Immunosuppresseurs. Stéphane BOUCHET. Laboratoire de Pharmacologie Clinique et de Toxicologie

Dimension: px
Commencer à balayer dès la page:

Download "Immunosuppresseurs. Stéphane BOUCHET. Laboratoire de Pharmacologie Clinique et de Toxicologie"

Transcription

1 Immunosuppresseurs Stéphane BOUCHET Laboratoire de Pharmacologie Clinique et de Toxicologie

2 Introduction Transplantation : progrès thérapeutique majeur Pb : rejet détruit le greffon en quelques jours. Jean Dausset (Prix Nobel 1980) système HLA (reconnaissance du «Soi») Lien entre histocompatibilité et taux de rejet des greffes

3 L immunosuppression Pour faire face à l obstacle majeur de la compatibilité donneur (greffon)/receveur Dès la fin des années 1950 : 6-MP, corticoïdes, azathioprine, méthotrexate Mais rejets aigus ++ taux de survie des greffons 50% à 1 an Années 1970 : sérums antilymphocytaires Diminution rejets aigus mais complications infectieuses+++

4 Petite histoire JF Borel (Sandoz) échantillons de sol de Norvège (recherche nvx ATB) Propriétés immunosuppressives de la ciclosporine A identifiées en 1972 Sandoz refuse le développement («peu d avenir pour cette molécule») Borel, White et Calne continuent les recherches résultats très prometteurs chez l animal Sandimmun (1983)

5 GENERALITES, RAPPELS Traitements immunosuppresseurs: allogreffes d'organes allogreffes de cellules souches hématopoïétiques traitement de fond de maladies auto-immunes maladies inflammatoires chroniques. Objectifs du traitement Prévention du rejet (aigu et chronique) en modifiant la réponse allo-immune du receveur Ne pas induire d immunosuppression trop profonde (risque infectieux) Traitement du rejet

6 GENERALITES, RAPPELS Mêmes médicaments parfois utilisés pour d'autres objectifs thérapeutiques : - chimiothérapie des cancers, - traitements corticoïdes à visée antiinflammatoire

7 Corticoïdes Classification des Immunosuppresseurs Agents Pharmacologiques Médicaments se liant aux immunophilines (-limus) Inhibiteur de la calcineurine : Ciclosporine (Sandimmun, Néoral ), Tacrolimus (Prograf ) Inhibiteur de la mtor : Sirolimus (RAPAMUNE ), Everolimus (CERTICAN ) Antimétabolites (inhibition synthèse ADN) Action non-sélective : azathioprine (IMUREL ) Action sélective sur les lymphocytes : Mycophénolate mofétil CELLCEPT, Mycophénolate sodique, MYFORTIC, Léflunomide ARAVA

8 Classification des Immunosuppresseurs Immunosuppresseurs biologiques : Anticorps antilymphocytaires Polyclonaux Lymphoglobline, Thymoglobuline Monoclonaux Muromonab-CD 3 (Orthoclone OKT 3 ) Anticorps anti-récepteur de l IL2 (CD25) Basiliximab (Simulect ) Daclizumab (Zenapax ) Anticorps anti-complément (C5) : éculizumab

9 Stratégie immunosuppressive Nombreux schémas possibles, dépendent : Du type de Transplantation Du risque immunologique (compatibilité HLA) Qualité du greffon (ex: éviter néphrotoxiques) Receveur : âge, maladie CV, tumorale, risque viral Induction (qq jrs/sem) Ac, corticoïdes, MMF Maintenance (toute la vie!) Arrêt des Ac, corticoïdes, anticalcineurines, MMF Maintenance (toute la vie!) Inh mtor (et arrêt ACal)

10 Mécanismes d action La réponse immunitaire allogénique Représentation schématique de l activation et prolifération lymphocytaire La réponse immunitaire est synthétisée en 3 signaux Signal 1 = Reconnaissance de l Antigène Signal 2 = Co Stimulation (Activation cellulaire) Signal 3 = Prolifération Cellulaire

11 3 voies de signalisat : D après Halloran PF, NEJM, 2004 Antigène TCR/CD3 CMH / peptides 1 CD80 / 86 CD28 2 Co-stimulation CD40 CD154 CPA Interleukine-2 Calcineurines PI-3K CD25 3 IL-15 MAP kinases IKK PI-3K PI-3K NFAT AP-1 NF-κB ARNm G1 CDK/ Cyclines S G2 mtor Synthèse de nucléotides JAK3 G0 M LYMPHOCYTE T CD52 S-1-P rec.

12 Ligands des immunophilines = - limus Inhibiteurs des Calcineurines

13 Ciclosporine / tacrolimus CMH / peptides 1 CD80 / 86 CD28 2 CD40 CD154 CPA Interleukine-2 CD25 3 Calcineurines IL-15 MAP kinases IKK PI-3K PI-3K NFAT AP-1 NF-κB ARNm G1 CDK/ Cyclines S G2 mtor Synthèse de nucléotides JAK3 G0 M LYMPHOCYTE T CD52 S-1-P rec.

14 Ciclosporine Découverte en 1970 Polypeptide polycyclique de 11 acides aminés (issu d un champignon, Tolypocladium inflatium) Mécanisme d action La cyclosporine A se lie à un récepteur intracellulaire (cyclophiline) le complexe ligand-récepteur inhibe la calcineurine

15 Ciclosporine Indications Greffes d organes et de tissus ttt préventif et curatif du rejet Rein, cœur, foie, pancréas, poumon, intestin grêle, greffes de moelle osseuse Pathologies auto-immunes ou inflammatoires Syndrome néphrotique cortico-résistant Psoriasis sévère, dermatite atopique sévère, polyarthrite rhumatoïde active et sévère

16 Ciclosporine Pharmacocinétique Varie en fonction de la spécialité : Sandimmun : Solution huileuse (sol buv ou capsule) Néoral : Microémulsion (sol buv ou capsule) Grande variabilité inter et intra individuelles Absorption Tmax 1h-6h (Sandimmun); Plus rapide avec Néoral; Cmax Néoral supérieure de 59% à Cmax Sandimmun Co (résiduelle) comparables Biodisponibilité: F néoral (50-60%) > F sandimmun (20-50%) Néoral rend le profil d absorption moins dépendant des sels biliaires, des enzymes pancréatiques et de l absorption des aliments

17 Ciclosporine Distribution Liaisons aux protéines (lipoprotéines) 90% Importantes concentrations intra-érythrocytaires Largement distribuée, notamment dans les territoires lipophiles (Vd : 13 L/kg) Métabolisme CYP 450 3A4 => 30 métabolites, ppalt inactifs Élimination biliaire Seuls 6% sont retrouvés dans les urines Élimination biphasique avec une Ta 1/2 rapide (1h à 2h) et une Tb 1/2 d environ 8h (5-18h) pour le Néoral et de 19 h (10-27h) pour le Sandimmun

18 Ciclosporine Effets indésirables : Nombreux, souvent Concentration-Dépendants Néphrotoxicité Aiguë, réversible, dose-dépendante Néphrotoxicité chronique avec fibrose interstitielle Hypertension artérielle (>50% des sujets) Tremblement des extrémités... Dyslipidémie Hypertrichose, hypertrophie gingivale

19 Tacrolimus Découvert en 1984 Apparenté aux macrolides, dérivé du streptomyces tsukubaensis Mécanisme d action Le FK 506 (tacrolimus, Prograf) se lie au récepteur (FK BP-12) Le complexe ligand-récepteur inhibe la calcineurine Indications Prévention du rejet du greffon (rein/foie) Traitement du rejet rebelle cortico-résistant

20 Tacrolimus Pharmacocinétique Absorption : PO Très variable : F =20-25% (TR). Alimentation absorption digestive, pas la bile ( ciclo) Tmax : 1-3h Distribution Très lié aux protéines (>98%) Fortement incorporé aux Gr (75%) Large diffusion tissulaire (lipophilie); Vd = 1300L Métabolisme Très fort métabolisme hépatique : CYP 3A4; métabolites actifs pour certains (in vitro) Elimination Biliaire, cycle entérohépatique T 1/2 très variable : 12-15h en moyenne

21 Tacrolimus Effets indésirables ( similaires ciclosporine) : Même mécanisme d'action immunosuppressive mais toxicité différente (les récepteurs n'ont pas la même expression dans les différents tissus) Néphrotoxicité et neurotoxicité C dépendantes Diabétogène (incidence + élevée que ciclo) Alopécie, acné, hypersudation Pas d hyperplasie gingivale ni hypertrichose et HTA serait moins fréquente (meilleure observance?)

22 Tacrolimus Prograf = tacrolimus 2x/j Advagraf = tacrolimus 1x/j (même dose)

23 Ligands des immunophilines = - limus Inhibiteurs de mtor

24 CMH / peptides CD80 / 86 CD40 CPA 1 CD28 2 CD154 Interleukine-2 CD25 3 Calcineurines IL-15 MAP kinases IKK PI-3K NFAT AP-1 NF-κB ARNm G0 G1 S M CDK/ Cyclines G2 mtor PI-3K Synthèse de nucléotides LYMPHOCYTE T JAK3 Sirolimus / Evérolimus CD52 S-1-P rec.

25 Sirolimus = Rapamycine AMM en 2001 : Rapamune Famille des rapamycines, de structure proche du tacrolimus Mécanisme d action Inhibe mtor (mammalian Target of Rapamycin = 3ème signal, transition G1/S) qui favorise la prolifération cellulaire induite par les cytokines inhibition de la prolifération de Lympho B et T Indications Prévention du rejet d organe chez l adulte présentant un risque immunologique faible à modéré recevant une transplantation rénale.

26 Sirolimus Pharmacocinétique Absorption Rapide, incomplète : F 15% (associé à la ciclo : Delai de 4 heures entre prises) Tmax : 1-2h Distribution Largement distribué dans les GR (95%) Métabolisme CYP 3A4, métabolites ppalt inactifs Élimination biliaire T 1/2 = 62 +/- 16h => Dose de charge + Administration journalière unique

27 Sirolimus Effets indésirables Hypercholestérolémie, hypertriglyciridémie Thrombopénies, anémies, leucopénies Céphalées, tbles GI, A priori, PAS de NÉPHROTOXICITÉ, mais potentialisation possible de l effet néphrotoxique de la ciclosporine par de ses taux plasmatiques et intrarénaux Rares cas de pneumopathies interstitielles pulmonaires EI souvent C plasmatique- dépendants

28 Everolimus Commercialisé depuis 2004 (Certican ) Dérivé 40-O-hydroxyéthyl du sirolimus Mécanisme d action : Idem Sirolimus Indications Prévention du rejet d organe chez l adulte présentant un risque immunologique faible à modéré recevant une transplantation rénale ou cardiaque.

29 Everolimus Pharmacocinétique similaire au sirolimus Absorption Rapide; Tmax : 1-2h Comme pour le sirolimus, forte métabolisation présystémique ; F sirolimus F everolimus Distribution Distribué dans les GR (75%) Métabolisme CYP 3A4, 13 métabolites ppalt inactifs Élimination biliaire T 1/2 = plus courte que sirolimus 16-35h => 2 prises par jour

30 TACROLIMUS CICLOSPORINE SIROLIMUS Néphrotoxicité 41% 45% 6% Neurotoxicité (tremblements) 35 à 54 % % 14 %/TD> HTA % % 36 % Diabète 8-20 % 2-4 % - de 1% Alopécie 10,7 % 1% 1% Hyperplasie gingivale 0,5-1,3 % 5,3-6,2 % 1% Dyslipidémie 7,8-31 % 10,5-38 % 35 % Thrombopénie 18% Leucopénie 10% Cancers 1% 1.4% - de 1% Lymphomes 1% 0.7% - de 1%

31 Anti-métaboliques

32 CMH / peptides CD80 / 86 CD40 CPA 1 CD28 2 CD154 Interleukine-2 CD25 3 Calcineurines IL-15 MAP kinases IKK PI-3K PI-3K NFAT AP-1 NF-κB ARNm G0 G1 S M CDK/ Cyclines G2 mtor Synthèse de nucléotides Mycophénolate LYMPHOCYTE T JAK3 CD52 S-1-P rec.

33 Mycophénolate Sel (sodique) ou Ester (mofetil) de l acide mycophénolique (MPA), composé actif isolé à partir de Penicillium glaucum. Indications Utilisé en association à ciclosporine / tacrolimus et aux corticoïdes pour la prévention des rejets aigus d organe (rein, cœur, foie) STP réalisable seulement pour MMF

34 Mycophénolate Pharmacodynamie -Inhibiteur de l'imdph (inosine monophosphate deshydrogénase, isoforme II exprimée dans les lymphocytes T et B activés) -Bloque la synthèse de novo des purines -Modifie la glycosylation des protéines membranaires

35 Mycophénolate mofétil Pharmacocinétique Absorption Le MMF est rapidement absorbé puis transformé en MPA, le composé actif, par des estérases intestinales et hépatiques. F : 94% T max 1h (30 min -90 min) Distribution Liaison albumine : 97-99% or seule la fraction libre est active Pas de MPA intra-érythrocytaire Vd : 4 l/kg

36 Mycophénolate mofétil Cmax Deuxième pic lié à la recirculation entérohépatique Concentration résiduelle ou C0 Aire sous la courbe CellCept 1 gr per os CellCept 1 gr

37 Mycophénolate mofétil Métabolisme Hépatique par l UDP-glucuronyltransérase (UGT) => Métabolite : MPAG inactif éliminé / rein Autres métabolites dont un actif (acylglucuronide) Cycle entérohépatique => 6 à 12 h après l administration, augmentation secondaire des C pl du MPA Elimination Urinaire T 1/2 = 11-18h => stabilité 4 à 5 j théoriquement. En fait l ASC progressivement dans les 2-3 mois postgreffe

38 Mycophénolate mofétil Effets indésirables Pas de néphrotoxicité EI gastro-intestinaux EI hématologiques (leucopénies, anémies, thrombopénies) douleurs, fièvre, maux de tête, infections, hypertension artérielle et des œdèmes. incidence de infections opportunistes

39 Mycophénolate mofétil Interactions médicamenteuses Ciclosporine C de MPA : inhibe l élimination biliaire du MPAG => inhibition du cycle entérohépatique. Tx plasmatique de MPAG => élimination rénale du MPAG Tacrolimus (association hors AMM) C MPA (Inh de la glucuronidation en MPAG)

40 MMF : variabilité inter-individuelle

41 MMF : Variabilité intra-individuelle D3 D7 D30 >M3

42 Mycophénolate sodique Sel de l acide mycophénolique Cp pelliculés gastrorésistants (Myfortic ) PK différente du MMF => Absorption retardée Tmax = 2h (jusqu à 24h!!!) Algorithmes PK (mini AUC) utilisés pour MMF non utilisables ici

43 Léflunomide Prodrogue du tériflunomide (métabolite actif) Indications: Officielle : utilisation dans la polyarthrite rhumatoide sévère (traitt de fond) : 50 % de répondeurs Psoriasis et rhumatisme psoriatique (études en cours) Utilisation en greffe : lorsque l immunossuppression due au myco est trop forte et infection au BKvirus

44 Léflunomide Pharmacocinétique Léflunomide bien absorbé et très rapidement métabolisé et tériflunomide C max en 1 et 24h!!! Téri : T 1/2 15 j (élimination rénale et biliaire) Dose de charge de 3x100mg puis dose d entretien entre 5 et 20mg/j

45 Léflunomide Effets indésirables et interactions médicamenteuses Hépato et hématotoxicité Rifampicine : des concentrations du téri Médicaments mét par le CYP2C9 (Phénytoine, warfarine, ) : inhibition du CYP par Téri

46 Azathioprine Commercialisé depuis les années 60 (Imurel ) Dérivé dérivé nitro-imidazole de la 6-mercaptopurine Indications Transplantation d organes, en association Maladies dysimmunitaires (Crohn, Lupus, PR, )

47 Azathioprine Pharmacocinétique Aza très rapidement dissocié en 6-MP 6-MP traverse les membranes cellulaires et métabolisme in situ T 1/2 très courte (6 à 28 min!!!) ; T 1/2 de la 6-MP (38 à 114 min)

48 Cycle des thiopurines HEPATOTOXICITE? Métabolite inactif Nitro-imidazoles Inhibition de la synthèse purique TPMT* SH Méthyl- MercaptoPurine TPMT* Methyl-Mercapto- Purine Nucléotides TPMT* 6TG Azathioprine 6-Mercaptopurine Mercaptopurine Nucléotides 6-ThioGuanine Nucléotides XO XO ITPase* 8-OH azathioprine 8 OH mercaptopurine 6-Thioinosine TP Incorporation dans l ADN HGPRT : Hypoxanthine-Guanine Phosphoribosyl Transférase ITPase : Inosine TriPhosphatase SH : Molécules souffrées, essentiellement glutathion TPMT : ThioPurine S-MéthylTransférase XO : Xanthine Oxydase * : enzyme possédant un polymorphisme Syndrome pseudo-grippal? Pancréatite? MYELOSUPPRESSION

49 Azathioprine Effets indésirables et interactions médicamenteuses Hépato et hématotoxicité, infections Parfois fatals!!! Oncogène Mutagène, tératogène (contraception nécessaire) Allopurinol Médicaments anticoagulants Suivi thérapeutique Avant instauration du traitement Génotypage de la TMPT Activité enzymatique de la TMPT Après Dosage des métabolites

50 Polymorphismes de la TPMT Prévalence dans la population caucasienne 89% : activité normale (2 gènes actifs) 10,7% : activité intermédiaire (1 gène déficient) 0,3% : activité nulle ou diminuée (2 gènes déficients) SNP Risque de leucopénies parfois mortelles 2 types sauvages (wt) actifs : TPMT*1 et *1S 16 variants dont 4 (TPMT*2, *3A, *3B, *3C) représentent plus de 85% des mutations 95% de corrélation du génotypage avec le phénotype

51 Suivi et surveillance des IS

52 Interactions médicamenteuses Elles sont nombreuses! Ciclosporine, tacrolimus, sirolimus et évérolimus substrats du CYP3A4 et de la P-gp Conséquences?

53 Métabolisation (hépatique +++) Ciclosporine Tacrolimus I - mtor Métabolites CYP Sousdosage! Médicament B = inducteur enzymatique

54 Métabolisation (hépatique +++) Ciclosporine Tacrolimus I - mtor Métabolites CYP Surdosage! Médicament B = inhibiteur enzymatique

55 Justification du suivi thérapeutique des IS Relation concentration-effet thérapeutique et Relation concentration-effets toxiques Pas de mesure directe de l effet Zone thérapeutique étroite => rejet de greffe ou toxicité Variabilité PK inter et/ou intra individuelle Nombreuses interaction médicamenteuses Existence de méthodes de dosage Recommandé dans l AMM, pour certaines molécules

56 Médicaments IS candidats au STP Ciclosporine Tacrolimus Mycophénolate Sirolimus Everolimus Leflunomide Azathioprine

57 Suivi thérapeutique pharmacologique Efficacité et EI corrélés à la C sang Variabilité inter-individuelle +++ Modalités de prélèvement Modalités Tube Transport Ciclosporine (T0) Ciclosporine (T2) Avant la prise 2 heures après la prise Temp. ambiante Tacrolimus (T0) Avant la prise Temp. ambiante Sirolimus (T0) Après 5 à 7 jours de tt Avant la prise Vac. Mauve 5 ml Temp. ambiante ou +4 C si >2h Everolimus (T0) Avant la prise Temp. ambiante Mycophénolate (T0) MMF (mini AUC) Avant la prise Après la prise (T20, 60 min, 3h) Temp. ambiante

58 MMF : Modélisation bayésienne [Prémaud A. et al., Ther Drug Monit 2005] D3 J3 D7 J7 D30 >M3 J30 > 3mois

59 Alimentation SANDIMMUN solution : diluer ds chocolat, lait, jus de fruit (sauf jus de pamplemousse!) Bonne hydratation Régime pauvre en sel Bonne hygiène dentaire (hyperplasie gingivale) Ciclosporine limiter graisses, surveillance lipidique Tacrolimus surveillance glycémique

60 Contrôles de base Poids Pression artérielle Température

61 Observance! Conditionne la réussite du traitement or ttt à vie! Prises à intervalles réguliers (voir avec patient l'heure qui lui convient le mieux) régularité STP Informer le patient sur les effets indésirables des IS ; rassurer car tendance à diminuer au cours du temps STP expliquer les modalités

DOSAGE SANGUIN D IMMUNOSUPPRESSEURS : MISE AU POINT D UNE METHODE D ANALYSE PAR CHROMATOGRAPHIE LIQUIDE COUPLEE A LA SPECTROMETRIE DE MASSE

DOSAGE SANGUIN D IMMUNOSUPPRESSEURS : MISE AU POINT D UNE METHODE D ANALYSE PAR CHROMATOGRAPHIE LIQUIDE COUPLEE A LA SPECTROMETRIE DE MASSE Université de Lausanne et Université de Genève Ecole Romande de Pharmacie Département d anesthésiologie, de pharmacologie et de soins intensifs de chirurgie Service de Pharmacie Hôpitaux Universitaires

Plus en détail

SUIVI THERAPEUTIQUE PHARMACOLOGIQUE DES IMMUNOSUPPRESSEURS. Eliane M. BILLAUD, Pharmacologie, H.E.G.P. - Paris eliane.billaud@egp.aphp.

SUIVI THERAPEUTIQUE PHARMACOLOGIQUE DES IMMUNOSUPPRESSEURS. Eliane M. BILLAUD, Pharmacologie, H.E.G.P. - Paris eliane.billaud@egp.aphp. SUIVI THERAPEUTIQUE PHARMACOLOGIQUE DES IMMUNOSUPPRESSEURS Eliane M. BILLAUD, Pharmacologie, H.E.G.P. - Paris eliane.billaud@egp.aphp.fr IMMUNOSUPPRESSEURS (INTRODUCTION) IMMUNOSUPRESSION? DIMINUTION DES

Plus en détail

Innovations thérapeutiques en transplantation

Innovations thérapeutiques en transplantation Innovations thérapeutiques en transplantation 3èmes Assises de transplantation pulmonaire de la région Est Le 16 octobre 2010 Dr Armelle Schuller CHU Strasbourg Etat des lieux en transplantation : 2010

Plus en détail

Assurance Maladie Obligatoire Commission de la Transparence des médicaments. Avis 2 23 Octobre 2012

Assurance Maladie Obligatoire Commission de la Transparence des médicaments. Avis 2 23 Octobre 2012 Assurance Maladie Obligatoire Commission de la Transparence des médicaments Avis 2 23 Octobre 2012 Titre I : Nom du médicament, DCI, forme pharmaceutique, dosage, présentation HUMIRA (DCI : Adalimumab

Plus en détail

Les nouveaux anticoagulants oraux : quelles interactions médicamenteuses?

Les nouveaux anticoagulants oraux : quelles interactions médicamenteuses? Les nouveaux anticoagulants oraux : quelles interactions médicamenteuses? Dr Stéphanie Chhun, Pharmacologue (Hôpital Universitaire Necker Enfants-Malades) Pr Stéphane Mouly, Interniste (Hôpital Lariboisière)

Plus en détail

TYNDALL. 13 rue Dubrunfaut 75012 PARIS Tél. : 01 74 05 74 23 >SIREN N 451 386 544 APE N 00014. Bulletin d Informations. et d échanges N 24 MARS 2009

TYNDALL. 13 rue Dubrunfaut 75012 PARIS Tél. : 01 74 05 74 23 >SIREN N 451 386 544 APE N 00014. Bulletin d Informations. et d échanges N 24 MARS 2009 TYNDALL Bulletin d Informations 13 rue Dubrunfaut 75012 PARIS Tél. : 01 74 05 74 23 >SIREN N 451 386 544 APE N 00014 Site internet : www.inflamoeil.org SOMMAIRE 1. L éditorial de la Présidente 2. Des immunosuppresseurs

Plus en détail

GUIDE D INFORMATIONS A LA PREVENTION DE L INSUFFISANCE RENALE

GUIDE D INFORMATIONS A LA PREVENTION DE L INSUFFISANCE RENALE GUIDE D INFORMATIONS A LA PREVENTION DE L INSUFFISANCE RENALE SOURCES : ligues reins et santé A LA BASE, TOUT PART DES REINS Organes majeurs de l appareil urinaire, les reins permettent d extraire les

Plus en détail

HVC CHRONIQUE MOYENS THERAPEUTIQUES ET BILAN PRE-THERAPEUTIQUE CHAKIB MARRAKCHI. http://www.infectiologie.org.tn

HVC CHRONIQUE MOYENS THERAPEUTIQUES ET BILAN PRE-THERAPEUTIQUE CHAKIB MARRAKCHI. http://www.infectiologie.org.tn HVC CHRONIQUE MOYENS THERAPEUTIQUES ET BILAN PRE-THERAPEUTIQUE CHAKIB MARRAKCHI LES MOYENS THERAPEUTIQUES Les interférons La ribavirine Les nouveaux produits INTERFERONS 1957: activité antivirale Interférence

Plus en détail

Item 127 : Transplantation d'organes

Item 127 : Transplantation d'organes Item 127 : Transplantation d'organes Association des Collèges des Enseignants d'immunologie des Universités de Langue française Date de création du document 2010-2011 Table des matières OBJECTIFS... 4

Plus en détail

TD de Biochimie 4 : Coloration.

TD de Biochimie 4 : Coloration. TD de Biochimie 4 : Coloration. Synthèse de l expérience 2 Les questions posées durant l expérience 2 Exposé sur les méthodes de coloration des molécules : Générique Spécifique Autres Questions Pourquoi

Plus en détail

Hémostase et Endocardite Surveillance des anticoagulants. Docteur Christine BOITEUX

Hémostase et Endocardite Surveillance des anticoagulants. Docteur Christine BOITEUX Hémostase et Endocardite Surveillance des anticoagulants Docteur Christine BOITEUX Théorie Endocardites et anticoagulation POUR Thromboses Emboles septiques CONTRE Favorise emboles septiques et diffusion

Plus en détail

ACTUALITES THERAPEUTIQUES. Dr Sophie PITTION (CHU Nancy) Metz, le 2 Juin 2012

ACTUALITES THERAPEUTIQUES. Dr Sophie PITTION (CHU Nancy) Metz, le 2 Juin 2012 ACTUALITES THERAPEUTIQUES Dr Sophie PITTION (CHU Nancy) Metz, le 2 Juin 2012 Traitement de fond Objectifs: Réduire le nombre de poussées Arrêter ou freiner la progression du handicap Les traitements disponibles

Plus en détail

CONCOURS DE L INTERNAT EN PHARMACIE

CONCOURS DE L INTERNAT EN PHARMACIE Ministère de l enseignement supérieur et de la recherche Ministère de la santé et des sports CONCOURS DE L INTERNAT EN PHARMACIE Valeurs biologiques usuelles Edition de Novembre 2009 (6 pages) Conseil

Plus en détail

Point d Information. Le PRAC a recommandé que le RCP soit modifié afin d inclure les informations suivantes:

Point d Information. Le PRAC a recommandé que le RCP soit modifié afin d inclure les informations suivantes: Point d Information Médicaments à base d ivabradine, de codéine, médicaments contenant du diméthyl fumarate, du mycophénolate mofétil/acide mycophénolique, de l octocog alpha, spécialité Eligard (contenant

Plus en détail

COMMISSION DE LA TRANSPARENCE AVIS. 10 mai 2006

COMMISSION DE LA TRANSPARENCE AVIS. 10 mai 2006 COMMISSION DE LA TRANSPARENCE AVIS 10 mai 2006 METOJECT 10 mg/ml, solution injectable en seringue pré-remplie 1 seringue pré-remplie en verre de 0,75 ml avec aiguille : 371 754-3 1 seringue pré- remplie

Plus en détail

27 ème JOURNEE SPORT ET MEDECINE Dr Roukos ABI KHALIL Digne Les Bains 23 novembre 2013

27 ème JOURNEE SPORT ET MEDECINE Dr Roukos ABI KHALIL Digne Les Bains 23 novembre 2013 27 ème JOURNEE SPORT ET MEDECINE Dr Roukos ABI KHALIL Digne Les Bains 23 novembre 2013 Les Nouveaux Anticoagulants Oraux (NACO) dans la maladie thrombo embolique veineuse INTRODUCTION Thrombose veineuse

Plus en détail

Pharmacologie des «nouveaux» anticoagulants oraux

Pharmacologie des «nouveaux» anticoagulants oraux Pharmacologie des «nouveaux» anticoagulants oraux Apixaban, Dabigatran, Rivaroxaban Pr D. DEPLANQUE Département de Pharmacologie médicale EA 1046 et CIC 9301 INSERM-CHRU, Institut de Médecine Prédictive

Plus en détail

plan Transplantation d organe 2 types de donneurs 05/05/2015 1 Le don d organe 2 Prise en charge immunologique 3 Le rejet

plan Transplantation d organe 2 types de donneurs 05/05/2015 1 Le don d organe 2 Prise en charge immunologique 3 Le rejet plan Transplantation d organe 1 Le don d organe 2 Prise en charge immunologique 3 Le rejet 2 types de donneurs Activité de prélèvement en France Donneurs décédés:+++++ Donneurs vivants: Apparenté Non apparenté

Plus en détail

ANEMIE ET THROMBOPENIE CHEZ LES PATIENTS ATTEINTS D UN CANCER

ANEMIE ET THROMBOPENIE CHEZ LES PATIENTS ATTEINTS D UN CANCER ANEMIE ET THROMBOPENIE CHEZ LES PATIENTS ATTEINTS D UN CANCER Dr Michael Hummelsberger, Pr Jean-Gabriel Fuzibet, Service de Médecine Interne, Hôpital l Archet, CHU Nice 1. ANEMIE L étiologie de l anémie

Plus en détail

Laurence LEGOUT, Michel VALETTE, Henri MIGAUD, Luc DUBREUIL, Yazdan YAZDANPANAH et Eric SENNEVILLE

Laurence LEGOUT, Michel VALETTE, Henri MIGAUD, Luc DUBREUIL, Yazdan YAZDANPANAH et Eric SENNEVILLE Laurence LEGOUT, Michel VALETTE, Henri MIGAUD, Luc DUBREUIL, Yazdan YAZDANPANAH et Eric SENNEVILLE Service Régional Universitaires des Maladies Infectieuses et du Voyageur, Hôpital Gustave Dron 59208 TOURCOING

Plus en détail

Coombs direct positif (et tout ce qui se cache derrière) : Gestion et interprétation. Dr J.C. Osselaer, Luxembourg, 14.12.2006

Coombs direct positif (et tout ce qui se cache derrière) : Gestion et interprétation. Dr J.C. Osselaer, Luxembourg, 14.12.2006 Coombs direct positif (et tout ce qui se cache derrière) : Gestion et interprétation Dr J.C. Osselaer, Luxembourg, 14.12.2006 Etiologie d'un Coombs Direct positif 1. Autoanticorps immunisation contre GR

Plus en détail

RELPAX. hydrobromure d élétriptan

RELPAX. hydrobromure d élétriptan RELPAX hydrobromure d élétriptan * Pharmacocinétique * Toxicologie * Formulation galénique * Essais cliniques * Conclusion * Pharmacocinétique * Toxicologie * Formulation galénique * Essais cliniques *

Plus en détail

Pathologie VIH. Service maladies infectieuses Archet 1. Françoise ALEXIS, infirmière Monique BORGHI, infirmière 15 octobre 2013

Pathologie VIH. Service maladies infectieuses Archet 1. Françoise ALEXIS, infirmière Monique BORGHI, infirmière 15 octobre 2013 Pathologie VIH Service maladies infectieuses Archet 1 Françoise ALEXIS, infirmière Monique BORGHI, infirmière 15 octobre 2013 Les traitements antirétroviraux Sont classés en 5 familles selon leur mode

Plus en détail

Item 116 : Maladies autoimmunes

Item 116 : Maladies autoimmunes Item 116 : Maladies autoimmunes COFER, Collège Français des Enseignants en Rhumatologie Date de création du document 2010-2011 Table des matières ENC :...3 SPECIFIQUE :...3 I Définition du concept d'auto-immunité...3

Plus en détail

Cordarone et Thyroïde par François Boustani

Cordarone et Thyroïde par François Boustani Physiologie de la thyroïde : l hormonosynthèse thyroïdienne se fait à partir de l iode essentiellement d origine digestive et de la thyroglobuline qui est une protéine synthétisée par la thyroïde à partir

Plus en détail

Atelier N 2. Consultation de patientes porteuses d une maladie générale

Atelier N 2. Consultation de patientes porteuses d une maladie générale Atelier N 2 Consultation de patientes porteuses d une maladie générale Contre indica,ons à la grossesse Hypertension artérielle pulmonaire >30mmHg Maladie de Marfan (dilatation aortique>4 cm) Rétrécissement

Plus en détail

Nouveaux anticoagulants oraux (NOAC)

Nouveaux anticoagulants oraux (NOAC) Nouveaux anticoagulants oraux (NOAC) Mécanisme d action Suivi biologique: comment et quand? A.Demulder IRIS-Lab 15/05/2013 1 Anticoagulants «traditionnels»: HNF Parentéral Suivi biologique avec ajustement

Plus en détail

French Version. Aciclovir Labatec 250 mg (For Intravenous Use Only) 02/2010. Product Information Leaflet for Aciclovir Labatec i.v.

French Version. Aciclovir Labatec 250 mg (For Intravenous Use Only) 02/2010. Product Information Leaflet for Aciclovir Labatec i.v. Product Information Leaflet for Aciclovir Labatec i.v. 250 mg French Version Aciclovir Labatec i.v. Composition Principe actif: Aciclovirum ut Acicloviri natricum (Praeparatio cryodesiccata). Excipients:

Plus en détail

Rôle des acides biliaires dans la régulation de l homéostasie du glucose : implication de FXR dans la cellule bêta-pancréatique

Rôle des acides biliaires dans la régulation de l homéostasie du glucose : implication de FXR dans la cellule bêta-pancréatique Rôle des acides biliaires dans la régulation de l homéostasie du glucose : implication de FXR dans la cellule bêta-pancréatique Tuteur : Anne Muhr-Tailleux cardiovasculaires et diabète (Equipe 1) Institut

Plus en détail

La maladie de Still de l adulte

La maladie de Still de l adulte La maladie de Still de l adulte Syndrome de Wissler-Fanconi La maladie Le diagnostic Le traitement, la prise en charge, la prévention Vivre avec En savoir plus Madame, Monsieur Cette fiche est destinée

Plus en détail

TYNDALL. 75012 PARIS Tél. : 01 74 05 74 23 >SIREN N 451 386 544 APE N 00014. 13 rue Dubrunfaut d échanges. Bulletin d Informations N 37 JUIN 2012

TYNDALL. 75012 PARIS Tél. : 01 74 05 74 23 >SIREN N 451 386 544 APE N 00014. 13 rue Dubrunfaut d échanges. Bulletin d Informations N 37 JUIN 2012 et 13 rue Dubrunfaut d échanges 75012 PARIS Tél. : 01 74 05 74 23 >SIREN N 451 386 544 APE N 00014 TYNDALL Bulletin d Informations N 37 JUIN 2012 Site Internet : www.inflamoeil.org Courriel : inflamoeil@yahoo.fr

Plus en détail

e-santé du transplanté rénal : la télémédecine au service du greffé

e-santé du transplanté rénal : la télémédecine au service du greffé e-santé du transplanté rénal : la télémédecine au service du greffé Professeur Michèle Kessler CHU de Nancy et réseau Néphrolor L une des applications de la télémédecine est la télésurveillance à domicile,

Plus en détail

!! "#$%&$'()*!+'!),'(-(.$'()*!/&!012+3$,+&'(4! 53&6!7)*(')3(*68!+*!*9)*$')%)6(+!

!! #$%&$'()*!+'!),'(-(.$'()*!/&!012+3$,+&'(4! 53&6!7)*(')3(*68!+*!*9)*$')%)6(+! !"#$%&'#()*+%*,%"-$%**./01%*+%*234&54/#%*,%"-$%6748'4""%* * 9):4&(%5%"(*+%*+#&%/(#0"*10;#'(#

Plus en détail

Cibles et mécanismes d action des traitements par cytokines et anti-cytokines

Cibles et mécanismes d action des traitements par cytokines et anti-cytokines Cibles et mécanismes d action des traitements par cytokines et anti-cytokines Jean Daniel Lelièvre, Yves Lévy, Pierre Miossec I-Introduction... 2 II-Les interférons... 2 II-1.L interféron... 3 II-1-a.

Plus en détail

14. TRANSPLANTATION DE CELLULES SOUCHES maj 2010 HEMATOPOIETIQUE

14. TRANSPLANTATION DE CELLULES SOUCHES maj 2010 HEMATOPOIETIQUE 14. TRANSPLANTATION DE CELLULES SOUCHES maj 2010 HEMATOPOIETIQUE 14.1. INTRODUCTION. 3 14.2. INDICATIONS.. 3 14.3. SOURCES DE CSH 4 14.3.1. La moelle osseuse. 4 14.3.2. Le sang périphérique 4 14.3.3. Le

Plus en détail

Dossier «Maladies du sang» Mieux les connaître pour mieux comprendre les enjeux liés au don de sang

Dossier «Maladies du sang» Mieux les connaître pour mieux comprendre les enjeux liés au don de sang Dossier «Maladies du sang» Mieux les connaître pour mieux comprendre les enjeux liés au don de sang Maladies du sang Objectif de ce dossier Les demandes des médias portent régulièrement sur les usages

Plus en détail

LES EFFETS INDESIRABLES DES MEDICAMENTS

LES EFFETS INDESIRABLES DES MEDICAMENTS LES EFFETS INDESIRABLES DES MEDICAMENTS Cours Francophone Inter pays de Pharmacovigilance Centre Antipoison et de pharmacovigilance du Maroc Dr R. Benkirane TERMINOLOGIE Plusieurs termes sont préconisés

Plus en détail

Utilisation des substrats énergétiques

Utilisation des substrats énergétiques Utilisation des substrats énergétiques Collège des Enseignants de Nutrition Date de création du document 2010-2011 Table des matières I Les organes et les substrats... 3 I.1 Les substrats énergétiques...

Plus en détail

COMMISSION DE LA TRANSPARENCE. Avis. 23 mai 2007

COMMISSION DE LA TRANSPARENCE. Avis. 23 mai 2007 COMMISSION DE LA TRANSPARENCE Avis 23 mai 2007 SUTENT 12,5 mg, gélule Flacon de 30 (CIP: 376 265-0) SUTENT 25 mg, gélule Flacon de 30 (CIP: 376 266-7) SUTENT 50 mg, gélule Flacon de 30 (CIP: 376 267-3)

Plus en détail

Association lymphome malin-traitement par Interféron-α- sarcoïdose

Association lymphome malin-traitement par Interféron-α- sarcoïdose Association lymphome malin-traitement par Interféron-α- sarcoïdose Auteurs Cendrine Godet (*) Jean-Pierre Frat (**) Cédric Landron (*) Lydia Roy (***) Paul Ardilouze (****) Jean-Pierre Tasu (****) (*)

Plus en détail

Actualisation de la prescription en biologie rhumatologie

Actualisation de la prescription en biologie rhumatologie Actualisation de la prescription en biologie rhumatologie Pathologies inflammatoires et connectivites Pathologies dégénératives Exclusion du métabolisme phosphocalcique et des marqueurs du remodelage osseux

Plus en détail

INSUFFISANCE CARDIAQUE «AU FIL DES ANNEES»

INSUFFISANCE CARDIAQUE «AU FIL DES ANNEES» INSUFFISANCE CARDIAQUE «AU FIL DES ANNEES» v On ne guérit pas ( en général ) d une insuffisance cardiaque, mais on peut la stabiliser longtemps, très longtemps à condition v Le patient insuffisant cardiaque

Plus en détail

LA GROSSESSE APRÈS TRANSPLANTATION RÉNALE. Session 3. Recommandations pour planifier une grossesse. Professeur Maryvonne Hourmant.

LA GROSSESSE APRÈS TRANSPLANTATION RÉNALE. Session 3. Recommandations pour planifier une grossesse. Professeur Maryvonne Hourmant. LA GROSSESSE APRÈS TRANSPLANTATION RÉNALE Professeur Maryvonne Hourmant. Service de Néphrologie-immunologie clinique. Hôtel-Dieu. - Nantes Un des objectifs d une femme insuffisante rénale jeune demandant

Plus en détail

Les nouveaux anticoagulants oraux sont arrivé! Faut il une surveillance biologique?

Les nouveaux anticoagulants oraux sont arrivé! Faut il une surveillance biologique? Les nouveaux anticoagulants oraux sont arrivé! Faut il une surveillance biologique? Références : Pr Samama Journée de Biologie Praticienne Décembre 2011 I. Gouin-Thibault Journée de Biologie Clinique 2012

Plus en détail

DIAPOSITIVE 1 Cette présentation a trait à la réglementation sur les thérapies cellulaires.

DIAPOSITIVE 1 Cette présentation a trait à la réglementation sur les thérapies cellulaires. Produits de thérapie cellulaire DIAPOSITIVE 1 Cette présentation a trait à la réglementation sur les thérapies cellulaires. DIAPOSITIVE 2 La fabrication des thérapies cellulaires est examinée par la Division

Plus en détail

Pemetrexed, pionnier de la chimiothérapie histoguidée. Dr Olivier CASTELNAU Institut Arnault TZANCK ST Laurent du Var

Pemetrexed, pionnier de la chimiothérapie histoguidée. Dr Olivier CASTELNAU Institut Arnault TZANCK ST Laurent du Var Pemetrexed, pionnier de la chimiothérapie histoguidée Dr Olivier CASTELNAU Institut Arnault TZANCK ST Laurent du Var SFPO Octobre 2009 EPIDEMIOLOGIE Incidence : 1.35 M par an dans le monde (12,4%) 28 000

Plus en détail

I - CLASSIFICATION DU DIABETE SUCRE

I - CLASSIFICATION DU DIABETE SUCRE I - CLASSIFICATION DU DIABETE SUCRE 1- Définition : Le diabète sucré se définit par une élévation anormale et chronique de la glycémie. Cette anomalie est commune à tous les types de diabète sucré, mais

Plus en détail

Le don de moelle osseuse :

Le don de moelle osseuse : DON DE MOELLE OSSEUSE Le don de moelle osseuse : se décider aujourd hui, s engager pour longtemps LA MOELLE OSSEUSE ET SA GREFFE La moelle osseuse C est le tissu mou dans le centre du corps des os qui

Plus en détail

Nouveaux Anti-thrombotiques. Prof. Emmanuel OGER Pharmacovigilance Pharmaco-épidémiologie Faculté de Médecine Université de Rennes 1

Nouveaux Anti-thrombotiques. Prof. Emmanuel OGER Pharmacovigilance Pharmaco-épidémiologie Faculté de Médecine Université de Rennes 1 Nouveaux Anti-thrombotiques Prof. Emmanuel OGER Pharmacovigilance Pharmaco-épidémiologie Faculté de Médecine Université de Rennes 1 Classification Antithrombines directes o Ximélagatran EXANTA o Désirudine

Plus en détail

AGREGATION DE BIOCHIMIE GENIE BIOLOGIQUE

AGREGATION DE BIOCHIMIE GENIE BIOLOGIQUE AGREGATION DE BIOCHIMIE GENIE BIOLOGIQUE CONCOURS EXTERNE Session 2005 TRAVAUX PRATIQUES DE BIOCHIMIE PHYSIOLOGIE ALCOOL ET FOIE L éthanol, psychotrope puissant, est absorbé passivement dans l intestin

Plus en détail

La maladie de Berger Néphropathie à IgA

La maladie de Berger Néphropathie à IgA Néphropathie à IgA La maladie Le diagnostic Les aspects génétiques Le traitement, la prise en charge, la prévention Vivre avec En savoir plus Madame, Monsieur, Cette fiche est destinée à vous informer

Plus en détail

Épidémiologie des maladies interstitielles diffuses

Épidémiologie des maladies interstitielles diffuses Épidémiologie des maladies interstitielles diffuses 3 à 5/100 000 habitants Augmente avec l age 175 /100 000 >70 ans Notre file active toutes les maladies interstitielles confondues plus de 120 patients

Plus en détail

Fiche Produit Profils Médicalisés PHMEV

Fiche Produit Profils Médicalisés PHMEV Guide méthodologique développé par l équipe de projets ci-dessous : Fiche Produit Profils Médicalisés PHMEV EQUIPE PROJET Chef de projet : Maryline CHARRA, Pharmacien Conseil Responsable de la mission

Plus en détail

Greffe de moelle osseuse: Guérir ou se soigner?

Greffe de moelle osseuse: Guérir ou se soigner? Greffe de moelle osseuse: Guérir ou se soigner? Malika Benkerrou Site de référence pédiatrique national sur la drépanocytose Hôpital Robert Debré, Paris 3èmes Journées de la Drépanocytose en Martinique

Plus en détail

ALLOGREFFE DE CELLULES SOUCHES HEMATOPOÏETIQUES (CSH) CHEZ 26 PATIENTS ATTEINTS DE β THALASSEMIES MAJEURES

ALLOGREFFE DE CELLULES SOUCHES HEMATOPOÏETIQUES (CSH) CHEZ 26 PATIENTS ATTEINTS DE β THALASSEMIES MAJEURES ALLOGREFFE DE CELLULES SOUCHES HEMATOPOÏETIQUES (CSH) CHEZ 26 PATIENTS ATTEINTS DE β THALASSEMIES MAJEURES R. Belhadj, R.Ahmed Nacer, F.Mehdid, M.Benakli, N.Rahmoune, M.Baazizi, F. Kaci, F.Harieche, F.Zerhouni,

Plus en détail

Résumé des Caractéristiques du Produit 1. DENOMINATION DU MEDICAMENT PARONAL 2. COMPOSITION QUALITATIVE ET QUANTITATIVE

Résumé des Caractéristiques du Produit 1. DENOMINATION DU MEDICAMENT PARONAL 2. COMPOSITION QUALITATIVE ET QUANTITATIVE Résumé des Caractéristiques du Produit 1. DENOMINATION DU MEDICAMENT PARONAL 2. COMPOSITION QUALITATIVE ET QUANTITATIVE Par fiole: L - asparaginase 10.000 U.I. Pour les excipients, cfr section 6.1. 3.

Plus en détail

ÉVALUATION DE LA PERSONNE ATTEINTE D HYPERTENSION ARTÉRIELLE

ÉVALUATION DE LA PERSONNE ATTEINTE D HYPERTENSION ARTÉRIELLE ÉVALUATION DE LA PERSONNE ATTEINTE D HYPERTENSION ARTÉRIELLE PRISE EN CHARGE SYSTÉMATISÉE DES PERSONNES ATTEINTES D HYPERTENSION ARTÉRIELLE SOCIÉTÉ QUÉBÉCOISE D HYPERTENSION ARTÉRIELLE 23 ÉVALUATION DE

Plus en détail

Marseille 25 octobre 2012 Accompagnement du traitement chez les co-infectés VHC-VIH en pratique

Marseille 25 octobre 2012 Accompagnement du traitement chez les co-infectés VHC-VIH en pratique Marseille 25 octobre 2012 Accompagnement du traitement chez les co-infectés VHC-VIH en pratique Dominique Larrey Service d Hépatogastroenterologie et transplantation Hôpital Saint Eloi CHU Montpellier

Plus en détail

Nouvelle option thérapeutique pour les enfants présentant cette forme rare et sévère d arthrite

Nouvelle option thérapeutique pour les enfants présentant cette forme rare et sévère d arthrite Communiqué de presse Bâle, 18 avril 2011 La FDA homologue Actemra dans le traitement de l arthrite juvénile idiopathique systémique (AJIS) Nouvelle option thérapeutique pour les enfants présentant cette

Plus en détail

L eau dans le corps. Fig. 6 L eau dans le corps. Cerveau 85 % Dents 10 % Cœur 77 % Poumons 80 % Foie 73 % Reins 80 % Peau 71 % Muscles 73 %

L eau dans le corps. Fig. 6 L eau dans le corps. Cerveau 85 % Dents 10 % Cœur 77 % Poumons 80 % Foie 73 % Reins 80 % Peau 71 % Muscles 73 % 24 L eau est le principal constituant du corps humain. La quantité moyenne d eau contenue dans un organisme adulte est de 65 %, ce qui correspond à environ 45 litres d eau pour une personne de 70 kilogrammes.

Plus en détail

Les nouveaux traitements de fond de la SEP

Les nouveaux traitements de fond de la SEP Sclérose en plaques : les nouveaux traitements Guillaume MATHEY, Hôpital de Metz-Mercy Les nouveaux traitements de fond de la SEP Le but des traitements de fond Forme par poussées 2 ième ligne TYSABRI

Plus en détail

Le traitement du paludisme d importation de l enfant est une urgence

Le traitement du paludisme d importation de l enfant est une urgence Le traitement du paludisme d importation de l enfant est une urgence Dominique GENDREL Necker-Enfants Malades Traiter en urgence en présence de trophozoïtes Plus de 80% des paludismes d importation en

Plus en détail

Hépatite chronique B Moyens thérapeutiques

Hépatite chronique B Moyens thérapeutiques Hépatite chronique B Moyens thérapeutiques Dr Olfa BAHRI Laboratoire de Virologie Clinique Institut Pasteur de Tunis INTRODUCTION Plus de 300. 10 6 porteurs chroniques de VHB dans le monde Hépatite chronique

Plus en détail

Aspects juridiques de la transplantation hépatique. Pr. Ass. F. Ait boughima Médecin Légiste CHU Ibn Sina, Rabat

Aspects juridiques de la transplantation hépatique. Pr. Ass. F. Ait boughima Médecin Légiste CHU Ibn Sina, Rabat Aspects juridiques de la transplantation hépatique Pr. Ass. F. Ait boughima Médecin Légiste CHU Ibn Sina, Rabat CONTEXTE - La greffe, longtemps image expérimentale, est une thérapeutique éprouvée - Première

Plus en détail

Les tests thyroïdiens

Les tests thyroïdiens Les tests thyroïdiens Mise à jour de juin 2007 par S. Fatio Réf: les images et les graphiques sont tirés de www.endotext.org (textbook d endocrinologie online et libre d accès) QuickTime et un décompresseur

Plus en détail

Spondylarthropathies : diagnostic, place des anti-tnf et surveillance par le généraliste. Pr P. Claudepierre CHU Henri Mondor - Créteil

Spondylarthropathies : diagnostic, place des anti-tnf et surveillance par le généraliste. Pr P. Claudepierre CHU Henri Mondor - Créteil Spondylarthropathies : diagnostic, place des anti-tnf et surveillance par le généraliste Pr P. Claudepierre CHU Henri Mondor - Créteil Le Diagnostic Objectif de la démarche diagnostique Diagnostic de SPONDYLARTHROPATHIE

Plus en détail

Les nouveaux anticoagulants ont ils une place aux Urgences?

Les nouveaux anticoagulants ont ils une place aux Urgences? Les nouveaux anticoagulants ont ils une place aux Urgences? Emmanuel Andrès Service de Médecine Interne Diabète et Maladies métabolique Clinique Médicale B - CHRU de Strasbourg Remerciements au Professeur

Plus en détail

Activité 38 : Découvrir comment certains déchets issus de fonctionnement des organes sont éliminés de l organisme

Activité 38 : Découvrir comment certains déchets issus de fonctionnement des organes sont éliminés de l organisme Activité 38 : Découvrir comment certains déchets issus de fonctionnement des organes sont éliminés de l organisme 1. EXTRAITS REFERENTIELS DU BO Partie du programme : Fonctionnement de l organisme et besoin

Plus en détail

Les marqueurs biologiques des tumeurs endocrines digestives

Les marqueurs biologiques des tumeurs endocrines digestives Les marqueurs biologiques des tumeurs endocrines digestives Michèle d Herbomez DIU de Chirurgie Endocrinienne Lille 2009 Bilan biologique participe au Diagnostic Pronostic Suivi Trois types de marqueurs:

Plus en détail

Infiltrats pulmonaires chez l immunodéprimé. Stanislas FAGUER DESC Réanimation médicale 16-17 septembre 2009

Infiltrats pulmonaires chez l immunodéprimé. Stanislas FAGUER DESC Réanimation médicale 16-17 septembre 2009 Infiltrats pulmonaires chez l immunodéprimé Stanislas FAGUER DESC Réanimation médicale 16-17 septembre 2009 Complications pulmonaires en onco-hématologie (Mokart et al Chest 2003) ~ 20 % des patients ~

Plus en détail

Item 127 : Transplantation d'organes

Item 127 : Transplantation d'organes Item 127 : Transplantation d'organes Date de création du document 2008-2009 Table des matières * Introduction... 1 1 Allogreffe de moelle ou de cellules souches...1 2 Transplantation d'organes... 2 3 Diagnostic...3

Plus en détail

IMMUNOLOGIE. La spécificité des immunoglobulines et des récepteurs T. Informations scientifiques

IMMUNOLOGIE. La spécificité des immunoglobulines et des récepteurs T. Informations scientifiques IMMUNOLOGIE La spécificité des immunoglobulines et des récepteurs T Informations scientifiques L infection par le VIH entraîne des réactions immunitaires de l organisme qui se traduisent par la production

Plus en détail

Mécanismes moléculaires à l origine des maladies autoimmunes

Mécanismes moléculaires à l origine des maladies autoimmunes Mécanismes moléculaires à l origine des maladies autoimmunes Sébastien Lacroix-Desmazes INSERM UMRS 1138 Immunopathology and herapeutic Immunointervention CRC - Paris, France Ma connaissance d un patient

Plus en détail

ANTICORPS POLYCLONAUX ANTI IMMUNOGLOBULINES

ANTICORPS POLYCLONAUX ANTI IMMUNOGLOBULINES L OUTIL IDEAL POUR TOUTES LES DETECTIONS IMMUNOCHIMIQUES pour toutes les techniques immunodosages (EIA/ELISA) dot/ westernblot immunohistochimie immunocytochimie cytométrie en flux quel que soit le système

Plus en détail

Les nouveaux anticoagulants en 2012

Les nouveaux anticoagulants en 2012 Les nouveaux anticoagulants en 2012 Actualités thérapeutiques 1 er décembre 2012 Dr Jérôme CONNAULT Service de Médecine Interne Hôtel-Dieu CHU de Nantes jerome.connault@chu-nantes.fr Pourquoi de nouveaux

Plus en détail

INTERET PRATIQUE DU MDRD AU CHU DE RENNES

INTERET PRATIQUE DU MDRD AU CHU DE RENNES INTERET PRATIQUE DU MDRD AU CHU DE RENNES QU EST-CE QUE LE MDRD? Il s agit d une formule permettant d estimer le débit de filtration glomérulaire et donc la fonction rénale La formule est la suivante :

Plus en détail

Cas clinique 2. Florence JOLY, Caen François IBORRA, Montpellier

Cas clinique 2. Florence JOLY, Caen François IBORRA, Montpellier Cas clinique 2 Florence JOLY, Caen François IBORRA, Montpellier Cas clinique Patient de 60 ans, ATCD: HTA, IDM en 2007, hypercholestérolémie Juin 2008: Toux, dyspnée (sous 02) et anorexie progressive Bilan

Plus en détail

E04a - Héparines de bas poids moléculaire

E04a - Héparines de bas poids moléculaire E04a - 1 E04a - Héparines de bas poids moléculaire Les héparines de bas poids moléculaire (HBPM) sont un mélange inhomogène de chaînes polysaccharidiques obtenues par fractionnement chimique ou enzymatique

Plus en détail

Infection à CMV et allogreffe de cellules souches hématopoïétiques : Expérience du Centre National de Greffe de Moelle Osseuse, Tunis.

Infection à CMV et allogreffe de cellules souches hématopoïétiques : Expérience du Centre National de Greffe de Moelle Osseuse, Tunis. Infection à CMV et allogreffe de cellules souches hématopoïétiques : Expérience du Centre National de Greffe de Moelle Osseuse, Tunis. Tarek Ben Othman Congrès de la STPI, 24 avril 2009 Plan Introduction

Plus en détail

Informations sur le rivaroxaban (Xarelto md ) et l apixaban (Eliquis md )

Informations sur le rivaroxaban (Xarelto md ) et l apixaban (Eliquis md ) Informations sur le rivaroxaban (Xarelto md ) et l apixaban (Eliquis md ) Préambule Ce document présente plusieurs informations utiles pour les prescripteurs afin de les aider lors de l utilisation du

Plus en détail

UMVF - Université Médicale Virtuelle Francophone

UMVF - Université Médicale Virtuelle Francophone Item 197 (Item 127) Transplantation d organes Aspects épidémiologiques et immunologiques ; principes de traitement de surveillance ; complications et pronostics ; aspects éthiques et légaux Collège Français

Plus en détail

CHAPITRE 3 LA SYNTHESE DES PROTEINES

CHAPITRE 3 LA SYNTHESE DES PROTEINES CHAITRE 3 LA SYNTHESE DES ROTEINES On sait qu un gène détient dans sa séquence nucléotidique, l information permettant la synthèse d un polypeptide. Ce dernier caractérisé par sa séquence d acides aminés

Plus en détail

LES DIFFERENTS PSL : qualifications, transformations et leurs indications

LES DIFFERENTS PSL : qualifications, transformations et leurs indications ÉTABLISSEMENT FRANÇAIS DU SANG L Etablissement français du sang LES DIFFERENTS PSL : qualifications, transformations et leurs indications Dr Anne-Lise MARACHET DIU Cancérologie/Hématologie EFS IDF- Site

Plus en détail

Leucémies de l enfant et de l adolescent

Leucémies de l enfant et de l adolescent Janvier 2014 Fiche tumeur Prise en charge des adolescents et jeunes adultes Leucémies de l enfant et de l adolescent GENERALITES COMMENT DIAGNOSTIQUE-T-ON UNE LEUCEMIE AIGUË? COMMENT TRAITE-T-ON UNE LEUCEMIE

Plus en détail

Transgene accorde une option de licence exclusive pour le développement et la commercialisation de son produit d immunothérapie TG4010

Transgene accorde une option de licence exclusive pour le développement et la commercialisation de son produit d immunothérapie TG4010 Parc d Innovation d Illkirch, France, le 10 mars 2010 Transgene accorde une option de licence exclusive pour le développement et la commercialisation de son produit d immunothérapie TG4010 Transgene (Euronext

Plus en détail

COMMISSION DE LA TRANSPARENCE. Avis. 3 septembre 2008

COMMISSION DE LA TRANSPARENCE. Avis. 3 septembre 2008 COMMISSION DE LA TRANSPARENCE Avis 3 septembre 2008 PRIVIGEN 100 mg/ml, solution pour perfusion Flacon en verre de 50 ml (CIP: 572 790-7 Flacon en verre de 100 ml (CIP: 572 791-3) Flacon en verre de 200

Plus en détail

En considérant que l effet anticoagulant du dabigatran débute dans les 2 heures suivant la prise du médicament :

En considérant que l effet anticoagulant du dabigatran débute dans les 2 heures suivant la prise du médicament : Informations sur le dabigatran (Pradaxa md ) Préambule : Ce document présente plusieurs informations utiles pour les prescripteurs afin de les aider lors de l utilisation du dabigatran (Pradaxa md ). L

Plus en détail

Principales causes de décès selon le groupe d âge. 0 24 25 44 45 64 65 84 85 et plus

Principales causes de décès selon le groupe d âge. 0 24 25 44 45 64 65 84 85 et plus Module 2 Exercice 1: Cellules souches hématopoïétiques 1. Causes de décès en Suisse (2010) La figure suivante montre les causes de décès les plus fréquentes en Suisse en 2010, telles qu elles ont été relevées

Plus en détail

LES ANTIMIGRAINEUX. Médicaments de la crise et médicaments de fond

LES ANTIMIGRAINEUX. Médicaments de la crise et médicaments de fond LES ANTIMIGRAINEUX Migraine : maladie qui peut être handicapante selon fréquence, durée, intensité des crises, signes d accompagnement (digestifs), retentissement sur la vie quotidienne, professionnelle,

Plus en détail

Information au patient TRANSPLANTATION RÉNALE. Coordination de transplantation 02 477 60 99

Information au patient TRANSPLANTATION RÉNALE. Coordination de transplantation 02 477 60 99 Information au patient TRANSPLANTATION RÉNALE Coordination de transplantation 02 477 60 99 Transplantation Rénale 1. Introduction Pour le patient qui présente un stade avancé d insuffisance rénale, la

Plus en détail

L APS ET LE DIABETE. Le diabète se caractérise par un taux de glucose ( sucre ) trop élevé dans le sang : c est l hyperglycémie.

L APS ET LE DIABETE. Le diabète se caractérise par un taux de glucose ( sucre ) trop élevé dans le sang : c est l hyperglycémie. 1. Qu est-ce que le diabète? L APS ET LE DIABETE Le diabète se caractérise par un taux de glucose ( sucre ) trop élevé dans le sang : c est l hyperglycémie. Cette hyperglycémie est avérée si à 2 reprises

Plus en détail

Les NOACs en situation de crise

Les NOACs en situation de crise Les NOACs en situation de crise Vanderhofstadt Quentin Stagiaire en médecine interne (CHHF) Février 2013 Supervision : Dr Guillen 1 Les NOACs en situation de crise Pourquoi un staff à ce sujet R/ de plus

Plus en détail

Transport des gaz dans le sang

Transport des gaz dans le sang UE3-2 - Physiologie Physiologie Respiratoire Chapitre 9 : Transport des gaz dans le sang Docteur Sandrine LAUNOIS-ROLLINAT Année universitaire 2011/2012 Université Joseph Fourier de Grenoble - Tous droits

Plus en détail

Transport des gaz dans le sang

Transport des gaz dans le sang UE3-2 - Physiologie Physiologie Respiratoire Chapitre 9 : Transport des gaz dans le sang Docteur Sandrine LAUNOIS-ROLLINAT Année universitaire 2010/2011 Université Joseph Fourier de Grenoble - Tous droits

Plus en détail

Anti-Inflammatoires Non stéroïdiens

Anti-Inflammatoires Non stéroïdiens Pharmacologie Clinique des Anti-Inflammatoires Non stéroïdiens Effets indésirables Aude FERRAN Plan Toxicité digestive Ulcères» Physiopathologie : effets locaux et systémiques» Cas du cheval Augmentation

Plus en détail

Les Nouveaux AntiCoagulants Oraux

Les Nouveaux AntiCoagulants Oraux Les Nouveaux AntiCoagulants Oraux (NACO) Emmanuel HAZARD/Jean-loup HERMIL Chronologie Héparine non fractionnée 1950 HBPM 1980 NACO >2008 AVK 1960 Fondaparinux 2002 2 Les indications des NACOs En médecine

Plus en détail

INDUCTION DES LYMPHOCYTES T- RÉGULATEURS PAR IL2 A TRÈS FAIBLE DOSE DANS LES PATHOLOGIES AUTO- IMMUNES ET INFLAMMATOIRES APPROCHE TRANSNOSOGRAPHIQUE

INDUCTION DES LYMPHOCYTES T- RÉGULATEURS PAR IL2 A TRÈS FAIBLE DOSE DANS LES PATHOLOGIES AUTO- IMMUNES ET INFLAMMATOIRES APPROCHE TRANSNOSOGRAPHIQUE INDUCTION DES LYMPHOCYTES T- RÉGULATEURS PAR IL2 A TRÈS FAIBLE DOSE DANS LES PATHOLOGIES AUTO- IMMUNES ET INFLAMMATOIRES APPROCHE TRANSNOSOGRAPHIQUE Etude clinique N NCT01988506 Inves9gateur coordinateur

Plus en détail

chronique La maladie rénale Un risque pour bon nombre de vos patients Document destiné aux professionnels de santé

chronique La maladie rénale Un risque pour bon nombre de vos patients Document destiné aux professionnels de santé Document destiné aux professionnels de santé Agence relevant du ministère de la santé La maladie rénale chronique Un risque pour bon nombre de vos patients Clés pour la dépister et ralentir sa progression

Plus en détail

ALK et cancers broncho-pulmonaires. Laurence Bigay-Gamé Unité d oncologie thoracique Hôpital Larrey, Toulouse

ALK et cancers broncho-pulmonaires. Laurence Bigay-Gamé Unité d oncologie thoracique Hôpital Larrey, Toulouse ALK et cancers broncho-pulmonaires Laurence Bigay-Gamé Unité d oncologie thoracique Hôpital Larrey, Toulouse Toulouse, le 19 Février 2013 Adénocarcinomes : Lung Cancer Mutation Consortium Identification

Plus en détail