MISE EN PLACE DE LA BASE DE DONNÉES GÉOGRAPHIQUES SUR LES COMMERCES DE LA VILLE DE GRENOBLE
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- Jean-René Côté
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1 Cellule Géomatique MISE EN PLACE DE LA BASE DE DONNÉES GÉOGRAPHIQUES SUR LES COMMERCES DE LA VILLE DE GRENOBLE Katarína Čintalová Master 2 SIG et gestion de l espace Septembre 2007 Université Jean Monnet CRENAM 6 rue Basse des Rives Saint Etienne Maître du stage Ardouin Yannick Ville de Grenoble ENISE Cellule Géomatique 58 rue Jean Parot 3 rue Malakoff SAINT ETIENNE Grenoble
2 Remerciements Je tiens à remercier avant tout Yannick ARDOUIN, mon maître de stage et responsable SIG de la ville de Grenoble qui m a accueillie au sein de la cellule géomatique. Sa disponibilité; son expérience et son soutien au quotidien m auront permis de mener à bien la mission que nous nous étions fixés. Un grand merci à Pierre MARTIN, administrateur Oracle pour sa disponibilité et ses conseils durant la phase «Oracle». Je voudrais également remercier à Olivier CHAUTEMPS pour sa bonne volonté de partager ses expériences qu administrateur SIG de la ville. Mes remerciements sont également destinés au responsables de ma formation, M. Thierry JOLIVEAU et toute l équipe du Master SIG de Saint Etienne qui m ont accepté et encadré dans leur structure et m ont permis de réaliser cette expérience. Je remercie très sincèrement toute l équipe de la Direction d Economie de la ville de Grenoble pour leurs efforts dans le cadre de l appréhension d un nouvel outil.
3 Table des matières 1. Introduction Présentation de l organisme d accueil La Ville de Grenoble Cellule Géomatique Les missions de la cellule SIG Architecture de SIG de la ville de Grenoble Référentiel géographique du SIG les données de référence Les applications métier Présentation de la mission du stage Mise en perspective de la mission Mise en relation avec les projets déjà réalisés Description du problème posé Les potentialités du projet Les objectifs à atteindre Les objectifs dans le cadre des missions de la Direction d Economie Les apports d une base SIG sur les commerces Les objectifs techniques Les enjeux L'enjeu à court terme L'enjeu à moyen terme Conduite du projet Phase préliminaire Analyse de l existant Les acteurs du projet Budget et ressources humaines Ressources et contraintes informatiques Des moyens techniques: Définition de l objet de la base de données Données disponibles Etude technique Spécifications fonctionnelles de l outil Le choix du système de gestion de la base de données relationnelle Le Système d Information Géographique L interface graphique Centralisation et partage Des scénarios techniques Scénario n Scénario n
4 Scénario n Phase réalisation Architecture technique de l outil Lien base de données Oracle Access Lien Access Oracle Lien Oracle Geomedia L accès aux données Conception de la base de données Le modèle conceptuel de données Relations et cardinalités : Le modèle logique de données Le modèle physique de données Intégration des données Présentation de l application Organisation de l application Présentation des formulaires et leur fonctionnement Formulaire «Sommaire» Formulaire «Nouvelle saisie» Formulaire Modification La description des pages (les onglets dans le formulaire) : Formulaire «Correction» Présentation de la partie graphique / SIG Conclusion Bibliographie Les Annexes
5 1. Introduction La municipalité veille à la diffusion cohérente et homogène du commerce de chaque quartier. Etant l animateur du pôle commercial, le service Commerce - artisanat de la ville de Grenoble effectue de nombreuses analyses portant sur le développement de l activité commerciale dans le temps. Jusqu à aujourd hui il effectuait ces analyses avec les données reçues ponctuellement de la CCI (Chambre de commerce et d industrie). La fiabilité des données n était pas à la mesure de leurs attentes, car elles n étaient pas tenues à jour. L aspect cartographique n était pas abordé. Dans le cadre des dossiers du Fond d'intervention pour les Services, l'artisanat et le Commerce (FISAC) et de différentes études sur la requalification du centre Ville de Grenoble, il est apparu indispensable de disposer d'états des lieux fiables sur l'activité commerciale. L objectif de ce stage s inscrit dans le cadre de la mission de conseil et d'expertise auprès des services de la ville de Grenoble, soucieux de s'inscrire dans la démarche SIG. Cette mission va de l'étude de faisabilité au montage de la base de données et à la fourniture d'outils de saisie et d'exploitation. La première phase vise la spécification de la mission. Le but consiste à identifier le périmètre du projet, cerner les besoins principaux, identifier les enjeux, les principales orientations de l informatisation et les objectifs de développement de la Base de Données pour la Direction d Economie. Pour cadrer et borner le travail, il était nécessaire d établir la définition précise des éléments que l on voulait intégrer dans la future base des données. Après avoir poursuivi l étape d analyse et de la définition, une étape technique est réalisée. Elle consiste en réflexion sur la spécification technique de l application. Le système de gestion de la base de données relationnelle (SGBDR) et le système d information géographique (SIG) disponibles sont mises en comparaison. Les avantages et les inconvénients des différents scénarios sont présentés afin de trouver l architecture convenant le mieux aux besoins de la Direction d Economie. La phase de réalisation contient la modélisation de la base de données suivie par l intégration des données provenant de la source de la CCI Grenoble. Par la suite, une interface conviviale est à développer pour les utilisateurs avec des formulaires, des boîtes de dialogues, des requêtes préétablies pour faciliter le circuit de mises à jour. La dernière phase comporte la rédaction de la documentation nécessaire à l utilisation de l outil. Cette documentation est liée au développement de l application pour le suivi informatique. 3
6 2. Présentation de l organisme d accueil 2.1. La Ville de Grenoble La Ville de Grenoble est une collectivité territoriale. Comme toute mairie, elle est organisée en une partie politique ou municipalité et une partie administrative. La partie politique est élue par les citoyens, elle est composée du Maire, des adjoints au maire et des conseillers répartis par secteur et par commissions, ils donnent les grandes directives et les axes de travail : ils représentent le pouvoir décisionnel et constituent le premier demandeur d informations. La partie administrative, composée des services administratifs et techniques réalise la mise en œuvre de la politique locale sur le terrain. Ses agents sont notamment chargés de réunir et transmettre l information au politique. La partie administrative est dirigée par La Direction générale des services (DGS) qui constitue la plus haute direction administrative de la Ville et qui est soumise à des règles administratives. Le schéma ci-dessous montre l organisation simplifiée et subjective d une mairie où ses deux parties (politique et administrative) sont dissociables. Elus : Maire et Adjoints Directives politiques Direction Générale des Services Rôle de liaison Départements et services Mise en oeuvre Services Administratifs Services Techniques La structure interne de la partie administrative, peut être visualisée en détail sur l'organigramme de l intranet de la ville de Grenoble (cf. Annexe 1), elle est composée de six départements ainsi que de deux directions qui sont directement rattachées à la Direction générale (DGS). Ces deux directions sont : La direction communication / animation informe les habitants. Elle utilise divers media dont le journal municipal, "Les nouvelles de Grenoble" et le site Internet de la ville qui est
7 mis à jour par ses soins. Elle est au cœur de l organisation des manifestations et autres animations de la municipalité, par ailleurs, elle assiste les associations dans le cadre de l'organisation de leurs manifestations. La direction économie / insertion soutient le développement économique, la création d'emplois, ainsi que le commerce et l'artisanat. Elle encourage l'innovation et les initiatives dans le secteur des économies solidaires. 1 La direction économie / insertion a plusieurs missions. Elle accompagne les entreprises, les personnes, et promeut l économie solidaire et le développement des nouvelles technologies. L objectif de cet accompagnement reste de servir la mission principale de la direction économie / Insertion : le développement de l économie et de l emploi du territoire grenoblois de manière saine et homogène. Les six départements se répartissent dans les directions et les services : 1. Département Culture Sport et Education (CSE) 2. Département Administration Générale et Relations Extérieures (AG / RE) 3. Département Ressources Humaines/RS 4. Département Finances 5. Département Solidarité 6. Département Vie Urbaine 1. Le département Culture Sport Education (CSE) rassemble les gestionnaires d'équipements. (culturels, de la vie scolaire, socioculturels, sportifs). 2. Le département Administration Générale et Relations Extérieures rassemble les moyens généraux. La direction des moyens d'information est composée des services traitant l'information (archives, documentation, systèmes d'information, etc.). Le service de Systèmes d Information et de Télécommunications (DSIT) qui fait partie de cette direction gère le système informatique et téléphonique des services municipaux. En relation avec la Cellule Géomatique de la direction d urbanisme il a en charge le Système 1 source : Intranet Yris Ville de Grenoble 5
8 d Information Géographique (SIG) de la Ville, où il s engage sur la maintenance technique des logiciels, des données, et du système en général. 3. Le département Ressources Humaines et relations sociales a en charge la gestion administrative du personnel, sa mobilité, son recrutement ainsi que la santé, la prévention et l'assistance sociale au personnel. 4. Le département des Finances a un rôle d'expert, exerce les fonctions de conseil et de gestion pour ce qui concerne les finances. 5. Le département Solidarité est composé de quatre directions qui ont en charge la mise en œuvre des orientations de la politique du logement, la gestion des services de proximité (petits travaux, actes administratifs et renseignements divers), la préservation de la santé publique et des conditions de vie et l'environnement de la population grenobloise (prévention de la délinquance et sécurité civile). 6. Le département Vie Urbaine se divise en trois directions: La direction d exploitation qui rassemble des services de gestion et d'entretien du domaine public, de gestion des consommations d'énergie, de gestion du parc de véhicules, d'entretien du patrimoine bâti et de gestion de l'évènementiel du point de vue matériel. La direction aménagement urbain qui, s'articule autour d'un service de conduite d'opérations qui a en charge les opérations de construction ou de réhabilitation telles que les travaux sur le parc Paul Mistral. La direction urbanisme a en charge l'alimentation de la base de données topographiques de la ville (bureau du plan), la stratégie urbaine de la ville en relation avec l'agglomération et les demandes d'autorisation d'urbanisme (prospective urbaine, urbanisme réglementaire), la gestion du patrimoine foncier et immobilier et la mise en valeur et la réhabilitation de l'habitat existant (patrimoine urbain). Ce département occupe donc une place centrale au sein de la structure de la ville du fait de la diversité des services qui le composent (cf. Annexe 2) L'organisation des services a sein de la Ville de Grenoble se caractérise par une répartition des compétences décentralisée. Elles sont organisées autour d un pôle de besoins en regroupant des personnes de différents services, départements ou directions. Le regroupement des compétences a un effet synergie positif, mais la décentralisation peut également être un frein à la conduite de certains projets impactant des services situés dans des départements différents. 6
9 Cellule Géomatique Au sein du Département Vie Urbaine, la cellule Géomatique est rattachée à la Direction de l'urbanisme. Elle se compose comme suit : DIRECTION Yannick Ardouin Ingénieur territorial ADMINISTRATION Olivier Chautemps Technicien territorial SECRETARIAT Chantal Nesta Adjoint administratif MISSIONS PRINCIPALES - Animation de la démarche - Maîtrise d'ouvrage - Gestion de la cellule - Administration du référentiel - Administration des données métiers - Accompagnement des producteurs Secrétariat de la Direction de l'urbanisme, ponctuellement pour la Cellule Géomatique (10%) La cellule géomatique travaille en partenariat avec la direction des Systèmes d Information et de Télécommunications (DSIT), et plus particulièrement avec sa branche "maîtrise d'œuvre" pour le suivi des applications SIG et l'administration du SGBD, même si celle-ci est complètement indépendante dans l'organigramme. SUIVI D'APPLICATION Pierre Martin Technicien territorial - Suivi des applications SIG - Administration de la base Oracle Les questions relatives au positionnement et aux missions d'un service SIG dans l'organisation sont sans doute un des points que partagent toutes les collectivités impliquées. Compétence et culture nouvelles, transversalité de fait, l'information géographique se doit d'être proche des utilisateurs qui la font vivre et des structures informatiques qui la déploient. La cellule géomatique, bien que rattachée à la Direction de l'urbanisme, agit pour le compte de l'ensemble des services de la ville en fonction : - des demandes qui lui sont formulées par les services - des priorités qui lui sont données par le Comité de Suivi du SIG 7
10 Les missions de la cellule SIG - Elle assure la promotion de la démarche géomatique dans les différents projets portés par la ville et des outils SIG afin de susciter, dans la mesure du possible, un déploiement large de la culture géomatique. Elle a également en charge la documentation sur les données qu'elle gère; ceci passe par la constitution, mise à jour et diffusion de dictionnaires des données, permettant à tout demandeur de comprendre la structure des données intégrées au SIG - Maîtrise d'ouvrage : accompagnement des services désireux de mettre en œuvre leurs propres données métiers dans le SIG. Dans la plupart des cas, il s'agit d'élaborer une base de données localisées à partir de données existantes et manipulées de manière empirique par le producteur. Cette mission va de l'étude de faisabilité au montage de la base de données et à la fourniture d'outils de saisie et d'exploitation. Le résultat de cette phase de travail est le plus souvent la validation d'un dictionnaire des données concernées. Dans certains cas, cette mission va jusqu'au développement d'interfaces de saisie spécifiques, mission alors sous traitée et donc encadrée et suivie par la cellule géomatique. De manière générale, cette mission est menée en lien étroit avec la DSIT qui au final est systématiquement associée aux projets des services sur lesquels la Cellule Géomatique intervient. - Elle a en charge l administration du référentiel spatial pour le compte de l'ensemble des services. La cellule produit, gère et diffuse le référentiel spatial de la ville. Un document spécifique intitulé "Guide de gestion du référentiel spatial" est édité et disponible sur demande auprès de la cellule géomatique. Le but de son activité est de mettre en place un système décentralisé favorisant l'autonomie des services (outils, compétences, données métiers) tout en garantissant leur cohérence au sein d'un tout fédérateur : le SIG de la ville (référentiel commun, outils, culture, démarche ). L intégration et la gestion de données d'intérêt général, ainsi que l accompagnement des producteurs font partie de l ensemble de ces missions. 8
11 Architecture de SIG de la ville de Grenoble L une des principales missions de la cellule géomatique est d assurer la mise en œuvre et la fiabilisation du référentiel spatial, c est à dire des données de référence : l adresse, la voie, la parcelle, le quartier construites via le SIG, stockées sous Oracle, et progressivement exploitées par l ensemble des logiciels métiers des services de la ville. Concernant l'architecture fonctionnelle, celle-ci se structure autour du SGBD Oracle cf. schéma cidessous. Une base Oracle qui fédère et diffuse la donnée spatiale 2 Les univers inter-connectés autour la base Oracle sont donc : Un intégrateur : à ce jour, la société Oracle préconise de n'utiliser qu'un seul intégrateur de données graphiques, afin que les métadonnées propres à cet intégrateur n'entrent pas en concurrence avec celles d'un autre intégrateur. GeoMedia et GeoMedia Pro assurent ce rôle. Des applications SIG en client/serveur majoritairement autour de GeoMedia Une application SIG sur l'intranet municipal (Geomedia WebMap) qui propose en consultation un environnement cartographique qui diffuse des données métiers Une application SIG hébergée chez un prestataire accessible via un navigateur Des progiciels de gestion alimentés régulièrement en données du référentiel. Ces applications ne disposent pas d'environnements graphiques, pourtant elles manipulent des données spatiales (voies, adresses, quartier) qui leur sont présentées sous forme alphanumérique par Oracle. 2 Missions de la cellule Géomatique et présentation du SIG; Yannick Ardouin,
12 Des applications spécifiques développées en interne/externe et qui alimentent SIGV en données alphanumériques et parfois graphiques. L'une d'entre elle intègre dans son code le produit Oracle Mapviewer, environnement graphique de consultation de données Référentiel géographique du SIG les données de référence Le référentiel spatial intéresse l ensemble du Système d Information de la ville. La bonne gestion de ce référentiel est primordiale. L objectif de fédération est en phase d être atteint: > fédération entre applications (utilisation d un référentiel commun) > fédération entre applications de gestion traditionnelles et représentation cartographique (utilisation d un référentiel spatial) L immense majorité des données manipulées par la collectivité dans ses missions quotidiennes se réfère à l adresse, la voie, la référence cadastrale ou le quartier lorsqu elles ont besoin d être localisées. Le référentiel est une base de données Oracle nommée SIGV constituée de différents lots de données (ou schémas Oracle): Le schéma «Cadastre» : contient les données graphiques du cadastre Le schéma «RGG» - Référentiel Géographique grenoblois contient les données voies et adresses postales Le schéma «Découpage» : contient les données sur les quartiers institutionnels du territoire communal Toutes les données qui y sont stockées sont des données spatiales, créées à partir d un logiciel SIG et utilisant le modèle objet d Oracle. La possibilité d exploitation spatiale des données est indépendante du client SIG mais peut se faire directement dans le SGBD Oracle si besoin. L ensemble des objets de SIGV sont des objets à deux dimensions, de précision centimétrique. Ils utilisent le système de projection Lambert III Sud. Les données graphiques de SIGV entretiennent les relations topologiques établies et maintenues via GeoMedia lors de toute intervention sur la géométrie d un objet de la base Les applications métier L ensemble des logiciels métiers des services de la ville approuve la mise en œuvre et la fiabilisation du «référentiel spatial» et son exploitation 3 : 3 Déploiement du Système d Information Géographique, Yannick Ardouin, Cellule Géomatique 10
13 Référentiel du SIG SIGV Utilisation/appropriation du SIG en cours dans les services PLU (Dir. Urbanisme) Equipements (tous services) Espaces Verts (Dir. Exploitation) Eclairage (Dir. Exploitation) Déplacement/accessibilité (Dir. Am Urb) Logements (Dir. Logement) autres... Logiciels métiers en cours d installation Application de gestion des ADS (Dir. Urbanisme) Application de gest. des doss. d Hygiène (Sce Hygiène et Salubrité) Application de gestion des alertes (Dir. Prévention Sécurité) Application de gestion des électeurs (Sce Elections) Application de gestion de stationnement (Sce Déplacement / Voirie) Application de gestion de foncier (Sce Foncier) 3. Présentation de la mission du stage Dans le cadre des dossiers du Fond d'intervention pour les Services, l'artisanat et le Commerce (FISAC) et de différentes études sur la requalification du centre Ville de Grenoble, il est apparu indispensable de disposer d'états des lieux fiables sur l'activité commerciale. Ce besoin se concrétise par la réalisation d une base d information fiable et complète pour la Direction d Economie et s'accompagne d'un besoin de localisation des différentes activités, à savoir où se situent les commerces sur le territoire de la ville de Grenoble, et comment s'organise leur répartition? Pour répondre à ces questions, la Cellule Géomatique, qui pilote la mise en œuvre du Système d'information Géographique (SIG) de la ville a proposé à la Direction d économie, Maître d ouvrage, de réfléchir à la création d'une base de données localisant les différents commerces, cette base devant être intégrée au SIG de la ville. Le service Commerces-Artisanat étant partie prenante, il sera associé à cette mission pour laquelle j ai été recrutée Mise en perspective de la mission Mise en relation avec les projets déjà réalisés Au regard des études déjà réalisées et des différents projets menés, la Direction de l Economie a manifesté un fort intérêt à la conception d'un SIG pour gérer, utiliser et représenter les données dont elle dispose. 11
14 Une première étude, effectuée pendant le stage d un étudiant (années 2002/2003), avait pour objectif la mise en place d un système d information au sein de la direction économie sous forme d un SIG et de créer la base de données économiques à joindre cet outil. Ce premier travail s est fait sous la forme d une réflexion sur les différentes solutions techniques et organisationnelles envisageables et en tenant compte du contexte technique de la Ville de Grenoble. Cette première phase a permis de réaliser un cahier des charges en vue de la mise en place pratique des systèmes d information. La concrétisation de ce projet un autre stage a été effectué (années 2004/2005) au sein de la même direction en partenariat avec la Direction de l Urbanisme, porteur du projet de SIG. La création d une base de données économique en lien avec le SIG commun à la Ville a été relancée par le recensement des besoins des différents services impliqués dans le projet et des données disponibles ainsi que de leurs formats. Quelle que soit la qualité des projets réalisés précédemment, leur champ d activité a été tellement vaste qu ils n ont pas abouti à un produit final pas plus qu ils n ont abordé les aspects techniques. Malgré cela, ces études proposent une réflexion complète sur la conception d un système d informations ainsi que sur les besoins de gestion et d utilisation des données géolocalisées à la Direction d Economie. Il faut noter ici qu un projet portant sur le recensement de l activité commerciale a été déjà mené par le Service Prospective Urbain (SPU). Il s agissait d un besoin ponctuel dont l objet était de posséder une couche cartographique avec les établissements commerciaux et les services de la Ville pour alimenter différents projets du SPU. Ce projet date de 1996 et n avait malheureusement pas été mis à jour. En 2007, le Service Prospective Urbaine lance une étude sur le centre ville qui passe notamment par une connaissance fine de l'occupation des rez-de-chaussée d'immeubles. La direction économie a vu dans ce projet l opportunité de concrétiser ses projets en matière de SIG. En effet, cela permettait de relancer un travail spécifique sur les commerces, tout en alimentant le projet du SPU Description du problème posé L objectif de la mission est de mettre en place une base des données géographiques sur l activité commerciale de la ville de Grenoble. Il y a de vocation à créer un outil dont la Direction d Economie pourrait se servir de façon autonome. Cela exige : - la création et l organisation de la base des données, - la définition des conditions d utilisation et de gestion. 12
15 Les potentialités du projet - La mise en place d'un inventaire cartographié des commerces et de leurs typologies permettant la production instantanée d'états des lieux pour la Direction Economie ou tout service/acteur externe demandeur. - La mise à disposition pour la Direction Economie d'outils permettant l'analyse des données (notions de densité, proximité, mouvements dans l'espace et dans le temps, etc.) pour la compréhension, la valorisation, la diffusion des données relatives aux commerces. - Le démarrage d'une base de données localisées pouvant, à terme, venir s'enrichir d'autres thématiques intéressant la Direction de l'economie Les objectifs à atteindre Les objectifs du stage sont de : - Etablir un diagnostic des données existantes - Identifier les acteurs et flux de données concernés - Initier une base de données géographiques via l'interface SIG GeoMedia (SGBD Access ou Oracle) à partir des données existantes - Concevoir divers environnements cartographiques de restitution - Formaliser un scénario permettant le suivi de l'activité et une intégration pérenne par la Direction Economie au travers de manuels d utilisation Les objectifs dans le cadre des missions de la Direction d Economie La mise à disposition d'une base SIG par et pour la Direction Economie pourrait trouver des applications (aide à l'analyse, connaissance du patrimoine, communication) dans les missions suivantes : Promouvoir la modernisation de l offre commerciale Assurer un développement économique équilibré en liant les zones de logement avec les zones économiques Soutenir le commerce et l artisanat Assister l implantation et l évolution des entreprises Les apports d une base SIG sur les commerces Les apports d'une telle base mise en œuvre via le SIG sont, pour la Direction de l'economie ainsi que plus largement pour les services de la ville : 13
16 Simplifier la manipulation / consultation des données "commerces" sur différents périmètres en fonction des besoins de la Direction Faciliter la maintenance des données dans le temps Réaliser des mises à jour sur une base unique, non redondante Mieux comprendre le fonctionnement de l appareil commercial Visualiser et suivre la répartition des entreprises dans l espace et dans le temps Repérer les atouts et les faiblesses du territoire Envisager l évolution potentielle Intégrer l outil à l observation économique Veiller à une diffusion cohérente et homogène du commerce dans chaque quartier (par rapport des projets en cours de réalisation grands boulevards, caserne de Bonne, projet centre ville, etc.) Les objectifs techniques L'élaboration d'une base de données sur les commerces doit se faire en répondant successivement aux objectifs suivants : Structuration des données et réflexion sur le contenu Identification et intégration des données existantes (sources multiples) Définition des droits et usages des données: - Mise à jour des données. - Consultation des données Initialisation du lien vers Géomedia et visualisation des données Création de l interface graphique (formulaires, requêtes préétablies) pour la navigation dans la base de données Initialisation du partage de l outil (élaborer les différentes connexions et des accès hiérarchisés) Les enjeux L'enjeu à court terme Une fois la base de données livrée, l objectif sera de la tenir à jour dans le temps, au regard des mouvements quasi permanents du tissu commercial. Le travail effectué depuis le début du stage montre qu'à ce jour il est difficile de mettre en place un circuit de données assurant une mise à jour automatique de la future base "commerces". Il faudra vraisemblablement procéder à des opérations manuelles ou semi-manuelles pour récupérer des données fiables, et ceci régulièrement. 14
17 L'enjeu à moyen terme L objectif à moyen terme sera la valorisation des données, valorisation interne pour la Direction Economie au travers de la production de cartographies répondant à des besoins d'analyse et externe en communiquant les informations aux partenaires de la Direction Economie. 4. Conduite du projet Pour mener à bien le travail, une démarche a été élaborée et respectée durant le stage. Phase préliminaire a) Analyse de l existant b) Etude technique c)proposition des scénarios Conception de la base de données Développement de l outil Le but de première phase consiste à identifier le périmètre du projet, cerner les besoins principaux, identifier les enjeux, les principales orientations de l informatisation et les objectifs de développement de la Base de Données. Différentes questions ont été abordées dans cette phase analytique, dont les plus marquantes sont : Quels seront les utilisateurs du projet? Sont-ils prêts à participer à la maintenance ou à l'exploitation de la Base de Données? Quels sont leurs moyens? Peut-on intégrer les données déjà existantes et comment peut-on les exploiter? Pour cadrer et borner le travail, il était nécessaire d établir et de valider la définition précise des éléments que l on voulait intégrer dans la future base des données. Les réunions de validation s inscrivent dans le cadre de la mise en place de la base de données sur les commerces pour la Direction de l Economie. 15
18 Après avoir poursuivi l étape d analyse et de la définition, une étape technique est réalisée. Deux phases font partie de cette étude : - Spécifications fonctionnelles de l outil (de la base de données) par rapport des utilisateurs. - Spécifications techniques des besoins - Le choix du système de gestion de la base de données relationnelle, - Le choix du système d information géographique - La modélisation de l architecture de l application La réalisation du projet s inscrit dans le cadre de la mission de conseil et d'expertise auprès des services soucieux de s'inscrire dans la démarche SIG. Cette mission va de l'étude de faisabilité au montage de la base de données et à la fourniture d'outils de saisie et d'exploitation. Le résultat de cette phase de travail est la validation d'un dictionnaire des données concernées. La structuration de la base de données et l élaboration d un modèle conceptuel des données représente la première partie de la phase de la réalisation. Par la suite, une interface conviviale doit être conçue pour les utilisateurs avec des formulaires, des boîtes de dialogues, des requêtes préétablies pour naviguer aisément dans la base de données sans avoir besoin de passer systématiquement par l interface standard d un SGBD. La documentation nécessaire à l utilisation de la base doit être rédigée : Documentation liée au développement de l application pour le suivi informatique et documentation pour les utilisateurs sous la forme d une notice d utilisation. Enfin une formation sur la manipulation de l application SIG existant est prévue. Planification des tâches Phase préliminaire - analyse de l'existant - validation des définitions - validation des sources de données - étude technique - proposition des scénarios Phase réalisation - structuration des données - modelisation de la base de données - intégration des données - mise en oeuvre de l'interface utilisateur Test de l'outil / améliorations Rédaction (documentation de dévéloppeur, notice d'utilisateur) Mars Avril Mai Juin Juillet Aout S3 S4 S1 S2 S3 S4 S1 S2 S3 S4 S1 S2 S3 S4 S1 S2 S3 S4 S1 S2 S3 S4 16
19 5. Phase préliminaire 5.1. Analyse de l existant Les acteurs du projet L outil est destiné en priorité à la direction économie, plus particulièrement au service Commerce - Artisanat, qui veille à une diffusion cohérente et homogène du commerce dans chaque quartier. Toute la réalisation du projet s effectue au sein de la Cellule Géomatique en lien avec la DSIT selon les besoins définis lors des réunions avec la Direction Economie. Répartition des tâches et fonctions pour la mission : Mise en œuvre du projet Définition des besoins Gestion du projet Conception / Réalisation Suivi d application côté Oracle Formation des utilisateurs (GeoMedia) Test de l application Une fois l outil livré Maintenance de données (saisie / mises à jour) Cartographie et analyses thématiques Exploitation des données (couche spatiale «commerces» sous GeoMedia) Yannick Ardouin (responsable SIG) Katarina Cintalova (stagiaire) Valerie Esberard (Eco-responsable Commerce-Artisanat) Christine Carraby (Eco-animatrice FISAC) Katarina Cintalova (stagiaire) Sous la responsabilité de Yannick Ardouin (responsable SIG) Katarina Cintalova (stagiaire) Sous la responsabilité de Yannick Ardouin (responsable SIG) Pierre Martin (responsable applications métier) Olivier Chautemps (administration SIG) Katarina Cintalova (stagiaire) Claudine Martinet (Eco documentaliste) Raphael Dit-Toussaint Effantin (Eco) Claudine Martinet (documentaliste) Raphael Dit-Toussaint Effantin (Eco) Claudine Martinet (documentaliste) Raphael Dit-Toussaint Effantin (Eco) Christine Carraby (Eco animatrice FISAC) Direction Economie D autres services de la Ville Budget et ressources humaines La base des données sera mise en place par la cellule géomatique de la Ville. La ville de Grenoble n a pas prévu de budget spécifique pour le projet. Les futurs utilisateurs ne sont pas des spécialistes en géomatique ni en SGBDR. L utilisation et la maintenance de l outil doivent donc être simples. Des ressources humaines au sein de la Direction Economie seront nécessaires pour faire face à la mise à jour de l outil et à la valorisation des données. Deux possibilités ont été envisagées : la création d un poste supplémentaire ou bien le rattachement de ces tâches à un membre du service de 17
20 la direction économie. L opportunité de la création d un poste semble être la plus profitable à l épanouissement du SIG au sein de la direction économie. Toutefois, il s agit d un nouvel outil. Afin d envisager une bonne intégration au sein de la direction économie, il pourrait être intéressant qu un membre de cette direction appréhende l outil et sa mise en place. Un recrutement pourrait se faire par la suite, une fois l outil installé et intégré au quotidien de la direction économie Ressources et contraintes informatiques Pour la réalisation du projet, il est nécessaire de s appuyer le plus possible sur les moyens informatiques en place, tant au niveau des logiciels que du matériel et ce notamment dans le cadre du déploiement du SIG fédérateur Des moyens techniques: Général : postes clients en Windows XP des capacités de stockage (serveurs) de circulation (haut débit) et de restitution (traceurs) SIG : 1 serveur d'applications qui héberge: le moteur GeoMedia Webmap (sous Windows 2003) et les url associées aux sites publiés en intranet les gestionnaires de licences concurrentes pour GeoMedia Pro et GeoMedia : hébergé sous le serveur virtuel Windows 2003 Base de données : 1 serveur de données qui héberge : la base Oracle les données DAO les données raster les bases Access Le SIG s'appuie sur le SGBD Oracle (10g release 2). Toutes les données du SIG sont intégrées à Oracle exceptées certaines données en phase d'élaboration où le format Access est privilégié pour sa facilité d'adaptation. Les fonctions de la cartouche spatiale d'oracle sont exploitées. 18
21 Les licences et les versions présentes à la Ville Produit Version Licence(s) Type GeoMedia Web Map (2 Map Server) GeoMedia Webmap Publisher fixe GeoMedia Professional Flottante GeoMedia Flottante GeoMedia Edigeo Translater Fixe 5.2. Définition de l objet de la base de données Ce projet se concentre volontairement sur la notion de "commerce". Il est évident que d'autres activités intéressent potentiellement la Direction Economie. Cette orientation permettra à la direction de l Economie de bénéficier d une base de départ en vue de projets plus vastes regroupant l ensemble des domaines d activités qu elle gère. Avant de définir les attributs (= "caractéristiques") de chaque commerce, il fallait définir ce qu'est un commerce. La définition retenue a été sélectionnée lors d une réunion et était en fait la synthèse de plusieurs sources. L objectif de la direction économie est d assurer le suivi de l activité commerciale et de préciser la stratégie commerciale de la ville Dans cette optique, nous nous sommes basés sur la définition de l INSEE approfondie par des études de différentes Chambres du Commerce et d Industrie (CCI). La direction de l économie a par ailleurs retenue comme essentiel dans la définition d une activité commerciale : la possession d une vitrine. On retient que l appareil commercial observé correspond à l ensemble des activités liées à la vente de biens de consommation courante et de services à une clientèle de particuliers. Le commerce est donc constitué par les entreprises et les établissements dont l'activité principale exercée (APE) appartient aux divisions de la Nomenclature d Activités Francaise (NAF) correspondante aux commerces, ainsi qu aux activités artisanales et aux services particuliers à caractère commercial. Cette définition n est pas définitive car elle est chaque fois liée à l analyse effectuée. Nous avons décidé de la figer en retenant les activités classifiées dans la nomenclature d activités françaises NAF, nomenclature qui figurera dans la base des données des commerces de Grenoble (cf. Annexe 3). Lorsque la notion du commerce a été clarifiée, nous avons pu définir les caractéristiques minimums dont nous avons besoin pour qu un enregistrement (un établissement commercial) figure 19
22 dans la base de données. Ils permettent de localiser et de différencier un établissement d un autre établissement. Dans la base de données, un établissement commercial sera identifié par : Une unité liée à un lieu géographiquement distinct (adresse postale) où s'exerce tout ou partie de l'activité de l entreprise. Une activité exercée qui appartient aux codes APE sélectionnés dans la nomenclature NAF. Le code spécifié est le code du niveau le plus détaillé de la NAF classe. Un numéro SIRET (Système Informatique pour le Répertoire des Etablissements), c est à dire l identifiant de l établissement attribué par l INSEE lors de sa constitution. Pour une qualification plus détaillée, on distingue aussi des attributs complémentaires : Dénomination sociale ou Raison Sociale comprenant le nom officiel Enseigne, qui permet de signaler un point de vente. Une entreprise n a qu un seul nom commercial qui est par ailleurs obligatoire. En revanche, l entreprise peut avoir autant d enseignes que de points de vente. Elle peut également ne pas avoir d enseigne dans la mesure où celle-ci est facultative. Statut de l établissement (siège social, établissement principal ou secondaire) Nous avons bien conscience que d autres attributs existent qui pourraient intéresser la Direction Economie afin d enrichir leurs projets. Le risque majeur est de surcharger la base de données avec des informations dont la saisie et la mise à jour seraient difficiles à gérer (par exemple les coordonnées téléphoniques, le nom du gérant, l effectif salarié, le chiffre d affaire, ). Il faut rappeler qu il y avait déjà eu deux tentatives de faites au sein de la Direction Economie pour mettre en place la base de données économiques. Ces tentatives étaient ambitieuses et souhaitaient intégrer un nombre d éléments trop important. L objectif était de répondre aux besoins exprimés par la direction économie mais sans tenir compte des contraintes techniques. Notre objectif était de réaliser un outil fondamental qui permettrait par la suite d intégrer un nombre plus important d informations. Dans ce cadre, nous avons choisi d intégrer un nombre limité d attributs des commerces Données disponibles La recherche des sources de données pour la constitution de la base, ainsi que la définition du circuit de mise à jour ont fait l objet de la phase préparatoire. La direction Economie a ensuite validé l objet de la base de données. Cette validation nous a également permis de préciser leurs besoins par rapport au contenu des données recherchées. 20
23 La Ville de Grenoble et la direction économie plus particulièrement ne disposaient pas de données fiables sur l activité commerciale au départ de ce projet. C est d ailleurs cette carence qui a motivé la mise en œuvre de cette mission. Afin d établir un diagnostic des données existantes et d identifier les acteurs et les flux de données concernés, une phase de recherche était à réaliser. Deux phases de recherche ont été effectuées, dont une ayant pour l objectif d identifier la source de données pouvant convenir à la constitution de la base de données. L autre phase a permis de recenser les acteurs ayant la capacité de fournir les informations nécessaires à la mise à jour de la base et permettant le suivi de l'activité commerciale. Par ailleurs, il était nécessaire de recenser les acteurs capables de nous fournir des données fiables sur la durée, tant au niveau de leurs qualités intrinsèques que de la mise en forme afin d assurer une intégration pérenne des données dans la base. Dans un premier temps, une liste exhaustive des acteurs potentiels, internes ou externes à la Ville a été élaborée (cf.: Annexe 4). Dans un deuxième temps nous avons étudié la disponibilité des données à court terme ainsi que les contenus pour assurer le déroulement du projet Etude technique Spécifications fonctionnelles de l outil «Le système d information géographique est un système de gestion de base de données pour la saisie, le stockage, l extraction, l interrogation, l analyse et l affichage de données localisées» 4. Cette définition fait apparaître quatre fonctionnalités principales : La saisie La gestion L exploitation / la consultation L édition / la publication Compte tenu de l étude réalisée, il nous a semblé plus adéquat que la gestion des deux premiers groupes de fonctionnalités que sont la saisie et la gestion des données soit assurée par le système de gestion de la base de données (SGBD). En revanche, l exploitation et la publication qui sont les fonctionnalités les plus importantes et valorisantes dans le cadre du SIG au sein de la direction Economie et seront assurées par le logiciel SIG Géomedia. En précisant les fonctionnalités identifiées ci-dessus, les besoins suivants ont été identifiés : 4 Les SIG mise en œuvre et applications ; Henri Pornon ;
24 Pouvoir d enregistrer des nouveaux commerces (via les formulaires de saisie) Mise à jour simple des modifications par rapport de la vie du commerce (déménagement, changement d activité, cessation d activité, ) Archivage des modifications influant sur la répartition de l activité commerciale dans la ville pour pouvoir reconstituer l état des lieux commercial Visualisation et exploitation cartographique des données Partage des données entre les différents services de la Ville (dans le long terme) Sécurité de la base et des données Spécifications techniques des besoins Le choix du système de gestion de la base de données relationnelle En intégrant les données commerciales au SIG de la Ville, il a fallu trouver une solution pour permettre une exploitation pertinente des données et rendre ces données accessibles depuis plusieurs postes. Afin de rendre possible l exploitation de la base de données issues du référentiel du SIG il a fallu prévoir un lien fiable et durable avec les référents géographiques. Il était préférable de proposer une architecture s'inscrivant dans un plan de réalisation plus global du SIG de la Ville. La mise en place d une base de données et son intégration dans le SIG peut être vue comme un élément de synthèse entre: un référentiel cartographique de qualité généré et géré par la ville au fil du temps une base de données alphanumérique conçue de manière unilatérale, générant de grandes différences ne permettant pas l échange automatisé entre elles. Dans le cadre de ce projet et compte tenu des logiciels à disposition au sein de la ville de Grenoble, deux possibilités étaient envisageables pour le choix du logiciel SGBD pour ce projet : Oracle et Microsoft Access. Aucune autre recherche n a été effectuée. SGBD Access représente aussi bien un outil grand public que professionnel, mais il est adapté à un certain type de besoin. ACCESS est un logiciel suffisamment performant en tant que SGBD allié à un outil de développement intégré qui en facilite l utilisation (langage utilisé VBA). Le problème avec Access est qu en tant que format de données il n est pas un SGBD client / serveur mais seulement un SGBD fichier. Pour que l application issue d Access soit utilisable par plusieurs utilisateurs, il faut installer Access sur chaque poste de travail. En revanche, ce logiciel permet de développer une application plus rapidement que d autres SGBD. Access peut, en tant qu outil de développement, être utilisé conjointement avec un véritable Serveur de base de données SQL pour bénéficier des avantages Client / Serveur. 22
25 SGBD Oracle est un Système de Gestion de Bases de Données garantissant entre autres choses une sécurité et un partage des données que ne permet pas Access. En revanche, Oracle n est pas un SGBDR optimisé pour de petites bases de données. Sur de petits volumes de traitements (2 Go par exemple) et peu d utilisateurs (une trentaine) la performance de cet outil n est pas remarquable. La problématique de gestion de la géométrie des objets apparaît également essentielle. Oracle possède une extension spatiale (cartouche spatial). Cette extension permet de stocker des données géographiques (polygones, lignes, points ) en plus des données alphanumériques. Ces données géographiques sont de plus dotées d un jeu de fonctions spécialisées facilitant leur interrogation (récupération d une aire, d un centroid, ). Dans les projets SIG, on peut considérer cet avantage comme un élément d influence sur le choix de SGBDR. Comparaison des avantages et inconvénients des deux SGBDR disponibles AVANTAGES MICROSOFT ACCESS 2000 Disponible Simple utilisation pour la maintenance et gestion de la base de données Outil de développement intégré Environnement de développement rapide et pas cher En relation avec un véritable Serveur de base de données SQL ORACLE (10G RELEASE 2), CARTOUCHE SPATIALE ORACLE SPATIAL Déployé dans la Ville Fonctionnalités complètes de SGBDR Performances élevées : des fonctionnalités puissantes stockage des données performant (moteur de requête performant, capacité d'insertion des données rapide) Sécurisation performante des données et partage des données (connexions sûres et sécurisées), cartouche spatiale puissante (gestion et analyse de la géométrie des objets) INCONVENIENTS Pas de format client/serveur Ne gère pas la géométrie des objets Performance limitée par rapport au nombre de traitements Déconseillé en tant que SGBDR Demande des fortes compétences en : -- constitution de la structure de la base -- maintenance des données Pas adapté pour les bases de petite taille Le choix s est finalement porté sur Oracle pour la constitution de la base de données et Access pour développement de l interface utilisateur. 23
26 Aujourd hui, plusieurs bases de données (à l origine gérées via SGBD Access) ont migrées vers le SGBD Oracle qui représente le SGBD principal de la Ville. L intégration envisagée de la thématique des «commerces» dans le SIG nous oriente vers sa constitution via Oracle. Dans la mesure où GéoMedia comme le SIG de la Ville permet l'exploitation d'un grand nombre de formats de données (Oracle et Access pour le cas présent), le problème réside donc plus sur l'organisation et le contenu des données que sur le moyen de les exploiter. L intégration de données dans Oracle permet assurer l objectif du SIG de la Ville, la fédération : Disposer d une information fiable, Eviter la duplication anarchique des données et leur dispersion non contrôlée, Eviter la multiplication des acquisitions d une même information sous des formes différentes, Disposer d un ensemble de données cohérentes et maîtrisées. Ainsi que du partage : Rendre les utilisateurs plus autonomes, Disposer d une vision commune et unifiée des données. Mise en place d un langage commun, Garantir une restitution complète de l information, Valoriser les données stockées en facilitant l accès, Favoriser le croisement des données communautaires et métier Le Système d Information Géographique Les logiciels SIG disponibles à la Ville de Grenoble proviennent de la gamme Géomedia d Intergraph. Trois produits principaux de cette gamme sont installés à la ville : - GeoMedia Professionnel pour l'administration, la production et l'analyse élaborée de données - GeoMedia pour la production simple et l'exploitation de données (doublé d'un client R/W pour Oracle) - GeoMedia Webmap pour la production d'environnements web de consultation 24
27 Profils d utilisateur et les besoins associés 5 Catég orie PRODUCTION CONSULTATION Profil Besoins Réponse Administrateur -Accès à différents formats de données/intégration -Imports/exports -Contrôles topologiques -Manipulation d'attributs -Ecriture dans Oracle Producteur -Accès à différents formats de données -Imports/exports avancé -Contrôles topologiques -Manipulation d'attributs -Ecriture dans Oracle Producteur / cartographe Producteur basique Consultation d'analyses Consultation basique -Analyses cartographiques -Manipulation d'attributs -Ecriture dans Oracle -Analyses cartographiques - Création d'objets graphiques simples (points) - Renseignements attributaires via une interface personnalisée et sécurisée - Accès à des cartes thématiques prédéfinies utilisant les modes classiques de représentations thématiques (camemberts, symboles proportionnels, nuages de points) - Accès à des cartes de consultation de données brutes actuelle GeoMedia Pro GeoMedia Pro GeoMedia Pas de réponse - Pas de réponse en mode web - Pas de réponse en mode client / serveur GeoMedia WebMap Manques -De véritables fonctions de cartographie analytique et de représentation respectant les règles de la sémiologie graphique - De véritables fonctions de cartographie analytique et de représentation respectant les règles de la sémiologie graphique - L'intégration d'outils de cartographie analytique à GM WebMap et/ou GM Viewer. - une véritable interface d'administration - une interface de consultation plus conviviale - possibilité de requête sur un site webmap depuis un environnement extérieur au site L'utilisateur avancé "administrateur" ou "producteur" trouve la réponse à la grande majorité de ses besoins via GeoMedia Professionnal. Les fonctions d'intégration et de manipulation des données y sont réelles. Une interopérabilité avec le modèle objet d'oracle est également assurée. L'utilisateur "Consultation basique" trouve également réponse à la majorité de ses besoins via l'outil Webmap. 5 Rapport Etat des lieux, Yannick Ardouin, Cellule Géomatique, Ville de Grenoble 25
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