L évaluation du bien-être Philippe Dennelin Pédo-psychiatre
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- Antoinette Lamontagne
- il y a 6 ans
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1 Formation Coach Ski Forme Juillet 2016 L évaluation du bien-être Philippe Dennelin Pédo-psychiatre
2 Mots clés Définitions du bien être (bien être physique, mental et social) Questionnaire d aptitude à l activité physique (QAAP) Auto évaluation du niveau de condition physique (CNOSF, 2013). tests physiques FFS ski forme. Objectifs de l examen médical de non contre indication des activités sportives Santé mentale positive et maladie mentale Questionnaire du continuum de santé mentale Echelle d évaluation de la symptomatologie dépressive et anxieuse Echelle d évaluation globale du fonctionnement psychologique social et professionnel (EGF du DSM 4, Dictionnaire Statistique des maladies Mentales quatrième version).... «C EST QUOI LE BONHEUR?»
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4 PEUT ON DÉFINIR LE BIEN ÊTRE?
5 L OMS définit la santé comme «un état de bien être physique, psychique et social» mais ne définit pas le «bien être»! Sur internet je n ai trouvé de description du bien être et son évaluation que sur la population des vaches laitières!!! On trouve cependant une définition du «bien être» en tant que «développement personnel» : association du plaisir de vivre et d absence de peine Et une description du «bien être au travail» comme : l absence de stress et de fatigue excessive. (mais la notion de plaisir n est plus mentionnée ).
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7 Il semble donc que l évaluation du «bien être» devra être abordée sous les trois aspects de la santé... selon la définition de l OMS!. «NOUS VOILÀ BIEN!» Je propose donc de soumettre à chacun des outils dévaluation dans ces trois domaines : -L évaluation de la forme ou de la santé physique. -L évaluation de la santé mentale. -L évaluation du fonctionnement psychologique social et professionnel.
8 ÉVALUATION DE LA SANTÉ PHYSIQUE
9 On peut déjà concevoir que la santé physique corresponde à l absence de maladie, permettant un bon fonctionnement physiologique du corps et une bonne aptitude aux activités physiques. L examen médical, complété si besoin par des examens para cliniques permet d évaluer l état de santé de l individu et de déterminer ses aptitudes ou contre indications éventuelles, absolues ou relatives, aux activités physiques. Le certificat médical de non contre indication à un sport (ou aux sports en général, sauf ceux à risque particulier pour la santé) est obligatoire pour l obtention d une licence fédérale. Pour le sport scolaire ou pour la pratique par des «offreurs d activité physique» non fédéraux les certificats médicaux ne sont pas obligatoires au sens de la loi (et devraient être financés par l individu ou son assurance complémentaire au titre de la prévention).
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11 Le médecin doit réaliser un examen clinique complet, éventuellement complété par des examens para cliniques (ECG de repos recommandé dès l âge de 12 ans, renouvelé tous les 5 ans et complété d un ECG d effort en présence de signes d appel ou de maladies chroniques (coronaropathie, diabète, pathologie respiratoire ) ou après 40 ans (50 chez la femme). Il peut s aider d un questionnaire, remis au patient et rempli par ce dernier avant l auscultation, passant en revue ses données personnelles (antécédents médicaux personnels et familiaux, habitudes de vie, pratique sportive, signes cliniques généraux et fonctionnels (symptômes éventuels). Ce questionnaire guidera le médecin pour des investigations complémentaires éventuelles. De même le médecin peut se référer à une fiche d examen permettant d être le plus exhaustif possible et de tracer ses observations avant de délivrer son avis certifié de non contre indication médicale de la pratique du sport.
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13 Dans les situations de prévention tertiaire, le médecin peut «prescrire l activité physique» en précisant les précautions à prendre et les limites d intensité. Certains sports peuvent être spécifiquement recommandés (par ex des sports «portés» chez le sujet obèse). Des zones de travail en aérobie peuvent être prescrites (par ex à allure «lipomax» soit 50% de FCM, ou PMA fractionné chez le sujet obèse après bilan médical). Le médecin établit des liens avec d autres professionnels de santé (kiné, diététicienne, psychologue ) en fonction des besoins et avec les éducateurs sportifs et ou professeurs de sport adapté. Il définit les modalités de suivi médical et les critères d auto évaluation de son patient permettant de savoir quand il doit le revoir.
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15 Pour évaluer la condition physique, le test de Ruffier-Dickson manque de fiabilité car ses résultats sont influencés par de nombreux facteurs. (utiliser la variation de fréquence cardiaque) Certaines fédérations ont développé des tests de condition physique sur le terrain. Ces tests évaluent la force musculaire, l équilibre, la souplesse et l endurance aérobie (test de marche de six minutes). Le CNOSF a établi un enchaînement de tests d évaluation de la forme physique dont la batterie de tests du ski forme est une variante faisant référence symboliquement aux disciplines de la FFS. Un auto Questionnaire d Aptitude à l Activité Physique (QAAP) a été établi également par le CNOSF en vue de permettre à l individu de pratiquer en autonomie les tests d évaluation de la forme physique et d avoir ensuite à une pratique régulière. Ce questionnaire responsabilise l individu et lui permet de savoir s il doit consulter son médecin avant de poursuivre ou non sa démarche d activité physique mais ne le dispense pas de l examen médical obligatoire pour l obtention d une licence sportive.
16 TRAVAUX PRATIQUES
17 Chaque stagiaire remplit QUESTIONNAIRE QAAP (du CNOSF) discussion. réactions. Pour aller plus loin : intérêt de formaliser un outil d auto évaluation de la condition physique de l adhérent FFS et son utilité dans le repérage de signes d alerte sur le terrain pour les encadrants «coach ski forme» (on peut aussi très utilement se poser la question pour les entraîneurs fédéraux avec des critères plus pointus pour ces derniers afin de prévenir les blessures et le surentraînement des athlètes. Cf «syndrôme des loges du fondeur, risques d anorexie/boulimie )?
18 ÉVALUATION DE LA SANTÉ MENTALE
19 La santé mentale est : - un état de bien être - qui permet à chacun de réaliser son potentiel face aux difficultés normales de la vie, - de travailler avec succès et de manière productive - et d être en mesure d apporter une contribution à la communauté. (selon l (OMS). Cette définition va au-delà de la seule absence de maladie mentale (et même n exclut pas la possibilité de troubles mentaux en situation de «santé mentale positive»).
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21 Le concept de santé mentale complète correspond à l association de l absence de pathologie mentale et d une santé mentale positive «épanouie». C est la situation qui est la plus fréquente dans les populations présentant des facteurs associés comme : un bon niveau de scolarité, vie en milieu rural, absence de douleur physique et une bonne santé physique. Il peut exister des situations où l individu, pourtant sans diagnostic de pathologie mentale, n évalue pas sa santé mentale comme «épanouie». Il peut exister aussi des situations où l individu présente un diagnostic de pathologie mentale (dépression ou anxiété ou troubles bipolaires ou consommation d alcool ou de drogues) mais évalue pourtant sa santé mentale positive comme «épanouie».
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23 TRAVAUX PRATIQUES
24 auto évaluation des stagiaires des questionnaires : -HADS (évaluation de la symptomatologie dépressive et anxieuse) - Questionnaire de continuum de santé mentale (positive) réactions et discussion. Si on a le temps : discussion sur l intérêt de mettre en place un outil d évaluation de «la forme psychique» dans le cadre du «ski santé»? Pour aller plus loin : et la mise en place d objectifs et d outils de progression dans les ressources mentales (formation continue «coach ski forme», communications périodiques aux cadres déjà formés ou en formation?)
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26 ÉVALUATION DU FONCTIONNEMENT SOCIAL
27 Pour évaluer le fonctionnement social on peut déjà utiliser l auto questionnaire du continuum de santé mentale (qui évalue 11 items de fonctionnement social positif en plus des trois items sur le bien être émotionnel) cf «évaluation de la santé mentale». J ai aussi sélectionné l échelle d évaluation globale du fonctionnement du dictionnaire statistique des maladies mentales ( EGF) qui évalue par un score le fonctionnement psychologique social et professionnel d un individu (questionnaire rempli par le soignant).
28 CONCLUSION
29 Le «bien être» reste un mystère mais les différents outils d évaluation de ses trois composantes (corporelle, mentale et sociale) montrent combien elles sont interdépendantes! Les actions de promotion de la santé et de prévention dans ses trois niveaux de graduation doivent donc en tenir compte. La démarche «ski forme» de la FFS doit donc intégrer ces trois dimensions et permettre leur développement au sein des clubs. La notion de «bien être» associe l absence de problèmes de santé à un sentiment de «développement positif de l individu».
30 Une approche orientée «sport et santé» doit donc également mettre l accent sur la communication d un sens «positif» à ses programmes d activité, puisque le «bien être» est justement le «plus qui vient s ajouter» à l absence de maladie dans une visée de prévention primaire de type «ski forme», (ou compenser la présence d une maladie dans une approche de prévention tertiaire, de type«ski santé»?) La mise en place d outils d évaluation de la «condition psychique» et «du fonctionnement social positif» serait également un complément bien utile aux tests «physiques» pour permettre aux adhérents de s évaluer et de voir leur progression possible dans ces deux domaines également. Il faudrait alors réfléchir, formaliser et intégrer la mise en place d actions spécifiques «d entraînement» aux habiletés mentales et habiletés sociales dans les programmes «ski forme» (et «ski santé» en prévention tertiaire?). Et pour terminer, pourquoi pas aussi une échelle d évaluation du PLAISIR?
31 Merci de votre attention
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