au Cœur de l'ouest un Réseau d'hygiène et de Lutte contre les Infections Nosocomiales

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1 au Cœur de l'ouest un Réseau d'hygiène et de Lutte contre les Infections Nosocomiales PRECAUTIONS «C CONTACT» DANS LES ETABLISSEMENTS POUR PERSONNESS AGEES Mars 2005 CORHYLIN - Centre Hospitalier de CHATEAUBRIANT- Rue de Verdun CHATEAUBRIANT Cedex

2 GROUPE DE TRAVAIL Nom Prénom Fonction Etablissement Départ. AIRAUD Patrick Médecin CH. CHATEAUBRIANT 44 BAUTRAIS Marie-Lise Infirmière H.L GRAND-FOUGERAY 35 BRISHOUAL Martine Cadre hygiéniste CH. CHATEAUBRIANT 44 CHAILLOT Béatrice AS Animatrice H.L POUANCE 49 COIGNARD Sophie Aide-soignante H.L POUANCE 49 COISNE François Médecin CH. CHATEAUBRIANT 44 CORNU Paulette Infirmière hygiéniste CHU. NANTES 44 DELESTRE Jean-Charles Médecin H.L CANDE 49 ERTZSCHEID Marie-Alix Infirmière hygiéniste C.CLIN Ouest RENNES 35 FAUCHEUX Elise Aide-soignante CH. CHATEAUBRIANT 44 FIEVRE Delphine Infirmière H.L CANDE 49 FILATRE Béatrice Infirmière H.L NOZAY 44 FRANGEUL Evelyne Infirmière hygiéniste H.L POUANCE 49 GAUTHIER Marie-Hélène Aide-soignante Maison de retraite DERVAL 44 GOURDON Lyonel Animateur CH. CHATEAUBRIANT 44 GUILLET Jeanne ASH Maison de retraite BLAIN 44 GUIVARC H Maryse Infirmière Clinique CHATEAUBRIANT 44 HELIGON Sandrine Infirmière H.L GRAND-FOUGERAY 35 JANVIER Cécilia Aide-soignante H.L GRAND-FOUGERAY 35 LACLAIS Françoise Infirmière CH. CHATEAUBRIANT 44 LEFRANC Bernadette Pharmacienne H.L CANDE 49 MOUSSEAU Anne Infirmière CCAS. NANTES 44 MUGARD Véronique Pharmacienne Clinique CHATEAUBRIANT 44 NININ Emmanuelle Médecin hygiéniste CH. CHATEAUBRIANT 44 PASCAL Alain Cadre animateur Maison de retraite BLAIN 44 PIAU Marie-Christine Aide-soignante H.L POUANCE 49 RAIMBAUD Nathalie Médecin H.L NOZAY 44 RIVEAU Claudine Animatrice CH. CHATEAUBRIANT 44 ROBERT Christine Aide-soignante H.L NOZAY 44 ROULOIS Claire Animatrice Maison de retraite DERVAL 44 SALIM Samar Médecin CH. CHATEAUBRIANT 44 TAMIM Mustapha Médecin CH. CHATEAUBRIANT 44 VICET Isabelle Infirmière Maison de retraite DERVAL 44 2

3 TABLE DES MATIERES DOMAINE D ETUDE INTRODUCTION I. REGLES GENERALES Traitement du linge a) Lavage du linge par l établissement b) Lavage du linge par la famille Bionettoyage Gestion du matériel dans la chambre d un résident porteur de BMR Information du résident Information des visiteurs II. RESIDANT CONFINE TEMPORAIREMENT DANS SA CHAMBRE Organisation des soins Organisation des repas en chambre Traitement du linge Traitement des déchets Bionettoyage III. RESIDANT PORTEUR DE BMR SORTANT DE SA CHAMBRE Organisation des soins Organisation des déplacements du résident Douches ou bains dans la salle de bain commune Traitement du linge Traitement des déchets Bionettoyage Animation, bénévolat, sorties hors établissement a) Information des intervenants extérieurs b) Lors des activités c) Bionettoyage des salles d animation d) Sortie hors établissement IV. DUREE DES PRECAUTIONS CONTACT V. CAS PARTICULIERS Résident dément déambulant porteur de BMR Résident présentant des infections récidivantes à BMR Diarrhées VI. ANNEXES VII. REFERENCES

4 DOMAINE D ETUDE 1. Ce document ne s applique que pour les EHPAD (établissements d hébergement de personnes âgées dépendantes). 2. L application des précautions "contact" dans les établissements pour personnes âgées pose des problèmes de faisabilité (organisation, nombre de personnels) mais surtout des problèmes d intégration dans les projets de vie sociale des personnes âgées en institution. INTRODUCTION Les établissements pour personnes âgées sont des "réservoirs" de colonisation par des bactéries multirésistantes (BMR). Les résidents vont et viennent entre leur institution et les hôpitaux. Il est donc essentiel de limiter la diffusion des BMR entre résidents, mais ceci ne doit pas se faire au prix d une désocialisation des résidents. Ce document n a pas vocation de reprendre les règles d hygiène de base, ni de se substituer aux guides des précautions «standard» et «particulières». Il a pour but d essayer d adapter certaines des précautions «contact» à la vie des personnes âgées en institution, en particulier sur des moments essentiels tels que les repas et les animations. Deux règles nous semblent importantes à respecter en priorité : - d une part, l hygiène des mains, des soignants bien sûr, mais aussi des résidents. Les solutés hydro-alcooliques* sont particulièrement indiqués pour l hygiène des mains des résidents porteurs de BMR lors de leurs déplacements, en raison de leur rémanence (durée d effet) prolongée. - d autre part, la signalisation de la présence de BMR doit être systématique en cas d hospitalisation ou de consultation. *Soluté hydro-alcoolique : solution désinfectante pour les mains qui existe sous forme de solution ou de gel. Avertissement : Ces avis sont issus de la réflexion du groupe de travail au moment de la rédaction 4

5 Les bactéries multi résistantes Qu est ce qu une infection? Nous vivons au milieu et avec des bactéries : - dans notre organisme, où nous avons plus de bactéries que de cellules. Ces bactéries se trouvent sur la peau, dans le tube digestif, le vagin, les narines, la bouche... Elles nous sont utiles pour vivre. Cette flore bactérienne normale est appelée la flore commensale. Elle est constituée de nombreuses espèces bactériennes différentes dont la répartition varie avec l âge. - dans l environnement qui est peuplé de bactéries (eau, végétaux, sols, murs ). L homme vit depuis des siècles en équilibre avec ses bactéries et celles de l environnement. Une infection est une rupture de l équilibre entre les bactéries et les défenses de l homme. Cette rupture peut être du fait : - de la bactérie : elle peut déborder les défenses de l homme par deux mécanismes principaux : par sa multiplication : c est la taille de l inoculum bactérien et\ou par sa virulence : c est la capacité qu a une bactérie à entraîner une maladie - de l homme par une diminution de ses défenses : par la rupture de la barrière cutanéo-muqueuse (première défense de l organisme) : plaie, corps étranger, sonde urinaire, trachéotomie, cathéter et\ou par la diminution des défenses immunitaires : chimiothérapie, corticothérapie, âge avancé, diabète, éthylisme. Quelle est la différence entre infection, colonisation? On parle d infection quand la présence de la bactérie s accompagne de signes cliniques et biologiques d infection ; ex : infection urinaire = fièvre + signes fonctionnels urinaires + multiplication d une bactérie dans les urines. On parle de colonisation quand la présence de la bactérie ne s accompagne pas de signes d infection ; ex : sonde urinaire colonisée par une bactérie sans fièvre ni signes urinaires. 5

6 Qu est ce que la résistance bactérienne acquise aux antibiotiques? Les bactéries sont des organismes constitués d une enveloppe et d un brin d ADN qui contient tout leur matériel génétique. Cette organisation leur permet de s adapter très rapidement à une modification de leur environnement par l activation de mutations déjà prêtes. L inconvénient pour la bactérie, c est que toute mutation entraîne une consommation d énergie qui se fait aux dépens d une autre fonction. Toute espèce bactérienne est définie par un certain nombre de caractères spécifiques dont des caractères culturaux (c est à dire sur quels milieux elle est capable de pousser), des caractères biochimiques et par sa résistance aux antibiotiques. Chaque espèce bactérienne a une carte de résistance aux antibiotiques qu on appelle le phénotype ou l antibiotype «naturel» ou «sauvage».certaines espèces, comme le staphylocoque doré (Staphylococcus aureus) «sauvage» sont très sensibles. Escherichia coli (le colibacille) est lui toujours résistant à la pénicilline G. D autres, surtout dans l environnement, sont très résistantes à l état naturel, comme par exemple Pseudomonas aeruginosa (le pyocyanique). Pour une bactérie, un antibiotique est une modification de l environnement. Si l antibiotique n est pas suffisamment actif (mauvaise pénétration dans le site infecté, abcès non évacué, matériel étranger, durée de traitement insuffisante, posologie non adaptée, plaie...) un grand nombre de bactéries va être éliminé mais certaines d entre elles vont pouvoir activer une mutation et devenir résistantes à l antibiotique. Elles vont ensuite se multiplier pour donner une population bactérienne résistante à l antibiotique. Le même schéma peut être répété plusieurs fois et aboutir à la résistance à plusieurs antibiotiques. Un traitement antibiotique inactif sur la bactérie responsable de l infection peut entraîner une résistance à d autres antibiotiques. Un traitement antibiotique sur une infection virale peut entraîner une résistance chez une bactérie de la flore commensale. Conséquences pour la bactérie : la bactérie devient plus résistante mais elle est obligée de prendre de l énergie pour résister. L accumulation des résistances se fait souvent aux dépens de la croissance de la bactérie. 6

7 Qu est ce qu une bactérie multi résistante? Les bactéries sont dites multi résistantes aux antibiotiques, lorsque du fait de l accumulation des résistances naturelles et acquises, elles ne sont plus sensibles qu à un petit nombre d antibiotiques habituellement actifs en thérapeutique. Parfois elles peuvent ne plus être sensibles à aucun antibiotique. Il s agit donc d un problème de thérapeutique. Le choix des bactéries multi résistantes prioritaires se fait selon : - la capacité de diffusion épidémique : certains mécanismes de résistances provoque chez la bactérie un pouvoir de dissémination de patient à patient beaucoup plus important. Ce n est pas l espèce bactérienne qui définit la multi résistance mais le mécanisme de résistance qu elle a acquis. - la capacité et la fréquence avec laquelle la bactérie provoque une maladie chez l homme : c est la pathogénicité. - l appartenance à la flore commensale qui facilite la diffusion épidémique. Ainsi, le choix des bactéries multi résistantes prioritaires à surveiller et pour lesquelles des précautions doivent être mises en place est fait par le CTINILS (comité technique des infections nosocomiales et les infections liées au soins) selon 3 critères : des bactéries entraînant fréquemment des pathologies chez l homme, dont la multiplication des résistances peut poser des problèmes de traitement et qui ont une capacité de diffusion importante de patient à patient. Comment un patient peut il acquérir une bactérie multi résistante? Soit à la suite de traitements antibiotiques. La prévention repose sur la maîtrise de l antibiothérapie, ce qui est du ressort médical. Soit par transmission à partir d un autre patient ; les bactéries multi résistantes, telles que définies au paragraphe 3, se transmettent par le contact : - de patient à patient - par le soignant entre 2 patients : contact par les mains, les vêtements - par les surfaces au contact du patient - par le matériel au contact du patient - par tout ce qui est en contact avec le patient (déchets, linge ). 7

8 C est sur cette base que sont définies les «précautions contact» : isolement géographique, protection des mains du soignant par des gants, hygiène renforcée des mains, protection de la tenue du soignant, bionettoyage plus fréquent, matériel réservé au patient, circuit spécifique du linge et des déchets. Le niveau de risque de la transmission de bactéries multi résistantes dépend des facteurs évoqués au paragraphe 1 : - les défenses diminuées du patient qui risquent d entraîner l infection, même si la bactérie a une croissance moins bonne - quand il y a l infection, il y a multiplication bactérienne et donc un grand nombre de bactéries - le risque de diffusion est d autant plus grand que les bactéries sont nombreuses Ainsi, les services de court séjour sont beaucoup plus à risques que les unités de soins de longue durée et les maisons de retraite. Il y a plus souvent des personnes colonisées qu infectées dans les services de personnes âgées. C est à partir de la différence du niveau de risques que ce guide propose une adaptation des précautions «contact» chez les personnes âgées hébergées dans les unités de soins de longue durée et les maisons de retraite. 8

9 I. REGLES GENERALES 1. Traitement du linge a) Circuit du linge b) Lavage du linge Linge lavé par la famille et ramené à l hôpital Linge pris en charge en institution 2. Bionettoyage a) Bionettoyage de la chambre d un résident porteur de BMR b) Bionettoyage à la sortie du résident ou lors de la levée des précautions c) Bionettoyage des tables de salle à manger d) Bionettoyage des douches ou bains communs e) Bionettoyage des salles d animation, télévision, atelier, voiture 3. Gestion du matériel dans la chambre d un résident porteur de BMR 4. Information du résident 5. Signalisation 6. Information des visiteurs 9

10 1. Traitement du linge a) Lavage du linge par l établissement Le linge ne doit pas être stocké dans la chambre.le linge d un résident porteur de BMR doit être descendu tous les jours à la lingerie. Le linge ne doit pas être trié dans la chambre. Tout le linge du résident doit être mis dans des sacs hydrosolubles, y compris linge de toilette, serviettes de table (si repas en chambre), draps Les gants et serviettes de toilette à usage unique sont une alternative possible, de même que les serviettes de table jetables. Les sacs hydro-solubles sont mis dans des sacs tissus à la sortie de la chambre, identifiés puis amenés à la lingerie. A la lingerie, le sac est traité à part : décontamination ou pré-désinfection. Température : 30 C Durée du cycle : 30 minutes + 2 à 3 rinçages (en moyenne 40 à 45 minutes en tout) Exemples de produits : Gardimid plus, Plyosynthène, Néodiol, Stérilinge. Après la décontamination, le linge est trié avant de repartir dans le circuit normal de lavage du linge. b) Lavage du linge par la famille Stockage du linge sale dans un sac plastique identifié dans la salle de bain. Lavage à la main du linge délicat sans le mélanger à celui d autres personnes. Lavage en machine à partir de 40. Il est préférable de privilégier le lavage en institution et de demander à la famille d éviter le linge fragile. Si la famille prend en charge le linge, celui ci ne doit pas être stocké dans la chambre. Le linge d un résident porteur de BMR ne doit pas être amené au pressing. 10

11 2. Bionettoyage a) Bionettoyage de la chambre en précautions "contact" - Faire la chambre en dernier. - 1 bandeau (ou une frange) par chambre. - 1 chiffonnette par chambre (en allant du plus propre au plus sale). - Privilégier l usage unique pour les chiffonnettes et les bandeaux (à mettre dans ce cas dans les déchets ménagers). - Préférer les chiffonnettes et bandeaux réutilisables : à mettre dans un sac hermétique avec les autres bandeaux et chiffonnettes (circuit normal). Ce sac doit contenir que des bandeaux et chiffonnettes. - Nettoyer les sols : 2 fois par semaine au minimum en alternant un produit détergent et un produit détergent désinfectant. - Nettoyer les surfaces en contact avec le patient : tous les jours avec un détergent/désinfectant. - Ne pas oublier le pied à sérum, les poignées de porte, télécommandes, potence, barres du lit, téléphone. En cas de chambre à 2 lits : respecter les mêmes règles et périodicité pour toute la chambre. b) Bionettoyage à la sortie du résident ou à la levée d isolement Le bionettoyage est identique à celui effectué à la sortie d un résident non porteur de BMR avec en plus : - Décontamination du matériel avant la sortie de la chambre. - Rideaux dans des sacs hydrosolubles. c) Bionettoyage des tables de salle à manger Le bionettoyage est identique pour tous les résidents porteurs ou non de BMR, avec un détergent désinfectant à la fin de chaque repas. d) Bionettoyage des douches ou bains communs Le bionettoyage est identique au bionettoyage habituel entre 2 résidents, avec un détergent désinfectant. e) Bionettoyage des salles d animation, télévision, atelier Il doit être intégré dans le planning de bionettoyage de l institution, y compris le matériel. Il n y a pas de consignes particulières en cas de résident porteur de BMR sous réserve d hygiène des mains du résident avec un soluté hydro alcoolique. 11

12 3. Gestion du matériel dans la chambre d un résident porteur de BMR - Il faut terminer par la série de soins par les résidents porteurs de BMR. - Il faut entreposer le moins de matériel à usage unique possible dans les chambres des résidents porteurs de BMR car il sera jeté à la levée des précautions "contact". - Le matériel décontaminable peut être laissé dans la chambre (ex : thermomètre, brassard, stéthoscope) jusqu à la fin des précautions "contact". - Le matériel réutilisable doit être nettoyé et désinfecté avant de sortir de la chambre ou décontaminé avant de sortir de la chambre puis nettoyé désinfecté : Brassard à tension : privilégier les brassards lavables en plastique. Lecteur de glycémie : appartenant au patient : reste dans la chambre. appartenant au service : détergent désinfectant après utilisation. Matériel d aspiration : utilisation d un détergent désinfectant sur la partie extérieure avant la sortie de la chambre. Bocaux à urine : utilisation d un détergent désinfectant sur la partie extérieure avant de sortir de la chambre puis remettre dans le circuit habituel de nettoyage. Obus à oxygène : appliquer une chiffonnette imbibée détergent/désinfectant. Collecteur d aiguilles : restant dans la chambre du patient : à jeter dans les DASRI lors de la sortie du résident ou lors de la levée des précautions. sinon : utilisation d un détergent désinfectant sur la partie extérieure avant de sortir de la chambre. Bassin, cuvette, urinal : nettoyés et désinfectés avant de sortir de la chambre. Pommades, antiseptiques, solutés hydroalcooliques, matériel à usage unique : à jeter lors de la sortie du résident ou lors de la levée des précautions contact. 12

13 4. Information du résident - Information écrite : livret d information pour les patients porteurs de BMR (cf annexe) à remettre au résident. - Remettre le livret d accueil au patient en le complétant par une information orale. - Informer le résident sur l hygiène des mains avec un soluté hydro-alcoolique. - L information doit être régulièrement répétée, en particulier sur la nécessité de réaliser une hygiène des mains. 1. Signalisation a) Pictogramme C sur la planification murale. b) Pictogramme C sur le dossier du patient. c) Pictogramme C sur la fiche de transfert. En cas d absence de l infirmière, l aide-soignante peut apposer le pictogramme sur la fiche de transfert. Mettre la fiche de transfert sous enveloppe. d) Appel téléphonique en cas de transfert ou de consultation dans un cabinet extérieur. e) Ce pictogramme ne doit pas être apposé sur la porte ni dans de la chambre (rupture de confidentialité). 5. Information des visiteurs a) Pancarte "Merci de vous laver les mains avant de sortir de la chambre" : à mettre à l intérieur de la chambre. b) Respect de la confidentialité : l information du portage de BMR doit être réservée à la famille proche et avec l accord du patient. Le livret d information au patient porteur de BMR peut être remis à la famille proche si le patient n est pas "apte à décider par lui-même". c) Règles à faire respecter - Hygiène des mains du résident et des visiteurs avec un soluté hydro-alcoolique, s ils sortent de la chambre. - Hygiène des mains des visiteurs avec un soluté hydro-alcoolique avant de sortir de la chambre. d) Les visites des enfants sont autorisées : hygiène des mains du résident avant de toucher l enfant. 13

14 II. RESIDANT CONFINE TEMPORAIREMENT DANS SA CHAMBRE 1. Organisation des soins 2. Organisation des repas a) Portage du plateau b) Installation du résident c) Aide au repas d) Transport du plateau et/ou de la vaisselle e) Lavage de la vaisselle et du plateau 3. Traitement du linge 4. Traitement des déchets 5. Bionettoyage 14

15 Le résident peut être, sur décision médicale, confiné dans sa chambre quand le risque de diffusion de l infection est très important. NB : cette décision doit être réévaluée régulièrement et le confinement en chambre levé dès que possible +++ Exemples : - Bactérie multirésistante : plaie avec écoulement abondant tachant le linge malgré le pansement, expectorations très abondantes. - Diarrhée à Clostridium difficile producteur de toxines. 1. Organisation des soins - Terminer la série de soins, de toilette ou de bionettoyage par le résident porteur de BMR. - Tablier pour tous les soins (privilégier les tabliers à usage unique). - Lavage antiseptique des mains avec un savon antiseptique ou désinfection des mains avec un soluté hydro alcoolique avant de sortir de la chambre. - Toilette dans la chambre. 2. Organisation des repas en chambre a) Portage du plateau - Apporter le plateau en dernier. - Desservir le plateau en dernier. b) Installation du résident (contact avec le patient ou le lit) - Protéger la tenue du soignant. - Porter des gants non stériles à usage unique. - Pratiquer un traitement hygiénique des mains avant de sortir de la chambre. c) Aide au repas - Ne pas porter de gant. - Le soignant peut être assis sur une chaise ou debout, mais ne doit pas s asseoir sur le lit. - Pratiquer un traitement hygiénique des mains avant de sortir de la chambre. d) Transport du plateau et/ou de la vaisselle Pas de précautions particulières. L important est de nettoyer et désinfecter les chariots après avoir ôté la vaisselle sale. e) Lavage de la vaisselle et du plateau En lave vaisselle, comme pour les résident non porteurs de BMR, quel que soit l endroit où le lavage est fait (cuisine centrale ou office). 15

16 3. Traitement du linge Le linge doit suivre le circuit du linge contaminé (cf. chapitre "traitement du linge"). Le linge est déposé dans un sac hydrosoluble dans la chambre et le sac placé en double emballage à la sortie dans un sac imperméable identifié. 4. Traitement des déchets - Mettre dans les DASRI (déchets de soin à risque infectieux, sacs identifiés DASRI) : Tous les déchets de soins, y compris les protections, les crachoirs, les sondes d aspiration, les sondes urinaires. - Mettre dans les déchets ménagers : Tous les déchets qui ne sont pas des déchets de soins (fleurs, journaux, emballages, paquets de gâteaux ). - Ne pas stocker dans la chambre les sacs à déchets, les jeter directement. - Tous les sacs déchets doivent être évacués quotidiennement. - Faire un double emballage à la sortie de la chambre. - Pour des raisons pratiques, il peut être choisi de mettre tous les déchets en DASRI. 5. Bionettoyage - Surfaces : 1 fois par jour avec un détergent désinfectant. - Sols : 2 fois par semaine au minimum avec un produit détergent 16

17 III. RESIDANT PORTEUR DE BMR SORTANT DE SA CHAMBRE 1. Organisation des soins 2. Organisation des déplacements du résident a) Traitement hygiénique des mains du résident avec un soluté hydro-alcoolique b) Déplacement du résident non autonome c) En salle à manger d) Cas particulier : patient avec trachéotomie 3. Douches ou bains dans la salle de bain commune 4. Traitement du linge 5. Traitement des déchets 6. Bionettoyage 7. Animation, bénévolat, sorties hors établissement a) Information des intervenants b) Lors des activités c) Bionettoyage des salles d animation d) Sorties hors établissement 17

18 Le résident est toujours infecté ou colonisé par une BMR mais les risques de diffusion sont moins importants. Exemples : - Pansement clos. - Infection urinaire chez résident continent. - Colonisation sur sonde à demeure. 1. Organisation des soins - Terminer la série de soins, de toilettes ou de bionettoyage par le résident porteur de BMR. - Tablier pour tous les soins. - Pratiquer un lavage hygiénique des mains avec un savon antiseptique ou une désinfection des mains avec un soluté hydro-alcoolique avant de sortir de la chambre. 2. Organisation des déplacements du résident (salle à manger, salle télé, animation) a) Traitement hygiénique des mains du résident avec un soluté hydro-alcoolique avant de sortir de la chambre - Par le résident lui-même si patient autonome et coopérant. - Par le soignant si résident non autonome et/ou non coopérant. b) Déplacements du résident non autonome - Amener et ramener le résident en dernier. - Pas de consignes particulières pour les résidents en fauteuil personnel - Pratiquer l hygiène des mains du soignant avec un soluté hydro-alcoolique après avoir déplacé le résident. c) En salle à manger - Garder la même place et le même fauteuil. - Privilégier des sets de table jetables en cas de sets de table - Préférer si possible les nappes et les serviettes jetables. Sinon, changer nappe et serviette tous les jours (circuit normal du linge). - Procéder au bionettoyage après le repas en nettoyant la table et les surfaces avec un détergent désinfectant comme les autres tables. d) Cas particulier : résident avec trachéotomie - Si possible, protéger la trachéotomie (compresses, bavoir..) le temps de la sortie de la chambre. Dans ce cas : même consignes que ci-dessus. - Si pas de possibilité de protection (intolérance du résident) : Aspirer avant la sortie de la chambre. Ne pas installer de personne en face du résident. Limiter les déplacements à l intérieur de l établissement. 18

19 3. Douches ou bains dans la salle de bain commune - Doucher le résident porteur de BMR en dernier. - Prévoir un sac hydrosoluble pour le linge, le gant de toilette, la serviette de toilette. Privilégier l usage unique qui sera jeté dans les DASRI. - Procéder au bionettoyage de la salle de bain : identique au bionettoyage habituel entre 2 résidents (détergent/désinfectant). 4. Traitement du linge Le linge doit suivre le circuit du linge contaminé (cf. chapitre "traitement du linge"). 5. Traitement des déchets - Mettre dans les DASRI (déchets de soin à risque infectieux, sacs jaunes identifiés DASRI) : Tous les déchets de soin, y compris, les crachoirs, les sondes d aspiration, les sondes urinaires. Protections en cas d infection urinaire à BMR. - Mettre dans les déchets ménagers : Tous les déchets qui ne sont pas des déchets de soin (fleurs, journaux, emballages, paquets de gâteaux ) y compris les protections (hors infection urinaire à BMR). 6. Bionettoyage - Surfaces proches du résident : tous les jours si possible avec un détergent/désinfectant. - Sols : 2 fois par semaine au minimum en alternant un produit détergent et un produit détergent désinfectant. 19

20 7. Animation, bénévolat, sorties hors établissement a) Information des animateurs, des coiffeurs, de l esthéticienne, des pédicures, des bénévoles et des gens du culte - Elle est indispensable mais elle doit être faite en respectant la confidentialité. - Elle doit être organisée (réunions, charte des bénévoles). - Elle doit s accompagner d une information sur les règles d hygiène de base à respecter. b) Lors des activités Le patient porteur d une BMR peut participer aux diverses activités à condition d une hygiène des mains avec un soluté hydro-alcoolique avant de sortir de sa chambre. c) Bionettoyage des salles d animation La participation d un résident porteur de BMR ne doit pas modifier le rythme du bionettoyage. Le bionettoyage doit être intégré dans le bionettoyage de l établissement, y compris du matériel d animation. Les objets en mousse doivent être réservés et identifiés pour le résident porteur de BMR et jetés lorsque le résident ne les utilise plus. d) Sortie hors établissement - Hygiène des mains du résident porteur de BMR avec un soluté hydro alcoolique avant de sortir de la chambre. - Nettoyage de la voiture : à intégrer dans une planification de nettoyage. Pas de consignes particulières en cas de résident porteur de BMR. 20

21 IV. DUREE DES PRECAUTIONS CONTACT Combien de temps doit-on maintenir les précautions contact en cas de BMR? 21

22 Il faut maintenir les précautions jusqu à la disparition de l infection ou de la colonisation. Exemples : - Guérison d une plaie. - Fermeture d une escarre. - Cicatrisation d une plaie opératoire. - Guérison d une pneumonie avec disparition des expectorations. - ECBU de contrôle négatif après une infection urinaire. En cas de Staphylocoque doré résistant à la Méticilline (SARM) : Si le résident a été colonisé ou infecté avec un staphylocoque doré résistant à la méticilline = Staphylococcus aureus résistant à la méticilline = SARM : il peut être longtemps porteur de ce SARM dans les fosses nasales, les aisselles, les plis inguinaux, la peau saine, même après disparition de l infection ou de la colonisation. Conduite à tenir : - Pour le résident : continuer à appliquer des solutés hydro-alcooliques sur les mains du résident. - Pour les soignants : traitement hygiénique des mains après tout soin au résident avant de sortir de la chambre. - Signaler lors des hospitalisations ou consultations. - Toutes les autres consignes peuvent être levées. 22

23 V. CAS PARTICULIERS 1. Résident dément déambulant porteur de BMR 2. Résident présentant des infections récidivantes à BMR 3. Diarrhées 23

24 1. Résident dément déambulant porteur de BMR Il faut passer des solutés hydro-alcooliques sur les mains du résident plusieurs fois par jour. Par ailleurs, suivre les conseils cités en III. 2. Résident présentant des infections récidivantes à BMR Certains résidents présentent régulièrement des infections à BMR entrecoupées d infections à germes non résistants et cela pendant plusieurs mois ou années. Il s agit le plus souvent de résidents présentant un facteur de colonisation (sonde urinaire à demeure, trachéotomie) mais parfois aucun facteur n est retrouvé. Conduite à tenir - Soit les précautions "contact" sont mises en place à chaque infection en attendant d avoir le résultat bactériologique. Résultats : absence de BMR arrêt des précautions "contact". présence de BMR les précautions restent en place jusqu à la fin de l infection (attestée par un prélèvement de contrôle négatif). - Soit les précautions "contact" sont gardées au long cours. Chaque cas doit être discuté avec l équipe soignante et l équipe opérationnelle en hygiène. L expérience montre que la deuxième solution (garder les précautions "contact" au long cours) est plus facilement acceptée par les équipes, sous réserve de la réévaluer régulièrement. 3. Diarrhées Les diarrhées sont des épisodes fréquents chez les personnes âgées. Il est difficile de mettre en place des précautions "contact" à chaque épisode. Des mesures plus simples peuvent être mises en place sous réserve de les réévaluer si la diarrhée se prolonge. - Précautions à prendre pour les soignants : gants non stériles à usage unique. traitement hygiénique des mains. protection de la tenue pour les changes. - Traitement du linge : circuit normal du linge. 24

25 - Traitement des déchets : protections à mettre dans les déchets ménagers. - Précautions pour le résident : hygiène des mains avec un soluté hydro-alcoolique avant de sortir de la chambre. - Durée des précautions : jusqu à la fin de la diarrhée. - Bionettoyage : fréquence habituelle. Réserves - En cas de diarrhée supérieure à 3 jours, alerter le médecin et revoir la conduite à tenir vis à vis des précautions. - En cas de cas groupés ou d épidémies, alerter le médecin. Les consignes doivent être revues avec l équipe opérationnelle en hygiène et le médecin - En cas de diarrhée authentifiée à Clostridium difficile producteur de toxines : Isolement géographique et précautions «contact» jusqu à la fin de la diarrhée +++ : Résident confiné temporairement dans sa chambre. Protection de la tenue pour tous les soins. Traitement hygiénique des mains. Circuit du linge contaminé. Déchets de soin dans les DASRI. Bionettoyage (sols et surfaces) tous les jours avec un détergent désinfectant 25

26 VI. ANNEXES Livret d information pour les patients porteurs de BMR 26

27 CORHYLIN Précautions «contact» dans les établissements pour personnes âgées Que dois-je faire à domicile? Quelles sont les mesures d'hygiène que je dois respecter? Je réalise une toilette quotidienne avec mon savon habituel. Je me lave fréquemment les mains (après être allé aux toilettes, avant les repas ). Dois - je laver m a vaisselle à part? Non Dois - je laver mon linge à part? Non Puis - je toucher un enfant, un bébé ou une personne malade? Oui, à condition de me laver les mains avant. A qui et quand faut - il signaler que je suis porteur d'une bactérie multi-résistante? A toute personne me donnant des soins à domicile ou en cabinet : - Médecin - Infirmière - Kinésithérapeute - Dentiste - Podologue, pédicure A l'ambulancier Lors de toute nouvelle hospitalisation ou consultation Vous êtes porteur d'une bactérie multi-résistante aux antibiotiques (BMR) Voici quelques informations et précautions simples d'hygiène à respecter pour éviter de la transmettre Portage des repas, aide ménagère : Ne rien changer à mes habitudes. 27

28 CORHYLIN Précautions «contact» dans les établissements pour personnes âgées Qu'est-ce qu'une bactérie multirésistante? Que fait-on à l'hôpital (maison de retraite, clinique )? Que doivent faire les visiteurs? Nous sommes tous porteurs de bactéries. Certaines bactéries peuvent devenir résistantes aux antibiotiques. En cas d'infection avec des bactéries multi-résistantes les possibilités de traitement par antibiotiques sont réduites. La signalisation sur la porte a pour objet d'amener les soignants et vos visiteurs à se renseigner sur les précautions à prendre. La tenue : Le personnel peut être amené à mettre une tenue particulière (gants, tablier, masque ). Aller voir l'infirmière avant d'entrer dans la chambre. Se laver les mains avant de sortir de la chambre. Il est donc important de limiter la diffusion de ces bactéries multirésistantes, principalement en milieu de soins car les personnes sont plus fragiles. Comment se transmettent les BMR? N'oubliez pas de vous laver les mains avant de sortir de votre chambre. Le mode principal de transmission se fait de personne à personne par les mains. 28

29 VII. CORHYLIN Précautions «contact» dans les établissements pour personnes âgées REFERENCES - Hygiène et prévention du risque infectieux dans les établissements d hébergement pour personnes âgées. CCLIN Ouest, recommandations pour la surveillance et la prévention des infections nosocomiales. CTIN Isolement septique. Recommandations pour les établissements de soins. CTIN, SFHH Maîtrise de la diffusion des Bactéries Multi Résistantes aux antibiotiques. Recommandations pour les établissements de santé. CTIN,

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