TITRE DU PROJET : OUTILS D AIDE À LA DÉCISION : TROIS NUMÉRO DU PROJET : CPVL-1-SPP DATE : 14 décembre 2007

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1 Rapport final réalisé dans le cadre du programme Prime-Vert, Volet 11 Appui à la Stratégie phytosanitaire TITRE DU PROJET : OUTILS D AIDE À LA DÉCISION : TROIS MODÈLES PRÉVISIONNELS POUR RAISONNER LA LUTTE CHIMIQUE CONTRE LE MILDIOU DE LA POMME DE TERRE (PHYTOPHTHORA INFESTANS) AU QUÉBEC NUMÉRO DU PROJET : CPVL-1-SPP Réalisé par : Pierre Lafontaine, Ph.D., agr. et Sébastien Martinez, M.Sc., agr. DATE : 14 décembre 2007 Les résultats, opinions et recommandations exprimés dans ce rapport émanent de l auteur ou des auteurs et n engagent aucunement le ministère de l Agriculture, des Pêcheries et de l Alimentation.

2 Outils d aide à la décision : trois modèles prévisionnels pour raisonner la lutte chimique contre le mildiou de la pomme de terre (Phytophthora infestans) au Québec. Pierre Lafontaine 1 et Sébastien Martinez 1 Durée : 05/ /2007 FAITS SAILLANTS (Résumé du projet) Au Québec, aucun système d aide à la décision n est utilisé à grande échelle pour raisonner les applications de fongicides contre le mildiou de la pomme de terre (Phytophthora infestans). La stratégie de lutte n est basée que sur des traitements préventifs systématiques sans tenir compte du niveau de développement de la maladie. Durant les saisons 2006 et 2007, quatre essais de pommes de terre ont été conduits sur deux sites différents dans la région de Lanaudière, à L Assomption et à Lavaltrie, afin d étudier l effet de trois modèles prévisionnels, Mildi-Lis, NegFry et NoBlight sur la réduction du nombre d applications de fongicides et l efficacité de ces modèles à lutter contre le mildiou de la pomme de terre. En 2006, l utilisation des modèles NoBlight et Mildi-Lis a procuré un contrôle similaire aux traitements systématiques effectués tous les 7 à 10 jours, tout en permettant de diminuer le nombre d applications et ce, sur les deux sites d expérimentation. Par contre, Negfry n avait pas permis un contrôle satisfaisant de la maladie. Durant la saison 2007, les trois modèles ont procuré un excellent contrôle de la maladie jusqu à deux semaines de la fin de la saison, et ce, malgré des conditions de très forte pression. Sur les deux sites, les parcelles traitées selon le modèle NegFry ont connu une augmentation des attaques de mildiou sur le feuillage. Mildi-Lis a flanché à deux semaines de la fin sur le site de L Assomption et NoBlight a permis de conserver un contrôle similaire aux traitements systématiques sur les deux sites. Les résultats sont prometteurs, car bien que les essais aient été réalisés en favorisant une très forte pression de maladie, l utilisation des modèles a permis de diminuer le nombre d applications de fongicides, tout en procurant un bon contrôle de la maladie. Nous pouvons donc dire que ce projet répond aux objectifs poursuivis en démontrant un potentiel important de rationalisation et de réduction des fongicides. OBJECTIF ET MÉTHODOLOGIE OU DÉMARCHE Les objectifs de cette étude d une durée de deux ans sont de (1) déterminer l efficacité de l utilisation de trois modèles prévisionnels pour lutter contre le mildiou de la pomme de terre (Phytophthora infestans) comparativement à des traitements préventifs systématiques et (2) déterminer le potentiel de ces modèles à diminuer le nombre d applications de fongicides dans les conditions du Québec. Quatre essais ont été conduits durant les saisons Un site était situé à L Assomption au Centre de valorisation des plantes sur sol lourd (sans irrigation) et un autre à Lavaltrie sur sol léger (site irrigué). Le cultivar Shepody (sensible) a été utilisé sur les deux sites. Des rangs de garde ceinturant les essais ont été inoculés avec une souche de la race A2 du pathogène afin d assurer la présence de la maladie. Cinq traitements ont été testés : (1) Traitements systématiques tous les 7 à 10 jours; (2) Traitements selon Mildi-Lis (France); (3) Traitements selon NegFry (Danemark); (4) Traitements selon NoBlight (Maine, États-Unis) et (5) Témoin non-traité. Les traitements chimiques utilisés consistaient en une application en alternance de Dithane (Mancozèbe) et de Bravo (Chlorothalonil). Les variables qui ont été étudiées sont : (1) l intensité des symptômes de mildiou sur le feuillage; (2) le rendement commercialisable en pommes de terre; (3) la présence de mildiou sur 50 tubercules/parcelle et (4) le nombre d applications pour chacun des traitements. 1 CIEL-Centre de valorisation des plantes 2

3 RÉSULTATS SIGNIFICATIFS POUR L INDUSTRIE OU POUR LA DISCIPLINE Résultats de la saison 2006 : Durant la saison 2006, les conditions climatiques ont été très favorables au développement du mildiou de la pomme de terre dans la région de Lanaudière. Cela s est traduit par un niveau d attaque important en absence de traitements. Site de L Assomption en Le premier traitement préventif systématique sur ce site a été réalisé le 5 juillet alors que la pomme de terre avait une hauteur d environ cm. Les conditions climatiques observées en 2006 à L Assomption ont entraîné un nombre d applications fongicides de 8 et 9 pour les modèles Mildi-Lis et NoBlight, alors que NegFry n a recommandé que 4 applications comparativement à 11 pour le traitement systématique (Annexe : Tableau 3). Les premiers symptômes de la maladie sont apparus à la fin du mois de juillet. Dans le témoin non-traité (traitement 5), la maladie s est rapidement développée pendant le mois d août pour atteindre près de 100 % du feuillage affecté au début du mois de septembre. Les modèles Mildi-Lis et NoBlight ont permis un contrôle de la maladie comparable aux traitements systématiques, alors que NegFry n a pas bien contrôlé la maladie (Annexe : Figure 1). Les modèles Mildi-Lis et NoBlight ayant permis un contrôle de la maladie comparable aux traitements systématiques (traitement 1) ont également permis d obtenir des rendements analogues au traitement 1. Quant au modèle NegFry, n ayant pas procuré un bon contrôle de la maladie, le rendement s en est trouvé largement affecté (Annexe : Tableau 2). Il n y a pas de différence significative entre les traitements en ce qui concerne le pourcentage de tubercules affectés. Site de Lavaltrie en À Lavaltrie, le premier traitement préventif systématique a été réalisé le 4 juillet. Les plants avaient une hauteur d environ cm. Sur le site de Lavaltrie, des pluies fréquentes et plus abondantes que la normale ont entraîné un lessivage d une partie des engrais (sol sableux) engendrant une sénescence précoce des plants créant ainsi une situation peu favorable au développement de la maladie. Dans les conditions de 2006, les modèles Mildi-Lis et NoBlight ont recommandé 9 et 8 traitements fongicides respectivement alors que NegFry a engendré 6 applications au total comparativement aux 10 du traitement systématique (Annexe : Tableau 6). Les modèles ont donc recommandé plus de traitements qu à L Assomption. Cette situation peut s expliquer par des conditions climatiques différentes, mais aussi par le fait que le site de Lavaltrie était irrigué. Les logiciels Mildi-Lis et NegFry tiennent compte dans leurs calculs des paramètres d irrigation, ce qui expliquerait pourquoi le pourcentage de diminution est plus faible à Lavaltrie qu à L Assomption. Par contre, le logiciel NoBlight qui ne tient pas compte des paramètres d irrigation avait procuré sur les deux sites une réduction du nombre de traitements très similaire. Tout comme à L Assomption, les premiers symptômes sont apparus fin juillet, mais ce n est qu après le 14 août que les symptômes ont augmenté dans le témoin non-traité (Annexe : Figure 2). La sénescence précoce du feuillage a fait en sorte que l infestation a été moins sévère et plus tardive à Lavaltrie avec, à la fin juillet, 50 % du feuillage affecté dans le témoin non-traité. Dans les autres traitements, la maladie s est maintenue à des niveaux faibles (Annexe : Figure 2 et Tableau 4) jusqu à la récolte. Cette situation a entraîné de faibles rendements et aucune différence significative n a pu être notée entre les différents traitements (Annexe : Tableau 5). Il n y a pas de différence significative entre les traitements en ce qui concerne le pourcentage de tubercules affectés. Résultats de la saison 2007 : Site de L Assomption en Le premier traitement préventif systématique sur ce site a été réalisé le 26 juin alors que la pomme de terre avait une hauteur d environ cm. Les modèles Mildi-Lis et NoBlight ont recommandé un nombre de traitements de 6 et 8 respectivement durant la saison 2007 à L Assomption comparativement à 11 traitements au total dans la stratégie de traitements systématiques (traitement 1). Le modèle NegFry quant à lui a donné lieu à 5 traitements au lieu de 11 pour le traitement 1 (Annexe : Tableau 9). Les premiers symptômes de mildiou ont été détectés le 24 juillet. Jusqu au 23 août, la maladie a progressé régulièrement dans le témoin non-traité. À cette date, le témoin non-traité présentait 65 % du feuillage atteint par le mildiou (Annexe : Figure 3 et Tableau 7). Durant cette même période, les trois modèles prévisionnels et les parcelles traitées de 3

4 façon systématique tous les 7 à 10 jours ont été faiblement infestés par le mildiou de la pomme de terre. Ces résultats indiquent que, jusqu à cette date, tous les modèles ont permis un contrôle similaire aux traitements systématiques. Après le 23 août, la maladie s est rapidement développée et 100 % du feuillage était affecté au 30 août dans le témoin non-traité. Les modèles Mildi-Lis et NegFry quant à eux ont aussi connu une augmentation importante de l infestation en mildiou (Annexe : Figure 3) après cette date et n ont pas permis un bon contrôle de la maladie tout au long de la saison. NoBlight a par contre réussi à contrôler le développement de la maladie à un niveau comparable à celui du traitement selon des applications préventives hebdomadaires (traitement 1). La perte d efficacité de Mildi-Lis en fin de saison à L Assomption semblerait attribuable dans ce cas là au fait que le logiciel a préconisé un traitement dès le début d une période perturbée (pluie) qui a duré environ 4 jours. Durant toute cette période il était impossible de traiter et la maladie a pu se développer. Sachant qu une fois que la maladie est présente, il est très difficile de la contrôler, la maladie a continué sa progression jusqu à la fin de la saison. Ce problème rencontré tend à démontrer et à confirmer que, même si les modèles prévisionnels sont des outils d aide à la décision qui donnent des recommandations précises quant à la date d application, l utilisateur doit absolument garder un regard critique et adopter dans certaines conditions une approche personnalisée en devançant par exemple un traitement. Les traitements systématiques (traitement 1) et le modèle NoBlight ayant permis le meilleur contrôle de la maladie ont aussi permis d obtenir les rendements les plus élevés et statistiquement similaires (Annexe : Tableau 8). Le témoin non-traité (traitement 5) a engendré le rendement le plus faible de tous les traitements. Les traitements selon les modèles Mildi-Lis et NegFry ont procuré des rendements intermédiaires, mais statistiquement plus faibles que le traitement systématique. Il n y a pas de différence significative entre les traitements en ce qui concerne le pourcentage de tubercules affectés. Site de Lavaltrie en Tout comme à L Assomption, le premier traitement préventif systématique a été réalisé le 26 juin alors que la pomme de terre avait une hauteur d environ cm. Les traitements selon les modèles Mildi-Lis et NoBlight ont engendré 9 et 11 traitements respectivement, comparativement à 11 traitements dans le traitement 1 (Annexe : Tableau 12). NoBlight n a donc pas permis de diminuer le nombre d applications de fongicides en 2007 sur le site de Lavaltrie comparativement aux traitements systématiques. Negfry a permis de faire 5 traitements sur les 11 appliqués selon la stratégie de traitements systématiques (Annexe : Tableau 12). Sur le site de Lavaltrie, la maladie est apparue le 26 juillet. Présente tout d abord à des niveaux faibles jusqu au 9 août dans le témoin non-traité, la maladie a par la suite augmenté rapidement. Au 30 août, les parcelles témoins étaient 100 % affectées par le mildiou. Le modèle NegFry qui a commandé le plus faible nombre de traitements n a pas permis un contrôle de la maladie tout au long de la saison et la maladie s est rapidement propagée après le 23 août. Les modèles Mildi-Lis et NoBlight ont permis un contrôle de la maladie comparable aux traitements systématiques le 30 août. Au 5 septembre, Mildi-Lis a par contre connu une augmentation des dégâts causés par le mildiou de la pomme de terre (Annexe : Figure 4 et Tableau 10). Aux vues des résultats, le traitement 2 (Mildi-Lis ) a tout de même permis un très bon contrôle du mildiou dans un contexte de très forte pression de la maladie. Sur le plan des rendements (Annexe : Tableau 11), il est logique de constater que le témoin non traité (traitement 5) ait procuré le rendement le plus faible de tous les traitements à l étude. Le modèle NegFry qui a connu une infestation en mildiou plus importante que les autres traitements a procuré un rendement significativement plus faible que le traitement 1 (traitements systématiques). Les traitements selon les modèles Mildi-Lis et NoBlight ont permis d obtenir un rendement comparable aux traitements systématiques. Notons que malgré tout, le rendement procuré par NegFry n est pas statistiquement différent des modèles Mildi-Lis et NoBlight. Les différences significatives entre les traitements en ce qui concerne le pourcentage de tubercules affectés ne démontrent pas de logique, ce qui nous permet de considérer qu il n y a pas de différence claire entre les traitements pour cette variable. 4

5 Comparaison des modèles de façon virtuelle à partir des données de la saison 2007 À l automne 2007 et à l hiver 2008, nous avons réalisé une comparaison du nombre de traitements fongicides qu auraient pu recommander les modèles dans d autres régions du Québec. Nous avons utilisé les données météo des stations de Sainte-Foy (Québec); Rivière-du-Loup (Bas-Saint-Laurent) et Normandin (Lac-Saint-Jean) pour simuler le déroulement de la saison 2007 et observer les recommandations des modèles Mildi-Lis et NegFry. Pour des raisons techniques, il n a pas été possible de réaliser une telle simulation avec le modèle NoBlight. Résultats des simulations : Sur les trois sites, Mildi-Lis et NegFry auraient permis de diminuer le nombre de traitements comparativement à une stratégie de traitements préventifs systématiques tous les 7 à 10 jours (Annexe : Tableau 13). Mildi-Lis aurait engendré 7; 9 et 10 traitements sur les sites de Rivière-du-Loup; Normandin et Sainte-Foy respectivement. Ce nombre de traitements ressemble à ce que Mildi-Lis a procuré sur nos sites à Lavaltrie (9 traitements) et l Assomption (6 traitements) en Pour le modèle NegFry, celui-ci aurait engendré 5 traitements sur le site de Sainte-Foy et de Rivière-du-Loup et 6 traitements sur le site de Normandin. Ce nombre de traitements concorde avec les cinq traitements effectués sur les sites d essais de Lavaltrie et L Assomption en Spécifions enfin que cette simulation ne permet de tirer des conclusions que sur le nombre de traitements que les modèles prévisionnels auraient recommandés. En revanche, contrairement aux sites de Lavaltrie et de l Assomption en 2006 et 2007, il n est pas possible de déterminer si ces traitements auraient permis de bien contrôler la maladie. Brève description de chacun des trois modèles prévisionnels à l essai : 1. Mildi-Lis : Le moteur de calcul est basé sur le modèle épidémiologique d'ullrich-schrödter qu'arvalis-institut du végétal (France) a retravaillé afin de supprimer les classes de température qu'il utilisait, lisser le calcul et améliorer la validité des prévisions. Le moteur de calcul comporte 4 équations qui correspondent à 4 phases d'évolution du mildiou : la contamination, la sporulation, l'incubation et la maturation/dispersion des spores. L index Mildi-Lis est calculé en fonction de la température et des durées d humidité relative supérieure ou égale à 87 %. Une connexion à Internet suffit pour accéder à Mildi-Lis. Des trois logiciels, Mildi-Lis est sans conteste le logiciel le plus simple à utiliser en raison de son interface très conviviale et très complète. Il est entièrement en français et son utilisation ne coûte qu environ 250 $ canadiens/an. 2. NegFry : Ce modèle a été développé au Danemark et récemment adapté pour les conditions des régions nordiques. Il utilise le concept de «pronostic négatif» selon le modèle de Ullrich et Schrödter (1966) pour la prévision des risques d apparition du mildiou et le modèle Fry et al. (1983) pour réaliser les applications subséquentes de fongicides durant la saison. Comme pour Mildi-Lis, les risques sont calculés en fonction de la température et des durées d humidité relative supérieure ou égale à 87 %. NegFry est téléchargeable dans Internet et est entièrement gratuit. Son utilisation est relativement simple, mais moins que Mildi-Lis. L interface est moins complète et est en anglais uniquement. 3. NoBlight : Ce modèle a été développé dans l état du Maine (États-Unis). NoBlight est basé sur le modèle Blitecast qui utilise le modèle d indice d accumulation de sévérité de Wallin. Cet indice est dérivé de la combinaison des heures avec 90 % d humidité relative et plus et de la température moyenne. Néanmoins, ce logiciel a pour désavantage de ne pas procurer de date précise de traitements. Il fournit plutôt un intervalle. L expérience de l utilisateur est donc très importante. NoBlight est le moins facile des trois modèles à faire fonctionner, son interface est moins complète que les deux autres logiciels et est peu conviviale. L utilisation du logiciel est gratuite. Pour le fonctionnement des trois logiciels étudiés, le type de données recueillies étaient : (1) température ; (2) pluviométrie ; (3) humidité relative. Les données sont collectées par la station météo toutes les heures. 5

6 APPLICATIONS POSSIBLES POUR L INDUSTRIE ET/OU SUIVI À DONNER Les deux saisons d étude semblent démontrer que l utilisation de modèles prévisionnels est agronomiquement et économiquement viable au Québec. Les résultats de ce projet qui répond à une situation préjudiciable démontrent que les modèles prévisionnels peuvent permettre de Rationaliser (traiter seulement quand les conditions sont favorables à la maladie), Réduire (diminuer le nombre de traitements comparativement à des applications systématiques hebdomadaires) et d accroître le développement de la lutte intégrée. Les travaux pourraient avoir des retombées agronomiques (lutte intégrée), économiques (diminution du nombre de traitements, usure d équipements, carburant) et environnementales (diminution de la charge environnementale en diminuant la quantité de fongicides et la quantité de gaz à effet de serre émise), si les producteurs de pommes de terre décidaient d adopter cette pratique. Les producteurs pourraient se regrouper pour l utilisation des logiciels et l achat de la station météo, ce qui ferait baisser les coûts. Concernant la recommandation précise du ou des logiciels à privilégier pour utilisation au Québec, les premiers résultats sous les conditions rencontrées dans cette étude semblent indiquer que Mildi-lis et NoBlight procurent le meilleur contrôle du mildiou de la pomme de terre tout en permettant de diminuer le nombre de traitements. Il est primordial de tenir compte du fait que ces résultats ont été obtenus dans des conditions de pression très sévères. Il serait donc intéressant de poursuivre la validation de ces modèles en conditions de maladie spontanées au Québec, c est-à-dire sans inoculation. Nous pouvons penser que dans des conditions où la pression sera moindre, les modèles permettront une meilleure performance en termes de contrôle de la maladie et de rendement. Les résultats sont donc très prometteurs, mais il est nécessaire d éprouver les modèles prévisionnels testés durant plusieurs saisons et dans plusieurs régions de la province afin d accumuler des données dans des conditions différentes avant de promouvoir une large utilisation d un ou plusieurs modèles à la grandeur du Québec. POINT DE CONTACT POUR INFORMATION Nom du responsable du projet : Pierre Lafontaine, Ph.D., agr. Téléphone : (450) # 223 Télécopieur : (450) Courriel : p.lafontaine@ciel-cvp.ca AUTRES TRAVAUX OU RÉFÉRENCES SUR LE MÊME SUJET Un projet de recherche d une durée de 2 ans, mené de 2006 à 2007 a été réalisé par le Dr. Ron Pitblado de l Université de Guelph (Ontario) afin d évaluer plusieurs modèles prévisionnels (dont NegFry ) pour lutter contre le mildiou de la pomme de terre dans quatre provinces (Saskatchewan, Manitoba, Ontario et Île-du-Prince-Édouard). REMERCIEMENTS AUX PARTENAIRES FINANCIERS Ce projet a été réalisé dans le cadre du programme Prime-Vert, volet 11 - Appui à la Stratégie phytosanitaire avec une aide financière du ministère de l Agriculture, des Pêcheries et de l Alimentation (MAPAQ). L équipe de réalisation du projet tient à remercier le MAPAQ pour son soutien financier, sans lequel le projet n aurait pu se concrétiser. Nous remercions également, M. Léon Tartier, agr. Phytopathologiste pour ses conseils techniques et pour sa participation au suivi du projet et aux prises de données sur les maladies. 6

7 Nous tenons également à remercier grandement les personnes suivantes pour leur support technique dans l utilisation des logiciels testés durant ces deux années : Dr. Denis Gaucher, chercheur chez ARVALIS - Institut du végétal (France) pour son support pour le logiciel Mild-Lis Dr. Jens Gronbeck Hansen, Ph.D., chercheur au Danish Institute of Agricultural (Danemark) pour son support pour le logiciel NegFry Dr. Steven B. Johnson, Ph.D., Crops Specialist and Extension Professor University of Maine Cooperative Extention (Maine, États-Unis) pour son support pour le logiciel NoBlight ANNEXE Annexe : Tableaux et figures des résultats. 7

8 ANNEXE

9 ANNEXE Figure 1. Évolution du pourcentage de recouvrement en mildiou à L Assomption en % de recouvrement T1: Traitements systématiques T2: Modèle Mildi-Lis T3: Modèle Negfry T4: Modèle NoBlight T5: Témoin non-traité 0 31/07 07/08 14/08 21/08 28/08 05/09 11/09 Date Tableau 1. Résultats de l évolution du pourcentage de recouvrement en mildiou à L Assomption en No Traitements 31/07 07/08 14/08 21/08 28/08 05/09 11/09 1 Systématiques 0 a* 0 c 1,5 c 1 c 5,5 b 50 bc 79,25 ab 2 Mildi-Lis 0 a 0,75 bc 1,5 c 2,75 c 10,75 b 35 c 55 b 3 NegFry 0,5 a 8,375 ab 13 b 18,25 b 46,25 a 80 ab 96 a 4 NoBlight 0,25 a 0,63 bc 1,25 c 3 c 7,25 b 41,75 c 56,75 b 5 Témoin non-traité 0,75 a 10,25 a 27 a 37,5 a 62,5 a 95,25 a 100 a Pr > F 0,1772 0,0299 0,0005 0,0010 0,0002 0,0082 0,0146 CV 158,11 124,26 75,72 80,09 54,07 35,95 24,79 * Les moyennes suivies par la même lettre ne sont pas statistiquement différentes avec le test de Waller-Duncan au seuil de probabilité de 5 % (P < 0,05). 1

10 Tableau 2. Résultats des rendements en pommes de terre sur le site de L Assomption en No Traitements Petit (grelots) - de 45 mm Moyen 45 à 57 mm Gros 57 mm et + (Kg/ha) Rendement total % de tubercules affectés 1 Systématiques a* a a a 22,0 a 2 Mildi-Lis a a a a 13,5 a 3 NegFry a a b bc 12,0 a 4 NoBlight a a a ab 19,0 a 5 Témoin non-traité a a b c 15,5 a Pr > F 0,7645 0,4159 0,0007 0,0055 0,0972 CV 30,57 11,69 23,29 15,22 31,43 * Les moyennes suivies par la même lettre ne sont pas statistiquement différentes avec le test de Waller-Duncan au seuil de probabilité de 5 % (P < 0,05). Tableau 3. Nombre de traitements fongicides appliqués en 2006 à L Assomption selon les traitements. No Traitements Nombre d application de Bravo 500 Nombre d application de Dithane 75 DG Nombre Total d applications % de baisse du nombre de traitement 1 Systématiques ,0 2 Mildi-Lis ,3 3 NegFry ,6 4 NoBlight ,2 5 Témoin non-traité

11 Figure 2. Évolution du pourcentage de recouvrement en mildiou à Lavaltrie en % de recouvrement T1: Traitements systématiques T2: M odèle M ildi-lis T3: Modèle Negfry T4: M odèle NoBlight T5: Témoin non-traité /07 07/08 14/08 21/08 28/08 Date Tableau 4. Résultats de l évolution du pourcentage de recouvrement en mildiou à Lavaltrie en No Traitements 31/07 07/08 14/08 21/08 28/08 1 Systématiques 0 a* 0,25 a 0 b 0 a 0 b 2 Mildi-Lis 0,25 a 0,5 a 0,5 ab 1 a 1 b 3 NegFry 0,5 a 1 a 1 a 2,75 a 2,75 b 4 NoBlight 0 a 0,25 a 0,25 b 0,5 a 0,5 b 5 Témoin non-traité 0,5 a 0,75 a 1 a 26,25 a 50 a Pr > F 0,3784 0,2268 0,0069 0,0604 0,0404 CV 186,19 92,41 66, ,30 215,38 * Les moyennes suivies par la même lettre ne sont pas statistiquement différentes avec le test de Waller-Duncan au seuil de probabilité de 5 % (P < 0,05). 3

12 Tableau 5. Résultats des rendements en pommes de terre sur le site de Lavaltrie en No Traitements Petit (grelots) - de 45 mm Moyen 45 à 57 mm Gros 57 mm et + (Kg/ha) Rendement total % de tubercules affectés 1 Systématiques ab* a a a 2,0 a 2 Mildi-Lis b a a a 0,0 a 3 NegFry b a a a 0,0 a 4 NoBlight b a a a 1,0 a 5 Témoin non-traité a a a a 0,0 a Pr > F 0,0322 0,8125 0,2852 0,4939 0,2634 CV 14,19 11,86 32,09 12,99 243,43 * Les moyennes suivies par la même lettre ne sont pas statistiquement différentes avec le test de Waller-Duncan au seuil de probabilité de 5 % (P < 0,05). Tableau 6. Nombre de traitements fongicides appliqués en 2006 à Lavaltrie selon les traitements. No Traitements Nombre d application de Bravo 500 Nombre d application de Dithane 75 DG Nombre Total d applications % de baisse du nombre de traitement 1 Systématiques ,0 2 Mildi-Lis ,0 3 NegFry ,0 4 NoBlight ,0 5 Témoin non-traité

13 Figure 3. Évolution du pourcentage de recouvrement en mildiou à L Assomption en % de recouvrement Traitement 1: Systématique tous les 7 à 10 jours Traitement 2: Modèle MildiLis Traitement 3: Modèle Negfry Traitement 4: Modèle NoBlight Traitement 5: Témoin non traité 0 24/07 02/08 09/08 16/08 23/08 30/08 05/09 Date Tableau 7. Résultats de l évolution du pourcentage de recouvrement en mildiou à L Assomption en No Traitements 24/07 02/08 09/08 16/08 23/08 30/08 05/09 1 Systématiques 0,1 b* 0,1 b 0,55 b 2,25 b 3,25 b 6,75 c 12,5 d 2 Mildi-Lis 0,1 b 0,3 b 1,75 b 4,25 b 7,5 b 55 b 80,5 b 3 NegFry 0,1 b 1,05 b 1,75 b 5,5 b 11,75 b 65 b 85 b 4 NoBlight 0,1 b 0,575 b 1,875 b 7,5 b 8,5 b 16 c 26,25 c 5 Témoin non-traité 2,625 a 18 a 23,75 a 43,75 a 65 a 99 a 100 a Pr > F <.0001 <.0001 <.0001 <.0001 <.0001 <.0001 <.0001 CV 55,44 47,75 56,05 63,85 35,69 20,88 8,64 * Les moyennes suivies par la même lettre ne sont pas statistiquement différentes avec le test de Waller-Duncan au seuil de probabilité de 5 % (P < 0,05). 5

14 Tableau 8. Résultats des rendements en pommes de terre sur le site de L Assomption en No Traitements Petit (grelots) - de 45 mm Moyen 45 à 57 mm Gros 57 mm et + (Kg/ha) Rendement total % de tubercules affectés 1 Systématiques 1 466,67 a* ,67 a ,33 a ,67 a 4,50 a 2 Mildi-Lis 1 260,00 a ,67 a ,00 bc ,67 bc 7,50 a 3 NegFry 1 376,67 a ,33 a ,67 c ,67 c 10,00 a 4 NoBlight 1 253,33 a ,33 a ,33 ab ,00 ab 6,00 a 5 Témoin non-traité 1 626,67 a ,00 a ,67 d ,33 d 8,50 a Pr > F 0,1114 0,7992 <.0001 < ,3273 CV 14,53 12,94 12,93 7,40 51,56 * Les moyennes suivies par la même lettre ne sont pas statistiquement différentes avec le test de Waller-Duncan au seuil de probabilité de 5 % (P < 0,05). Tableau 9. Nombre de traitements fongicides appliqués en 2007 à L Assomption selon les traitements. No Traitements Nombre d application de Bravo 500 Nombre d application de Dithane 75 DG Nombre Total d applications % de baisse du nombre de traitement 1 Systématiques Mildi-Lis ,46 3 NegFry ,54 4 NoBlight ,27 5 Témoin non-traité

15 Figure 4. Évolution du pourcentage de recouvrement en mildiou à Lavaltrie en % de recouvrement Traitement 1: Systématique tous les 7 à 10 jours Traitement 2: Modèle MildiLis Traitement 3: Modèle Negfry Traitement 4: Modèle NoBlight Traitement 5: Témoin non traité 0 26/07 02/08 09/08 16/08 23/08 30/08 05/09 Date Tableau 10. Résultats de l évolution du pourcentage de recouvrement en mildiou à Lavaltrie en No Traitements 26/07 02/08 09/08 16/08 23/08 30/08 05/09 1 Systématiques 0,025 a* 0,1 a 2,25 b 4,75 b 5,5 bc 7 c 22,5 c 2 Mildi-Lis 0,025 a 0,1 a 1,5 b 4,75 b 5 c 18 c 46,25 b 3 NegFry 0,075 a 0,1 a 3 b 6 b 14,25 b 66,25 b 96,25 a 4 NoBlight 0,1 a 0,1 a 2,25 b 5,5 b 5,5 bc 8,75 c 28,75 bc 5 Témoin non-traité 0,175 a 0,45 a 13 a 40,5 a 73,75 a 100 a 100 a Pr > F 0,3212 0,4449 0,0035 0,0001 <.0001 <.0001 <.0001 CV 135,98 184,15 82,18 66,47 28,26 30,22 23,81 * Les moyennes suivies par la même lettre ne sont pas statistiquement différentes avec le test de Waller-Duncan au seuil de probabilité de 5 % (P < 0,05). 7

16 Tableau 11. Résultats des rendements en pommes de terre sur le site de Lavaltrie en No Traitements Petit (grelots) - de 45 mm Moyen 45 à 57 mm Gros 57 mm et + (Kg/ha) Rendement total % de tubercules affectés 1 Systématiques 1 456,67 a* ,67 a ,00 a ,33 a 1,50 b 2 Mildi-Lis 1 690,00 a ,33 a ,00 ab ,33 ab 4,50 ab 3 NegFry 1 750,00 a ,67 a ,33 b ,00 b 7,50 a 4 NoBlight 1 610,00 a ,33 a ,00 ab ,33 ab 1,00 b 5 Témoin non-traité 1 823,33 a ,67 a ,33 c ,33 c 2,50 b Pr > F 0,6928 0,6356 0,0002 0,0002 0,0492 CV 22,49 13,51 16,12 7,31 86,25 * Les moyennes suivies par la même lettre ne sont pas statistiquement différentes avec le test de Waller-Duncan au seuil de probabilité de 5 % (P < 0,05). Tableau 12. Nombre de traitements fongicides appliqués en 2007 à Lavaltrie selon les traitements. No Traitements Nombre d application de Bravo 500 Nombre d application de Dithane 75 DG Nombre Total d applications % de baisse du nombre de traitement 1 Systématiques Mildi-Lis ,18 3 NegFry ,54 4 NoBlight Témoin non-traité

17 Tableau 13. Comparaison des modèles de façon virtuelle à partir de données météo de 2007 : comparaison de trois sites virtuels avec deux sites d essais mis en place en Nombre d applications selon le modèle Mildi-Lis Saison 2007 Nombre d applications selon le modèle NegFry Nombre d applications selon le traitements systématiques tous les 7 à 10 jours Site 1* Sainte-Foy (Québec) Site 2 Rivière-du-Loup (Bas-Saint-Laurent) Site 3 Normandin (Lac-Saint-Jean) Site de Lavaltrie (Lanaudière) Site de L Assomption (Lanaudière) * Les sites 1; 2 et 3 sont des sites «virtuels» pour lesquels les simulations ont été faites. Les sites Lavaltrie et L Assomption sont les sites sur lesquels les essais ont été réellement mis en place au champ. 9

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