CAMPAGNE DE MESURE DE LA POLLUTION TRAFIC A CHARLEVILLE- MEZIERES Boulevard Gambetta, du 29 janvier au 19 mars et du 21 juin au 19 août 2016.

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1 2016 CAMPAGNE DE MESURE DE LA POLLUTION TRAFIC A CHARLEVILLE- MEZIERES Boulevard Gambetta, du 29 janvier au 19 mars et du 21 juin au 19 août SURVEILLANCE DE LA QUALITE DE L AIR EN CHAMPAGNE-ARDENNE MDA, 2 rue Léon Patoux, CS 50001, Reims Cedex Tél : Fax : contact@atmo-ca.asso.fr Website :

2 CONDITIONS DE DIFFUSION Diffusion libre pour une réutilisation ultérieure des données dans les conditions ci-dessous : Toute utilisation partielle ou totale de ce document devra porter la mention : "Source d'information ATMO CA- ETS-EDA ". Les données contenues dans ce document restent la propriété d'atmo Champagne-Ardenne. ATMO Champagne-Ardenne n est en aucune façon responsable des interprétations, travaux intellectuels et publications diverses issus de ce document et pour lesquels elle n aurait pas donné d accord préalable. PERSONNES EN CHARGE DU DOSSIER Rédaction : Estelle DANELON, Chargée d études Relecture : Ève CHRETIEN, Ingénieur responsable d études Approbation : Emmanuelle DRAB-SOMMESOUS, Directrice Référence du rapport : ETS-EDA Date de publication : 24/11/2016 Campagne de mesure de la pollution trafic à Charleville-Mézières 1/20

3 Nous remercions la ville de Charleville-Mézières pour sa participation, et l aide précieuse de ses services pour la mise en place des mesures. Campagne de mesure de la pollution trafic à Charleville-Mézières 2/20

4 SOMMAIRE SOMMAIRE... 3 INTRODUCTION... 4 I. PRESENTATION DE L ETUDE LES POLLUANTS MESURES LE SITE DE MESURE... 5 II. RESULTATS DE L ETUDE CONDITIONS METEOROLOGIQUES EXPLOITATION DES RESULTATS Dioxyde d azote NO Evolution des concentrations Comparaison à la réglementation Comparaison aux autres stations Poussières fines PM Evolution des concentrations Comparaison à la réglementation Comparaison aux autres stations CONCLUSION ANNEXE Campagne de mesure de la pollution trafic à Charleville-Mézières 3/20

5 INTRODUCTION En 2014, ATMO Champagne-Ardenne a réalisé une campagne de mesure en dioxyde d azote (NO 2) par tubes à diffusion passive sur l agglomération de Charleville-Mézières/Sedan. Cette étude avait pour objectif d alimenter une future plateforme fine de modélisation de la qualité de l air. Quatre points de mesure avec des concentrations élevées sont ressortis de cette étude : un sur le boulevard Gambetta, un sur la rue de Montjoly et deux autres sur l avenue Charles de Gaulle, avec des niveaux variant entre 51 et 64 µg/m 3, ainsi supérieurs à la valeur limite annuelle réglementaire de 40 µg/m 3. L observation de ces dépassements a induit la mise en place d une vérification par une méthode de mesure de référence d un éventuel dépassement réglementaire sur l un de ces points. Ainsi en 2016, des mesures complémentaires ont été effectuées par ATMO Champagne-Ardenne à l aide d une unité mobile. En raison d une étude déjà effectuée sur l avenue Charles de Gaulle en 2010 et des contraintes techniques, le site de mesure s est situé boulevard Gambetta. Cette étude s est déroulée sur deux saisons afin que les mesures soient représentatives de l année : Période de mesure hivernale : du 29 janvier au 19 mars 2016 Période de mesure estivale : du 21 juin au 19 août 2016 Les mesures ont concerné le dioxyde d azote (NO 2) et les poussières fines (PM 10). Campagne de mesure de la pollution trafic à Charleville-Mézières 4/20

6 I. PRESENTATION DE L ETUDE 1. LES POLLUANTS MESURES Conformément aux exigences de la directive 2008/50/CE du 21 mai 2008 concernant la qualité de l air ambiant, une période minimale de 14 % de l année soit 8 semaines est requise pour l évaluation annuelle des teneurs en polluants. Pour cette étude, la période de mesure a représenté 30 % de l année Les polluants mesurés sont le dioxyde d azote (NO 2) et les poussières fines (PM 10). Le NO 2 est émis en grande partie par le trafic routier ; les PM 10 sont également émises par le trafic routier mais dans une moindre mesure. Le tableau 1 récapitule les différents polluants suivis dans le cadre de cette étude, et pour chacun d entre eux leur méthode de mesure et durée de l échantillonnage. Les sources et les effets de ces polluants figurent en ANNEXE. Tableau 1 : Récapitulatif des polluants mesurés Polluants Méthode de mesure Durée Oxydes d azote (NO2+NO) Poussières fines, de diamètre inférieur à 10μm (PM10) Analyseur Norme NF EN d octobre 2012 Analyseur Norme XP CEN/TS de juillet 2013 Mesure en continu Mesure en continu 2. LE SITE DE MESURE L emplacement du site de mesure a été défini selon les contraintes techniques, c est-à-dire le respect des règles d implantation de l unité mobile, la métrologie et l alimentation en électricité. Ainsi, c est devant le numéro 11 du boulevard Gambetta que les mesures ont été effectuées. La Figure 1 ci-après indique l emplacement du site sur une carte, et les points de mesures supérieurs à 40 µg/m 3 de moyenne annuelle en NO 2 mesurés en 2014 à l aide d une méthode indicative. La figure 2 est une photographie de l unité mobile installée. Campagne de mesure de la pollution trafic à Charleville-Mézières 5/20

7 Figure 1 : Emplacement de l'unité mobile de mesure et des points de l étude par tubes passifs 2014 présentant des concentrations moyennes annuelles en NO2 supérieures à 40 µg/m 3 Campagne de mesure de la pollution trafic à Charleville-Mézières 6/20

8 Figure 2 : L'unité mobile de mesure Campagne de mesure de la pollution trafic à Charleville-Mézières 7/20

9 II. RESULTATS DE L ETUDE 1. CONDITIONS METEOROLOGIQUES Du fait du rôle important des conditions atmosphériques sur la dispersion, l abattement et la réactivité chimique des polluants, différents paramètres météorologiques ont été suivis au cours de la campagne de mesure. Les figures 3 et 4 récapitulent la température moyenne, la pluviométrie, et les vents pour les 2 périodes de l étude, hivernale et estivale. Les données sont issues de la station Météo-France de Charleville-Mézières. Figure 3 : Températures, précipitations et rose des vents pour la période hivernale La figure 3 montre que durant la période hivernale du 29 janvier au 19 mars 2016, les températures sont assez fraîches et varient entre -1 et 11 C. La température moyenne est de 4 C. Les perturbations sont nombreuses, avec une pointe à 25 mm le 30 janvier et de nombreux passages pluvieux par la suite. En fin de période ces épisodes pluvieux se raréfient et les températures restent basses. Le temps devient anticyclonique à partir du 10 mars. Au total, il y a eu 169 mm de précipitations sur la période. Pour ce qui est du vent, la période est plutôt mouvementée. Les vents les plus forts sont observés début février, avec des valeurs horaires jusqu à 43 km/h le 9 février. En début de période, les vents sont principalement de sud-ouest, puis à partir du mois de mars proviennent majoritairement du secteur nordest à sud-est. Campagne de mesure de la pollution trafic à Charleville-Mézières 8/20

10 Figure 4: Températures, précipitations et rose des vents pour la période estivale En cette période estivale, du 21 juin au 19 août 2016, les températures varient entre 11 et 24 C, pour une température moyenne de 18 C. En début de période, les précipitations sont faibles jusqu au début du mois de juillet. Ensuite, ce sont principalement des épisodes brefs et intenses, avec un cumul journalier maximum de 21 mm observé le 22 juillet. Le cumul des précipitations sur la période est de 91 mm. Les vents sont moins forts qu en période hivernale. C est la composante ouest à nord-ouest qui domine. La composante ouest à sud-ouest est également bien représentée, notamment en début de période. Les moyennes horaires les plus importantes sont principalement observés mi-juillet, avec 25 à 29 km/h. 2. EXPLOITATION DES RESULTATS Définitions : Station dite «de fond» : station permettant le suivi de l exposition moyenne de la population aux phénomènes de pollution atmosphérique de fond. Station dite «trafic» : station permettant la fourniture d informations sur les concentrations mesurées dans des zones représentatives du niveau maximum d exposition auquel la population, située en proximité d une infrastructure routière, est susceptible d être exposée. Seuil d évaluation supérieur : niveau en-dessous duquel il est permis, pour évaluer la qualité de l air ambiant, d utiliser une combinaison de mesures fixes et de techniques de modélisation et/ou de mesures indicatives. Seuil d évaluation inférieur : niveau en-dessous duquel il est suffisant, pour évaluer la qualité de l air ambiant, d utiliser des techniques de modélisation ou d estimation objective. Campagne de mesure de la pollution trafic à Charleville-Mézières 9/20

11 2.1. Dioxyde d azote NO Evolution des concentrations La figure 5 présente l évolution des teneurs moyennes journalières en dioxyde d azote au niveau : De l unité mobile «trafic» installée Boulevard Gambetta, que l on nommera par la suite Charleville_Trafic ; De la station fixe «de fond» de Charleville-Mézières, que l on nommera par la suite Charleville_Fond ; Des stations «trafic» de Reims et d Epernay, que l on nommera par la suite respectivement Reims_Trafic et Epernay_Trafic. Figure 5 : Evolution des concentrations journalières en NO2 sur les 2 périodes de mesures Campagne de mesure de la pollution trafic à Charleville-Mézières 10/20

12 La station de fond de Charleville-Mézières mesure des concentrations en NO 2 bien plus faibles que les 3 autres stations dites trafic, aussi bien en été qu en hiver. Cet écart est dû à la présence d une source supplémentaire de pollution sur les 3 autres stations : le trafic routier. D autre part, les 3 stations trafic n observent pas les mêmes teneurs en NO 2. En effet, la station rémoise présente des concentrations majoritairement supérieures à celles des deux autres stations trafic. A l inverse, la station trafic située à Epernay mesure des teneurs en grande partie plus faibles que les stations trafic de Reims et Charleville-Mézières. Ceci est cohérent avec son environnement puisqu elle est soumise à un trafic routier moins important. Tableau 2 : Moyennes, maxima journaliers et horaires en dioxyde d'azote NO2 au cours de l'étude Moyenne de la campagne (μg/m 3 ) Maximum journalier (μg/m 3 ) (de minuit à minuit) Maximum horaire (μg/m 3 ) Charleville_Trafic Charleville_Fond Epernay_Trafic Reims_Trafic (le 17/03) 113 (le 18/03) 32 (le 11/03) 82 (le 03/03) 55 (le 17/03) 122 (le 17/03) 81 (le 25/02) 148 (le 16/02) Le tableau 2 ci-dessus récapitule les concentrations moyennes ainsi que les maxima horaires et journaliers mesurés sur chaque site durant la campagne de mesure. Si l on considère les années 2010 à 2015, l écart relatif moyen entre la moyenne annuelle réelle et la moyenne annuelle calculée à partir des périodes de mesures de l étude sur les stations fixes est de 5%. La moyenne de la campagne de mesure peut donc être considérée comme représentative de la moyenne annuelle en NO 2. Les maxima journalier et horaire les plus importants sont observés par la station trafic de Reims, et les moins importants par la station de fond de Charleville-Mézières. L unité mobile en proximité trafic à Charleville-Mézières présente une concentration moyenne en NO 2 sur la campagne près de 3 fois plus importante que la station fixe de fond de Charleville-Mézières. D autre part, comme sur la figure 5, on remarque une hiérarchisation des concentrations mesurées par les stations trafic. En effet si l on considère les moyennes de la campagne, celle de l unité mobile est inférieure de 19% à celle de la station trafic de Reims, et supérieure de 31% à celle de la station trafic d Epernay. Par ailleurs, la figure 5 affiche des concentrations moyennes mesurées plus élevées lors de la période hivernale, que ce soit en situation de fond ou en proximité trafic. De plus, les maxima horaires et journaliers présentés dans le tableau 2 sont uniquement observés en période hivernale Plusieurs phénomènes en sont à l origine : Les conditions de dispersion des polluants sont moins favorables durant la période dite hivernale du fait des phénomènes d inversion thermique ; Les températures étant plus basses, une nouvelle source d émissions de dioxyde d azote a été utilisée : le chauffage. Les figures 6 et 7 ci-après présentent l évolution moyenne des teneurs en dioxyde d azote au cours d une journée et d une semaine type au niveau des quatre sites de mesures. Campagne de mesure de la pollution trafic à Charleville-Mézières 11/20

13 Figure 6 : Profils journaliers en NO2 La figure 6 montre des niveaux horaires moyens en NO 2 plus élevés sur chacun des sites durant les pointes de circulation du matin et du soir, et plus faibles la nuit. Les concentrations en NO 2 mesurées par l unité mobile sont proches de celles de la station trafic de Reims en journée mais diminuent plus significativement la nuit. Figure 7 : Profils hebdomadaires en NO2 Les figure 6 et 7 indiquent des teneurs plus importantes et d une plus grande variabilité sur les sites trafic, en raison de la proximité de la source automobile. Les niveaux de concentrations des profils journalier et hebdomadaire du site trafic de Charleville-Mézières sont globalement intermédiaires à ceux des stations trafic de Reims et Epernay. La figure 7 montre que pour chacun des sites, les teneurs sont plus élevées les 2 derniers jours de la semaine et diminuent fortement le week-end. Campagne de mesure de la pollution trafic à Charleville-Mézières 12/20

14 Comparaison à la réglementation Le tableau 3 ci-dessous confronte les résultats obtenus sur le site Charleville_Trafic à la réglementation en vigueur pour l année 2016 (Décret n du 21 octobre 2010). Tableau 3 : Réglementation pour le NO2 (Décret n du 21 octobre 2010) Moyenne de la campagne (µg/m 3 ) Maximum horaire (µg/m 3 ) Charleville_Trafic Réglementation Valeurs annuelles Valeur horaire Seuil d évaluation inférieur Seuil d évaluation supérieur Valeur limite Seuil d information et de recommandation La concentration moyenne annuelle au niveau de l unité mobile de l étude est de 32 µg/m 3. Cette concentration est supérieure au seuil d évaluation inférieur mais pas au seuil d évaluation supérieur. Pour évaluer la qualité de l air ambiant, il est donc permis d utiliser une combinaison de mesures fixes et de techniques de modélisation et/ou de mesures indicatives. La valeur limite annuelle en NO 2 n est pas dépassée, et le seuil d information et de recommandation n a pas été atteint au cours de la campagne de mesure Comparaison aux autres stations La figure 8 ci-dessous situe les concentrations en NO 2 mesurées par l unité mobile par rapport à celles observées par l ensemble des stations fixes de Champagne-Ardenne. Les concentrations affichées sont les moyennes annuelles calculées sur les périodes de mesure de la campagne. Charleville_Trafic Stations de fond Stations trafic Valeur limite NO 2 (µg/m 3 ) Figure 8 : Comparaison des teneurs en NO2 à celles des autres stations Sur la figure 8, la fourchette des concentrations moyennes annuelles des stations de fond est représentée en violet, celle des stations trafic en orange, et celle de l unité mobile est représentée en bleu clair. Cette figure indique que l unité mobile se situe dans la gamme de concentration des stations trafic de Champagne-Ardenne. Campagne de mesure de la pollution trafic à Charleville-Mézières 13/20

15 2.2. Poussières fines PM Evolution des concentrations La figure 10 présente l évolution des teneurs moyennes journalières en PM 10 au niveau : De l unité mobile «trafic» installée Boulevard Gambetta, que l on nommera par la suite Charleville_Trafic ; De la station fixe «de fond» de Charleville-Mézières, que l on nommera par la suite Charleville_Fond ; Des stations «trafic» de Reims et d Epernay, que l on nommera par la suite respectivement Reims_Trafic et Epernay_Trafic. Figure 9 : Evolution des concentrations journalières en PM10 sur les 2 périodes de mesure Campagne de mesure de la pollution trafic à Charleville-Mézières 14/20

16 La figure 10 montre une très forte corrélation entre les sites de mesure. Le site trafic de Reims mesure néanmoins des pointes de concentrations plus élevées que les autres sites. En juillet, certaines périodes de mesures de l unité mobile ont dû être invalidées en raison de travaux de voiries, qui ont émis des poussières fines. Tableau 4 : Moyennes, maximas journaliers et horaires en poussières fines PM10 au cours de l'étude Charleville_Trafic Charleville_Fond Epernay_Trafic Reims_Trafic Moyenne de la campagne (μg/m 3 ) Maximum journalier (μg/m 3 ) 63 (le 18/03) 51 (le 18/03) 58 (le 18/03) 74 (le 18/03) (de minuit à minuit) Maximum horaire (μg/m 3 ) 113 (le 18/03) 71 (le 01/03) 83 (le 17/03) 108 (le 11/03) Si l on considère les années 2010 à 2015, la représentativité de la moyenne annuelle calculée à partir des périodes de mesures de l étude est plutôt bonne, avec un écart relatif moyen à la valeur réelle de 13% pour les PM 10. Les concentrations moyennes annuelles en PM 10 sur les différents sites varient de 18 à 22 µg/m 3. La concentration moyenne annuelle en PM 10 mesurée au niveau de l unité mobile est semblable à celle de la station trafic d Epernay, inférieure de 4% à celle de la station trafic de Reims et supérieure de 21% à celle de la station de fond de Charleville-Mézières. Les maxima horaires et journaliers ont tous été observés en mars, et pour leur grande majorité le 18 mars. Ceci s explique par des températures toujours fraîches au mois de mars accompagnées d émissions liées au chauffage, et l apparition d une nouvelle source de particules secondaires (le nitrate d ammonium, formé à partir des oxydes d azotes du trafic routier et de l ammoniac des épandages agricoles). De plus aux alentours du 18 mars, des conditions météorologiques très stables (vent très faible, inversion de températures) ont entraîné l accumulation des polluants dans l atmosphère et ainsi l augmentation des concentrations en PM 10. Les figures 10 et 11 présentent l évolution moyenne des teneurs en PM 10 au cours d une journée et d une semaine type au niveau des quatre sites de mesures. Figure 10 : Profil journalier en PM10 Campagne de mesure de la pollution trafic à Charleville-Mézières 15/20

17 Figure 11 : Profils hebdomadaires en PM10 Les figures 10 et 11 mettent en exergue l influence du trafic routier sur les teneurs en poussières fines. Les variations de concentrations au cours de la journée sont néanmoins moins marquées que pour le NO 2, les sources de PM 10 étant multiples (le chauffage l hiver en particulier ainsi que les émissions secondaires). Comme pour le NO 2, les teneurs augmentent au fil de la semaine, avec une légère diminution le mercredi et décroissent largement le week-end, lorsque le trafic routier est moins dense Comparaison à la réglementation Le tableau 5 ci-dessous confronte les résultats obtenus sur le site Charleville_Trafic à la réglementation en vigueur pour l année 2016 (Décret n du 21 octobre 2010). Tableau 5 : Réglementation pour les PM10 (Décret n du 21 octobre 2010) Moyenne de la campagne (µg/m 3 ) Moyenne maximale sur 24h (de minuit à minuit) (µg/m 3 ) Charleville_Trafic Réglementation Valeurs annuelles Moyenne sur 24h (de minuit à minuit) Seuil d évaluation inférieur Seuil d évaluation supérieur Valeur limite Seuil d information et de recommandation La concentration moyenne annuelle au niveau de l unité mobile de l étude est de 21 µg/m 3. Cette concentration est supérieure au seuil d évaluation inférieur mais inférieure au seuil d évaluation supérieur. Comme pour le NO 2, il est donc permis d utiliser une combinaison de mesures fixes et de techniques de modélisation et/ou de mesures indicatives pour évaluer la qualité de l air ambiant. La valeur limite annuelle en PM 10 n est pas dépassée. Le seuil d information et de recommandation a été dépassé deux fois au cours de la campagne de mesure, les 11 et 18 mars L unité mobile ne participait pas aux déclenchements des procédures d alertes sur la région, mais la procédure Campagne de mesure de la pollution trafic à Charleville-Mézières 16/20

18 d information et de recommandation a été déclenchée par les stations participant au dispositif d alerte le 18 mars dans les Ardennes, l Aube et la Marne Comparaison aux autres stations La figure 12 ci-dessous situe les concentrations en PM 10 mesurées par l unité mobile par rapport à celles observées sur les mêmes périodes par l ensemble des stations fixes de Champagne-Ardenne. Les concentrations affichées sont les moyennes annuelles calculées sur les périodes de mesure de la campagne. Charleville_Trafic 0 10 Stations de fond 20 Stations trafic Valeur limite PM 10 (µg/m 3 ) Figure 12 : Comparaison des teneurs en PM10 à celles des autres stations La concentration moyenne annuelle en PM 10 au niveau de l unité mobile se situe dans la gamme des concentrations moyennes annuelles des sites trafic de la région. Campagne de mesure de la pollution trafic à Charleville-Mézières 17/20

19 CONCLUSION Cette étude 2016 a permis d évaluer les concentrations en NO 2 et PM 10 sur le Boulevard Gambetta à Charleville-Mézières, en proximité trafic. Une concentration moyenne annuelle pour chacun des polluants mesurés a pu être calculée à partir des deux périodes de mesures, hivernale et estivale. Les teneurs observées sont inférieures aux valeurs limites réglementaires, avec 32 µg/m 3 en NO 2 et 21 µg/m 3 en PM 10. Pour les deux polluants, le seuil d évaluation inférieur est néanmoins dépassé. Il est donc permis, pour évaluer la qualité de l air ambiant pour ces deux polluants, d utiliser une combinaison de mesures fixes et de techniques de modélisation et/ou de mesures indicatives. Le seuil réglementaire d information et de recommandation en NO 2 n a pas été dépassé au cours de la campagne de mesure. En PM 10 cependant, ce seuil a été dépassé deux fois, au mois de mars, en même temps que sur les stations trafic de Reims et d Epernay. Les concentrations moyennes en dioxyde d azote mesurées par l unité mobile se situent dans la gamme de concentrations des stations trafic de la région. Campagne de mesure de la pollution trafic à Charleville-Mézières 18/20

20 ANNEXE SOURCE ET EFFETS DES POLLUANTS MESURÉS 1. DIOXYDE D AZOTE NO 2 a) Sources Le monoxyde d azote (NO) et le dioxyde d azote (NO 2) sont émis lors des phénomènes de combustion. Le NO 2 est issu de l oxydation du NO. Le pot catalytique a permis, depuis 1993, une diminution des émissions des véhicules à essence. Par ailleurs, l entrée en vigueur de la norme EURO III pour les poids lourds en 2002 et la norme EURO IV en 2005 pour les véhicules particuliers accompagnée d une stabilité du parc roulant contribue également à cette diminution. Figure 13 : Contribution aux émissions de NOx sur l agglomération de Charleville-Mézières/Sedan (Source : Inventaire ATMO Champagne-Ardenne A10M12-01-Secten12) b) Effets Sur la santé Le dioxyde d azote est un gaz irritant pour les bronches. Chez les asthmatiques, il augmente la fréquence et la gravité des crises. Chez l enfant, il favorise les infections pulmonaires. Sur l environnement Le dioxyde d azote participe au phénomène des pluies acides, à la formation de l ozone troposphérique, dont il est l un des précurseurs, à l atteinte de la couche d ozone stratosphérique et à l effet de serre. Campagne de mesure de la pollution trafic à Charleville-Mézières 19/20

21 2. POUSSIÈRES FINES PM 10 et PM 2.5 a) Sources Les particules ou poussières en suspension liées à l activité humaine proviennent majoritairement de la combustion des matières fossiles, du transport automobile (gaz d échappement, usure, frottements...) et d'activités industrielles très diverses (sidérurgie, incinération...). Leur taille et leur composition sont très variables. Les particules sont souvent associées à d'autres polluants tels le SO 2, les HAP (Hydrocarbures Aromatiques Polycycliques) etc. Les PM 10 représentent la catégorie de particules dont le diamètre est inférieur à 10 micromètres (les PM 2.5, ou très fines particules, ont un diamètre inférieur à 2,5 micromètres). Figure 14 : Contribution aux émissions de PM10 sur l agglomération de Charleville-Mézières/Sedan (Source : Inventaire ATMO Champagne-Ardenne A10M12-01-Secten12) Figure 15 : Contribution aux émissions de PM2.5 sur l agglomération de Charleville-Mézières/Sedan (Source : Inventaire ATMO Champagne-Ardenne A10M12-01-Secten12) b) Effets Sur la santé Selon leur taille (granulométrie), les particules pénètrent plus ou moins profondément dans l arbre pulmonaire. Les particules les plus fines peuvent, à des concentrations relativement basses, irriter les voies respiratoires inférieures et altérer la fonction respiratoire dans son ensemble. Certaines particules ont des propriétés mutagènes et cancérigènes. Les PM 2,5 se déposent plus facilement et sont en général moins bien évacuées que les PM 10-2,5 (particules dont le diamètre est compris entre 2.5 et 10µm) dans les alvéoles pulmonaires. Sur l environnement Les effets de salissure des bâtiments et des monuments sont les atteintes à l environnement les plus perceptibles. Campagne de mesure de la pollution trafic à Charleville-Mézières 20/20

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