L évaluation aux baccalauréats, CAP et BEP de l enseignement général, technologique et professionnel en Education Physique et Sportive

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1 Éducation physique et sportive L évaluation aux baccalauréats, CAP et BEP de l enseignement général, technologique et professionnel en Education Physique et Sportive Rapport annuel Année Ce document peut être utilisé librement dans le cadre des activités de l'enseignement scolaire, de la formation des professeurs et de l'organisation des examens. Toute reproduction, même partielle, à d'autres fins ou dans une nouvelle publication, est soumise à l'autorisation du directeur général de l'enseignement scolaire. eduscol.education.fr/d0010/

2 SOMMAIRE DU RAPPORT 1. Le mot du président de la commission nationale Composition de la commission nationale INTRODUCTION Les commissions académiques Leur composition Le recueil des données Les décisions d harmonisation Le bilan des harmonisations Les difficultés rencontrées Résultats nationaux de la session : baccalauréats Enseignement commun : contrôle en cours de formation Observations générales : Décisions d harmonisation Liste académique Inaptitudes et enseignement adapté Réflexions et perspectives Enseignement commun : examen ponctuel terminal Observations Inaptitudes et enseignement adapté Réflexions et perspectives Enseignement facultatif : contrôle en cours de formation Observations générales Réflexions et perspectives Enseignement facultatif : examen ponctuel Réflexions et perspectives Enseignement de complément: Observations générales (Chiffres portant sur les données de 10 académies) Réflexions et perspectives Résultats nationaux de la session : CAP et BEP Enseignement commun : contrôle en cours de formation Observations générales Décisions d harmonisation Logiciel de traitement des notes Liste académique Inaptitudes et enseignement adapté Réflexions et perspectives Enseignement commun : examen ponctuel terminal Observations Inaptitudes et enseignement adapté Réflexions et perspectives Réflexions et préconisations pour la session A destination des académies A destination de la commission nationale Annexes

3 1. Le mot du président de la commission nationale La session 2012 des examens en EPS : les grands chiffres BAC G ET T : statistiques portant sur Candidats (29 Académies sur 30) BAC PRO : statistiques portant sur Candidats (26 Académies) CAP BEP : statistiques portant sur Candidats (26 Académies) Jean-Pierre Barrué, président de la commission nationale - remercie les membres de la commission nationale pour la qualité des travaux menés - remercie les IA IPR EPS pour leur contribution au rapport national, à travers des rapports académiques de plus en plus conséquents et exploitables. Le président de la commission nationale réitère à cet égard, sa demande d utilisation du cadre commun de rédaction des rapports académiques, joint en annexe. 1 ère partie des travaux : décision concernant le contrôle ponctuel terminal La commission nationale statue et vote à l unanimité l alignement des binômes d activités, pour le contrôle terminal ponctuel, entre la voie générale et technologique et la voie professionnelle, et ce dès la session ème partie des travaux : élaboration du rapport national, session Etude des rapports académiques, repérage des éléments saillants et/ou évolutifs par rapport à la session Constats et analyses - Préconisations et mise en perspective de la session 2013 Le président de la commission nationale vous incite à une lecture dynamique du rapport national, l ensemble des données recueillies étant insérées dans le corps du rapport, ainsi que pour un approfondissement éventuel, en annexes. Par ailleurs, le président vous invite à une vigilance particulière concernant, en fin de rapport, les préconisations et mises en perspective pour la session 2013, qui voit l application des nouveaux textes certificatifs. 3

4 2. Composition de la commission nationale Président : Jean Pierre BARRUE Doyen du groupe de l EPS Vice - Présidente : Valérie DEBUCHY IGEN Membres titulaires : Bernard ANDRE IGEN Didier PREUVOT IA-IPR rectorat de Lille Vincent LEPELLETIER IA-IPR rectorat de Versailles Pascal KOGUT IA-IPR rectorat de Rouen Marie Noëlle HUMBERT IA-IPR rectorat de Reims Martine PETIT IA-IPR rectorat de Grenoble Bruno TREHET IA-IPR rectorat de Paris Paris Joëlle BORGA Prag Lycée Berthelot Toulouse Laurence MENDEZ Prag Lycée Laurencin Mennecy Xavier RACINAIS Prag Lycée Rostand Mantes la Jolie Chloé DUTILH Prag Maison de la légion d honneur Saint Denis Vincent CARBOU Prag Lycée Adolphe Chérioux Vitry Philippe ANDRIEU Prag Lycée Buffon Paris David ROSSI Prag Lycée Raynouard Brignoles Laurent GRASSET Prag Lycée Langevin Martigues Cécile BELLEUDY Prag Lycée Gay Lussac Limoges Didier HALAIS Prag Service IPR rectorat de Versailles Versailles Pascal GADUEL Prag IA de Seine et Marne Melun Suppléants pour les IA-IPR Jean Marc SERFATY IA IPR Créteil Olivier CALAIS IA-IPR rectorat de Lille Isabelle BOULNOIS IA-IPR rectorat d Amiens Sophie GARNIER IA IPR Versailles Dominique RENAULT IA-IPR de Grenoble Suppléants pour les enseignants Christian DELERIS Prag. Lycée Bellevue Toulouse Corinne LOISEAU Prag. Lycée Jeanne d Albret St Germain en Laye Guy VALLEE Prag. Lycée Marie Curie Versailles Karine ZLATNIK Prag. Lycée Louis Armand Nogent sur Marne Dominique MARTIN Prag lycée d Alembert Aubervilliers Didier HALLE Prag Lycée Suzanne Valadon Limoges 4

5 3. INTRODUCTION Les rapports des Commissions Académiques 2012 font état des enjeux essentiels relatifs à leur travail. On peut retenir les deux plus importants. - assurer un contrôle de conformité dans l organisation et le passage des épreuves tout en garantissant la fiabilité des recueils de données. - assurer l équité dans le passage à la note pour tous les candidats, tout en rappelant que seule la commission académique est habilitée à pratiquer l harmonisation. Ceci correspondant aux 2 temps de travail annuel des commissions académiques : - un temps de validation des protocoles - un temps d analyse des résultats et d harmonisation L ensemble des rapports fait mention de l engagement des différents acteurs au sein des établissements et dans les différents services des rectorats à propos de la réussite des opérations et de la tenue des échéances. La Commission Nationale remercie les IA IPR EPS pour la transmission du rapport annuel de leur commission académique ; le rapport national ne permettra pas de rendre compte de l ensemble des analyses, remarques et préconisations émanant des rapports académiques ; la commission tient néanmoins à signifier aux IA IPR EPS combien ces rapports témoignent : - de leur investissement au quotidien, notamment en matière de formation et d accompagnement des enseignants, - de leur volonté de piloter la discipline EPS en mettant l accent sur la mise en œuvre des programmes et l évolution de l offre de formation, la certification arrivant en fin de cursus. - de leur attention particulière à l équité de traitement des élèves et/ou candidats. La commission nationale, tient également à souligner combien ces rapports académiques nous éclairent sur les caractéristiques propres des académies et l originalité des certains contextes d intervention, qui ne sont pas négligeables quant il s agit de respecter un cadre national. 4. Les commissions académiques 4.1. Leur composition La moitié des rapports environ précisent la composition de la commission académique : le Recteur y est représenté par les IA IPR EPS et les enseignants sont toujours majoritaires au sein de cette commission. Les effectifs varient entre 12 et 36 membres. Le renouvellement des membres est peu mentionné. Certains mentionnent une règle de renouvellement annuel par tiers. Un rapport sur deux fait état de sous commissions organisées en référence à la géographie du territoire (bassins ou départements). Les réunions ou travaux des «sous commissions académiques», organisées à l échelon départemental ou de bassin, travaillent en amont de la commission académique. Elles sont chargées de préparer les dossiers des établissements susceptibles d'être harmonisés et les certificats médicaux à étudier. L'étude est menée par les membres de la commission académique issus du département ou du bassin concernés, en présence des coordonnateurs d'établissement ou par téléphone si nécessaire, la présence dans l établissement d un «correspondant examen EPS» est alors demandée Le recueil des données Si EPS Net est largement utilisé, de nombreuses académies lui reprochent un manque de souplesse et d adaptabilité afin de recueillir l ensemble des relevés statistiques permettant à la commission académique un pilotage complet. Par ailleurs, il serait intéressant, en retour, de pouvoir fournir aux établissements des données statistiques à l issue 5

6 de la saisie, pour un pilotage encore plus fin localement. Des académies de plus en plus nombreuses s appuient sur d autres logiciels qu EPSNet pour compléter les données lors des commissions, notamment la suite logiciel Pack Eps ; en effet, PackEPS est reconnu comme un outil pertinent de pilotage, parfaitement actualisé à l évolution des textes certificatifs EPS et permet la gestion de tous les examens EPS. De plus, il permet un suivi de cohorte réel des élèves sur leur cursus scolaire (offre de formation, niveau de compétence atteint, résultats aux examens EPS). La commission nationale réitère son souhait d une harmonisation nationale de l outil de recueil de données, et d une évolution d EPS Net dans le sens d un véritable outil de pilotage Les décisions d harmonisation La très grande majorité des commissions académiques ont procédé à des harmonisations de notes. A partir de la connaissance de la moyenne académique, l analyse des notes qui précède la décision d harmonisation porte sur trois objets dans chacune des académies : - L écart entre les filles et les garçons - L écart entre les épreuves - L écart entre les établissements Chacun de ces trois éléments peut être analysé indépendamment des autres (par exemple la différence de moyenne entre les filles et les garçons pour l ensemble des résultats de l Académie ou en corrélant deux ou trois des éléments (par exemple l écart garçons/filles par APSA et par établissement). Quelques académies n ont pas eu recours à des harmonisations. Celles qui procèdent à une harmonisation le font à partir de règles et de méthodes de calcul explicites, le protocole d harmonisation étant formalisé et acté en début de réunion. Les limites acceptables sont fixées a priori : Écart Fille /Garçons : entre 0, 5 point et 2 selon les académies Ecart Établissements/Moyenne : entre 0,6 et 2 pts d écart à la moyenne académique Les filtres de décision sont : - Quantitatifs : on harmonise par exemple à partir d un effectif minimum de 15 élèves pour un établissement ou en tenant compte du nombre de 00/20. - Qualitatifs : Présence dans l établissement d une offre importante et diversifiée, complémentaire à l EPS obligatoire (options, sections sportives scolaires ) ou argumentaire particulier du responsable certification de l établissement (par exemple : les élèves ont de très bonnes notes en natation de course mais ils ont la possibilité de nager depuis la classe de seconde dans la piscine intra-muros de l établissement) Le bilan des harmonisations Ce sont plutôt les notes des filles (si plus d 1 point d écart) qui sont augmentées (rarement les notes des garçons sont baissées). On constate en particulier la récurrence de l harmonisation des notes Filles/ Garçons pour la CP4 : Badminton, Volley. Les harmonisations entre établissement tiennent compte de facteurs contextuels (option, sportif de haut niveau, enseignement facultatif, complément, section sportive) ; à cet égard, l enseignement agricole souhaiterait la présence d un représentant de leurs établissements au sein des commissions, afin que soient mieux prises en compte leurs caractéristiques. Remarque : La commission nationale signale qu il n y a pas d harmonisation opérée entre les différentes filières (générale/technologique/professionnelle), alors que des écarts de points sont constatés. Elle a entendu l argument lié aux textes différents entre la voie GT et la voie professionnelle, mais qui est réfutable quant il s agit d examiner l écart entre la voie générale et la voie technologique, et/ou entre les séries, d autant que c est à ce niveau que les écarts sont les plus importants. 6

7 Rappels de la commission nationale : Les principes d harmonisation doivent être actés, dans un protocole d harmonisation, en début de réunion de la commission académique, et absolument respectés ensuite. Toutes les décisions, notamment celles liées à l harmonisation des notes, doivent être prises en commission académique plénière Les difficultés rencontrées Difficultés de nature informatique : EPSNET est reconnu comme un logiciel utile et fiable mais une adaptation jugée parfois «lente» est régulièrement mentionnée. A titre d exemple, l inadaptation d EPSNET pour la voie PRO (CAP BEP) est rappelée. Les services rendus par Pack EPS pourraient servir de guide aux modifications souhaitables de EPSNET. Difficulté liée à la saisie dans EPSNET : statut des élèves dispensés et inaptes totaux ; statut des élèves qui changent d établissement en cours d année ou arrêtent leur scolarité ; confusion entre «00» et «Abs». Difficultés de saisies par les élèves à l inscription en début d année : ponctuel/ccf, option Fac Danse / option Art Danse Difficultés de traitement pour les certificats médicaux (rétroactifs par exemple) Difficultés de gestion de l absentéisme des élèves pour les épreuves ponctuelles facultatives qui rend complexe l organisation des examens. EPSNET ne permet pas de distinguer voie générale et voie technologique, 7

8 5. Résultats nationaux de la session : baccalauréats 5.1. Enseignement commun : contrôle en cours de formation Observations générales : Résultats et moyennes obtenus Les Baccalauréats Généraux et Technologiques BAC G ET T SESSION 2012 MOYENNES G + F Garçons Filles Les Baccalauréats Professionnels BAC PRO SESSION 2012 MOYENNES G + F Garçons Filles La commission nationale observe une stabilité des moyennes quelque soit la voie concernée, depuis La moyenne de la voie GT est supérieure à la voie professionnelle et reste stable depuis 2007 (autour de 13,40). La voie professionnelle est stable à 12,7. L écart entre les 2 voies, de 0.7pt, reste donc stable. Il faut bien sur pousser plus loin l analyse (cf. tableaux ci-dessous et en annexe). A titre d exemple, l écart de note entre les voies GT / Pro se confirme au niveau APSA si l on s intéresse seulement à la note la plus haute et la note la plus basse. Pour autant, le demi-fond est l épreuve la plus pénalisante pour la voie pro alors qu elle est en milieu de tableau pour la voie GT, avec 2 pts de plus. La commission s interroge néanmoins sur la moyenne systématiquement plus basse de la voie professionnelle : l excellence en EPS est évidente pour un élève de bac S, elle semble beaucoup moins reconnue pour un élève de BacPro. Une étude de la dispersion des notes permettrait d analyser plus finement cette tendance. Les remontées nationales, que nous mettons à votre disposition dans ce rapport, ne permettent pas de distinguer les moyennes de la voie générale de celles de la voie technologique ; toutefois, les académies qui se sont penchées sur les résultats des différentes filières et/ou séries, mentionnent clairement un écart de point quelquefois même 8

9 plus grand entre Bac G et Bac Techno, qu entre Bac GT et Bac Pro. La commission engage les académies à s intéresser aux écarts entre les 3 voies : générale, technologique et professionnelle, ainsi qu entre les différentes séries et/ou spécialités ; à cet égard, la commission nationale a bien conscience que les académies se heurtent, pour affiner et objectiver davantage leurs analyses, à la qualité de l outil de remontée et d exploitation des données. Les 2 tableaux (Bac GT et Bac Pro) ci - dessous permettent, par un code couleur, de visualiser d emblée les compétences propres (CP) dont relèvent les APSA support de l évaluation, celles-ci étant classées au regard de leur «rendement» ; au-delà de premières analyses globales, la commission engage les académies à se référer aux tableaux en annexe, qui compare notamment le rendement filles garçons, et de les croiser avec les tableaux concernant la fréquentation des APSA et le poids des CP dans les «ensembles certificatifs» APSA MOYENNES NATATION SAUVETAGE COURSE EN DUREE MUSCULATION STEP JUDO ACROSPORT SAUT EN PENTABOND CHOREGRAPHIE COLLECTIVE RUGBY COURSE DE HAIES FOOTBALL ARTS DU CIRQUE COURSE DE DEMI-FOND LANCER DU JAVELOT EPREUVES ACADEMIQUES RELAIS VITESSE GYMNASTIQUE (SOL ET AGRES) EPREUVES ADAPTEES ESCALADE COURSE D'ORIENTATION DISQUE HANDBALL SAVATE BOXE FRANCAISE BADMINTON SIMPLE TENNIS TABLE SIMPLE BASKET-BALL VOLLEY-BALL CP 1 CP 2 CP 3 CP 4 CP 5 ACAD ET ADAPTEES Les Baccalauréats Généraux et Technologique 9

10 Les Baccalauréats Professionnels APSA MOYENNES FOOTBALL RUGBY JUDO ESCALADE STEP MUSCULATION HANDBALL EPREUVES ACADEMIQUES COURSE DE HAIES COURSE EN DUREE BASKET-BALL BADMINTON SIMPLE SAVATE BOXE FRANCAISE TENNIS TABLE SIMPLE VOLLEY-BALL ACROSPORT CHOREGRAPHIE COLLECTIVE EPREUVES ADAPTEES COURSE D'ORIENTATION SAUT EN PENTABOND LANCER DU JAVELOT RELAIS VITESSE DISQUE SAUVETAGE ARTS DU CIRQUE GYMNASTIQUE (SOL ET AGRES) NATATION COURSE DE DEMI-FOND Écart garçons-filles Les Baccalauréats Généraux et Technologiques BAC G ET T G + F Garçons Filles ECART FILLES GARÇONS

11 Les Baccalauréats Professionnels BAC PRO G + F Garçons Filles ECART FILLES GARÇONS Écart entre les genres par Académie Bac G et T ACADEMIE Moyennes Garcons filles Ecart AIX-MARSEILLE AMIENS BESANCON BORDEAUX CAEN CLERMONT-FERRAND CORSE CRETEIL DIJON GRENOBLE GUADELOUPE GUYANE LA REUNION LILLE LIMOGES LYON MARTINIQUE MAYOTTE MONTPELLIER NANCY-METZ NANTES NICE NOUVELLE CALEDONIE ORLEANS-TOURS PARIS POITIERS POLYNESIE FRANCAISE REIMS RENNES ROUEN STRASBOURG TOULOUSE VERSAILLES

12 Écart entre les genres par Académie Bac Pro ACADEMIE Moyennes Garçons filles Écart AIX-MARSEILLE AMIENS BESANCON BORDEAUX CAEN CLERMONT-FERRAND CORSE CRETEIL DIJON GRENOBLE GUADELOUPE GUYANE LA REUNION LILLE LIMOGES LYON MARTINIQUE MAYOTTE MONTPELLIER NANCY-METZ NANTES NICE NOUVELLE CALEDONIE ORLEANS-TOURS PARIS POITIERS POLYNESIE FRANCAISE REIMS RENNES ROUEN STRASBOURG TOULOUSE VERSAILLES En 2012, l écart garçon fille est sensiblement identique dans chacune des voies (professionnelle et GT), légèrement inférieur à 1 point mais s est réduit en lycée pro depuis Ce qui peut expliquer que certaines académies n ont pas ou peu procédé à des harmonisations. Toutefois, des écarts supérieurs à 1,15 et jusqu à 2 pts sont repérables dans certaines académies. En ce qui concerne l écart garçons-filles, la commission plus que jamais engage les académies à s intéresser aux écarts entre les 3 voies : générale, technologique et professionnelle, ainsi qu entre les différentes séries et/ou spécialités (cf. à titre d exemple l écart de note entre une fille de série technologique tertiaire et un garçon de série S) 12

13 Fréquentation APSA Les Baccalauréats Généraux et Technologiques APSA % BADMINTON SIMPLE 45.53% COURSE DE DEMI-FOND 33.88% VOLLEY-BALL 31.53% ACROSPORT 20.36% BASKET-BALL 19.08% HANDBALL 18.81% TENNIS TABLE SIMPLE 18.37% MUSCULATION 13.13% NATATION 12.86% ESCALADE 10.34% CHOREGRAPHIE COLLECTIVE 8.54% SAUT EN PENTABOND 8.11% EPREUVES ACADEMIQUES 7.14% RELAIS VITESSE 7.01% COURSE EN DUREE 6.24% GYMNASTIQUE (SOL ET AGRES) 6.22% COURSE D'ORIENTATION 5.73% STEP 5.65% FOOTBALL 4.80% RUGBY 4.64% LANCER DU JAVELOT 3.01% SAUVETAGE 2.57% COURSE DE HAIES 1.90% DISQUE 1.47% SAVATE BOXE FRANCAISE 1.21% EPREUVES ADAPTEES 0.76% ARTS DU CIRQUE 0.65% JUDO 0.45% Les Baccalauréats Professionnels APSA % MUSCULATION 44.19% COURSE DE DEMI-FOND 39.24% BADMINTON SIMPLE 33.43% ACROSPORT 17.02% VOLLEY-BALL 15.83% ESCALADE 14.71% COURSE EN DUREE 13.77% COURSE D'ORIENTATION 13.48% BASKET-BALL 13.32% HANDBALL 12.66% RELAIS VITESSE 10.07% STEP 9.30% TENNIS TABLE SIMPLE 8.88% EPREUVES ACADEMIQUES 8.45% FOOTBALL 7.75% SAUT EN PENTABOND 7.33% LANCER DU JAVELOT 7.33% GYMNASTIQUE (SOL ET AGRES) 4.46% CHOREGRAPHIE COLLECTIVE 3.29% RUGBY 3.20% SAUVETAGE 3.03% NATATION 2.97% DISQUE 2.09% COURSE DE HAIES 1.80% SAVATE BOXE FRANCAISE 1.19% ARTS DU CIRQUE 0.71% EPREUVES ADAPTEES 0.36% JUDO 0.15% 13

14 Au-delà des «menus phares» qui apparaissent d emblée, la commission invite là encore les académies à s intéresser au «code couleur» par CP et à croiser les tableaux ci-dessus avec les tableaux classant par rendement les APSA, notamment ceux distinguant filles / garçons (CF. annexes). L indicateur de fréquentation des APSA a permis à la commission d identifier les taux de fréquentation dans l offre de formation : - Voie GT : 1. Badminton 2. Course de demi-fond 3. VB (pour les filles et pour les garçons) - Voie P : 1. Musculation 2. Course de demi-fond 3. Badminton Garçons : 1. Musculation 2. Demi-fond 3. Badminton Filles : 1. Badminton 2. Demi-fond 3. Musculation Si dans la voie générale et technologique, la prise en compte du genre ne modifie pas les taux en proposant le même ordre pour les 3 APSA les plus fréquentées. A l inverse, si on retrouve les mêmes activités dans la voie professionnelle, les taux de fréquentation garçon fille sont inversés. La musculation CP5 est au 1 er rang pour la voie pro alors qu elle n est qu au 8è rang dans la voie générale et technologique. Les taux de fréquentation sont les plus importants dans les activités relevant de la CP4 et de la CP1, alors qu elles sont pénalisantes du point de vue de leur rendement pour les filles. Ou encore, les «ensembles certificatifs» proposés aux élèves, et notamment aux filles dans la voie générale et technologique, ne sont pas ceux qui leur permettraient d obtenir le meilleur rendement, c est à dire les meilleures notes à l examen. La commission tient à mettre en exergue, ce qui est de bonne augure, les évolutions positives constatées dans la voie professionnelle, notamment en matière de diversification des CP, et à l intérieur des CP des APSA support. L accompagnement des nouveaux programmes, doublé de nouvelles contraintes certificatives, a sans nul doute aujourd hui un effet bénéfique sur l évolution des «ensemble certificatifs», certes, mais surtout sur l offre de formation proposée aux élèves de la voie professionnelle, durant tout leur cursus. La commission a aussi entendu l effort en matière de formation des enseignants, opéré ces dernières années par les académies, notamment dans le champ de la CP 5 (et de la CP2), et qui portent ses fruits à plusieurs niveaux. La commission engage les académies à affiner ces analyses au regard de leur contexte particulier. Les préconisations et l accompagnement des enseignants, afin de faire évoluer certains constats qui perdurent dans la voie GT, pourront s appuyer sur les effets attendus des nouveaux textes certificatifs pour la session 2013, notamment la nouvelle contrainte «3 APSA relevant de 3 CP3». A cet égard, l effet a pu être déjà mesuré en 2012 dans certaines académies sur l écart garçons-filles : Ex : 62 % des «menus» couvrent 3APSA / 2CP pour un écart G/F de +1,3 pt 38 % des «menus» couvrent 3APSA / 3 CP pour un écart G/F de +0,6 pt La contrainte 3 APSA / 3 CP a semble t-il pour effet direct de réduire l écart de note G/F ; la commission attire l attention des académies sur cet effet attendu, qui ne sera pas sans incidences sur les harmonisations à envisager pour la session

15 Part des CP Les Baccalauréats Généraux et Technologiques BAC G ET T (G et F) CP % 70.41% 70.97% 71.08% 68.20% 70.05% CP % 16.29% 15.25% 14.49% 14.21% 14.30% CP % 36.06% 35.39% 35.35% 34.12% 34.07% CP % % % % % % CP % 18.57% 15.33% 13.61% 11.92% 10.88% BAC G ET T SESSION 2012 CP 1 CP 2 CP 3 CP 4 CP 5 G + F 68.24% 18.63% 35.78% % 25.01% Garçons 74.00% 19.85% 22.19% % 22.70% Filles 63.25% 17.57% 47.58% % 27.02% Les épreuves adaptées et académiques ne sont pas prisent en compte dans ces statistiques (pas d information sur les CP pour ces épreuves), ce qui explique un total qui n est pas de 300%. Les Baccalauréats Professionnels BAC PRO (G et F) CP % 67.30% 69.23% 66.31% 66.41% 71.08% CP % 22.90% 15.27% 13.75% 12.83% 14.03% CP % 21.60% 11.89% 14.27% 14.40% 8.58% CP % % % % % % CP % 43.10% 33.68% 29.94% 26.68% 24.07% BAC PRO SESSION 2012 CP 1 CP 2 CP 3 CP 4 CP 5 G + F 70.82% 31.22% 25.49% 96.40% 67.25% Garçons 75.55% 33.26% 18.16% 96.92% 67.52% Filles 62.69% 27.72% 38.09% 95.51% 66.80% On constate toujours en voie GT une forte proportion des activités relevant de la CP4. 15

16 On note une augmentation significative de la CP 3 (+3%), CP5 (+8%) et de la CP2. La CP5 a augmenté de 2% depuis 2011 et de 5% depuis 2007 alors que la CP 4 diminue régulièrement sur la même période. La CP2 gagne 0,8%. Néanmoins la fréquentation des activités relevant de la CP4 reste dominante. L introduction de nouvelles modalités d évaluation sur 3 CP au BAC Pro a élargi l offre de formation. Cela conduit à favoriser la réussite des filles et l augmentation de la part des CP5 et Décisions d harmonisation Nous constatons que certaines académies n ont pas harmonisé. Bien que l écart garçon fille soit inférieur à 1, il est important que les académies conservent une vigilance particulière sur l écart garçon fille, établissement et épreuve A l étude des dossiers académiques, les notes des filles sont plus souvent harmonisées à la hausse. Les harmonisations portant sur les CP concernent les APSA de la CP Liste académique Les Baccalauréats Généraux et Technologiques ACADEMIES % Total élèves Les Baccalauréats Professionnels Ayant 1 épreuve Acad AIX MARSEILLE 2.70% AMIENS 4.03% BESANCON 2.33% BORDEAUX 3.95% CAEN 0.86% CLERMONT FERRAND 11.00% CORSE 4.05% CRETEIL 11.33% DIJON 5.09% GRENOBLE 3.01% LA GUADELOUPE 18.87% LA GUYANE 20.56% LA REUNION 9.04% LILLE 11.42% LIMOGE 5.01% LYON 3.28% LA MARTINIQUE 30.70% MAYOTTE 34.49% MONTPELLIER 5.63% NANCY METZ 7.68% NANTES 11.87% NICE 7.14% NOUVELLE CALEDONIE ORLEANS 10.22% PARIS 17.89% POITIERS 1.81% POLYNESIE 58.48% REIMS 7.25% RENNES 1.20% ROUEN 10.05% STRASBOURG 9.16% TOULOUSE 7.65% VERSAILLES 0.00% TOTAL 7.14% ACADEMIES % Total Ayant 1 16

17 élèves épreuve Acad AIX MARSEILLE 3.74% AMIENS 3.70% BESANCON 6.35% BORDEAUX 5.14% CAEN 4.01% CLERMONT FERRAND 10.50% CORSE 7.79% CRETEIL 3.78% DIJON 4.41% GRENOBLE 8.99% LA GUADELOUPE 30.60% LA GUYANE 16.69% LA REUNION LILLE 3.59% LIMOGE 1.82% LYON 2.48% LA MARTINIQUE 74.82% MAYOTTE 13.68% MONTPELLIER NANCY METZ 7.82% NANTES NICE NOUVELLE CALEDONIE ORLEANS 18.38% PARIS 21.32% POITIERS 6.84% POLYNESIE REIMS 23.19% RENNES ROUEN 19.83% STRASBOURG 18.04% TOULOUSE 3.45% VERSAILLES 0.00% TOTAL 8.38% Le taux de fréquentation des listes académiques reste limité pour les 2 voies. Les listes académiques sont fréquentées à hauteur de 7%. Les APSA académiques occupent la 13/14 ème place avec une fréquentation et une moyenne similaire. Une très grande disparité est constatée entre les académies. La commission nationale invite à une réflexion au sein des commissions académiques sur les épreuves de la liste académique, au vu pour certaines académies : de la faible représentativité de ces listes et de leur impact sur l équilibre de l offre. au vu des futurs textes certificatifs concernant notamment l offre d enseignement facultatifs (en CCF et en ponctuel). 17

18 Inaptitudes et enseignement adapté Les Baccalauréats Généraux et Technologiques BAC G ET T SESSION 2012 % G + F 3.93% Garçons 2.48% Filles 5.12% Les Baccalauréats Professionnels BAC PRO SESSION 2012 % G + F 5.24% Garçons 3.18% Filles 8.53% Bien que tout candidat soit considéré comme apte de fait, le taux de dispense reste assez élevé et plus particulièrement chez les filles dans la voie professionnelle. On ne sait pas si des candidats ont pu se déclarer inapte au moment de l inscription à l examen, et ne pas être pris en compte lors de la remontée des données en juin. En GT, on note une légère diminution depuis 2007 du taux de dispenses en raison d une diminution du nombre chez les filles. On note une baisse significative chez les filles entre 2011 et 2012, la commission fait un lien avec une adhésion plus massive aux activités de développement et d entretien de soi, ce qui mériterait d être approfondi. En 2012, on observe un fort taux de dispense (8,53% en voie professionnelle) chez les filles (+3% par rapport à la voie GT) ; ce phénomène inquiétant est particulièrement souligné dans certaines académies qui en font un axe majeur de progrès. 18

19 Les taux d inaptitude totale sont en baisse, au profit des taux d inaptitude partielle ce qui confirme une meilleure prise en charge de ces élèves en cours d EPS et au moment de la certification. Les académies font néanmoins aussi remonter une tendance à l accroissement des «dispenses» sur le troisième trimestre engendrant de fait une évaluation sur 2 épreuves, ce qui pourrait conduire à avoir un impact sur les moyennes. Certaines académies s estiment démunies et dénoncent cette augmentation qu elles qualifient de «stratégique» des inaptes partiels «du 3 ème trimestre», notamment dans la série S Très peu d académies proposent des épreuves adaptées. Les épreuves adaptées sont plus souvent proposées en bac G et T. Bien que les statistiques tracent un échantillonnage très faible, la fréquentation des épreuves adaptées dans la voie générale (0,76%) est 2 fois supérieure à celle de la voie pro (0,36%). Le nombre d élèves bénéficiant d un ensemble de 2 épreuves adaptées ne reflète absolument pas le nombre d élèves ayant bénéficié d une «certification adaptée» ; en effet, un bon nombre d élèves inaptes partiels et /ou en situation de handicap se voit «intégré» dans un menu standard de 3 épreuves. Il serait intéressant de pouvoir objectiver ces données, l EPS ayant tout à gagner à être plus lisible en matière de santé et de handicap, quant à sa contribution aux enjeux sociaux qui pèsent sur l école dans sa prise en charge des élèves à besoins spécifiques, Réflexions et perspectives Au delà des moyennes obtenues par les filles, il serait important de porter un regard sur la répartition des notes chez les filles (dispersion des notes des filles). La commission nationale invite les collègues à s interroger sur les moyens permettant d amenuiser les absences au troisième trimestre (programmation - planification). Elle souhaiterait aussi que les collègues s interrogent sur la formation des élèves à effectuer des choix d APSA rationnels leur permettant de récupérer le plus de points. Les épreuves doivent être attractives (programmation et valorisation), inclusives (adaptation pour servir une aptitude de fait), et conservatrices des élèves dans le parcours de formation (planification). Il serait important que la moyenne de la voie pro puisse évoluer (augmenter d 1 pt) afin d aller vers la moyenne du GT. La liste académique permet de servir une plus value s appuyant sur une APSA constitutive de la culture académique. Elle permet aussi d ouvrir l offre de formation dans certaines CP. 19

20 5.2. Enseignement commun : examen ponctuel terminal Observations Les Baccalauréats Généraux et Technologiques Les Baccalauréats Professionnels 20

21 La commission constate : une baisse des effectifs à l inscription ; un absentéisme important, plus marqué chez les filles, lors de la passation des épreuves ; un déséquilibre important dans la fréquentation des binômes : les candidats choisissent massivement 3X500m/Badminton et 3X500m/Tennis de table. une moyenne basse, nettement inférieure à celle du CCF ; une manque d information et de préparation chez les candidats Inaptitudes et enseignement adapté La commission nationale déplore un taux d inaptitude important, deux fois plus marqué chez les filles que chez les garçons. Très peu d académies proposent des épreuves adaptées pour le contrôle ponctuel obligatoire Réflexions et perspectives Pour palier le manque de préparation des candidats, la commission nationale invite les académies à renforcer la diffusion de ces informations (référentiels, conditions de passation de l épreuve ). Pour améliorer encore l équité entre les candidats, la commission nationale suggère d harmoniser davantage le travail préparatoire à l organisation et à la passation de ces épreuves au sein des académies. La commission nationale engage une réflexion sur le maintien de certains binômes d activités ou de certaines associations. Il s agit en particulier de l alignement des voies GT et professionnelles pour les binômes d activités 21

22 5.3. Enseignement facultatif : contrôle en cours de formation Le travail de la commission nationale sur ce chapitre s est appuyé sur les remontées de sept académies, qui utilisent l outil PackEPS ; la commission regrette de ne pas avoir l ensemble des données, l outil national EPSNET ne s y intéressant pas. Les éléments décrits ci-après déclinent donc des tendances Observations générales La commission nationale constate : des moyennes élevées qui apportent une nette plus-value pour les candidats ; une réelle équité de la notation entre les garçons et les filles ; un déséquilibre dans la fréquentation garçon / fille de cet enseignement (deux tiers - un tiers) ; une forte prédominance des activités issues de la CP Réflexions et perspectives La commission nationale est dans l attente des effets des nouvelles modalités de la certification. 22

23 Par ailleurs, elle regrette que l outil EPSNET ne permette pas l accès aux notes et à leur traitement statistique par les commissions académiques. Elle rappelle : que le volume horaire des 3 heures hebdomadaires sur l ensemble du cursus, est indispensable pour atteindre le niveau 5 de la compétence attendue dans 2 APSA de la liste nationale ou académique que des épreuves adaptées doivent être proposées pour les élèves en situation de handicap Enseignement facultatif : examen ponctuel Observations générales La commission nationale constate, comme les années précédentes : une faible plus-value pour l ensemble des candidats ; un manque de connaissances des attentes réelles de l épreuve ; un absentéisme important ; une fréquentation plus faible des épreuves par les filles ; une grande disparité d épreuves par académie Réflexions et perspectives La commission nationale est dans l attente des effets des nouvelles modalités de la certification. D autre part, elle invite les académies à poursuivre leur action d information auprès des candidats sur les exigences 23

24 de l épreuve. Enfin, elle rappelle que des épreuves adaptées doivent être proposées pour les élèves en situation de handicap à condition qu ils aient été notés dans l enseignement commun Enseignement de complément: Le travail de la commission nationale sur ce chapitre s est appuyé sur les remontées de dix académies. Les éléments décrits ci-après déclinent donc des tendances Observations générales (Chiffres portant sur les données de 10 académies) Cet enseignement est proposé dans un nombre restreint d établissements. Les moyennes sont élevées et apportent une plus-value à l ensemble des candidats filles et garçons. Néanmoins, tout comme pour l enseignement facultatif en CCF, les filles sont deux fois moins nombreuses que les garçons à en bénéficier Réflexions et perspectives La commission nationale regrette le manque de données statistiques sur cet enseignement. Par ailleurs, au regard du volume horaire dispensé et de la qualité d engagement des élèves sur le cursus lycée, la commission estime qu une valorisation des résultats serait légitime, mais a bien conscience des incidences en cas de modification à la hausse du coefficient de cette épreuve. 24

25 6. Résultats nationaux de la session : CAP et BEP 6.1. Enseignement commun : contrôle en cours de formation Observations générales La commission nationale a bien conscience que les académies se heurtent, pour affiner et objectiver davantage leurs analyses, à la qualité de l outil de remontée et d exploitation des données (cf. EPS Net / Lotanet), particulièrement concernant les CAP. La commission nationale souhaiterait disposer, dans les rapports académiques, de données qualitatives et quantitatives, afin de mettre en évidence la diversité des publics concernés par ce niveau de certification (ex : un élève en CAP à modalités pédagogiques adaptés, car sortant de SEGPA ou en situation de handicap, n a pas le même «profil» qu un élève de BACPRO qui valide la certification intermédiaire BEP). Par ailleurs, la commission engage les académies à ne pas dissocier les analyses sur le niveau CAP-BEP de celles du niveau BacPro, au risque d entraver la réflexion plus globale liée à la capitalisation et à l équilibre de l offre de formation proposée aux élèves sur tout leur cursus voie pro. CAP BEP SESSION 2012 MOYENNES G + F Garçons Filles Résultats et moyennes Les résultats (12,5) sont en légère hausse au regard de la session 2011 (12,3) tant chez les garçons que chez les filles. (+0,1_+0,11). Ils confirment toutefois le tassement de la moyenne nationale observée en 2011, par rapport aux résultats obtenus dans le cadre de la réglementation antérieure (12,9 en 2007) L effet 3 APSA / 3 CP (avec choix d ensemble certificatif en début d année) diminue encore l écart garçonsfilles, et le tassement depuis 2007 est du essentiellement à une baisse des notes des garçons, qui jusque là pouvaient valider 2 notes relevant de la CP4 (13,36 en 2007 pour 12,8 en 2012). 10 % des élèves ne parviennent pas à obtenir le palier de 10/20 représentatif de l atteinte des niveaux de compétence attendue. L analyse des certains résultats académiques fait apparaitre des résultats dans la voie de l apprentissage inférieurs à ceux de la voie scolaire ; les données nationales ne permettent pas de confirmer cette tendance. Comme pour l analyse des résultats des Bac G/T/Pro, les tableaux ci-dessous permettent, par un code couleur, de visualiser d emblée les compétences propres (CP) dont relèvent les APSA support de l évaluation, celles-ci étant classées au regard de leur «rendement» ; au-delà de premières analyses globales, la commission engage les académies à se référer aux tableaux en annexe, qui compare notamment le rendement filles garçons, et de les croiser avec les tableaux concernant la fréquentation des APSA et le poids des CP. 25

26 APSA MOYENNES JUDO RUGBY SAUVETAGE FOOTBALL ESCALADE STEP HANDBALL EPREUVES ACADEMIQUES CHOREGRAPHIE COLLECTIVE BASKET-BALL MUSCULATION SAVATE BOXE FRANCAISE BADMINTON SIMPLE COURSE EN DUREE COURSE D'ORIENTATION TENNIS TABLE SIMPLE ACROSPORT VOLLEY-BALL ARTS DU CIRQUE SAUT EN PENTABOND COURSE DE HAIES NATATION EPREUVES ADAPTEES LANCER DU JAVELOT DISQUE COURSE DE DEMI-FOND RELAIS VITESSE GYMNASTIQUE (SOL ET AGRES)

27 Ecart Garçons Filles : ACADEMIE Moyennes Garçons filles Écart AIX-MARSEILLE AMIENS BESANCON BORDEAUX CAEN CLERMONT-FERRAND CORSE CRETEIL DIJON GRENOBLE GUADELOUPE GUYANE LA REUNION LILLE LIMOGES LYON MARTINIQUE MAYOTTE MONTPELLIER NANCY-METZ NANTES NICE NOUVELLE CALEDONIE ORLEANS-TOURS PARIS POITIERS POLYNESIE FRANCAISE REIMS RENNES ROUEN STRASBOURG TOULOUSE VERSAILLES L écart entre les garçons et les filles (0,86 à l avantage des garçons) consolide sa tendance à la baisse amorcée depuis Cependant, les notes supérieures ou égales à 15/20 sont inégalement réparties entre filles et garçons, au désavantage des filles qui peinent à atteindre l excellence dans le cadre de l examen. La commission recommande aux académies, aux établissements scolaires et aux centres de formation d apprentis d apporter, conformément aux indications contenues dans le programme, la plus grande attention aux besoins spécifiques des filles de CAP et BEP pour construire l offre de formation sur l intégralité du cursus. 27

28 Fréquentation des APSA APSA % MUSCULATION 40.31% COURSE DE DEMI-FOND 39.93% BADMINTON SIMPLE 33.44% ACROSPORT 20.32% COURSE EN DUREE 16.33% ESCALADE 15.76% BASKET-BALL 14.75% TENNIS TABLE SIMPLE 12.52% COURSE D'ORIENTATION 12.17% VOLLEY-BALL 10.49% HANDBALL 10.38% EPREUVES ACADEMIQUES 10.02% STEP 9.43% RELAIS VITESSE 9.37% FOOTBALL 8.28% SAUT EN PENTABOND 6.00% LANCER DU JAVELOT 5.76% GYMNASTIQUE (SOL ET AGRES) 5.63% CHOREGRAPHIE COLLECTIVE 3.50% NATATION 3.25% SAUVETAGE 2.99% RUGBY 2.75% DISQUE 2.12% COURSE DE HAIES 1.42% SAVATE BOXE FRANCAISE 1.42% ARTS DU CIRQUE 1.06% JUDO 0.36% EPREUVES ADAPTEES 0.23% Part des CP Même remarque que pour les BacPro : la commission tient à mettre en exergue les évolutions positives constatées dans la voie professionnelle, notamment en matière de diversification des CP, et à l intérieur des CP des APSA support. L accompagnement des nouveaux programmes, doublé de nouvelles contraintes certificatives, a sans nul doute aujourd hui un effet bénéfique sur l évolution des «ensemble certificatifs», certes, mais surtout sur l offre de formation proposée aux élèves de la voie professionnelle, durant tout leur cursus. La CP4 baisse (47% en 2007 à 31% en 2012) au profit de la CP5 (9% en 2007 pour 22% en 2012), ce qui profite notamment aux filles (cf. tableaux en annexe) qui ont largement investi la CP5, mais aussi la CP3 et la CP2. La commission tient a signalé l effort de formation des enseignants, opéré ces dernières années par les académies, notamment dans le champ de la CP 5 et de la CP2, et qui portent ses fruits. 28

29 CAP - BEP (G ET F) CP % 74.96% 56.62% 56.27% 55.74% CP % 30.37% 10.70% 9.40% 8.64% CP % 31.82% 11.39% 13.75% 13.98% CP % 96.63% 92.76% 92.33% 95.88% CP % 59.01% 27.57% 22.62% 18.57% CAP - BEP SESSION 2012 CP 1 CP 2 CP 3 CP 4 CP 5 G + F 67.85% 30.92% 30.50% 94.40% 66.08% Garçons 73.53% 31.30% 21.53% 95.02% 66.97% Filles 59.43% 30.39% 43.98% 93.58% 64.82% Les épreuves adaptées et académiques ne sont pas prisent en compte dans ces statistiques (pas d information sur les CP pour ces épreuves), ce qui explique un total qui n est pas à 100% Décisions d harmonisation Elles portent sur les écarts de résultats entre : - Les garçons et les filles - Les APSA - Les établissements En général, les commissions académiques définissent des intervalles de confiance. Les résultats qui se situent audelà de cet intervalle sont interrogés au cas par cas et suivis après expertise d une éventuelle décision d harmonisation Logiciel de traitement des notes Les remontées académiques ne permettent pas de rendre compte des modalités concrètes de la capitalisation. En particulier, EPSnet ne permet pas de vérifier la capitalisation. La mise en œuvre est difficile : Difficultés de compréhension des élèves au moment de choisir leur ensemble certificatif (début d année de l examen). En cas de changement d établissement (traçabilité, compatibilité des offres de formation au regard de l examen) En cas d offres de formation insuffisamment équilibrées selon les CP au sein de chaque année 29

30 Liste académique ACADEMIES % Total élèves Ayant 1 épreuve Académie AIX MARSEILLE 2.88% AMIENS 6.02% BESANCON 5.95% BORDEAUX 31.56% CAEN 8.06% CLERMONT FERRAND 10.42% CORSE 10.37% CRETEIL 7.31% DIJON 2.62% GRENOBLE 10.70% LA GUADELOUPE 13.29% LA GUYANE 10.90% LA REUNION LILLE 0.00% LIMOGE 1.00% LYON 6.72% LA MARTINIQUE 75.24% MAYOTTE 18.92% MONTPELLIER NANCY METZ 16.87% NANTES NICE NOUVELLE CALEDONIE ORLEANS 18.52% PARIS 20.54% POITIERS 5.37% POLYNESIE REIMS 8.38% RENNES ROUEN 13.91% STRASBOURG 14.95% TOULOUSE 7.38% VERSAILLES 1.01% TOTAL 10.02% Les activités des listes académiques sont choisies le plus souvent pour permettre une ouverture de l offre de formation à des activités qui répondent à une culture locale ou en direction des compétences propres les moins représentées Elles concernent, 7,53% des filles et 11,45 % des garçons (10% des candidats). Au regard des moyennes nationales, elles apportent une plus value de 0,3 pour les garçons, mais nulle pour les filles. 30

31 Inaptitudes et enseignement adapté CAP - BEP SESSION 2012 % G + F 3.73% Garçons 2.29% Filles 5.74% Les modalités concrètes d inscription (possibilité pour le candidat de se déclarer inapte) ne permettent pas de rendre compte du taux effectif de candidats dispensés de l EPS à l examen. Pour autant, le taux d inaptitude totale des filles en CAP-BEP (5,74) est en hausse par rapport à 2011(3,30) et 2010 (4,76) mais atteint un niveau moins critique que pour les filles de BacPro (8,53). Epreuves adaptées : 0,27 % des filles moins value 0,32 point 0,20 % des garçons moins value 0,14 point Le taux de fréquentation des épreuves adaptées est 3 fois inférieur à celui du Bac GT et 1,5 fois à celui du bac professionnel. Enseignement adapté semble encore à développer sur ce niveau Réflexions et perspectives L écart entre les garçons filles (0,86 à l avantage des garçons) consolide sa tendance à la baisse amorcée depuis 2010, la commission tient à souligner cette tendance et l effort mené par les académies. La commission recommande aux académies, aux établissements scolaires et aux centres de formation d apprentis d apporter, conformément aux indications contenues dans le programme, la plus grande attention aux besoins spécifiques des filles de CAP et BEP pour construire l offre de formation sur l intégralité du cursus. Les commissions académiques définissent des intervalles de confiance. Les résultats qui se situent au-delà de cet intervalle sont interrogés au cas par cas et suivis après expertise d une éventuelle décision d harmonisation 31

32 6.2. Enseignement commun : examen ponctuel terminal Observations Tout comme les baccalauréats, la commission constate : une baisse des effectifs à l inscription ; un absentéisme important, plus marqué chez les filles, lors de la passation des épreuves ; un déséquilibre important dans la fréquentation des binômes : les candidats choisissent massivement 3X500m/Badminton et 3X500m/Tennis de table. une moyenne basse, nettement inférieure à celle du CCF ; une manque d information et de préparation chez les candidats Inaptitudes et enseignement adapté Tout comme les baccalauréats, la commission nationale déplore un taux d inaptitude important, deux fois plus marqué chez les filles que chez les garçons. Très peu d académies proposent des épreuves adaptées Réflexions et perspectives Pour palier le manque de préparation des candidats, tout comme les baccalauréats, la commission nationale invite les académies à renforcer la diffusion de ces informations (livret candidat, référentiels, conditions de passation de l épreuve ). Pour améliorer encore l équité entre les candidats, la commission nationale suggère d harmoniser davantage le travail préparatoire à l organisation et à la passation de ces épreuves au sein des académies. 32

33 7. Réflexions et préconisations pour la session A destination des académies - Concernant les rapports académiques En toute connaissance des obstacles que peuvent rencontrer les académies, notamment en ce qui concerne le logiciel de traitement des données, la commission nationale réitère sa demande d utilisation du cadre commun de rédaction des rapports académiques, joint en annexe. Pour le travail de compilation des données et des analyses, que la commission souhaite opérer dans les meilleurs délais et si possible de manière exhaustive, il est plus facile de «compenser» des données non renseignées (remplir des «trous») que de croiser des documents à architectures très éclectiques - Concernant le contrôle adapté : Le taux d inaptes totaux est de 3,93% pour les BacGT, de 5,24 % pour les BacPro et de 3,7% pour les CAP-BEP. Ce sont les filles de BacPro qui affichent le taux le plus élevé (8,5%), et en moyenne, les filles sont deux fois plus déclarées inaptes que les garçons. Pour autant, la commission nationale s interroge sur l effectivité de ce taux, car des candidats ont pu se déclarer inapte (case à cocher au moment de l inscription à l examen), et ne pas être pris en compte lors de la remontée des données en juin. Point satisfaisant : les taux d inaptitude totale sont en baisse, au profit des taux d inaptitude partielle ce qui confirme une meilleure prise en charge de ces élèves en cours d EPS et au moment de la certification. Très peu d académies proposent des épreuves adaptées. Le nombre d élèves bénéficiant d un ensemble de 2 épreuves adaptées ne reflète absolument pas le nombre d élèves ayant bénéficié d une «certification adaptée» ; en effet, un bon nombre d élèves inaptes partiels et /ou en situation de handicap se voit «intégré» dans un menu standard de 3 épreuves. Il serait intéressant de pouvoir objectiver ces données, l EPS ayant tout à gagner à être plus lisible quant à sa contribution aux objectifs de santé et d inclusion des élèves en situation de handicap. La commission insiste sur la possibilité et le devoir de proposer des épreuves adaptées dans tous les examens, y compris dans l enseignement facultatif et ponctuel, le contrôle adapté devant conduire à l évaluation de tous les élèves en EPS. - Concernant l harmonisation et l équité de traitement (enseignement commun) : La commission nationale rappelle que les principes d harmonisation doivent être actés, dans un protocole d harmonisation, en début de réunion de la commission académique, et absolument respectés ensuite. Toutes les décisions, notamment celles liées à l harmonisation des notes, doivent être prises en commission académique plénière. La commission s interroge sur la moyenne systématiquement plus basse de la voie professionnelle : si l excellence en EPS est évidente pour un élève de bac S, elle semble beaucoup moins reconnue pour un élève de BacPro. Une étude de la dispersion des notes permettrait d analyser plus finement cette tendance. Les remontées nationales, que nous mettons à votre disposition dans ce rapport, ne permettent pas de distinguer les moyennes de la voie générale de celles de la voie technologique ; toutefois, les académies qui se sont penchées sur les résultats des différentes filières et/ou séries, mentionnent clairement un écart de point quelquefois même plus grand entre Bac G et Bac Techno, qu entre Bac GT et Bac Pro. La commission engage les académies à s intéresser aux écarts entre les 3 voies : générale, technologique et professionnelle, ainsi qu entre les différentes séries et/ou spécialités ; à cet égard, la commission nationale a bien conscience que les académies se heurtent, pour affiner et objectiver davantage leurs analyses, à la qualité de l outil de remontée et d exploitation des données. - Concernant les effets «nouveaux» textes BacGT

34 - L effet «3 APSA / 3 CP» : La commission tient à mettre en exergue, ce qui est de bonne augure pour le bac GT, les évolutions positives constatées dans la voie professionnelle, notamment en matière de diversification des CP, et à l intérieur des CP des APSA support. L accompagnement des nouveaux programmes, doublé de nouvelles contraintes certificatives, a sans nul doute aujourd hui un effet bénéfique sur l évolution des «ensemble certificatifs», certes, mais surtout sur l offre de formation proposée aux élèves de la voie professionnelle, durant tout leur cursus. La commission a aussi entendu l effort en matière de formation des enseignants, opéré ces dernières années par les académies, notamment dans le champ de la CP 5 (et de la CP2), et qui portent ses fruits à plusieurs niveaux. La commission engage les académies à affiner ces analyses au regard de leur contexte particulier. Les préconisations et l accompagnement des enseignants, afin de faire évoluer certains constats qui perdurent dans la voie GT, pourront s appuyer sur les effets attendus des nouveaux textes certificatifs pour la session 2013, notamment la nouvelle contrainte «3 APSA relevant de 3 CP». A cet égard, l effet a pu être déjà mesuré en 2012 dans certaines académies sur l écart garçons-filles : Ex : 62 % des «menus» couvrent 3APSA / 2CP pour un écart G/F de +1,3 pt 38 % des «menus» couvrent 3APSA / 3 CP pour un écart G/F de +0,6 pt La contrainte 3 APSA / 3 CP a semble t-il pour effet direct de réduire l écart de note G/F ; la commission attire l attention des académies sur cet effet attendu, qui ne sera pas sans incidences sur les harmonisations à envisager pour la session Les modifications concernant les listes nationales pour l enseignement facultatif (commun et ponctuel terminal) Si la commission regrette le non accès pour les élèves de la voie professionnelle à l enseignement facultatif, elle constate une iniquité territoriale de l offre d enseignement facultatif, en CCF comme en ponctuel, pour les élèves des voies GT leur permettant un coef 2 supplémentaire. A cet égard, la commission attire l attention des académies sur les conséquences des nouveaux textes en matière notamment d enseignement facultatif, que ce soit en CCF (liste nationale + 4 activités académiques) ou en ponctuel (liste restreinte de 3 activités nationales + 2 académiques) et sur la nécessité de prévoir d en rendre compte. La commission nationale invite à une réflexion, au sein des commissions académiques, sur les activités retenues dans les listes académiques. - Les modifications concernant la validation de l option pour les SHN et les HNSS Au-delà des contraintes de mises en œuvre, dont un bon nombre d académies a déjà fait état, la commission nationale souhaiterait que les rapports académiques session 2013 puissent rendre compte des conséquences de cette modification de texte, sur le plan quantitatif et qualitatif A destination de la commission nationale - Des décisions prises pour la session 2014 Un alignement des binômes d activités, entre la voie GT et la voie professionnelle, pour l enseignement commun évalué en contrôle ponctuel terminal. - Des questions techniques : * Il n y a aucune harmonisation envisagée pour les notes posées à l issue du contrôle ponctuel terminal et / ou de l enseignement facultatif * Tout ce qui concerne les évolutions nécessaires et attendues de l outil de remontée et d exploitation des notes 34

35 (PackEps / EPSnet) - Des réflexions de fond Si la réforme des lycées vise une égale dignité des voies et des filières débouchant sur un niveau de qualification IV, l EPS conforte la voie générale comme la voie d «excellence sportive» en effet, les écarts de moyenne, sur lesquels ont pu se pencher certaines académies, sont toujours au détriment des filières technologiques et professionnelles. Pour autant, les BacPro sont évalués à l aune de référentiels de niveau IV, élaborés au regard de caractéristiques spécifiques des élèves de voie professionnelle ; d autant plus spécifiques que le niveau III est le niveau exigé pour le CAP et/ou BEP, niveau intermédiaire de certification. La commission nationale a engagé une réflexion sur un éventuel alignement des référentiels niveaux IV, entre la voie générale et technologique et la voie professionnelle ; le débat reste ouvert quant à l intérêt d une telle perspective : - est-ce un effet référentiel ou un effet professeur? - la co-évaluation ne mériterait-elle pas d être généralisée pour la voie professionnelle? - gagner en lisibilité et en opérationnalité en alignant les textes est souhaitable, mais pas au détriment de la nécessaire prise en compte de l hétérogénéité des publics lycéens, - les compétences évaluées dans les référentiels lycées ne sollicitent-ils pas des compétences «scolaires» que certains élèves ont du mal à révéler? («double peine») - ne pourrait on pas aller plus loin dans l adaptation des protocoles d épreuves? avec pour conséquence une plus grande marge de manœuvre laissée à l échelon local? - tenir compte davantage de la diversité des publics accueillis dans la voie professionnelle (de l élève en CAP post SEGPA à l élève de BAC PRO qui vise une poursuite d études ), plutôt que de caractéristiques spécifiques - l entrée par CP pas encore «intériorisée» et/ou prégnante, notamment au regard des référentiels qui proposent une entrée «APSA» 35

36 8. Annexes 8.1. Evolution des dispenses sur les 6 dernières années Bac G et T BAC G ET T G + F 3.93% 4.80% 4.75% 4.76% 3.82% 4.28% Garçons 2.48% 2.88% 2.77% 2.85% 2.54% 2.39% Filles 5.12% 6.32% 6.32% 6.25% 4.85% 5.80% Bac Pro BAC PRO G + F 5.24% 5.50% 5.69% 5.91% 6.17% 8.82% Garçons 3.18% 3.74% 3.65% 3.98% 3.65% 5.08% Filles 8.53% 7.98% 8.78% 8.00% 9.60% 14.14% BEP 36

37 CAP - BEP G + F 3.73% 2.18% 4.00% 4.52% 4.52% Garçons 2.29% 4.90% 3.45% 3.16% 2.73% Filles 5.74% 3.30% 4.71% 6.39% 6.88% 8.2. Evolution des moyennes Bac G et T BAC G ET T G + F Garçons Filles ECART FILLES GARÇONS Bac Pro 37

38 BAC PRO G + F Garçons Filles ECART FILLES GARÇONS CAP BEP CAP - BEP G + F Garçons Filles ECART FILLES GARÇONS Evolution de la part des CP Bac G et T BAC G ET T (G et F) CP % 70.41% 70.97% 71.08% 68.20% 70.05% CP % 16.29% 15.25% 14.49% 14.21% 14.30% CP % 36.06% 35.39% 35.35% 34.12% 34.07% CP % % % % % % CP % 18.57% 15.33% 13.61% 11.92% 10.88% Bac Pro BAC PRO (G et F) CP % 67.30% 69.23% 66.31% 66.41% 71.08% CP % 22.90% 15.27% 13.75% 12.83% 14.03% CP % 21.60% 11.89% 14.27% 14.40% 8.58% CP % % % % % % CP % 43.10% 33.68% 29.94% 26.68% 24.07% 38