SPONDYLOARTHRITES. 1.2 Principales spondyloarthropathies ou spondyloarthrite

Dimension: px
Commencer à balayer dès la page:

Download "SPONDYLOARTHRITES. 1.2 Principales spondyloarthropathies ou spondyloarthrite"

Transcription

1 SPONDYLOARTHRITES Pr. Dieu-Donné OUEDRAOGO Dr W. Joëlle ZABSONRE/ TIENDREBEOGO Promotion DCEM Objectifs 1. Définir les spondyloarthrites (Spa) 2. Décrire les atteintes articulaires au cours des Spa 3. Citer les manifestations extra-articulaires au cours des Spa 4. Décrire trois pathologies faisant partie des spondyloarthrites 5. Enoncer les principes du traitement des Spa. La notion de spondyloarthropathies ou spondyloarthrite est un concept relativement récent, consacré par l usage depuis seulement les années 1980 (1987). Elle a l avantage de regrouper des affections en apparence relativement éloignées, mais qui sont assez voisines dans leurs signes et le terrain génétique. 1. DEFINITIONS 1.1 Définitions caractères communs On entend par spondyloarthropathies ou spondyloarthrite, des affections variées ayant en commun l association à degrés divers : - d un syndrome pelvirachidien, - d un syndrome articulaire périphérique, - d un syndrome enthésiophatique (atteinte des insertions tendineuses), - d un syndrome extra articulaire, - d un terrain génétique commun, lié principalement à l antigène HLA B 27, - d une sensibilité des douleurs aux anti-inflammatoires non stéroïdiens : elle est évocatrice si l amélioration des douleurs survient en 48 heures et/ou si les douleurs rechutent en 48 heures à l arrêt des AINS. 1.2 Principales spondyloarthropathies ou spondyloarthrite Les principales spondyloarthrites sont : - les arthrites réactionnelles, - la spondylarthrite ankylosante (SPA) ou spondyloarthrite ankylosante (SA), - le rhumatisme psoriasique, - les rhumatismes des entérocolopathies chroniques : rectocolite ulcéro-hémorragique maladie de Crohn maladie de Whipple (parfois exclue du cadre) - le SAPHO : syndrome associant : Synovite-Acné-Pustulose-Hypersostose-Osteïte Mais cette liste n est pas limitative et d autres affections beaucoup plus rares sont susceptibles d y prendre place. Société Burkinabé de Rhumatologie Page 1

2 2. ETUDE ANALYTIQUE Les caractères communs des spondyloarthropathies ou spondyloarthrite sont : 2.1 Le syndrome pelvirachidien Il se traduit par des rachialgies, des douleurs fessières et thoraciques : Son expression est avant tout clinique Douleurs rachidiennes Elles sont de siège lombaire ou plus typiquement dorso-lombaire, d horaire inflammatoire, caractérisées par : - sa survenue à l âge jeune (<40 ans) - son évolution insidieuse, depuis plusieurs mois, - sa recrudescence nocturne, notamment vers la 2eme moitié de la nuit, - l enraidissement douloureux matinal et un certain degré de dérouillage matinal douleurs fessières (fessalgies) Elle siège à la partie supérieure de la fesse, et irradient dans la face postérieure de la cuisse (sciatiques tronquées ou pseudo sciatiques).elles sont aussi d horaire inflammatoire et peuvent entraîner une boiterie ; elles sont en rapport avec une atteinte sacro-iliaque Douleurs thoraciques Ce peut être : - des dorsalgies inflammatoires - des douleurs intercostales et pseudoviscérales par atteintes costo-vertébrales et/ou costo-transversaires. - des douleurs de la paroi thoracique antérieure : sterno-costales, sternoclaviculaires et/ou manubrio-sternales L expression radiologique est variable, souvent retardée Elle est surtout riche au stade de spondylarthrite ankylosante Signes rachidiens Ce sont : - un «squarring» (mise en carré), par perte de la concavité du corps vertébral du fait d une spondylite antérieure de Romanus. - des syndesmophytes : ossifications ligamentaires réalisant des ponts osseux intersomatiques, donnant l aspect caractéristique en colonne de bambou ou en rail. - des pseudo-spondylodiscites. Société Burkinabé de Rhumatologie Page 2

3 Signes d atteinte sacro-iliaque Il s agit d une sacroiliite bilatérale plus ou moins symétrique, classée selon l évolution en plusieurs stades : - stade I : pseudo élargissement de l interligne, avec aspect flou, estompé des berges ; - stade II et III pincement de l interligne, et ostéosclérose ou érosion des berges articulaires ; - stade IV ankylose, avec disparition complète de l interligne 2.2. Le syndrome articulaire périphérique Le tableau le plus typique est celui d une oligoarthrite asymétrique, dissociée, siégeant préférentiellement aux membres inférieurs (genoux et chevilles notamment), associée à des déformations caractéristiques : - orteils ou doigts en saucisse : tuméfaction globale du doigt ou de l orteil, de coloration rouge, vineuse, avec des synovites de l ensemble des articulations interphalangiennes ; - orteils ou doigts en radis, où seule l articulation interphalangienne est tuméfiée Le syndrome enthésiopathique Les enthésiopathies (atteintes des enthèses, ou zone d insertion tendineuse) sont fréquentes, avec pour localisations principales : - les talons : talalgies plantaires ou postérieures, d autant plus évocatrices qu elles surviennent chez le sujet jeune (talalgie apparaissant surtout le matin au réveil, et s estompant dans la journée). - au tibia : douleurs de la tubérosité tibiale antérieure ; - au bassin : localisation au grand trochanter (tendinite du moyen fessier), ou au pubis (tendinite des adducteurs). Les radiographies sont souvent évocatrices : érosions des enthèses, calcifications périarticulaires. Exemple caractéristique : aspect hérissé des ischions, des crêtes iliaques et de la symphyse, calcanéite érosive, ou «blindage» calcanéen. 2.4 Le syndrome extraarticulaire Les manifestations extraarticulaires les plus typiques sont : - oculaires : conjonctivite, uvéite antérieure, de grande valeur diagnostique ; - cutanéo-muqueuses : psoriasis, acné, pustulose, maculo-papules, aphtes. - Digestives : diarrhée, syndrome dysentérique, voire syndrome de malabsorption. - Atteintes génito-urinaires : uréthrite, balanite, annexite L association la plus caractéristique est réalisée par le syndrome uréthro-oculo-synovial de Fiessinger-Leroy-Reiter. Société Burkinabé de Rhumatologie Page 3

4 2.5 Le terrain génétique Il est attesté par deux constations majeures : - agrégation familiale fréquente : existence de cas familiaux de symptômes évocateurs (ex : rachialgies inflammatoires, uvéite, ) - association fréquente à l antigène HLA B27 (60 à 90 % des cas). La fréquence du HLA B27 varie considérablement suivant les races ; il est moins fréquent chez les Noirs Africains et les Asiatiques ; il est moins fréquent également chez les Noirs des USA que chez les blancs ; il est très fréquent (20%) dans certains isolats de populations (tribus indiennes américaines). Elle est de 56 % des spondylarthrites ankylosantes au Burkina Faso. La fréquence des spondylarthrites est en rapport avec la fréquence du HLA B 27 dans la population considérée. Les enfants dont un parent est HLA B 27 positif ont 50 % de chances d avoir le même haplotype Rôle pathogénique du HLA B 27 : il n est pas connu, le HLA B 27 constitue un facteur génétique prédisposant aux spondylarthropathies. Mais celles-ci n apparaissent que sous l influence d un facteur extérieur, d environnement, qui, pour certains affections, est peut être microbien. L antigène HLA B 27 est présent chez 60 à 90% des patients atteints de spondylarthropathies : SPA (90%), arthrites réactionnelles et syndrome de FLR (70%), rhumatisme psoriasique (50% quand il existe un syndrome pelvirachidien), entérocolopathies inflammatoires (55% quand il existe une atteinte pelvirachidienne), spondylarthropathies indifférenciées (environ 75%). 3. PRINCIPALES FORMES ETIOLOGIQUES Deux formes cliniques sont à la charnière de toutes les spondyloarthrites : les arthrites réactionnelles et la spondyloarthrite ankylosante : - toute spondyloarthrite peut se compliquer de poussée d arthrite réactionnelle, - la spondyloarthrite ankylosante peut constituer le point final de n importe quel spondyloarthrite. Il existe de nombreuses formes de passage entre les différentes spondyloarthrites. 3.1 Les arthrites réactionnelles (ou arthrites réactives) Elles frappent surtout l adulte jeune de sexe masculin (8 à 9 fois sur 10). Les germes inducteurs sont essentiellement : chlamydiae, shigelles, yersinia, salmonelles, mycoplasmes, campylobacter, parasitoses (filarioses, helminthiases). Le tableau clinique le plus typique est le syndrome uréthro-occulo-synovial de Fiessinger- Leroy-Reiter, associant : 1. signes articulaires : oligoarthrite subaiguë asymétrique touchant surtout les membres inférieurs (genoux et chevilles), d autant plus typique qu elle s accompagne de doigts ou orteils en saucisse, en radis et de talalgies. 2. signes oculaires : conjonctivite, en règle bilatérale et fugace, mais pouvant se compliquer d uvéite ou de kératite ; Société Burkinabé de Rhumatologie Page 4

5 3. signes génito-urinaires : uréthrite souvent inaugurale, habituellement fugace ; chez la femme parfois cervicite ou annexite ; 4. signe digestifs : ils précédent souvent les signes articulaires : diarrhée, syndrome dysentérique ; 5. autres signes (plus inconstants) : cutanéo-muqueux (macules rouges sombres dans la bouche, kératodermie palmo-plantaire, balanite, circinée). Généraux (fièvre, altération de l état général), viscéraux L évolution immédiate est souvent favorable, mais le risque de rechutes ou de récidives est fréquent, à la faveur de nouvelles infections. De plus, le pronostic se trouve actuellement assombri en Afrique noire par l association courante au virus VIH (plus de 60% des cas). Une spondyloarthrite ankylosante authentique peut se constituer 10 à 15 ans après La spondyloarthrite ankylosante (ou pelvi-spondylite rhumatismale, ou maladie de Betcherev-Strumpell-Pierre Marie). Elle peut être primitive ou succéder à n importe quelle spondylarthrite, après plusieurs années d évolution. L association à l antigène HLA B 27 est ici la plus constante, ce qui explique sans doute la moindre fréquence ou quasi inexistence au sud du Sahara où cet antigène semble absent du moins dans sa forme commune. Elle est diagnostiquée surtout chez l adulte jeune, de sexe masculin (8 à 9 fois sur 10). Les manifestations révélatrices sont axiales dans 75% des cas : lombalgies et fessalgies bilatérales ; pseudo-sciatiques, dorsalgies et douleur thoracique, à caractère inflammatoire. Elles sont souvent associées à des talalgies, et peuvent s accompagner d autres arthropathies périphériques. A la phase d état : le diagnostic est souvent évident, devant des arthropathies plus ou moins généralisés à prédominance axiale, associées à un enraidissement majeur du rachis et des déformations caractéristiques : hypercyphose, projection de la tête en avant, aspect pseudoparkinsonien. Des manifestations extra-articulaires sont possibles : atteintes oculaires (uvéites). Cardiaques (insuffisance aortique ++), pulmonaire (fibrose progressive), cutanéo-musculaires (pseudosclérodermies, pseudo-myopathies), amylose Le diagnostic repose surtout les constatations radiologiques : - atteinte sacro-iliaque :sacro-iliite bilatérale, de stade I, II, III, ou IV - atteinte rachidienne : syndesmophytose : ossifications intersomatiques réalisent l aspect caractéristique de colonne de bambou, colonne en vis de pressoir, ou en rail (aspect en rail= syndesmophytose + ossifications interépineuses) <<squarring>> (mise au carré), par la présence d érosions du bord antérieur vertébral (spondylite antérieure de Romanus) Pseudo-spondylodiscites. Société Burkinabé de Rhumatologie Page 5

6 - il s y associe souvent des lésions d enthésiopathie, à type de périostite exubérante : aspect hérissé de crêtes iliaques, de l ischion, du calcaneum. L évolution de la spondylarthrite ankylosante se fait vers l ankylose articulaire progressive et inexorable avec le risque de complications majeures susceptibles d engager le pronostic vital : fractures mécaniques du rachis, complications neurologiques (compressions médullaires, radiculalgies et neuropathies périphériques), respiratoires (insuffisance respiratoire, dyspnées laryngées), cardiaques (valvulopathies, troubles du rythme et de la conduction), amylose. Ce pronostic est heureusement atténué par un traitement précoce et actif, associant antiinflammatoires et kinésithérapie. 3.3 Le rhumatisme psoriasique Son épidémiologie se superpose grossièrement à celle du psoriasis : atteinte des 2 sexes Il débute généralement chez l adulte jeune (30-40 ans), agrégation familiale fréquente, avec une corrélation plus forte cependant pour les groupes HLA B 27 et apparentés (B38, B13). Le diagnostic est posé devant l existence de signes articulaires, associés à un psoriasis plus ou moins évident Signes articulaires - arthropathies périphériques : polyarthrite chronique déformante et destructrice évoquant la polyarthrite rhumatoïde, avec cependant quelques particularités : Asymétrie et non systématisation des atteintes, Atteinte prédominant sur les interphalangiennes distales des doigts (interphalangiennes proximales pour la polyarthrite rhumatoïdes) déformations plus typiques de spondyloarthrites : doigt en saucisse ou en radis, Aux pieds : l atteinte de la métatarsophalangienne rappelle souvent celle de la goutte, Cette polyarthrite est séronégative (absence fréquente de facteurs rhumatoïdes et d anticorps anti-ccp) (+++) - manifestations axiales : symptomatologie pelvirachidienne ressemblant à celle de la spondylarthrite ankylosante, mais en règle discrète, et cliniquement latente : sacroliite bilatérale, souvent asymptomatique et asymétrique, atteinte rachidienne pauci symptomatique (lombalgies, dorsalgies, cervicalgies) Le psoriasis Son type et son intensité sont variables : psoriasis érythémato-squameux vulgaire, psoriasis en goutte, nummulaire, ou en nappes, psoriasis pustuleux, érythrodermie psoriasique Sa chronologie par rapport aux manifestations articulaires est variable : - il les précède dans la grande majorité des cas ; - mais il peut totalement manquer, ou leur être postérieur (20% des cas environ), ce qui peut engendrer de sérieuses difficultés diagnostiques Autres signes Ce sont des signes communs aux autres spondylarthropathies : atteintes oculaires, digestives, cardiaques, amylose Société Burkinabé de Rhumatologie Page 6

7 L association au virus VIH est aussi fréquente que dans les arthrites réactionnelles, surtout dans les formes érythrodermiques (60 à 70% des cas). 3.4 Autres spondylarthropathies Manifestations articulaires des entérocolopathies Les entérocolopathies pouvant s accompagner habituellement de manifestations articulaires inflammatoires sont : - la rectocolite hémorragique - la maladie de Crohn - la maladie de Whipple - les entéropathies infectieuses Plus rarement, d autres affections digestives peuvent être responsables, ce sont : - court-circuit intestinal - entéropathie au gluten de l adulte - colite pseudomembraneuse post antibiotique - colite collagène - hyperplasie lymphoïde nodulaire du grêle avec agammaglobulinémie Les principales manifestations articulaires que l on peut décrire au cours des entérocolopathies sont : - oligoarthrite, monoarthrite, ou polyarthrite asymétrique, subaiguë, résolutive, habituelle non destructrice. - Sacro-iliite bilatérale, isolée ou associée aux atteintes périphériques ; - Spondylarthrite ankylosante, - Ostéoporose ; - Ostéomalacie ; - Ostéonécrose dues à la corticothérapie ; - Ostéo arthropathie hypertrophiante (périostose, hippocratisme digital) Le syndrome S.A.P.H.O Le syndrome SAPHO (Synovite, Acné, Pustulose, Hyperostose, Ostëite) est apparu en 1986 dans la littérature française, regroupant des malades souffrant de lésions ostéo-articulaires inflammatoires et hyperostosantes, associées à certaines dermatoses telle que la pustulose palmo-plantaire (50% des cas) ou certaines formes sévères d acné. Il est observé dans les 2 sexes et se manifeste par des arthralgies et synovites ; les enthésiopathies sont plus rares que dans les autres spondyloarthrites. L atteinte osseuse touche surtout la paroi thoracique antérieure, les amphi-arthroses (symphyse pubienne, sacro-iliaque, disques intervertébraux) et plus rarement les petits os tubulaires. Cette atteinte osseuse réalise essentiellement une hyperostose ou ostéite condensante, beaucoup plus exceptionnellement une ostéoarthrite. Sur le plan biologique, on note un syndrome inflammatoire plus ou moins net, et les biopsies osseuses montrent des signes d inflammation chronique. L antigène HLA B 27 est fréquemment retrouvé. Les études bactériologiques ont parfois permis d isoler Propionibacterium acnés d où son rôle dans la pathogénie du SAPHO, avancé par un certain nombre d auteurs. Société Burkinabé de Rhumatologie Page 7

8 L évolution du SAPHO se fait sur le mode chronique avec de poussées. Son traitement est essentiellement symptomatique, comportant des AINS dont l efficacité est inconstante et parfois incomplète. Une synovite aigue persistante est une indication potentielle à la réalisation locale d infiltration de corticoïdes. Aujourd hui, les biphosphonates (antiostéoclastiques) constituent un espoir thérapeutique. 4. TRAITEMENT Le traitement des spondyloarthrites repose surtout sur le traitement médical, en particulier les AINS et la rééducation fonctionnelle, parfois associés aux gestes locaux et à un traitement de fond selon l évaluation clinique et biologique et la présence ou pas de complications extra-articulaires. 4-1 Buts - soulager la douleur ; - préserver les fonctions articulaires. 4-2 Moyens Moyens non médicamenteux Education du patient Le rôle de l information et de l éducation du malade est souvent très important, permettant une bonne compréhension du traitement, et donc une amélioration de son observance et de sa surveillance, ainsi qu une meilleure gestion globale de la maladie et de ses conséquences dans la vie de tous les jours Rééducation fonctionnelle Indispensable dans la prise en charge thérapeutique des spondyloarthrites. Son succès dépend de la motivation du patient et de son kinésithérapeute. En période douloureuse : * But : obtenir l antalgie et éviter les déformations. * association du repos et des techniques passives. Postures en extension du tronc - Physiothérapie antalgique - Massages décontracturants. - Gymnastique respiratoire. * Les enthésopathies peuvent être améliorées par la cryothérapie et les ionisations. Le port de talonnettes est particulièrement utile pour les talalgies. * Les orthèses de posture et de stabilisation sont prescrites dans les formes sévères. En période non douloureuse : Il faut surtout récupérer une bonne mobilité et une bonne musculature axiale et périphérique par une gymnastique médicale et une activité sportive adaptée. * Activité sportive : natation +++. * Apprentissage des mouvements de gymnastique à domicile : -Etirement musculaire global des membres. - Extension du rachis. - Etirement de la paroi thoracique et de la musculature pectorale. - Exercices respiratoires. Société Burkinabé de Rhumatologie Page 8

9 4-2-2 Moyens médicamenteux Anti-inflammatoires non stéroïdiens ; C est le traitement de base des spondyloarthrites axiales et périphériques. - Leur utilisation est particulièrement justifiée lors des poussées de la maladie, mais ils sont souvent pris au long cours. - Ils peuvent être utilisés dans les manifestations axiales ou périphériques, anciennes ou récentes. * Efficacité : - ils réduisent les douleurs et la raideur, améliorent la mobilité rachidienne, influencent la VS et la CRP. - Ils pourraient avoir un effet structural (contre l ankylose). - Administrés à doses maximales et à des horaires permettant en fonction de la demi-vie de couvrir la 2ème moitié de la nuit et la période matinale. - Ils doivent être utilisés à des doses efficaces. - Leur réponse est peu prévisible (dépend du patient) d où l intérêt d utiliser plusieurs molécules pour trouver celle qui convient à un patient. - Molécules : phénylbutazone (traitement de référence, mg/j), autres classes. -Tenir compte des effets secondaires, contre-indications, interactions Corticoïdes A la dose de 0.1 à 0.3 mg/kg/j (de prednisone). **les indications sont: - Une contre-indication aux AINS (entérocolopathie?) - Une inefficacité des AINS. **Les contre-indications sont: un psoriasis étendu ou la présence d un foyer infectieux évolutif Antalgiques et myorelaxants -Ils peuvent être utilisés en complément des AINS, surtout en cas de manifestations enthésopathiques ou rachidiennes ; - ils permettent de faciliter la rééducation. - Paracétamol ou antalgiques de palier II Traitements locaux - Infiltration articulaire aux corticoïdes. 2-3 infiltrations par site. - Infiltration juxta-articulaire : enthésopathies. - Synoviorthèse : destruction de la synoviale pathologique. - Respecter les contre-indications Médicaments du traitement de fond De nombreux «traitements de fond» utilisés dans la polyarthrite rhumatoïde ont aussi été utilisés dans les spondyloarthrites : antipaludéens, sels d or, D-pénicillamine, sulfasalazine, méthotrexate, azathioprine... Société Burkinabé de Rhumatologie Page 9

10 Cependant, en dehors de la sulfasalazine, aucun de ces traitements n a démontré formellement son efficacité dans les études contrôlées. À l heure des anti-tnfα, il reste peu de place pour ces traitements non évalués (hors sulfasalazine). ** Sulfasalazine : - Salazopyrine : cp 500mg. - Posologie : 2-3 g/j, obtenue par palier de 1cp / semaine. - Surveillance : biologique sur l évaluation bimensuelle de l hémogramme avec taux de plaquettes, des transaminases et créatinine, pendant 1 trimestre puis mensuelle. - Semble avoir une efficacité sur les indices d évolutivité (douleur, raideur) et les indices fonctionnels (BASDAI, BASFI). Cette efficacité paraît plus nette dans les formes périphériques. - Efficacité : obtenue en moyenne après 3 mois. - En l absence de réponse, il n y a pas d intérêt à poursuivre le traitement au-delà du 4ème mois. -Contre-indiqué en cas de déficit en G6PD. ** Méthotrexate 2,5 mg - Posologie : 7.5 à 15 mg/semaine, dose à atteindre par palier de 2.5 à 5 mg /semaine. - Associer l acide folique. - Tenir compte des effets secondaires, contre-indications, surveillance. **Azathioprine (Imurel ) : - Posologie : 1-3 mg/kg/j. - Tenir compte des effets secondaires, contre-indications, surveillance. ** Ciclosporine - Polypeptide cyclique. - Posologie : mg/kg/j. ** Mésalazine - Rowasa : cp 500mg. - Mêmes précautions que la sulfasalazine. - Efficacité moindre sur le plan ostéo-articulaire. - Indication de choix : entérocolopathies. ** Leflunomide : - Arava : cp 100mg, 10mg, 20mg. - AMM dans la SPA et le Rhumatisme psoriasique. - Immunomodulateur. - Effets secondaires, contre-indications, surveillance. **Sels d or : - Moins efficaces que dans la PR. ** Anti TNFα : - Efficacité démontrée sur les indices fonctionnels BASDAI, BASMI, BASFI. - Infliximab, Etanercept, Adalimumab. - Indication : atteinte axiale ou périphérique + inefficacité des AINS. - Surveillance clinique (infection) et biologique (hémogramme, transaminases), avant les perfusions d infliximab et tous les mois pour les autres anti-tnf. Société Burkinabé de Rhumatologie Page 10

11 Autres traitements médicamenteux : ** Bisphosphonates : - Effet anti-inflammatoire (axial). - Pamidronate : 60mg en perfusion de 3 heures, mensuelle pendant 3-6 mois. **Antibiotiques : - Dans les arthrites réactionnelles (porte d entrée génitale). - Erythromycine (2g/j), doxycycline (200mg/j), rifampicine (600mg/j). ** Thalidomide : - Immunomodulateur, inhibe la production du TNFα et la production d IL12. - En cours d évaluation. - Posologie : mg/j. - Effets secondaires : tératogénie++, neuropathie périphérique, somnolence, constipation, troubles hématologiques Traitement chirurgical - Synoviorthèses chirurgicales. - Au niveau vertébral : correction des cyphoses dorsales (indication exceptionnelle, intervention lourde). - Coxite : Prothèse total de hanche. - Genoux : arthroplasties si délabrement articulaire ou flessum irréductible. - Epaules : prothèses. 4-3 Indications Dans tous les cas : - Rééducation fonctionnelle + physiothérapie. - AINS classiques ou anti-cox2 à doses suffisantes en respectant les contre-indications. - Anti-TNFα : si inefficacité des AINS. - Bisphosphonates : si réponse moyenne aux AINS. - Infiltrations de corticoïdes : si arthrite périphérique. - Si inefficacité : synoviorthèse ; Chirurgie : si nécessaire. - Uvéite : traitements locaux. Eventuellement la sulfasalazine Spondylarthrite ankylosante ** Atteinte axiale - AINS, rééducation fonctionnelle. - Traitement de fond? (sulfasalazine). - Si inefficacité : anti-tnfα ou bisphosphonate. ** Atteinte périphérique - Même conduite + traitement de fond. - Dans l ordre : sulfasalazine, méthotrexate, ciclosporine, azathioprine Rhumatisme des entérocolopathies **Atteinte axiale : - AINS : si l état digestif le permet. - Favoriser les corticoïdes, surtout en cas de poussée périphérique. Société Burkinabé de Rhumatologie Page 11

12 ** Atteinte périphérique : - AINS : à éviter. - Corticoïdes : 5-15mg/j + adjuvants. - Sulfasalazine : en 1ère intention. - Mésalazine : si intolérance ou non réponse à la sulfasalazine. - Si inefficacité : azathioprine, ciclosporine, méthotrexate. - Si inefficacité : anti-tnfα Arthrite réactionnelle : - AINS ; antibiotiques Rhumatisme psoriasique : - AINS. - Traitements de fond : sulfasalazine, méthotrexate (agit aussi sur le psoriasis), leflunomide (agit aussi sur le psoriasis), azathioprine, ciclosporine, sels d or. - Si échec : anti-tnfα. - Autres (controversés): bromocriptine, cimétidine. **Traitement du psoriasis : - Méthotrexate (jusqu à 30 mg/sem). - Ciclosporine. - Rétinoïdes :. acitrétine (Soriatane cp10 et 25mg) : mg/j.. agit sur la dédifférentiation et la prolifération épidermique.. Effets secondaires : tératogène, sécheresse cutanéomuqueuse, retard de croissance, hyperlipidémie. - PUVA thérapie - traitements locaux. kératolytiques : éliminent la couche cornée en excès. Acide salicylique (2-10%).. Réducteurs : goudron de houille, dérivés de l anthraline.. Dermocorticoïdes : bétaméthasone (pommade, lotion ou crème Société Burkinabé de Rhumatologie Page 12

13 Les critères du groupe européen d'étude des spondylarthropathies (ESSG 1991) Critères majeurs : rachialgies inflammatoires synovite asymétrique ou prédominant aux membres inférieurs Critères mineurs : histoire familiale de spondylarthropathie ou d'uvéite ou d'entérocolopathie psoriasis entérocolopathie inflammatoire enthésopathie sacro-iliite radiologique Diagnostic : 1 critère majeur + au moins un critère mineur. sensibilité : 87 % spécificité : 96 % Société Burkinabé de Rhumatologie Page 13

14 Critères d'amor, 1990 (12 critères) 1. Douleurs nocturnes ou raideur matinale de siège lombaire ou dorsal 1 2. Oligoarthrite asymétrique 2 3. Douleurs fessières sans précision Douleurs fessières à bascule 1 ou 2 4. Doigt ou orteil en saucisse 2 5. Talalgies ou autre enthésopathie 2 6. Iritis 2 7. Urétrite non gonococcique ou cervicite (< 1 mois avant arthrite) 1 8. Diarrhée moins d'un moins avant une arthrite 1 9. Présence ou antécédents : psoriasis et/ou balanite et/ou entérocolopathie Sacro-iliite radiologique unilatérale (stade 3) ou bilatérale (stade 2) (ou IRM) Présence de l'antigène HLA B27 et/ou antécédent familial : SPA, Reiter, psoriasis, uvéite, entérocolopathie Efficacité rapide (48 h) des AINS ou rechute rapide (48 h) après arrêt 2 Diagnostic de spondylarthropathie = au moins 6 points sensibilité : 92 % spécificité : 98 % CONCLUSION Les spondyloarthrites ont bénéficié des avancées thérapeutiques observées ces dix dernières années. Leur association avec le VIH en Afrique subsaharienne justifie la recherche systématique de ce virus chez tout patient vu pour une spondyloarthrite. Société Burkinabé de Rhumatologie Page 14

Spondylarthropathies : diagnostic, place des anti-tnf et surveillance par le généraliste. Pr P. Claudepierre CHU Henri Mondor - Créteil

Spondylarthropathies : diagnostic, place des anti-tnf et surveillance par le généraliste. Pr P. Claudepierre CHU Henri Mondor - Créteil Spondylarthropathies : diagnostic, place des anti-tnf et surveillance par le généraliste Pr P. Claudepierre CHU Henri Mondor - Créteil Le Diagnostic Objectif de la démarche diagnostique Diagnostic de SPONDYLARTHROPATHIE

Plus en détail

Le diagnostic de Spondylarthrite Ankylosante? Pr Erick Legrand, Service de Rhumatologie, CHU Angers

Le diagnostic de Spondylarthrite Ankylosante? Pr Erick Legrand, Service de Rhumatologie, CHU Angers Le diagnostic de Spondylarthrite Ankylosante? Pr Erick Legrand, Service de Rhumatologie, CHU Angers Les spondylarthopathies 0.2% de la population en France Arthrites Réactionnelles rares S. Ankylosante

Plus en détail

SYNTHÈSE DES RECOMMANDATIONS PROFESSIONNELLES. Spondylarthrites. Décembre 2008

SYNTHÈSE DES RECOMMANDATIONS PROFESSIONNELLES. Spondylarthrites. Décembre 2008 SYNTHÈSE DES RECOMMANDATIONS PROFESSIONNELLES Spondylarthrites Décembre 2008 OBJECTIFS - Mieux identifier les patients atteints de spondylarthrite afin de raccourcir le délai entre l apparition des symptômes

Plus en détail

Spondylarthrite ankylosante

Spondylarthrite ankylosante 39 Item 282 Spondylarthrite ankylosante Insérer les T1 Objectifs pédagogiques ENC Diagnostiquer une spondylarthrite ankylosante. Argumenter l'attitude thérapeutique et planifier le suivi du patient. COFER

Plus en détail

Item 123. Psoriasis. Insérer les T1. Objectifs pédagogiques

Item 123. Psoriasis. Insérer les T1. Objectifs pédagogiques 20 Item 123 Psoriasis Insérer les T1 Objectifs pédagogiques ENC Diagnostiquer un psoriasis. Argumenter l'attitude thérapeutique et planifier le suivi du patient. COFER Connaître les particularités cliniques,

Plus en détail

Lombalgie inflammatoire. François Couture Rhumatologue Hôpital Maisonneuve Rosemont Avril 2010

Lombalgie inflammatoire. François Couture Rhumatologue Hôpital Maisonneuve Rosemont Avril 2010 Lombalgie inflammatoire François Couture Rhumatologue Hôpital Maisonneuve Rosemont Avril 2010 Pronostic d une lombalgie aigue 1mois: 66 à 75% encore symptomatiques quelques limitations fonctionnelles 82

Plus en détail

Les Spondylarthrites

Les Spondylarthrites Les Spondylarthrites Le concept de spondylarthrite Ensemble de rhumatisme inflammatoires chroniques qui partagent certaines de leurs manifestations cliniques ainsi qu un terrain génétique commun. Le concept

Plus en détail

Assurance Maladie Obligatoire Commission de la Transparence des médicaments. Avis 2 23 Octobre 2012

Assurance Maladie Obligatoire Commission de la Transparence des médicaments. Avis 2 23 Octobre 2012 Assurance Maladie Obligatoire Commission de la Transparence des médicaments Avis 2 23 Octobre 2012 Titre I : Nom du médicament, DCI, forme pharmaceutique, dosage, présentation HUMIRA (DCI : Adalimumab

Plus en détail

Item 123 : Psoriasis

Item 123 : Psoriasis Item 123 : Psoriasis COFER, Collège Français des Enseignants en Rhumatologie Date de création du document 2010-2011 Table des matières ENC :...3 SPECIFIQUE :...3 I Définition...3 II Épidémiologie du rhumatisme

Plus en détail

Les formes cliniques. Maxime Breban

Les formes cliniques. Maxime Breban Reconnaître la Spondylarthrite en 2011 Les formes cliniques Maxime Breban maxime.breban@apr.aphp.fr Qu'est-ce que les rhumatismes inflammatoires? Inflammation chronique des articulations Maladies complexes

Plus en détail

Actualisation de la prescription en biologie rhumatologie

Actualisation de la prescription en biologie rhumatologie Actualisation de la prescription en biologie rhumatologie Pathologies inflammatoires et connectivites Pathologies dégénératives Exclusion du métabolisme phosphocalcique et des marqueurs du remodelage osseux

Plus en détail

Diagnostic, prise en charge thérapeutique et suivi des spondylarthrites

Diagnostic, prise en charge thérapeutique et suivi des spondylarthrites Diagnostic, prise en charge thérapeutique et suivi des spondylarthrites RECOMMANDATIONS PROFESSIONNELLES Diagnostic, prise en charge thérapeutique et suivi des spondylarthrites RECOMMANDATIONS Décembre

Plus en détail

Anatomie. Le bassin inflammatoire. 3 grands cadres. 4 tableaux. Spondylarthrite ankylosante. Spondylarthrite ankylosante 26/10/13

Anatomie. Le bassin inflammatoire. 3 grands cadres. 4 tableaux. Spondylarthrite ankylosante. Spondylarthrite ankylosante 26/10/13 Anatomie Enthésopathies Docteur Emmanuel Hoppé Service de Rhumatologie CHU Angers 18.10.2013 Symphyse pubienne Coxo-fémorales Bursopathies Sacroiliaques 4 tableaux 3 grands cadres Douleur lombofessière

Plus en détail

Que représentent les Spondyloarthrites Axiales Non Radiographiques? Pascal Claudepierre CHU Mondor - Créteil

Que représentent les Spondyloarthrites Axiales Non Radiographiques? Pascal Claudepierre CHU Mondor - Créteil Que représentent les Spondyloarthrites Axiales Non Radiographiques? Pascal Claudepierre CHU Mondor - Créteil Liens d intérêt Intérêts financiers : aucun Liens durables ou permanents : aucun Interventions

Plus en détail

COMMISSION DE LA TRANSPARENCE AVIS. 10 mai 2006

COMMISSION DE LA TRANSPARENCE AVIS. 10 mai 2006 COMMISSION DE LA TRANSPARENCE AVIS 10 mai 2006 METOJECT 10 mg/ml, solution injectable en seringue pré-remplie 1 seringue pré-remplie en verre de 0,75 ml avec aiguille : 371 754-3 1 seringue pré- remplie

Plus en détail

Lombalgies inflammatoires de l homme jeune

Lombalgies inflammatoires de l homme jeune Lombalgies inflammatoires de l homme jeune Auteur : Dr Éric TOUSSIROT, Besançon Comité éditorial : Dr Laure GOSSEC, Paris Dr Henri NATAF, Mantes-La-Jolie Relecteurs CFMR : Pr Bernard DUQUESNOY, Lille Pr

Plus en détail

Trucs du métier. L arthrite psoriasique en l absence du psoriasis. clinicien@sta.ca. Avez-vous un truc? Son épidémiologie et son expression

Trucs du métier. L arthrite psoriasique en l absence du psoriasis. clinicien@sta.ca. Avez-vous un truc? Son épidémiologie et son expression L arthrite psoriasique en l absence du psoriasis Trucs du métier Son épidémiologie et son expression Le psoriasis est une maladie cutanée inflammatoire chronique qui touche de 1 % à 3 % de la population

Plus en détail

Faculté de Médecine de Marseille Université Aix Marseille II. Maître de stage : Dr BLANC Bernard. Récit authentique d une situation

Faculté de Médecine de Marseille Université Aix Marseille II. Maître de stage : Dr BLANC Bernard. Récit authentique d une situation Faculté de Médecine de Marseille Université Aix Marseille II Maître de stage : Dr BLANC Bernard. Récit authentique d une situation complexe en Cabinet : La lombalgie symptomatique Semestre de stage : 4

Plus en détail

LA SPONDYLARTHRITE ANKYLOSANTE

LA SPONDYLARTHRITE ANKYLOSANTE LA SPONDYLARTHRITE ANKYLOSANTE Pr. Abdellah EL MAGHRAOUI Centre de Rhumatologie et Rééducation Fonctionnelle Hôpital Militaire d Instruction Mohammed V Rabat www.rhumato.info SOMMAIRE Définition 3 Epidémiologie

Plus en détail

I Identification du bénéficiaire (nom, prénom, N d affiliation à l O.A.) : II Eléments à attester par un médecin spécialiste en rhumatologie :

I Identification du bénéficiaire (nom, prénom, N d affiliation à l O.A.) : II Eléments à attester par un médecin spécialiste en rhumatologie : ANNEXE A : Formulaire de première demande Formulaire de première demande de remboursement de la spécialité HUMIRA pour une spondylarthrite axiale sévère sans signes radiographiques de spondylarthrite ankylosante

Plus en détail

COMMISSION DE LA TRANSPARENCE AVIS. 18 novembre 2009

COMMISSION DE LA TRANSPARENCE AVIS. 18 novembre 2009 COMMISSION DE LA TRANSPARENCE AVIS 18 novembre 2009 LEDERTREXATE 5 mg, solution injectable B/1 ampoule de 2 ml (Code CIP : 315 012-5) LEDERTREXATE 25 mg, solution injectable B/1 ampoule de 1 ml (Code CIP

Plus en détail

Accidents des anticoagulants

Accidents des anticoagulants 30 Item 182 Accidents des anticoagulants Insérer les T1 Objectifs pédagogiques ENC Diagnostiquer un accident des anticoagulants. Identifier les situations d urgence et planifier leur prise en charge. COFER

Plus en détail

LES DOULEURS LOMBAIRES D R D U F A U R E T - L O M B A R D C A R I N E S E R V I C E R H U M A T O L O G I E, C H U L I M O G E S

LES DOULEURS LOMBAIRES D R D U F A U R E T - L O M B A R D C A R I N E S E R V I C E R H U M A T O L O G I E, C H U L I M O G E S LES DOULEURS LOMBAIRES D R D U F A U R E T - L O M B A R D C A R I N E S E R V I C E R H U M A T O L O G I E, C H U L I M O G E S INTRODUCTION La lombalgie est un symptôme fréquent avec une prévalence

Plus en détail

Item 182 : Accidents des anticoagulants

Item 182 : Accidents des anticoagulants Item 182 : Accidents des anticoagulants COFER, Collège Français des Enseignants en Rhumatologie Date de création du document 2010-2011 Table des matières ENC :...3 SPECIFIQUE :...3 I Cruralgie par hématome

Plus en détail

Le syndrome SAPHO Ostéomyélite multifocale chronique récidivante Spondylarthrite hyperostosante pustulo-psoriasique

Le syndrome SAPHO Ostéomyélite multifocale chronique récidivante Spondylarthrite hyperostosante pustulo-psoriasique Ostéomyélite multifocale chronique récidivante Spondylarthrite hyperostosante pustulo-psoriasique La maladie Le diagnostic Les aspects génétiques Le traitement, la prise en charge, la prévention Vivre

Plus en détail

Spondylarthrite grave

Spondylarthrite grave Titre du document (En-tête) GUIDE - AFFECTION DE LONGUE DURÉE Spondylarthrite grave Décembre 2008 Ce document est téléchargeable sur www.has-sante.fr Haute Autorité de Santé Service communication 2, avenue

Plus en détail

La prise en charge de votre spondylarthrite

La prise en charge de votre spondylarthrite G U I D E - A F F E C T I O N D E L O N G U E D U R É E La prise en charge de votre spondylarthrite Vivre avec une spondylarthrite Décembre 2008 Pourquoi ce guide? Votre médecin traitant vous a remis ce

Plus en détail

Spondylarthrite juvénile. Dr Sandrine Lacassagne Hôpital Necker 25 Novembre 2010

Spondylarthrite juvénile. Dr Sandrine Lacassagne Hôpital Necker 25 Novembre 2010 Spondylarthrite juvénile Dr Sandrine Lacassagne Hôpital Necker 25 Novembre 2010 Formes de spondylarthrite de l adulte (1) Spondylarthrite ankylosante: critères de New York modifiés Sacroiliite radiologique

Plus en détail

Dr Pascale Vergne-Salle Service de Rhumatologie, CHU de Limoges. Membre enseignant chercheur EA 4021

Dr Pascale Vergne-Salle Service de Rhumatologie, CHU de Limoges. Membre enseignant chercheur EA 4021 Dr Pascale Vergne-Salle Service de Rhumatologie, CHU de Limoges Membre enseignant chercheur EA 4021 Rhumatisme inflammatoire chronique Prévalence des SA ies en Europe = 1 à 2% Age moy : 26 ans, ratio homme/femme:

Plus en détail

Les rhumatismes inflammatoires. Arthrite Rhumatoïde, Arthrite psoriasique, Spondylarthrite ankylosante

Les rhumatismes inflammatoires. Arthrite Rhumatoïde, Arthrite psoriasique, Spondylarthrite ankylosante Les rhumatismes inflammatoires Arthrite Rhumatoïde, Arthrite psoriasique, Spondylarthrite ankylosante Arthrite Rhumatoïde (RA) Voorstelling van de ziekte Arthrite Rhumatoïde Inflammation chronique des

Plus en détail

Spondylarthrite ankylosante (Pelvispondylite rhumatismale) Etiologie, diagnostic, évolution, surveillance, principes de traitement

Spondylarthrite ankylosante (Pelvispondylite rhumatismale) Etiologie, diagnostic, évolution, surveillance, principes de traitement Spondylarthrite ankylosante (Pelvispondylite rhumatismale) Etiologie, diagnostic, évolution, surveillance, principes de traitement Pathologie de l'appareil locomoteur - rhumatologie DCEM3 Internat n 297

Plus en détail

Diagnostic différentiel des infections ostéoarticulaires

Diagnostic différentiel des infections ostéoarticulaires Diagnostic différentiel des infections ostéoarticulaires Emmanuelle Vignot Hôpital Edouard Herriot, Lyon Unité Inserm UMR1033 Lyon emmanuelle.vignot@chu-lyon.fr Arthrite septique (1) 1/ Monoarthrite :

Plus en détail

Quand penser à une pathologie inflammatoire osseuse ou articulaire

Quand penser à une pathologie inflammatoire osseuse ou articulaire Quand penser à une pathologie inflammatoire osseuse ou articulaire en orthopédie pédiatrique p? Mathie LORROT, Chantal JOB-DESLANDRE Hôpital Robert Debré, Faculté de Médecine Paris 7 Cours DESC chirurgie

Plus en détail

Les traumatismes et l arthrite inflammatoire

Les traumatismes et l arthrite inflammatoire Les traumatismes et l arthrite inflammatoire Document de travail à l intention du Tribunal d appel de la sécurité professionnelle et de l assurance contre les accidents du travail Septembre 2008 préparé

Plus en détail

PHYSIOTHERAPIE ET RHUMATISMES INFLAMMATOIRES

PHYSIOTHERAPIE ET RHUMATISMES INFLAMMATOIRES PHYSIOTHERAPIE ET RHUMATISMES INFLAMMATOIRES Cercle de Qualité Le Merle d Aubigné (CQMdA) Bodmer Eveline, Baumberger Dominique, Bensaddik-Brunner Verena, Canova Danielle, Dosso Elena, Dunand Alain, Finazzi

Plus en détail

Problèmes locomoteurs

Problèmes locomoteurs VOLUME 2 Aspects cliniques Chapitre 10 Problèmes locomoteurs Problèmes locomoteurs 343 Problèmes locomoteurs J.P. Praet, T. Mets Les problèmes locomoteurs sont fréquents et le deviennent de plus en plus

Plus en détail

LA TUBERCULOSE Docteur ALAIN BERAUD

LA TUBERCULOSE Docteur ALAIN BERAUD LA TUBERCULOSE Docteur ALAIN BERAUD Service de Pneumologie Hôpital Beauregard - THIONVILLE 1 Bilan initial Objectifs Bilan de base Traitement pharmacologique Autres traitements pharmacologiques Autres

Plus en détail

L arthrose, ses maux si on en parlait!

L arthrose, ses maux si on en parlait! REF 27912016 INFORMER UPSA BROCH ARTHROSE V2 08-12.indd 2 30/08/12 11:48 Qu est-ce que l arthrose? L arthrose est une maladie courante des articulations dont la fréquence augmente avec l âge. C est une

Plus en détail

Vignette clinique 1. Femme, 26 ans; caissière. RC : Dorsalgie depuis 18 mois. ATCD : Tabagisme 20 paquets/année; pas de maladies chroniques HMA :

Vignette clinique 1. Femme, 26 ans; caissière. RC : Dorsalgie depuis 18 mois. ATCD : Tabagisme 20 paquets/année; pas de maladies chroniques HMA : Vignette clinique 1 Femme, 26 ans; caissière RC : Dorsalgie depuis 18 mois. ATCD : Tabagisme 20 paquets/année; pas de maladies chroniques HMA : Depuis 6 mois, douleurs dorsales à caractère inflammatoire

Plus en détail

Item 154 : Tumeurs des os primitives et secondaires (Évaluations)

Item 154 : Tumeurs des os primitives et secondaires (Évaluations) Item 154 : Tumeurs des os primitives et secondaires (Évaluations) Date de création du document 2008-2009 CAS CLINIQUE : CAS CLINIQUE N 1 Scénario : Monsieur A., vingt-cinq ans, étudiant vétérinaire, vient

Plus en détail

La maladie de Still de l adulte

La maladie de Still de l adulte La maladie de Still de l adulte Syndrome de Wissler-Fanconi La maladie Le diagnostic Le traitement, la prise en charge, la prévention Vivre avec En savoir plus Madame, Monsieur Cette fiche est destinée

Plus en détail

LA LOMBALGIE CHRONIQUE : Facteurs de risque, diagnostic, prise en charge thérapeutique

LA LOMBALGIE CHRONIQUE : Facteurs de risque, diagnostic, prise en charge thérapeutique LA LOMBALGIE CHRONIQUE : Facteurs de risque, diagnostic, prise en charge thérapeutique Caroline Karras-Guillibert Rhumatologue, Hôpital Saint Joseph, Marseille La lombalgie chronique : le «mal du siècle»?

Plus en détail

ANDRIANJAFISON Francia

ANDRIANJAFISON Francia ANDRIANJAFISON Francia PLACE DE LA CORTICOTHERAPIE DANS LA PRISE EN CHARGE DES RHUMATISMES INFLAMMATOIRES CHRONIQUES : REALITES ET PERSPECTIVES A ANTANANARIVO Thèse de Doctorat en Médecine 2 UNIVERSITE

Plus en détail

La polyarthrite rhumatoïde est-elle une maladie courante parmi la patientèle d'un rhumatologue?

La polyarthrite rhumatoïde est-elle une maladie courante parmi la patientèle d'un rhumatologue? Association Française des Polyarthritiques & des Rhumatismes Inflammatoires Chroniques 9, rue de Nemours - 75011 Paris E-mail : afp@nerim.net - www.polyarthrite.org Tél. : 01 400 30 200 - Fax : 01 400

Plus en détail

Réflexions sur les possibilités de réponse aux demandes des chirurgiens orthopédistes avant arthroplastie

Réflexions sur les possibilités de réponse aux demandes des chirurgiens orthopédistes avant arthroplastie Bull. Acad. Natle Chir. Dent., 2007, 50 113 Commission de l exercice professionnel et Groupe de réflexion Réflexions sur les possibilités de réponse aux demandes des chirurgiens orthopédistes avant arthroplastie

Plus en détail

Migraine et céphalées de tension: diagnostic différentiel et enjeux thérapeutiques

Migraine et céphalées de tension: diagnostic différentiel et enjeux thérapeutiques Migraine et céphalées de tension: diagnostic différentiel et enjeux thérapeutiques Dr Solène de Gaalon Service de neurologie- CHU Nantes Société française des migraines et céphalées Céphalées de tension

Plus en détail

La prise en charge de votre polyarthrite rhumatoïde

La prise en charge de votre polyarthrite rhumatoïde G U I D E - A F F E C T I O N D E L O N G U E D U R É E La prise en charge de votre polyarthrite rhumatoïde Vivre avec une polyarthrite rhumatoïde Décembre 2008 Pourquoi ce guide? Votre médecin traitant

Plus en détail

Genou non traumatique

Genou non traumatique Epidémiologie Genou non traumatique Laure Brulhart (Paola Chevallier) 25 37% des patients >50 ans souffrent de gonalgie 50% restriction dans les AVQ 33% consultent leur généraliste Facteurs associés avec

Plus en détail

Au programme. Les blessures fréquentes chez les coureurs de fond

Au programme. Les blessures fréquentes chez les coureurs de fond Au programme Les blessures fréquentes chez les coureurs de fond Club La Foulée 5 août 2004 Dre Mireille Belzile La lombo-sciatalgie Inflammation du périoste au site d insertion des muscles du mollet Erreur

Plus en détail

LES SPONDYLARTHROPATHIES (SPONDYLARTHRITES) : APPROCHE DIAGNOSTIQUE ET THÉRAPEUTIQUE

LES SPONDYLARTHROPATHIES (SPONDYLARTHRITES) : APPROCHE DIAGNOSTIQUE ET THÉRAPEUTIQUE JUILLET 2010 08 LES SPONDYLARTHROPATHIES (SPONDYLARTHRITES) : APPROCHE DIAGNOSTIQUE ET THÉRAPEUTIQUE MARK HAZELTINE, MD, FRCPC CENTRE DE RHUMATOLOGIE DE LAVAL JEAN-LUC TREMBLAY, MD, FRCPC CENTRE HOSPITALIER

Plus en détail

LE RACHIS : UNE ENTITE COMPLEXE IMPORTANTE A PRESERVER

LE RACHIS : UNE ENTITE COMPLEXE IMPORTANTE A PRESERVER LE RACHIS : UNE ENTITE COMPLEXE IMPORTANTE A PRESERVER I : INTRODUCTION Dans le cadre de la Semaine Européenne de la Construction il est utile de se remémorer ou de prendre simplement conscience que notre

Plus en détail

RHUMATISMES INFLAMMATOIRES CHRONIQUES DE L ADULTE : diagnostic et prise en charge initiale par le généraliste. DOSSIER DOCUMENTAIRE

RHUMATISMES INFLAMMATOIRES CHRONIQUES DE L ADULTE : diagnostic et prise en charge initiale par le généraliste. DOSSIER DOCUMENTAIRE RHUMATISMES INFLAMMATOIRES CHRONIQUES DE L ADULTE : diagnostic et prise en charge initiale par le généraliste. DOSSIER DOCUMENTAIRE Document établi avec le concours méthodologique de la HAS et conforme

Plus en détail

Douleurs des mains. Douleurs des mains les plus fréquentes: pertinence, causes, traitements. C.Zenklusen septembre 2013

Douleurs des mains. Douleurs des mains les plus fréquentes: pertinence, causes, traitements. C.Zenklusen septembre 2013 Douleurs des mains Douleurs des mains les plus fréquentes: pertinence, causes, traitements C.Zenklusen septembre 2013 Causes de douleurs aux mains Articulations (origine articulaire) Nerfs (origine nerveuse)

Plus en détail

Intérêt de l IRM dans le diagnostic précoce des atteintes psoriasiques des doigts et des orteils

Intérêt de l IRM dans le diagnostic précoce des atteintes psoriasiques des doigts et des orteils Intérêt de l IRM dans le diagnostic précoce des atteintes psoriasiques des doigts et des orteils LAPEGUE Franck (1-2), LOUSTAU Olivier (2), DENIS Aymeric (2), BOUSCATEL Elodie (1), PONSY Sylvie (1), SANS

Plus en détail

. Arthritepsoriasique

. Arthritepsoriasique Les traitements biologiques dans les rhumatismes inflammatoires Dr Clio RIBBENS Service de Rhumatologie. Centre HospitalierUniversitairede Liège Nouveautés dans l'arthrite : Thérapeutiques anti-nf a..

Plus en détail

Fiche Produit Profils Médicalisés PHMEV

Fiche Produit Profils Médicalisés PHMEV Guide méthodologique développé par l équipe de projets ci-dessous : Fiche Produit Profils Médicalisés PHMEV EQUIPE PROJET Chef de projet : Maryline CHARRA, Pharmacien Conseil Responsable de la mission

Plus en détail

Unité d enseignement 4 : Perception/système nerveux/revêtement cutané

Unité d enseignement 4 : Perception/système nerveux/revêtement cutané Énoncés Unité d enseignement 4 : Perception/système nerveux/revêtement cutané N 109 Dermatoses faciales : acné, rosacée, dermatite séborrhéique Diagnostiquer l acné, la rosacée, la dermatite séborrhéique.

Plus en détail

PRECISION ÉLIMINATION DE L INFLAMMATION. mensuel PRECISION

PRECISION ÉLIMINATION DE L INFLAMMATION. mensuel PRECISION mensuel Nouvelles sur la recherche, l éducation et la défense du dossier de l arthrite : juin/juillet 2014 ÉLIMINATION DE L INFLAMMATION Dans ce numéro du Mensuel JointHealth, nous regardons de plus près

Plus en détail

INDUCTION DES LYMPHOCYTES T- RÉGULATEURS PAR IL2 A TRÈS FAIBLE DOSE DANS LES PATHOLOGIES AUTO- IMMUNES ET INFLAMMATOIRES APPROCHE TRANSNOSOGRAPHIQUE

INDUCTION DES LYMPHOCYTES T- RÉGULATEURS PAR IL2 A TRÈS FAIBLE DOSE DANS LES PATHOLOGIES AUTO- IMMUNES ET INFLAMMATOIRES APPROCHE TRANSNOSOGRAPHIQUE INDUCTION DES LYMPHOCYTES T- RÉGULATEURS PAR IL2 A TRÈS FAIBLE DOSE DANS LES PATHOLOGIES AUTO- IMMUNES ET INFLAMMATOIRES APPROCHE TRANSNOSOGRAPHIQUE Etude clinique N NCT01988506 Inves9gateur coordinateur

Plus en détail

Le psoriasis (123) Professeur Jean-Claude BEANI Octobre 2003

Le psoriasis (123) Professeur Jean-Claude BEANI Octobre 2003 Le psoriasis (123) Professeur Jean-Claude BEANI Octobre 2003 Pré-requis : QCM (bonne réponse) Le psoriasis est : A - une dermatose érythémato-squameuse B - Fréquente C - Pouvant être traité par les bêta-bloquants

Plus en détail

L A L E T T R E. L E T T R E D I N F O R M A T I O N ( 3 n u m é r o s p a r a n ) m a i 2 0 1 1

L A L E T T R E. L E T T R E D I N F O R M A T I O N ( 3 n u m é r o s p a r a n ) m a i 2 0 1 1 L A L E T T R E L E T T R E D I N F O R M A T I O N ( 3 n u m é r o s p a r a n ) m a i 2 0 1 1 N 40 Éditorial Cette Lettre se propose de clarifier le problème très général des rhumatismes inflammatoires

Plus en détail

o Anxiété o Dépression o Trouble de stress post-traumatique (TSPT) o Autre

o Anxiété o Dépression o Trouble de stress post-traumatique (TSPT) o Autre Page 1 Garantie Responsabilité civile - Lésions corporelles de l assurance automobile - Étude des dossiers de demande d indemnisation fermés en Ontario Descriptions des blessures Élaborées à partir des

Plus en détail

Module transdisciplinaire 8 : Immunopathologie. Réactions inflammatoires

Module transdisciplinaire 8 : Immunopathologie. Réactions inflammatoires Enseignement National Classant Module transdisciplinaire 8 : Immunopathologie. Réactions inflammatoires Psoriasis J.-J. GUILHOU (Montpellier), L. DUBERTRET (Paris, St Louis), B. CRICKX (Paris, Bichat),

Plus en détail

SPONDYLARTHROPATHIES. Dr L.Mathy Mont-Godinne Rhumatologie 10/03/2012 CH DINANT

SPONDYLARTHROPATHIES. Dr L.Mathy Mont-Godinne Rhumatologie 10/03/2012 CH DINANT SPONDYLARTHROPATHIES Dr L.Mathy Mont-Godinne Rhumatologie 10/03/2012 CH DINANT Prévalence des affections rhumatismales Lombalgies, rhum. abarticulaires Arthrose Ostéoporose Polyarthropathies inflammatoires

Plus en détail

Lombosciatalgie aigue et chronique Quelle prise en charge? Dr Azizi Fatima Rabat

Lombosciatalgie aigue et chronique Quelle prise en charge? Dr Azizi Fatima Rabat Lombosciatalgie aigue et chronique Quelle prise en charge? Dr Azizi Fatima Rabat rappeler l examen clinique du rachis Reconnaître les signes d alertes(red flags) Distinguer la lombalgie commune d une lombalgie

Plus en détail

Objectifs pédagogiques. Diagnostiquer un psoriasis. Argumenter l attitude thérapeutique et planifier le suivi du patient.

Objectifs pédagogiques. Diagnostiquer un psoriasis. Argumenter l attitude thérapeutique et planifier le suivi du patient. 17 Item 123 Psoriasis Objectifs pédagogiques Diagnostiquer un psoriasis. Argumenter l attitude thérapeutique et planifier le suivi du patient. Points clés Le psoriasis est une dermatose érythémato-squameuse

Plus en détail

Quoi de neuf dans la prise en charge du psoriasis?

Quoi de neuf dans la prise en charge du psoriasis? Quoi de neuf dans la prise en charge du psoriasis? Nathalie QUILES TSIMARATOS Service de Dermatologie Hôpital Saint Joseph Marseille Ce que nous savons Le psoriasis Affection dermatologique très fréquente,

Plus en détail

TRAITEMENT DE LA POLYARTHRITE RHUMATOIDE

TRAITEMENT DE LA POLYARTHRITE RHUMATOIDE TRAITEMENT DE LA POLYARTHRITE RHUMATOIDE RÉVOLUTION DES PRINCIPES DE TRAITEMENT Mise à disposition de nouvelles molécules Traitements de fond classiques ( Méthotrexate, Salazopyrine ) : plus efficaces

Plus en détail

Migraine et Abus de Médicaments

Migraine et Abus de Médicaments Migraine et Abus de Médicaments Approches diagnostiques et thérapeutiques des Céphalées Chroniques Quotidiennes Pr D. DEPLANQUE Département de Pharmacologie médicale EA 1046, Institut de Médecine Prédictive

Plus en détail

et l utilisation des traitements biologiques

et l utilisation des traitements biologiques et l utilisation des traitements biologiques Choisir le meilleur traitement pour retrouver la qualité de vie que vous êtes en droit d avoir Les agents biologiques (biothérapies) Étant les plus récents

Plus en détail

Risques liés à l'activité physique au travail Hyper sollicitation articulaire

Risques liés à l'activité physique au travail Hyper sollicitation articulaire Risques liés à l'activité physique au travail Hyper sollicitation articulaire Mireille Loizeau Cours DIUST Paris Descartes-20 janvier 2015 1 Définition et facteurs de risque 2 Définition Contraintes bio-mécaniques,

Plus en détail

SYNDROME DU TUNNEL CARPIEN, EPICONDYLITE ET TRAVAIL : POINT DE VUE DU RHUMATOLOGUE

SYNDROME DU TUNNEL CARPIEN, EPICONDYLITE ET TRAVAIL : POINT DE VUE DU RHUMATOLOGUE SYNDROME DU TUNNEL CARPIEN, EPICONDYLITE ET TRAVAIL : POINT DE VUE DU RHUMATOLOGUE D. VAN LINTHOUDT La Chaux-de-Fonds Lausanne, le 19.11.2004 SYNDROMES DOULOUREUX PAR SURCHARGE DU MEMBRE SUPERIEUR épaule

Plus en détail

Table des matières. Remerciements...v. Préface... vii. Avant-propos... xi. Mode d utilisation du manuel et du DVD... xv

Table des matières. Remerciements...v. Préface... vii. Avant-propos... xi. Mode d utilisation du manuel et du DVD... xv Remerciements...v Préface... vii Avant-propos... xi Mode d utilisation du manuel et du DVD... xv Nomenclature française traditionnelle et terminologie anatomique officielle...xvii Table des matières...

Plus en détail

LIGNES DIRECTRICES CLINIQUES TOUT AU LONG DU CONTINUUM DE SOINS : Objectif de ce chapitre. 6.1 Introduction 86

LIGNES DIRECTRICES CLINIQUES TOUT AU LONG DU CONTINUUM DE SOINS : Objectif de ce chapitre. 6.1 Introduction 86 LIGNES DIRECTRICES CLINIQUES TOUT AU LONG DU CONTINUUM DE SOINS : ÉTABLISSEMENT DE LIENS ENTRE LES PERSONNES CHEZ QUI UN DIAGNOSTIC D INFECTION À VIH A ÉTÉ POSÉ ET LES SERVICES DE SOINS ET DE TRAITEMENT

Plus en détail

HERNIE DISCALE LOMBAIRE

HERNIE DISCALE LOMBAIRE Feuillet d'information complémentaire à l'attention du patient HERNIE DISCALE LOMBAIRE Madame, Monsieur, Suite aux examens, une hernie discale au niveau du rachis lombaire a été diagnostiquée ; il faudrait

Plus en détail

SOMMAIRE LE COU P.4 L EPAULE / LE BRAS / LE POIGNET / LA MAIN P.6 LE TRONC P.12 LE GENOU P.16 LA CHEVILLE P.20 LE PIED P.22

SOMMAIRE LE COU P.4 L EPAULE / LE BRAS / LE POIGNET / LA MAIN P.6 LE TRONC P.12 LE GENOU P.16 LA CHEVILLE P.20 LE PIED P.22 SOMMAIRE LE COU P.4 - Collier cervical souple, semi rigide ou rigide L EPAULE / LE BRAS / LE POIGNET / LA MAIN P.6 - La clavicule, l immobilisation d épaule - Coudière, soutien du bras - Immobilisation

Plus en détail

& BONNES POSTURES TMS TROUBLES MUSCULO-SQUELETTIQUES. Le guide. Guide offert par la MNT

& BONNES POSTURES TMS TROUBLES MUSCULO-SQUELETTIQUES. Le guide. Guide offert par la MNT A5-MNTrefonte.indd 1 28/07/2011 08:28:01 & BONNES S TMS TROUBLES MUSCULO-SQUELETTIQUES Le guide Guide offert par la MNT A5-MNTrefonte.indd 2 28/07/2011 08:28:02 SOULEVER UN OBJET LOURD OU UNE PERSONNE

Plus en détail

Le pied des spondyloarthropathies

Le pied des spondyloarthropathies Chapitre 5 Le pied des spondyloarthropathies V. Simon, C. Huber-Levernieux, C. Piat Résumé Le pied est fréquemment (jusqu'à 75 % des cas) touché dans les spondyloarthropathies avec une atteinte double

Plus en détail

Psoriasis et travail dans le BTP. Pr E. Delaporte

Psoriasis et travail dans le BTP. Pr E. Delaporte Psoriasis et travail dans le BTP Pr E. Delaporte 30 Mai 2013 Janvier 2013 : File active de 335 malades traités (293) ou ayant été traités (42) par immunosupp./ modulateurs (MTX CyA biomédicaments) 214

Plus en détail

DÉFICITS IMMUNITAIRE COMMUN VARIABLE

DÉFICITS IMMUNITAIRE COMMUN VARIABLE DÉFICITS IMMUNITAIRE COMMUN VARIABLE Le présent livret a été rédigé à l attention des patients et de leurs familles. Il ne doit pas remplacer les conseils d un spécialiste en immunologie. 1 Egalement Disponible

Plus en détail

Traitement des Pseudarthroses des Os Longs par Greffe Percutanée de Moelle Osseuse Autologue Concentrée

Traitement des Pseudarthroses des Os Longs par Greffe Percutanée de Moelle Osseuse Autologue Concentrée Traitement des Pseudarthroses des Os Longs par Greffe Percutanée de Moelle Osseuse Autologue Concentrée Etude rétrospective de 45 cas Didier MAINARD, Jérôme DILIGENT Service de Chirurgie Orthopédique,

Plus en détail

HERNIE DISCALE LOMBAIRE

HERNIE DISCALE LOMBAIRE Service de Chirurgie orthopédique et Traumatologique Hôpital Beaujon 100, boulevard du général Leclerc 92110 CLICHY Accueil : 01 40 87 52 53 Consultation : 01 40 87 59 22 Feuillet d information complémentaire

Plus en détail

La migraine : une maladie qui se traite

La migraine : une maladie qui se traite La migraine : une maladie qui se traite L évolution natuelle de la migraine Maladie fluctuante+++ Modification des symptômes avec l âge ++ : Moins de crises sévères Caractère pulsatile moins fréquent Plus

Plus en détail

K I N é S I T H é R A P I E & D B C

K I N é S I T H é R A P I E & D B C KINéSITHéRAPIE & DBC KINéSITHéRAPIE & DBC Informations T (+352) 23 666-810 kine@mondorf.lu Rééducation Individuelle Le service de de Mondorf Domaine Thermal propose une gamme complète de traitements individuels

Plus en détail

POLYARTHRITE RHUMATOÏDE/ RHEUMATOID ARTHRITIS. Jacques Morel et Bernard Combe. Service d'immuno-rhumatologie, CHU Lapeyronie 34295 MONTPELLIER cedex 5

POLYARTHRITE RHUMATOÏDE/ RHEUMATOID ARTHRITIS. Jacques Morel et Bernard Combe. Service d'immuno-rhumatologie, CHU Lapeyronie 34295 MONTPELLIER cedex 5 1 Rev Prat. 2006 Mar 15;56(5):553-62 POLYARTHRITE RHUMATOÏDE/ RHEUMATOID ARTHRITIS Jacques Morel et Bernard Combe Service d'immuno-rhumatologie, CHU Lapeyronie 34295 MONTPELLIER cedex 5 La polyarthrite

Plus en détail

Orientation diagnostique devant une éosinophilie 1

Orientation diagnostique devant une éosinophilie 1 Orientation diagnostique devant une éosinophilie 1 Introduction L hyperéosinophilie est définie par la présence de polynucléaires éosinophiles circulants à plus de 0,5 G/l (500/µl) (quel que soit leur

Plus en détail

TYNDALL. 13 rue Dubrunfaut 75012 PARIS Tél. : 01 74 05 74 23 >SIREN N 451 386 544 APE N 00014. Bulletin d Informations. et d échanges N 24 MARS 2009

TYNDALL. 13 rue Dubrunfaut 75012 PARIS Tél. : 01 74 05 74 23 >SIREN N 451 386 544 APE N 00014. Bulletin d Informations. et d échanges N 24 MARS 2009 TYNDALL Bulletin d Informations 13 rue Dubrunfaut 75012 PARIS Tél. : 01 74 05 74 23 >SIREN N 451 386 544 APE N 00014 Site internet : www.inflamoeil.org SOMMAIRE 1. L éditorial de la Présidente 2. Des immunosuppresseurs

Plus en détail

Le psoriasis est une affection chronique fréquente atteignant

Le psoriasis est une affection chronique fréquente atteignant images Retrouvez toutes les images illustrant ce texte, et bien d autres encore, en haute définition dans la photothèque «Psoriasis» sur www.larevuedupraticien.fr Item 114 PSORIASIS Pr Marie Beylot-Barry

Plus en détail

097AS2014/02/18. Thérapie à Ultra-son. BTL-4000 Smart/Premium ENCYCLOPÉDIE THÉRAPEUTIQUE DU BTL 100AS2014/02/18FR

097AS2014/02/18. Thérapie à Ultra-son. BTL-4000 Smart/Premium ENCYCLOPÉDIE THÉRAPEUTIQUE DU BTL 100AS2014/02/18FR 097AS2014/02/18 Thérapie à Ultra-son BTL-4000 Smart/Premium ENCYCLOPÉDIE THÉRAPEUTIQUE DU BTL 100AS2014/02/18FR 1 adnexite - changements post-inflammatoires... 4 2 arthrite... 5 3 arthrite - subaqual...

Plus en détail

1- Parmi les affirmations suivantes, quelles sont les réponses vraies :

1- Parmi les affirmations suivantes, quelles sont les réponses vraies : 1- Parmi les affirmations suivantes, quelles sont les réponses vraies : a. Les troubles fonctionnels digestifs sont définis par les critères de Paris b. En France, le syndrome de l intestin irritable touche

Plus en détail

Cette intervention aura donc été décidée par votre chirurgien pour une indication bien précise.

Cette intervention aura donc été décidée par votre chirurgien pour une indication bien précise. Qu est-ce qu une arthroscopie? Il s agit d une intervention chirurgicale mini-invasive dont le but est d explorer l articulation du genou et de traiter la lésion observée dans le même temps. Comment se

Plus en détail

Ministère de l Enseignement Supérieur, de la Recherche Scientifique et de la Technologie Université Virtuelle de Tunis

Ministère de l Enseignement Supérieur, de la Recherche Scientifique et de la Technologie Université Virtuelle de Tunis Ministère de l Enseignement Supérieur, de la Recherche Scientifique et de la Technologie Université Virtuelle de Tunis! " Ce produit pédagogique numérisé est la propriété exclusive de l'uvt. Il est strictement

Plus en détail

Observation. Merci à l équipe de pharmaciens FormUtip iatro pour ce cas

Observation. Merci à l équipe de pharmaciens FormUtip iatro pour ce cas Cas clinique M. ZAC Observation Mr ZAC ans, 76 ans, 52 kg, est admis aux urgences pour des algies fessières invalidantes, résistantes au AINS. Ses principaux antécédents sont les suivants : une thrombopénie

Plus en détail

Bien vous soigner. avec des médicaments disponibles sans ordonnance. juin 2008. Douleur. de l adulte

Bien vous soigner. avec des médicaments disponibles sans ordonnance. juin 2008. Douleur. de l adulte Bien vous soigner avec des médicaments disponibles sans ordonnance juin 2008 Douleur de l adulte Douleur de l adulte Ce qu il faut savoir La douleur est une expérience sensorielle et émotionnelle désagréable,

Plus en détail

UTILISATION ET PRECAUTION D EMPLOI DES AINS Professeur Philippe BERTIN, Chef de Service de Rhumatologie, CHU Limoges Octobre 2009

UTILISATION ET PRECAUTION D EMPLOI DES AINS Professeur Philippe BERTIN, Chef de Service de Rhumatologie, CHU Limoges Octobre 2009 UTILISATION ET PRECAUTION D EMPLOI DES AINS Professeur Philippe BERTIN, Chef de Service de Rhumatologie, CHU Limoges Octobre 2009 Objectifs pédagogiques : 1 ) Connaître les mécanismes d action des AINS

Plus en détail

Item 215 : Rachialgies

Item 215 : Rachialgies Item 215 : Rachialgies COFER, Collège Français des Enseignants en Rhumatologie Date de création du document 2010-2011 Table des matières ENC :...5 SPECIFIQUE :...5 I Cervicalgies... 6 I.1 Quand faut-il

Plus en détail

RÈGLEMENT ANNOTÉ SUR LE BARÈME CORPORELS

RÈGLEMENT ANNOTÉ SUR LE BARÈME CORPORELS RÈGLEMENT ANNOTÉ SUR LE BARÈME DES DOMMAges CORPORELS 2010 RÈGLEMENT ANNOTÉ SUR LE BARÈME DES DOMMAges CORPORELS 2010 Le document a été préparé par la Direction des services médicaux en collaboration avec

Plus en détail

Le psoriasis est une dermatose

Le psoriasis est une dermatose [ Synthèse Dermatologie Prise en charge thérapeutique du psoriasis F. Aubin Service de Dermatologie, CHU Saint-Jacques, Besançon Le psoriasis est une dermatose chronique pouvant revêtir diverses formes

Plus en détail

Rééducation Posturale Globale

Rééducation Posturale Globale Rééducation Posturale Globale R.P.G. Créateur de la méthode : Philippe E. SOUCHARD France Petit guide à l attention de nos patients La Rééducation Posturale Globale est apparue en 1980 à la suite de plus

Plus en détail

Protocoles canins pour les traitements par ondes de choc radiales STORZ MEDICAL

Protocoles canins pour les traitements par ondes de choc radiales STORZ MEDICAL Delivered by Protocoles canins pour les traitements par ondes de choc radiales STORZ MEDICAL Docteur Artem Rogalev et Spok APPLICATEURS - PARAMETRES MACHINE CERA-MAX C 15 : Grâce à sa composition en poudre

Plus en détail