LES INFECTIONS NOSOCOMIALES

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1 Mod. 6 LES INFECTIONS NOSOCOMIALES L'homme sain vit avec des milliards de microbes sur lui et à l'intérieur et de lui. L'ensemble de ces microbes constitue la flore microbienne. Ils vivent en harmonie avec lui et lui sont indispensables : - ils empêchent le développement de microbes dangereux pour lui, c'est-à-dire pathogènes - ils interviennent dans certaines fonctions de l'organisme (fermentations nécessaires en fin de digestion) On dit qu'ils sont saprophytes. Définition : La définition de l infection nosocomiale a été élargie, pour inclure les infections contractées au cours de soins délivrés en-dehors d un établissement de santé. 1 Une infection nosocomiale, ou infection associée aux soins (le terme «infection nosocomiale» a été conservé dans le langage courant) correspond à une infection : - qui survient au cours ou au décours de la prise en soin d un patient, - qui n était ni présente ni en incubation au début de la prise en soin (avec un délai d au moins 48 heures ou supérieur à la période d incubation), - contractée dans un établissement de santé ou lors de soins encadrés par un professionnel de santé (médecin, dentiste, kiné, aide-soignant) en-dehors de toute hospitalisation, - contractée par un patient, par un professionnel de santé, par du personnel en formation et également par les visiteurs ou l entourage du patient, - associée à l environnement de soins (IAE), dûe à la simple présence physique de la personne atteinte, ou ayant une origine environnementale (grippe, légionnellose), - associée aux actes de soins (IAA) et comprenant, outre les infections liées à un cathéter ou à une sonde urinaire, les soins de nursing - du site opératoire si elle survient dans les 30 jours suivant une opération classique ou dans l année suivant la pose d un implant, d une prothèse ou d un matériel prothétique. Des sujets hospitalisés, malades, plus ou moins bien adaptés pour se défendre, même contre les plus banaux des germes, peuvent très bien développer une infection à la suite de la pénétration dans leur organisme d'une quantité assez importante de germes saprophytes. Chez un sujet ayant un défaut immunitaire, la pénétration de ces germes entraînera une infection. Elles touchent essentiellement les personnes hospitalisées, également en ambulatoires, mais aussi le personnel hospitalier et les visiteurs. Elles connaissent aujourd'hui une fréquence, une gravité et un coût tels que certains les considèrent comme un véritable fléau. L'hôpital est un gigantesque réservoir de germes. On y trouve en permanence une concentration de micro- organismes. 1 Définition mise à jour en mai 2009

2 2 I. LES RESERVOIRS DE GERMES ANIMES MALADES 1) Les patients Ils peuvent être infectés : - à l'admission (maladie infectieuse, plaie suppurée ) - pendant leur séjour (plaie opératoire qui s'infecte, infection pulmonaire, urinaire ) On considère comme infection nosocomiale les infections des plaies opératoires survenues dans les 30 jours après l'intervention. Les germes sont trouvés dans les sécrétions et excrétions. 2) Le personnel soignant Le personnel hospitalier est porteur dans 30 % des cas de germes pathogènes, le plus souvent il s'agit de staphylocoques. Les germes présents dans le rhino-pharynx se retrouvent facilement sur leurs mains et dans le tube digestif. Ces sujets vont donc contaminer l'atmosphère, les différents instruments ou pansements et inoculer éventuellement ces germes dangereux à des patients déjà fragilisés. Le personnel avec infection rhinopharyngée, panaris, furoncle, diarrhée.. doit être considéré comme réservoir de germes ; il devrait être évincé du service jusqu'à guérison de l'infection. II. LES RESERVOIRS DE GERMES ANIMES SAINS Ce sont des individus non malades, mais porteurs de germes. Ces germes se trouvent au niveau : - de la sphère rhinopharyngée - de la peau, surtout au niveau des mains : il convient de faire la distinction entre les germes résidents et les germes de transit qui s'éliminent par un traitement hygiénique des mains par friction - du tube digestif Il s'agit : 1) Du personnel La peau, les cheveux peuvent être contaminés par le patient. En toussant le patient peut envoyer des germes dans les cheveux ou sur la peau du personnel et également sur la tenue de travail.

3 3 Les soins à apporter dans une autre chambre constituent un risque de transmission de germes d'un patient à l'autre. La peau et les cheveux nécessitent une hygiène corporelle du personnel médical et paramédical. Le lavage des mains joue un rôle capital dans la prévention des infections hospitalières. Les essuie-mains collectifs sont à proscrire. Les cheveux seront toujours propres ; s'ils sont longs, ils seront ramassés ou noués pendant les heures de travail. Le changement fréquent de la blouse ou de la tunique, même si apparemment ils sont propres, est indispensable. Les poches sont un des réservoirs les plus importants de contamination. Avec une tenue propre, des mains propres et un minimum de bons sens, qu'il s'agisse du médecin, de l'infirmier(e) ou de l'aide-soignant(e) tous les gestes d'une journée doivent être repensés afin de trouver les méthodes les plus aseptiques. 2) Les visiteurs Ils peuvent être porteurs de germes pathogènes ou être des porteurs sains. Ils sont certainement une source de contamination à l'intérieur de l'hôpital. Par leurs déplacements, par le fait de s'asseoir sur le lit, ils peuvent transmettre tous les germes de la coproflore présente sur le lit du patient jusque chez eux. III. LES RESERVOIRS DE GERMES INANIMES 1) La terre On sait que la terre contient de nombreux germes qui peuvent très bien se retrouver en suspension dans le milieu hospitalier : fleurs, pots de fleurs. 2) L'eau L'eau qui vient des canalisations et considérée comme potable est un autre facteur potentiel de contamination. Elle peut contenir certains microbes et la tuyauterie peut se contaminer. Sa qualité doit être contrôlée régulièrement. Certains germes aquaphiles apprécient particulièrement tous les milieux hydriques (siphons, robinets ) et posent d'énormes problèmes dans les hôpitaux. L'eau dans laquelle baignent les fleurs coupée peut aussi contenir des germes (pyocyaniques). Quand on sait que les vases sont parfois vidés dans le lavabo de la chambre, on imagine aisément la flore récupérable par le patient ou le personnel. 3) L'air L'air des hôpitaux contient une concentration de germes bien plus importante que l'air extérieur. La meilleure manière de se libérer de ces microbes devrait consister à ouvrir les fenêtres. La plupart des hôpitaux, à l'heure actuelle sont munis de climatisation. L'essentiel pour maintenir une aérobiocontamination faible est d'avoir un renouvellement horaire fréquent. Il existe des locaux à concentration microbienne pathogène (locaux du linge sale ) ou le risque d'inoculation et de surinfection est grand.

4 4 4) Le linge Les draps souillés par la coproflore, par les abcès des patients, les fistules, les selles, les urines, les couvertures, le matelas, le linge sale sont autant de réservoirs de germes non négligeables. Il ne faut pas accumuler le linge sale sous peine d'augmenter la contamination de l'environnement. Tout ce qui sort de la chambre du patient (linge sale, selles, urines, matériel médical ) est réservoir de germes et doit être éliminé dans des sacs étanches le plus rapidement possible. 5) Le matériel de soins Le matériel réutilisable (plateau, haricot, pinces, ciseaux ) doit être mis à tremper immédiatement après usage dans une solution détergente, désinfectante. Si ce matériel traîne, il contaminera l'environnement et par son usage sur un autre patient deviendra véhicule d'inoculation de germes. 6) Les ustensiles de toilette du patient Ils sont susceptible d'être des réservoirs de germes : bassins, thermomètres, brosses à dents. Une hygiène rigoureuse s'impose. 7) L'alimentation Une contamination par l'environnement ou par le personnel des cuisines et annexes est à l'origine de troubles digestifs plus ou moins graves (salmonelloses). 8) Le matériel de nettoyage - Les balais, le balayage à sec, les aspirateurs, les chiffon utilisé à sec sont à proscrire afin d éviter la remise en suspension des poussières. La désinfection est impossible pour les éponges et les balais en bois et fibres végétales, donc doivent être proscrit. - Le matériel utilisé pour le bio nettoyage devra être lui aussi désinfecté. 9) La chambre du patient La chambre du patient (les murs, le sol, le plafond) est un autre réservoir de germes non négligeable. Si une désinfection n'est pas effectuée à chaque changement de patient, les germes peuvent, lors d'un courant d'air, d'un nettoyage plus ou moins superficiel ou à sec du sol, devenir des germes aériens, qui, en suspension, pourront être inhalés, absorbés par le patient suivant. Dans une chambre mal conçue (faux plafonds, fissures, perforations pour l'insonorisation) avec murs plus ou moins granités, avec des recoins, des sols aux joints mal faits, des revêtements de sol rugueux, les dépôts de germes sont faciles.

5 5 IV. LA TRANSMISSION DES GERMES A partir de ces réservoirs, la transmission peut se faire : 1) Par contact direct - par la voie rhino-pharyngée : gouttelettes de Pflügge émises à l'occasion de la parole, toux, éternuements - par la voie cutanée : = transmission manu portée les mains sont en cause (70% des IAS sont manu-portées) 2) Par contact indirect - par le matériel de soin - par le matériel hôtelier - par l'air, l'eau 3) Conditions favorisantes Les microbes sont d'autant plus dangereux que le sujet atteint est déficient : - terrain : personne âgée, affaibli, sous alimenté, nouveaux nés, Prématurés, souffrant d alcoolo dépendance - conditions de vie : hygiène déficiente, fatigue physique et nerveuse - déficience hormonale : diabète, SIDA (immuno dépression) L'infection à l'hôpital est souvent sévère pour plusieurs raisons : - les hospitalisés sont fréquemment en état de déficience immunitaire, donc de moindre résistance aux infections - le personnel médical et para-médical néglige souvent certaines règles élémentaires d'asepsie (ex : lavage de mains) - les germes hospitaliers sont caractérisés par : * une résistance beaucoup plus grande du fait de l'emploi des antibiotiques * une virulence importante grâce à une circulation interne sur des hospitalisés en état de moindre résistance * les actes pratiqués sont invasifs (ponction, sondage, chirurgie) * certains traitements diminuent la résistance à l'infection : corticothérapie, chimiothérapie, radiothérapie. V. REPARTITION DES INFECTIONS NOSOCOMIALES Infections urinaires : ce sont les plus fréquentes Infections respiratoires Infections des plaies opératoires Infections sur cathéters IV Septicémies Autres infections

6 VI CONSEQUENCES 6 - augmentation de la durée d'hospitalisation - augmentation des soins et des traitements - augmentation des coûts - décès coût : 340 euros pour une infection urinaire en moyenne euros pour une bactériémie sévère en réanimation. Les estimations varie en fonction de l infection, de la nature du germe, de la pathologie, de la prise en charge et du service d hospitalisation. Une diminution de 10% du nombre d infection conduirait à une économie de 240 à 600 millions d euros. VII CONCLUSION L'infection est une réalité quotidienne et sournoise. La prévention concerne tous les intervenants qu'ils soient médecins, soignants, pharmaciens et aussi patients et visiteurs. Institut de Formation des Aides-Soignants Bischwiller

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