L HYGIENE DES MAINS AU BLOC OPERATOIRE. Le moyen de prévention des infections nosocomiales le plus simple et le moins coûteux.
|
|
- Corentin Dumouchel
- il y a 6 ans
- Total affichages :
Transcription
1 L HYGIENE DES MAINS AU BLOC OPERATOIRE Le moyen de prévention des infections nosocomiales le plus simple et le moins coûteux.
2 UN PEU D HISTOIRE
3 HISTORIQUE DU LAVAGE DES MAINS Semmelweis Nombreuses épidémies hospitalières dues à la contamination par les mains Pasteur (1878) met également en évidence le manuportage dans les actes de chirurgie.
4 SEMMELWEIS Exerçait à Vienne au milieu du XIXe siècle dans une des maternités de l Hospice général de Vienne. Nombre considérable de cas de fièvre puerpérale (près de 30 % de décès). Maternité voisine, où les femmes qui viennent accoucher sont prises en charge par des sagesfemmes. La mortalité y est moindre.
5 SEMMELWEIS Dans sa propre maternité, ce sont des étudiants qui examinent les parturientes Ils passent indifféremment de la salle de dissection où ils travaillent sur des cadavres, à la salle de travail. Désinfection soigneuse des mains par la solution de chlorure de chaux. Dans le mois suivant, la mortalité par fièvre puerpérale devient presque nulle.
6 LE RÔLE DE L HYGIÈNE DES MAINS DANS LA TRANSMISSION DES INFECTIONS NOSOCOMIALES
7 HYGIÈNE DES MAINS ET INFECTIONS NOSOCOMIALES Impact du lavage des mains sur la réduction du taux des infections nosocomiales retrouvé dans de nombreuses études Le lavage des mains est classé dans la catégorie I des recommandations
8 HYGIÈNE DES MAINS ET INFECTIONS NOSOCOMIALES En 1990, une étude de Bauer et coll. a montré que les germes colonisant les patients sont identiques à ceux retrouvés sur les mains des personnels E. Larson a étudié la flore des mains de 103 membres du personnel hospitalier : des bacilles à Gram négatif sont retrouvés chez 21% des personnes, plus fréquemment chez les hommes que chez les femmes. 80 % des infections nosocomiales sont manuportées
9 PROMOUVOIR L HYGIÈNE DES MAINS Pourquoi et comment?
10 POURQUOI PROMOUVOIR L HYGIÈNE DES MAINS? Parce que le respect de cette mesure est souvent médiocre : Taux d observance de la désinfection des mains : Nombre de procédures réalisées (lavage ou friction) rapporté au nombre de situations où ce geste est effectivement nécessaire (ou nombre d occurrences) 20 à 60 %!
11 POURQUOI PROMOUVOIR L HYGIÈNE DES MAINS? Taux de procédures adaptées : Évaluer l adaptation de la procédure choisie, c est-à-dire la cohérence entre l efficacité microbiologique de la procédure réalisée et le niveau de risque de la situation observée
12 POURQUOI PROMOUVOIR L HYGIÈNE DES MAINS? Taux de procédures correctes : Évaluer l application du protocole de lavage des mains
13 POURQUOI PROMOUVOIR L HYGIÈNE DES MAINS? Taux de procédures adaptées et correctes : Nombre de procédures adaptées et correctes rapporté au nombre de procédures attendues < 10 %!!
14 FACTEURS DE RISQUE OBSERVÉS INDUISANT UN RESPECT INSUFFISANT DES RÈGLES Surcharge en soins Porter des tabliers/des gants Être médecin ou AS (par rapport aux infirmiers) Insuffisance de formation. excès d utilisation des savons antiseptiques par fausse sensation de sécurité
15 FACTEURS DE RISQUE OBSERVÉS INDUISANT UN RESPECT INSUFFISANT DES RÈGLES Produits irritants Problème d équipement, d approvisionnement Sentiment de sécurité vis-à-vis des risques Pas de modèle parmi les collègues ou les supérieurs Scepticisme quant à l efficacité de l hygiène des mains, désaccord avec les recommandations
16 FACTEURS DE RISQUE OBSERVÉS INDUISANT UN RESPECT INSUFFISANT DES RÈGLES Participation insuffisante de l institution Sanctions administratives insuffisantes à l encontre de ceux qui ne respectent pas les règles, absence de récompenses pour ceux qui les appliquent
17 POURQUOI PROMOUVOIR L HYGIÈNE DES MAINS? Parce que les mains des soignants en souffrent Conséquence de pratiques médiocres
18 COMMENT PROMOUVOIR L HYGIÈNE DES MAINS? En améliorant l équipement En proposant de nouvelles techniques, en proposant un essai de nouveau produit Par la formation classique Par l animation de campagnes inspirées des techniques de publicité En situation particulière (épidémique) ou devant un besoin spécifique (demande des soignants) Campagnes en direction des patients : «t es-tu lavé les mains avant de me soigner?»
19 LES MAINS Physiologie et protection
20 LA FLORE CUTANÉE Flore résidente : Bactéries commensales de la peau Profonde et très adhérente Rôle de barrière Non pathogène (Staphylococcus epidermidis, Micrococcus spp, Peptococcus spp, Propionibacterium spp, Staphylococcus aureus, Corynebacterium spp, Propionibacterium spp) Flore transitaire : Bactéries saprophytes qui font un bref séjour cutané et qui provienne de l environnement (inerte et vivant) reflet de l écosystème microbien hospitalier Assez superficielle et peu adhérente Responsables d infections croisées, souvent pathogène
21 LES TECHNIQUES D HYGIÈNE DES MAINS AU BLOC OPÉRATOIRE
22 LES TECHNIQUES D HYGIÈNE DES MAINS PAR LAVAGE Lavage simple, lavage hygiénique et lavage chirurgical
23 LE POSTE DE LAVAGE DES MAINS Ergonomie : Largeur de la vasque doit permettre un lavage aisé des mains et des avant-bras Hauteur de fixation du lavabo doit tenir compte d un travail debout (90 cm pour un lavabo, 1,10m pour les auges de lavage chirurgical des mains) Hygiène : Matériaux adaptés Conception adaptée Robinetterie adaptée Systèmes de commande adaptés
24 L EAU Qualité de l eau requise pour le lavage chirurgical des mains : eau de qualité bactériologiquement maîtrisée de niveau 1 (eau propre ) L'eau du réseau interne peut parfois répondre à ces critères de qualité sans traitement complémentaire (filtre ou microfiltre terminal). Détartrage périodique des points d'eau et un nettoyage désinfectant des gicleurs des robinets sont nécessaires. Pas de brise jet
25 LES SAVONS Les savons solides ou liquides vrais issus de la saponification (graisse + base) et dont le ph est basique. Les solutions moussantes : mélanges de substances détergentes (tensioactifs) dont le ph est habituellement neutre.
26 LES SAVONS Savons doux : Savons désinfectants : Composition : Tensio-actif Agents bactériostatiques Composition : tensio-actifs Principe actif désinfectant : Iodophore Digluconate de chlorhexidine
27 LES BROSSES CHIRURGICALES Brosses imprégnées d antiseptique : Ni des médicaments ni des dispositifs médicaux Efficacité?? Pas d étude publiée actuellement dont la méthodologie permet de montrer la supériorité ou l égalité d efficacité des brosses ou éponges imprégnées d antiseptique moussant avec le lavage chirurgical classique (brosses non imprégnées).
28 LES ESSUIE-MAINS Deux matériaux sont disponibles : le papier crêpé et la ouate de cellulose, qui sont fabriqués à partir de fibres cellulosiques neuves ou recyclées. Rouleau à dévidage central ou serviettes pliées A usage unique Stériles ou non
29 L horloge : Fixée au mur Visible facilement depuis le poste de lavage Avec trotteuse Facilement décontaminable La poubelle : Volume suffisant Pas de contact manuel Sans couvercle À proximité du poste de lavage Stable Vidée régulièrement
30 AU PRÉALABLE Enlever tous les bijoux y compris l alliance Avoir les ongles courts et sans vernis Porter une tenue à manches courtes
31 LE LAVAGE SIMPLE DES MAINS
32 LE LAVAGE SIMPLE À l aide d un savon doux liquide uniquement détergent Éliminer les salissures et réduire de façon mécanique la flore transitoire Temps minimum : 30 secondes = 15 savonnage + 15 rinçage
33 LE LAVAGE SIMPLE Avant et après tous geste présentant un bas niveau de risque infectieux : à l arrivée et au départ du service, avant et après tout contact avec un patient, entre deux activités, après s être peigné ou mouché, après être allé aux toilettes, avant et après avoir fumé, avant et après les repas, avant et après le port de gants non stériles
34 LE LAVAGE HYGIÉNIQUE DES MAINS
35 LE LAVAGE HYGIÉNIQUE À l aide d un savon antiseptique Éliminer les salissures et supprimer la flore transitoire de façon mécanique et chimique Temps minimum de savonnage : 30 à 60 secondes = temps nécessaire à l action de l antiseptique selon les indications du fabricant
36 LE LAVAGE HYGIÉNIQUE C est le type de lavage à réaliser avant tout acte de niveau de risque infectieux intermédiaire : pour tout acte invasif : pose de voie veineuse périphérique, de sonde vésicale, pansements, soins sur drains, cathéters, pour la manipulation de matériel stérile, avant tout contact avec des patients immunodéprimés, après les actes auprès des patients en isolement septique, en cas de présence de bactéries résistantes aux antibiotiques avant le port de gants stériles En cas de contact avec du sang
37 LE LAVAGE SIMPLE ET HYGIÉNIQUE Technique : se mouiller les mains et les avant-bras sous un filet d eau appliquer le savon (respecter la dose préconisée) se savonner et se frotter les mains et les poignets (selon méthode standardisée) observer le temps de savonnage préconisé se rincer soigneusement à l eau courante pour éliminer toute trace de savon ; éviter que l eau des avant-bras ne coule sur les mains, en gardant les mains au-dessus des coudes ; ce temps de rinçage doit être égal ou supérieur au temps de lavage se sécher par tamponnement fermer le robinet à l aide du dernier essuie main
38 LE LAVAGE CHIRURGICAL DES MAINS
39 LE LAVAGE CHIRURGICAL Il s effectue à l aide d un savon antiseptique éliminer les salissures, éliminer la flore transitoire et réduire la flore résidente de façon prolongée C est un lavage d une efficacité élevée, qui nécessite une eau bactériologiquement maîtrisée.
40 LE LAVAGE CHIRURGICAL C est le type de lavage à réaliser pour tout acte de haut niveau de risque infectieux : avant toute intervention chirurgicale au bloc opératoire mais aussi avant tout acte nécessitant une asepsie rigoureuse, par exemples : pose de drains thoraciques, de voies centrales avant tout geste de radiologie interventionnelle
41 1ER TEMPS : 1. Se mouiller les mains, les poignets et les avant-bras.
42 2. Masser avec un savon antiseptique pendant 1 minute en insistant sur les espaces interdigitaux et l extrémité de doigts. 3. RINCER
43 2ÈME TEMPS : 4. Mouiller la brosse, ajouter le savon
44 5. Brosser les ongles (30 secondes pour chaque main). 6. RINCER
45 3ÈME TEMPS : 7. Remettre une dose de savon antiseptique dans chaque paume et savonner chaque espace interdigital, chaque doigt, chaque main et avant-bras (1 minute pour chaque main, 30 secondes pour chaque avant-bras). Les avant-bras sont lavés par mouvements circulaires.
46 8. Rincer abondamment du bout des doigts vers les avant-bras, en les maintenant au-dessus des coudes
47 9. Essuyer en allant des mains vers les coudes avec un champ stérile, un pour chaque main.
48 LES TECHNIQUES D HYGIÈNE DES MAINS PAR SOLUTIONS HYDRO-ALCOOLIQUES Traitement hygiénique et désinfection chirurgicale
49 LES SOLUTIONS HYDRO- ALCOOLIQUES CTIN : la désinfection des mains, non souillées, avec une solution hydro-alcoolique pour friction, selon des indications et des modalités clairement déterminées, constitue une alternative au lavage des mains. Elle permet une désinfection rapide des mains et augmente considérablement la compliance du personnel à l hygiène des mains. Elle prend un intérêt particulier dans certaines circonstances (ex : urgence, ruptures de soins, équipement insuffisant pour le lavage des mains )
50 LES SOLUTIONS HYDRO- ALCOOLIQUES SFHH : «On appelle solution hydro-alcoolique (SHA) toute solution à séchage rapide destinée à l antisepsie des mains et comportant un ou plusieurs agents antiseptiques dont l alcool et un ou plusieurs agents émollients protecteurs de la peau. Elle s applique sur des mains propres et sèches par friction jusqu à séchage spontané à l air.»
51 SHA Une étude a montré une efficacité antimicrobienne supérieure invivo d'un produit à base d'alcool à 70 par rapport à deux produits moussants antiseptiques, l'un à base de 7,5% de PVPI et l'autre à base de 4% de gluconate de chlorhexidine.
52 SHA Pittet et al ont montré que simultanément à l'augmentation de la compliance à l'hygiène des mains, il y avait un abaissement du taux d'infections nosocomiales et de la transmission de SARM, grâce aux SHA
53 SHA Temps passé pour un lavage des mains classique et une désinfection avec un produit hydroalcoolique : Différences de temps importantes. Observance augmentée par un acte plus rapide
54 SHA Activité antimicrobienne et antivirale importante et rapide, Large spectre d'action, sauf sur les spores Sous réserve que les mains ne soient ni mouillées, ni souillées, ni poudrées car cette méthode n élimine pas les salissures Bonne tolérance cutanée, Économie de temps Un désavantage est celui de l'inflammabilité des produits à base d'alcool.
55 SHA => Friction divise par le nombre des bactéries présentes alors que le lavage n en divise le nombre que par 1000, => Elle est efficace sur les bactéries, les BMR, les champignons et les virus, => Elle est mieux tolérée et plus efficace sur mains sèches (ne pas exclure néanmoins l utilisation de crème), IL N EXISTE ACTUELLEMENT PAS DE SOUCHES RESISTANTES AUX PRODUITS DE FRICTION
56 SHA Composition : Un ou plusieurs principes actifs désinfectants dont au moins un alcool (éthanol ou propanol) Un ou plusieurs agents protecteurs de la peau (émollients) Propriétés bactéricides, fongicides, +/- virucides
57 LE TRAITEMENT HYGIÉNIQUE DES MAINS PAR FRICTION
58 LE TRAITEMENT HYGIÉNIQUE DES MAINS PAR FRICTION Technique : Appliquer la solution hydroalcoolique et se frotter les mains en respectant le temps préconisé par le fabricant (30 à 60 secondes) (selon méthode standardisée)
59 LA DÉSINFECTION CHIRURGICALE DES MAINS PAR FRICTION
60 COMPARAISON DE L EFFICACITÉ DE LA FRICTION ET DU LAVAGE DES MAINS EN CHIRURGIE Études Bryce 2001(activité produit) Pietsch 2001 Marchetti 2003 Mulbery 2001 Résultats Interventions < 2h : pas de différence; > 3h : FC > LC FC > LC après lavage et en postopératoire Stérilium > LC après lavage et 3 h de gants FC >LC à 1mn, 3h et 6h Kampf 2003 FC >LC à 3h Parienti 2002 (taux d ISO) 2,44% FC vs 2,48% LCM
61 COMPARAISON DE L EFFICACITÉ DE LA FRICTION ET DU LAVAGE DES MAINS EN CHIRURGIE Efficacité Immédiate : FC = ou > LC En post-opératoire : FC> LC Coût : FC < LC (FC = 64% de réduction) Temps médical ou soignant : en faveur de la FC (3mn vs 5mn) Prélèvements bactériologiques de l eau : non nécessaires avec la FC
62 COMPARAISON DE L EFFICACITÉ DE LA FRICTION ET DU LAVAGE DES MAINS EN CHIRURGIE Friction chirurgicale alternative au LC avec une efficacité au moins équivalente et un coût inférieur Autres indications intéressantes : actes réalisés hors bloc et qui nécessitent une asepsie chirurgicale ( pose de CV, drain) ou en radiologie interventionnelle
63 LA DÉSINFECTION CHIRURGICALE DES MAINS PAR FRICTION «La désinfection chirurgicale des mains par frictions est une opération ayant pour but d éliminer la flore transitoire et de réduire la flore résidente de façon prolongée par friction chirurgicale en utilisant un produit désinfectant (SHA)» Elle est toujours réalisée sur des mains propres, sèches et non poudrées
64 LA DÉSINFECTION CHIRURGICALE DES MAINS PAR FRICTION Lavage des mains et des avant-bras : Se mouiller les mains Appliquer le savon doux (un seul coup de pompe) Se savonner les mains, en insistant sur les ongles, les espaces inter-digitaux, le côté des mains, les poignets et les avant-bras pendant une minute. Brosser les ongles Se rincer les mains abondamment Se sécher les mains et les avant-bras avec un essuie-mains papier non stérile
65 LA DÉSINFECTION CHIRURGICALE DES MAINS PAR FRICTION Friction : Vérifier que les mains sont parfaitement sèches, y compris au niveau des coudes. Mettre le produit pur dans le creux de la main Étaler très largement le produit sur les mains et masser (face interne, face externe, les poignets et les avant-bras jusqu aux coudes) ; insister sur les ongles et espaces interdigitaux Frotter les mains jusqu à séchage complet de la solution Répéter l application une seconde fois, en frictionnant seulement jusqu au milieu de l avant bras. Le contact avec le produit doit durer au moins 2 fois 1 minute (cf. les recommandations du fournisseur). Attendre que les mains soient bien sèches pour enfiler les gants
66 LA METHODE STANDARDISEE EN EN Paume contre paume
67 LA METHODE STANDARDISEE EN EN Paume de la main sur dos de l autre main
68 LA METHODE STANDARDISEE EN EN Paume contre paume avec les doigts entrelacés
69 LA METHODE STANDARDISEE EN EN Doigts en crochet
70 LA METHODE STANDARDISEE EN EN Friction par rotation des pouces enserrés dans la paume de l autre main
71 LA METHODE STANDARDISEE EN EN Friction par rotation des doigts joints de la main dans la paume de l autre main
72 LA METHODE STANDARDISEE EN EN Friction du bord cubital et du poignet
73 ET LES MAINS FACE À TOUS CES PRODUITS ET TECHNIQUES?
74 LA PROTECTION DES MAINS Mesure de la tolérance cutanée : Pas de méthode normalisée Indice d irritation primaire cutanée et oculaire Études de cyto-toxicité Études cliniques : Score clinique de sécheresse Score clinique d irritation Mesures de rugosité cutanée Mesure de la teneur en eau et de la perte en eau Mesure de la desquamation
75 Plus fréquentes en période de froid, sans influence réelle d une augmentation de la charge de travail ou d un changement d antiseptiques, mais simplement parce que le froid constitue en soi un facteur aggravant. IRRITATION CUTANÉE DES MAINS, DERMATOSES INDUITES PAR L HYGIÈNE DES MAINS Dans une série italienne (1995), la fréquence de ces dermatoses des mains chez le personnel hospitalier est de 21% (les dermites d irritation en représentant 95%)
76 LES DERMITES D IRRITATION picotements, tiraillement, sensations de brûlures plus rarement prurit. peau lisse et vernissée, érythème plus ou moins squameux du dos des mains voire des lésions craquelées, douloureuses parfois fissuraires des pulpes des doigts et des paumes. atteinte interdigitale par accumulation de produits irritants.
77 LES DERMITES D IRRITATION degré d irritabilité dépend de la nature du produit, de sa concentration mais aussi de la fréquence des lavages de mains, de la durée d utilisation et de la dose utilisée (effet dose dépendant). Elle dépend aussi du terrain (dermatite atopique, psoriasis ).
78 LES ECZÉMAS DE CONTACT Ils sont plus rares que les dermites lésions érythémato-squameuses, papuleuses ou parfois vésiculeuses prenant l aspect d une dysidrose. Le prurit, parfois au premier plan, est ici évocateur. Il est parfois très difficile de les différencier des dermites d irritation.
79 LES ECZÉMAS DE CONTACT Seuls les tests épicutanés permettent de faire la part entre dermites et allergies. Allergènes les plus fréquents : parfums, aldéhydes, chlorhexidine, polyvidone iodée, ammoniums quaternaires.
80 TRAITEMENT Dermites d irritation cèdent assez rapidement avec un traitement émollient, à l arrêt d utilisation des produits. Eczémas de contact nécessitent la suppression de l allergène, un traitement dermo-corticoïde, un traitement émollient.
81 PRÉVENTION Des mesures permettent de limiter l agression des mains : Remplacement du lavage des mains par une friction hydro-alcoolique chaque fois que possible pouvant aller jusqu à l abandon des savons antiseptiques Lors du lavage, mouiller les mains avant de prendre une seule dose de savon, soigner le rinçage, essuyer complètement les mains par tamponnement Utilisation de crèmes protectrices
82 CONCLUSION Privilégier l utilisation des SHA mais sans banaliser le geste!!
Prépration cutanée de l opéré
Prépration cutanée de l opéré Xème Journée d Hygiène Hospitalière de Bizerte. Bizerte le 3 décembre 2005 Conférence de Consensus de la Société Française d Hygiène Hospitalière 1 Définition: Ensemble de
Plus en détailFICHES INFORMATIVES HYGIENE DU PERSONNEL
LE GOUVERNEMENT DU GRAND-DUCHÉ DE LUXEMBOURG Direction de la Santé FICHES INFORMATIVES HYGIENE DU PERSONNEL Un plan d hygiène permet de garantir la propreté du personnel et éviter toutes contaminations
Plus en détailSTOP à la Transmission des microorganismes!
STOP à la Transmission des microorganismes! M.E Gengler Vendredi 25 Avril 2014 Vous avez ditstandard? Voici les «Précautions Standard» ou PS Les Précautions Standard : la Loi Respectez les «précautions
Plus en détailGestion de la crise sanitaire grippe A
Gestion de la crise sanitaire grippe A Sommaire de la présentation Nature du risque lié au virus A H1N1 Plan gouvernemental de pandémie grippale Mesures de protection Historique de la grippe La grippe
Plus en détailEVALUER LA MAITRISE DU RISQUE INFECTIEUX EN EHPAD
EVALUER LA MAITRISE DU RISQUE INFECTIEUX EN EHPAD Dr. Nathalie MAUBOURGUET Lundi 24 novembre 2008 Ministère de la Santé, Salle Laroque Séminaire National sur l Organisation de la Prévention des Infections
Plus en détailLes Solutions Hydro-Alcooliques en 43 questions
LES ETAPES DE LA FRICTION HYDRO-ALCOOLIQUE ❶ Paume contre paume ❼ Poignets ❷ Paume / Dos main Etapes à renouveler jusque séchage complet ❻ Ongles Friction de 30 secondes Dose suffisante* ❸ Doigts entrelacés
Plus en détailBio nettoyage au bloc opératoire
Bio nettoyage au bloc opératoire Béatrice CROZE Infirmière hygiéniste Service d hygiène et d épidémiologie novembre 2012 Le bio nettoyage au bloc L impression omniprésente de travailler dans l urgence
Plus en détailPROCÉDURE. Code : PR-DSI-000-31
Code : PR-DSI-000-31 PROCÉDURE Instance responsable : Direction des soins infirmiers Approuvée par : Diane Benoit Présentée et adoptée au comité de direction le : 16 janvier 2013 Entrée en vigueur le :
Plus en détailConstruire un plan de nettoyage et de désinfection
Construire un plan de nettoyage et de désinfection Docteur Régine POTIÉ-RIGO Médecin du Travail Mlle Laetitia DAVEZAT IPRP Ingénieur Hygiène/Sécurité Mme Laetitia MARCHE Technicienne des services généraux
Plus en détailRÈGLES D'HYGIÈNE EN CUISINE
RÈGLES D'HYGIÈNE EN CUISINE Directives pour: Economes Cuistots Personnel auxiliaire cuisine Personnel auxiliaire d'entretien par Luk Wullaert Federaal Agentschap voor de Veiligheid van de Voedselketen
Plus en détailPREPARATION DU PATIENT POUR UNE CHIRURGIE. Marcelle Haddad
PREPARATION DU PATIENT POUR UNE CHIRURGIE Marcelle Haddad PLUSIEURS CATEGORIES DE CHIRURGIE 1-Perte d un d organe ou d une fonction Ex: cholecystectomie,appenticectomie 2-Ablation d une tumeur,, d un d
Plus en détail2. HYGIENE ET PREVENTION DU RISQUE INFECTIEUX
Hygiène des soins infirmiers en ambulatoire - C.CLIN-Ouest 2002 2. HYGIENE ET PREVENTION DU RISQUE INFECTIEUX LES PRECAUTIONS STANDARD Objectif : Protéger systématiquement tous les patients et tous les
Plus en détailHygiène des véhicules de transport sanitaire
2 0 0 4 Hygiène des véhicules 2 0 0 4 de transport sanitaire Sommaire Les fiches d enregistrement sont insérées dans le rabat en 3 ème de couverture. Préambule... 3 Étude préliminaire, objectifs... 3 Recommandations
Plus en détailLa réglementation quelques incontournables
Unité d Hygiène et d Épidémiologie 2012 La réglementation quelques incontournables Code du Travail - Article L 231-2 du titre 3 Hygiène, sécurité et conditions de travail Paragraphe 2 : «Les établissements
Plus en détailAUDIT «HYGIENE DES MAINS» Partie II Qualité technique des gestes d hygiène des mains
AUDIT «HYGIENE DES MAINS» Partie II Qualité technique des gestes d hygiène des mains GUIDE METHODOLOGIQUE 2011 GROUPE DE TRAVAIL Dr Martine AUPÉE, CCLIN Ouest Nathalie JOUZEAU, CCLIN Est Elisabeth LAPRUGNE-GARCIA,
Plus en détailPROTOCOLE SONDAGE VESICAL
DOMAINE : SOINS N version : 1 PROTOCOLE SONDAGE VESICAL Date application : 18/09/2009 8page(s) (R/V) Rédaction / date Validation / date Approbation / date Diffusion / date Actualisation / date A LECOQ/
Plus en détailLes Infections Associées aux Soins
Les Infections Associées aux Soins Dr Catherine Sartor EOH Conception Assistance Publique Hôpitaux de Marseille Ecole IFSI, Marseille, 12 septembre 2014 Définitions 2007 Infection Nosocomiale (IN) 1999
Plus en détailAnnexes jointes Annexe 1 : Fiches d entretien par zone Annexe 2 : Fiche de traçabilité
Référence : PT/HYG/003-C Page :Page 1 sur 15 Objet : - Permettre de dispenser des soins de qualité dans un environnement maîtrisé (garantie de propreté visuelle et bactériologique). - Eviter la propagation
Plus en détailL ENTRETIEN DES LOCAUX ET DES EQUIPEMENTS AU BLOC OPERATOIRE
LUTTE CONTRE L INFECTION EN PERIODE PERI-OPERATOIRE mars 2010 L ENTRETIEN DES LOCAUX ET DES EQUIPEMENTS AU BLOC OPERATOIRE F. DUBOURDIEU Unité d Hygiène Hospitalière Hôpitaux Civils de Colmar Sommaire
Plus en détailChapitre VI : Gestion des risques épidémiques
Chapitre VI : Fiche n VI.1 : Gale Fiche n VI.2 : Tubeculose pulmonaire (accessible dans la prochaine version) Fiche n VI.3 : Gastro-entérite Fiche n VI.4 : Infection respiratoire aigüe basse Sommaire Sommaire
Plus en détailMai Thanh LE - Pôle Hygiène
Sodexo Le Better Tomorrow Plan Nos actions de progrès en bio nettoyage Mai Thanh LE - Pôle Hygiène Présentation de l entreprise Sodexo Depuis la création de l entreprise en 1966, Sodexo est le partenaire
Plus en détailLA NORME RABC EN BLANCHISSERIE NOYONS SEPTEMBRE 2012
LA NORME RABC EN BLANCHISSERIE NOYONS SEPTEMBRE 2012 SOMMAIRE La norme RABC, qu est-ce que c est? Les grandes lignes La blanchisserie et la Fonction linge - incidences sur l application de la méthode Les
Plus en détailC. difficile. Réponses aux questions les plus fréquemment posées sur le. à l Hôpital général juif HÔPITAL GÉNÉRAL JUIF SIR MORTIMER B.
Réponses aux questions les plus fréquemment posées sur le C. difficile à l Hôpital général juif HÔPITAL GÉNÉRAL JUIF SIR MORTIMER B. DAVIS HÔPITAL D ENSEIGNEMENT DE L UNIVERSITÉ MCGILL www.jgh.ca 1. CLOSTRIDIUM
Plus en détailPRISE EN CHARGE D'UN PATIENT ATTEINT OU SUSPECT DE CLOSTRIDIUM DIFFICILE
PRISE EN CHARGE D'UN PATIENT ATTEINT OU SUSPECT DE CLOSTRIDIUM DIFFICILE PG SPI SUR 014 v1 2011 1/5 OBJET Conduite à tenir dans le cadre de l'arrivée d'un patient atteint ou suspect de portage de Clostridium
Plus en détailGESTION DU RISQUE INFECTIEUX EN EHPAD 1, MAS 2 et FAM 3. Référentiels des pratiques
GESTION DU RISQUE INFECTIEUX EN EHPAD 1, MAS 2 et FAM 3 Référentiels des pratiques Juillet 2009 EHPAD 1 = Etablissement d Hébergement pour Personnes Agées Dépendantes MAS 2 = Maison d accueil spécialisé
Plus en détailSoins d'hygiène corporelle de l'adulte : Aide à la toilette partielle au lavabo et au lit du visage et des mains
Soins Soins d'hygiène corporelle de l'adulte : Aide à la toilette partielle au lavabo et au lit du visage et des mains LP Louis Blériot 2 BAC Pro ASSP Situation professionnelle Situation n 6 Fonction Compétence
Plus en détailLa gestion des excreta en région Nord-Pas de Calais
14 besoins fondamentaux selon Virginia Henderson La gestion des excreta en région Nord-Pas de Calais Journée EHPAD Ile de France 03 avril 2014 Nouara Baghdadi pour le groupe de travail Nord Pas de Calais
Plus en détailAUDIT ISO SUR CESARIENNE CH MACON
AUDIT ISO SUR CESARIENNE CH MACON JOURNEE DU «RESEAU MATER» Jeudi 18 novembre 2010 C. Brunet M.P. Veuillet Sage-femme cadre I.D.E. hygiéniste PRESENTATION DU SERVICE MATERNITE CH MACON niveau 2B PERSONNELS
Plus en détail1 Organiser et gérer. son poste de travail
1 Organiser et gérer son poste de travail r é f é r e n t i e l Modes de contamination (contamination initiale) Hygiène du personnel Prévention des risques professionnels Situation Dès son arrivée dans
Plus en détailLes Produits Hydro-Alcooliques et les professionnels de santé : faisons le point sur les risques!
Réseau des Hygiénistes du Centre Journée Régionale de Formation Mardi 14 octobre 2014 Les Produits Hydro-Alcooliques et les professionnels de santé : faisons le point sur les risques! Dr C. Lazor-Blanchet
Plus en détailSUTURE D EPISIOTOMIE ET PRISE EN CHARGE DE LA CICATRICE; RECOMMANDATIONS AUX PATIENTES
SUTURE D EPISIOTOMIE ET PRISE EN CHARGE DE LA CICATRICE; RECOMMANDATIONS AUX PATIENTES M. BERLAND Université Claude Bernard Lyon 1 Faculté de Médecine et de Maïeutique Lyon Sud Charles Mérieux 1 METHODES
Plus en détailPlanches pour le Diagnostic microscopique du paludisme
République Démocratique du Congo Ministère de la Santé Programme National de Lutte Contre le Paludisme Planches pour le Diagnostic microscopique du paludisme Ces planches visent à améliorer le diagnostic
Plus en détailRecommandations des experts de la Société de réanimation de langue française, janvier 2002 Prévention de la transmission croisée en réanimation
Réanimation 2002 ; 11 : 250-6 2002 Éditions scientifiques et médicales Elsevier SAS. Tous droits réservés S1624069302002414/FLA RECOMMANDATIONS Recommandations des experts de la Société de réanimation
Plus en détailA LIRE IMPERATIVEMENT AVANT TOUTE UTILISATION A REMETTRE A L UTILISATEUR ET A CONSERVER
4 Le Pas du Château 85670 SAINT PAUL MONT PENIT TEL : 02-51-98-55-64 FAX : 02-51-98-59-07 EMAIL : info@medicatlantic.fr Site Internet : http//: www.winncare.fr MANUEL D UTILISATION Des Systèmes d Aide
Plus en détailL entretien en radiologie conventionnelle. Comment procède t on? Radiologie conventionnelle. Quel mobilier et matériel?
L entretien en radiologie conventionnelle Il existe plusieurs sortes d entretiens à l hôpital Selon le service, le risque infectieux, la zone à entretenir et les actes effectués, l entretien sera différent.
Plus en détailBOITE A IMAGES PREVENTION DE LA MALADIE A VIRUS EBOLA
BOITE A IMAGES PREVENTION DE LA MALADIE A VIRUS EBOLA INSTRUCTIONS À L ATTENTION DE L ANIMATEUR La boite à images pour la prévention de la FHVE (La Fièvre Ebola est une maladie épidémique, contagieuse
Plus en détailBACTÉRIE PARTICULE D ARGENT
Tissu High-tech BACTÉRIE FIBRE MEDICAL STYLE FIBRE NORMALE PARTICULE D ARGENT FIBRE MEDICAL STYLE FIBRE NORMALE La partie interne des tissus Medical Style contient des particules d argent à l action biocide
Plus en détailGUIDE D'ENSEIGNEMENT PRÉOPÉRATOIRE Pour la clientèle admise avant l'opération
GUIDE D'ENSEIGNEMENT PRÉOPÉRATOIRE Pour la clientèle admise avant l'opération Voici un petit guide qui vous renseignera sur tous les éléments à connaître concernant votre chirurgie. AVANT L OPÉRATION Les
Plus en détailHygiène et prévention du risque infectieux en cabinet médical ou paramédical
RECOMMANDATIONS PROFESSIONNELLES Hygiène et prévention du risque infectieux en cabinet médical ou paramédical Recommandations Juin 2007 Avec le partenariat méthodologique et le concours financier de la
Plus en détailSALLE DE BAIN, DOUCHE, PLAN DE TRAVAIL CUISINE, PISCINE... Collage et jointoiement. L Epoxy facile
SALLE DE BAIN, DOUCHE, PLAN DE TRAVAIL CUISINE, PISCINE... Collage et jointoiement L Epoxy facile DOMAINES D EMPLOI Recommandé pour salle de bain, douche, plan de travail cuisine, piscine, bassins thermaux,
Plus en détailLA DÉMARCHE GLOBALE DE PRÉVENTION
LA DÉMARCHE GLOBALE DE PRÉVENTION La méthode HACCP olet 3 : Ressource documentaire 1 Exemples de protocoles (A1 à A5) 2 Exemples de fiches de contrôle (B1 à B4) Année : 2005-2006 A - 1 PROTOCOLE DE FABRICATION
Plus en détailBIONETTOYAGE EN SOINS DE SUITE 2009
PS ENS-ENT 010 V1 BIONETTOYAGE EN SOINS DE SUITE 2009 n page 1/14 OBJET Améliorer la qualité de l'environnement du patient, contribuant ainsi à diminuer le risque d'infection. En cohérence avec le manuel
Plus en détailAblation de sutures. Module soins infirmiers
Ablation de sutures Module soins infirmiers Equipe enseignante de l IFSI du Centre Hospitalier de ROUBAIX Diaporama réalisé par : Stéphane Dubus, Formateur I. Définition Il s agit d ôter les sutures cutanées
Plus en détailPrécautions standard d hygiène au cœur de la prévention du risque infectieux
Précautions standard d hygiène au cœur de la prévention du risque infectieux Ivana Novakova, Arlin IDF ivana.novakova@sap.aphp.fr arlin.idf@sap.aphp.fr La vie en EHPAD: modèle de tous les paradoxes et
Plus en détailModèle pour l auto-évaluation de la promotion et des pratiques d hygiène des mains au niveau de l établissement de soins
Modèle pour l auto-évaluation de la promotion et des pratiques d hygiène des mains au niveau de l établissement de soins Introduction et instructions pour l utilisateur Le Modèle pour l auto-évaluation
Plus en détail«Actualités et aspects pratiques de l antisepsie»
Symposium Pharma «Actualités et aspects pratiques de l antisepsie» Modérateur : Joseph Hajjar Quelle antisepsie pour quel acte? Dr Olivia KEITA-PERSE Centre Hospitalier Princesse Grace Monaco Antisepsie
Plus en détailProgramme National de Prévention des infections associées aux soins en ES, 2009-2012
Programme National de Prévention des infections associées aux soins en ES, 2009-2012 Pr Coordonnateur Groupe de Pilotage du Programme National de Lutte contre les Infections Nosocomiales Séminaire National
Plus en détailBOP: Environnement - Entretien des salles d'opération et des locaux annexes
1. ENTRETIEN À L OUVERTURE D UNE SALLE D OPÉRATION NON UTILISÉE AU DELÀ DE 24 H Nettoyer les surfaces (table d opération, table d instruments, éclairage opératoire, appareil d anesthésie), avec un chiffon
Plus en détailHygiène et prévention du risque infectieux en EHPAD. Maîtrise de la bio contamination et place du bio nettoyage. Jeudi 28 mai 2009
Hygiène et prévention du risque infectieux en EHPAD Maîtrise de la bio contamination et place du bio nettoyage Jeudi 28 mai 2009 Alain LEFEBVRE - Cadre supérieur de santé Hygiéniste 1 Le bio nettoyage
Plus en détailAPRES VOTRE CHIRURGIE THORACIQUE OU VOTRE PNEUMOTHORAX
Hôpital Privé d Antony APRES VOTRE CHIRURGIE THORACIQUE OU VOTRE PNEUMOTHORAX Livret d information Hôpital Privé d Antony OPC/KINE/297 Page 1 sur 6 Intervenants Rédigé par : Nom Profession Le Visa C.DUPUY
Plus en détailMinistère de la santé, de la jeunesse et des sports. Comité technique des infections nosocomiales et des infections liées aux soins
Ministère de la santé, de la jeunesse et des sports. DIRECTION GENERALE DE LA SANTE DIRECTION DE L HOSPITALISATION ET DE L ORGANISATION DES SOINS Comité technique des infections nosocomiales et des infections
Plus en détailun choix éclairé Les gants à l hôpital A/C
A/C Les gants à l hôpital un choix éclairé OCTOBRE 1998 Centre de Coordination des Comités de Lutte contre les Infections Nosocomiales de l'interrégion Paris - Nord (Ile-de-France, Haute-Normandie, Nord-Pas-de-Calais,
Plus en détailLes Bonnes Pratiques Hygiéniques dans l Industrie Alimentaire
Les Bonnes Pratiques Hygiéniques dans l Industrie Alimentaire 1- Hygiène du personnel Lors de l'embauche à l entreprise, toute personne affectée au travail et à la manipulation des produits est soumise
Plus en détailBMR/ BHR en EHPAD Prise en charge des résidents
BMR/ BHR en EHPAD Prise en charge des résidents L. Grolier-Bois - Médecin hygiéniste Centre Hospitalier de Bretagne-Sud (56) Centre Hospitalier de Quimperlé (29) ARLIN BRETAGNE Journée Régionale de Formation
Plus en détailENTRETIEN DES DIFFERENTS LOCAUX 3.08
ENTRETIEN DES DIFFERENTS LOCAUX 3.08 Il n'eiste pas " la technique", mais plusieurs techniques qui seront élaborées sous forme de mode opératoire en tenant compte des contraintes du contete. Cependant,
Plus en détailIl est bien établi que le réseau d eau hospitalier peut
Les micro-organismes de l eau impliqués dans les infections nosocomiales Depuis 2001 chez Pall, en charge de l information scientifique et réglementaire dans les domaines d applications couverts par la
Plus en détailAcides et bases. Acides et bases Page 1 sur 6
Acides et bases Acides et bases Page 1 sur 6 Introduction Sont réputés acides et bases au sens des règles de sécurité en vigueur en Suisse, les solides ou liquides qui ont une réaction acide ou alcaline
Plus en détailPrévention du risque infectieux en EHPAD, MAS, FAM et IME
Prévention du risque infectieux en EHPAD, MAS, FAM et IME Équipe: Dr Elise Seringe elise.seringe@sap.aphp.fr Ivana Novakova ivana.novakova@sap.aphp.fr 01 40 27 42 53 arlin.idf@sap.aphp.fr C CLINs de FRANCE
Plus en détailFiche de données de sécurité
Produit 2T QUAD R BIODEGRADABLE Page 1/5 Etiquette du produit ETIQUETAGE (d usage ou CE) Phrases de risque Conseils de prudence ETIQUETAGE TRANSPORT Non concerné Néant Néant Non concerné 1. IDENTIFICATION
Plus en détailCette intervention aura donc été décidée par votre chirurgien pour une indication bien précise.
Qu est-ce qu une arthroscopie? Il s agit d une intervention chirurgicale mini-invasive dont le but est d explorer l articulation du genou et de traiter la lésion observée dans le même temps. Comment se
Plus en détailHygiène en Cuisine et Restauration
Guide Hygiène en Cuisine et Restauration Notre démarche de sécurité alimentaire PURODOR - MAROSAM Désinfection sols et surfaces ND 0 Nettoyant désinfectant ph : Bactéricide, levuricide et virucide*. Efficacité
Plus en détaildémarche qualité Hygiène
démarche qualité Hygiène SALLES DE CLASSE, BUREAUX Chaise, table, bureau, sols, armoire, tableau, portes, interrupteurs, poubelle 1 z LAVETTE z SEAU z BALAI z SYSTEME DE LAVAGE DE SOL 1 z Eliminer tous
Plus en détail1. Identification de la substance ou préparation et de la Société. 2. Composition/ informations sur les composants
Date d impression : 23/08/02 Valable à partir du : 08.08.01 Page: 1/7 1. Identification de la substance ou préparation et de la Société Données relatives au produit : Nom commercial : KNAUF ZADUR Mortier
Plus en détailFICHE DE SECURITE FUMESAAT 500 SC
1/5 FICHE DE SECURITE FUMESAAT 500 SC Identification de la préparation 1. Identification de la préparation de l entreprise Nom commercial: FUMESAAT 500 SC Identification Produit : éthofumésate 500 SC Substance
Plus en détailChapitre IV : Gestion des soins
Chapitre IV : Fiche n IV.1 : Actes infirmiers et de nursing : Soins respiratoires - Aérosolthérapie Injections : IV/IM/SC Soins respiratoires - Oxygénothérapie Hygiène des mains professionnels et résidents
Plus en détailBRICOLAGE. Les précautions à prendre
BRICOLAGE Les précautions à prendre Chaque année, près de 300 000 personnes arrivent aux Urgences à la suite d un accident de bricolage et/ou de jardinage. Respecter quelques règles simples de prévention
Plus en détailLes piscines à usage collectif Règles sanitaires. à usage collectif
Déclaration d ouverture La déclaration d ouverture d une piscine (accompagnée d un dossier justificatif) est à adresser en 3 exemplaires à la mairie d implantation de l établissement et un exemplaire en
Plus en détailInfections nosocomiales
Infections nosocomiales NOUVELLES RECOMMANDATIONS 2001-2002 NORD-AMÉRICAINES CONCERNANT LA PRÉVENTION DES INFECTIONS SUR CATHÉTER Aux États-Unis, environ 145 millions de cathéters périphériques et 5 millions
Plus en détailévaluation des risques professionnels
évaluation des professionnels Inventaire des Etablissement : Faculté de Médecine Unité de travail : Laboratoire de Biochimie Médicale Année : 2013 Locaux Bureaux Salle de Microscopie Culture cellulaire
Plus en détailNETTOYAGE ET CONDITIONNEMENT DU MATERIEL DE SOINS EN VUE DE LA STERILISATION
NETTOYAGE ET CONDITIONNEMENT DU MATERIEL DE SOINS EN VUE DE LA STERILISATION OBJECTIFS SPECIFIQUES : ENUMERER SANS ERREUR LES ELEMENTS QUI COMPOSENT LE MATERIEL COURANT DE SOINS EXPLIQUER CHACUNE DES TECHNIQUES
Plus en détailSOINS DE PRATIQUE COURANTE. Prélèvement aseptique cutané ou de sécrétions muqueuses, prélèvement de selles
NOMENCLATURE GENERALE DES ACTES PROFESSIONNELS INFIRMIERS (Arrêté du 25 mars 1993) (Arrêté du 21 avril 1994) (Arrêté du 1er mars 1999) (Arrêté du 8 Décembre 1999) (Arrêté du 12 Octobre 2000) (Arrêté du
Plus en détailOuverture d un pavillon médical : Mesures mises en œuvre pour la mise en eau et suivi bactériologique
Ouverture d un pavillon médical : Mesures mises en œuvre pour la mise en eau et suivi bactériologique Congrès de la SF2H - 9 Juin 2011 S. Coudrais Biohygiéniste Unité d Hygiène et Epidémiologie - Groupement
Plus en détailLES MASSAGES POUR BÉBÉ
LES MASSAGES POUR BÉBÉ La philosophie et les engagements du LABORATOIRE HÉVÉA Des produits 100% naturels élaborés exclusivement à partir de plantes en provenance des cinq continents et récoltées dans le
Plus en détailFICHE DE DONNEES DE SECURITE
PAGE 1/7 DATE DE MISE A JOUR : 16/11/2011 1/ - IDENTIFICATION DU PRODUIT ET DE LA SOCIETE Identification du produit : Gaines, films, housses, et/ou sacs transparents et colorés en polyéthylène. Famille
Plus en détailLa campagne québécoise des soins sécuritaires volet prévention et contrôle des infections
La campagne québécoise des soins sécuritaires volet prévention et contrôle des infections Annie Laberge, CSSS Drummond et INSPQ Lise-Andrée Galarneau, CSSSTR présidente du CINQ Congrès annuel de l OIIQ,
Plus en détailGESTION DU RISQUE INFECTIEUX D ORIGINE ALIMENTAIRE DANS LES UNITES DE SOINS
GESTION DU RISQUE INFECTIEUX D ORIGINE ALIMENTAIRE DANS LES UNITES DE SOINS C. DECADE -Dr L. MARTY -D. DEMONTROND Dr C.MANUEL - Dr R.CABRIT - Dr G.MANN Centre Médical de Forcilles 77150 FEROLLES-ATTILLY
Plus en détailtravaux de peinture pose de papier peint
travaux de peinture pose de papier peint conseils pratiques les thématiques les thématiques les thématiques l VOUS DEVEZ REALISER DES TRAVAUX DE PEINTURE ET DE PAPIER PEINT BESOIN DE CONSEILS ET D INFORMATION?
Plus en détailContact cutané. Contact avec les yeux. Inhalation. Ingestion.
FICHE SIGNALÉTIQUE 995-01 Canutec 1-613-996-6666 (24 heures) 1. PRODUIT CHIMIQUE ET FOURNISSEUR Identification du produit : 995-01 Nom du produit : Graisse montage pneu Famille chimique : Mélange Fournisseur/Fabricant
Plus en détailChapitre 4 : cohabiter avec les micro-organismes. Contrat-élève 3 ème
Chapitre 4 : cohabiter avec les micro-organismes Mais, que dois-je savoir? Pour rattraper un cours manquant, retrouve-le sur le site du collège dans la rubrique «enseignements» : http://colleges.acrouen.fr/courbet/spipuser/
Plus en détailCOMPOSANTS DE LA MACHINE
FR COMPOSANTS DE LA MACHINE Voyant vapeur prête Interrupteur vapeur Interrupteur de distribution de café Voyant café prêt Couvercle du réservoir à eau Figure A Bouton de distribution vapeur et eau chaude
Plus en détailLa version électronique fait foi
Page 1/6 Localisation : Classeur VERT Disponible sur Intranet A revoir : 10/2015 Objet : La présente procédure a pour objet de décrire les responsabilités et les principes pour la réalisation des prélèvements.
Plus en détailNOTICE : INFORMATION DE L UTILISATEUR. Delphi 0,1 % crème Acétonide de triamcinolone
NOTICE : INFORMATION DE L UTILISATEUR Delphi 0,1 % crème Acétonide de triamcinolone Veuillez lire attentivement cette notice avant d utiliser ce médicament car elle contient des informations importantes
Plus en détailRecommandations pour la surveillance de la température de l eau chaude sanitaire
Délégation territoriale du Val-d Oise Recommandations pour la surveillance de la température de l eau chaude sanitaire Maîtriser la température de l eau chaude sanitaire L exploitant d un réseau d eau
Plus en détailGuide. Chirurgie d un jour. Enfant (moins de 14 ans) HÔPITAL DE MARIA RÉVISÉ NOVEMBRE 2006
Guide Chirurgie d un jour Enfant (moins de 14 ans) RÉVISÉ NOVEMBRE 2006 HÔPITAL DE MARIA Chirurgie d un jour Contenu Avant la chirurgie... 2 À l unité de soins... 4 Au départ pour la salle d opération...
Plus en détailSensibilisation des opérateurs à l hygiène des aliments
Sensibilisation des opérateurs à l hygiène des aliments Le respect des bonnes pratiques d hygiène de fabrication, par chaque opérateur, constitue le préalable à toute démarche de maîtrise de la sécurité
Plus en détailHygiène et transport sanitaire
MINISTERE DE LA SANTE PUBLIQUE MINISTERE DIRECTION REGIONALE DE BIZERTE SERVICE REGIONAL D HYGIENE DU MILIEU Série des manuels d hygiène hospitalière SAMU Manuel 5 Hygiène et transport sanitaire Année
Plus en détail4 PROTOCOLES DE NETTOYAGE ET DE DESINFECTION A APPLIQUER 1 - PROCEDURE APPROFONDIE DE NETTOYAGE ET DE DESINFECTION DES VEHICULES
PROTOCOLE DE NETTOYAGE ET DE DESINFECTION DES TRANSPORTS SANITAIRES ET DE LEURS MATERIELS Selon les protocoles du CLIN, du SMUR 54 et du Groupe Synapse (69) Pour assurer une efficacité optimale du nettoyage
Plus en détailRincez à l'eau froide. Ensuite, lavez immédiatement avec une lessive.
Betterave rouge Rincez à l'eau froide. Ensuite, lavez immédiatement avec une lessive. Bière Boue/Terre Rincez à l'eau froide puis procédez à un lavage normal avec une lessive. Epongez la tache avec du
Plus en détailo Non o Non o Oui o Non
Enquête générale (à remplir une fois) [ ] = plusieurs réponses possibles o = une seule réponse possible Date de votre réponse à ce questionnaire Nombre de lits dans l'unité Connaissez-vous l incidence
Plus en détailPOURQUOI L HYGIENE HYGIENE = PROPRETE HYGIENE = PREVENTION DES INFECTIONS COMMUNAUTAIRES ET DES INFECTIONS ASSOCIEES AUX SOINS
Prise en charge d un «résident septique» en Etablissements Médico Sociaux PRÉVENTION DES RISQUES INFECTIEUX EN ETABLISSEMENTS MÉDICO SOCIAUX INFECTIONS NOSOCOMIALES ET COMMUNAUTAIRES ASSOCIÉES AUX SOINS
Plus en détailPROTECTION DEs MAINs ET DEs BRAs INfORMATIONs TEChNIquEs
Les accidents qui touchent les mains sont la première cause d accidents avec arrêt de tra- tuer tous les gestes de notre quotidien et sont également un outil essentiel dans notre travail. Préservons-les,
Plus en détailHUMI-BLOCK - TOUPRET
FICHE DE DONNEES DE SECURITE Révision antérieure : (Selon l annexe II du Règlement REACH de l UE 1907/2006) Mise à jour : 19 janvier 2010 Version : 1 HUMI-BLOCK - TOUPRET 1-IDENTIFICATION DU PRODUIT ET
Plus en détailSURVEILLANCE DES SALARIES MANIPULANT DES DENREES ALIMENTAIRES
SURVEILLANCE DES SALARIES MANIPULANT DES DENREES ALIMENTAIRES Dr Virginie NAEL Service de Santé au travail du personnel hospitalier CHU Nantes 44èmes journées FMC ANMTEPH / SOHF - Lausanne - Septembre
Plus en détailRAID PIEGES ANTI-FOURMIS x 2 1/5 Date de création/révision: 25/10/1998 FICHE DE DONNEES DE SECURITE NON CLASSE
RAID PIEGES ANTI-FOURMIS x 2 1/5 RAISON SOCIALE JOHNSONDIVERSEY FICHE DE DONNEES DE SECURITE RISQUES SPECIFIQUES NON CLASSE 1 IDENTIFICATION DU PRODUIT ET DE LA SOCIETE - NOM DU PRODUIT RAID PIEGES ANTI-FOURMIS
Plus en détailProtéger. son animal. la gamme FRONTLINE. grâce à la gamme. Contre les puces et les tiques. Efficace plusieurs semaines (1) Résistant à la pluie,
la gamme Frontline Contre les puces et les tiques Efficace plusieurs semaines (1) Résistant à la pluie, aux bains et aux shampooings (2) Protéger son animal grâce à la gamme FRONTLINE La gamme FRONTLINE
Plus en détailGESTION DES RISQUES EN MILIEU HOSPITALIER : LE POINT DE VUE DE L HYGIÉNISTE Bizerte, le 3 décembre 2005 Prof. Njah Mansour Service d hygiène hospitalière CHU F. Hached Sousse. Plan Introduction Définitions
Plus en détailC.CLIN Ouest. Hygiène des structures d hébergement pour personnes âgées. 2002 2. H 2. HYGIÈNE DES LOCAUX
2. H 2. HYGIÈNE DES LOCAUX 23 C.CLIN Ouest. Hygiène des structures d hébergement pour personnes âgées. 2002 2. HYGIÈNE DES LOCAUX 2.1 Classification des locaux par zone 2.2 Fréquence du nettoyage par local
Plus en détailHygiène alimentaire. Réglementation. Restaurants et commerces alimentaires
Hygiène alimentaire Réglementation Restaurants et commerces alimentaires Hygiène alimentaire Sommaire Avant de s installer, les démarches à suivre p.3/4 Concevoir la cuisine p.5 Hygiène - Les bonnes pratiques
Plus en détailFICHE DE DONNÉES DE SÉCURITÉ conformément au Règlement (CE) nº1907/2006 REACH Nom : KR-G KR-G
KR-G Page 1 de 5 1. IDENTIFICATION DE LA SUBSTANCE/PRÉPARATION ET DE LA SOCIÉTÉ/ENTREPRISE 1.1 Identificateur de produit : Nom du produit : KR-G 1.2 Utilisations identifiées pertinentes de la substance
Plus en détail