La fonction reproductrice masculine et son exploration. Azoospermie (suite)
|
|
- Jean-Claude Goudreau
- il y a 6 ans
- Total affichages :
Transcription
1 24/04/2014 MORELLO Léa (partie A) - SALMON Emeline (parties B et C) Hormonologie Reproduction Dr GUILEMAIN R11 12 pages La fonction reproductrice masculine et son exploration. Azoospermie (suite) Plan A. Rappels I. La spermatogenèse II. Le sperme III. Le spermogramme B. Explorations de la fonction de reproduction I. Interrogatoire II. Examen clinique III. Examens complémentaires C. L'azoospermie I. Définition II. Clinique, examens complémentaires III. Classification IV. Prise en charge A. Rappels I. La spermatogenèse Pour qu un homme se reproduise il faut : Une spermatogenèse efficace, c est à dire : Une production testiculaire de spermatozoïdes. Une régulation hormonale correcte du tissu testiculaire. Des rapports sexuels réguliers avec une femme fertile (la fertilité c est toujours une histoire de couple!). La spermatogenèse est un processus physiologique complexe et fragile. Elle débute à la puberté (contrairement à l ovogenèse qui démarre dès la vie fœtale). A partir de ce moment, c est un processus qui est physiologiquement continu et qui peut exister de manière efficace jusqu à un âge extrêmement avancé de la vie. Elle permet à l individu de produire plusieurs millions de spermatozoïdes, et permet une production en quantité mais aussi avec une certaine qualité. Toutes altérations de ce processus, qu elle soit quantitative (diminution du nombre de spermatozoïdes) ou qualitative, est à l origine d une infertilité potentielle. Dans certains cas, ces altérations peuvent être combinées (altération quantitative et qualitative). 1/12
2 Schéma général de la spermatogenèse (la prof ne l'a pas détaillé, elle a juste cité les différentes phases) : Cette spermatogenèse se déroule à l intérieur du tube séminifère (au niveau de l épithélium séminifère) en différentes étapes. Elle permet de passer de cellules couches, les spermatogonies, à des cellules différenciées que sont les spermatozoïdes. Ce processus comprend 3 phases : La phase de multiplication des spermatogonies (27 jours). La phase de méiose (24 jours). C est la succession de deux divisions méiotiques. Elle correspond donc à la réduction de la quantité d ADN des cellules germinales : on passe d un spermatocyte I à 46 chromosome (4c ADN -1 paire de chromosomes homologues à 2 chromatides) à une spermatide à 23 chromosomes (cadn -1 chromatide). La phase de spermiogenèse (23 jours). Elle permet de passer de la spermatide ronde au spermatozoïde mature. C est une phase de maturation au cours de laquelle il y a une réorganisation des organites intracellulaires : mise en place de l acrosome, du flagelle et élimination du cytoplasme pour aboutir à un spermatozoïde hyper différencié. Tous les processus qui sont inclus dans la spermiogenèse sont des processus synchrones. Au bout du compte, on obtient des spermatozoïdes intra-testiculaires. Cette spermatogenèse dure au total 74 jours. Une fois que les spermatozoïdes sont produits, ils sont libérés dans la lumière du tube séminifère et transitent dans les voies génitales masculines. Ce transit dure 10 à 15 jours. Finalement, on peut dire que des spermatozoïdes utilisés aujourd hui sont issus d un processus spermatogénétique qui a été initié il y a 3 mois (il faut 3 mois pour passer de la 1 ère phase de spermatogenèse au spermatozoïde mature éjaculé). 2/12
3 Représentation simplifiée de l épithélium séminifère : A l'intérieur du tube séminifère on reconnaît les différents stades de la spermatogenèse : spermatogonie, spermatocyte de 1 er ordre, spermatocyte de 2 ème ordre, puis au dessus les spermatides jeunes (rondes) et les phases terminales de la spermatogenèse avec les spermatides allongées et les spermatozoïdes intra-testiculaires. On voit également la membrane basale du tube séminifère. A l extérieur, on retrouve l espace interstitiel péri tubulaire, où il existe des capillaires et des cellules, notamment des cellules de Leydig. Histologie testiculaire : coupe histologique du testicule Il y a différents stades dans l épithélium séminifère. En effet, on distingue plusieurs types cellulaires : - Les spermatogonies au niveau basal. - Les spermatocytes et les spermatides à un niveau plus proximal. En fait, en fonction de l endroit où on sectionne les tubes séminifères, on a des compositions différentes qui correspondent aux stades de l épithélium séminifère. Grâce à l histologie testiculaire on peut avoir une idée de la qualité de la spermatogenèse et de la production de cette spermatogenèse. 3/12
4 Coupe en microscopie électronique : En microscopie électronique, on voit plus de détails au niveau ultra-structural. On peut ainsi distinguer sur les cellules la mise en place de la vésicule pro-acrosomique. Elle se met en place progressivement pour, petit à petit, s étaler au niveau du noyau et être caractéristique des spermatides et des spermatozoïdes. On peut également voir qu il y a une communication entre les cellules germinales par des ponts cytoplasmiques. Cela permet aux différentes cellules, qui subissent la spermatogenèse par groupe, dans un syncytium, de communiquer entre elles et de s échanger des éléments, des molécules de manière à avancer dans la spermatogenèse ensemble. Donc, dans un groupe, toutes les cellules germinales avancent de manière synchrone. Régulation hormonale : Elle se fait à différents niveaux et fait intervenir : L axe gonadotrope ; Des facteurs locaux intra-testiculaires qui vont agir de manière paracrine. Dans cette régulation intervient une cellule très importante : la cellule de Sertoli. C est une cellule somatique de soutien située à l intérieur du tube séminifère, c'est le pilier de la spermatogenèse. Elle produit de l inhibine B et de l androgen binding protein (ABP) Elle possède des récepteurs membranaires à la FSH et des récepteurs cytoplasmiques à la testostérone. La spermatogenèse se met en route à la puberté : c est le moment où démarre la sécrétion pulsatile de GnRH au niveau hypothalamique. Cette sécrétion agit sur les cellules de l antéhypophyse qui vont alors produire deux hormones : la FSH et la LH. La FSH et la LH vont agir sur les cellules somatiques du testicule. Les cellules de Leydig ont des récepteurs à la LH et les cellules de Sertoli ont des récepteurs à la FSH. La sécrétion de LH par l hypophyse va entraîner la production de testostérone. Cette testostérone produite va agir au niveau testiculaire comme un facteur paracrine : elle est produite par des cellules qui sont à l extérieur des tubes séminifères, elle traverse la basale et se retrouve a l intérieur du cytoplasme des cellules de Sertoli. La FSH va agir sur les cellules de Sertoli et entraîner la production de l ABP et de l inhibine B. L ABP est un transporteur de testostérone. Il va lier la testostérone et le complexe ABP-T agit sur les cellules germinales au stade méiotique et post-méiotique. L inhibine B va avoir un rôle sur les cellules germinales pro méiotique (spermatogonies) : rôle d inhibition des mitoses des spermatogonies. En retour, les cellules germinales vont avoir un effet régulateur sur la cellule de Sertoli. Cette régulation entre les cellules germinales et les cellules de Sertoli se fait tout au long du processus spermatogénétique mais peut être variable en fonction du cycle de l épithélium séminifère. 4/12
5 Ce qui est produit au niveau testiculaire va avoir un rôle de rétrocontrôle sur l étage hypothalamohypophysaire : L inhibine B a un rétrocontrôle négatif sur la FSH. La testostérone a un rétrocontrôle négatif sur la LH et la GnRH. Grâce à cette régulation complexe et ces différents niveaux de régulation, la spermatogenèse peut être un phénomène efficace répondant aux exigences de production testiculaire. Elle permet de produire des spermatozoïdes que l on retrouve de manière physiologique dans le sperme. II. Le sperme Le sperme est un liquide physiologique émis lors d une éjaculation. L éjaculation correspond à l ensemble des phénomènes neuromusculaires conduisant à la formation du sperme et son éjection hors de l urètre. Le sperme est un liquide hétérogène car il a une composition qui résulte de la production de différentes glandes situées le long du tractus génital masculin. Ces productions s associent à la production de spermatozoïdes testiculaires. On peut distinguer deux parties : 1ère partie (1/3) dans laquelle on retrouve les spermatozoïdes sécrétion de l'épididyme et du testicule sécrétions Prostatiques 2ème partie (2/3) : les vésicules séminales L éjaculation permet aux spermatozoïdes, situés au niveau de l épididyme et du canal déférent, de traverser les voies génitales masculines, de passer par l urètre et se retrouver émis au niveau du méat. Elle nécessite : La contraction du sphincter lisse vésical interne, La sécrétion de la prostate au niveau de l urètre prostatique, La projection des sécrétions épididymo-testiculaires vers les canaux déférents par des phénomènes de contractions musculaires de ces canaux déférents. Par ailleurs, il y a aussi une sécrétion de la production des vésicules séminales dans les canaux éjaculateurs. Toutes ces sécrétions vont être expulsées à travers l urètre pénien et le méat urétral. III. Le spermogramme Les paramètres spermatiques normaux sont évalués grâce à l analyse du sperme, qu on appelle le spermogramme. C est l évaluation des paramètres spermatiques chez les hommes fertiles qui permet de donner des intervalles de références pour les différentes valeurs du spermogramme. Il faut savoir que ces valeurs normales évoluent dans l espèce humaine : sur les 40 dernières années, elles n ont cessé de diminuer. 5/12
6 Ces normes sont données par le référentiel OMS (2010). Il faut un certain nombre de paramètres pour qu un sperme soit considéré normal : La couleur : blanc opalescent ; La viscosité : équivalente à de l huile (ça ne doit correspondre ni à de l eau, ni à quelque chose de très visqueux) ; Le volume 1,5 ml Le ph : entre 7,2 et 8 ; La numération des spermatozoïdes : soit en millions par ml : 15 millions par ml soit en millions par éjaculat : 39 millions par éjaculat La vitalité 48% ; La mobilité progressive : les spermatozoïdes mobiles et progressifs doivent être présents à plus de 30% ; La morphologie normale (en France, on utilise la classification de David) : le pourcentage de forme normale doit être au moins égal à 15%. On peut donc avoir un sperme considéré comme normal en ayant 85% de spermatozoïdes anormaux. Il faut savoir que chez n importe quel individu le sperme est soumis à des variations physiologiques qui peuvent être relativement importantes : Si on étudie pendant 120 semaines les concentrations en spermatozoïdes par ml chez un même individu, on constate d énormes variations. - La plupart du temps, on a des valeurs qui se situent entre 100 millions par ml et 40 millions par ml. - Mais, quelque fois, on descend en dessous de la barre des 20 millions, et on arrive même à zéro par moment. Donc, chez n importe quel individu, même fertile, on peut avoir des variations ponctuelles de la production de spermatozoïdes. Et, chez n importe quel individu, de manière très ponctuelle, on peut même diagnostiquer une azoospermie. Une azoospermie peut être transitoire chez tout homme! Donc, pour avoir une bonne évaluation des paramètres spermatiques d un patient, il faut au moins avoir 2 évaluations des paramètres spermatiques effectuées à 3 mois d intervalle (c est le temps nécessaire pour passer de la spermatogonie au spermatozoïde mature éjaculé). 6/12
7 B. Exploration de la fonction de reproduction Lorsqu'un patient consulte pour un problème d'infertilité on va réaliser : Anamnèse et interrogatoire Examen clinique Examens complémentaires : biologie et radiologie I. Interrogatoire Antécédents généraux médicaux chirurgicaux avec orientation sur les éléments pouvant perturber la spermatogenèse ou en tout cas la production de spermatozoïdes : diabète (agit sur beaucoup de processus physiologiques). Les diabétiques ont un risque important d'avoir une éjaculation rétrograde (le sperme va dans la vessie au lieu d'arriver au niveau du méat urétral) traitements gonadotoxiques : radiothérapie, chimiothérapie exposition à des toxiques environnementaux et surtout professionnels (solvants, peintures, ciment) Prise de médicaments, autres Toute thérapeutique surtout si elle a été prolongée plusieurs semaines doit être recherchée! Remarque : les compléments nutritifs appréciés des sportifs contiennent souvent des dérivés de testostérone et ces dérivés androgéniques provoquent une azoospermie dans 70% des cas! Chez les adeptes de ces substances, il faut rechercher la prise de ces substances car leur arrêt permet la plupart du temps de retrouver une spermatogenèse efficace réversible. Antécédents génito-urinaires pouvant expliquer une altération du tissu testiculaire cryptorchidie (malposition testicule) uni ou bilatérale : liée à des anomalies de la gonade et sont souvent le lit d'une altération de la qualité de la spermatogenèse cure d'hernie inguinale : peut avoir créée un obstacle sur les voies génitales contexte infectieux (bactériens (MST à répétition), viral) ou inflammatoire : orchite / orchi épididymite torsion testiculaire Il faut traquer les antécédents pour essayer de comprendre l'origine de l'infertilité. Il est aussi important de savoir au niveau du couple la fréquence et la qualité des rapports (si satisfait les deux membres du couple). II. Examen clinique taille et poids : IMC peut avoir un impact sur la spermatogenèse morphotype : grand et longiligne (penser au syndrome de Klinefelter) ou "body building" (prise de compléments alimentaires?) gynécomastie? : syndrome de Klinefelter? pilosité : il faut penser à l'hypogonadisme si la pilosité est rare par rapport au reste de la famille PALPATION ++ des organes génitaux externes testicules : volume, consistance épididymes : présents, volume normal, kyste, dilatation? canaux déférents recherche de varicocèle L'examen clinique est un élément important de l'évaluation de la qualité de la spermatogenèse. 7/12
8 III. Examens complémentaires 1. Biologie Lorsqu'un patient vient dans un contexte d'infertilité il y a des examens OBLIGATOIRES = spermogramme et spermoculture (recherche d'infection et de signes inflammatoires) (lorsque l'on voit une patiente qui a des problèmes de fertilité depuis un long moment, le spermogramme est le minimum à demander à son partenaire) systématique : spermogramme, spermoculture si altérations au spermogramme on complète le bilan par des examens de deuxième intention test de migration de survie (test de sélection des spermatozoïdes) : étudie la quantité et la qualité des spermatozoïdes (utile si on veut faire une AMP) biochimie du liquide séminal dosages hormonaux : FSH, LH, testostérone, inhibine B 2. Radiologie Échographie scrotale visualisation et mesure des testicules et des épididymes on étudie aussi : vésicules séminales + prostate +/- échographie endo-rectale : plus précise au niveau du carrefour prostato-vésiculaire C. L'azoospermie I. Définition Azoospermie : absence de spermatozoïdes dans l'éjaculat (l'an dernier à examen, peu d'étudiants ont pu donner cette définition qui est pourtant simple). On la diagnostique par : examen direct au microscope ET examen du culot de centrifugation du sperme (centrifugation à 3000g pendant 15min (on se fiche des valeurs)). Cette centrifugation est obligatoire car elle prend en compte tout l'éjaculat (environ 5mL alors qu'à l'examen direct on ne regarde que 30µL) permet d'être sûr qu'il n'y a pas de spermatozoïdes dans la totalité de l'éjaculat Si on ne retrouve pas de spermatozoïde c'est que le testicule ne produit rien mais ATTENTION il faut être sur que : le recueil a été bien fait par le patient il n'y a pas d'éjaculation rétrograde (le patient dira alors qu'il n'éjacule que quelques gouttes) Si on élimine ces éléments, pour assurer l'azoospermie il ne faut jamais oublier de faire au moins un deuxième contrôle après 3mois! L'azoospermie correspond à 10% des hommes consultant pour une infécondité ce qui fait un nombre de patients non négligeable. 8/12
9 L'azoospermie peut être liée à 2 mécanismes azoospermie obstructive (20% des cas d'azoospermie) : obstacle entre le testicule et le méat faisant que les spermatozoïdes produits par le testicule ne sont jamais présents dans le sperme éjaculé. L'obstacle peut se trouver au niveau de l'épididyme, du déférent, ou du canal éjaculateur. azoospermie non obstructive (80%) : altération de l'épithélium séminifère au point qu'il ne produit plus de spermatozoïdes On doit se demander dans quelle configuration se trouve notre patient Pour avoir une orientation diagnostique on doit tout reprendre depuis le début : interrogatoire, examen clinique, spermogramme/spermoculture et aller chercher tous les renseignements pouvant orienter sur l'étiologie de l'azoospermie. Si il manque des examens complémentaires il faut les demander : biochimie du liquide séminal dosages hormonaux (FSH, LH, testostérone, inhibineb) échographie scrotale +/- endorectale recherche de cause génétique connue d'azoospermie (pourcentage non négligeable d'azoospermies) II. Clinique, examens complémentaires 1. Biochimie du liquide séminal Permet l'analyse de la sécrétion des glandes annexes : on centrifuge l'éjaculat pour éliminer toutes les cellules et on ne garde que la partie liquide. On peut alors doser des marqueurs sécrétés par ces glandes : prostate : citrate, zinc, phosphatase acide vésicules séminales : fructose (le + utilisé), choline épididyme : alpha-glucosidase, L-carnitine Ces dosages permettent de différencier azoospermie obstructive et non-obstructive : azoospermie non obstructive obstruction canal éjaculateur/ ABCD (agénésie bilatérale des déférents) obstruction au niveau déférent ou épididyme alpha-glucosidase fructose citrate volume éjaculat normal normal normal normal diminué indosable normal diminué diminué normal normal +/- normal ex : lorsque tous les marqueurs sont normaux on s'oriente vers une origine non obstructive. Si un ou plusieurs marqueurs sont diminués on pense à une azoospermie obstructive et le type de marqueur diminué peut donner le niveau de l'obstruction. Il faut associer à cette évaluation le volume de l'éjaculat (sa diminution correspond à une azoospermie obstructive). Dans la majorité des cas tous les marqueurs sont normaux (non-obstructif = 80%) 9/12
10 2. Bilan hormonal : dosages FSH : N <10 mu/ml LH : 1,5-9 U/L Testostérone : 2-8,5 µg/l inhibine B : N>80ng/L Les valeurs ne sont pas à connaître. reflets de la fonction hypophysaire et surtout des rétrocontrôles Toute augmentation du taux de FSH fait suspecter un problème testiculaire. 3. Recherche de causes génétiques Caryotype (++) : augmentation du risque d'anomalies caryotypiques chez les patients azoospermiques le plus souvent : anomalie des chromosomes sexuels syndrome de Klinefelter +++ (10% des azoospermies non-obstructives!!) (47 XXY) inversion Y, Y isodicentrique (moins fréquent) anomalies de structure équilibrées : translocations autosomiques robertsoniennes (entre chromosomes acrocentriques) ou réciproques (remarque : cette prévalence augmentée chez les azoospermiques s'explique par des associations qui se font pendant la méiose entre chromosomes transloqués et chromosomes sexuels bloque la spermatogenèse) Recherche de microdélétions du chromosome Y on peut retrouver sur le bras avant du chromosome Y des délétions des régions AZFa, AZFb et AZFc (contiennent des gènes importants pour la spermatogenèse) peuvent être à l'origine d'altérations très sévères de la production de spz on doit les rechercher expliquent 10% des azoospermies non-obstructives (autant que Klinefelter) Recherche de mutation du gène CFTR (gène pouvant être responsable de la mucoviscidose quand il est muté) : on la recherche quand on est dans un contexte caractéristique d'azoospermie obstructive avec ABCDéférents. En résumé si on a un tableau clinique : d'azoospermie non-obstructive caryotype + recherche de microdélétions du chromosome Y d'azoospermie obstructive recherche de mutation de CFTR 4. Radiologie Échographie scrotale de manière systématique mesure du volume et de l'échogénicité des testicules (dépiste des tumeurs du testicule chez 0,5% des hommes infertiles notamment avec antécédents de cryptorchidie) visualisation des épididymes et des déférents Échographie endo-rectale : si contexte obstructif visualisation du carrefour vésiculo-déférentiel (canaux éjaculateurs, déférents, vésicules séminales) si agénésie déférentielle unilatérale ne pas oublier de rechercher une anomalie rénale du même côté (car ces deux structure se développent côte à côte pendant l'embryogenèse) normal (flèches = déférents) ABCD 10/12
11 III. Classification Clinique Spermogramme Obstructives Volume testiculaire normal Antécédents infectieux, ABCD Non obstructive Hypotrophie testiculaire Épididyme et déférents normaux Hypospermie (diminution du volume) Volume spermatique normal Biochimie LS Altération de l'alpha glucosidase +/- diminution du fructose Normale FSH Normale Élevée Échographie génitale Recherche de signes d'obstacle Hypotrophie testiculaire Caryotype Systématique Microdélétion Y Systématique Mutation CFTR Selon le contexte 1. Azoospermie obstructive Représente 20% des azoospermies. Localisation possible des obstacles (pas à savoir par cœur) : niveau épididyme : post infectieux, chirurgie kyste, idiopathique niveau déférent : ABCD, cure hernie inguinale, vasectomie niveau canal éjaculateur : kyste prostatique, infection, chirurgie du col vésical Agénésie Bilatérale des Canaux Déférents (ABCD) 2% des infertilités masculines 10 à 25% azoospermies obstructives présente chez 98% des patients atteints de mucoviscidose. Donc un patient ayant la mucoviscidose a de très très grandes chances d'avoir une azoospermie. elle est due à une altération du trafic intracellulaire de la protéine CFTR, entrainant une atrésie secondaire des canaux déférents ABCD isolée sans atteinte rénale : recherche de la mutation de CFTR : mutation retrouvée dans 80% lorsqu'on a un tableau typique : hétérozygote la plupart du temps mais peut être mutation df508 associée à une mutation mineure Il est important de chercher cette mutation pour faire le diagnostique mais il faut aussi évaluer le risque pour le couple d'avoir un enfant porteur de la mucoviscidose dans le cadre d'une tentative d'amp : on recherche alors la mutation chez la conjointe. 2. Azoospermie non-obstructive 80% des azoospermies 1. Hypogonadisme hypogonadotrope : FSH, LH, testostérone diminuées (origine haute) congénital : syndrome de Kallmann (anomalie de migration des neurones à GnRH = 1/10 000) ou acquis : troubles complexes de la fonction hypothalamique ou hypophysaire Rare et peut être traité par pompe à FSH. 2. Hypogonadisme hypergonadotrope : FSH élevée, testostérone normale ou basse, inhibine basse génétiques : anomalies chromosomiques, microdélétion du chromosome Y, cryptorchidie antécédents de traitement gonadotoxique (chimiothérapie, radiothérapie) torsion des testicules, orchite La plupart du temps on n'a pas d'explication d'étiologie (= idiopathique) (50%)! 11/12
12 IV. Prise en charge 1. Azoospermie Obstructive On peut proposer une AMP (Assistance Médicale à la Procréation) ponction épididymaire ou déférentielle + recherche au microscope la présence de spermatozoïdes ou biopsie testiculaire si la ponction ne marche pas. Les spermatozoïdes peuvent être congelés ou utilisés tout de suite en Fécondation In Vitro (FIV) associée à la micro-injection. 2. Azoospermie non-obstructives On peut aussi proposer une AMP : on fait une biopsie testiculaire les résultats sont plus ou moins bons mais on retrouve des spermatozoïdes dans environ 40% des cas si on trouve des spermatozoïdes, une FIV avec micro-injection donne au couple 30% de chances de grossesse par tentative C'est un parcours long et compliqué, le couple doit avoir une prise en charge multidisciplinaire dont un suivi psychologique car : un amalgame est souvent fait avec l'impuissance c'est une blessure narcissique majeure pouvant avoir des répercussions psychologiques importantes il faut prendre en compte le contexte socio-culturel du couple il faut parfois faire le deuil de la fertilité masculine S'il y échec du prélèvement il faut envisager avec le couple d'autres façons d'être parents par recours au don de spermatozoïdes ou passage par l'adoption. Conclusion l'azoospermie est fréquente (10% des infécondités d'origine masculine) diagnostique simple mais l'étiologie est plus complexe ( on n'a pas d'explication pour la plupart des azoospermies non obstructives) : il faut comprendre la physiologie pour faire une enquête étiologique il est important d'expliquer tout ce qui est fait au couple les prélèvements chirurgicaux permettent la procréation intraconjugale 12/12
Exploration et Prise en charge d un couple infertile
Exploration et Prise en charge d un couple infertile Florence LESOURD Pôle d Obstétrique, Gynécologie et Médecine de la Reproduction CHU Paule de Viguier - Toulouse DIU de Médecine de la Reproduction-Gynécologie
Plus en détailAVIS N 75. Questions éthiques soulevées par le développement de l'icsi
Comité Consultatif National d Ethique pour les Sciences de la Vie et de la Santé AVIS N 75 Questions éthiques soulevées par le développement de l'icsi Le CCNE a été saisi par Claire Brisset, Défenseure
Plus en détailPréface. Les étudiants de l Association des Médecins et Pharmaciens du Coeur (AMPC)
Préface Notre association regroupe les énergies bénévoles d étudiants en médecine et en pharmacie, avec pour objectif d aider et accompagner enfants, adolescents et jeunes adultes confrontés à la maladie.
Plus en détailFocus. Assurances et tumeurs génitales des hommes jeunes. Unité de Recherche et Développement pour les Risques Aggravés.
Unité de Recherche et Développement pour les Risques Aggravés Focus Juillet 2007 Assurances et tumeurs génitales des hommes jeunes Assurances et tumeurs génitales des hommes jeunes Conception et réalisation
Plus en détailRésultat du traitement de la varicocèle chez l'adolescent par l'association coils-sclérosants.
Résultat du traitement de la varicocèle chez l'adolescent par l'association coils-sclérosants. P. Fajadet, L. Carfagna, O. Loustau, J. Vial, J. Moscovici, J.J. Railhac, N. Sans. Radiologie Interventionnelle
Plus en détailLes tests génétiques à des fins médicales
Les tests génétiques à des fins médicales Les tests génétiques à des fins médicales Nous avons tous hérité d une combinaison unique de gènes de la part de nos parents. Cette constitution originale et l
Plus en détailProstate Une petite glande de grande importance
Prostate Une petite glande de grande importance Informations sur les maladies les plus fréquentes, à l intention des patients et des personnes intéressées Société Suisse d Urologie (SSU) Votre partenaire
Plus en détailGONADOTROPHINE CHORIONIQUE ENDO 5000 U.I./1 ml, lyophilisat et solution pour usage parentéral intramusculaire
ésumé des Caractéristiques du Produit 1 sur 5 21/09/2010 14:31 Mis à jour : 16/02/2010 1. DENOMINATION DU MEDICAMENT GONADOTROPHINE CHORIONIQUE ENDO 5000 U.I./1 ml, lyophilisat et solution pour usage parentéral
Plus en détailFécondation in vitro avec don d ovocytes
Fécondation in vitro avec don d ovocytes Ref. 155 / abril 2009 Service de Médecine de la Reproduction Gran Vía Carlos III 71-75 08028 Barcelona Tel. (+34) 93 227 47 00 Fax. (+34) 93 491 24 94 international@dexeus.com
Plus en détailINFORMATION GÉNÉTIQUE et REPRODUCTION SEXUÉE
Partie 1, Chapitre 4 INFORMATION GÉNÉTIQUE et REPRODUCTION SEXUÉE Constat : à l'exception des jumeaux, chaque individu est unique. Ses caractères héréditaires dependent des info génétiques (allèles) portées
Plus en détailTUMEURS DU BAS APPAREIL URINAIRE
1 Plan de cours I - TUMEURS PRIMITIVES DE LA VESSIE c1 - Tumeurs papillaires non infiltrantes c2 - Tumeurs papillaires infiltrantes c3 - Carcinome in-situ en muqueuse plane D - Pronostic : II - TUMEURS
Plus en détailLe reflux gastro-oesophagien (280) Professeur Jacques FOURNET Avril 2003
Pré-Requis : Corpus Médical Faculté de Médecine de Grenoble Le reflux gastro-oesophagien (280) Professeur Jacques FOURNET Avril 2003 Sécrétion acide et peptique de l estomac Motricité œsophagienne et gastrique
Plus en détailINCONTINENCE URINAIRE
INCONTINENCE URINAIRE Généralités Perte involontaire d'urine par l'urètre. Symptôme fréquent (2,5 millions de personnes en France). Nombre sous estimé. Risque 2 fois plus élevé pour les femmes que pour
Plus en détail«Docteur, j ai la prostate!»
«Docteur, j ai la prostate!» Texte D r Alain BITTON Urologue FMH Genève Conception et graphisme Comic Brains, Pécub Introduction 1 «Docteur, j ai la prostate! Pour moi, ce sera une opération au laser comme
Plus en détailBIOLOGIE MEDICALE NOMENCLATURE DES ACTES
DPROD/Dr AFK/Dr LR/BB Septembre 2014 BIOLOGIE MEDICALE NOMENCLATURE DES ACTES DOCUMENT DE TRAVAIL Caisse Nationale de l'assurance Maladie des Travailleurs Salariés DOCUMENT DE TRAVAIL AVERTISSEMENT Ce
Plus en détailLA MITOSE CUEEP - USTL DÉPARTEMENT SCIENCES BAHIJA DELATTRE
Biologie LA MITOSE CUEEP - USTL DÉPARTEMENT SCIENCES BAHIJA DELATTRE Février 2006 I. L'INTRODUCTION Chaque cellule d'un organisme supérieur provient de la multiplication d'une cellule préexistante (cellule
Plus en détailI - CLASSIFICATION DU DIABETE SUCRE
I - CLASSIFICATION DU DIABETE SUCRE 1- Définition : Le diabète sucré se définit par une élévation anormale et chronique de la glycémie. Cette anomalie est commune à tous les types de diabète sucré, mais
Plus en détailDr E. CHEVRET UE2.1 2013-2014. Aperçu général sur l architecture et les fonctions cellulaires
Aperçu général sur l architecture et les fonctions cellulaires I. Introduction II. Les microscopes 1. Le microscope optique 2. Le microscope à fluorescence 3. Le microscope confocal 4. Le microscope électronique
Plus en détailLa Dysplasie Ventriculaire Droite Arythmogène
1 La Dysplasie Ventriculaire Droite Arythmogène Document rédigé par l équipe pluridisciplinaire du centre de référence pour les maladies cardiaques héréditaires (Paris), en collaboration avec des patients
Plus en détailLes cancers de la prostate
Vous cherchez de l aide ou d autres informations? Vous avez besoin de parler? Vous cherchez des informations sur un type de cancer ou ses possibilités de traitement? Vous voulez savoir comment faire appel
Plus en détailSanté de l homme Rôle de l urologue dans la prise en charge globale de l homme de plus de 50 ans.
Santé de l homme Rôle de l urologue dans la prise en charge globale de l homme de plus de 50 ans. Spécialiste de l appareil urinaire de l homme, de la femme et de l enfant, l urologue est aussi le médecin
Plus en détailINTERET PRATIQUE DU MDRD AU CHU DE RENNES
INTERET PRATIQUE DU MDRD AU CHU DE RENNES QU EST-CE QUE LE MDRD? Il s agit d une formule permettant d estimer le débit de filtration glomérulaire et donc la fonction rénale La formule est la suivante :
Plus en détailSujets présentés par le Professeur Olivier CUSSENOT
ANAMACaP Association Nationale des Malades du Cancer de la Prostate 17, bis Avenue Poincaré. 57400 SARREBOURG Sujets présentés par le Professeur Olivier CUSSENOT Place des nouvelles techniques d imagerie
Plus en détailLe dépistage du cancer de la prostate. une décision qui VOUS appartient!
Le dépistage du cancer de la prostate une décision qui VOUS appartient! Il existe un test de dépistage du cancer de la prostate depuis plusieurs années. Ce test, appelé dosage de l antigène prostatique
Plus en détailCe dont on ne parle pas
1 2 Pour de nombreux jeunes gens, l entrée dans l âge adulte s accompagne de profondes transformations. Il en résulte de nombreuses possibilités nouvelles, mais aussi bien des incertitudes, tout aussi
Plus en détailGUIDE D INFORMATIONS A LA PREVENTION DE L INSUFFISANCE RENALE
GUIDE D INFORMATIONS A LA PREVENTION DE L INSUFFISANCE RENALE SOURCES : ligues reins et santé A LA BASE, TOUT PART DES REINS Organes majeurs de l appareil urinaire, les reins permettent d extraire les
Plus en détailchronique La maladie rénale Un risque pour bon nombre de vos patients Document destiné aux professionnels de santé
Document destiné aux professionnels de santé Agence relevant du ministère de la santé La maladie rénale chronique Un risque pour bon nombre de vos patients Clés pour la dépister et ralentir sa progression
Plus en détailInsulinothérapie et diabète de type 1
Insulinothérapie et diabète de type 1 Introduction: la molécule d insuline L instauration de l insulinothérapie Dispositif d administration de l insuline Les propriétés de l insuline Insuline et schémas
Plus en détailPARTIE I Compte pour 75 %
PARTIE I Compte pour 75 % Instructions : Noircissez la lettre correspondant à la bonne réponse sur la feuille de réponse fournie. 1. Dans le diagramme, quelles structures font partie du système nerveux
Plus en détailLes Migraines et les céphalées. Dr G.Hinzelin Migraines et Céphalées Migraines et Céphalées La migraine représente entre 5 à 18% de la population française selon le sexe et en fonction des études. Est
Plus en détailCordarone et Thyroïde par François Boustani
Physiologie de la thyroïde : l hormonosynthèse thyroïdienne se fait à partir de l iode essentiellement d origine digestive et de la thyroglobuline qui est une protéine synthétisée par la thyroïde à partir
Plus en détailLa filtration glomérulaire et sa régulation
UE3-2 - Physiologie rénale Chapitre 4 : La filtration glomérulaire et sa régulation Professeur Diane GODIN-RIBUOT Année universitaire 2010/2011 Université Joseph Fourier de Grenoble - Tous droits réservés.
Plus en détail1 les caractères des êtres humains.
Quelques rappels des classes précédentes ACTIVITÉ livre pages 8 et 9 : apprendre le bilan de la page 9 Les êtres vivants sont répartis en espèces. Chaque être vivant est formé de cellules. schéma d une
Plus en détailMais pourquoi je ne suis pas enceinte?
Mais pourquoi je ne suis pas? On a beau vouloir très fort un bébé, la nature ne nous obéit pas toujours au doigt et à l œil Ce qu il faut savoir pour être au top de sa fertilité et tomber plus facilement!...
Plus en détailLa transplantation rénale avec donneur vivant Aspects particuliers dans le cadre des maladies rénales transmises génétiquement
La transplantation rénale avec donneur vivant Aspects particuliers dans le cadre des maladies rénales transmises génétiquement n Professeur Michel Broyer. Hôpital Necker Enfants malades, Paris Membre du
Plus en détailBrochure d information
Centre de stérilité masculine et Centre d Études et de Conservation des Œufs et du Sperme humain CECOS Midi-Pyrénées Hôpital Paule de Viguier 330 avenue de Grande-Bretagne CHU de Toulouse 2005 Brochure
Plus en détailIntroduction générale
Introduction générale Touchant près de 600 nouvelles personnes chaque année en France, la leucémie myéloïde chronique est une maladie affectant les cellules du sang et de la moelle osseuse (située au cœur
Plus en détailphase de destruction et d'élimination de débris
LE POST PARTUM I ) Définition : c'est une période de 6 semaines allant de l'accouchement jusqu'au retour de couches (= règles). Pendant ce temps il est nécessaire d'effectuer une surveillance médicale
Plus en détailCASA SPERM CLASS ANALYZER
CASA SPERM CLASS ANALYZER Microptic, spécialisé depuis 20 ans dans l analyse automatique de spermes Entreprise innovatrice dans le développement de système CASA (Computer aided semen analysis) le plus
Plus en détailProjet de grossesse : informations, messages de prévention, examens à proposer
DOCUMENT D INFORMATION POUR LES PROFESSIONNELS Projet de grossesse : informations, messages de prévention, examens à proposer Septembre 2009 DÉFINITION ET OBJECTIF Dès lors qu ils expriment un projet de
Plus en détailLIGNES DIRECTRICES CLINIQUES TOUT AU LONG DU CONTINUUM DE SOINS : Objectif de ce chapitre. 6.1 Introduction 86
LIGNES DIRECTRICES CLINIQUES TOUT AU LONG DU CONTINUUM DE SOINS : ÉTABLISSEMENT DE LIENS ENTRE LES PERSONNES CHEZ QUI UN DIAGNOSTIC D INFECTION À VIH A ÉTÉ POSÉ ET LES SERVICES DE SOINS ET DE TRAITEMENT
Plus en détailBiométrie foetale. Comité éditorial pédagogique de l'uvmaf. Date de création du document 01/071011. - Support de Cours (Version PDF) -
Biométrie foetale Comité éditorial pédagogique de l'uvmaf Date de création du document 01/071011 Table des matières I Techniques de biométrie...3 I.1 Mesure de la longueur cranio-caudale...3 I.2 Mesure
Plus en détailLeucémies de l enfant et de l adolescent
Janvier 2014 Fiche tumeur Prise en charge des adolescents et jeunes adultes Leucémies de l enfant et de l adolescent GENERALITES COMMENT DIAGNOSTIQUE-T-ON UNE LEUCEMIE AIGUË? COMMENT TRAITE-T-ON UNE LEUCEMIE
Plus en détaille bilan urodynamique Dr René Yiou, CHU Henri Mondor
le bilan urodynamique Dr René Yiou, CHU Henri Mondor Bilan urodynamique Continence et miction = résultat d'un rapport de forces vessie/urètre: 1. Pression vésicale de remplissage (compliance): doit rester
Plus en détailMigraine et Abus de Médicaments
Migraine et Abus de Médicaments Approches diagnostiques et thérapeutiques des Céphalées Chroniques Quotidiennes Pr D. DEPLANQUE Département de Pharmacologie médicale EA 1046, Institut de Médecine Prédictive
Plus en détailArtéfact en queue de comète à l échographie hépatique: un signe de maladie des voies biliaires intra-hépatiques
Artéfact en queue de comète à l échographie hépatique: un signe de maladie des voies biliaires intra-hépatiques T Smayra, L Menassa-Moussa, S Slaba, M Ghossain, N Aoun Hôtel-Dieu de France, Université
Plus en détail1- Parmi les affirmations suivantes, quelles sont les réponses vraies :
1- Parmi les affirmations suivantes, quelles sont les réponses vraies : a. Les troubles fonctionnels digestifs sont définis par les critères de Paris b. En France, le syndrome de l intestin irritable touche
Plus en détailMigraine et céphalées de tension: diagnostic différentiel et enjeux thérapeutiques
Migraine et céphalées de tension: diagnostic différentiel et enjeux thérapeutiques Dr Solène de Gaalon Service de neurologie- CHU Nantes Société française des migraines et céphalées Céphalées de tension
Plus en détail7- Les Antiépileptiques
7- Les Antiépileptiques 1 Définition L épilepsie est un trouble neurologique chronique caractérisé par la survenue périodique et imprévisible de crises convulsives dues à l émission de décharges électriques
Plus en détailSOINS DE PRATIQUE COURANTE. Prélèvement aseptique cutané ou de sécrétions muqueuses, prélèvement de selles
NOMENCLATURE GENERALE DES ACTES PROFESSIONNELS INFIRMIERS (Arrêté du 25 mars 1993) (Arrêté du 21 avril 1994) (Arrêté du 1er mars 1999) (Arrêté du 8 Décembre 1999) (Arrêté du 12 Octobre 2000) (Arrêté du
Plus en détailHyperplasie congénitale des surrénales par déficit en 21-hydroxylase
Hyperplasie congénitale des surrénales par déficit en 21-hydroxylase GUIDE - AFFECTION DE LONGUE DURÉE PNDS Cliquez ici LISTE DES ACTES ET PRESTATIONS - AFFECTION DE LONGUE DURÉE Cliquez ici GUIDE MÉDECIN
Plus en détailCaisse Primaire d Assurance Maladie de La Charente
Caisse Primaire d Assurance Maladie de La Charente Examens périodiques de santé pour tout assuré social (sauf RSI) Les examens périodiques de santé Pour qui? En règle générale Pour tous les assurés sociaux
Plus en détailDépistage drépanocytose. Édition 2009
Dépistage drépanocytose Édition 2009 ÊTre hétérozygote et alors Madame, Monsieur, Comme tous les nouveau-nés, votre bébé a eu un prélèvement de sang au talon. Ce prélèvement a été réalisé dans le cadre
Plus en détailRÉFÉRENCES ET RECOMMANDATIONS MEDICALES
CHAPITRE VI RÉFÉRENCES ET RECOMMANDATIONS MEDICALES I - Situation juridique La notion de références médicales opposables (RMO) est apparue dans la convention nationale des médecins de 1993. La réforme
Plus en détailLe syndrome de Noonan
Le syndrome Le diagnostic Les aspects génétiques Le traitement, la prise en charge, la prévention Vivre avec En savoir plus Madame, Monsieur, Cette fiche est destinée à vous informer sur le syndrome de
Plus en détailTraitement de l insuffisance rénale chronique terminale: Place de la greffe de donneur vivant
Traitement de l insuffisance rénale chronique terminale: Place de la greffe de donneur vivant Pr Maryvonne Hourmant Service de Néphrologie-Immunologie clinique. CHU de Nantes Le constat Coût du traitement
Plus en détailCéphalées de tension. Hélène Massiou Hôpital Lariboisière, Paris
Céphalées de tension Hélène Massiou Hôpital Lariboisière, Paris Céphalée de tension : une maladie hétérogène La plus fréquente des céphalées primaires Diagnostic basé sur l interrogatoire Manque de spécificité
Plus en détailBienvenue à la Clinique de Fertilité de Mons
Bienvenue à la Clinique de Fertilité de Mons Le centre hospitalier Ambroise Paré collabore depuis de nombreuses années avec les Cliniques Universitaires de Bruxelles Hôpital Erasme pour vous permettre
Plus en détailProlapsus génital et incontinence urinaire chez la femme Professeur Pierre BERNARD Septembre 2002
Prolapsus génital et incontinence urinaire chez la femme Professeur Pierre BERNARD Septembre 2002 Pré-Requis : Connaissance de bases : Anatomie du pelvis Classification des troubles de la statique génitale
Plus en détailContraception après 40 ans
Contraception après 40 ans Stratégies de choix des méthodes contraceptives chez la femme. Recommandations pour la pratique clinique Décembre 2004. ANAES/AFSSAPS Un vaste choix contraceptif Contraception
Plus en détailService évaluation des actes professionnels
TRAITEMENT DES AGÉNÉSIES DENTAIRES MULTIPLES LIÉES AUX DYSPLASIES ECTODERMIQUES OU À D'AUTRES MALADIES RARES, CHEZ L ENFANT ATTEINT D OLIGODONTIE, AVEC POSE DE 2 IMPLANTS (VOIRE 4 MAXIMUM) UNIQUEMENT DANS
Plus en détailLa migraine. Foramen ovale perméable. Infarctus cérébral (surtout chez la femme)
La migraine 1/Introduction : Céphalée primaire (sans lésion sous-jacente). Deux variétés principales: Migraine sans aura (migraine commune). Migraine avec aura (migraine accompagnée). Diagnostic: interrogatoire
Plus en détailTraitement des Pseudarthroses des Os Longs par Greffe Percutanée de Moelle Osseuse Autologue Concentrée
Traitement des Pseudarthroses des Os Longs par Greffe Percutanée de Moelle Osseuse Autologue Concentrée Etude rétrospective de 45 cas Didier MAINARD, Jérôme DILIGENT Service de Chirurgie Orthopédique,
Plus en détailInformation génétique
chapitre 3 Information génétique et division cellulaire L étude de la division cellulaire est abordée pour découvrir comment est transmise et conservée l information génétique portée par les chromosomes.
Plus en détailCellules procaryotes Service histologie Pr.k.mebarek
Cellules procaryotes Service histologie Pr.k.mebarek I) Les cellules procaryotes II) Les cellules eucaryotes o 1) Caractéristiques générales des cellules eucaryotes o 2) Organisation des cellules eucaryotes
Plus en détailQUELLES SONT LES OPTIONS DU TRAITEMENT DE LA LMC?
QUELLES SONT LES OPTIONS DU TRAITEMENT DE LA LMC? On vous a diagnostiqué une leucémie myéloïde chronique (LMC) et il se peut que vous ayez déjà débuté un traitement. Le traitement de la LMC dépend largement
Plus en détailDON DE SANG. Label Don de Soi
DON DE SANG Label Don de Soi 2015 SOMMAIRE Les différents types de dons p.3 Le don de sang total Le don de plasma Le don de plaquettes Le don de moelle osseuse Que soigne-t-on avec un don de sang? p.7
Plus en détailSERVICE DE GYNECOLOGIE OBSTETRIQUE - CLINIQUE DE FERTILITE
1 TABLE DES MATIERES 1. Un petit mot d introduction 2. En quoi consiste le don d ovocyte? 3. A qui s adresse le don d'ovocyte? 4. Les différents types de don d ovocyte A. Le don anonyme B. Le don dirigé
Plus en détaildes banques pour la recherche
ADN, cellules, tissus... des banques pour la recherche FÉVRIER 2009 Les banques d échantillons de matériel biologique (tissus, cellules, ADN ), appelées biobanques, mettent à disposition des chercheurs
Plus en détailDEVELOPPEMENT DES ADOLESCENTS ET EPS. 3. Quels problèmes professionnels pose le développement des adolescents pour l atteinte des objectifs de l eps
DEVELOPPEMENT DES ADOLESCENTS ET EPS 1. Définition 2. Spécificité des adolescents Nicolas DOMBROWSKI, Agrégé EPS, 2010 3. Quels problèmes professionnels pose le développement des adolescents pour l atteinte
Plus en détailChapitre 7 : Structure de la cellule Le noyau cellulaire
UE2 : Structure générale de la cellule Chapitre 7 : Structure de la cellule Le noyau cellulaire Professeur Michel SEVE Année universitaire 2010/2011 Université Joseph Fourier de Grenoble - Tous droits
Plus en détailinfo ROACCUTANE Brochure d'information sur la contraception destinée aux patientes traitées par Roaccutane Roaccutane
Roaccutane isotrétinoïne Brochure d'information sur la contraception destinée aux patientes traitées par Roaccutane info ROACCUTANE RM SM MANAGEMENT Programme de prévention de la grossesse SOMMAIRE 3.
Plus en détailLes tests thyroïdiens
Les tests thyroïdiens Mise à jour de juin 2007 par S. Fatio Réf: les images et les graphiques sont tirés de www.endotext.org (textbook d endocrinologie online et libre d accès) QuickTime et un décompresseur
Plus en détailintroduction & sommaire
introduction & sommaire 3 MT* - MALE TO SOMETHING est une brochure pour les personnes assignées hommes par les sciences biomédicales et qui sont en transition vers une identité fluide ou féminisée et toutes
Plus en détailL assistance médicale à la procréation en France en 2010. Dossier de presse
L assistance médicale à la procréation en France en 2010 Dossier de presse Mars 2010 1 SOMMAIRE Communiqué de synthèse page 3 PARTIE I AMP : ce qu il faut retenir page 5 Fiche 1 - L AMP : une réponse possible
Plus en détailReproduction et environnement
Expertise collective Synthèse Reproduction et environnement ISBN 978-2-85598-891-8 www.inserm.fr Expertise collective Reproduction et environnement Expertise collective Synthèse Reproduction et environnement
Plus en détailPseudotumor cerebri. Anatomie Le cerveau et la moelle épinière baignent dans un liquide clair, appelé le liquide céphalo-rachidien (LCR).
Hypertension intracrânienne idiopathique Pseudotumor cerebri Votre médecin pense que vous pouvez souffrir d hypertension intracrânienne idiopathique connue aussi sous le nom de «pseudotumeur cérébrale».
Plus en détailMaladie de Hodgkin ou lymphome de Hodgkin
Maladie de Hodgkin ou lymphome de Hodgkin Ce que vous devez savoir Le cancer : une lutte à finir 1 888 939-3333 www.cancer.ca MALADIE DE HODGKIN Ce que vous devez savoir Même si vous entendez parler du
Plus en détailUTILISATION DU FICHIER DES PAIEMENTS
UTILISATION DU FICHIER DES PAIEMENTS À L ACTE DE LA RAMQ POUR IDENTIFIER LES CAS DE CANCER NON DÉCLARÉS AU FICHIER DES TUMEURS DU QUÉBEC ÉTUDE DE FAISABILITÉ VOLET : CANCER DE LA PROSTATE DIRECTION PLANIFICATION,
Plus en détailUE2 CANCEROLOGIE Place de la Médecine Nucléaire
UE2 CANCEROLOGIE Place de la Médecine Nucléaire Imagerie Imagerie de Gamma Caméra Tomographie d émission monophotoniqueou TEMP: radiopharmaceutiqueémetteurs de rayonnement Gamma Imagerie de Caméra TEP
Plus en détailCOMMISSION DE LA TRANSPARENCE AVIS DE LA COMMISSION. 10 octobre 2001
COMMISSION DE LA TRANSPARENCE AVIS DE LA COMMISSION 10 octobre 2001 VIRAFERONPEG 50 µg 80 µg 100 µg 120 µg 150 µg, poudre et solvant pour solution injectable B/1 B/4 Laboratoires SCHERING PLOUGH Peginterféron
Plus en détailAtelier N 2. Consultation de patientes porteuses d une maladie générale
Atelier N 2 Consultation de patientes porteuses d une maladie générale Contre indica,ons à la grossesse Hypertension artérielle pulmonaire >30mmHg Maladie de Marfan (dilatation aortique>4 cm) Rétrécissement
Plus en détailL'œsophage L'œsophage est un tube musculaire qui traverse de la bouche à l'estomac. Causes
L'œsophage est un tube musculaire qui traverse de la bouche à l'estomac. Chez l'adulte moyen, il fait 25 cm à 30 cm (10 po à 14 po) de long et environ 2 cm (moins d'un pouce) de large. L'œsophage est constitué
Plus en détailINFORMATION & PRÉVENTION. Le cancer de la vessie
INFORMATION & PRÉVENTION Le cancer de la vessie G R A N D P U B L I C Ce à quoi sert la vessie La vessie est une poche qui reçoit l urine produite par les reins, via les uretères*. Elle est constituée
Plus en détailMieux informé sur la maladie de reflux
Information destinée aux patients Mieux informé sur la maladie de reflux Les médicaments à l arc-en-ciel Mise à jour de l'information: septembre 2013 «Maladie de reflux» Maladie de reflux La maladie de
Plus en détailG U I D E - A F F E C T I O N D E L O N G U E D U R É E. La prise en charge de votre mélanome cutané
G U I D E - A F F E C T I O N D E L O N G U E D U R É E La prise en charge de votre mélanome cutané Mars 2010 Pourquoi ce guide? Votre médecin traitant vous a remis ce guide pour vous informer sur le mélanome
Plus en détailLaurence LEGOUT, Michel VALETTE, Henri MIGAUD, Luc DUBREUIL, Yazdan YAZDANPANAH et Eric SENNEVILLE
Laurence LEGOUT, Michel VALETTE, Henri MIGAUD, Luc DUBREUIL, Yazdan YAZDANPANAH et Eric SENNEVILLE Service Régional Universitaires des Maladies Infectieuses et du Voyageur, Hôpital Gustave Dron 59208 TOURCOING
Plus en détailLes renseignements suivants sont destinés uniquement aux personnes qui ont reçu un diagnostic de cancer
Information importante pour les personnes atteintes d un cancer du poumon non à petites cellules de stade avancé Les renseignements suivants sont destinés uniquement aux personnes qui ont reçu un diagnostic
Plus en détailUn test Pap pourrait vous sauver la vie
Un test Pap pourrait vous sauver la vie Un test Pap pourrait vous sauver la vie Vous avez 21 ans ou plus et êtes sexuellement active? Passez un test Pap! Si vous saviez qu un test Pap, qui prend 5 minutes,
Plus en détailRésistance du VIH-1 aux antirétroviraux dans les compartiments anatomiques et cellulaires
Résistance du VIH-1 aux antirétroviraux dans les compartiments anatomiques et cellulaires Jade GHOSN Laboratoire de Virologie CHU Necker-Enfants Malades EA MRT 3620 Paris 5 Réservoirs anatomiques du VIH:
Plus en détailSéquence 1. Reproduction conforme de la cellule et réplication de l ADN Variabilité génétique et mutation de l ADN
Séquence 1 Reproduction conforme de la cellule et réplication de l ADN Variabilité génétique et mutation de l ADN Sommaire 1. Reproduction conforme de la cellule et réplication de l ADN 2. Variabilité
Plus en détailRéférentiel Officine
Référentiel Officine Inscrire la formation dans la réalité et les besoins de la pharmacie d officine de demain - Ce référentiel décrit dans le cadre des missions et des activités du pharmacien d officine
Plus en détailLymphome non hodgkinien
Lymphome non hodgkinien Ce que vous devez savoir Le cancer : une lutte à finir 1 888 939-3333 www.cancer.ca LYMPHOME NON HODGKINIEN Ce que vous devez savoir Même si vous entendez parler du cancer presque
Plus en détailRéflexions sur les possibilités de réponse aux demandes des chirurgiens orthopédistes avant arthroplastie
Bull. Acad. Natle Chir. Dent., 2007, 50 113 Commission de l exercice professionnel et Groupe de réflexion Réflexions sur les possibilités de réponse aux demandes des chirurgiens orthopédistes avant arthroplastie
Plus en détailLe don de moelle osseuse :
DON DE MOELLE OSSEUSE Le don de moelle osseuse : se décider aujourd hui, s engager pour longtemps LA MOELLE OSSEUSE ET SA GREFFE La moelle osseuse C est le tissu mou dans le centre du corps des os qui
Plus en détailPour l'instant, les connaissances actuelles ne permettent pas d'empêcher un cancer du sein de survenir.
Dépistage Pour l'instant, les connaissances actuelles ne permettent pas d'empêcher un cancer du sein de survenir. Par contre, nous pouvons tenter de le dépister plus tôt afin d'avoir plus de chances de
Plus en détailChapitre 1 : Introduction à la rééducation périnéale
Chapitre 1 : Introduction à la rééducation périnéale 1. Historique. Kegel (1949). Bourcier (1970). 1985 : reconnaissance officielle d acte de MK. Développement de la MK périnéale : facteur éco/p sociale
Plus en détail