Réseau local de services et projet clinique Le projet clinique du RLS de Sherbrooke

Dimension: px
Commencer à balayer dès la page:

Download "Réseau local de services et projet clinique Le projet clinique du RLS de Sherbrooke"

Transcription

1 Réseau local de services et projet clinique Le projet clinique du RLS de Sherbrooke INTRODUCTION DONNÉES POPULATIONNELLES DÉFICIENCE INTELLECTUELLE ET TROUBLES ENVAHISSANTS DU DÉVELOPPEMENT DÉFICIENCE PHYSIQUE DÉPENDANCES JEUNES EN DIFFICULTÉS PERTE D AUTONOMIE LIÉE AU VIEILLISSEMENT (PALV) SANTÉ MENTALE VOLET ADULTE VOLET JEUNESSE SANTÉ PHYSIQUE CANCER ET SOINS PALLIATIFS MALADIES CHRONIQUES URGENCE ET HOSPITALISATION SANTÉ PUBLIQUE SERVICES GÉNÉRAUX Avril 2006 avril 2006

2 TABLE DES MATIÈRES 1. INTRODUCTION UNE ENTENTE ENTRE LES PARTENAIRES LES VALEURS UN CONCEPT UNIFICATEUR : LE DÉVELOPPEMENT DES COMMUNAUTÉS LES PRINCIPES DE BASE DE L ORGANISATION DES SERVICES LE CONTINUUM DE SANTÉ ET DE SERVICES LE RÔLE DU CSSS-IUGS LES MÉCANISMES DE COORDINATION DU RLS Le Conseil des partenaires du RLS Le comité directeur du projet clinique LA RESPONSABILITÉ DU CSSS-IUGS DANS LA COORDINATION DU RÉSEAU MÉDICAL TERRITORIAL, CONJOINTEMENT AVEC LE DRMG LA CONNAISSANCE DES BESOINS LOCAUX LA PARTICIPATION DES CITOYENS LES ENTENTES RELATIVES AU PROJET CLINIQUE LE SUIVI DE GESTION, L ÉVALUATION CONTINUE DU RLS ET DU PROJET CLINIQUE ET LE CYCLE DE GESTION DU PROJET CLINIQUE LE DÉVELOPPEMENT, LA MISE EN VALEUR ET LE TRANSFERT DE CONNAISSANCES LE PLAN DE COMMUNICATION LE PROJET CLINIQUE INTRODUCTION DÉFINITION LES OBJECTIFS LES ÉTAPES ET LE PROCESSUS GÉNÉRAL D ÉLABORATION avril

3 LISTE DES SIGLES ASSSE CAT CEA CHSLD CHUS CLSC CSSS DRMG DSPE ÉES GMF IC INSPQ MCV MELS MPOC MSSS OSBL PAL PALV PAR PCP PII PSI RLS SP Agence de la santé et des services sociaux de l Estrie Centre d abandon du tabagisme Centre d enseignement sur l asthme Centre d hébergement et de soins de longue durée Centre hospitalier universitaire de Sherbrooke Centre local de services communautaires Centre de santé et de services sociaux Département régional de médecine générale Direction de la santé publique et de l évaluation École en santé Groupe de médecine de famille Insuffisance cardiaque Institut national de santé publique du Québec Maladies cardiovasculaires Ministère de l Éducation, du Loisir et du Sport Maladie pulmonaire obstructive chronique Ministère de la Santé et des Services sociaux Organismes sans but lucratif Plan d action local de santé publique de l Estrie Perte d autonomie liée au vieillissement Plan d action régional de santé publique de l Estrie Pratique clinique préventive Plan d intervention individualité Plan de services individualisé Réseau local de services Santé physique avril

4 Introduction Un réseau en changement : Si les solutions d hier nous ont valu tant de succès, c est justement parce qu elles étaient parfaitement adaptées au contexte d hier 1 Le Québec s est engagé, en 2004, à moderniser son système de santé et de services sociaux de façon à mieux répondre aux besoins de la population afin de contribuer à l amélioration de l état de santé et de bien-être. Cette transformation se concrétise par deux changements majeurs, l un en regard de l organisation du réseau et l autre en regard des services. En matière d organisation, la nouveauté réside dans la création des réseaux locaux de services (RLS) et des centres de santé et de services sociaux (CSSS), des établissements nés de la fusion d un (ou plusieurs) CLSC et/ou CHSLD et/ou hôpital, ainsi que la désignation de cette organisation comme pivot du RLS. Ce réseau vise à rapprocher les services de la population, à faciliter son cheminement et à assurer une meilleure prise en charge. Au point de vue clinique, la transformation amène l adoption, par les partenaires du RLS, d un plan commun d amélioration des services à partir de deux principes de base, la responsabilité populationnelle et la hiérarchisation des services et avec trois objectifs : l amélioration de l accessibilité, de la continuité et de la qualité des services. Ce plan d amélioration s appelle le projet clinique du RLS. À Sherbrooke, l organisation pivot du RLS est le CSSS-IUGS et le projet clinique territorial est élaboré avec les partenaires, en fonction de 8 volets, correspondant aux 8 programmes-services du MSSS : perte d autonomie liée au vieillissement, services généraux, santé mentale, santé physique, jeunes en difficultés, dépendances, déficience physique et déficience intellectuelle. Dans chacun de ces volets, les activités préventives qui ont été identifiées lors de l élaboration du plan d action local de santé publique en 2005 sont intégrées. Pour décrire ses travaux en regard de la mise en œuvre et du fonctionnement du RLS ainsi que sa démarche d élaboration du projet clinique, le CSSS-IUGS publie une série de textes qui forment un tout, mais qui peuvent aussi être consultés séparément. La table des matières qui suit décrit la série de textes. Il sera une fois Dans un système amélioré de santé et de services sociaux, à quoi devrais-je m attendre comme citoyen et usager? Je saurais tout d abord que ma santé et mon bien-être, je peux l influencer par mes habitudes de vie et que des mesures sociales telles le revenu et l éducation y ont un grand impact. Je connaîtrais mon médecin de famille, mon centre de santé et les organisations bénévoles et communautaires. J aurais accès à des services préventifs. Le médecin saurait qui je suis, connaîtrait mes habitudes de vie. Il ferait partie d une équipe pratiquant une médecine de groupe, associée à des infirmières. Le CSSS-IUGS aurait convenu avec mon médecin de la façon de travailler ensemble et de m orienter dans le réseau pour répondre à mes besoins de santé ou sociaux. Le médecin entretiendrait des liens continus avec le CSSS-IUGS et des médecins spécialistes ou des programmes spécialisés, avec qui il discuterait ou échangerait des informations si mon état de santé le requiert. Par Info-Santé, j aurais accès à des services de santé et sociaux en continu et, si ma condition l exige, à un système de garde santé-social 24/7, incluant des visites à domicile au besoin.. S il le faut, on me référerait à l urgence, avec toute l information requise. Mon médecin et les professionnels du CSSS-IUGS me donneraient toute l information nécessaire sur ma santé et mon bien-être pour que nous prenions ensemble les bonnes décisions. Mon CSSS-IUGS serait en lien avec les organisations communautaires et il serait très présent dans ma ville pour toutes les questions touchant à la santé et au bien-être. C est sur lui que tous les partenaires du réseau compteraient pour se rassembler et mieux répondre, ensemble, aux besoins de la population de ma ville. avril

5 1.1 UNE ENTENTE ENTRE LES PARTENAIRES L accès à des services continus et de qualité constitue l attente principale de la population en regard de son système de santé et de services sociaux. Les services doivent être conçus tant dans la perspective d aider la population à améliorer sa santé et son bien-être qu en vue d offrir les traitements et le soutien requis, le plus possible dans le milieu de vie. Le modèle de RLS repose sur la disponibilité, à proximité du milieu de vie, d une large gamme de services de première ligne et sur la mise en place de mécanismes de référence et de suivi pour assurer l accès aux services spécialisés. Le véritable défi consiste à responsabiliser les organisations et l ensemble des acteurs pour les inciter à agir collectivement. À Sherbrooke, le RLS est composé du CSSS-IUGS (le regroupement de l IUGS et du CLSC de Sherbrooke), du CHUS, des GMF et des cliniques médicales, des organismes communautaires, des pharmacies communautaires, l entreprise d économie sociale (COOP de services à domicile de l Estrie), des résidences privées d hébergement, des centres d hébergement conventionnés et non conventionnés, des résidences publiques non institutionnelles, des centres de réadaptation CRE (déficience physique), Regroupement CNDE/Dixville (déficience intellectuelle), Jean- Patrice Chiasson - Maison St-Georges (dépendances), Villa Marie-Claire (jeunes mères en difficulté), du Centre Jeunesse et des partenaires du réseau municipal, scolaire et gouvernemental. Le tableau 1 décrit le RLS de Sherbrooke. Les liens entre les diverses organisations existent déjà. L annexe 1 présente un répertoire des organisations avec lesquelles le CSSS-IUGS était déjà en lien, lors d un relevé en Dans le cadre de la mise en place de cette nouvelle organisation, le CSSS-IUGS a des responsabilités particulières de coordination du RLS. À cet effet, il propose à ses partenaires de convenir d une entente en regard de diverses notions importantes pour le RLS et son fonctionnement, que ce soit en termes de valeurs, de principes, de concepts ou de mécanismes de coordination et de suivi. Les chapitres suivants décrivent tous ces éléments clés du RLS. 5

6 Établissements privés conventionnés : CHSLD Shermont Établissements privés non conventionnés : Foyer Grace-Christian et Mont Saint-Dominique Entreprises d économie sociale (Coopérative de services à domicile de l Estrie) Organismes communautaires ± 100 CHUS Médecins omnipraticiens : 5 GMF, 1 UMF, ± 15 cliniques, ± 100 ETC Centre de santé et de services sociaux Institut universitaire de gériatrie Résidences privées pour personnes âgées : ± 3500 places Pharmacies communautaires ±25 Ressources d hébergement non institutionnelles CSSS-IUGS (± 150 places) CHUS ( ), CRE ( ) CNDE-Dixville ( ) Autres secteurs d activités : Justice, travail, éducation, habitation, municipal, CDC, CPE, etc. Centre jeunesse de l Estrie Centres de réadaptation : CRE, CNDE-Dixville, JPC, Villa Marie-Claire Population : (estimé 2006, DSP, ASSSE)

7 1.2 LES VALEURS Les valeurs adoptées par le CSSS-IUGS lors de sa planification stratégique servent d appui à la démarche. Ce sont le respect, l excellence, le partenariat et la collaboration, l accessibilité et la continuité des services, la solidarité et l engagement, l autonomie et la responsabilisation et enfin, l innovation UN CONCEPT UNIFICATEUR : LE DÉVELOPPEMENT DES COMMUNAUTÉS La mise sur pied et la coordination du RLS de Sherbrooke se situent dans une logique de développement des communautés. Ce concept englobe des éléments tels la participation des citoyens, l autonomie des partenaires, l autonomisation des personnes, la transparence, l équilibre dans les rapports, la conciliation des intérêts et la capacité de faire cohabiter des forces complémentaires, mais parfois contraires. Le développement des communautés est un processus volontaire d entraide et de construction de liens sociaux entre les résidents et les institutions d un milieu local, visant l amélioration des conditions de vie sur les plans physique, social et économique. Cela signifie également que des membres de la communauté se réunissent pour agir, trouver des solutions à des problèmes communs, pour renforcer ses capitaux économique, social, environnemental, culturel ou humain 3 Que l accent soit mis, dans tout le système de santé et de services sociaux, sur la participation de l individu dans ses démarches de santé et dans sa relation avec la collectivité, plutôt que sur l individu à titre de patient ou de consommateur passif de services. 4 En 2000, les CLSC-CHSLD de l Estrie ont entrepris une démarche visant à favoriser la concertation entre les différents acteurs du territoire. En septembre 2005, l équipe de direction du CSSS-IUGS a adopté un plan d action en développement des communautés; il prévoit notamment la mise sur pied d un comité externe intersectoriel formé de représentants du CSSS- IUGS (mission CLSC), du milieu municipal, scolaire, communautaire et économique. Les travaux de ce comité serviront à développer une vision commune du développement des communautés. 1.4 LES PRINCIPES DE BASE DE L ORGANISATION L DES SERVICES L actualisation du réseau local et du projet clinique repose sur deux principes qui ont une influence majeure : La responsabilité populationnelle : il s agit d une responsabilité partagée collectivement entre les différents intervenants du réseau local de services pour maintenir ou améliorer l état de santé de la population dans son ensemble. La nouveauté réside non pas dans l énoncé du principe, mais dans le fait qu elle est maintenant partagée collectivement pour une population d un territoire (annexe 2). Cette responsabilité permettra de faire le lien entre les caractéristiques de la population et les programme-services. 7

8 Offrir aux personnes malades ou présentant une incapacité, ainsi qu à leurs aidants, les services adaptés à leurs besoins de la manière la plus pertinente et efficiente possible. S assurer que les personnes à risque puissent entreprendre des actions préventives ou recevoir sans délai les services requis par leur condition, et ainsi réduire le besoin de recourir ensuite à des services. Augmenter le nombre de personnes qui sont et qui demeurent en bonne santé 5 La hiérarchisation des services : cela réfère notamment à la complémentarité de services entre les partenaires de la 1 re, de la 2 e et de la 3 e ligne ainsi qu aux mécanismes de circulation de l information. Les services de 1 re ligne : Une des portes d entrée principales du système de santé et de services sociaux, les services de première ligne sont le point de contact de la population avec le réseau de la santé et des services sociaux. Ils comprennent un ensemble de services courants, médicaux et sociaux, qui s appuient sur une infrastructure légère de moyens diagnostiques et thérapeutiques répondant à la majorité des préoccupations et problèmes communs, d ordre social et médical. Les CSSS d une part et les Groupes de médecine de famille (GMF) ou les cliniques médicales d autre part sont les deux principaux points d entrée. La hiérarchisation des services doit être accompagnée de mécanismes de coordination qui permettent un passage aisé d un échelon à l autre. Voilà pourquoi il faut organiser des «réseaux intégrés de services», en mettant notamment à contribution les organismes communautaires et les entreprises d économie sociale pour les clientèles de longue durée (santé mentale, personnes âgées, etc.) et des «corridors» de services pour les clientèles de courte durée. Toutes ces filières sont essentielles pour offrir des services sans rupture. 5 8

9 1.5 LE CONTINUUM DE SANTÉ ET DE SERVICES La santé et la maladie sont deux pôles d un continuum autour duquel se greffent les services de santé et les services sociaux. Le schéma suivant illustre le continuum de santé et de services. L adoption d une telle vision nous permet de mettre la production des services au service de l amélioration de la santé et du bien-être et non pas d en faire un objectif en soi. Santé, mieux-être, autonomie Facteurs de risques Services de santé publique Promotion - prévention Déficiences Diagnostic Traitement Incapacités Adaptation Réadaptation Incapacités permanentes Soutien Compensation Invalidité Soins palliatifs Fin de vie Fin de vie, maladie, détresse, dépendance Par ailleurs, la notion de continuum implique celle de coordination des services. On doit elle aussi la concevoir sous une forme de continuum qui va de la simple consultation (ex. : examen médical périodique), à la coordination séquentielle (ex. : prescription d un médicament), à la coordination réciproque (ex. : suivi systématique d une clientèle atteinte d une maladie chronique) et enfin, à la coordination collective (ex. : gestionnaire de cas dans un réseau de services intégrés). L annexe 3 décrit chaque niveau. 1.6 LE RÔLE DU CSSS-IUGS Le CSSS-IUGS doit exercer cinq rôles particuliers en regard du RLS et du projet clinique : coordonner le réseau local, définir le projet clinique, mobiliser les partenaires, offrir des services et assurer l accès, la continuité et la mise en réseau par des mécanismes et ententes. 1.7 LES MÉCANISMES DE COORDINATION DU RLS Gérer à l unisson de multiples complexités La population du territoire de Sherbrooke peut déjà compter sur de multiples activités de partenariats en matière de santé et de services sociaux. Il s agit maintenant, pour le CSSS-IUGS et les partenaires, de réviser ces activités en fonction de la mise sur pied du RLS et de formaliser les liens, les instances et les mécanismes requis afin de s associer solidement et avec pérennité pour l amélioration de la santé et du bien-être de la population. À cette fin, le CSSS-IUGS propose deux instances, l une de niveau stratégique et l autre de niveau clinico-administrative. 9

10 1.7.1 Le conseil des partenaires du RLS Le conseil des partenaires, un moyen pour passer d un système de santé et de services sociaux basé sur les besoins des utilisateurs de services à un système basé sur une responsabilité populationnelle partagée. Cette instance de partenariat, essentiellement stratégique, constitue un lieu d échange et de concertation où s exerce la responsabilité populationnelle prévue dans la législation. C est un mécanisme où les personnes assumant la présidence d un conseil d administration d une organisation du domaine de la santé et des services sociaux ou d un domaine complémentaire, et des directrices ou directeurs généraux, pourront faire des ponts entre des organisations et contribuer à l amélioration de la réponse aux besoins. Le mandat de ce conseil et sa composition sont décrits à l annexe 4. Le conseil pourra solliciter au besoin la participation de la population, en raison de leurs responsabilités dans le domaine de la santé ou du bien-être, ou de cliniciens, en raison de leur expertise afin de lui fournir des informations sur des sujets particuliers. Le conseil des partenaires se réunit 2 à 4 fois par an. Il est présidé par la présidente du CA du CSSS-IUGS. Le soutien est assuré par le directeur général, assisté de la conseillère à la direction générale pour le projet clinique Le comité directeur du projet clinique Sur la base des valeurs et des principes énoncés précédemment et en tenant compte de la composition du réseau local, le CSSS-IUGS met sur pied une instance de gestion pour l élaboration et le suivi du projet clinique, désignée comme le comité directeur du projet clinique. Le mandat, la composition et la fréquence des rencontres sont décrits à l annexe LA RESPONSABILITÉ DU CSSS-IUGS DANS LA COORDINATION N DU RÉSEAU MÉDICAL TERRITORIAL, CONJOINTEMENT AVEC LE L DRMG Pour la population, le médecin de famille est très souvent l acteur le plus significatif du réseau. À l échelle individuelle ou collective, l amélioration de la santé et du bien-être passe donc par l intégration du médecin de famille dans toute stratégie d action. Le DRMG est l instance mandatée pour assurer l organisation médicale de médecine de famille (annexe 5). Au niveau local, le territoire de Sherbrooke, compte tenu de ses caractéristiques telles le nombre de médecins de famille (± 200), de GMF (5) (voir l annexe 6) et de cliniques médicales (±15) a le défi de trouver des façons adaptées pour soutenir la participation des médecins dans le réseau local et la coordination de leurs activités avec le réseau. À cette fin, le CSSS-IUGS s associe donc fortement avec le DRMG pour la coordination du réseau médical territorial. Cette responsabilité sera exercée (à compléter dans le cadre de la réflexion sur le plan d organisation du CSSS-IUGS et des discussions avec le DRMG). 10

11 1.9 LA CONNAISSANCE DES BESOINS B LOCAUX Le but ultime de la coordination du réseau local est l amélioration de la santé et du bien-être de la population. La sélection des données populationnelles, sociodémographiques et sociosanitaires, leur suivi dans le temps et l accès à ces données par tous les partenaires concernés constituent une des pierres angulaires pour monitorer les résultats des interventions. Des mécanismes formels de constitution, de mise à jour et de diffusion de ces données (ex. : accès sur le site web du CSSS-IUGS) sont à mettre en place au sein du CSSS-IUGS, en lien avec la direction régionale de la santé publique LA PARTICIPATION DES CITOYENS La participation des citoyens aux discussions et décisions sur des questions relatives à la santé et au bien-être est très importante pour le RLS. L annexe 7 fournit des précisions sur diverses modalités de contribution. À compléter 1.11 LES ENTENTES RELATIVES AU PROJET CLINIQUE La mise en œuvre du projet clinique s appuie sur un engagement formel des partenaires en regard d une offre de services. C est dans ce contexte que les partenaires sont appelés à signer au besoin, des ententes de services. À compléter 1.12 LE SUIVI DE GESTION, L ÉVALUATION CONTINUE DU RLS ET DU PROJET CLINIQUE ET LE CYCLE DE GESTION DU PROJET CLINIQUE Tout exercice de planification est futile s il n est pas accompagné d un suivi rigoureux. La mise en place du RLS et du projet clinique comprend donc une démarche de monitorage et d évaluation continue et s inscrit dans un cycle de gestion Dans une organisation aussi complexe que le système de santé et de services sociaux, l évaluation doit être intégrée, a priori, à tous les secteurs d intervention. Il est essentiel de se donner des instruments plus raffinés que ceux dont on dispose actuellement pour fixer les cibles, évaluer les interventions, «monitorer» les changements, bref pour être en mesure d exercer un suivi régulier et constant. Toutes les activités d évaluation doivent s inscrire dans une démarche intégrée qui permettra le développement d indicateurs, la comparaison et le «benchmarking» plutôt que l application de normes et de contrôles. La diffusion des résultats devra également recevoir une attention particulière. 6 Le suivi de gestion permettra de donner aux décideurs et aux intervenants des renseignements sur la contribution de leurs actions à l amélioration de la santé et du bien-être de la population et ainsi, soutenir la prise de décision dans la planification des services de santé et de services sociaux du territoire. À compléter. 11

12 1.13 LE DÉVELOPPEMENT, LA MISE EN VALEUR V ET LE TRANSFERT T DE CONNAISSANCES Le CSSS-IUGS, en vertu de son mandat universitaire, a une responsabilité en matière de développement, la mise en valeur et le transfert de connaissances. Ces notions font référence à la nécessité de prendre des décisions et d avoir des pratiques cliniques et de gestion basées sur des données probantes et s inscrivant dans un modèle de transfert de connaissances impliquant tous les acteurs, soit les gestionnaires, les intervenants et les chercheurs. Données probantes : L ingrédient brut de la donnée probante est l information. Une information de qualité est obtenue à partir d une variété de sources : par exemple, des données scientifiques et de recherche, des revues de littérature et de pratiques, des données statistiques, des expériences professionnelles, des pratiques cliniques et de gestion, des consultations ou autres (7.) Transfert de connaissances : Toute modalité d échange et de partage d innovation et de savoirs pluriels (scientifiques, expérientiels, professionnels, etc.) impliquant des acteurs (8). Pour soutenir les partenaires dans ce développement de l évaluation de la démarche, le CSSS- IUGS met tout d abord à contribution son Centre d innovation, de recherche et d enseignement (CIRE), en incluant, dans toutes les instances, un observateur de l un ou de l autre de ces équipes. Celui-ci aura comme fonction d aider le CSSS-IUGS à formuler son plan d évaluation et de développement et de partage de connaissances, en lien avec les différentes instances régionales ou nationales intéressées à ce domaine (ex. : Observatoire estrien sur le développement des communautés, Équipe universitaire de recherche en développement des communautés (Université de Sherbrooke), Alliance interrégionale de courtage de connaissances sur les services de première ligne). À compléter selon la proposition du CIRE 1.14 LE PLAN DE COMMUNICATION ION La participation active des partenaires, du personnel des organisations, des médecins du territoire et de la population à la création du RLS et à son fonctionnement passe par la diffusion d information. Un plan de communication conjoint CSSS - Agence - Établissements régionaux - Organismes communautaires a été adopté en juin En résumé, il prévoit l utilisation d un même slogan «Partenaires pour la santé et le mieux-être de notre population», la réalisation d activités avec les médias et la publication d un bulletin régional à l intention des partenaires, deux ou trois fois par an. Quant au plan de communication territorial, le CSSS-IUGS publiera un bulletin «RLS de Sherbrooke», destiné aux partenaires, à chaque fois qu un des volets du projet clinique sera complété. Des activités destinées à la population (communiqués de presse, conférences) seront aussi réalisées, en collaboration avec les partenaires. 12

13 2. LE PROJET CLINIQUE 2.1 INTRODUCTION Se donner une vision commune des besoins de la population. Se donner des cibles d amélioration claires et partagées. La démarche se veut ainsi pragmatique et opérationnelle, basée sur les ressources actuelles et des prévisions réalistes de développement. Le projet clinique du réseau local est une démarche d envergure qui permet aux partenaires offrant des services de santé et des services sociaux de s associer pour identifier des pistes d amélioration des services en vue de mieux répondre aux besoins de la population et des clientèles vulnérables. 2.2 DÉFINITION Le projet clinique du réseau local est la présentation de l offre de services ainsi que les priorités d action du réseau local à la population du territoire de façon à répondre aux besoins de santé et de services sociaux. Cette offre inclut les services de promotion-prévention, de diagnostic, d interventions ou de traitements, de suivi, d adaptation et de soutien à l intégration sociale, de réadaptation et de soutien en fin de vie. Le projet clinique tient compte des orientations ministérielles et régionales et des ententes de gestion. Au terme de la démarche, le CSSS-IUGS aura produit un plan d amélioration qui servira d outil de gestion tant au CA qu à la direction générale qu aux partenaires du RLS. Le plan aura à peu près l aspect suivant : But : Plan d amélioration du RLS (projet clinique) améliorer la santé et e t le bien-être de la Enjeux : accessibilité, continuité et qualité population Modes d organisation et Besoins Objectifs Offre requise contributions attendues 13

14 2.3 LES OBJECTIFS La finalité de la démarche est l amélioration de la santé du bien-être de la population. Le MSSS a identifié trois objectifs principaux soit l accessibilité, la continuité et la qualité. L accessibilité désigne la possibilité d accéder ou d entrer en contact avec une personne, un établissement ou un service (accessibilité globale). On parlera aussi d accessibilité aux services de première ligne, d accessibilité aux autres niveaux de soins et d équité d accès. La continuité indique dans quelle mesure les services sont offerts comme une succession cohérente d événements en lien avec les besoins de services et le contexte de vie des personnes. On parlera alors de continuité informationnelle (transferts d information, accumulation des connaissances), de continuité relationnelle (relation continue, constance du personnel) et de continuité d approche (cohérence des soins, flexibilité). La qualité se retrouve à plusieurs niveaux, soit autant dans la qualité technique des services que dans le choix des interventions les plus efficaces et dans la qualité de la relation entre la personne qui a besoin du service et celle qui l offre 9 Exemples d amélioration: Accessibilité : délai d accès aux services respectant des normes cliniques Continuité : des corridors de services, des outils de communication Qualité : services basés sur des données probantes (standards de pratiques), des protocoles, des cheminements systématiques; une collecte continue de données et leur étude périodique 2.4 LES ÉTAPES ET LE PROCESSUS GÉNÉRAL D ÉLABORATIOND Une démarche locale dans un cadre régional En rapport avec le projet clinique de chaque territoire, les Agences de développements des réseaux locaux ont un mandat de soutien des CSSS, de coordination au plan régional, de cohérence, de coordination et d équité et enfin, celui d arbitrage en cas de différents. Les directions des établissements et l Agence ont convenu d adopter un échéancier commun, d utiliser les programmes-services du MSSS comme trame de base pour l élaboration du projet clinique (voir l annexe 8) et de financer un poste (temps complet ou temps partiel) de chargé de projet dans chaque CSSS ainsi que pour les établissements régionaux et le regroupement des organismes communautaires. Ainsi, le projet clinique comporte 8 volets correspondant à l architecture des programmesservices du MSSS. L échéancier de réalisation s échelonne sur une période de 3 ans. Les trois premiers volets sont: Perte d autonomie liée au vieillissement : mars 2006 Services généraux- activités cliniques et d aide : septembre 2006 Santé mentale : novembre 2006 Le volet Santé publique est considéré déjà réalisé compte tenu de l adoption du plan local de santé publique en mars

15 La méthodologie d élaboration du projet clinique s inspire fortement de celle proposée par l Association québécoise d établissements de santé et de services sociaux (AQESSS) 10. Elle comprend huit étapes : le portrait de la population et des besoins, le portrait de l offre de services du CSSS-IUGS et du réseau local, les écarts entre les besoins et l offre et établir le diagnostic en fonction des objectifs poursuivis, les cibles cliniques prioritaires, les objectifs de programmation, le plan de mise en œuvre, les conditions facilitantes, le suivi (gestion par résultats et moyen de rendre des comptes à la population). Un des défis consiste à réaliser cette démarche d envergure en même temps que de continuer les activités courantes. Pour chaque volet du projet clinique, un comité clinique est mis sur pied afin de réaliser. Il est composé de gestionnaires et de cliniciens des divers partenaires. Le mandat, composition et fréquence des rencontres sont décrits à l annexe 4 et le tableau 2 présente un schéma général des diverses étapes de la démarche. Au besoin, d autres mécanismes spécifiques à chaque programme-services sont mis sur pied. Ils sont décrits dans les textes propres à chaque volet. Tableau 2 Conseil d administration CSSS-IUGS Conseil des partenaires Comité directeur projet clinique Comité clinique PALV Comité clinique Services généraux Comité clinique Santé mentale Comité clinique Santé physique Comité clinique Dépendances Comité clinique DI/TED Comité clinique Déficience physique Comité clinique Jeunes en difficulté 15

16 Tableau 3 Le processus d élaboration du projet clinique 11 Consommation Ressources disponibles État de santé Orientations MSSS Orientations régionales Fournisseurs d information Normes Panier de services Processus Attentes Attentes Entente de partenariat Réseau local Fournisseurs d information Fournisseurs d information Entente cadre État actuel - Architecture de processus - Responsabilités - Résultats Cible DX Mesure d écart Priorités Réajustement de : Processus Responsabilité Résultats Plan Entente de service Mise en oeuvre Reddition de comptes Évaluation

ENTENTE DE PRINCIPE INTERVENUE ENTRE LA FMOQ ET LE MSSS AFIN D ACCROÎTRE ET D AMÉLIORER L ACCESSIBILITÉ AUX SERVICES MÉDICAUX DE PREMIÈRE LIGNE

ENTENTE DE PRINCIPE INTERVENUE ENTRE LA FMOQ ET LE MSSS AFIN D ACCROÎTRE ET D AMÉLIORER L ACCESSIBILITÉ AUX SERVICES MÉDICAUX DE PREMIÈRE LIGNE ENTENTE DE PRINCIPE INTERVENUE ENTRE LA FMOQ ET LE MSSS AFIN D ACCROÎTRE ET D AMÉLIORER L ACCESSIBILITÉ AUX SERVICES MÉDICAUX DE PREMIÈRE LIGNE CONSIDÉRANT les réels problèmes d accessibilité aux services

Plus en détail

Ministère de la Santé et des Services sociaux

Ministère de la Santé et des Services sociaux Ministère de la Santé et des Services sociaux Projet de loi modifiant l organisation et la gouvernance du réseau de la santé et des services sociaux notamment par l abolition des agences régionales Contexte

Plus en détail

Résultats du sondage sur la collaboration entre les CSSS et la première ligne médicale hors établissement

Résultats du sondage sur la collaboration entre les CSSS et la première ligne médicale hors établissement Résultats du sondage sur la collaboration entre les CSSS et la première ligne médicale hors établissement Janvier 2015 Contributions Équipe de travail Réal Cloutier, Hôpital Rivière-des-Prairies Louise

Plus en détail

L approche populationnelle : une nouvelle façon de voir et d agir en santé

L approche populationnelle : une nouvelle façon de voir et d agir en santé Trousse d information L approche populationnelle : une nouvelle façon de voir et d agir en santé Novembre 2004 L approche populationnelle : une nouvelle façon de voir et d agir en santé L approche populationnelle

Plus en détail

INFIRMIÈRE PRATICIENNE EN LE 6 MAI 2015 PRÉSENTÉ AU COLLOQUE EN SCIENCES SOINS DE PREMIÈRE LIGNE QU EN EST-IL? INFIRMIÈRES DE L UQAC

INFIRMIÈRE PRATICIENNE EN LE 6 MAI 2015 PRÉSENTÉ AU COLLOQUE EN SCIENCES SOINS DE PREMIÈRE LIGNE QU EN EST-IL? INFIRMIÈRES DE L UQAC INFIRMIÈRE PRATICIENNE EN SOINS DE PREMIÈRE LIGNE QU EN EST-IL? PRÉSENTÉ AU COLLOQUE EN SCIENCES INFIRMIÈRES DE L UQAC LE 6 MAI 2015 PLAN DE LA PRÉSENTATION Quel type de formation une IPSPL doit-elle suivre?

Plus en détail

PROGRAMME RÉGIONAL DE RÉADAPTATION POUR LA PERSONNE ATTEINTE DE MALADIES CHRONIQUES. Sommaire de la démarche de réorganisation

PROGRAMME RÉGIONAL DE RÉADAPTATION POUR LA PERSONNE ATTEINTE DE MALADIES CHRONIQUES. Sommaire de la démarche de réorganisation PROGRAMME RÉGIONAL DE RÉADAPTATION POUR LA PERSONNE ATTEINTE DE MALADIES CHRONIQUES Sommaire de la démarche de réorganisation SOMMAIRE Le programme régional Traité santé offre des services de réadaptation

Plus en détail

Standards d accès, de continuité, de qualité, d efficacité et d efficience

Standards d accès, de continuité, de qualité, d efficacité et d efficience Standards d accès, de continuité, de qualité, d efficacité et d efficience Ligne provinciale d intervention téléphonique en prévention du suicide 1 866 APPELLE Octobre 2014 Table des matières Contexte...

Plus en détail

Ordonnance collective

Ordonnance collective Centre de Santé et de Services sociaux de Québec-Nord NUMÉRO DE L ORDONNANCE: OC-31 Ordonnance collective Nom de l ordonnance: Initier des analyses de laboratoire pour le suivi de la clientèle présentant

Plus en détail

Projet clinique express

Projet clinique express d; CENTRE DE SANTÉ ET DE SERVICES SOCIAUX DE MONTMAGNY- L ISLET 4 juillet Vol 1, Numéro 1 Dans ce numéro : Un nouvel outil d information Le projet clinique 2 Les membres du comité 2 Perte d autonomie liée

Plus en détail

DEVENIR UN GMF. Le groupe de médecine de famille : Guide d accompagnement. un atout pour le patient et son médecin. www.msss.gouv.qc.

DEVENIR UN GMF. Le groupe de médecine de famille : Guide d accompagnement. un atout pour le patient et son médecin. www.msss.gouv.qc. DEVENIR UN GMF Guide d accompagnement Le groupe de médecine de famille : un atout pour le patient et son médecin www.msss.gouv.qc.ca Édition produite par : La Direction générale des affaires médicales

Plus en détail

Cadre de travail sur les relations avec les gouvernements et la défense des droits. Société canadienne de la sclérose en plaques

Cadre de travail sur les relations avec les gouvernements et la défense des droits. Société canadienne de la sclérose en plaques Cadre de travail sur les relations avec les gouvernements Société canadienne de la sclérose en plaques Juin 2009 Table des matières Contexte... 3 1.0 Mission de la Société canadienne de la sclérose en

Plus en détail

Assurances collectives

Assurances collectives Assurances collectives Regroupement des organismes nationaux de loisir et de sport du Québec Conditions de renouvellement au 1 er avril 2015 et modification du choix d option Regroupement des organismes

Plus en détail

Annexe 2 Les expressions du HCAAM sur la coordination des interventions des professionnels autour du patient

Annexe 2 Les expressions du HCAAM sur la coordination des interventions des professionnels autour du patient Annexe 2 Les expressions du HCAAM sur la coordination des interventions des professionnels autour du patient Dans son avis de 2012 «L assurance maladie : les options du HCAAM» qui synthétise l ensemble

Plus en détail

Orientations. gouvernementales. en matière. d agression. sexuelle. Plan d action

Orientations. gouvernementales. en matière. d agression. sexuelle. Plan d action Orientations gouvernementales en matière d agression sexuelle Plan d action Édition produite par : La Direction des communications du ministère de la Santé et des Services sociaux Pour obtenir d autres

Plus en détail

Niveau d'avancement et d'atteinte des cibles d'impact des projets, par objectif stratégique Planification stratégique 2012-2017

Niveau d'avancement et d'atteinte des cibles d'impact des projets, par objectif stratégique Planification stratégique 2012-2017 et d'atteinte des cibles d'impact des 1. Formaliser l'offre de services pour l'ensemble des programmes-services et des programmes de soutien. Définir et promouvoir l'offre de services en Dépendances (2013-12-

Plus en détail

Projet de loi n o 20

Projet de loi n o 20 Loi édictant la Loi favorisant l accès aux services de médecine de famille et de médecine spécialisée et modifiant diverses dispositions législatives en matière de procréation assistée Mémoire présenté

Plus en détail

Le genre féminin utilisé dans ce document désigne aussi bien les femmes que les hommes.

Le genre féminin utilisé dans ce document désigne aussi bien les femmes que les hommes. Programme d intéressement pour l implantation du rôle de l infirmière praticienne spécialisée Modalités d application 15-919-04W RÉDACTION Direction des soins infirmiers Direction générale des services

Plus en détail

stratégique2010 plan du Ministère de la Santé et des Services sociaux

stratégique2010 plan du Ministère de la Santé et des Services sociaux stratégique2010 plan 2015 du Ministère de la Santé et des Services sociaux 2010 2015 du Ministère de la Santé et des Services sociaux plan stratégique Édition La Direction des communications du ministère

Plus en détail

Projet de Loi no 98 Loi modifiant la Loi sur l assurance médicament et d autres dispositions législatives

Projet de Loi no 98 Loi modifiant la Loi sur l assurance médicament et d autres dispositions législatives Projet de Loi no 98 Loi modifiant la Loi sur l assurance médicament et d autres dispositions législatives Présentation à la Commission des affaires sociales Ordre des pharmaciens du Québec 28 mai 2002

Plus en détail

d infirmières et d infirmiers Pour être admissible au répit spécialisé sur référence Des services spécialisés intégrés en

d infirmières et d infirmiers Pour être admissible au répit spécialisé sur référence Des services spécialisés intégrés en DES SERVICES DES INTERVENTIONS DE RÉADAPTATION CIBLÉES ET SPÉCIFIQUES VISANT LE DÉVELOPPEMENT OPTIMAL DE LA PERSONNE ET AYANT COMME OBJECTIFS de favoriser l intégration et la participation sociales de

Plus en détail

Projet de loi n o 25 (2003, chapitre 21) Loi sur les agences de développement de réseaux locaux de services de santé et de services sociaux

Projet de loi n o 25 (2003, chapitre 21) Loi sur les agences de développement de réseaux locaux de services de santé et de services sociaux PREMIÈRE SESSION TRENTE-SEPTIÈME LÉGISLATURE Projet de loi n o 25 (2003, chapitre 21) Loi sur les agences de développement de et de services sociaux Présenté le 11 novembre 2003 Principe adopté le 10 décembre

Plus en détail

Equipe mobile SMES CH Sainte-Anne (Paris)

Equipe mobile SMES CH Sainte-Anne (Paris) Equipe mobile SMES CH Sainte-Anne (Paris) 1. Contexte local Géographie La psychiatrie adulte de l hôpital Sainte-Anne est orientée vers 7 secteurs psychiatriques adultes, que ce soit pour les hospitalisations,

Plus en détail

Ensemble vers de saines habitudes de vie!

Ensemble vers de saines habitudes de vie! Ensemble vers de saines habitudes de vie! Du plan d action gouvernemental «Investir«pour l avenir» et du Fonds pour la promotion des saines habitudes de vie aux balises de déploiement du soutien de Québec

Plus en détail

Repérage de la perte d autonomie

Repérage de la perte d autonomie Repérage de la perte d autonomie France Morissette, MSc. Inf Directrice, Opérations soins 24 novembre 2014 LE GROUPE MAURICE PROFIL CORPORATIF, EN BREF Fondé en 1998 Un seul créneau : l habitation pour

Plus en détail

Statistiques des bibliothèques publiques du Québec : reflet actualisé d un réseau en constante évolution

Statistiques des bibliothèques publiques du Québec : reflet actualisé d un réseau en constante évolution Statistiques des bibliothèques publiques du Québec : reflet actualisé d un réseau en constante évolution Prendre la mesure de sa bibliothèque 9 mars 2012 Benoit Allaire, Observatoire de la culture et des

Plus en détail

AVIS dans le cadre de LA DÉMARCHE D ACTUALISATION DE LA POLITIQUE D ENSEMBLE À PART ÉGALE

AVIS dans le cadre de LA DÉMARCHE D ACTUALISATION DE LA POLITIQUE D ENSEMBLE À PART ÉGALE AVIS dans le cadre de LA DÉMARCHE D ACTUALISATION DE LA POLITIQUE D ENSEMBLE À PART ÉGALE Mai 2007 INTRODUCTION L Association des établissements de réadaptation en déficience physique du Québec (AERDPQ)

Plus en détail

La réinsertion sociale. Pour que la rue ait une issue...

La réinsertion sociale. Pour que la rue ait une issue... La réinsertion sociale Pour que la rue ait une issue... La philosophie d intervention du service de réinsertion sociale de la Maison du Père repose sur une approche de réduction des méfaits. Elle prône,

Plus en détail

Organiser une permanence d accès aux soins de santé PASS

Organiser une permanence d accès aux soins de santé PASS Établissements de santé Droits et accueil des usagers Organiser une permanence d accès aux soins de santé PASS Recommandations et indicateurs Préface Faire face aux inégalités de santé qui touchent tout

Plus en détail

LUTTER POUR UNE MEILLEURE SANTÉ : QUE PEUT-ON FAIRE DANS NOTRE QUARTIER?

LUTTER POUR UNE MEILLEURE SANTÉ : QUE PEUT-ON FAIRE DANS NOTRE QUARTIER? LUTTER POUR UNE MEILLEURE SANTÉ : QUE PEUT-ON FAIRE DANS NOTRE QUARTIER? Résumé des trois enjeux présentés lors de l Assemblée publique du comité de lutte en santé de la Clinique communautaire de Pointe-Saint-Charles

Plus en détail

Cadre de référence. Implantation de l Accueil Clinique au CIUSSS du Centre Est-de-l Île-de-Montréal

Cadre de référence. Implantation de l Accueil Clinique au CIUSSS du Centre Est-de-l Île-de-Montréal Cadre de référence Implantation de l Accueil Clinique au CIUSSS du Centre Est-de-l Île-de-Montréal Révisé en février 2015 1 TABLE DES MATIÈRES Abréviations utilisées. 3 Mise en contexte. 4 Buts et objectifs.

Plus en détail

Rapport de recherche Présenter au Comité des usagers du CSSS Lucille-Teasdale

Rapport de recherche Présenter au Comité des usagers du CSSS Lucille-Teasdale Le comité des usagers des gens à votre écoute Rapport de recherche Présenter au Comité des usagers du CSSS Lucille-Teasdale Étude exploratoire visant l identification de pistes de réflexion stratégique

Plus en détail

La mission et les résultats en chiffres pour 2006-2007 1

La mission et les résultats en chiffres pour 2006-2007 1 La mission et les résultats en chiffres 1 La mission du Protecteur du citoyen Le Protecteur du citoyen a pour mandat, en vertu de la Loi sur le Protecteur du citoyen et, depuis le 1 er avril 2006, en vertu

Plus en détail

L accès au suivi et au traitement pour les personnes atteintes de l hépatite C au Québec 1

L accès au suivi et au traitement pour les personnes atteintes de l hépatite C au Québec 1 L accès au suivi et au traitement pour les personnes atteintes de l hépatite C au Québec 1 DOCUMENT SYNTHÈSE Lina Noël, Julie Laforest, Pier-Raymond Allard, Marc Dionne, INTRODUCTION Au Québec, près de

Plus en détail

FORMATION THÉORIQUE. Trait d Union TM

FORMATION THÉORIQUE. Trait d Union TM TM FORMATION THÉORIQUE Laurier Fortin, titulaire de la chaire CSRS Marie-France Bradley, Amélie Plante et Marielle Thibaudeau, psychoéducatrices et professionnelles de recherche PLAN DE LA PRÉSENTATION

Plus en détail

RAPPORT ANNUEL DE GESTION 2012-2013

RAPPORT ANNUEL DE GESTION 2012-2013 RAPPORT ANNUEL DE GESTION 2012-2013 Aussi disponible sur notre site internet : www.csssetchemins.qc.ca Adopté par le conseil d administration du Centre de santé et de services sociaux des Etchemins le

Plus en détail

L hôpital dans la société. L expérience du CHU de Paris, l AP HP. Pierre Lombrail, Jean-Yves Fagon

L hôpital dans la société. L expérience du CHU de Paris, l AP HP. Pierre Lombrail, Jean-Yves Fagon L hôpital dans la société. L expérience du CHU de Paris, l AP HP. Pierre Lombrail, Jean-Yves Fagon Colloque Santé et Société Quels déterminants de santé et quel système de soins pour la santé de toute

Plus en détail

Plan thérapeutique infirmier et stratégies pédagogiques

Plan thérapeutique infirmier et stratégies pédagogiques Plan thérapeutique infirmier et stratégies pédagogiques Jacinthe Savard, inf. M. Sc. Andrée-Anne Picard, inf. B. Sc. AEESICQ St-Jean-sur-Richelieu 2009 Plan de présentation Activités d apprentissage et

Plus en détail

Tableau de bord des communautés de l Estrie DEUXIÈME ÉDITION INDICATEURS DÉMOGRAPHIQUES ET SOCIOÉCONOMIQUES

Tableau de bord des communautés de l Estrie DEUXIÈME ÉDITION INDICATEURS DÉMOGRAPHIQUES ET SOCIOÉCONOMIQUES Tableau de bord des communautés de l Estrie DEUXIÈME ÉDITION INDICATEURS DÉMOGRAPHIQUES ET SOCIOÉCONOMIQUES Communauté locale de la Vallée de la Missisquoi Nord MRC de Memphrémagog Ce que les chiffres

Plus en détail

REFLEXIONS POUR LE DEVELOPPEMENT D UNE PRATIQUE DE CONCERTATION PROFESSIONNELLE ENTRE MEDECINS ET PHARMACIENS DANS L INTERET DES MALADES

REFLEXIONS POUR LE DEVELOPPEMENT D UNE PRATIQUE DE CONCERTATION PROFESSIONNELLE ENTRE MEDECINS ET PHARMACIENS DANS L INTERET DES MALADES REFLEXIONS POUR LE DEVELOPPEMENT D UNE PRATIQUE DE CONCERTATION PROFESSIONNELLE ENTRE MEDECINS ET PHARMACIENS DANS L INTERET DES MALADES Le médecin et le pharmacien bien que fréquentant souvent des facultés

Plus en détail

2011-01-18. Quels sont, pour le soignant, les enjeux soulevés lorsqu il donne un soin à un allophone? Enjeu de communication

2011-01-18. Quels sont, pour le soignant, les enjeux soulevés lorsqu il donne un soin à un allophone? Enjeu de communication Distance linguistique et soins de qualité dans une perspective d équité: Concilier une diversité d enjeux Bilkis Vissandjee *, Université de Montréal Alex Battaglini, CSSS Bordeaux-CartiervilleSaint-Laurent

Plus en détail

Le PTI, cet incompris!

Le PTI, cet incompris! Le PTI, cet incompris! ou dix mythes à détruire pour simplifier le PTI Rencontre des partenaires de la formation 28 avril 2014 Joël Brodeur, infirmier-conseil Direction du développement et du soutien professionnel

Plus en détail

PLAN D ACTION DE L AGENCE DE LA SANTÉ ET DES SERVICES SOCIAUX DE LANAUDIÈRE À L ÉGARD DE L INTÉGRATION DES PERSONNES HANDICAPÉES

PLAN D ACTION DE L AGENCE DE LA SANTÉ ET DES SERVICES SOCIAUX DE LANAUDIÈRE À L ÉGARD DE L INTÉGRATION DES PERSONNES HANDICAPÉES PLAN D ACTION DE L AGENCE DE LA SANTÉ ET DES SERVICES SOCIAUX DE LANAUDIÈRE À L ÉGARD DE L INTÉGRATION DES PERSONNES HANDICAPÉES Mise à jour au 28 février 2013 Véronique Bibeau, Conseillère en gestion

Plus en détail

Liste des recommandations

Liste des recommandations RECOMMANDATIONS À TOUS LES MINISTÈRES ET ORGANISMES L EXERCICE DES POUVOIRS DISCRÉTIONNAIRES DE L ADMINISTRATION: Que lorsque, dans l exercice de ses pouvoirs discrétionnaires, l Administration prend une

Plus en détail

Pour la prospérité : investissons dans le développement social du Québec

Pour la prospérité : investissons dans le développement social du Québec Pour la prospérité : investissons dans le développement social du Québec Présentation à la ministre des Finances du Québec, Mme Monique Jérôme-Forget lors des consultations prébudgétaires le 14 février

Plus en détail

PLAN STRATÉGIQUE 2010 2015 DE LA MAURICIE ET DU CENTRE DU QUÉBEC

PLAN STRATÉGIQUE 2010 2015 DE LA MAURICIE ET DU CENTRE DU QUÉBEC PLAN STRATÉGIQUE 2010 2015 DE LA MAURICIE ET DU CENTRE DU QUÉBEC PLAN STRATÉGIQUE 2010-2015 DE LA MAURICIE ET DU CENTRE-DU-QUÉBEC Le présent document a été publié en quantité limitée et est disponible

Plus en détail

Nouveaux rôles infirmiers : une nécessité pour la santé publique et la sécurité des soins, un avenir pour la profession

Nouveaux rôles infirmiers : une nécessité pour la santé publique et la sécurité des soins, un avenir pour la profession Position adoptée par Conseil national de l Ordre des infirmiers le 14 septembre 2010 Nouveaux rôles infirmiers : une nécessité pour la santé publique et la sécurité des soins, un avenir pour la profession

Plus en détail

Assurances collectives

Assurances collectives ?Votre guide de référence Assurances collectives samsongroupeconseil.com Votre partenaire de parcours Introduction Au printemps 2006, neuf syndicats d enseignement débutaient un processus de désaffiliation

Plus en détail

Modèle de curriculum vitae thématique. Pierre Dupont 3700 rue Berri Montréal (Québec)

Modèle de curriculum vitae thématique. Pierre Dupont 3700 rue Berri Montréal (Québec) Modèle de curriculum vitae thématique Pierre Dupont 3700 rue Berri Montréal (Québec) Résidence : 514) 873-0000 Bureau : (514) 873-1111 Télécopieur : (514) 873-9304 Courriel : pdupont@pdup.com Cadre infirmier

Plus en détail

Service de l adaptation scolaire et des services complémentaires

Service de l adaptation scolaire et des services complémentaires Service de l adaptation scolaire et des services complémentaires 2955, boulevard de l Université, Sherbrooke (Québec) J1K 2Y3 Téléphone : 819 822-5540 Télécopieur : 819 822-5286 Le concept de besoin Dans

Plus en détail

Séquence 1 : La place du MSP et de l ISP

Séquence 1 : La place du MSP et de l ISP Séquence 1 : La place du MSP et de l ISP 1- Sécurité civile et police administrative L activité opérationnelle des sapeurs pompiers s exercent dans le cadre de la police administrative. La police administrative

Plus en détail

médicale canadienne, l Institut canadien d information sur la santé, Santé Canada et le Collège royal des médecins et chirurgiens du Canada.

médicale canadienne, l Institut canadien d information sur la santé, Santé Canada et le Collège royal des médecins et chirurgiens du Canada. DEPUIS PLUSIEURS ANNÉES, la Fédération des médecins omnipraticiens du Québec (FMOQ) interroge ses membres sur plusieurs aspects touchant leur pratique professionnelle à l aide de sondages, de groupes de

Plus en détail

Le bilan comparatif des médicaments (BCM): où en sommes-nous?

Le bilan comparatif des médicaments (BCM): où en sommes-nous? Promouvoir l utilisation sécuritaire des médicaments Le bilan comparatif des médicaments (BCM): où en sommes-nous? My-Lan Pham-Dang, MSc. Formatrice ISMP Canada 10 juin 2010 Hôpital Général Juif Institute

Plus en détail

LES RÉFÉRENTIELS RELATIFS AUX ÉDUCATEURS SPÉCIALISÉS

LES RÉFÉRENTIELS RELATIFS AUX ÉDUCATEURS SPÉCIALISÉS LES RÉFÉRENTIELS RELATIFS AUX ÉDUCATEURS SPÉCIALISÉS 1. RÉFÉRENTIEL PROFESSIONNEL D ÉDUCATEUR SPÉCIALISÉ 2. RÉFÉRENTIEL ACTIVITÉS 3. RÉFÉRENTIEL DE 4. RÉFÉRENTIEL DE CERTIFICATION 5. RÉFÉRENTIEL DE FORMATION

Plus en détail

LES PRESTATIONS D ASSURANCE TRAITEMENT (Pour une invalidité de 104 semaines et moins)

LES PRESTATIONS D ASSURANCE TRAITEMENT (Pour une invalidité de 104 semaines et moins) FÉDÉRATION DU PERSONNEL DE SOUTIEN DE L ENSEIGNEMENT SUPÉRIEUR GUIDE POUR LES MEMBRES DU PERSONNEL DE SOUTIEN DES COLLEGES LES PRESTATIONS D ASSURANCE TRAITEMENT (Pour une invalidité de 104 semaines et

Plus en détail

Commentaires de l ICÉA à la Commission canadienne de l UNESCO - Suivi de CONFITEA VI page 2

Commentaires de l ICÉA à la Commission canadienne de l UNESCO - Suivi de CONFITEA VI page 2 Commentaires de l ICÉA à la Commission canadienne de l UNESCO concernant le suivi de la mise en œuvre des engagements de CONFINTEA VI Le 19 janvier 2012 Commentaires de l ICÉA à la Commission canadienne

Plus en détail

À retenir... 1. Ce qu en disent les acteurs communautaires

À retenir... 1. Ce qu en disent les acteurs communautaires 1 Volet 4 : Ainé-e-s Table des matières À retenir... 1 Ce qu en disent les acteurs communautaires... 1 1. Un portrait des aîné e s du quartier... 2 1.1 Répartition des personnes âgées de 65 ans et plus...

Plus en détail

QUÉBEC EN FORME ROSEMONT PLAN DE COMMUNICATION 2011-2014. Présenté aux membres du comité Québec en forme Rosemont

QUÉBEC EN FORME ROSEMONT PLAN DE COMMUNICATION 2011-2014. Présenté aux membres du comité Québec en forme Rosemont QUÉBEC EN FORME ROSEMONT PLAN DE COMMUNICATION 2011-2014 Présenté aux membres du comité Québec en forme Rosemont par Magali Vaidye, le 17 janvier 2012 QUÉBEC EN FORME ROSEMONT Plan de communication 2011-2014

Plus en détail

Plateforme Lorraine de services mutualisés pour l échange et le partage de données médicales 16/02/2009

Plateforme Lorraine de services mutualisés pour l échange et le partage de données médicales 16/02/2009 Plateforme Lorraine de services mutualisés pour l échange et le partage de données médicales 16/02/2009 1 Le GCS Télésanté Lorraine La télésanté en lorraine Groupement de Coopération Sanitaire créé en

Plus en détail

AGRÉMENT DES PROGRAMMES DE FORMATION D INFIRMIÈRE PRATICIENNE SPÉCIALISÉE (IPS) DOCUMENT DE PRÉSENTATION

AGRÉMENT DES PROGRAMMES DE FORMATION D INFIRMIÈRE PRATICIENNE SPÉCIALISÉE (IPS) DOCUMENT DE PRÉSENTATION AGRÉMENT DES PROGRAMMES DE FORMATION D INFIRMIÈRE PRATICIENNE SPÉCIALISÉE (IPS) DOCUMENT DE PRÉSENTATION NOVEMBRE 2010 PRÉAMBULE L agrément des programmes constitue un exercice important qui permet non

Plus en détail

Une vision d avenir. Il était deux petits navires. Mise en contexte. Rapport Perrault. Forum des générations (2004) En bref...

Une vision d avenir. Il était deux petits navires. Mise en contexte. Rapport Perrault. Forum des générations (2004) En bref... Une vision d avenir Il était deux petits navires Alain Poirier, directeur national de santé publique et sous-ministre adjoint février 200 En bref... Mise en contexte Une mise en contexte Quelques données

Plus en détail

Planification stratégique 2012-2015

Planification stratégique 2012-2015 DE CHAUDIÈRE-APPALACHES Planification stratégique 2012-2015 Reprendre du pouvoir sur sa vie. 23681_CRDCA_Planification 2012.indd 1 Description de la démarche La démarche de planification stratégique du

Plus en détail

CODIFICATION ADMINISTRATIVE DE L ARRANGEMENT EN VUE DE LA RECONNAISSANCE MUTUELLE DES QUALIFICATIONS PROFESSIONNELLES ENTRE POUR LE QUÉBEC :

CODIFICATION ADMINISTRATIVE DE L ARRANGEMENT EN VUE DE LA RECONNAISSANCE MUTUELLE DES QUALIFICATIONS PROFESSIONNELLES ENTRE POUR LE QUÉBEC : Ce document n a pas valeur officielle CODIFICATION ADMINISTRATIVE DE L ARRANGEMENT EN VUE DE LA RECONNAISSANCE MUTUELLE DES QUALIFICATIONS PROFESSIONNELLES ENTRE POUR LE QUÉBEC : L ORDRE PROFESSIONNEL

Plus en détail

Membres du groupe de travail sur l accessibilité aux soins de première ligne. Ont collaboré aux travaux du groupe de travail

Membres du groupe de travail sur l accessibilité aux soins de première ligne. Ont collaboré aux travaux du groupe de travail Membres du groupe de travail sur l accessibilité aux soins de première ligne D r Sylvain Dion, président du groupe de travail. secrétaire général, FMOQ D r Marc-André Asselin, premier vice-président, FMOQ

Plus en détail

Politique de surveillance de l application de la loi. Commission des normes du travail

Politique de surveillance de l application de la loi. Commission des normes du travail Politique de surveillance de l application de la loi Commission des normes du travail Date de la dernière modification : décembre 2009 Remplacement Cette politique remplace la Politique de surveillance

Plus en détail

RElATIONS publiques ENGAGÉES ATÉGIE OR STR NEST

RElATIONS publiques ENGAGÉES ATÉGIE OR STR NEST RelATIONS publiques engagées NESTOR STRATÉGIE NESTOR STRATÉGIE offre une gamme de services de relations publiques, inspirés par une vision moderne et dépoussiérée. Nos principaux clients sont les organisations

Plus en détail

Maisons de Santé Pluridisciplinaires. Conditions d éligibilité à des soutiens financiers

Maisons de Santé Pluridisciplinaires. Conditions d éligibilité à des soutiens financiers Maisons de Santé Pluridisciplinaires Conditions d éligibilité à des soutiens financiers Les maisons de santé pluridisciplinaires (MSP) visent à offrir à la population, sur un même lieu, un ensemble de

Plus en détail

COMPTE-RENDU D ACCREDITATION DE LA CLINIQUE LA LIRONDE. Saint-Clément-de-Rivière 34980 Saint-Gély-du-Fesc

COMPTE-RENDU D ACCREDITATION DE LA CLINIQUE LA LIRONDE. Saint-Clément-de-Rivière 34980 Saint-Gély-du-Fesc COMPTE-RENDU D ACCREDITATION DE LA CLINIQUE LA LIRONDE Saint-Clément-de-Rivière 34980 Saint-Gély-du-Fesc Avril 2003 SOMMAIRE COMMENT LIRE LE «COMPTE-RENDU D ACCREDITATION»... p.3 PARTIE 1 PRESENTATION

Plus en détail

FICHE TECHNIQUE #36 LÉGISLATION ET INTERVENANTS EN SANTÉ ET EN SÉCURITÉ DU TRAVAIL

FICHE TECHNIQUE #36 LÉGISLATION ET INTERVENANTS EN SANTÉ ET EN SÉCURITÉ DU TRAVAIL FICHE TECHNIQUE #36 LÉGISLATION ET INTERVENANTS EN SANTÉ ET EN SÉCURITÉ DU TRAVAIL DÉFINITIONS ET CHAMP D'APPLICATION La législation québécoise en matière de santé et de sécurité du travail est constituée

Plus en détail

PLAN D ACTION DE SANTÉ DENTAIRE PUBLIQUE 2005 2015. Bilan régional des activités 2012 2013

PLAN D ACTION DE SANTÉ DENTAIRE PUBLIQUE 2005 2015. Bilan régional des activités 2012 2013 PLAN D ACTION DE SANTÉ DENTAIRE PUBLIQUE 2005 2015 Bilan régional des activités 2012 2013 PLAN D ACTION DE SANTÉ DENTAIRE PUBLIQUE 2005 2015 Bilan régional des activités 2012 2013 est une production

Plus en détail

Soutien aux projets structurants de valorisation de transfert Direction du Soutien à l innovation technologique et sociale

Soutien aux projets structurants de valorisation de transfert Direction du Soutien à l innovation technologique et sociale Soutien aux projets structurants de valorisation de transfert Direction du Soutien à l innovation technologique et sociale Plan de la présentation Le secteur Recherche, innovation et science citoyenne

Plus en détail

REQUÊTE INTRODUCTIVE D'INSTANCE PRÉCISÉE

REQUÊTE INTRODUCTIVE D'INSTANCE PRÉCISÉE CANADA PROVINCE DE QUÉBEC DISTRICT DE MONTRÉAL No.: 500-06-000158-028 (Recours Collectif) C O U R S U P É R I E U R E ASSOCIATION POUR L ACCÈS À L AVORTEMENT Demanderesse c. PROCUREUR GÉNÉRAL DU QUÉBEC

Plus en détail

L infirmière praticienne spécialisée en soins de première ligne (IPSPL) : Portrait des pratiques en UMF sur le territoire Abitibi-Témiscamingue

L infirmière praticienne spécialisée en soins de première ligne (IPSPL) : Portrait des pratiques en UMF sur le territoire Abitibi-Témiscamingue L infirmière praticienne spécialisée en soins de première ligne (IPSPL) : Portrait des pratiques en UMF sur le territoire Abitibi-Témiscamingue Marie-Christine Lemieux, M.Sc. Inf., IPSPL 2 e Symposium

Plus en détail

Le programme de soutien des soins primaires pour diabétiques de London : Des soins pour diabétiques différents

Le programme de soutien des soins primaires pour diabétiques de London : Des soins pour diabétiques différents Le programme de soutien des soins primaires pour diabétiques de London : Des soins pour diabétiques différents S U C C E S S S T O R Y 1 Diabetes Care with a Difference: The London Primary Care Diabetes

Plus en détail

Direction de l'hébergement. Tous les services en CLSC

Direction de l'hébergement. Tous les services en CLSC Direction de l'hébergement ADMISSIONS ET TAUX D'OCCUPATION Centre d'hébergement Quatre-Saisons 34 28 90,20% 99,47% Centre d'hébergement Quatre-Temps 168 190 99,40% 98,45% Centre d'hébergement Saint-Michel

Plus en détail

Haïti, Projet d appui technique en Haïti (PATH) Houcine AKHNIF & Lucien ALBERT Avril 2015

Haïti, Projet d appui technique en Haïti (PATH) Houcine AKHNIF & Lucien ALBERT Avril 2015 ETUDE DES COÛTS DES ACTES MEDICAUX EN HAÏTI: Résultats préliminaires et perspectives d utilisation dans la prise de décision Haïti, Projet d appui technique en Haïti (PATH) Houcine AKHNIF & Lucien ALBERT

Plus en détail

ACTUALITÉS LÉGISLATIVES ET RÉGLEMENTAIRES. Août - Septembre 2013

ACTUALITÉS LÉGISLATIVES ET RÉGLEMENTAIRES. Août - Septembre 2013 ACTUALITÉS LÉGISLATIVES ET RÉGLEMENTAIRES SANTÉ ET SERVICES SOCIAUX Août - Septembre 2013 Notre équipe de droit de la santé vous propose, mensuellement, une vigie des textes législatifs et réglementaires

Plus en détail

Politique d investissement À L INTENTION DES ORGANISATIONS DÉSIRANT DÉPOSER UN PROJET

Politique d investissement À L INTENTION DES ORGANISATIONS DÉSIRANT DÉPOSER UN PROJET Politique d investissement À L INTENTION DES ORGANISATIONS DÉSIRANT DÉPOSER UN PROJET ADOPTÉE LE 9 SEPTEMBRE 2009 MODIFIÉE EN MAI 2012 Le Forum jeunesse Estrie est soutenu financièrement par le gouvernement

Plus en détail

Les offres de services spécialisés

Les offres de services spécialisés Les offres de services spécialisés Le contexte et les enjeux, incluant les offres de services spécialisés aux familles et aux proches, aux partenaires ainsi que notre engagement dans la collectivité. PAVILLON

Plus en détail

Plan de mise en œuvre du concept national maladies rares

Plan de mise en œuvre du concept national maladies rares Département fédéral de l'intérieur DFI Office fédéral de la santé publique OFSP Unité de direction Assurance maladie et accidents Etat 4 mai 2015 Plan de mise en œuvre du concept national maladies rares

Plus en détail

Site pilote de l IMBCI en Amérique du Nord

Site pilote de l IMBCI en Amérique du Nord CSSS La Pommeraie, Hôpital Brome Missisquoi Perkins certifié de l Initiative Ami des bébés 1999 Hôpital recertifié 2004 CLSC certifié 2005 CSSS certifié mai 2010 Site pilote de l IMBCI en Amérique du Nord

Plus en détail

CAISSE D ÉCONOMIE SOLIDAIRE DESJARDINS

CAISSE D ÉCONOMIE SOLIDAIRE DESJARDINS CAISSE D ÉCONOMIE SOLIDAIRE DESJARDINS Projet de loi no 27 Loi sur l économie sociale Mémoire présenté au ministère des Affaires municipales, des Régions et de l Occupation du territoire dans le cadre

Plus en détail

DÉVELOPPER SES COMPÉTENCES POUR SUPERVISER LA COLLABORATION INTERPROFESSIONNELLE. Présentation du programme de formation RCPI, 2012 1

DÉVELOPPER SES COMPÉTENCES POUR SUPERVISER LA COLLABORATION INTERPROFESSIONNELLE. Présentation du programme de formation RCPI, 2012 1 DÉVELOPPER SES COMPÉTENCES POUR SUPERVISER LA COLLABORATION INTERPROFESSIONNELLE Présentation du programme de formation RCPI, 2012 1 Propriété intellectuelle : Le matériel original développé dans le cadre

Plus en détail

CONTRIBUTION DU CH-FO Le dialogue social et la gestion des ressources humaines

CONTRIBUTION DU CH-FO Le dialogue social et la gestion des ressources humaines CONTRIBUTION DU CH-FO Le dialogue social et la gestion des ressources humaines 1/ Les constats les plus marquants sont : - l absentéisme de courte durée qui continue d évoluer fortement et qui met sous

Plus en détail

PROJET EDUCATIF 1/ INTRODUCTION AU PROJET EDUCATIF : BUT, PUBLIC VISE ET DUREE DU PROJET

PROJET EDUCATIF 1/ INTRODUCTION AU PROJET EDUCATIF : BUT, PUBLIC VISE ET DUREE DU PROJET PROJET EDUCATIF 1/ INTRODUCTION AU PROJET EDUCATIF : BUT, PUBLIC VISE ET DUREE DU PROJET 2/LES INTENTIONS EDUCATIVES 3/ LES VALEURS PRINCIPALES 4/ LES ACTEURS EDUCATIFS, LEUR CHAMPS D INTERVENTION ET LES

Plus en détail

Résolution 451-00 POLITIQUE DE RECONNAISSANCE DES ORGANISMES COMMUNAUTAIRES, CULTURELS, SPORTIFS ET SOCIO-RÉCRÉATIFS DE MAGOG

Résolution 451-00 POLITIQUE DE RECONNAISSANCE DES ORGANISMES COMMUNAUTAIRES, CULTURELS, SPORTIFS ET SOCIO-RÉCRÉATIFS DE MAGOG Résolution 451-00 POLITIQUE DE RECONNAISSANCE DES ORGANISMES COMMUNAUTAIRES, CULTURELS, SPORTIFS ET SOCIO-RÉCRÉATIFS DE MAGOG Modifiée le 16 février 2010 TABLE DES MATIÈRES Page 1- Cadre de référence...

Plus en détail

PLANS COLLECTIFS D ASSURANCES

PLANS COLLECTIFS D ASSURANCES ASSOCIATION QUÉBÉCOISE DES DIRECTEURS ET DIRECTRICES D ÉTABLISSEMENT D ENSEIGNEMENT RETRAITÉS PLANS COLLECTIFS D ASSURANCES ASSURANCE-MALADIE-MÉDICAMENTS et VOYAGE (obligatoire) 1 er janvier 2006 au 31

Plus en détail

Guichets d'accès clientèle orpheline (GACO) : Recension de pratiques sur les facteurs. favorisant la collaboration

Guichets d'accès clientèle orpheline (GACO) : Recension de pratiques sur les facteurs. favorisant la collaboration Guichets d'accès clientèle orpheline (GACO) : Recension de pratiques sur les facteurs favorisant la collaboration Pascale Navert Courtière de connaissances Direction de la planification, de la performance

Plus en détail

Liste de vérification de la mise en œuvre d une équipe de santé familiale

Liste de vérification de la mise en œuvre d une équipe de santé familiale Équipes de santé familiale Améliorer les soins de santé familiale Liste de vérification de la mise en œuvre d une équipe de santé familiale Juillet 2009 Version 2.0 Table des matières Introduction...3

Plus en détail

La reddition de comptes dans le cadre du soutien à la mission globale

La reddition de comptes dans le cadre du soutien à la mission globale La reddition de comptes dans le cadre du soutien à la mission globale Programme de soutien aux organismes communautaires SERVICES SOCIAUX Édition : La Direction des communications du ministère de la Santé

Plus en détail

Réseau National de Laboratoires * * * * * * * * * *

Réseau National de Laboratoires * * * * * * * * * * République du Sénégal Ministère de la Santé et de l Action Sociale Direction Générale de la Santé Direction des Laboratoires Réseau National de Laboratoires * * * * * * * * * * PLAN DE FORMATION DES PERSONNELS

Plus en détail

Conseil d examen du prix des médicaments brevetés

Conseil d examen du prix des médicaments brevetés Conseil d examen du prix des médicaments brevetés 2010-2011 Rapport sur les plans et les priorités L honorable Leona Aglukkaq Ministre de la Santé Table des matières Message du Président...5 Section I

Plus en détail

LOI MODIFIANT L ORGANISATION ET LA GOUVERNANCE DU RÉSEAU DE LA SANTÉ ET DES SERVICES SOCIAUX NOTAMMENT PAR L ABOLITION DES AGENCES RÉGIONALES

LOI MODIFIANT L ORGANISATION ET LA GOUVERNANCE DU RÉSEAU DE LA SANTÉ ET DES SERVICES SOCIAUX NOTAMMENT PAR L ABOLITION DES AGENCES RÉGIONALES Chapitre II Remplacer l intitulé du chapitre II du projet de loi par le suivant : «CENTRES INTÉGRÉS DE SANTÉ ET DE SERVICES SOCIAUX ET ÉTABLISSEMENTS NON FUSIONNÉS». Article 3 Modifier l article 3 du projet

Plus en détail

Projet de loi n o 30 (2003, chapitre 25)

Projet de loi n o 30 (2003, chapitre 25) PREMIÈRE SESSION TRENTE-SEPTIÈME LÉGISLATURE Projet de loi n o 30 (2003, chapitre 25) Loi concernant les unités de négociation dans le secteur des affaires sociales et modifiant la Loi sur le régime de

Plus en détail

Portrait statistique de la population de représentant en épargne collective au Québec

Portrait statistique de la population de représentant en épargne collective au Québec Portrait statistique de la population de représentant en épargne collective au Québec Par Alexandre Moïse 1 Marie Hélène Noiseux 2 1-Alexandre Moïse, B.Gest., M.Sc.A., Chercheur à l'université du Québec

Plus en détail

Activité des programmes de médicaments

Activité des programmes de médicaments Chapitre 4 Section 4.05 Ministère de la Santé et des Soins de longue durée Activité des programmes de médicaments Suivi des vérifications de l optimisation des ressources, section 3.05 du Rapport annuel

Plus en détail

Justice Équité Respect Impartialité Transparence Rapport du Protecteur du citoyen

Justice Équité Respect Impartialité Transparence Rapport du Protecteur du citoyen Justice Équité Respect Impartialité Transparence Rapport du Protecteur du citoyen L accès, la continuité et la complémentarité des services pour les jeunes (0-18 ans) présentant une déficience intellectuelle

Plus en détail

Les actions en sécurité alimentaire, notre DSP avant 2006

Les actions en sécurité alimentaire, notre DSP avant 2006 Leadership et mobilisation intersectorielle t i régionale : l exemple du Comité intersectoriel sur la sécurité alimentaire à Laval (CASAL) Présentation dans le cadre des Journées annuelles de santé publique

Plus en détail

Observatoire Valaisan de la Santé

Observatoire Valaisan de la Santé Observatoire Valaisan de la Santé 02 Sommaire Un Observatoire de la santé pour décider 03 - Un outil indispensable pour piloter le système de santé 03 Une création par étapes 04 Organisation et Mission

Plus en détail

Diplôme d Etat d infirmier Référentiel de compétences

Diplôme d Etat d infirmier Référentiel de compétences Annexe II Diplôme d Etat d infirmier Référentiel de compétences Les référentiels d activités et de compétences du métier d infirmier diplômé d Etat ne se substituent pas au cadre réglementaire. En effet,

Plus en détail

MÉMOIRE RELATIF À L ÉVALUATION DU RÉGIME GÉNÉRAL D ASSURANCE MÉDICAMENTS PRÉSENTÉ PAR LA FÉDÉRATION DES MÉDECINS SPÉCIALISTES DU QUÉBEC

MÉMOIRE RELATIF À L ÉVALUATION DU RÉGIME GÉNÉRAL D ASSURANCE MÉDICAMENTS PRÉSENTÉ PAR LA FÉDÉRATION DES MÉDECINS SPÉCIALISTES DU QUÉBEC MÉMOIRE RELATIF À L ÉVALUATION DU RÉGIME GÉNÉRAL D ASSURANCE MÉDICAMENTS PRÉSENTÉ PAR LA FÉDÉRATION DES MÉDECINS SPÉCIALISTES DU QUÉBEC Québec, le 21 février 2000 2. PRÉAMBULE La Fédération des médecins

Plus en détail