FICHE D INFORMATION SANTÉ ET DE SÉCURITÉ AU TRAVAIL. Maladie à virus Ebola

Dimension: px
Commencer à balayer dès la page:

Download "FICHE D INFORMATION SANTÉ ET DE SÉCURITÉ AU TRAVAIL. Maladie à virus Ebola"

Transcription

1 FICHE D INFORMATION SANTÉ ET DE SÉCURITÉ AU TRAVAIL Maladie à virus Ebola Qu est-ce que la maladie à virus Ebola (MVE)? La maladie à virus Ebola (autrefois connue sous le nom de «fièvre hémorragique Ebola») est une maladie grave et souvent mortelle, entraînant un taux de mortalité pouvant atteindre 90 %. La maladie affecte les humains et les primates non humains (singes, gorilles et chimpanzés). Les virus responsables des fièvres hémorragiques, dont le virus Ebola, ont en commun certaines caractéristiques : ils affectent plusieurs organes, causent des dommages aux vaisseaux sanguins, affectent la capacité de l organisme à s autoréguler et diminuent le système immunitaire. La maladie à virus Ebola est apparue pour la première fois en 1976, lors de deux flambées simultanées, dont l'une est apparue dans un village situé près de la rivière Ebola, dans la République démocratique du Congo et l'autre, dans une région isolée du Soudan. On ne connaît pas l origine du virus, mais les données disponibles indiquent qu une espèce de chauve-souris frugivore serait l hôte naturel du virus Ebola. Le virus Ebola cause une maladie grave et souvent mortelle. Mode de transmission du virus Ebola Les chercheurs croient que le premier patient s'infecte par contact avec un animal infecté. Ensuite, le virus peut se transmettre de personne à personne de plusieurs manières, dont les suivantes : par contact direct avec le sang ou d autres liquides organiques (notamment, les selles, la salive, l urine, les vomissures, les larmes, les sécrétions nasales et le sperme) d une personne atteinte de la maladie à virus Ebola; par contact avec des surfaces ou des objets (aiguilles, seringues, literie, vêtements et équipements de protection individuelle) contaminés par le sang ou des liquides organiques d une personne ou d un animal infectés. Le virus présent dans le sang et les liquides organiques peut pénétrer dans une autre personne par des lésions de l épiderme ou des muqueuses non protégées, par exemple, les yeux, le nez ou la bouche et lorsque les mains contaminées touchent les yeux, la bouche ou une muqueuse. Une personne atteinte de la maladie à virus Ebola est contagieuse tant que le virus est présent dans ses liquides organiques. Par exemple, le sperme peut continuer de transmettre le virus jusqu à sept semaines après le rétablissement clinique. Page 1

2 Les personnes ne sont pas contagieuses avant l'apparition des symptômes. La transmission du virus Ebola par une personne asymptomatique pendant la période d incubation n a pas encore été signalée. La transmission intrafamiliale s effectue en entrant en contact avec les liquides organiques d une personne malade, même après la mort de cette dernière. Risque d exposition Lorsqu une éclosion survient, les personnes les plus à risque d être infectées sont : les premiers intervenants, le personnel paramédical, les ambulanciers; les travailleuses et travailleurs de la santé; les personnes qui sont en contact direct avec le public; les membres de la famille ou d autres personnes qui sont en contact étroit avec une personne infectée; les parents et amis du défunt qui sont en contact direct avec la dépouille dans le cadre des rites funéraires. De plus amples recherches sont nécessaires pour comprendre si certains groupes, tels les immuno déprimés ou ceux qui ont déjà des problèmes de santé, sont plus susceptibles que d autres de contracter le virus. L exposition au virus peut être contrôlée au moyen de mesures de protection dans les cliniques et les hôpitaux, lors des réunions sociales ou à la maison. Signes et symptômes Tant qu elles ne présentent pas de symptômes, les personnes infectées ne sont pas contagieuses. Principaux signes et symptômes de la maladie à virus Ebola : de la fièvre (plus de 38,6 C ou 101,5 F), de sévères maux de tête, des douleurs musculaires, des vomissements, de la diarrhée, des maux d estomac, des saignements ou des ecchymoses inexpliqués. L apparition des premiers symptômes varie de 2 à 21 jours après l exposition au virus Ebola, la moyenne se situant entre 8 et 10 jours. La guérison dépend de la réponse immunitaire du patient. Les malades qui guérissent d une infection à ce virus développent des anticorps qui leur procurent une immunité pendant au moins dix ans. Les tests de laboratoire indiquent une baisse du nombre des globules blancs et des plaquettes sanguines ainsi qu une élévation des enzymes hépatiques. Diagnostic d une maladie à virus Ebola La maladie à virus Ebola peut être difficile à distinguer d autres maladies infectieuses comme la malaria, la fièvre typhoïde et la méningite. Les tests suivants servent à confirmer que l infection par le virus Ebola est bien la cause des symptômes : Page 2

3 fixation d anticorps à l aide de l analyse ELISA (essai d immuno-absorption enzymatique), tests de détection par capture de l antigène, test de séroneutralisation, transcription inverse suivie d une réaction en chaîne par polymérase (RT-PCR), microscopie électronique, isolement du virus sur culture cellulaire. Les prélèvements provenant des patients présentent un risque de contamination extrêmement élevé. Par conséquent, les analyses de laboratoire effectuées sur des échantillons non inactivés devraient respecter les conditions de confinement les plus rigoureuses possible. Traitement de la MVE Aucun vaccin ou médicament (p. ex., médicaments antiviraux) n a pour l instant fait ses preuves contre la maladie à virus Ebola. Les symptômes de la maladie sont traités au fur et à mesure de leur apparition. Les interventions de base suivantes peuvent sensiblement améliorer les chances de survie si elles sont pratiquées tôt : réhydratation par voie intraveineuse (IV) et équilibration des électrolytes (sels organiques), maintien du taux d oxygénation et de la pression sanguine, traitement des infections concomitantes, le cas échéant. Il est important de traiter rapidement les personnes atteintes de la maladie à virus Ebola, mais cela représente un défi, puisque le diagnostic clinique est difficile à établir dans les premiers stades de l infection. Comme les premiers symptômes, tels les maux de tête et la fièvre, ne sont pas spécifiques au virus Ebola, les cas d Ebola peuvent recevoir un mauvais diagnostic. Cependant, si une personne présente les symptômes d une infection au virus Ebola et qu elle a été en contact avec le sang ou les liquides organiques d un malade d Ebola, ou en contact avec des objets contaminés par du sang ou des liquides corporels d un malade d Ebola, ou en contact avec un animal infecté, cette personne doit être isolée et les professionnels de la santé publique doivent être avisés. On peut continuer de donner des soins de soutien en prenant soin de porter des vêtements ou un équipement de protection adéquats en attendant que les analyses confirment l infection chez le patient. Prévention et lutte Pour combattre efficacement une flambée, il faut mettre en œuvre un ensemble d interventions : prise en charge des cas, surveillance et recherche des contacts, services d'un laboratoire de qualité, inhumations sans risque et mobilisation sociale. La participation de la population est essentielle pour juguler les flambées. La sensibilisation aux facteurs de risque associés à l infection par le virus Ebola et aux mesures de protection possibles est un moyen efficace pour réduire la transmission de personne à personne. Les messages sur la réduction des risques devront porter sur les points décrits ci dessous. La réduction du risque de transmission interhumaine provenant des contacts directs ou rapprochés avec des sujets présentant des symptômes d Ebola, en particulier avec leurs liquides biologiques. Il faut porter des gants et un équipement de protection individuelle (EPI) adapté lorsque l on s occupe des malades à domicile. Il faut également se laver les mains systématiquement après avoir rendu visite à des patients à l hôpital ou s être occupé de malades à domicile. Page 3

4 Des mesures d endiguement de la flambée : l inhumation rapide et sans risque des défunts, l identification des sujets susceptibles d avoir été en contact avec une personne infectée par le virus Ebola, le suivi de l état de santé des contacts pendant 21 jours, la séparation des sujets sains d avec les malades en vue de prévenir la propagation, une bonne hygiène et le maintien d un environnement propre. Lorsque des cas de maladie sont constatés, le risque de transmission augmente au sein des services de santé. Par conséquent, les travailleuses et travailleurs de la santé doivent être en mesure de reconnaître un cas d Ebola et être prêts à utiliser les mesures de contrôle des infections adéquates. Le but de ces techniques est d éviter tout contact avec le sang ou les liquides corporels d un patient infecté. Les procédures appropriées comprennent notamment : l isolement des malades d Ebola afin d éviter tout contact avec des personnes non protégées; le port de vêtements de protection (masques, gants, blouses imperméables, lunettes protectrices ou masques protecteurs) par les personnes qui prennent soin des patients atteints de la MVE; d autres mesures de contrôle des infections (p. ex., stérilisation de tout le matériel et usage systématique de désinfectants); éviter de toucher les corps des malades d Ebola décédés; les travailleuses et travailleurs de la santé devraient être capables de demander des tests diagnostiques ou de faire analyser des échantillons par un laboratoire indépendant. Précautions recommandées aux travailleuses et travailleurs de la santé qui sont en contact avec des patients atteints de la MVE Les travailleur(euse)s de la santé qui sont en contact avec des patients atteints de la MVE ou qui travaillent dans des chambres d isolement doivent prendre des précautions spéciales. Ils doivent suivre des procédures strictes visant le contrôle des infections, y compris l utilisation de chambres d isolement à pression négative et le port d un équipement de protection individuelle. Ils doivent porter un masque N95 bien ajusté ou un appareil de protection respiratoire à épuration d air motorisé (APR), qu ils doivent garder propre. Le port d un masque protecteur et de lunettes de sécurité est également obligatoire lorsqu ils donnent des soins directs aux patients et qu ils se trouvent dans des régions à risque élevé. Dans les régions à risque élevé, ils doivent porter des blouses d hôpital à longues manches lorsqu ils dispensent des soins directs aux patients. Le port de gants est obligatoire dans les régions à risque élevé. Lorsque les travailleurs de la santé enlèvent leur équipement de protection individuelle, ce dernier doit être décontaminé immédiatement et ils doivent ensuite se laver les mains à fond. Des précautions strictes doivent aussi être suivies par tous les travailleuses et travailleurs qui nettoient les chambres ou lavent les draps. Les chambres et toutes les surfaces doivent être nettoyées avec un désinfectant à large spectre dont le pouvoir virucide (c est à dire la capacité de tuer les virus) est garanti. Ce produit doit être convenablement dilué et utilisé en suivant les précautions recommandées. Les employeurs doivent fournir à tous les travailleuses et travailleurs de la santé qui sont ou qui pourraient être exposés au virus Ebola une formation adéquate et un équipement de protection individuelle. Tous les travailleurs ont le droit de refuser de faire un travail qui risque d être dangereux. Les travailleuses et travailleurs de la santé ont également le droit de refuser d effectuer un travail qui risque de mettre leur santé en danger, mais dans certaines provinces, dont l Ontario, ils ne peuvent se prévaloir de ce droit que si leur refus de travailler ne met pas directement en danger la vie, la santé ou la sécurité d une autre personne. Les employeurs ont la responsabilité de fournir des procédures strictes de contrôle des infections, un équipement de protection individuelle et une formation à toutes les personnes qui sont en contact direct avec des patients atteints de la MVE. Refusez de travailler si ce n est pas le cas. Page 4

5 Le comité mixte de santé et de sécurité au travail devrait s impliquer à fond dans les questions concernant les procédures strictes visant le contrôle des infections, la fourniture et le port d un EPI et la prestation d une formation. N oubliez pas que des études menées chez des primates non humains ont montré que la dose infectante par voie aérienne des fièvres virales hémorragiques est aussi peu concentrée que de 1 à 10 organismes. Nettoyage après une contamination potentielle ou confirmée au virus Ebola Il est important de savoir que le virus peut survivre plusieurs heures sur une surface. Des études ont montré que le risque de transmission du virus est faible lorsque les directives de prévention des infections recommandées pour les fièvres virales hémorragiques sont suivies. Les protocoles de prévention des infections comprennent la décontamination quotidienne des planchers avec une solution d eau de Javel à 0,5 % et, au besoin, la décontamination des surfaces visiblement contaminées avec une solution d eau de Javel à 0,05 %. Recommandations de l Agence de la santé publique du Canada (ASPC) pour nettoyer les déversements de sang ou de liquides corporels : a) lorsque les surfaces contaminées peuvent tolérer un contact avec de puissants agents de blanchiment (comme les surfaces en ciment ou en métal), il faut les mouiller abondamment avec une solution d eau de Javel à 5,25 % diluée à 1:10 et laisser agir 10 minutes; b) lorsque les surfaces contaminées sont sujettes à la corrosion ou à une décoloration, il est recommandé de les nettoyer soigneusement pour enlever les taches visibles, puis d appliquer une solution d eau de Javel à 5,25 % diluée à 1:100 et de la laisser agir pendant plus de 10 minutes. Principe de précaution Lors de l épidémie de SRAS, les conclusions du juge Archie Campbell nous ont appris que, surtout dans des situations semblables, les employeurs doivent exercer le «principe de précaution», c est-à-dire qu il ne faut pas attendre d avoir la certitude scientifique avant d adopter le plus haut niveau de protection en attendant que les preuves permettent de croire que l on ne court plus de risques en réduisant les précautions. Précautions raisonnables nécessaires L Association des infirmières et infirmiers de l Ontario a trouvé dans six hôpitaux ontariens des preuves montrant au moins une lacune dans l état de préparation recommandé afin de traiter et de contenir tout cas éventuel d Ebola : Les comités mixtes de santé et de sécurité n étaient pas consultés pour l élaboration des mesures, des procédures et des formations. Les travailleuses et travailleurs n étaient pas formés ni évalués. L équipement n était pas disponible ou accessible, ou il était défectueux. Les procédures n étaient pas adéquates. Un patient n a pas été diagnostiqué en raison de l absence de tests de dépistage et parce que le personnel n avait pas été formé à l endroit où le patient était entré à l hôpital. Une inspection des services ambulanciers de la province a révélé un manque de préparation comparable. Les rapports de Toronto et d Hamilton, que le journal a également obtenus, rendent compte des mêmes problèmes. Le Globe and Mail a publié le compte rendu suivant : «Au moment de notre visite, nous avons appris que l employeur n avait pas encore renseigné ses employés sur le danger que représente [la maladie à virus Ebola]», déclare le Globe and Mail, en se fondant sur le rapport d inspection effectuée pour l entreprise Peel Regional Paramedic Services, dont le journal avait obtenu une copie. «De plus, les travailleurs n ont pas reçu de formation ni de directives concernant l utilisation, l entretien et les limites [de l équipement de protection individuelle], y compris comment le mettre et le retirer en toute sécurité.» Page 5

6 Unifor demande que : Les premiers intervenants et le personnel de l hôpital reçoivent une formation complète, englobant les protocoles appropriés et comportant le matériel de formation nécessaire à l enseignement des précautions raisonnables à prendre pour intervenir en cas d une flambée épidémique. Des quantités adéquates de combinaisons de protection contre les matières dangereuses et d autres équipements de protection individuelle. Des chambres d isolement bien équipées pour assurer la sécurité des patients, des visiteurs et du personnel. Le personnel suffisant pour suppléer personnel infirmier et aux autres travailleuses et travailleurs de la santé qui doivent soigner les patients en isolement. En outre, le moyen d être toujours prêt à faire face à une exposition probable, mais rare, à un risque ou à un danger est de participer régulièrement à des exercices d entraînement. Une fois que les travailleuses et travailleurs ont suivi une formation sur les bonnes procédures et avec le matériel approprié, des exercices d entraînement réguliers sur tout le protocole, depuis l entrée à l hôpital jusqu à la sortie du patient, en passant par l isolement, sont essentiels afin : a) de détecter le matériel inadéquat et les lacunes dans la procédure, puis de les perfectionner dans un cadre sûr; b) que si un malade d Ebola se présente à l hôpital, tout le personnel puisse se mettre en action de façon automatique, confiante, compétente et en toute sécurité. Vais-je perdre mon salaire si je suis en quarantaine ou malade? Si vous ne pouvez pas travailler parce que vous avez contracté la MVE en dehors du travail, vous bénéficiez des dispositions de votre régime de congés de maladie au travail. Si vous ne pouvez pas travailler parce que vous avez contracté la MVE dans le cadre de votre travail, vous remplissez alors les conditions requises pour recevoir des indemnités d accident de travail. Sources d information : La Directive n o 1 de l Ontario sur la maladie à virus Ebola : programs/emu/ebola/docs/evd_directive_1_ _fr.pdf Agence de la santé publique du Canada : Organisation mondiale de la Santé : Maladie à virus Ebola, aide-mémoire n o 103, mis à jour en septembre 2014 Division des agents pathogènes et pathologies (DHCPP) du Centre national pour les maladies infectieuses émergentes et les zoonoses des Centres pour le contrôle et la prévention des maladies aux États Unis Centres pour le contrôle et la prévention des maladies : Recommandations en matière de prévention et de lutte pour les patients infectés ou soupçonnés d être infectés par le virus Ebola et qui sont hospitalisés aux États Unis Centre européen de prévention et de contrôle des maladies (CEPCM) Association des infirmières et infirmiers de l Ontario ( (en anglais seulement) lhsepb343 Page 6

Ensemble de documents d orientation sur la maladie à virus Ebola

Ensemble de documents d orientation sur la maladie à virus Ebola Ensemble de documents d orientation sur la maladie à virus Ebola Août 2014 l enfance aux enfants Organisation mondiale de la Santé 2014 Tous droits réservés. Les appellations employées dans la présente

Plus en détail

BOITE A IMAGES PREVENTION DE LA MALADIE A VIRUS EBOLA

BOITE A IMAGES PREVENTION DE LA MALADIE A VIRUS EBOLA BOITE A IMAGES PREVENTION DE LA MALADIE A VIRUS EBOLA INSTRUCTIONS À L ATTENTION DE L ANIMATEUR La boite à images pour la prévention de la FHVE (La Fièvre Ebola est une maladie épidémique, contagieuse

Plus en détail

Service d ambulance. Normes. de soins aux patients. et de transport

Service d ambulance. Normes. de soins aux patients. et de transport Service d ambulance Normes de soins aux patients et de transport Ministère de la Santé et des Soins de longue durée Direction des services de santé d urgence Avril 2000 (Mise à jour : octobre 2002) Soins

Plus en détail

1 ère manche Questions fermées

1 ère manche Questions fermées Quiz VIH 2011 1 ère manche Questions fermées Crips Ile-de-France / Mise à jour : août 2015 Thème : Dépistage Un test VIH négatif indique toujours que la personne qui a fait le test n est pas contaminée

Plus en détail

Gestion de la crise sanitaire grippe A

Gestion de la crise sanitaire grippe A Gestion de la crise sanitaire grippe A Sommaire de la présentation Nature du risque lié au virus A H1N1 Plan gouvernemental de pandémie grippale Mesures de protection Historique de la grippe La grippe

Plus en détail

+ Questions et réponses

+ Questions et réponses HÉPATITE B L hépatite B c est quoi? L hépatite B est un type de maladie du foie causée par le virus de l hépatite B, une des formes les plus courantes de l hépatite virale (les autres sont le virus de

Plus en détail

SURVEILLANCE DES SALARIES MANIPULANT DES DENREES ALIMENTAIRES

SURVEILLANCE DES SALARIES MANIPULANT DES DENREES ALIMENTAIRES SURVEILLANCE DES SALARIES MANIPULANT DES DENREES ALIMENTAIRES Dr Virginie NAEL Service de Santé au travail du personnel hospitalier CHU Nantes 44èmes journées FMC ANMTEPH / SOHF - Lausanne - Septembre

Plus en détail

Chapitre VI : Gestion des risques épidémiques

Chapitre VI : Gestion des risques épidémiques Chapitre VI : Fiche n VI.1 : Gale Fiche n VI.2 : Tubeculose pulmonaire (accessible dans la prochaine version) Fiche n VI.3 : Gastro-entérite Fiche n VI.4 : Infection respiratoire aigüe basse Sommaire Sommaire

Plus en détail

Don de moelle osseuse. pour. la vie. Agence relevant du ministère de la santé. Agence relevant du ministère de la santé

Don de moelle osseuse. pour. la vie. Agence relevant du ministère de la santé. Agence relevant du ministère de la santé Don de moelle osseuse Engagez-VOUS pour la vie 1 Pourquoi devenir veilleur de vie? Le don de moelle osseuse peut sauver des vies La greffe de moelle osseuse représente une chance importante de guérison

Plus en détail

LIGNES DIRECTRICES CLINIQUES TOUT AU LONG DU CONTINUUM DE SOINS : Objectif de ce chapitre. 6.1 Introduction 86

LIGNES DIRECTRICES CLINIQUES TOUT AU LONG DU CONTINUUM DE SOINS : Objectif de ce chapitre. 6.1 Introduction 86 LIGNES DIRECTRICES CLINIQUES TOUT AU LONG DU CONTINUUM DE SOINS : ÉTABLISSEMENT DE LIENS ENTRE LES PERSONNES CHEZ QUI UN DIAGNOSTIC D INFECTION À VIH A ÉTÉ POSÉ ET LES SERVICES DE SOINS ET DE TRAITEMENT

Plus en détail

Tuberculose bovine. Situation actuelle

Tuberculose bovine. Situation actuelle Tuberculose bovine Situation actuelle 21 mai 2013 Dr G. Peduto Vétérinaire cantonal Service de la consommation et des affaires vétérinaires 1 Tuberculose bovine La Suisse est indemne depuis 1959 Dernier

Plus en détail

Quelles sont les maladies hautement contagieuses susceptibles d être hospitalisées en réanimation en France?

Quelles sont les maladies hautement contagieuses susceptibles d être hospitalisées en réanimation en France? 53 e congrès national d anesthésie et de réanimation. Infirmiers. Infirmier(e)s de réanimation 2011 Sfar. Tous droits réservés. Quelles sont les maladies hautement contagieuses susceptibles d être hospitalisées

Plus en détail

Le don de moelle osseuse :

Le don de moelle osseuse : DON DE MOELLE OSSEUSE Le don de moelle osseuse : se décider aujourd hui, s engager pour longtemps LA MOELLE OSSEUSE ET SA GREFFE La moelle osseuse C est le tissu mou dans le centre du corps des os qui

Plus en détail

Information à un nouveau donneur de cellules souches du sang

Information à un nouveau donneur de cellules souches du sang Information à un nouveau donneur de cellules souches du sang Pour des raisons de simplification, les dénominations masculines s appliquent également aux femmes. La transplantation de cellules souches du

Plus en détail

HEPATITES VIRALES 22/09/09. Infectieux. Mme Daumas

HEPATITES VIRALES 22/09/09. Infectieux. Mme Daumas HEPATITES VIRALES 22/09/09 Mme Daumas Infectieux Introduction I. Hépatite aigu II. Hépatite chronique III. Les différents types d hépatites A. Hépatite A 1. Prévention de la transmission 2. Vaccination

Plus en détail

Test d immunofluorescence (IF)

Test d immunofluorescence (IF) Test d immunofluorescence (IF) 1.1 Prélèvement du cerveau et échantillonnage Avant toute manipulation, il est fondamental de s assurer que tout le personnel en contact avec un échantillon suspect soit

Plus en détail

www.dondemoelleosseuse.fr

www.dondemoelleosseuse.fr Agence relevant du ministère de la santé www.dondemoelleosseuse.fr 01 Pourquoi devenir Veilleur de Vie? Le don de moelle osseuse peut sauver des vies. Chaque année, des milliers de personnes - enfants

Plus en détail

FICHE D INFORMATION AVANT UNE TRANSFUSION

FICHE D INFORMATION AVANT UNE TRANSFUSION FICHE D INFORMATION AVANT UNE TRANSFUSION Madame, Monsieur, Si votre état de santé nécessite une transfusion sanguine, ce document est destiné à vous informer sur les avantages et les risques de la transfusion,

Plus en détail

Insuffisance cardiaque

Insuffisance cardiaque Insuffisance cardiaque Connaître son évolution pour mieux la vivre Guide d accompagnement destiné au patient et ses proches Table des matières L évolution habituelle de l insuffisance cardiaque 5 Quelles

Plus en détail

QUESTIONS FREQUEMMENT POSEES AUX EXPERTS DU SERVICE TELEPHONE VERT SIDA (800861061) ISTITUTO SUPERIORE DI SANITA

QUESTIONS FREQUEMMENT POSEES AUX EXPERTS DU SERVICE TELEPHONE VERT SIDA (800861061) ISTITUTO SUPERIORE DI SANITA QUESTIONS FREQUEMMENT POSEES AUX EXPERTS DU SERVICE TELEPHONE VERT SIDA (800861061) ISTITUTO SUPERIORE DI SANITA INFORMATIONS SUR LE TEST DE DEPISTAGE Q. Quels examens médicaux doit-on faire pour détecter

Plus en détail

Le VIH et votre foie

Le VIH et votre foie Le VIH et votre foie Le VIH et votre foie Que dois-je savoir au sujet de mon foie? Votre foie joue un rôle incroyablement important. Il filtre votre sang en éliminant les substances nocives (toxiques)

Plus en détail

C. difficile. Réponses aux questions les plus fréquemment posées sur le. à l Hôpital général juif HÔPITAL GÉNÉRAL JUIF SIR MORTIMER B.

C. difficile. Réponses aux questions les plus fréquemment posées sur le. à l Hôpital général juif HÔPITAL GÉNÉRAL JUIF SIR MORTIMER B. Réponses aux questions les plus fréquemment posées sur le C. difficile à l Hôpital général juif HÔPITAL GÉNÉRAL JUIF SIR MORTIMER B. DAVIS HÔPITAL D ENSEIGNEMENT DE L UNIVERSITÉ MCGILL www.jgh.ca 1. CLOSTRIDIUM

Plus en détail

Leucémies de l enfant et de l adolescent

Leucémies de l enfant et de l adolescent Janvier 2014 Fiche tumeur Prise en charge des adolescents et jeunes adultes Leucémies de l enfant et de l adolescent GENERALITES COMMENT DIAGNOSTIQUE-T-ON UNE LEUCEMIE AIGUË? COMMENT TRAITE-T-ON UNE LEUCEMIE

Plus en détail

Qu est-ce que la peste?

Qu est-ce que la peste? Département fédéral de l'intérieur DFI Office fédéral de la santé publique OFSP Unité de direction Santé publique Qu est-ce que la peste? État : 1 juin 2008 Réponses aux questions fréquemment posées concernant

Plus en détail

Cette intervention aura donc été décidée par votre chirurgien pour une indication bien précise.

Cette intervention aura donc été décidée par votre chirurgien pour une indication bien précise. Qu est-ce qu une arthroscopie? Il s agit d une intervention chirurgicale mini-invasive dont le but est d explorer l articulation du genou et de traiter la lésion observée dans le même temps. Comment se

Plus en détail

La vaccination, une bonne protection

La vaccination, une bonne protection Vaccin contre l hépatite A et l hépatite B La personne qui reçoit ce vaccin se protège contre l hépatite A, l hépatite B et leurs complications. L hépatite A et l hépatite B sont des infections du foie

Plus en détail

Le don de moelle osseuse

Le don de moelle osseuse Le don de moelle osseuse Enfant, je rêvais de sauver des vies. Aujourd hui, je le fais. Grande cause nationale 2009 Olivier, 4 ans Olivier, 32 ans Établissement relevant du ministère de la santé Le don

Plus en détail

Transfusions sanguines, greffes et transplantations

Transfusions sanguines, greffes et transplantations Transfusions sanguines, greffes et transplantations Chiffres clés en 2008 La greffe d organes est pratiquée depuis plus de 50 ans. 4 620 malades ont été greffés. 1 563 personnes ont été prélevées. 222

Plus en détail

Prophylaxie infectieuse après exposition professionnelle

Prophylaxie infectieuse après exposition professionnelle 1 Prophylaxie infectieuse après exposition professionnelle Introduction Le personnel soignant est régulièrement confronté au risque de contamination par le virus de l immunodéficience humaine (VIH) mais

Plus en détail

Votre bébé a besoin de soins spéciaux

Votre bébé a besoin de soins spéciaux Votre bébé a besoin de soins spéciaux Ce guide se veut un document de référence afin de favoriser une meilleure compréhension de tous les aspects entourant la venue d un enfant prématuré ou malade. Il

Plus en détail

Apport de la biologie moléculaire au diagnostic des parasitoses

Apport de la biologie moléculaire au diagnostic des parasitoses Apport de la biologie moléculaire au diagnostic des parasitoses M-H H BESSIERES,, S. CASSAING, A. BERRY, R. FABRE, J-F.. MAGNAVAL Service de Parasitologie-Mycologie Diagnostic biologique d une d parasitose

Plus en détail

Principales causes de décès selon le groupe d âge. 0 24 25 44 45 64 65 84 85 et plus

Principales causes de décès selon le groupe d âge. 0 24 25 44 45 64 65 84 85 et plus Module 2 Exercice 1: Cellules souches hématopoïétiques 1. Causes de décès en Suisse (2010) La figure suivante montre les causes de décès les plus fréquentes en Suisse en 2010, telles qu elles ont été relevées

Plus en détail

Ce que les femmes enceintes doivent savoir au sujet de la grippe H1N1 (appelée grippe porcine auparavant)

Ce que les femmes enceintes doivent savoir au sujet de la grippe H1N1 (appelée grippe porcine auparavant) Ce que les femmes enceintes doivent savoir au sujet de la grippe H1N1 (appelée grippe porcine auparavant) 3 mai 2009, 15 h HNE Sur cette page : Que dois-je faire si je contracte ce nouveau virus et que

Plus en détail

STOP à la Transmission des microorganismes!

STOP à la Transmission des microorganismes! STOP à la Transmission des microorganismes! M.E Gengler Vendredi 25 Avril 2014 Vous avez ditstandard? Voici les «Précautions Standard» ou PS Les Précautions Standard : la Loi Respectez les «précautions

Plus en détail

LA PERITONITE INFECTIEUSE FELINE

LA PERITONITE INFECTIEUSE FELINE Marie-Hélène BONNET 8, Avenue de l Amiral Narbonne 111120 Bize Minervois Tél. 04.68.40.61.50 Email : manoirperceval@wanadoo.fr LA PERITONITE INFECTIEUSE FELINE A lire très attentivement, et à faire lire

Plus en détail

La Greffe de Cellules Souches Hématopoïétiques

La Greffe de Cellules Souches Hématopoïétiques La Greffe de Cellules Souches Hématopoïétiques Professeur Ibrahim Yakoub-Agha CHRU de LILLE (Illustration de J. Cloup, extraite du CD-Rom «greffe de Moelle» réalisé par la société K Noë) La moelle osseuse

Plus en détail

Vaccinations - Rédaction Dr BOUTON

Vaccinations - Rédaction Dr BOUTON 20-14 Vaccinations - Rédaction Dr BOUTON Chaque personnel navigant est responsable de la mise à jour des ses vaccins. 1 - VACCINATION OBLIGATOIRE La vaccination contre la fièvre jaune (vaccination anti-amarile)

Plus en détail

Plan de veille et de préparation à la riposte contre la Maladie à Virus Ebola

Plan de veille et de préparation à la riposte contre la Maladie à Virus Ebola ا ـ ا Royaume du Maroc وزارة ا Ministère de la Santé Plan de veille et de préparation à la riposte contre la Maladie à Virus Ebola Version 2, Octobre 2014 SOMMAIRE Introduction I. Connaissances actuelles

Plus en détail

GUIDE PRATIQUE N 1 HERPES ASSOCIATION HERPES. Agissons contre l herpès

GUIDE PRATIQUE N 1 HERPES ASSOCIATION HERPES. Agissons contre l herpès GUIDE PRATIQUE N 1 HERPES ASSOCIATION HERPES Agissons contre l herpès L Herpès : une maladie très répandue En France, on estime qu environ 10 millions de personnes sont porteuses du virus de l herpès à

Plus en détail

La planification familiale

La planification familiale La planification familiale après l avortement spontané ou provoqué Introduction Les grossesses non désirées sont l une des principales raisons pour lesquelles les femmes choisissent d avorter. Beaucoup

Plus en détail

Le parcours en greffe de cellules hématopoïétiques : greffe allogénique

Le parcours en greffe de cellules hématopoïétiques : greffe allogénique Le parcours en greffe de cellules hématopoïétiques : greffe allogénique Introduction Cette brochure vise à vous familiariser avec la greffe de cellules hématopoïétiques (GCH). Elle présente en quelques

Plus en détail

Comment se déroule le prélèvement? Il existe 2 modes de prélèvements des cellules souches de la moelle osseuse:

Comment se déroule le prélèvement? Il existe 2 modes de prélèvements des cellules souches de la moelle osseuse: La greffe de moelle osseuse représente une chance importante de guérison pour de nombreuses personnes atteintes de maladies graves du sang. Le don de moelle osseuse est un acte volontaire, anonyme et gratuit

Plus en détail

Les Infections Associées aux Soins

Les Infections Associées aux Soins Les Infections Associées aux Soins Dr Catherine Sartor EOH Conception Assistance Publique Hôpitaux de Marseille Ecole IFSI, Marseille, 12 septembre 2014 Définitions 2007 Infection Nosocomiale (IN) 1999

Plus en détail

Kit de dépistage et de déclaration du virus Ebola (CARE)

Kit de dépistage et de déclaration du virus Ebola (CARE) C A R E Kit de dépistage et de déclaration du virus Ebola (CARE) Si vous tombez malade, faites-vous soigner dès que possible pour avoir les meilleures chances de guérison! Cher voyageur, Que vous rentriez

Plus en détail

Nous avons tous un don qui peut sauver une vie. D e v e n i r. donneur de moelle. osseuse

Nous avons tous un don qui peut sauver une vie. D e v e n i r. donneur de moelle. osseuse Nous avons tous un don qui peut sauver une vie D e v e n i r donneur de moelle osseuse Pourquoi s inscrire comme donneur de moelle osseuse? Pour des personnes atteintes de maladies graves du sang, la greffe

Plus en détail

GUIDE DE BONNES PRATIQUES POUR LA COLLECTE DE PILES ET ACCUMULATEURS AU LUXEMBOURG

GUIDE DE BONNES PRATIQUES POUR LA COLLECTE DE PILES ET ACCUMULATEURS AU LUXEMBOURG GUIDE DE BONNES PRATIQUES POUR LA COLLECTE DE PILES ET ACCUMULATEURS AU LUXEMBOURG Version 1.0 1 Avant-propos Ce guide de bonnes pratiques a été préparé pour fournir des informations concernant la collecte

Plus en détail

Hépatite. ses causes ses conséquences sa prévention

Hépatite. ses causes ses conséquences sa prévention Hépatite ses causes ses conséquences sa prévention Hépatite : l essentiel en bref Qu est-ce que l hépatite et quelles sont les conséquences de cette maladie? L hépatite est une inflammation du foie, dont

Plus en détail

Le dépistage du cancer de la prostate. une décision qui VOUS appartient!

Le dépistage du cancer de la prostate. une décision qui VOUS appartient! Le dépistage du cancer de la prostate une décision qui VOUS appartient! Il existe un test de dépistage du cancer de la prostate depuis plusieurs années. Ce test, appelé dosage de l antigène prostatique

Plus en détail

OSIRIS GRIPPE A H1N1

OSIRIS GRIPPE A H1N1 REPUBLIQUE ET CANTON DE GENEVE État-major opérationnel OSIRIS OSIRIS INFORMATION ÉTAT-MAJOR OPÉRATIONNEL POLICE Genève, le 13 mai 2009 Rapport mensuel Avis de précaution Message urgent GRIPPE A H1N1 Recommandations

Plus en détail

ORGANISATION DES SOINS EN SITUATION DE PANDEMIE GRIPPALE

ORGANISATION DES SOINS EN SITUATION DE PANDEMIE GRIPPALE Ministère de la Santé et des Solidarités Direction de l Hospitalisation et de l Organisation des Soins ORGANISATION DES SOINS EN SITUATION DE PANDEMIE GRIPPALE > FICHES DE RECOMMANDATIONS 1 re édition

Plus en détail

Infection par le VIH/sida et travail

Infection par le VIH/sida et travail Documents publiés dans la collection VIH-sida du ministère de la Santé et de la Protection sociale : COLLECTION VIH/SIDA Sida-MST (maladies sexuellement transmissibles) Transmission - Diagnostic/dépistage

Plus en détail

Bienvenue aux Soins Intensifs Pédiatriques

Bienvenue aux Soins Intensifs Pédiatriques SIP Août 2010 Route : 354 Bienvenue aux Soins Intensifs Pédiatriques Août 2010 1 Table des matières 1. Présentation du service p 3 2. Pathologies les plus courantes aux SIP. P 5 3. Objectifs de stage p

Plus en détail

Tout ce qu il faut savoir sur le don de moelle osseuse

Tout ce qu il faut savoir sur le don de moelle osseuse Tout ce qu il faut savoir sur le don de moelle osseuse 1. La moelle osseuse : un rôle vital pour le corps humain Page 2/23 1.1. Qu est ce que la moelle osseuse? La moelle osseuse est indispensable à la

Plus en détail

Diagnostic des Hépatites virales B et C. P. Trimoulet Laboratoire de Virologie, CHU de Bordeaux

Diagnostic des Hépatites virales B et C. P. Trimoulet Laboratoire de Virologie, CHU de Bordeaux Diagnostic des Hépatites virales B et C P. Trimoulet Laboratoire de Virologie, CHU de Bordeaux Diagnostic VHC Dépistage: pourquoi? Maladie fréquente (Ac anti VHC chez 0,84% de la population soit 367 055

Plus en détail

BMR/ BHR en EHPAD Prise en charge des résidents

BMR/ BHR en EHPAD Prise en charge des résidents BMR/ BHR en EHPAD Prise en charge des résidents L. Grolier-Bois - Médecin hygiéniste Centre Hospitalier de Bretagne-Sud (56) Centre Hospitalier de Quimperlé (29) ARLIN BRETAGNE Journée Régionale de Formation

Plus en détail

Dons, prélèvements et greffes

Dons, prélèvements et greffes Dons, prélèvements et greffes Donneur : d une vie à une autre... Chaque année, en France, plus de 10000 malades attendent une greffe afin de continuer à vivre ou d améliorer une existence lourdement handicapée.

Plus en détail

COLLABORATEURS CLINIQUES

COLLABORATEURS CLINIQUES CENTRE HOSPITALIER UNIVERSITAIRE DE QUÉBEC CONCEPTION Véronique Roberge, Infirmière clinicienne COLLABORATEURS CLINIQUES Céline Bergeron, Infirmière clinicienne spécialisée Sylvie Côté, Assistante infirmière

Plus en détail

Pandémie : pas de fermetures de classes Évaluation de la situation au 13 novembre 2009

Pandémie : pas de fermetures de classes Évaluation de la situation au 13 novembre 2009 Erziehungsdirektion des Kantons Bern Direction de l'instruction publique du canton de Berne Amt für Kindergarten, Volksschule und Beratung Office de l'enseignement préscolaire et obligatoire, du conseil

Plus en détail

Rapport d hygiène pour le département du service d ambulance

Rapport d hygiène pour le département du service d ambulance Rapport d hygiène pour le département du service d ambulance Dans le cadre des exigences de qualité posées, l on aimerait savoir dans quelle mesure le nettoyage et la désinfection des ambulances suffisent

Plus en détail

INAUGURATION LABORATOIRE DE THERAPIE CELLULAIRE 16 FEVRIER 2012 DOSSIER DE PRESSE

INAUGURATION LABORATOIRE DE THERAPIE CELLULAIRE 16 FEVRIER 2012 DOSSIER DE PRESSE INAUGURATION LABORATOIRE DE THERAPIE CELLULAIRE 16 FEVRIER 2012 DOSSIER DE PRESSE Contact presse : Cathy Josse 03 22 66 87 83 / 06 86 30 46 57 josse.cathy@chu-amiens.fr 1 COMMUNIQUE DE SYNTHESE Le 16 février

Plus en détail

Parasites externes du chat et du chien

Parasites externes du chat et du chien Parasites externes du chat et du chien Identification, prévention et traitement Les tiques Les tiques transmettent des maladies parfois mortelles. La prévention est la meilleure arme. 1 - Où les trouve-t-on?

Plus en détail

LA VACCINATION PROFESSIONNELLE

LA VACCINATION PROFESSIONNELLE F I C H E P R E V E N T I O N N 1 1 «H Y G I E N E S E C U R I T E» LA VACCINATION PROFESSIONNELLE INTRODUCTION La vaccination en milieu professionnel a un intérêt individuel dans le sens où elle protège

Plus en détail

Le Don de Moelle Ça fait pas d mal!

Le Don de Moelle Ça fait pas d mal! Le Don de Moelle Ça fait pas d mal! J ai de 18 à 50 ans Le Don de Moelle Osseuse Ça m intéresse -1 je demande des infos, je réfléchis. -2 je contacte le centre EFS le plus proche de chez moi. 3- je suis

Plus en détail

Plan d action mondial de l OMS pour le confinement des poliovirus sauvages en laboratoire

Plan d action mondial de l OMS pour le confinement des poliovirus sauvages en laboratoire ORIGINAL : ANGLAIS DISTR. : GÉNÉRALE Plan d action mondial de l OMS pour le confinement des poliovirus sauvages en laboratoire DÉPARTEMENT VACCINS ET PRODUITS BIOLOGIQUES Organisation mondiale de la Santé

Plus en détail

Fiche documentaire FAIRE LES PRODUITS D USAGE DOMESTIQUE SANS DANGER POUR L AIR

Fiche documentaire FAIRE LES PRODUITS D USAGE DOMESTIQUE SANS DANGER POUR L AIR Fiche documentaire FAIRE LES PRODUITS D USAGE DOMESTIQUE SANS DANGER POUR L AIR Les produits d usage domestique comprennent les produits de nettoyage (p. ex., les nettoie-vitres et les produits de nettoyage

Plus en détail

Pandémie grippale et réorganisation des soins primaires. Le travail de la Maison Médicale de Garde d Ambérieu

Pandémie grippale et réorganisation des soins primaires. Le travail de la Maison Médicale de Garde d Ambérieu Pandémie grippale et réorganisation des soins primaires Le travail de la Maison Médicale de Garde d Ambérieu Introduction Réorganisation profonde nécessaire de l offre de soins Organisation hospitalière

Plus en détail

Niveau d assurance de stérilité (NAS) Hôpital Neuchâtelois Sylvie Schneider Novembre 2007

Niveau d assurance de stérilité (NAS) Hôpital Neuchâtelois Sylvie Schneider Novembre 2007 Niveau d assurance de stérilité (NAS) Hôpital Neuchâtelois Sylvie Schneider Novembre 2007 Plan Objectif de la stérilisation Rappel théorique Niveau d Assurance Stérilité Conséquence Destruction des micro-organismes

Plus en détail

1.1.2 : Indiquer la voie de pénétration du microorganisme

1.1.2 : Indiquer la voie de pénétration du microorganisme Situation n 2 : EN QUOI L EPIDEMIE DE CHIKUNGUNYA APPORTE T- ELLE DES CHANGEMENTS DANS NOTRE VIE QUOTIDIENNE? Séance n 1 : Le chikungunya Objectif : Prévenir le risque infectieux Tout d un coup, Adeline

Plus en détail

prise en charge paramédicale dans une unité de soins

prise en charge paramédicale dans une unité de soins Société française de neurologie RÉFÉRENTIEL D AUTO-ÉVALUATION DES PRATIQUES EN NEUROLOGIE Prise en charge hospitalière initiale des personnes ayant fait un accident vasculaire cérébral (AVC) : prise en

Plus en détail

LES DOUCHES ET LES BASSINS OCULAIRES D URGENCE

LES DOUCHES ET LES BASSINS OCULAIRES D URGENCE LES DOUCHES ET LES BASSINS OCULAIRES D URGENCE LES DOUCHES ET LES BASSINS OCULAIRES D URGENCE Tous les jours, des milliers de Néo-Brunswickois travaillent près de produits chimiques dangereux. Même si

Plus en détail

évaluation des risques professionnels

évaluation des risques professionnels évaluation des professionnels Inventaire des Etablissement : Faculté de Médecine Unité de travail : Laboratoire de Biochimie Médicale Année : 2013 Locaux Bureaux Salle de Microscopie Culture cellulaire

Plus en détail

Hépatite C une maladie silencieuse..

Hépatite C une maladie silencieuse.. Hépatite C une maladie silencieuse.. F. Bally Centre de Maladies Infectieuses et Epidémiologie Institut Central des Hôpitaux Valaisans Histoire Années 70 Hépatite non-a-non-b = hépatite post-transfusionelle

Plus en détail

PARTIE II : RISQUE INFECTIEUX ET PROTECTION DE L ORGANISME. Chapitre 1 : L Homme confronté aux microbes de son environnement

PARTIE II : RISQUE INFECTIEUX ET PROTECTION DE L ORGANISME. Chapitre 1 : L Homme confronté aux microbes de son environnement PARTIE II : RISQUE INFECTIEUX ET PROTECTION DE L ORGANISME Chapitre 1 : L Homme confronté aux microbes de son environnement I- Les microbes dans notre environnement Qu est-ce qu un microbe? Où se trouvent-ils?

Plus en détail

PROFIL DE POSTE DU CONDUCTEUR AMBULANCIER SMUR :

PROFIL DE POSTE DU CONDUCTEUR AMBULANCIER SMUR : PROFIL DE POSTE DU CONDUCTEUR AMBULANCIER SMUR : IDENTIFICATION DU POSTE : Titre de la fonction : Conducteur Ambulancier SMUR*. Etablissement : Centre Hospitalier Régional Universitaire de Brest. Service

Plus en détail

EVALUER LA MAITRISE DU RISQUE INFECTIEUX EN EHPAD

EVALUER LA MAITRISE DU RISQUE INFECTIEUX EN EHPAD EVALUER LA MAITRISE DU RISQUE INFECTIEUX EN EHPAD Dr. Nathalie MAUBOURGUET Lundi 24 novembre 2008 Ministère de la Santé, Salle Laroque Séminaire National sur l Organisation de la Prévention des Infections

Plus en détail

Vos assurances à la retraite

Vos assurances à la retraite Printemps 2011 Vos assurances à la retraite Un portrait Une présentation de Pierre Laplante Responsable du dossier des assurances Fédération des Retraités de l Université du Québec Vous avez moins de 65

Plus en détail

QU EST-CE QUE LA TUBERCULOSE?

QU EST-CE QUE LA TUBERCULOSE? QU EST-CE QUE LA TUBERCULOSE? Information pour les patients TABLE DES MATIÈRES INTRODUCTION 1 LA TUBERCULOSE GÉNÉRALITÉS 1.1 Qu est-ce que la tuberculose? 1.2 La tuberculose est-elle toujours contagieuse?

Plus en détail

admission aux urgences

admission aux urgences Société française de neurologie RÉFÉRENTIEL D AUTO-ÉVALUATION DES PRATIQUES EN NEUROLOGIE Prise en charge hospitalière initiale des personnes ayant fait un accident vasculaire cérébral (AVC) : admission

Plus en détail

Formation obligatoire d adaptation à l emploi

Formation obligatoire d adaptation à l emploi Cycle de formation Praxis Conforme à l arrêté du 16 juillet 2009 Formation obligatoire d adaptation à l emploi Agent de service mortuaire Madame, Monsieur, Depuis l arrêté du 16 juillet 2009 relatif à

Plus en détail

HUMI-BLOCK - TOUPRET

HUMI-BLOCK - TOUPRET FICHE DE DONNEES DE SECURITE Révision antérieure : (Selon l annexe II du Règlement REACH de l UE 1907/2006) Mise à jour : 19 janvier 2010 Version : 1 HUMI-BLOCK - TOUPRET 1-IDENTIFICATION DU PRODUIT ET

Plus en détail

Chapitre 4 : cohabiter avec les micro-organismes. Contrat-élève 3 ème

Chapitre 4 : cohabiter avec les micro-organismes. Contrat-élève 3 ème Chapitre 4 : cohabiter avec les micro-organismes Mais, que dois-je savoir? Pour rattraper un cours manquant, retrouve-le sur le site du collège dans la rubrique «enseignements» : http://colleges.acrouen.fr/courbet/spipuser/

Plus en détail

des banques pour la recherche

des banques pour la recherche ADN, cellules, tissus... des banques pour la recherche FÉVRIER 2009 Les banques d échantillons de matériel biologique (tissus, cellules, ADN ), appelées biobanques, mettent à disposition des chercheurs

Plus en détail

Hépatite B. Le virus Structure et caractéristiques 07/02/2013

Hépatite B. Le virus Structure et caractéristiques 07/02/2013 Hépatite B Le virus Structure et caractéristiques o o o Famille des Hepadnaviridae Genre orthohepadnavirus Enveloppé, capside icosaédrique, 42 nm 1 Le virus Structure et caractéristiques En microscopie

Plus en détail

Les vaccinations en milieu professionnel

Les vaccinations en milieu professionnel Les vaccinations en milieu professionnel Mise à jour Août 2008 Dans le cadre de la prévention du risque biologique, le code du travail précise, aux articles R.4421-1 et suivants, la démarche d'analyse

Plus en détail

Le don de cellules souches. M.Lambermont Pascale Van Muylder

Le don de cellules souches. M.Lambermont Pascale Van Muylder Le don de cellules souches M.Lambermont Pascale Van Muylder 1 Pourquoi avons-nous recours à la greffe de CSH? Certaines maladies causent la destruction ou un fonctionnement anormal de la moelle osseuse.

Plus en détail

Ordonnance collective

Ordonnance collective Centre de Santé et de Services sociaux de Québec-Nord NUMÉRO DE L ORDONNANCE: OC-31 Ordonnance collective Nom de l ordonnance: Initier des analyses de laboratoire pour le suivi de la clientèle présentant

Plus en détail

MINISTERE DE LA SANTE, DE LA FAMILLE ET DES PERSONNES HANDICAPEES

MINISTERE DE LA SANTE, DE LA FAMILLE ET DES PERSONNES HANDICAPEES MINISTERE DE LA SANTE, DE LA FAMILLE ET DES PERSONNES HANDICAPEES Conduite à tenir pour la prise en charge des personnes présentant un syndrome ou une suspicion de syndrome respiratoire aigu sévère (SRAS)

Plus en détail

Don d organes. Notre pays a une nouvelle loi sur la transplantation depuis juillet 2007.

Don d organes. Notre pays a une nouvelle loi sur la transplantation depuis juillet 2007. Don d organes Donner ses organes et ses tissus à son décès est un geste généreux qui permet de sauver la vie de plusieurs personnes et d en aider de nombreuses autres à recouvrer la santé. La transplantation

Plus en détail

POURQUOI L HYGIENE HYGIENE = PROPRETE HYGIENE = PREVENTION DES INFECTIONS COMMUNAUTAIRES ET DES INFECTIONS ASSOCIEES AUX SOINS

POURQUOI L HYGIENE HYGIENE = PROPRETE HYGIENE = PREVENTION DES INFECTIONS COMMUNAUTAIRES ET DES INFECTIONS ASSOCIEES AUX SOINS Prise en charge d un «résident septique» en Etablissements Médico Sociaux PRÉVENTION DES RISQUES INFECTIEUX EN ETABLISSEMENTS MÉDICO SOCIAUX INFECTIONS NOSOCOMIALES ET COMMUNAUTAIRES ASSOCIÉES AUX SOINS

Plus en détail

Sommaire de la séquence 7

Sommaire de la séquence 7 Sommaire de la séquence 7 De tout temps, l Homme a été frappé par des maladies mortelles qui décimaient des populations entières lors d épidémies connues comme la peste ou le choléra. Malgré ces fléaux,

Plus en détail

2 La chaîne de survie canadienne : espoir des patients cardiaques

2 La chaîne de survie canadienne : espoir des patients cardiaques 2 La chaîne de survie canadienne : espoir des patients cardiaques Les maladies cardiovasculaires sont la principale cause de décès au Canada. Bien que leur incidence ait diminué au cours des dernières

Plus en détail

TEST DE DÉPISTAGE DE L IMMUNITÉ CONTRE LE

TEST DE DÉPISTAGE DE L IMMUNITÉ CONTRE LE TEST DE DÉPISTAGE DE L IMMUNITÉ CONTRE LE 14 TÉTANOS ET LA ROUGEOLE 14.1 INTRODUCTION Soumaïla MARIKO Comme on l a déjà précisé au chapitre 1, des tests de dépistage de l immunité contre le tétanos et

Plus en détail

Contexte de la chimiothérapie à domicile

Contexte de la chimiothérapie à domicile Marie LAFFETAS / Stéphanie COUDERT Toulouse Le 05 octobre 2012 Contexte de la chimiothérapie à domicile Problématique et objectifs Méthode et résultats de l étude Discussion et conclusion 2 1 Développement

Plus en détail

Comment ça va? Quand ça ne va pas. 4 comment ça va?

Comment ça va? Quand ça ne va pas. 4 comment ça va? Comment ça va? 1 Voici quatre dialogues. Dites à quelle situation de communication correspond chacun d eux. Situation a) : consultation chez un médecin. Situation b) : salutations dans la rue, par simple

Plus en détail

SECTION II RELATIVE AU PRÉLEVEUR

SECTION II RELATIVE AU PRÉLEVEUR SECTION II RELATIVE AU PRÉLEVEUR II-0 INDEX SECTION II Pages Section relative au préleveur Heures d ouvertures des laboratoires pour clients externes Requête régionale II-2 II-2 II-3 Informations requises

Plus en détail

PEDICULOSES PARASITOSES. Hélène DALMAS

PEDICULOSES PARASITOSES. Hélène DALMAS PEDICULOSES PARASITOSES Hélène DALMAS Les pédiculoses (poux), la gâle sont dues à une infestation de l homme par des parasites. Ile se transmettent par contact avec une personne atteinte. Ils sont surtout

Plus en détail

Définition de l Infectiologie

Définition de l Infectiologie Définition de l Infectiologie Discipline médicale clinique Spécialisée. Prise en charge des Maladies Infectieuses et Tropicales. Actuelles, émergentes ou ré-émergentes. Référents dans le cadre d un maillage

Plus en détail