PORTRAIT ÉNERGÉTIQUE DE LA CAPITALE- NATIONALE

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1 PORTRAIT ÉNERGÉTIQUE DE LA CAPITALE- NATIONALE Septembre

2 Produit par : Conseil régional de l environnement de la région de la Capitale nationale Rédaction : Stéphane Schaal, chargé de projets Marie- Ève Leclerc, chargée de projets Révision : Caroline Brodeur, directrice Partenaires principaux : 2

3 TABLE DES MATIÈRES TABLE DES FIGURES... 5 TABLE DES TABLEAUX... 6 MISE EN CONTEXTE... 7 INTRODUCTION... 8 PORTRAIT DE LA RÉGION DE LA CAPITALE- NATIONALE DONNÉES SOCIODÉMOGRAPHIQUES PERFORMANCE ÉCONOMIQUE INDUSTRIES DOMINANTES DANS LA RÉGION RÉSUMÉ ANALYTIQUE PORTRAIT RÉGIONAL DU SECTEUR DE L ÉNERGIE ÉLECTRICITÉ Nombre d abonnés par secteurs Consommation et dépenses allouées par secteurs Réseau électrique régional PÉTROLE GAZ NATUREL BIOMASSE BIOCARBURANTS PORTRAIT DE LA CONSOMMATION D ÉNERGIE SECTEUR DES TRANSPORTS Infrastructures de transport régionales TRANSPORT DES PERSONNES État de la situation Nombre de véhicules en circulation Offre de services en transport alternatif à la voiture Consommation énergétique Problématiques propres au secteur SECTEUR COMMERCIAL ET INSTITUTIONNEL État de la situation Consommation énergétique du secteur commercial et institutionnel Problématiques propres au secteur SECTEUR INDUSTRIEL État de la situation Consommation énergétique Problématiques propres au secteur SECTEUR RÉSIDENTIEL État de la situation Consommation d énergie Problématiques propres au secteur SECTEUR AGRICOLE État de la situation Consommation d énergie Problématiques propres au secteur PROFIL DE LA PRODUCTION D ÉNERGIE DANS LA CAPITALE- NATIONALE

4 PRODUCTION D ÉNERGIE Production d hydroélectricité ÉOLIEN BIOMASSE Biomasse forestière Biomasse agricole Biomasse urbaine SOLAIRE GÉOTHERMIE Production actuelle ÉNERGIES FOSSILES CONCLUSION GÉNÉRALE GLOSSAIRE BIBLIOGRAPHIE ANNEXES Annexe 1 : Méthodologie concernant le secteur des transports Annexe 2 : Méthodologie concernant le secteur commercial et institutionnel Annexe 3 : Méthodologie concernant le secteur industriel Annexe 4 : Méthodologie concernant le secteur résidentiel Annexe 5 : Méthodologie concernant le secteur agricole Annexe 6 : Unités et mesures

5 TABLE DES FIGURES Figure 1 : Consommation totale d énergie et intensité énergétique au Québec ( )... 8 Figure 2 : Consommation énergétique au Québec par source d énergie en Figure 3 : Consommation finale d énergie par secteur en Figure 4 : Carte de la région de la Capitale- Nationale Figure 5 : Importance des secteurs d activité pour la région de la Capitale- Nationale en Figure 6 : Nombre d abonnés par secteurs d activités en Figure 7 : Ventes d électricité par catégorie d usage pour la Capitale- Nationale en Figure 8 : Consommation d énergie du secteur des transports, par sous- secteur du transport, au Québec en Figure 9 : Consommation d énergie par sous- secteur du transport au Canada en Figure 10 : Infrastructures et équipements de transport de l Agglomération de Québec Figure 11 : Part d utilisation des modes de déplacements pour une journée ouvrable typique sur le territoire couvert par l enquête Origine- Destination en Figure 12 : Déplacements effectués par mode de transport dans l agglomération de Québec en Figure 13 : Répartition modale des déplacements des MRC vers Québec en Figure 14 : Mode de transport utiliser pour les déplacements domicile- travail dans l agglomération de Québec en Figure 15 : Part de la population active utilisant l automobile pour se rendre au travail par MRC et en Figure 16 : Population active des municipalités du territoire de la CMQ selon leur lieu de travail en Figure 17 : Répartition des classes de véhicules du parc roulant de la région Capitale- Nationale en Figure 18 : Évolution du nombre de véhicules utilisés à des fins institutionnelles, professionnelles ou commerciales entre 2006 et Figure 19 : Évolution du nombre de véhicules utilisés hors réseaux entre 2006 et Figure 20 : Consommation énergétique finale par forme d énergie dans le secteur commercial et institutionnel au Québec en Figure 21 : Consommation d énergie secondaire par utilisation finale dans le secteur commercial et institutionnel au Québec en Figure 22 : Consommation d énergie secondaire par type d activité dans le secteur commercial et institutionnel au Québec en Figure 23 : Part de l énergie consommée, par source, dans les commissions scolaires du Québec en Figure 24 : Part de l énergie consommée, par source énergétique, dans l administration publique québécoise en Figure 25 : Répartition des établissements par taille dans la Capitale- Nationale en Figure 26 : Consommation d énergie secondaire par source d énergie dans le secteur industriel au Québec en Figure 27 : Consommation d énergie finale par type d industrie au Québec en Figure 28 : Pourcentage des logements privés selon le type de bâtiment résidentiel, au Québec en Figure 29 : Pourcentage des logements privés selon le type de bâtiment résidentiel, Capitale- Nationale en Figure 30 : Nombre de logements privés selon le type de bâtiment par MRC de la région de la Capitale- Nationale en Figure 31 : Part des logements privés construits avant 1980 et qui nécessitent des réparations majeures par MRC, Capitale- Nationale en Figure 32 : Part de la consommation moyenne énergétique par type de bâtiment au Québec en Figure 33 : Part de la consommation d énergie du secteur résidentiel par MRC, Capitale- Nationale, en Figure 34 : Pourcentage de la consommation par type d énergie pour le secteur résidentiel de la Capitale- Nationale en Figure 35 : Nombre d exploitations agricoles et les superficies occupées (ha) par MRC, Capitale- Nationale en Figure 36 : Pourcentage de la consommation par type d énergie pour le secteur agricole, Capitale- Nationale (2010)

6 Figure 37 : Estimation de la consommation par type d énergie (TJ) pour le secteur agricole par MRC, Capitale- Nationale en Figure 38 : Pourcentage des dépenses pour les différents types d énergie consommée, en TABLE DES TABLEAUX Tableau 1 : Ventes et produits des ventes d électricité pour la région de la Capitale- Nationale en Tableau 2 : Nombre de clients et volumes consommés par secteur dans la région de la Capitale- Nationale en 2010 et Tableau 3 : Nombre de véhicules en circulation selon le type d utilisation et le type de véhicule dans la Capitale- Nationale en Tableau 4 : Nombre total de véhicules par habitant dans la Capitale- Nationale, par MRC, en Tableau 5 : Consommation annuelle d essence et de diésel estimée pour les véhicules en circulation dans la Capitale- Nationale affectés au transport des personnes en Tableau 6 : Consommation d énergie par utilisation finale pour différents types d activités du secteur commercial et institutionnel au Québec en Tableau 7 : Consommation énergétique dans les établissements universitaires de la région de la Capitale- Nationale ( ) Tableau 8 : Consommation énergétique dans les établissements d enseignement collégial de la région de la Capitale- Nationale ( ) Tableau 9 : Consommation d énergie, par type, utilisée dans les établissements d enseignement universitaire et collégial de la Capitale- Nationale ( ) Tableau 10 : Consommation unitaire normalisée et coût de l énergie pour chaque commission scolaire de la région de la Capitale- Nationale ( ) Tableau 11: Répartition de la consommation d énergie (GJ) dans les 171 bâtiments de santé et de services sociaux de la Capitale- Nationale ( ) et écart avec l année Tableau 12 : Consommation d énergie (en GJ) par source d énergie pour les administrations publiques au Québec (2005) Tableau 13: Logements mis en chantier dans la région de la Capitale- Nationale, en Tableau 14 : Logements privés selon la période de construction dans la région de la Capitale- Nationale, en Tableau 15 : Nombre de logements et consommation d énergie par type de logement au Québec en Tableau 16 : Estimation de la consommation d énergie (TJ) par type de logement selon les MRC, Capitale- Nationale, en Tableau 17 : Estimation de la consommation par type d énergie pour le secteur résidentiel, Capitale- Nationale, en Tableau 18: Estimation de la consommation totale d énergie (TJ) du secteur agricole par MRC, Capitale- Nationale, en Tableau 19 : Estimation de la consommation par type d énergie par MRC en Tableau 20 : Estimation de la consommation par type d énergie par MRC en Tableau 21 : Part de la consommation d énergie, par source, et principaux postes de consommation pour quatre productions agricoles, au Québec en Tableau 22 : Projets éoliens en cours de réalisation ou à l étude dans la région de la Capitale- Nationale Tableau 23 : Énergie solaire reçue par année et par mètres carrés en kwh

7 MISE EN CONTEXTE Le présent document est une initiative du Conseil régional de l environnement de la région de la Capitale nationale (CRE- Capitale nationale) qui s inscrit dans la deuxième phase d une démarche globale dont l objectif est de mobiliser la région vers une transition énergétique. La première phase de cette démarche, intitulée les Rendez- vous de l énergie, s est déroulée de l automne 2010 au printemps Le grand public de la Capitale- Nationale, par l entremise de diverses activités citoyennes, et les acteurs socioéconomiques, par la Tournée de MRC, a été sensibilisé aux conséquences de la dépendance aux énergies fossiles, plus particulièrement à celle au pétrole, et à l urgence d agir, afin de s affranchir de cette dépendance. Il s agissait donc d une phase de sensibilisation. Des démarches similaires ont eu lieu dans les seize conseils régionaux de l environnement du Québec. Le point culminant de cette première phase a donc été le Forum québécois sur l énergie, tenu en novembre 2011, qui a réuni plus de 350 décideurs et acteurs socioéconomiques de tous les milieux et secteurs d activité, une quarantaine de conférenciers et autant d exposants. La deuxième phase de notre démarche, intitulée Par notre PROPRE énergie, se veut une phase de planification du passage à l action. Elle vise à ce que nous nous donnions les moyens de réfléchir collectivement afin d identifier correctement, d une part, les étapes à franchir afin de nous libérer de notre dépendance au pétrole et, d autre part, les acteurs qui rendront cette libération possible. Le présent portrait énergétique a pour objectif d alimenter les réflexions de cette phase, ainsi que de consolider le consensus sur la nécessité d agir. Il est à noter que ce portrait sommaire se concentre sur les usages énergétiques du pétrole, c est- à- dire lorsqu il est utilisé comme combustible ou carburant. Bien que nous soyons conscients de l omniprésence du pétrole dans les produits de consommation, la question ne sera pas traitée dans ce document. Le pétrole constitue une ressource première utile pour de nombreux biens de consommation et, pour cette raison, il est indispensable de réduire l utilisation faite pour répondre aux besoins énergétiques afin de le préserver pour les usages où il est plus difficilement remplaçable. Pour terminer, le CRE- Capitale nationale tiens à préciser qu une version révisée du portrait énergétique régional est en préparation, et ce, dans une volonté de mettre continuellement à jour les données régionales en matière de consommation énergétique et de dépendance au pétrole. 7

8 INTRODUCTION La consommation d énergie au Québec montre une tendance à la hausse depuis le milieu des années 1980 (Figure 1). Entre 1984 et 2009, la croissance annuelle moyenne de la consommation énergétique a été de l ordre de 0,84 %. L intensité énergétique affiche quant à elle une baisse continuelle, ce qui signifie que pour produire une même valeur, moins d énergie est utilisée. Cette diminution peut refléter autant une amélioration de l efficacité énergétique que des variations de température ou des changements structurels ou conjoncturels dans l économie. Figure 1 : Consommation totale d énergie et intensité énergétique au Québec ( ) Source : Ministère des Ressources naturelles et de la Faune et Statistique Canada (2012) Au Québec, la consommation totale d énergie a atteint 39,0 millions de tonnes d équivalent pétrole (tep) en Le pétrole, à lui seul, se classe au deuxième rang comme source d énergie (38,5 %), se situant tout juste après l électricité (38,8 %), loin devant le gaz naturel (13,6 %), la biomasse (8,3 %) et le charbon (0,9 %) (Figure 2). 1 Ministère des Ressources naturelles et de la Faune, [En ligne], 2012, Consommation totale d énergie, consommation- energie.jsp. 8

9 Figure 2 : Consommation énergétique au Québec par source d énergie en 2009 Biomasse 8,3% Charbon 0,9% Gaz naturel 13,6% Pétrole 38,5% Électricité 38,8% Source : Ministère des Ressources naturelles et de la Faune (2012) 2 La consommation d énergie est usuellement répartie en cinq secteurs d activités. Parmi ceux- ci, le secteur industriel s avère être le plus grand consommateur d énergie au Québec (37,1 %), suivi de près par celui des transports (28,4 %) (Figure 3). Les secteurs résidentiel et commercial, eux, accaparent respectivement 19,7 % et 14,8 % de la consommation totale d énergie consommée au Québec. Le secteur agricole ferme la marche et ne représente qu une infime part de la consommation d énergie totale. Figure 3 : Consommation finale d énergie par secteur en 2009 Secteur industriel 37,1% Secteur résidentiel 19,7% Secteur commercial 14,8% Secteur des transports 28,4% Source : Ministère des Ressources naturelles et de la Faune (2012) 2 Ministère des Ressources naturelles et de la Faune, [En ligne], 2012, Consommation d énergie par forme. Statistiques énergétiques, consommation- forme.jsp 9

10 Le secteur industriel n est toutefois pas un grand consommateur de produits pétroliers : ces derniers ne lui fournissent que 17 % de son énergie, ce qui est certes un apport considérable si on le compare au secteur résidentiel (9 %) ou commercial et institutionnel (4 %), mais le laisse loin derrière le secteur agricole (72 %). Le principal consommateur de produits pétroliers demeure le secteur des transports où les autres sources d énergie comblent moins de 1% des besoins énergétiques de ce secteur. De fait, le secteur des transports accapare à lui seul 73,1 % des produits pétroliers consommés au Québec, soit l équivalent de 12,82 milliards de litres de carburant par année (2009) 3. Le secteur industriel arrive au second rang (15,9 %), devant le secteur résidentiel (6 %) et commercial (5 %). Dans une optique de réduction de la dépendance au pétrole, le secteur des transports doit donc recevoir une attention particulière. 3 Ministère des Ressources naturelles et de la Faune, [En ligne], 2012, Consommation d énergie par secteurs. Statistiques énergétiques, consommation- petroliers.js (consulté le 04 octobre 2012) 10

11 PORTRAIT DE LA RÉGION DE LA CAPITALE- NATIONALE Située sur la rive nord du fleuve Saint- Laurent, la région de la Capitale- Nationale s étend de la municipalité de Deschambault- Grondines, à l ouest, à celle de Baie- Sainte- Catherine, à l est. Elle est divisée en sept municipalités régionales de comté (MRC) et territoires équivalents (TE) : Charlevoix, Charlevoix- Est, La Côte- de- Beaupré, La Jacques- Cartier, l Île- d Orléans, Portneuf et Québec, et regroupe 69 municipalités 4. Son territoire de km 2 est caractérisé par un abondant couvert forestier et de multiples plans d eau, lesquels couvrent environ 83 % du territoire 5. L urbanisation et les activités agricoles sont surtout concentrées au sud, dans la plaine du Saint- Laurent et le long du corridor fluvial. Le relief plus accidenté du nord accueille des activités forestières, minières, récréotouristiques et de prélèvements fauniques. La ville de Québec est le principal pôle démographique de la région et de tout l est du Québec. 4 Institut de la statistique du Québec, [En ligne], 2012, Bulletin statistique régional Capitale- Nationale, ken/multimedia/pb01608fr_ra03_2013a00f00.pdf 5 Ibidem. 11

12 Figure 4 : Carte de la région de la Capitale- Nationale Source : MAPAQ (2013) 6 DONNÉES SOCIODÉMOGRAPHIQUES En 2011, la population de la Capitale- Nationale atteignait habitants, soit 8,9 % de la population totale du Québec. Signe de la vitalité du territoire, le taux de croissance de la population enregistré entre 2006 et 2011 atteint 6 % alors que pour la même période, le Québec enregistre un taux de croissance de la population de 4,9 %. Selon les prévisions démographiques, la Capitale- Nationale devrait compter près de personnes de plus en 2031 et atteindre une population de habitants. La densité de la population est de 38,9 habitants par km 2 en Cette densité passe toutefois à habitants par km 2 lorsqu elle est calculée en fonction de l emprise réelle des zones développées sur le territoire; ces dernières ne couvrant que 323 km 2 du territoire régional (1,5 %). La population vit essentiellement en milieu urbain, mais la proportion de la population habitant en milieu rural (12,9 %), bien qu inférieure à la moyenne québécoise (19,5 %) 7, a connu une croissance de l ordre de 3 % entre 2006 et Ce pourcentage est deux fois plus élevé que la moyenne québécoise (1,5 %) et est un révélateur de l étalement urbain qui caractérise la région. 6 Ministère de l Agriculture, des Pêches et de l Alimentation, [En ligne], 2012, Profil de la région de la Capitale- Nationale, 7 Ministère du Développement économique, de l Innovation et de l Exportation, [En ligne], 2012, Capitale- Nationale, Portait régional. Printemps, 12

13 L examen des importantes disparités dans l évolution démographique au sein du territoire confirme l importance du phénomène d étalement urbain dans la région de la Capitale- Nationale. Les taux de croissance de la population les plus élevés sont enregistrés dans les MRC de la Jacques- Cartier (24,4 %), de la Côte- de- Beaupré (35 %) (13,7 %) et de Portneuf (15,3 %) (6,2 %), soit les MRC limitrophes de la ville du Québec qui, elle, voit sa population croître moins rapidement que dans l ensemble de la région. La MRC de la Jacques- Cartier est d ailleurs, parmi les 104 MRC du Québec, celle dont la population a crû le plus rapidement entre 2006 et Selon les prévisions démographiques, ces mêmes MRC connaitront aussi des taux de croissance supérieurs à la moyenne régionale et à celle de Québec d ici La capacité actuelle de la MRC de la Jacques- Cartier d attirer de jeunes familles lui confère un âge médian de sa population (35,2 ans) nettement inférieur à l âge médian de l ensemble de la région (43,3 ans). À l opposé, l âge médian des MRC de Charlevoix (50,6 ans), Charlevoix- Est (48,2 ans) et de l Île- d Orléans (50 ans), celles dont les perspectives démographiques sont les moins élevées, révèle des MRC vieillissantes. PERFORMANCE ÉCONOMIQUE La bonne performance démographique de la Capitale- Nationale s accompagne d une bonne performance de son économie. En 2011, son PIB au prix de base s élève à ,3 M$, ce qui équivaut à 9,8 % du PIB du Québec 9, soit plus que sa part dans la population totale (8,9 %). L examen de l indice de développement économique, basé sur la démographie, le marché du travail, le revenu et la scolarité, confirme cette bonne performance de l économie de la Capitale- Nationale. Depuis 2002, cet indice pour la Capitale- Nationale (valeur de 107,3) est supérieur à toutes les autres régions du Québec (valeur de référence 100) 10. En ce qui concerne le revenu personnel disponible par habitant ( $), celui- ci y est supérieur à la moyenne québécoise ( $) et la proportion de familles en situation de faible revenu est moins élevée (5,9 %) que dans l ensemble du Québec (9,8 %). Parmi les MRC du territoire, c est une fois de plus la MRC de La Jacques- Cartier qui se classe au premier rang, tant du point de vue du revenu disponible par habitant ( $) que par la faible proportion de famille en situation de pauvreté (3,0 %). 8 Desjardins Études économiques, [En ligne], 2012, Région administrative de la capitale- nationale - survol de la situation économique 9 Ibidem 10 Ibidem 13

14 INDUSTRIES DOMINANTES DANS LA RÉGION La région de la Capitale- Nationale est évidemment caractérisée par la forte présence de la fonction publique et présente une structure industrielle orientée davantage vers le secteur tertiaire (85,7 % de l emploi dans la région, 2011) (Figure 5). Figure 5 : Importance des secteurs d activité pour la région de la Capitale- Nationale en 2011 Construction 6,3% Primaire 1,0% Fabrication 7,0% Tertiaire 85,7% Source : Ministère des Finances et de l Économie (2012) 11 La part des emplois dans le secteur de la fabrication (7 %) est par conséquent nettement inférieure à celle du Québec (12,3 %). Près de trois quarts de ces emplois sont axés sur la fabrication de produits de consommation (aliments, meubles, produits métalliques) et les fabrications dites complexes (impression, produits chimiques, produits informatiques et électroniques). Enfin, le secteur primaire ne représente que 1 % de la part des emplois de la région, soit plus de deux fois inférieures à celle du Québec (2,3 %). Fortement orientée vers le secteur des services, la région de la Capitale- Nationale se démarque peu sur le marché des exportations. La part des exportations s élevait en 2007 à 7,4 %, soit moins que sa part dans le PIB (9,8 %). En 2007, la région comptait néanmoins 458 établissements exportateurs et la valeur des exportations atteignait 5 201,1 millions de dollars. Les États- Unis sont la principale destination des exportations de la région de la Capitale- Nationale (77,1 % de la valeur totale), suivies par celles à destination de l Union européenne (8,4 %), puis de l Amérique du Sud/Mexique (6,2 %) et le Japon (0,3 %). La région se caractérise aussi par une présence légèrement moins marquée de très petites entreprises (1 à 4 employés). Ces dernières représentent 47,4 % des établissements (51,4 % pour le Québec) implantés sur le territoire de la Capitale- Nationale. 11 Ministère des Finances et de l Économie. [En ligne] Portrait régional de la région de la Capitale- Nationale, regionales/capitale- nationale/portrait- regional/ 14

15 RÉSUMÉ ANALYTIQUE La région de la Capitale- Nationale se caractérise par une tendance à l étalement urbain. Or, le secteur des transports est nettement identifié comme le principal consommateur de produits pétroliers. A priori, une stratégie de réduction de la dépendance au pétrole, dans la région, devrait faire une large place à des mesures visant, par un aménagement adéquat du territoire, à limiter l étalement urbain et à réduire les besoins en transport des personnes. Elle devrait aussi inclure un certain nombre de mesures favorisant le développement du transport collectif et actif. Les mesures associées à l aménagement du territoire devront être considérées comme prioritaires. Cette dominante des mesures associées à l aménagement du territoire s explique en partie par la structure même de l économie de la région, fortement tournée vers le secteur des services. La stratégie de réduction de la dépendance au pétrole, dans la Capitale- Nationale, prendra forme dans une région réputée en bonne santé économique. L urgence d agir peut, dans un tel contexte, être moins ressentie par les décideurs de la région. Toutefois, une bonne santé économique peut également constituer un facteur favorable au changement, car elle procure des moyens pour agir. Cette stratégie prendra forme dans un contexte de disparités entre les différentes entités du territoire. Certaines MRC et municipalités présentant des signes indéniables de vieillissement. Or, ces dernières cherchent à se revitaliser et à attirer de nouveaux ménages afin de maintenir des services de proximité à leur population. Ces disparités pourront être vectrices ou non d initiatives favorables au changement de comportement et à la réduction de la consommation de pétrole. 15

16 PORTRAIT RÉGIONAL DU SECTEUR DE L ÉNERGIE ÉLECTRICITÉ NOMBRE D ABONNÉS PAR SECTEURS En 2010, les services d Hydro- Québec dénombrent plus de abonnés pour la seule région de la Capitale- Nationale tous les secteurs d activités confondus. La consommation totale d électricité est de gigawattheures, ce qui équivaut pour Hydro- Québec à un revenu de 977 millions de dollars 12. Le secteur résidentiel représente 93,3 % des abonnés alors que le secteur commercial ne représente que 4,9 % de ces derniers (Figure 6). Les secteurs institutionnel, agricole et industriel représentent, quant à eux, 1 % et moins de l ensemble des abonnés de la région. Figure 6 : Nombre d abonnés par secteurs d activités en ,0 0,9 93,3% 0,8 0,7 0,6 0,5 0,4 0,3 0,2 0,1 0,0 0,4% 4,9% 1,0% 0,3% 0,1% Résidentiel Agricole Commercial Institutionnel Industriel Autres Source : Hydro- Québec, Hydro- Québec [En ligne], 2011, Profil régional des activités d Hydro- Québec, (consulté le 25 septembre 2012) 16

17 CONSOMMATION ET DÉPENSES ALLOUÉES PAR SECTEURS Les données fournies par Hydro- Québec permettent de dresser un portrait précis des consommations d électricité par secteurs (Tableau 1). Tableau 1 : Ventes et produits des ventes d électricité pour la région de la Capitale- Nationale en 2011 Catégorie d usage GWh M$ GWh M$ GWh M$ Résidentiel Agricole Commercial Institutionnel Industriel Autres Total Source : Hydro- Québec (2011) 13 Bien que représentant une infime partie des abonnés, le secteur industriel représente 40 % de la consommation totale d électricité (Figure 7). La part du secteur résidentiel représente quant à elle 35 % de la consommation d énergie, celle du secteur commercial : 18 %, celle du secteur institutionnel: 5 % alors que la part du secteur agricole n est que de 1 %. Figure 7 : Ventes d électricité par catégorie d usage pour la Capitale- Nationale en 2011 Industriel 40,5% Autres 0,4% Résidentiel 35,3% Source : Hydro- Québec (2011) 14 Institutionnel 5,0% Commercial 18,4% Agricole 0,4% 13 Hydro- Québec [En ligne], 2011, Profil régional des activités d Hydro- Québec, regional pdf 17

18 RÉSEAU ÉLECTRIQUE RÉGIONAL Le réseau régional de distribution d Hydro- Québec comprend 28 postes de transport, km de lignes de transport et km de lignes de distribution. Selon le rapport «État de la situation de la mise en valeur des ressources énergétiques dans la région de la Capitale- Nationale» en 2012 par la CRNT, lequel se réfère au Plan d évolution du réseau d Hydro- Québec 2010, la charge du réseau régional atteint 96 % de sa capacité 15. Suivant la demande actuelle pour l électricité, ce réseau atteindra sa capacité maximale en Des investissements de l ordre de 500 M$ sont prévus par Hydro- Québec pour la construction de 5 nouveaux postes et la démolition du même nombre de postes. PÉTROLE Les données concernant la consommation régionale de pétrole et de ses dérivés sont rares. Toutefois, le recensement des essenceries en activité dans la région permet d établir un portrait approximatif de la consommation régionale de pétrole. En 2010, on comptait 264 essenceries 16 en activité sur le territoire de la Capitale- Nationale, soit 9,0 % de l ensemble des établissements distributeurs de produits pétroliers de la province. Le volume des ventes annuelles d essence représente 778 millions de litres d essence, soit 9,1 % du volume total d essence vendu au Québec en On dénombre dans la région : 21 essenceries pour les MRC de Charlevoix et de Charlevoix- Est 34 essenceries pour la MRC de Portneuf 14 essenceries pour les MRC de La- Côte- de- Beaupré et de L Île- d Orléans 12 essenceries pour la MRC de La Jacques- Cartier Ainsi que 183 essenceries pour l ensemble des arrondissements de la Ville de Québec Selon les données de la Régie de l énergie, les arrondissements Les Rivières, Sainte- Foy- Sillery- Cap- Rouge et le secteur de la Ville de Saint- Augustin- de- Desmaures ont les plus importants volumes annuels de vente de la région de la Capitale- Nationale. 14 Hydro- Québec [En ligne], 2011, Profil régional des activités d Hydro- Québec, regional pdf 15 Hydro- Québec (2010). Plan d évolution du réseau État de la situation de la mise en valeur des ressources énergétiques dans la région de la Capitale- Nationale. Mars 2012 Version préliminaire. Conférence régionale des élus de la région de la Capitale- Nationale. Document non publié. 16 Régie de l énergie du Québec [En ligne], 2010, Portrait du marché québécois de la vente au detail d essence et de carburant diesel, energie.qc.ca/documents/autres/recensementessenceries2010_novembre2012.pdf 18

19 GAZ NATUREL Dans la région de la Capitale- Nationale, Gaz Metro comptait, en 2011, un total de clients (Tableau 2) 17. La consommation de gaz naturel s élevait alors à 230 millions de m 3 ( tep), ce qui équivaut à 4 % de la consommation totale québécoise. Le secteur des affaires occupe 50 % de la clientèle, une part égale à celle du secteur résidentiel (49 %). Bien que les grandes entreprises ne représentent qu une infime part de la clientèle (4 %), celles- ci consomment 34 % des volumes distribués dans la région. Tableau 2 : Nombre de clients et volumes consommés par secteur dans la région de la Capitale- Nationale en 2010 et 2011 Secteurs Nombre de clients Volumes consommés normalisés (m 3 ) Résidentiel Affaires Grandes entreprises Total Source : Base de données Clients Gaz Metro 2010 et Données non publiées. BIOMASSE Les experts du secteur de la biomasse interrogés ont affirmé qu il n existe aucune donnée sur la consommation de biomasse dans la région de la Capitale- Nationale. Il sera intéressant de documenter ultérieurement cette filière énergétique prometteuse. BIOCARBURANTS Les seules informations qu il a été possible de recueillir sur la consommation de biocarburants proviennent du Réseau de transport de la Capital qui a consommé environ 11,4 millions de litres de biodiésel en 2011 (type B2 et B5). Notons que le distributeur pétrolier Sonic possède six stations- service dans la région de la Capitale- Nationale et le groupe Olco Inc. neuf stations- service. Les données complètes étant non existantes, il serait intéressant de documenter la consommation totale de biocarburants dans la région. 17 Gaz Metro (2012). Base de données Clients Gaz Metro 2010 et Données non publiées. Communication par courriel. 5 novembre

20 PORTRAIT DE LA CONSOMMATION D ÉNERGIE SECTEUR DES TRANSPORTS L estimation de la consommation d énergie du secteur des transports peut être abordée de deux manières. La première consiste à estimer l énergie consommée selon les différents modes de transport (transports routier, routier, maritime, ferroviaire, aérien ou pipelinier) la seconde, consiste à estimer l énergie consommée selon le type d usage (transports de personnes ou de marchandises). Toutefois, le portrait de la consommation d énergie du secteur des transports se limitera au seul transport des personnes, et plus particulièrement au transport routier de personnes. Ce choix est motivé d une part, par le fait que le mode de transport le plus consommateur d énergie est, dans une large mesure, le transport routier (Figure 8). En 2009, le transport routier représentait à lui seul 86 % de l ensemble de la consommation d énergie dédié au transport et le quart de la consommation énergétique totale du Québec 18. Le transport aérien consommait 6,2 % de l énergie totale du secteur des transports ce qui équivaut à tep. Le transport maritime représentait près de 5 % de l énergie, soit tep et 18 Ministère des Ressources naturelles et de la Faune [En ligne], 2012, Consommation d énergie par secteurs. Statistiques énergétiques consommation- secteur.jsp (consulté le 29 octobre 2012) 20

21 le transport ferroviaire 2,1 % de l énergie, soit tep. Finalement, le transport par pipeline restait relativement marginal (1 %) au Québec. D autre part, seules les données concernant le transport des personnes ont été traitées dans les paragraphes qui suivent faute de données précises. Figure 8 : Consommation d énergie du secteur des transports, par sous- secteur du transport, au Québec en 2009 Transport pipelinier Transport aérien 1% 6% Transport ferroviaire 2% Transport maritime 5% Transport routier 86% Source : Ministère des Ressources naturelles et de la Faune du Québec et Statistiques Canada (2012). Ceci étant dit, en 2005, pour l ensemble des sous- secteurs reliés au transport, le transport des personnes est le plus énergivore et représente 55 % de la consommation d énergie au Canada (Figure 9). Le sous- secteur du transport des marchandises suit et représente 41 % de la consommation totale d énergie. Les véhicules hors- route (motoneiges, tondeuses à gazon, etc.) représentent le reste du portrait énergétique, soit 4 %. Cette dernière catégorie ne sera toutefois pas considérée dans le cadre de ce rapport étant donné sa faible contribution à la consommation globale d énergie reliée au transport. 21

22 Figure 9 : Consommation d énergie par sous- secteur du transport au Canada en 2005 Transport véhicules hors- route 4% Transport des marchandises 41% Transport des passagers 55% Source : Office de l efficacité énergétique (2007) INFRASTRUCTURES DE TRANSPORT RÉGIONALES En ce qui concerne les infrastructures de transport, la région de la Capitale- Nationale est bien dotée avec un réseau routier totalisant km de routes 19 (Figure 10) que l on peut détailler comme suit : 481,3 km d'autoroutes 512,2 km de routes nationales 365,5 km de routes régionales 297,4 km de routes collectrices 9,4 km de routes locales 16,4 km de routes d'accès aux ressources La région compte de nombreuses autre infrastructures dont : deux aéroports commerciaux (Jean- Lesage et Charlevoix); trois ports de marchandises (Québec, Pointe- au- Pic et Portneuf); quatre services de traversiers (Québec- Lévis, Tadoussac- Baie Sainte- Catherine, l Isle- aux- Coudres- Saint- Joseph- de- la- Rive et Rivière- du- Loup- Saint- Siméon); et un réseau ferroviaire dont la capacité d accueil quotidienne pour le transport de marchandises s élève à 9000 wagons par jour. 19 Ministère des Transports du Québec [En ligne], 2012, (consulté le 17 septembre 2012) 22

23 Figure 10 : Infrastructures et équipements de transport de l Agglomération de Québec Source : Ministère des Transports (2000). De fait, la Communauté métropolitaine de Québec occupe la première place quant au ratio de kilomètres d autoroute par habitant au Canada, avec 1,49 km d autoroute pour 1000 habitants (2006). En comparaison, ce ratio est trois fois plus élevé que Ottawa- Gatineau (0,5 km/1000 hab.) et 1,5 fois plus élevé que Montréal (0,99 km/1000 hab.) 20. La situation stratégique de l agglomération de Québec comme carrefour de transit vers les autres régions administratives (Saguenay- Lac- Saint- Jean, Côte- Nord, Bas- Saint- Laurent, Gaspésie- Iles- de- la- Madeleine, Chaudière- Appalaches), ainsi que vers toutes les régions situées à l ouest, incluant Montréal, et au sud, (Provinces maritimes, États- Unis) 21 n est pas étrangère à cette situation. En dépit de son importance, le réseau routier de la région métropolitaine est considéré saturé, autant pour le transport des personnes que celui des marchandises. 20 Communauté métropolitaine de Québec [En ligne], 2009, Tendances Québec Métropolitain. L utilisation du transport en commun dans la région métropolitaine de Québec, 21 Ministère des Transports du Québec [En ligne], 2000, Plan de transport de l agglomération de la Capitale nationale du Québec, 23

24 À l opposer, le réseau ferroviaire, qui à l instar du réseau québécois a perdu plusieurs de ses lignes au cours des dernières décennies, est sous- utilisé, recevant en moyenne un volume de 120 wagons par jour alors que la capacité d accueil quotidienne est de wagons 22. Le transport aérien est en plein développement. La capacité d accueil maximale de l aéroport Jean- Lesage, portée à 1,4 million de voyageurs en 2008, est en voie d être atteinte à la suite d une augmentation de 52 % de son achalandage entre 2007 et Du côté de l aéroport de Charlevoix, un agrandissement de la piste d atterrissage est prévisible d ici les cinq prochaines années, ce qui porterait le nombre de mouvements de à annuellement et permettrait l accueil d avions de plus grande taille. Le transport maritime est également sur une voie de développement. La Société des Traversiers du Québec prévoit la mise en service en 2014 d une nouvelle gare maritime à Lévis 23 et, à moyen terme, pourrait ajouter un troisième bateau à sa flotte. Du côté de Tadoussac- Baie- Sainte- Catherine, elle prévoit la mise en service en de deux nouveaux navires 24, chacun ayant une capacité d accueil supérieure, passant à 440 passagers et 110 automobiles. De même, le port de Québec prévoit l agrandissement de ses quais dans le secteur de Beauport et la construction d un Duc- d Albe dédié au vrac liquide. Le port de Québec souhaite ainsi devenir un point stratégique pour le transbordement de ce type de matière. 22 Ministère des Transports du Québec [En ligne], 2000, Plan de transport de l agglomération de la capitale nationale du Québec, 23 Frédérique Giguère, TVA nouvelles - Région de Québec [En ligne], 2012, Traversiers de Lévis. Une nouvelle gare maritime de 12 M$ Société des traversiers du Québec [En ligne], 2012, Rapport annuel de gestion

25 TRANSPORT DES PERSONNES ÉTAT DE LA SITUATION Nombre des déplacements quotidiens Les résultats de l enquête Origine- Destination de 2006, les résidents du territoire de la Région Métropolitaine de recensement de Québec 25 effectuent plus de 2 millions de déplacements au cours d une journée ouvrable typique 26. De ce nombre, 87 % s effectuent à bord d un mode de transport motorisé alors que 13 % se font par transport actif (Figure 11). Figure 11 : Part d utilisation des modes de déplacements pour une journée ouvrable typique sur le territoire couvert par l enquête Origine- Destination en 2006 Transport actif 13% Transport motorisé 87% Source : Enquête Origine- Destination (2008) 27 Toujours selon l enquête Origine- Destination de 2006 pour le territoire couvrant la région métropolitaine de recensement de Québec 28, sur 2 millions de déplacements effectués au cours d une journée type, 74,9 % sont réalisés en automobile, et seulement 6,9 % en transport en commun (Figure 12). Par ailleurs, entre 2001 et 2006, la demande pour les déplacements en automobile s est accrue de 8,7 % sur le territoire de l agglomération de Québec 25 Territoire couvert : 41 villes et municipalités. Sur la Rive- Nord, de Donnacona à Saint- Tite- des- Caps, incluant l Ile- d Orléans. Sur la Rive- Sud, toutes les villes et municipalités entre Saint- Apollinaire et Saint- Vallier. 26 Enquête Origine- Destination La mobilité des personnes dans la région de Québec. Juin p. (page 14) 27 Enquête Origine- Destination La mobilité des personnes dans la région de Québec. Juin p. (page 14) 28 Groupe Québec Hebdo, 29 mars

26 Figure 12 : Déplacements effectués par mode de transport dans l agglomération de Québec en 2006 Autres motorisés 6,0% Vélo 0,9% À pied 11,8% Transport en commun 6,8% Auto 74,5% Source : ministère des Transports du Québec (2008) En ce qui concerne les déplacements effectués dans les territoires de la région de la Capitale- Nationale, les données de l enquête Origine- Destination de 2006 mettent en évidence que l automobile est le premier mode de transport loin devant le transport en commun qui ne représente, hormis pour la ville de Québec, qu une place infime dans les déplacements (Figure 13). De fait, 99 % des mouvements quotidiens accomplis entre les MRC de la Côte- de- Beaupré, de la Jacques- Cartier et de l Île- d Orléans et l agglomération de Québec le sont en automobile soit en tant que conducteur ou soit en tant que passager 29. Figure 13 : Répartition modale des déplacements des MRC vers Québec en 2006 Source : Communauté métropolitaine de Québec (2009) 29 Communauté métropolitaine de Québec,

27 Nombre de déplacements domicile- travail En 2006, 79,3 % de la population de la région de la Capitale- Nationale utilisait l automobile pour se rendre sur leur lieu d emploi 30, un chiffre plus élevé que la moyenne québécoise (78,2%). Plus précisément, 78,2 % ( personnes) des personnes en âge de travailler et résidant sur un territoire comprenant l agglomération de Québec et les MRC périphériques de la Jacques- Cartier, Côte- de- Beaupré et l Ìle- d Orléans utilisent l automobile pour se rendre à leur travail (Figure 14). Parmi ces automobilistes, 88,3 % résident dans l agglomération de Québec ( personnes), 6 % dans la MRC de la Jacques- Cartier ( personnes), 4,5 % dans la MRC de la Côte- de- Beaupré ( personnes) et 1,3 % dans la MRC de l Ìle- d Orléans (2845 personnes). Figure 14 : Mode de transport utiliser pour les déplacements domicile- travail dans l agglomération de Québec en 2011 Transport+actif+ (à+pied+ou+à+ bicyclette)+ +++Transport+en+ 9,4%+ commun+ 11,7%+ Autres+moyens+ 0,7%+ MRC&de&La& Jacques: Cartier& 6,0%& MRC&de&La& Côte:de: Beaupré& 4,5%& MRC&de& L'Île: d'orléans& 1,3%& Automobile,+ camion+ou+ fourgonette+ 78,2%+ Agglo.&de& Québec& 88,3%& Source : Communauté métropolitaine de Québec (2012) Compilation CRE- Capitale nationale Toutefois, la part des automobilistes au sein de chaque MRC révèle que la population active utilisant l automobile pour se rendre au travail est proportionnellement plus importante dans les MRC périphériques que dans l agglomération de Québec (Figure 15). L exemple de la MRC de la Jacques- Cartier est représentatif puisque 95,2 % de sa population active rejoint son lieu de travail au moyen d une automobile. 30 Institut de la statistique du Québec [En ligne], 2012, Le Québec chiffres en main. Édition 2012, 27

28 Figure 15 : Part de la population active utilisant l automobile pour se rendre au travail par MRC et en ,0% 95,2% 93,7% 93,4% 80,0% 76,4% 60,0% 40,0% 20,0% 0,0% Aggloméra;on de Québec MRC de La Jacques- Car;er MRC de La Côte- de- Beaupré MRC de L'Île- d'orléans Source : Communauté métropolitaine de Québec (2012) Compilation CRE- Capitale nationale Par ailleurs, la population occupée du territoire de la Communauté métropolitaine de Québec (hormis Lévis) a pour la grande majorité un emploi sur le territoire de l agglomération de Québec (Figure 16). Pour les MRC de la Jacques- Cartier, Côte- de- Beaupré et l Ìle- d Orléans, entre 60 et 67 % de la population active occupe un emploi dans l agglomération de Québec, ce qui confirme que les déplacements inter- MRC périphériques sont peu nombreux et ce concentre vers l Agglomération de Québec. Figure 16 : Population active des municipalités du territoire de la CMQ selon leur lieu de travail en 2011 MRC de L'Île- d'orléans MRC de La Côte- de- Beaupré MRC de La Jacques- Car;er Aggloméra;on de Québec % 10% 20% 30% 40% 50% 60% 70% 80% 90% 100% Aggloméra;on de Québec MRC de La Jacques- Car;er MRC de La Côte- de- Beaupré MRC de L'Île- d'orléans Aggloméra;on de Québec MRC de La Jacques- Car;er MRC de La Côte- de- Beaupré MRC de L'Île- d'orléans Source : Communauté métropolitaine de Québec (2012) Compilation CRE- Capitale nationale 28

29 NOMBRE DE VÉHICULES EN CIRCULATION La Société de l assurance automobile du Québec (SAAQ) catégorise les véhicules en quatre classes identifiées selon le type d utilisation qui en est faite : classe «promenade» qui comprend les autos, camions légers, motocyclettes et cyclomoteurs classe «institutionnelle, commerciale et professionnelle» qui compte les autos, camions légers, motocyclettes et cyclomoteurs ainsi que les taxis, autobus, autobus scolaires, camions, véhicules outil et autres véhicules classe «circulation restreinte» dont la vitesse maximale est limitée à 70 km/h enfin la classe «hors réseau» dont les véhicules ne sont autorisés à circuler qu en dehors du réseau routier ordinaire Le bilan 2011 de la SAAQ donne le chiffre de véhicules en circulation dans la région de la Capitale- Nationale 31 et 32. Nombre de véhicules par type Les véhicules utilisés pour des fins de promenade représentent 78,1 % des véhicules en circulation, soit véhicules (Figure 17). Les véhicules hors- réseau 12,4 % ( véhicules), les véhicules institutionnels 9,1 % ( véhicules) et les véhicules à circulation restreinte moins de 1 % (1864 véhicules). Figure 17 : Répartition des classes de véhicules du parc roulant de la région Capitale- Nationale en ,4% 12,4% Promenade 9,1% Institutionnelle, professionnelle ou commerciale Circulation restreinte 78,1% Hors réseau Source : Société de l assurance automobile de Québec (2012) Compilation CRE- Capitale nationale 31 Société de l assurance automobile du Québec Bilan 2011 : accidents, parc automobile, permis de conduire. Juin Société de l assurance automobile du Québec Bilan 2011 : accidents, parc automobile, permis de conduire. Juin

30 Le tableau 3 nous indique que les véhicules de la classe promenade sont les plus nombreux dans la région (75,7 % de l ensemble des véhicules de la région, soit véhicules). Cette catégorie a progressée de 11,6 % depuis Toutefois, la classe de véhicules qui a connu la plus forte croissance sur cette même période est celle des véhicules institutionnels, professionnels ou commerciaux. Le nombre des véhicules a progressé de 33,6 % depuis 2006 mais ne représente que 8,8 % de l ensemble des véhicules immatriculés dans la région de la Capitale- Nationale. Le nombre de véhicules classés en circulation restreinte a explosé (+ 265,5 %) passant de 510 véhicules enregistrés en 2006 à 1864 en Ce type de véhicules ne représente que 0,3 % de l ensemble des véhicules de la région. Tableau 3 : Nombre de véhicules en circulation selon le type d utilisation et le type de véhicule dans la Capitale- Nationale en 2011 Type de véhicule Nombre de véhicules en 2006 Nombre de véhicules en 2011 Variation 2011/ 2006 à 2011 Promenade ,6 % Automobile ,1 % Camion léger ,9 % Motocyclette ,9 % Cyclomoteur ,0 % Habitation motorisée ,1 % Institutionnelle, professionnelle ou commerciale ,6 % Automobile ,3 % Camion léger ,3 % Taxi ,0 % Autobus ,5 % Autobus scolaire ,6 % Camion ou tracteur routier ,9 % Véhicule- outil ,0 % Motocyclette, cyclomoteur, habitation motorisée et autres ,4 % Circulation restreinte* ,5 % Véhicules ,5 % Hors réseau* ,5 % Motoneige ,2 % Véhicule tout- terrain ,3 % Véhicule- outil ,8 % Automobile, cyclomoteur, autobus, camion ou tracteur routier et autres ,5 % Total Capitale- Nationale ,8 % Province de Québec ,8 % Source : Société de l assurance automobile de Québec,

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