AES aux Urgences Bilan et perspectives en 2016
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- Jacques Bessette
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1 AES aux Urgences Bilan et perspectives en 2016 Dr Denis Lacoste Hôpital du Tondu Groupe Hospitalier Pellegrin Place Amélie Raba Léon BORDEAUX Cedex Tél : Fax : corevih@chu-bordeaux.fr -
2 Très brefs rappels Définitions: AES: exposition au sang et/ou liquides biologiques, expositions sexuelles, partage de matériel d injection. Transmissibilité des virus/exposition au sang: VHB 30% > VHC 2 à 3% > VIH 0,32% Le risque varie selon : La quantité de virus, le volume de sang ou liquide biologique concerné donc avec le matériel vecteur Pas de contamination professionnelle rapportée au VIH depuis 2005, au VHC depuis 2008 depuis la standardisation des procédures.
3 Quelques actualisations Transmissibilité du VIH infime en cas de charge virale indétectable et de trithérapie active chez les PVVIH. Evolution des pratiques : le SLAM (psycho actifs injectables et sexualité chez les HSH). Forte croissance de l incidence des IST
4 Toujours autant de contaminations VIH en France Source : InVS, données DO VIH au 31/12/2014 corrigées pour les délais, la sous déclaration et les valeurs manquantes
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7 Ne pas oublier Les autres IST en cas de risque sexuel: Syphilis, gonococcie, chlamydiose Et La grossesse! Discussion d une contraception d urgence dans les 72 heures si nécessaire au cas par cas. Pas de contre indication en cas de TPE
8 Quelle charge de travail pour les services des urgences? Statistiques difficiles à obtenir Plus de recueil national du GERES Données partielles, locales (thèses...) Plutôt en baisse globalement pour les AES professionnels (Raisin/Geres) Hôpital Bichat : 203 en 2003, 695 en Urgences Pellegrin (PMSI): 184 AES en 2014, environ 200 à Saint André.
9 AES parmi le personnel des Tous professionnels Urgences
10 AES parmi le personnel des Services: Ventilation par service 2013 (CCLIN 2013)
11 Statut sérologique du patient source dans les AES professionnels (CCLIN 2013) N=3564
12 Les recommandations / VIH Rapport d Experts 2013: Quelques aménagements tenant compte de l évolution de la prise en charge du VIH.
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16 La décision de TPE reste délicate! Plus «facile» dans les AES/sang. Souvent difficile dans les autres cas aux Urgences: Surcharge de travail Formation parfois insuffisante du médecin non senior Anxiété de la personne exposée Pas de notion précise sur le patient source... Donc, souvent un traitement initié par défaut
17 Modalités de traitement (TPE) Dans les 48 heures maximum. Le TRUVADA (TDF+FTC) est la colonne vertébrale du traitement. Associé à une IP (PREZISTA /r) (3cp/jr en 1 prise) Ou combiné avec l Elvitegravir dans le STRIBILD (1cp/jr), mieux toléré, efficace, coût identique. Pendant un mois. A adapter si nécessaire au cas par cas (appel référent+++) (recommandations régionales en cours d actualisation)
18 Bilan à réaliser à J0 (personne exposée) Bilan à réaliser à J0 (personne source) Faire la chasse aux résultats+++ Sérologies VIH (test rapide++)/hépatite B (AgHBs), Hépatite C (+ARN) Et IST si exposition sexuelle et partenaire source présent. Autres bilans viro/immuno au cas par cas.
19 Recommandations / VHB Immuno-vaccination selon le statut vaccinal de la personne exposée (et de la source si informations disponibles).
20 Recommandations / VHC Pas de traitement prophylactique même à l ère des AAD Surveillance selon l exposition.
21 Aspects généraux Cette prise en charge a pour objectif la réponse immédiate à la prise de risque. Dans le cadre des urgences, le volet prévention est difficilement envisageable La confidentialité, l accueil peuvent poser problème dans le contexte des urgences surchargées. la formation continue d un personnel souvent renouvelé est nécessaire. Les urgentistes doivent pouvoir travailler en réseau (médecine du travail, services et médecins référents pour le VIH, les hépatites qui assureront le suivi et confirment/infirment les décisions prises à chaud).
22 Outils disponibles Élaborés en commun avec les représentants des services concernés, la médecine au travail, le Corevih, les virologues : Plaquettes pour les soignants, les personnes victimes d AES, guides actualisés diffusés et en ligne pour la prise en charge. Annuaires des référents VIH, Hépatites
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26 Des projets En 2016 est programmée en collaboration avec la commission EPP/DPC une action d évaluation des pratiques aux urgences du CHU. L objectif est d évaluer l éventuelle marge de progression dans le circuit de prise en charge des AES. Actualisation des outils et diffusion
27 Merci de votre attention Remerciements à tous les acteurs concernés Aux collègues ayant participé à l élaboration et aux actualisations des documents/outils depuis plusieurs années pour certains
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