Bithérapie par Dolutégravir et Lamivudine en maintenance : étude pilote DOLULAM
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- Anne Delisle
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1 Communication orale S6.02 Bithérapie par Dolutégravir et Lamivudine en maintenance : étude pilote DOLULAM Nadia MEFTAH 1, Brigitte Montes 2, Jacques REYNES 1,3,4 * 1. COREVIH-LR, Montpellier, France, 2. CHU de Montpellier, Laboratoire de Virologie 3. CHU de Montpellier, Département de Maladies Infectieuses et Tropicales 4. Université de Montpellier, IRD UMI233/INSERM U1175, Montpellier, France * mail: j-reynes@chu-montpellier.fr
2 Déclaration de (potentiels) liens d intérêts : Jacques REYNES Consultant, ou membre d un conseil scientifique, ou intervenant dans un symposium, ou ayant bénéficié d un soutien pour un déplacement d un laboratoire pharmaceutique: Abbvie, Astellas, BMS, GSK, Gilead, Merck, Novartis, Pfizer, Splicos-Abivax, Janssen, ViiV Healthcare Investigateur principal d un essai de l industrie pharmaceutique récent: BMS, Gilead, Merck, Janssen, ViiV Healthcare Parts sociales ou actions dans un laboratoire pharmaceutique: Aucune
3 Introduction Recherche d options antirétrovirales simples, efficaces et bien tolérées pour les patients ayant des antécédents d échecs virologiques et/ou de traitements lourds et mal tolérés Avantages potentiels d une bithérapie Dolutégravir (DTG) + Lamivudine (3TC) DTG: puissance, barrière génétique, tolérance en général bonne 3TC: effet controversé sur capacité réplicative, innocuité, faible coût 2 «petits» comprimés en 1 prise quotidienne Réalisation d une évaluation prospective exploratoire de l efficacité et de la tolérance de cette bithérapie chez des patients VIH-1 recevant une multithérapie efficace virologiquement mais mal tolérée au long cours Présentation des résultats actualisés (18 avril 2016) avec un suivi d au moins 48 semaines pour tous les patients
4 Méthodes Etude pilote, cohorte monocentrique (MIT, CHU Montpellier)) Critères pour inclusion adultes VIH-1 suivis par le même clinicien sous une multithérapie antirétrovirale stable, avec CV < 50 c/ml depuis au moins 12 mois, avec des symptômes ou signes de mauvaise tolérance sans mutation de résistance sur l intégrase sur les génotypes antérieurs et un génotype sur ADN pré-switch et sans échec sous raltégravir ou elvitégravir avec information et consentement pour rythme de suivi et analyse des données Switch pour DTG 50 mg plus 3TC 300 mg une fois/j De Octobre 2014 à Avril 2015, 27 patients inclus dans suivi standardisé Visites au switch (J0) et à 6, 12, 24, 36 (optionnel), S48 et au delà avec bilan sanguin et urinaire incluant - ARN VIH plasmatique ( Roche Cobas Ampliprep / Cobas Taqman HIV-1 v 2.0 ; limite de détection, 20 copies/ml) avec contrôle rapproché (1-2 semaines) si CV > 20 copies/ml et retour au traitement antérieur si échec virologique (définie comme une CV > 50 copies confirmée - CD4, CD8, biochimie, lipides (S6 et S24 ou S48), ADN VIH (S48)
5 Caractéristiques au moment du Switch Age (années) : médiane (extrêmes) 59 (41-77) Hommes: n (%) 20 (74%) Lymphocytes CD4+ (/mm 3 ): Zénith de CV préarv Baseline : médiane (extrêmes) Nadir : médiane (extrêmes) Nadir < 200/mm 3 : n (%) > copies/ml copies/ml < copies/ml Non disponible % ( ) (8-450) (30%) (26%) (41%) (3%) Génotype ARN cumulé et/ou ADN avec mutation 184V/I 8 (30%) Durée ARV avant switch (mois): médiane (extrêmes) 215 (22-329) Durée du dernier traitement (mois) : médiane (extrêmes) 51 (13-108) ARV au moment du switch: n (%) - Ténofovir (TDF) - IP/ritonavir - Raltégravir (48%) (81%) (26%) Patients sous hypolipémiants (pravastatine, rosuvastatine, fénofibrate) 11 (41%)
6 Suivi : Situation au 18 avril 2016 Durée de suivi : 48 semaines (n=17), 60 semaines (n= 4), 72 semaines (n=3) Echecs virologiques (CV > 50 c/mlconfirmée) 0 Arrêts de la bithérapie DTG/3TC - Pour événement indésirable 3-2* - Arrêt à S16 : fatigue, inconfort intestinal - Arrêt à S24 : fatigue, prise de poids - Par décision du patient et du clinicien - 1** Perdus de vue 0 Evénements indésirables biologiques sévères 0 - Blip à S12 (52 c/ml), Intensification à S18 *Les 2 patients ont repris le traitement antérieur **Patient anxieux et ayant eu plusieurs blips avant switch et après intensification
7 ARN VIH ARN VIH plasmatique < 20 copies/ml, indétectable < 20 copies/ml, détectable J0 Switch (n=27) Semaine 6 (n=26) Semaine 12 (n=27) Semaine 24 (n=25) Semaine 48 (n= 24) 17 (63%) 17 (65%) 21 (78%) 18 (72%) 16 (67%) > 20 copies/ml 2 (21 et 22c/ml) 0 1 (52 c/ml blip) 1 (31 c/ml blip) 0 Au total sur 48 semaines: - 3 blips minimes : S12: 52 c/ml; S24 : 31 c/ml; S36: 66 c/ml - Aucun échec virologique (défini comme 2 CV consécutives > 50 c/ml)
8 Evolution du DFGe CKD-EPI Patients ayant eu du Ténofovir dans le traitement précédent Valeur J0 médiane (extrêmes): 86 (61-108) Médiane (extrêmes) à partir de J0(mL/min/1.73 m 2 ) Sans distinction selon traitement antérieur Valeur J0 médiane (extrêmes): 86 (56-116) DFG estimé des patients n ayant pas eu de Ténofovir dans le traitement précédent Patients n ayant pas de Ténofovir dans le traitement précédent Valeur J0 médiane (extrêmes): 86 (56-116)
9 Evolution des lipides N= 23 (patients sous traitement à S48) Valeurs médianes en g/l
10 Evolution des CD4/mm 3 et du rapport CD4/CD8 Gain médian de CD4/mm3 J0-S24 : + 53 J0-S48 : + 75 N =23
11 Discussion 2 arrêts pour effets indésirables (fatigue), très bonne tolérance pour les autres patients ( en dehors de 2 plaintes pour constipation après arrêt du ritonavir!) Satisfaction exprimée sur facilité de prise chez ces 27 patients lourdement pré-traités Aucun échec virologique, 3 blips minimes avec un suivi d au moins 48 semaines: malgré la présence de multiples facteurs prédictifs d échec en monothérapie d IP/r: nadir de CD4 bas, CV préthérapeutique et ADN VIH élevé, mutation 184 mais chez des patients pris en charge et observants depuis longtemps, avec un suivi précis
12 Conclusion Ces donne es exploratoires, chez 27 patients avec un lourd passe the rapeutique, sugge rent que l association simple de dolute gravir et de lamivudine peut être une option de maintenance efficace et bien tole re e. Des études plus large et comparatives sont en cours pour évaluer cette stratégie
13 Merci!
14
15 ADN VIH Réalisé chez 24 patients sous DTG +3TC depuis 48 semaines : - 11 (46%) avec ADN > 1000/10 6 cellules 7 CV indétectable - 12 (50%) avec ADN entre 150 et CV indétectable - 1 avec ADN < 150 CV indétectable
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