Viticulture Biologique de l Aude Fax

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1 Année 2005 Numéro 2 octobre 2005 Réalisation Gwenaëlle Carré, Animatrice en Viticulture Mise en pages Laurence Jacques Secrétaire BIOCIVAM 11 Chambre d Agriculture ZA de Sautès à Trèbes Carcassonne Cédex 9 Action de la FRAB-LR Financée par le Ministère de l Agriculture. Chers adhérents, J aborde dans ce deuxième bulletin un sujet d actualité en viticulture biologique: la réduction des doses de cuivre. Sachant que ce thème est régulièrement abordé, je me suis tournée vers les travaux réalisés en Alsace afin de profiter d une approche un peu différente du sujet. En effet les viticulteurs alsaciens ont des pratiques qui se rapprochent beaucoup de la biodynamie avec une utilisation assez courante des préparations à base de plantes. Vous trouverez donc dans ce bulletin un résumé de deux années d expérimentations sur l efficacité des préparations de plantes dans la lutte contre le mildiou. Je remercie particulièrement l OPABA, de m avoir fourni leur protocole, leur compte rendu d expérimentation et d avoir répondu à mes questions sur le sujet. Bonne lecture, B U L L E T I N Viticulture Biologique de l Aude Fax biocivam.11@wanadoo.fr Gwenaëlle CARRE Sommaire FLAVESCENCE DOREE suivi flavescence rappels symptômes... 2 CHIFFRES DE LA VITICULTURE EN LAN- GUEDOC ROUSSILLON... 3 EXPERIMENTATION Efficacité des macérations de plantes contre le mildiou CONSOMMATION Habitude de consommation des français... 7 Baisse de la consommation en restauration... 7 PRIME A L ARRACHAGE... 8 UN MINERVOIS A L HONNEUR... 8 FORMATIONS Formation biocarburant... 8 ANNONCES... 8 BULLETIN VITI BIO de l Aude - N 2 - page 1

2 Flavescence dorée Bilan de la campagne 2005 Vous étiez nombreux à vous inscrire au suivi flavescence cette année. François, stagiaire en charge du suivi, a contrôlé 46 parcelles de façon hebdomadaire sur l ensemble du territoire audois. Le Biocivam se félicite de ce grand nombre d inscription qui d une part, permet d acquérir des données sur l évolution des populations de cicadelles, et d autre part montre que les viticulteurs bio ne se désintéressent pas du problème (comme cela leur est souvent reproché!). De plus, la PV reconnaît l intérêt et le sérieux de ce suivi dont les résultats pourraient servir de référence dans le cadre d un aménagement de la lutte pour les producteurs bio. Cette année les populations de cicadelles ont été assez importantes, sans doute favorisées par des conditions climatiques favorables. De plus la maladie s est fortement exprimée et de nombreuses souches ont été marquées pour arrachage. Dix hectares de vignes seront arrachées, la présence de foyers ayant été constatée sur ses parcelles. Cependant l évaluation des populations présentes sur le vignoble ne permet pas de préjuger du risque de contamination car celui-ci est lié à la présence conjointe de souches malades et de son vecteur. Afin d évaluer les risques, il est important de contrôler la présence ou non de souches infectées dans les parcelles (et alentours). La présence d une seule souche malade peut être à l origine d un futur foyer d où la nécessité d être vigilant et d appliquer une politique d arrachage. De plus, une souche malade non arrachée est non rentable puisque la maladie empêche la synthèse des sucres et entraîne le dessèchement des rafles. Certains viticulteurs bio ont reçu des avertissements des GDON concernant la présence de cicadelles sur leurs parcelles. Rappelons que les traitements sont obligatoires et que le viticulteur doit être en mesure de justifier de ces traitements en cas de demande de la PV. Le Biocivam peut éventuellement vérifier les comptages réalisés par les GDON, voire attester des résultats du suivi cicadelle si le viticulteur y adhère, mais ne peux s opposer à une demande de contrôle par la PV. Rappel sur les symptômes Les symptômes de la flavescence dorée sont identiques à ceux du bois noir, autre jaunisse de la vigne et également soumis à l arrachage par l arrêté préfectoral. Le principal symptôme est une décoloration (lie de vin sur cépage rouge; jaune dorée sur cépage blanc) inter-nervaire puis généralisée des feuilles. Les rameaux n aoûtent pas et restent flexibles, les nervures sont colorées et les feuilles s enroulent sur elles-mêmes. Enroulement des feuilles Les taches bien délimitées par les nervures sont caractéristiques. Pied flavescent : A ce stade, le pied n est plus productif, les grappes flétrissent et se dessèchent. Le pied flavescent devient improductif (dessèchement des rafles) puis dépérit. BULLETIN VITI BIO de l Aude - N 2- page 2

3 Les chiffres de la viticulture en Languedoc Roussillon Productions annuelles moyennes : Production mondiale : 260 Millions d'hectos, Production de l'union Européenne : 175 Millions d'hectos, Production Française : 58 Millions d'hectos, Production du Languedoc : 17 Millions d'hectos. Sur 4 Départements : Hérault : 7 Millions d'hectos, Gard : 4 Millions d'hectos, Aude : 4.5 Millions d'hectos, Pyrénées Orientales : 1,5 Millions d'hectos. Surface du vignoble du Languedoc : hectares : 28% de la SAU en Languedoc-Roussillon. Unités de vinification : Caves particulières : 3 000, Caves coopératives : 330, Union de Caves : 50. Soit exploitants Les caves coopératives représentent 70% en volume Les caves particulières représentent 30% en volume Production : Rouges : 80 % Rosés : 14% Blancs : 6% Appellation d'origine Contrôlée : 3,5 Millions d'hectos. Vin de Pays : 9 millions d'hectos, en Vin de Pays d'oc. Vin de Table Français : 4,5 Millions d'hectos, dont de moûts concentrés et jus de raisins. Part du Languedoc : 83% des Vins de Pays en France sont produits en Languedoc. Viticulture biologique (chiffres ONAB 2004) : Surface du vignoble certifié en France : ha Surface du vignoble certifié en Languedoc-Roussillon : 5031 ha Surface du vignoble certifié dans l Aude : 906 ha Nombre d exploitations viticole bio en France : 1488 Nombre d exploitation viticole bio en Languedoc-Roussillon : 335 BULLETIN VITI BIO de l Aude - N 2 - page 3

4 Expé : des macérations de plantes contre le mildiou Intro L OPABA, équivalent de notre Biocivam en Alsace a mené en 2004 et 2005 une expérimentation sur l efficacité de l utilisation des décoctions et macérations de plantes dans la lutte contre le mildiou. Cette étude a pour objectif principal de quantifier l effet des préparations de plantes, couramment utilisées par les vignerons alsaciens dans leur stratégie de lutte cryptogamique. Les résultats des essais sont intéressants notamment dans le cadre des réductions des doses de cuivre cependant il convient de prendre ces données avec recul, l utilisation du cuivre étant bien moindre en Alsace que dans notre région. Matériels et méthodes La parcelle choisie est située dans une zone à tendance forte en maladies cryptogamiques (hydromorphie). Il s agit d une parcelle vigoureuse de cépage chardonnay sensible au mildiou. Afin d augmenter la sensibilité de la parcelle, la vigueur a été augmentée par le retournement par labour de l enherbement sur tous les rangs. Les parcelles élémentaires ont été disposées en bloc selon la méthode des blocs de Fischer, avec 4 blocs. Chaque parcelle élémentaire a été séparée par un rang de garde afin d éviter les éventuels dérives de traitement. Les modalités testées sont : - un témoin négatif (aucun traitement) - un témoin positif avec un traitement cuprique à la dose de 1,5 kg de cuivre métal/ha/an (dose moyenne en Alsace) - un traitement cuivre 1.5kg + macération ortie et prêle (produit commercial) - un traitement cuivre 1.5kg + macération ortie et prêle (produit fait au domaine) - un traitement cuivre 0.5kg + macération ortie et prêle (produit commercial) - un traitement cuivre 0.5kg + macération ortie et prêle (produit fait au domaine) - un traitement macération ortie et prêle (produit commercial) - un traitement macération ortie et prêle (produit fait au domaine) Préparation des macérations : Préparation du domaine : les macérations sont préparées avec 1kg de plantes fraîches mises à fermenter dans 10L d eau froide pendant une semaine. Après fermentation, le purin est filtré, dilué à 10% et utilisé dans les heures. Pour la préparation au domaine et le produit commercial : le purin d ortie et le purin de prêle sont utilisés à 10% du volume d eau jusqu à la floraison. Ensuite le purin d ortie est utilisé seul à 20%. Un mouillant à base de lait d argile est ajouté dans le pulvérisateur à raison de 1% du volume total d eau. Applications des traitements : Les traitements se font des deux côtés du rang avec un applicateur à dos. Les traitements ont été réalisés tous les 10 jours avec renouvellement en cas de forte pluie juste après le traitement. Pour les macérations (commerciale ou du domaine), 8 traitements ont été réalisés à partir du stade C ou pointe verte. L intervalle entre 2 traitements a été de 10 jours. A partir de la floraison (mi-juin) la prêle n a plus été appliquée en raison des risques de brûlures sur feuilles en été (liées à sa richesse en silice). BULLETIN VITI BIO de l Aude - N 2 - page 4

5 Expé : des macérations de plantes contre le mildiou Matériels et méthodes (suite) Pour le cuivre, 8 traitements ont été réalisés avec les doses suivantes : - 190g de cuivre métal/ha/traitement pour la modalité à 1.5 kg de cuivre métal/ha/an - 65g de cuivre métal/ha/traitement pour la modalité à 0.5kg de cuivre métal/ha/an Pour éviter toute interaction entre les préparations de plantes et les traitements au cuivre, ceux-ci ont été réalisés avec 2 jours d intervalle. Observations et notations : Les observations ont portées sur les dégâts provoqués par la maladie sur les organes sensibles à n importe quel moment de leur développement. L essai a été considéré comme réaliste, le témoin non traité ayant atteint un niveau suffisant d attaque et la préparation de référence (1.5 kg de cuivre sans plante) ayant donné les résultats attendus en terme d efficacité. Observations Comptage du nombre de tache par parcelle élémentaire Comptage des feuilles malades sur 20 rameaux répartis sur l ensemble du cep Comptage des grappes malades sur les ceps observés Estimation de la proportion de dégâts : par feuille (% de surface malade par rapport à la surface totale) par grappe (% du volume de la grappe atteinte) Estimation de la proportion des dégâts sur l ensemble du feuillage de ceps observés par face Estimation de la proportion des feuilles tombées sur les ceps observés Variables étudiées Nombre de taches par parcelle Proportion de feuilles malades par parcelle Proportion de grappes malades par parcelle Moyenne des proportions exprimées par organe Moyenne des proportions estimées par parcelle Proportion de défoliation par parcelle Les différentes variables ont été traitées statistiquement par analyse de variance, test de DUNNET et test de NEUWMAN et KEULS. Résultats 2004 Les résultats montrent que les macérations utilisées seules (produit commercial ou du domaine) ne sont pas efficaces : on obtient le même niveau d attaque que le témoin non traité soit autour de 8% des feuilles touchées. 1.5kg de cuivre/ 1.5kg de cuivre + plantes/ 0.5 kg de cuivre + plantes : même résultats Toutes les autres modalités, c'est-à-dire le témoin positif à 1.5 kg et les associations cuivre + plantes à 1.5 et à 0.5 kg de cuivre montrent des résultats statistiquement homogènes soit autour de 3-4 % de feuilles touchées. Le traitement à 0.5 kg de cuivre + plante a donc été aussi efficace que le traitement à 1.5 kg de cuivre seul. L absence de témoin à 0.5 kg de cuivre seul ne permet pas de conclure avec certitude sur l efficacité des préparations à base de phytostimulants cependant on peut émettre l hypothèse que les apports de phytostimulants permettraient de réduire les doses de cuivre. Enfin il n a pas été remarqué de différence d efficacité entre la macération préparée au domaine et le produit commercial. BULLETIN VITI BIO de l Aude - N 2 - page 5

6 Expé (suite) L expérience a été reconduite en 2005 avec un protocole plus complet : un témoin à 0.5 kg de cuivre a été ajouté de façon à mieux apprécier l effet plante une comparaison a été réalisée entre une macération de plantes (même produit commercial qu en 2004) et une décoction à l eau chaude préparée au domaine. une comparaison a été réalisée entre des traitements avec application simultanée du cuivre et des plantes et une application avec 48h d intervalle. deux jours après chaque traitement phytostimulant, un échantillon de 3 feuilles de vigne par modalité a été prélevé pour analyse enzymatique. L activité de deux enzymes clés des réactions de défense des plantes sont ensuite évaluées en laboratoire pour chaque échantillon. Résultats 2005 Expé 2005 Les résultats des analyses enzymatiques ne sont pas encore disponibles. D un point de vue statistique, l essai est tout à fait réaliste avec un indice de confiance performant. Efficacité des plantes : Les résultats 2005 sont très intéressants car l ajout du témoin à 0.5kg de cuivre seul permet de montrer que : - le traitement à 0.5kg de cuivre + plante est plus efficace que le traitement témoin à 0.5kg de cuivre : les plantes ont donc un effet positif. - le traitement à 0.5kg de cuivre + plante se révèle aussi efficace que le traitement témoin à 1.5kg de cuivre : l effet positif des plantes peut être considéré comme non négligeable. De nouveau, l application des plantes seules n apporte pas de résultats satisfaisants et il n y a pas eu de différence significative entre le traitement à 1.5kg de cuivre seul et celui à 1.5kg de cuivre + plantes. Application des traitements : L application simultanée de cuivre et de préparations de plantes se révèle moins efficace que les applications séparées d un intervalle de 48h. Type de préparations : A 0.5 kg de cuivre/ha, les décoctions ont été plus performantes que les macérations. Conclusion : Conclusion et Intérêt Dans le cas des traitements à 1.5 kg de cuivre, on n observe pas de différence entre le traitement au cuivre seul et celui associé aux plantes. Cependant cette dose de cuivre correspond en Alsace à une efficacité «optimum» (très peu de dégâts mildiou) d où la difficulté d évaluer l efficacité des préparations de plantes ajoutées au traitement cuivre. Par contre à dose plus faible en cuivre, les décoctions et macérations permettent d assurer une protection mildiou aussi efficace qu avec un traitement cuivre à 1.5 kg. L utilisation de décoctions ou de macérations semblent donc intéressante dans le cadre de stratégie de réduction de doses de cuivre. Il est probable que l action des préparations de plantes corresponde à un effet éliciteur avec une stimulation des défenses naturelles de la vigne et une augmentation de la vigueur. Les analyses enzymatiques permettront de vérifier cette hypothèse. Remarque : attention au nombre d application qui peut être important et qui a des répercussions sur l organisation du travail. Les préparations de plantes (décoctions ou macérations) ont donc une réelle efficacité dans une stratégie de lutte cryptogamique. De nombreux viticulteurs, notamment en biodynamie, utilisent déjà les plantes pour renforcer les défenses de la vigne et améliorer la structure du sol. Sachant que des viticulteurs audois obtiennent également de très bons résultats en utilisant des purins et des décoctions, il pourrait être intéressant de mener une expérience identique sur les différents territoires du département BULLETIN VITI BIO de l Aude - N 2 - page 6

7 Consommation Les Français boivent du vin au moins une fois par semaine Selon une enquête réalisée à l'occasion du 7ème Salon des grands Vins qui a eu lieu du 11 au 13 mars au Carrousel du Louvre à Paris, un peu plus de huit Français sur dix boivent du vin au moins une fois par semaine, et près de la moitié préfèrent le Bordeaux. Une enquête réalisée en février en association avec le portail Club-internet et à laquelle internautes ont répondu (69 % d'hommes et 31 % de femmes), montre que 84 % des Français boivent au moins une fois par semaine, 26 % déclarent boire une fois par jour ou le week-end et 12 % à tous les repas. Le vin rouge écrase le vin blanc par 80 % contre 13 % d'aficionados. 46 % des personnes interrogées préfèrent le Bordeaux, 18 % le Bourgogne, 12 % la Vallée du Rhône tandis que les vins étrangers ne représentent que 1 % des réponses. Pas de surprise sur l'achat : c'est une affaire d'hommes à la maison avec 81 % qui achètent le plus souvent le vin contre 19 % des femmes. Un tiers des Français (33 %) achètent le vin en grande surface, 26 % chez le caviste,9 % sur les salons et sur 2 % sur internet. Ils font leurs sélections en consultant des guides ou la presse spécialisée pour 38 % d'entre eux ou en écoutant les conseils des cavistes (30 %). 8 % regardent les promotions et 2 % consultent des sites internet. 92 % des Français estiment que «la consommation régulière et modérée de vin est bonne pour la santé». 47 % considèrent qu'un grand vin est d'abord un vin qui reflète un terroir et un savoir-faire. SOURCE AFP viti nett Restauration - La consommation baisse en 2004 Les résultats du panel TNS SECODIP sur les achats de vins tranquilles en restauration pour l année 2004 ont été diffusés par l ONIVINS. En comparaison avec l année 2003, le panel présente une baisse des ventes en restauration de 5% en volume et en valeur. Aucune Source : TNS Secodip Vins rouges Variation volume 2004/2003-6% Variation valeur 2004/2003-6% catégorie ni couleur n est épargnée Vins blancs par ce recul du marché. Les VQPRD ont représenté 52,5% des Vins rosés achats en volume pour 78,5% en valeur, VQPRD et plus de la moitié de ces volumes correspond - 2,5% - 3,5% - 5% - 2,5% - 1,7% - 5% à des vins rouges. Vins de table - 4% - 2% En volume, les trois régions les plus importantes sont : la Vallée de la Loire Vins de pays - 5% - 3% Vins étrangers -3% -8% (23% des volumes), le Bordelais (20%) et la Vallée du Rhône (18%). En valeur, le classement est quelque peu TOTAL -5% -8% différent : Bordelais (25,5%), la Vallée de la Loire (21%) et la Vallée du Rhône (14%). Toutes catégories confondues, le conditionnement le plus utilisé reste la bouteille de 75 cl, avec 42% des volumes, puis la bouteille de 1 litre avec 26% des volumes, le vrac (Bag in Box, cubitainer, fût) avec 20,5% des volumes, et enfin les petits conditionnements (25, 37,5 et 50 cl) avec 8 % des volumes. Contrairement aux idées reçues sur le développement des petits conditionnements et du Bag In Box, cette répartition est quasiment équivalente à celle de la campagne précédente. BULLETIN VITI BIO de l Aude - N 2 - page 7

8 La prime à l arrachage définitif sera mise en place cette année sur toute les superficies du département de l Aude. Cette prime est attribuée à la parcelle et calculée en fonction du rendement. Ne pourront bénéficier de cette prime : Les surfaces non exploitées, non entretenues Les surfaces inférieures à 10 ares Les superficies pour lesquelles des infractions à la réglementation communautaire ou nationale ont été constatées depuis le 01/09/1995 Les superficies ayant bénéficiées d aide à la restructuration (plantations/surgreffage /palissage) depuis septembre Enfin, le demandeur ne doit pas avoir bénéficié pour des vignes à raisins de cuve d'autorisations de plantation durant la campagne de dépôt du dossier ainsi que Infos Prime à l arrachage Un minervois à l honneur Formation traction animale Utiliser la traction animale sur l exploitation agricole Une formation sur la traction animale se déroulera le 4 novembre prochain chez Emile PAUTOU à Montolieu. Cette journée permettra de voir dans quelles conditions la traction animale se révèle une solution efficace et écologique au niveau technique, et d appréhender sa mise en place dans le cadre de différentes exploitations agricoles. Intervenant : Claude Sendillon, dresseur de chevaux et formateur Promatta Renseignements au Biocivam Annonces durant les trois campagnes précédentes. Cherche matériel viticole récent ou bon état y compris tracteur Bioplanète vend 25 à 30 cuves plastiques 1000L à 40 euros HT (Nettoyage nécessaire : résidus d huile) BULLETIN VITI BIO de l Aude - N 2 - page 8 Les services de l'onivins instruisent les dossiers et réalisent une enquête terrain avant arrachage. Ils vérifient les informations portées sur la demande et peuvent, le cas échéant, demander tout document complémentaire permettant d'établir le droit à l'aide des demandeurs. Pour bénéficier de la prime, l'arrachage doit intervenir, après l'enquête terrain de l'onivins, au plus tard le 15 juin de la campagne en cause. Une deuxième enquête de l ONIVINS après l opération d arrachage a pour but de vérifier que les conditions de versement de la prime sont remplies. Les dossiers sont à retirer auprès de la Chambre d Agriculture. Bien qu il ne soit pas en bio, félicitons Frantz Vènes, pour sa cuvée Domus Maximus 2000 sacrée meilleur vin rouge français au Wine Challenge. Cuvée AOC Minervois la Livinière, du Domaine Massagnier la Mignarde à Pépieux, est élue «meilleur vin rouge du sud de la France» et «meilleur vin rouge français» par l International Wine Challenge, dégustation au cours de laquelle plus de 9000 vins du monde entier sont dégustés. Ce Minervois est également classé «meilleur vin du monde» dans la catégorie Syrah, Grenache, Mourvèdre. Il reste à ce jour 24 bouteilles de la fameuse cuvée. Frantz Vènes, heureux viticulteur, envisage d organiser un tirage au sort pour l attribution de ces ultimes bouteilles!