Les impôts: des temps difficiles pour les Canadiens? La crainte de la vérification fiscale, l anxiété économique et l empathie envers les sans- emploi

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1 Les impôts: des temps difficiles pour les Canadiens? La crainte de la vérification fiscale, l anxiété économique et l empathie envers les sans- emploi Jack Jedwab Directeur général - Associations d études canadiennes Alors que le temps des impôts approche, les Canadiens font le point sur leur revenu annuel et se fixent peut- être même de nouveaux objectifs économiques pour l année à venir. Dans quelle mesure les Canadiens sont- ils préoccupés par leurs données financières annuelles? À quel point s inquiètent- ils de leur situation économique personnelle et de leurs perspectives d avenir? Selon une étude menée par le groupe Gallup publiée en avril 2012, le Canada se place au deuxième rang parmi 146 pays quant au degré de prospérité qui est ressenti par sa population. Environ 66% de la population se retrouve dans cette catégorie, juste derrière le Danemark où 74% des individus se décrivent comme étant prospères (voir le tableau annexé à la fin de cette étude). L étude Gallup a classé les répondants dans trois catégories (prospères, en difficulté ou très en difficulté), selon leur estimation personnelle (sur une échelle de 0 à 10, basée sur le modèle Cantril Self- Anchoring Striving Scale) de leur niveau de confort économique actuel et futur (Un individu est classé dans la catégorie prospère lorsqu il évalue sa situation actuelle comme un 7 ou plus et lorsqu il envisage sa situation future comme un 8 ou plus). Puisque seulement 1% de l échantillon a affirmé se trouver dans une situation très en difficulté, on peut aisément déduire que le reste, ce qui équivaut donc au tiers de la population, se considère comme étant en difficulté. Cela peut sembler être une bonne nouvelle lorsque comparé au reste de la planète. Cependant, sous- jacentes aux résultats démontrés par le groupe en difficulté, et probablement même ressenties par le groupe prospère, se trouvent des inquiétudes ressenties par chaque individu par rapport à la stabilité de sa propre situation financière, au fait de pouvoir payer ses comptes et à la sécurité d emploi. Afin de marquer cette fin de semaine importante dans notre calendrier d activités économiques, l Association d études canadiennes a demandé à Léger- Marketing de réaliser un sondage auprès de la population à propos des inquiétudes de celle- ci face à la possibilité d être l objet d une vérification fiscale, des défis entourant le paiement de dettes et de la peur de perdre son emploi. Une seconde série de questions a examiné le degré actuel d empathie de la part des Canadiens envers la responsabilité qu ils attribuent au gens sur le chômage ou sur l aide sociale par rapport à leur situation économique précaire. Le sondage a été réalisé via un panel web auprès de quelque 1500 Canadiens pendant la période du 16 au 18 mars La marge d erreur est estimée être équivalente à celle d un sondage par téléphone, soit de 2,9%, 19 fois sur 20. Première partie 1. La vérification fiscale Les Canadiens craignent- ils la vérification fiscale? Dans l ensemble, près d un Canadien sur sept est très (1 sur 25) ou un peu (1 sur 10) inquiet par cette éventualité. Les individus de moins de 45 ans ont beaucoup moins d inquiétude par rapport à une possible vérification que ceux au- dessus de cet âge.

2 Le degré d inquiétude d un individu par rapport à une vérification fiscale Inquiet Un peu inquiet Pas très inquiet Pas inquiet du tout ans 7.8% 14.0% 39.1% 39.1% ans 5.7% 10.6% 52.0% 31.7% ans 5.4% 13.9% 44.3% 36.5% ans 2.6% 8.5% 44.3% 44.6% ans 2.2% 9.7% 43.2% 44.9% ans 1.0% 8.4% 37.1% 53.5% 75 ans et plus 1.5% 38.5% 60.0% Total 3.9% 10.4% 43.6% 42.2% Les résidents de l Ontario et de la Colombie- Britannique semblent beaucoup plus inquiets par une possible vérification fiscale que ne le sont les habitants de l Alberta, du Québec, des Prairies et des provinces de l Atlantique. Le degré d inquiétude d un individu par rapport à une vérification fiscale Provinces Pas inquiet du Inquiet Un peu inquiet Pas très inquiet tout Alberta 1.3% 12.1% 46.5% 40.1% Colombie- 3.0% 16.3% 43.3% 37.4% Britannique Manitoba/Sask. 1.2% 5.9% 42.6% 50.3% Ontario 6.8% 11.8% 46.3% 35.1% Atlantique - 8.0% 41.5% 50.5% Québec 2.8% 6.3% 37.5% 53.4% Total 3.9% 10.4% 43.5% 42.2% Les individus dont le salaire est inférieur à dollars sont plus inquiets par la possibilité d une vérification fiscale que les individus avec un salaire supérieur. Les individus les moins inquiets semblent être ceux dont le salaire se situe entre et dollars. La possibilité d une vérification fiscale Inquiet Un peu inquiet Pas très inquiet Pas inquiet du tout $ ou moins 1.4% 21.4% 33.6% 43.6% Entre $ et $ $ 9.7% 9.3% 34.8% 46.2% Entre $ et $ 2.9% 6.9% 53.6% 36.6% Entre $ et $ 2.9% 9.3% 48.3% 39.5% Entre $ et $ 2.3% 10.3% 47.1% 40.2% $ et plus 1.4% 9.6% 41.3% 47.7% Enfin, les allophones sont le groupe le plus inquiet par la vérification fiscale tandis que les francophones sont les moins inquiets. La possibilité d une vérification fiscale Inquiet Un peu inquiet Pas très inquiet Pas inquiet du tout Francophone 2.1% 6.9% 37.5% 53.5% Anglophone 3.4% 11.5% 43.5% 41.6% Autre 7.7% 11.1% 49.5% 31.6%

3 2. Le paiement de comptes mensuels Quand vient le temps de payer ses comptes mensuels, le revenu est évidement la variable la plus déterminante du niveau d inquiétude ressenti par les individus. Quelque 44% des Canadiens se disent inquiets par rapport au paiement de comptes mensuels (un individu sur six se dit très inquiet tandis qu un individu sur quatre se sent un peu inquiet). La majorité des individus avec un salaire inférieur à dollars craignent ne pas être en mesure de payer leurs factures à chaque mois. Une minorité significative dont le salaire se rapproche de dollars partage cette inquiétude. De plus, un cinquième des individus ayant un salaire de dollars ou plus se dit inquiet (cependant, seulement 4% de ceux- ci sont très inquiets). Incapacité de payer ses comptes mensuels Inquiet Un peu inquiet Pas très inquiet Pas inquiet du tout $ ou moins 44.7% 24.8% 19.9% 10.6% Entre $ et $ 21.0% 33.4% 29.7% 15.9% Entre $ et $ 15.9% 29.6% 35.4% 19.1% Entre $ et $ 16.3% 20.9% 40.7% 22.1% Entre $ et $ 10.3% 30.9% 34.3% 24.6% $ et plus 4.1% 18.7% 42.5% 34.7% Total 16.7% 27.5% 34.3% 21.5% C est la portion la plus jeune de la population qui se sent la plus inquiète par rapport au paiement de factures mensuelles. Une majorité d individus de moins de 45 ans se sent un peu ou très inquiet par rapport à cette possibilité. Le degré d inquiétude d un individu par rapport au paiement de ses comptes mensuels Inquiet Un peu inquiet Pas très inquiet Pas inquiet du tout ans 25.7% 29.1% 33.0% 12.3% ans 22.7% 32.8% 31.2% 13.4% ans 20.9% 34.7% 27.9% 16.5% ans 16.3% 23.1% 40.1% 20.5% ans 14.2% 27.4% 31.0% 27.4% ans 3.5% 20.8% 40.6% 35.1% 75 ans et plus 1.5% 12.3% 44.6% 41.5% Total 16.7% 27.5% 34.3% 21.5% Une majorité d individus résidant en Ontario et en Colombie- Britannique sont inquiets tandis que 40% des individus résidant au Québec et dans les provinces maritimes partagent la même opinion. Presque un Albertain sur trois et un peu plus d un quart des habitants des Prairies se disent inquiets. Je suis inquiet, un peu inquiet, pas très inquiet ou pas du tout inquiet par: Ne pas être en mesure de payer mes comptes mensuels Inquiet Un peu inquiet Pas très inquiet Pas inquiet du tout Ontario 21.5% 30.0% 29.8% 18.7% Colombie-Britannique 18.8% 31.7% 32.7% 16.8% Québec 14.1% 25.4% 37.8% 22.7% Alberta 10.2% 22.3% 39.5% 28.0% Manitoba/Saskatchewan 8.7% 19.6% 38.1% 33.6% Provinces de 12.0% 29.0% 38.8% 20.2%

4 l Atlantique Finalement, pour ce qui est du paiement de comptes mensuels, les francophones semblent beaucoup moins inquiets comparativement aux anglophones et aux allophones. Ne pas être en mesure de payer mes comptes mensuels Inquiet Un peu inquiet Pas très inquiet Pas inquiet du tout Francophone 12.3% 27.0% 36.6% 24.0% Anglophone 17.7% 27.9% 35.3% 19.0% Autre 18.2% 26.6% 30.3% 24.9% 3. La perte d emploi Environ un Canadien sur quatre dit être inquiet par la possibilité de perdre son emploi et parmi ceux- ci, un dixième dit être très inquiet. Cet inquiétude est la plus forte parmi la population de l Ontario et de la Colombie- Britannique tandis qu elle est la plus faible en Alberta. Je suis inquiet, un peu inquiet, pas très inquiet, pas inquiet du tout par : La perte de mon emploi Pas inquiet du Inquiet Un peu inquiet Pas très inquiet tout Total 11.4% 15.6% 31.2% 41.8% Ontario 16.2% 16.4% 32.7% 34.8% Colombie-Britannique 11.3% 21.2% 32.5% 35.0% Québec 10.2% 15.4% 29.8% 44.6% Alberta 2.6% 14.7% 30.8% 51.9% Manitoba/Saskatchewan 2.5% 9.5% 25.0% 64.0% Provinces de l Atlantique 10.5% 9.5% 33.0% 47.0% L inquiétude est la plus forte parmi le groupe des individus âgés entre 35 et 44 ans. Elle est à son niveau le plus faible pour les individus entre 55 et 64 ans. Le degré d inquiétude d un individu par rapport à la possibilité de perdre son emploi Inquiet Un peu inquiet Pas très inquiet Pas inquiet du tout ans 12.3% 22.3% 30.7% 34.6% ans 16.2% 18.6% 38.9% 26.3% ans 19.9% 20.5% 39.4% 20.2% ans 10.4% 16.9% 38.4% 34.2% ans 7.5% 13.7% 28.8% 50.0% Total 11.3% 15.6% 31.2% 41.9% Les individus avec les revenus les plus bas sont les plus inquiets par rapport à la possibilité de perdre leur emploi. Perdre son emploi Inquiet Un peu inquiet Pas très inquiet Pas inquiet du tout $ ou moins 19.9% 19.9% 19.9% 40.4% Entre $ et $ 15.2% 12.5% 26.6% 45.7% Entre $ et $ 10.4% 15.8% 33.1% 40.6% Entre $ et $ 10.4% 12.1% 39.9% 37.6% Entre $ et $ 6.3% 16.1% 39.7% 37.9% $ et plus 3.7% 17.4% 36.7% 42.2%

5 Les allophones sont les plus inquiets par la possibilité de perdre leur emploi. Perdre son emploi Inquiet Un peu inquiet Pas très inquiet Pas inquiet du tout Francophone 9.4% 15.4% 31.7% 43.5% Anglophone 9.5% 15.1% 32.8% 42.6% Autre 16.8% 17.8% 27.3% 38.0% Deuxième partie: Les niveaux d empathie Des périodes économiques difficiles peuvent provoquer des sentiments de compassion ou d antipathie envers les individus se trouvant dans des situations économiques précaires. Dans le but d examiner le niveau d empathie des Canadiens, nous avons posé deux questions qui reflètent des généralisations qui persistent dans notre société sur les individus sans emplois. 1. Les individus sans emploi veulent- ils travailler? Environ un Canadien sur trois croit que la plupart des individus sans emploi ne veulent simplement pas travailler. Cependant, seulement 7% de la population est fortement en accord avec cette opinion. Ce genre d opinion prévaut le plus dans les Prairies, au Québec et en Alberta. Les individus résidant dans les provinces de l Atlantique sont les moins susceptibles de partager cette croyance. La plupart des Dans quel degré êtes-vous en accord avec l opinion suivante: gens sans emploi ne veulent simplement pas travailler accord accord Total 7.4% 22.2% 41.1% 29.3% Alberta 6.4% 26.3% 34.6% 32.7% Colombie- 5.9% 17.2% 47.3% 29.6% Britannique Manitoba/Sask. 10.0% 29.3% 32.5% 28.3% Ontario 7.7% 19.8% 42.2% 30.4% Québec 8.3% 26.2% 43.5% 22.0% Atlantique 4.0% 18.0% 34.0% 44.0% La cohorte d individus les plus jeunes a le plus tendance à partager cette opinion. En effet, 38% des individus de moins de 35 ans croient que la plupart des gens sans emploi ne veulent simplement pas travailler. La plupart des gens sans emploi ne veulent simplement pas travailler accord accord ans 13.4% 23.5% 35.8% 27.4% ans 13.8% 24.4% 41.1% 20.7% ans 3.7% 19.2% 48.1% 29.0% ans 4.2% 21.9% 38.9% 35.0% ans 7.1% 17.7% 36.3% 38.9% ans 4.5% 25.2% 44.6% 25.7% 75 ans et plus 4.6% 32.3% 41.5% 21.5% Total 7.2% 22.2% 41.2% 29.4%

6 C est la portion de la population avec le niveau de scolarité le moins élevé qui semble avoir le plus tendance à souscrire à cette croyance. École secondaire, générale ou professionnelle (8 à 12 ans de formation) Étude pré-universitaire, formation technique, certificat en formation professionnelle continue, attestation de spécialisation professionnelle Diplôme ou certificat universitaire Un baccalauréat universitaire (incluant les études classiques) La plupart des gens sans emploi ne veulent simplement pas travailler Fortement en accord accord 11.7% 23.9% 40.5% 23.9% 5.7% 24.3% 40.6% 29.5% 8.4% 15.8% 44.2% 31.6% 3.4% 22.0% 43.0% 31.7% Les francophones ont plus tendance à partager cette opinion que les anglophones et les allophones. La plupart des gens sans emploi ne veulent simplement pas travailler accord accord Francophone 8.2% 27.2% 41.7% 23.0% Anglophone 5.9% 21.7% 40.3% 32.2% Autre 11.1% 18.5% 43.1% 27.3% 2. Est- ce que les individus recevant de l aide sociale sont responsables de leur situation précaire? Quelque 36% des Canadiens croient que les individus prenant avantage de l aide sociale sont responsables de leur situation économique précaire. Cette opinion est plus répandue en Ontario, au Québec et dans les Prairies qu elle ne l est en Alberta, en Colombie- Britannique ou dans les provinces de l Atlantique. Les individus recevant de l aide sociale sont responsables de leur situation économique précaire Quel est votre degré d accord avec l affirmation suivante : Total 7.2% 29.2% 39.0% 24.6% Alberta 1.3% 31.4% 37.8% 29.5% Colombie-Britannique 4.9% 25.5% 47.1% 22.5% Ontario 9.9% 28.8% 35.6% 25.7% Québec 6.1% 32.4% 41.6% 19.9% Manitoba/Saskatchewan 15.0% 29.0% 33.0% 24.0%

7 Provinces de l Atlantique 2.0% 25.0% 41.0% 32.0% Les gens ayant le taux de scolarité le moins élevé sont les plus enclins à soutenir cette opinion. École secondaire, générale ou professionnelle (8 à 12 ans de formation) Étude pré-universitaire, formation technique, certificat en formation professionnelle continue, attestation de spécialisation professionnelle Diplôme ou certificat universitaire Un baccalauréat universitaire (incluant les études classiques) Les individus recevant de l aide sociale sont responsables de leur situation économique précaire Fortement en accord accord 10.9% 29.7% 37.7% 21.6% 6.8% 31.7% 39.7% 21.8% 3.1% 31.3% 39.6% 26.0% 4.0% 27.5% 41.0% 27.5% Le degré d empathie par rapport au revenu semble plus inégal. Les individus avec les revenus annuels les moins élevés semblent les plus enclins à croire que les gens recevant des prestations d aide sociale doivent être tenus responsables de leur situation économique précaire. Les individus recevant de l aide sociale sont responsables de leur situation économique précaire accord accord 19,999 $ ou moins 9.2% 31.9% 26.2% 32.6% Entre 20,000 $ et 39,999 $ 7.2% 21.3% 38.8% 32.6% Entre 40,000 $ et 59,999 $ 9.1% 33.0% 38.8% 19.2% Entre 60,000 $ et 79,999 $ 6.9% 28.9% 42.8% 21.4% Entre 80,000 $ et 99,999 $ 9.8% 31.0% 37.4% 21.8% 100,000 $ et plus 6.4% 29.8% 45.0% 18.8% Les allophones sont plus nombreux que les francophones et les anglophones à croire que les individus recevant de l aide sociale sont responsables de leur situation économique précaire. Les individus recevant de l aide sociale sont responsables de leur situation économique précaire accord accord Plutôt Francophone 6.6% 31.4% 40.2% 21.8% Anglophone 6.6% 26.9% 39.8% 26.7% Autre 9.1% 34.2% 35.9% 20.8% Je préfère ne pas répondre 25.0% 12.5% 31.3% 31.3%

8 3. Les attitudes derrière l inquiétude Ci- dessous, nous allons examiner les relations entre les multiples variables que nous avons étudiées en essayant de déterminer à quel degré celles- ci se rejoignent. Nous remarquons donc que les individus les plus inquiets par rapport au paiement de leurs factures mensuelles sont également ceux qui sont les plus inquiets par la possibilité d être l objet d une vérification fiscale. Faire l objet d une vérification fiscale Ne pas être en mesure de faire mes paiements mensuels Inquiet Un peu inquiet Pas très inquiet Pas inquiet du tout Inquiet 15.0% 19.4% 37.5% 28.1% Un peu inquiet 2.1% 16.0% 51.1% 30.8% Pas très inquiet 1.9% 5.7% 52.9% 39.5% Pas inquiet du tout.9% 4.0% 23.2% 71.9% Les individus les plus inquiets à propos de leurs paiements mensuels sont également ceux qui sont le plus inquiets par la perte de leur emploi. Possibilité de perdre son emploi Ne pas être en mesure d effectuer mes paiements mensuels Inquiet Un peu inquiet Pas très inquiet Pas inquiet du tout Inquiet 42.3% 16.6% 18.2% 22.9% Un peu inquiet 9.5% 30.5% 32.1% 27.9% Pas très inquiet 2.9% 12.0% 45.3% 39.8% Pas inquiet du tout 3.1% 1.8% 17.5% 77.6% Il ne semble pas avoir de forte corrélation entre les gens qui sont inquiets face au paiement de leurs compte mensuels et ceux qui ne le sont pas par rapport à la croyance voulant que les gens sans emploi ne veulent simplement pas travailler et la croyance que les gens qui perçoivent de l aide sociale sont responsables de leur situation précaire. La plupart des gens sans emploi ne veulent simplement pas travailler Ne pas être en mesure d effectuer mes paiements mensuels accord accord Inquiet 11.5% 13.9% 33.3% 41.3% Un peu inquiet 5.2% 23.6% 44.8% 26.4% Pas très inquiet 7.5% 25.3% 44.3% 23.0% Pas inquiet du tout 6.4% 22.0% 37.6% 33.9% Les individus recevant de l aide sociale sont responsables de leur situation économique précaire

9 Ne pas être en mesure de faire mes paiements mensuels accord accord Inquiet 9.9% 29.2% 31.6% 29.2% Un peu inquiet 6.4% 27.7% 42.0% 23.9% Pas très inquiet 7.7% 29.7% 43.3% 19.3% Pas inquiet du tout 5.8% 30.0% 33.9% 30.3% Les individus qui croient fortement que les gens qui perçoivent de l aide sociale sont responsables de leur situation économique précaire ont beaucoup plus tendance à croire que les gens sans emploi ne veulent pas travailler. La plupart des gens sans emploi ne veulent simplement pas travailler Les individus recevant de l aide sociale sont responsables de leur situation économique précaire accord accord accord 47.3% 32.7% 10.9% 9.1% accord 10.1% 45.3% 34.9% 9.7% 1.5% 14.5% 66.4% 17.6% 1.6% 3.7% 17.6% 77.1% Les individus qui sont les plus inquiets par la possibilité de perdre leur emploi ont plus tendance à croire que les gens recevant de l aide sociale sont responsables de leur situation économique précaire. Les individus recevant de l aide sociale sont responsable de leur situation économique précaire La perte d emploi accord accord Inquiet 15.1% 33.1% 25.6% 26.2% Un peu inquiet 7.1% 32.6% 41.4% 18.8% Pas très inquiet 6.5% 28.8% 44.6% 20.0% Pas inquiet du tout 5.8% 27.0% 37.4% 29.7% Une majorité d habitants dans 17 pays différents ont évalué leur niveau de vie comme étant au- dessus de la moyenne. Le Danemark est au sommet de la liste depuis 2009, suivi par d autres pays prospères et développés dont le Canada (66%) et les Pays- Bas (66%). Les États- Unis ne se sont pas hissés parmi les dix premières places puisque seulement 56% des Américains se considèrent comme prospères.

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