longtemps que les autres, 12 mois en moyenne (contre 8 mois l ensemble des sortants de CHRS). De même, à la sortie d un «autre centre d», la durée moyenne de séjour des personnes qui intègrent un logement autonome est de 10 mois (contre 6 mois). * Les enfants accompagnant leurs parents ne sont pas pris en compte dans ce tableau 12 13
8 Encadré 4 Profil des personnes lies sur des places d urgence (nuit de référence du 4 au 5 février 2013) Les personnes hébergées sur des places d urgence se répartissent dans les «autres centres d» et les CHRS. Les deux tiers des personnes hébergées sont des hommes. Si les personnes seules sont majoritaires, le nombre de familles reste néanmoins préoccupant (37 % des personnes hébergées sont en famille), les enfants représentant 15 % des personnes lies. Proportionnellement, les «autres centres d» lent plus de familles que les CHRS. Les personnes seules sont le plus souvent des hommes seuls (83 %). Inversement, les femmes représentent plus des trois quarts des parents isolés avec enfants. Les deux tiers des personnes lies sont de nationalité étrangère, non ressortissants de l Union européenne. 44 % des personnes n ont pas de logement personnel depuis au moins 6 mois et 19 % déclarent ne jamais en avoir eu. Cette proportion atteint 66 % dans les «autres centres d». Au cours du dernier mois précédant l enquête, 8 personnes sur 10 déclarent l établissement actuel d comme le lieu de résidence le plus fréquenté. Enfin, si la majorité des personnes lies sur des places d urgence sont exclues de l emploi, avoir un emploi ne protège pas toujours : 10 % des personnes perçoivent un revenu du travail ou stage (hors retraite et allocation chômage). Couples avec ou sans enfant(s) Personnes seules avec enfants(s) Selon la composition familiale 12 % 25 % 63 % Personne seules De 45 à moins de 60 ans De 35 à moins de 45 ans 60 ans et plus 5 % 19 % 23 % Selon l âge 14 % 23 % 16 % Moins de 18 ans De 18 à moins de 25 ans De 25 à moins de 35 ans Répartition des personnes hébergées sur des places d urgence la nuit de référence du 4 au 5 février 2013 Selon la nationalité Selon l ancienneté du dernier logement personnel Selon le type d établissement Selon le sexe 25 % Français Inconnue 27 % Depuis moins d 1 mois 1 % 9 % Depuis 1 à moins de 6 mois CHRS Hommes 67 % 8 % 44 % Autres centres d 53 % 47 % Femmes 33 % 67 % Etrangers non ressortissants de l UE Etrangers ressortissants de l UE N a jamais eu de logement personnell 19 % Depuis 6 mois ou plus 14 15
9 Pour en savoir plus : «Plus de places d hébergement les personnes en difficulté», Etudes et Résultats, DREES, n 916, avril 2015 «L hébergement social, hors urgence : plus de personnes sans logement lies en établissements», Etudes et Résultats, DREES, n 918, juin 2015 Documents consultables à l adresse suivante : Directeur de la publication Frédéric Ramé Rédacteur en chef Michèle Even Ce dossier a été réalisé par l unité Observation études statistiques et le pôle Cohésion de la DRJSCS Midi-Pyrénées Ont contribué à ce numéro : Michèle Even Julie Valadou Fousia Essediri Charte éditoriale et mise en page Studio Poids Plume Imprimeur Groupe Reprint Numéro ISSN : Direction Régionale de la Jeunesse, des Sports et de la Cohésion Sociale de Midi-Pyrénées 5 rue du pont Montaudran - BP Toulouse cedex Téléphone : Fax : : drjscs31@drjscs.gouv.fr Site internet :
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