Cartes heuristiques et apprentissages. Michèle Rouzic Filière ASH IUFM Centre Val de Loire

Transcription

1 Cartes heuristiques et apprentissages Michèle Rouzic Filière ASH IUFM Centre Val de Loire

2 Quelles fonctions pour une carte heuristique? Une carte heuristique, cela peut être un moyen de rassembler et de présenter des informations. Ex : «carte des métiers dans la classe» Une carte heuristique, cela peut être un moyen de faire émerger l information, de la hiérarchiser, de la synthétiser, de créer des liens. Ex. Travail à partir d une question de recherche : «les mammifères ont-ils tous un nombril?»

3

4

5 Mémoire 1 Aider les élèves à identifier les éléments qui permettent de comprendre les émotions dans un récit Lecture interprétative Faire le lien entre texte et illustration Identification aux personnages Jeu théâtral Que nous dit le texte? Décentration Empathie Définir indicateurs Que nous dit l illustration? Enrichir le lexique des émotions

6 Mémoire 2 Mettre en fonctionnement des indicateurs, des critères de réussite Processus d acquisition Exercer un contrôle sur son action AUTONOMIE Savoir choisir le bon coup de pouce Choisir son degré de complexité Travailler seul Travailler en groupe Procédures cognitives Démarches différenciées Des stratégies pour lire des documents à l atelier Analyse des besoins Documents adaptés Identifier types de difficultés De l objet vers la gamme De la gamme vers l objet schématiser Verbaliser Identifier degrés de complexité

7 «Une carte heuristique de l étayage» Si je devais donner une définition de l étayage Quand j étaye un élève, ou un groupe d élèves, en situation d apprentissage, qu est-ce que je fais, comment je fais? La notion d étayage, ça me fait penser à Étayer un élève, c est l aider oui, mais encore? J étaye l activité d un élève pour l aider à Étayer, c est plutôt Ce n est pas Dans quelles situations, à quels moments, j ai vraiment l impression d étayer l activité des élèves?

8 catégorie Ensemble des interactions d aide permettant à un apprenant d apprendre à organiser ses conduites afin de pouvoir résoudre seul un problème qu il ne savait pas résoudre au départ Concept étayage exemples Propriétés, caractéristiques 1- l enrôlement 2- la réduction des degrés de liberté 3- le maintien de l orientation 4- la signalisation des caractéristiques déterminantes 5- le contrôle de la frustration 6- la démonstration ou présentation de modèles Plutôt que de formuler : «Lis la consigne, cherche dans le dictionnaire», je demande : «Comment pourrais-tu faire?» J incite l élève à se décentrer et à expliciter son action : «si tu devais expliquer à un copain»

9 Création d un but par rapport à la tâche Questions ouvertes Enrôlement Transfert de responsabilités Discerner des sousétapes Aider à cadrer le but Récapituler Relations finmoyens L étayage ou comment aider l élève à faire seul? Présentation de modèles Décentration Généralisation Décontextualisation Discerner ce qu on sait de ce qu on ne sait pas Mobiliser ce qu on sait déjà Contrôle de l attention Rappeler les solutions déjà essayées Confronter les prévisions aux résultats de l action Demander de prévoir ce qui va se passer Des connaissances organisées au service de l action

10 Les registres de la mémoire visuels répétition Faire réutiliser et mémoriser - dictionnaire photographique - Le mot du jour - 5 mots-5définitions- 5 min auditifs Stimuli sensoriels kinesthésiques Registre sensoriel Mémoire de travail encodage Mémoire à long terme décodage Oubli Filtres attentionnels Oubli Faire comprendre : -Enseignant = dictionnaire vivant, mots-cadeaux - Stratégies: contexte, morphologie, déschtromupfer les mots, jetons

11 La mémoire de travail Elle est impliquée dans toutes les activités cognitives. Un sous-fonctionnement a des effets reconnus sur tous les apprentissages. Quel type de «répétition» favoriser? Viser la décontextualisation - retour sur l action, sur le «comment j ai fait», sur «ce que j ai appris» - passer du langage de situation au langage d évocation (à distance du vécu, de l expérience)

12 Préparer un exposé, une expo, écrire un article, participer au journal de l école, du collège, communiquer avec les correspondants, participer à une course d orientation Développer un objectif, un projet, une intention Savoir pour quoi on l apprend Pouvoir mettre en route une stratégie profonde Qualité de l encodage Pouvoir s autoréguler Analyser le matériel (hiérarchiser, regrouper, condenser ) Schématiser le matériel S autoobserver Centration sur les processus

13

14 STRATEGIES de S U R F A C E P R O F O N D E S Répétition intégrale Répétition partielle Mémoriser et comprendre Comprendre puis mémoriser Maîtrise procédurale profonde Transformer en concrétisant Transformer en créant des liens - Apprentissage par cœur, déclaratif ou procédural -Sélection et apprentissage par cœur - Restriction de l étendue de l étude - Plusieurs répétitions du matériel à apprendre effectuées de façon non continue (changement de contexte) -Transformer le matériel à l aide de stratégies profondes - Mémorisation de la structure ainsi construite - Atteindre la maîtrise conceptuelle par la résolution de problèmes diversifiés - Particulariser et personnaliser le matériel à apprendre -Organisation -Elaboration -Pensée critique

15 Cartes heuristiques et apprentissages Pour mémoriser Présenter le matériel à apprendre Exemples : «les niveaux de chaîne numérique» «apprendre les tables de multiplication» «retenir les différentes graphies d un son» Pour élaborer, pour apprendre et comprendre Structurer le matériel (idées, notions, épisodes d un récit, enjeu narratif, informations ) En le reliant à des schèmes d action Exemples : «développer des procédures d étayage» «contextualiser la notion d angle droit, de droite / gauche» En analysant le matériel Exemple: «les différents modèles de compréhension en lecture» «pour résoudre ce problème, je mime l action, je fais un schéma» En organisant le matériel Exemples : «les cartes mémoires» «Les graphiques associés aux textes Informatifs ou narratifs»