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1 LES ÉDITIONS DU CERIB Conception et mise en œuvre des chaînages dans les murs de maçonnerie en zone sismique Conception and setting up of laps in confi ned masonry walls Produits Systèmes 193.E

2 NJ/JRO PS 129 / Produits - Systèmes issn ean Produits Systèmes Conception et mise en œuvre des chaînages dans les murs de maçonnerie en zone sismique Conception and setting up of laps in confined masonry walls Réf. 193.E Février 29 par Nicolas JURASZEK André de CHEFDEBIEN Paul SAUVAGE Baptiste HAINAULT

3 Études et Recherches Avant-propos Ce rapport est articulé en deux parties : - la première partie est destinée au lecteur qui souhaite apprécier très rapidement si l étude évoquée le concerne, et donc si les méthodes proposées ou si les résultats indiqués sont directement utilisables pour son entreprise ; - la deuxième partie de ce document est plus technique ; on y trouvera donc tout ce qui intéresse directement les techniciens de notre industrie. CERIB 28 Épernon 193.E février 29 - ISSN EAN Tous droits de traduction, d adaptation et de reproduction par tous procédés réservés pour tous pays La loi du 11 mars 197 n autorisant, aux termes des alinéas 2 et 3 de l article 41, d une part, que les «copies ou reproductions strictement réservées à l usage privé du copiste et non destinées à une utilisation collective» et, d autre part, que les analyses et les courtes citations dans un but d exemple et d illustration, «toute représentation ou reproduction intégrale, ou partielle, faite sans le consentement de l auteur ou de ses ayants droit ou ayants cause, est illicite» (alinéa 1er de l article 4). Cette représentation ou reproduction, par quelque procédé que ce soit, constituerait donc une contrefaçon sanctionnée par les articles 42 et suivants du Code pénal. 2

4 Études et Recherches SOMMAIRE Résumé Synthèse de l étude Dossier d étude Description de la méthode Justification de la méthode Protocole expérimental Analyse des essais Mandrin de cintrage de 4 Φ Mandrin de cintrage de Φ Analyse des résultats Expérimentation sur chantier...27 Conclusion...31 Bibliographie

5 4 Études et Recherches

6 Études et Recherches Résumé Les murs en maçonnerie de blocs creux 2 cm d épaisseur représentent la très grande majorité des façades en maison individuelle. Le but de cette étude est de proposer une nouvelle méthode de conception et de réalisation de chaînages dans les murs de maçonnerie en zone sismique. L objectif est de présenter et de justifi er un mode de mise en œuvre garantissant à la fois la résistance mécanique de l assemblage et une exécution aisée pour des façades en blocs creux de 2 cm. Cette méthode consiste à réaliser la continuité des chaînages horizontaux à l aide de boucles enserrant les armatures du chaînage vertical. Le diamètre de cintrage de ces boucles doit être de fois le diamètre des armatures. La méthode proposée est conforme à la nouvelle réglementation sismique. Summary Masonry walls represent the majority of individual house fronts. The object of this article is to present a method for the setting up of continuous horizontal reinforcement in masonry walls. The object of the study is to propose and justify a method which will guarantee both the mechanical resistance and an easy installation of the connection. The method consists in arranging the horizontal reinforcement in continuity with the help of loops tightening the vertical reinforcement. So as to justify the use of loops, 2 mandrel diameters have been tested in order to check the mechanical resistance of the connection. Remerciements Nous tenons à remercier les entreprises suivantes, pour l aide qu elles ont eu la gentillesse de nous apporter, et qui nous a permis de réaliser cette étude : - Armatures Mancelles ; - Armo Préfa ; - Palalzzini Filippucci.

7 6 Études et Recherches

8 Études et Recherches 1. Synthèse de l étude Une nouvelle réglementation parasismique va entrer en application en 29. Deux principales évolutions sont à noter : - l extension des zones concernées ; - le changement des normes de conception des bâtiments (passage des PS92 à l Eurocode 8). L Eurocode 8 [1] et [2] est la norme européenne de conception parasismique des ouvrages. Cet Eurocode dispose d une annexe nationale qui permet d adapter certains coefficients aux spécificités de chaque pays. Il a ainsi été créé en France un groupe de travail chargé de définir les paramètres concernant la maçonnerie. Ce groupe s est également interrogé et a proposé des solutions sur des détails constructifs qui n étaient pas abordés par l Eurocode 8. Dans ce contexte, le CERIB, qui a activement collaboré au sein de ce groupe de travail, s est intéressé à une méthode de réalisation des recouvrements des armatures, et principalement aux points les plus critiques que sont les angles de maçonnerie. Ce document a pour objectif de présenter l ensemble des travaux réalisés sur ce point. Le travail se décompose en trois phases : - la recherche d une solution ; - la justification mécanique ; - l expérimentation sur chantier. Les résultats obtenus permettent de simplifier la méthode de mise en œuvre, tout en garantissant la résistance mécanique de l assemblage ainsi réalisé. L expérimentation effectuée sur une maçonnerie de 2 cm d épaisseur a permis d obtenir d excellents résultats. Le remplissage des poteaux de chaînage est assuré en employant un béton fluide, mais principalement grâce à l alvéole de 1 cm de diamètre contre 12 cm avec les précédentes normes. 7

9 8 Études et Recherches

10 Études et Recherches 2. Dossier d étude 2.1. Description de la méthode La réalisation des recouvrements des armatures est fondamentale pour garantir la résistance d un ouvrage. Par conséquent, une attention particulière doit être portée sur ce point. Or, pour garantir ou tout du moins prévenir tout risque de malfaçon, des techniques simples de mise en œuvre doivent être recherchées et privilégiées, tout en garantissant la résistance mécanique. Cette étude entre dans cette optique de recherche d une solution facilitant l exécution sur chantier sur un point qui est apparu comme le plus critique, à savoir la liaison entre les chaînages verticaux et horizontaux au niveau des angles des maçonneries. Les normes actuelles (PS92 et PS-MI 89 révisées 92) n autorisaient que des recouvrements à l aide de coudes à 9 (figure 1). Figure 1 exemple de recouvrement par coudes à 9 [7] Or cette solution est très difficile à mettre en œuvre, d où un risque important de malfaçons. De leur côté, les futures normes (Eurocodes 6 [3] et 8) traitant des maçonneries et du sismique ne préconisent pas de méthode. Ce point n y est pas traité, il était permis au groupe de rédaction de l annexe nationale de l Eurocode 8 de proposer et de justifier une éventuellement nouvelle. Le CERIB s est alors intéressé à une méthode employant des boucles (figure 2). Cette méthode a l avantage d être plus simple de mise en œuvre. Pour ce faire, il a fallu déterminer le diamètre de cintrage des boucles (figure 3). En effet, plus les armatures sont pliées, 9

11 Études et Recherches plus elles sont fragilisées. Dans le même temps, plus l espace réservé au béton à l intérieur de la boucle est petit, plus la résistance de l assemblage est faible. Il a donc fallu trouver le diamètre de cintrage optimal des boucles. Figure 2 exemple de recouvrement par boucles [] 1

12 Études et Recherches Figure 3 définition du diamètre de cintrage Nous avons alors procédé à des montages en laboratoire afin de le déterminer le diamètre de cintrage (figure 4). Nous nous sommes placés dans la configuration la plus défavorable en utilisant des armatures de 12 mm de diamètre (au lieu de 1 mm au minimum) et nous avons testé différents diamètres de cintrage. Ces essais en laboratoire ont permis de conclure que deux diamètres de cintrages pouvaient potentiellement convenir : 4 ou Φ, où Φ est le diamètre de l armature (soit 48 ou 6 mm dans le cas de HA 12). Nous avons alors testé la résistance mécanique d assemblages réalisés avec ces deux diamètres de cintrage Justification de la méthode [4] Figure 4 essai en laboratoire du montage avec boucles Protocole expérimental Afin de vérifier le respect des exigences demandées à ce type de montage, il a fallu concevoir un dispositif expérimental reproduisant la confi guration du chaînage et pouvant être testé sous chargement cyclique alterné. Nous avons testé le montage avec un chaînage constitué de 4 ha 12, ce qui représente la plus grande section d acier utilisée en chaînage de maçonnerie. Pour ce faire, nous avons conçu les corps d épreuve tels que les montrent les figures et 6. 11

13 Études et Recherches Figures et 6 schémas des corps d épreuve Les aciers du chaînage vertical, transversaux aux boucles en recouvrement sont soudés sur des plaques afin de simuler leur ancrage dans la masse du chaînage. Le détail des caractéristiques des matériaux utilisés est donné dans le tableau 1. Tableau 1 détail des caractéristiques des matériaux Chaînage Éléments Grandes boucles Petites boucles horizontal Dimension de la section de béton 12 cm x 1 cm 12 cm x 1 cm horizontal Diamètre de mandrin des boucles 6 mm/ Ø 48 mm/ 4 Ø horizontal Type d acier boucles HA12 B B* HA12 B B* horizontal Type d acier cadre HA B A** HA B A** horizontal Nombre de boucles 2 x 2 2 x 2 horizontal Nombre de cadres 3 x 2 3 x 2 horizontal Espacement des cadres 144 mm 12 Ø 144 mm 12 Ø vertical Type armature HA12 B A** HA12 B A** vertical Nombre d armatures 4 4 * L allongement garanti des aciers est de % ** L allongement garanti des aciers est de 2, % Un béton fluide a été utilisé (classe d affaissement S4 selon la NF EN 26-1) et dont la composition est donnée dans le tableau 2. Tableau 2 composition du béton des chaînages Matériau Granulats 4/8 Sable / ciment eau Plastifi ant Entraîneur d Air Volume 9 kg/m³ 84 kg/m³ 3 kg/m³ 164 L/m³ L/m³ Le béton utilisé est de classe C2/3 (Résistance moyenne de 29 MPa déterminée par essais normalisés sur éprouvettes cylindriques). Un chargement cyclique alterné de fréquence F =, Hz est appliqué avec un pilotage en force pour les essais 1 à 6, les limitations du système hydraulique ont fixé la fréquence des essais suivants (7 à 9) à,2 Hz. Le chargement est constitué de plusieurs trains de 3 cycles d amplitude croissante, allant jusqu à une force F max = 1,1 x f y, avec f y la limite d élasticité normalisée de l acier de béton armé. Ce mode de chargement s inspire de la norme NF EN 1212 : Essais cycliques d assemblages réalisés par organes mécaniques [6]. 12

14 Études et Recherches Les déplacements ont été initialement mesurés entre les traverses de chargement, les valeurs obtenues incluent les rattrapages de jeu au niveau des attaches du corps d épreuve et conduisent à une sous-estimation de la rigidité. Des capteurs complémentaires ont été par la suite disposés de part et d autre de l assemblage (voir figure 23), et ont permis d enregistrer, pour la partie élastique, des déplacements conformes à la rigidité attendue de l assemblage Analyse des essais Pour pouvoir justifier le diamètre du mandrin de cintrage utilisé, il est nécessaire de vérifier la résistance du noyau de béton sous sollicitations sismiques. Le bon comportement des armatures pliées en boucles est normalement assuré par le respect du diamètre minimal de cintrage de l Eurocode 2 soit 4 Φ. Un examen des armatures a permis de constater qu aucune rupture, ni aucune fissuration des barres en acier n étaient survenues pour les deux diamètres de mandrin de cintrage, c est-à-dire 4 et Φ, que ce soit lors du pliage ou après les essais (figure 8). Figure 7 dispositif d essai Figure 8 état des armatures après essais (le béton a été enlevé pour permettre l observation des armatures) 13

15 Études et Recherches La rupture du noyau de béton est caractérisée par une chute brutale de raideur de l assemblage et par une augmentation du glissement. Lors du renversement des efforts, on constate alors un «rattrapage» des déplacements à force quasi-nulle. Pour la quantification du glissement, on mesure la variation du déplacement entre 1 et +1 kn (figure 9). 1 1 Force (kn) Glissement - -1 Figure 9 méthode de mesure de glissement -1 Déplacement (mm) Même si les nœuds ne sont pas des zones destinées à dissiper l énergie libérée par le séisme, nous allons mesurer et étudier l évolution de l énergie dissipée E d. À partir des essais, il est possible d évaluer l énergie dissipée par l assemblage après N cycles par la formule ci-dessous : Où : F n est la force à l instant n, d n est le déplacement à l instant n. E d n n F F d d n n 1 2 n n 1 (1) Nous allons successivement étudier le comportement des assemblages réalisés avec des armatures pliées avec un mandrin de cintrage de 4 puis de Φ Mandrin de cintrage de 4 Φ Les figures 7, 9 et 11 représentent les courbes force-déplacement obtenues lors des essais avec les assemblages réalisés avec un mandrin de cintrage de 4 Φ. On constate, sur les essais n 1 et n 3, un assouplissement de l assemblage, associé au même moment à une augmentation rapide du glissement au cours des cycles. Ces constatations sont synonymes d une rupture du noyau de béton. Ces observations sont confirmées par les figures 1 et 14 pour la rigidité et les figures 11 et 1 pour le glissement. Lors de l essai n 2, il n y a pas eu de rupture du noyau de béton, comme le confirment les figures 12 et

16 Études et Recherches Force (kn) Déplacement (mm) Figure 1 faciès de fissuration et courbe forcedéplacement avec mandrin de 4 Φ lors de l essai n Glissement (mm) Figure 11 évolution du glissement au cours des cycles avec mandrin de 4 Φ lors de l essai n Force (kn) Déplacement (mm) Figure 12 faciès de fissuration et courbe forcedéplacement avec mandrin de 4 Φ lors de l essai n 2 1

17 Études et Recherches Figure 13 évolution du glissement au cours des cycles avec mandrin de 4 Φ lors de l essai n 2 Glissement (mm) Figure 14 faciès de fissuration et courbe forcedéplacement avec mandrin de 4 Φ lors de l essai n 3 Force (kn) Déplacement (mm) 2 2 Figure 1 évolution du glissement au cours des cycles avec mandrin de 4 Φ lors de l essai n 3 Glissement (mm)

18 Études et Recherches Les figures 16, 17 et 18 montrent l évolution de l énergie dissipée E d au cours des cycles. On constate que la rupture du noyau de béton entraîne une augmentation brutale de la dissipation d énergie. Cette importante dissipation est due aux frottements et à la fissuration du noyau de béton. 7 6 Energiedissipée(kJ) Figure 16 évolution de l énergie dissipée au cours du temps avec un mandrin de 4 Φ lors de l essai n Energie dissipée (kj) Figure 17 évolution de l énergie dissipée au cours du temps avec un mandrin de 4 Φ lors de l essai n 2 17

19 Études et Recherches 7 6 Figure 18 évolution de l énergie dissipée au cours du temps avec un mandrin de 4 Φ lors de l essai n 3 Energie dissipée (kj) Ces analyses nous permettent de conclure que, dans cette configuration, l utilisation d un mandrin de cintrage de 4 Φ ne permet pas de garantir l intégrité du noyau de béton lors de chargements cycliques alternés de type séisme Mandrin de cintrage de Φ Même si le diamètre du mandrin n augmente pas beaucoup par rapport aux essais précédents, les résultats obtenus sont sensiblement différents. Les fi gures 19, 21, 23, 2 et 27 représentent les courbes force-déplacement obtenues lors des essais avec les assemblages réalisés avec un mandrin de cintrage de Φ. On observe que l assemblage conserve la rigidité au cours des cycles et que le glissement augmente lentement, sans atteindre des valeurs importantes, synonymes d une rupture du noyau. Ces observations sont confirmées par les figures 19 à Figure 19 faciès de fissuration et courbe forcedéplacement avec mandrin de Φ lors de l essai n 4 Force (kn) Déplacement (mm) 18

20 Études et Recherches Glissement (mm) Figure 2 évolution du glissement au cours des cycles avec mandrin de Φ lors de l essai n Force (kn) Déplacement (mm) Figure 21 faciès de fissuration et courbe forcedéplacement avec mandrin de Φ lors de l essai n Glissement (mm) Figure 22 évolution du glissement au cours des cycles avec mandrin de Φ lors de l essai n 19

21 Études et Recherches Figure 23 faciès de fissuration et courbe forcedéplacement avec mandrin de Φ lors de l essai n 6 Force (kn) Déplacement (mm) 2 2 Figure 24 évolution du glissement au cours des cycles avec mandrin de Φ lors de l essai n 6 Glissement (mm) Force (kn) Figure 2 courbe forcedéplacement avec mandrin de Φ lors de l essai n Déplacement (mm) 2

22 Études et Recherches Glissement (mm) Figure 26 évolution du glissement au cours des cycles avec mandrin de Φ lors de l essai n Force (kn) Déplacement (mm) Figure 27 courbe forcedéplacement avec mandrin de Φ lors de l essai n Glissement (mm) Figure 28 évolution du glissement au cours des cycles avec mandrin de Φ lors de l essai n 8 21

23 Études et Recherches La dissipation d énergie reste très limitée, comme le montrent les figures 29, 3, 31, 32 et Figure 29 évolution de l énergie dissipée au cours du temps avec un mandrin de Φ lors de l essai n 4 Energie dissipée (kj) Figure 3 évolution de l énergie dissipée au cours du temps avec un mandrin de Φ lors de l essai n Energie dissipée (kj)

24 Études et Recherches 7 6 Energiedissipée(kJ) Figure 31 évolution de l énergie dissipée au cours du temps avec un mandrin de Φ lors de l essai n Energiedissipée(kJ) Figure 32 évolution de l énergie dissipée au cours du temps avec un mandrin de Φ lors de l essai n Energiedissipée(kJ) Figure 33 évolution de l énergie dissipée au cours du temps avec un mandrin de Φ lors de l essai n 8 23

25 Études et Recherches Ces analyses nous permettent de conclure que, dans cette configuration, l utilisation d un mandrin de cintrage de Φ permet de vérifier la résistance du noyau de béton lors de chargements cycliques alternés de type séisme. Suite à l essai n 8, un essai complémentaire a été effectué sur le corps d épreuve afin de déterminer le comportement de l assemblage en fatigue. À cette fin, une série de cycles ont été effectués avec un chargement correspondant à la limite d élasticité des aciers (22 kn). Les figures 34 à 36 donnent les résultats obtenus Force (kn) Figure 34 courbe forcedéplacement avec mandrin de Φ lors de l essai n 9 (essai de fatigue) Déplacement (mm) Figure 3 évolution du glissement au cours des cycles avec mandrin de Φ lors de l essai n 9 (essai de fatigue) Glissement (mm)

26 Études et Recherches 7 6 Energie dissipée (kj) Figure 36 évolution de l énergie dissipée au cours du temps avec un mandrin de Φ lors de l essai n 9 (essai de fatigue) Nous pouvons constater la bonne tenue mécanique de l assemblage. On ne peut observer aucune augmentation de l endommagement ou du glissement. Par contre l énergie dissipée par l assemblage augmente linéairement, vraisemblablement à cause des glissements avec des frottements constants Analyse des résultats Même si la variation entre les deux diamètres de cintrage testés est faible, les essais ont montré un comportement sensiblement différent entre eux. Dans le cas des boucles de diamètre 4 Φ, il y a endommagement important avec le plus souvent perte de la capacité portante. Dans le cas des boucles de diamètre Φ, il y a systématiquement maintien de la capacité portante et endommagement progressif le plus souvent très limité. En effet, la figure 37 montre l évolution de l endommagement lors des phases de traction pour l ensemble des essais (sauf essai n 9 en fatigue). Les courbes grises correspondent aux essais avec le diamètre 4 Φ et celles en noir aux essais avec le diamètre Φ. Plus la valeur de l endommagement D est élevée, plus la structure est endommagée. 1,,9,8,7 Endommagement D,6,,4,3,2,1, Cycle Figure 37 évolution de l endommagement D au cours des cycles 2

27 Études et Recherches L endommagement est mesuré grâce à l évolution de la pente sur les courbes force-déplacement : Où : E ~ D 1 E (2) E ~ est le module d élasticité de l assemblage endommagé, E est le module d élasticité de l assemblage vierge. On constate que sur l ensemble des essais avec les boucles de Φ, l endommagement reste limité alors qu il augmente brutalement lors de 2 des essais avec les boucles de 4 Φ. Ces observations sont confirmées par la mesure de la rigidité de l assemblage au cours des cycles. Lors des premiers cycles, on observe une légère augmentation de la rigidité, due à une consolidation de la matrice cimentaire liée à une réorganisation granulaire. Lorsque le noyau de béton rompt, la rigidité, principalement en compression, chute brutalement puis se stabilise. En raison de la non-linéarité due au glissement, on calcule les rigidités k sur les phases de chargement entre le moment où la force atteint 1 kn et la force maximale. La rigidité k est la force requise par unité de déplacement et est donnée par la formule suivante : Où : df est la variation de force, dl est la variation de déplacement. df k dl La figure 38 montre l évolution de la rigidité en compression et en traction au cours de l essai n 3. Lors de cet essai, le noyau de béton a rompu. Lors de l essai n 9, le test de fatigue, où au contraire, l assemblage est resté intact, comme le montre la figure 39. Après la phase de consolidation, les rigidités demeurent constantes. (3) 2 1 Traction Compression k (kn/mm) 1 Figure 38 évolution de la rigidité en compression et en traction lors de l essai n

28 Études et Recherches 2 1 k (kn/mm) 1 Traction Compression Figure 39 évolution de la rigidité en compression et en traction lors de l essai n 9 (essai de fatigue) Toutes ces constatations semblent montrer que la diminution de volume du noyau de béton entre les boucles Φ et les boucles 4 Φ conduit à une propension plus importante à l écrasement du béton du noyau soumis aux mêmes forces de compression et de cisaillement Expérimentation sur chantier La dernière étape de l étude a consisté à vérifier sur chantier à la fois la facilité de mise en œuvre de l assemblage, mais également à s assurer que le remplissage du poteau s effectuait sans difficultés. Pour cette expérimentation, nous avons collaboré avec la FFB-UMGO. Les plans de ferraillage ont été fournis à une entreprise de bâtiment de la région de Caen, entreprise habituée à réaliser des chantiers en zone sismique. Figure 4 vue générale du chantier 27

29 Études et Recherches Cet entrepreneur a testé la solution lors de la construction d une maison individuelle au niveau de deux angles (figure 4). Le chaînage était constitué de 4 ha 12, toujours pour être dans la configuration la plus défavorable. Le cintrage des armatures a été effectué directement sur chantier. Les aciers n ont pas été endommagés. Les figures 41 et 42 montrent le résultat du montage. Figures 41 et 42 réalisation sur chantier de l assemblage Le montage est conforme aux spécifi cations des Eurocodes et des DTU : l épaisseur des blocs est de 2 cm et celle de la planelle est de cm, le repos du plancher est de 3 cm, l enrobage des armatures est respecté. L alvéole des blocs poteaux est de 1 cm de diamètre comme spécifié dans l Eurocode 8. 28

30 Études et Recherches Le remplissage des chaînages verticaux a été coulé en même temps que le plancher. Un béton fluide a été commandé à une centrale et livré sur chantier (figure 43). Aucune spécificité supplémentaire n a été demandée. Afin de faciliter le remplissage des poteaux de chaînage, le béton a été vibré en surface à l aide d une aiguille (figure 44). Figure 43 livraison du béton Figure 44 remplissage d un poteau de chaînage 29

31 Études et Recherches Le remplissage des poteaux a été effectué sur une hauteur d étage. Le béton étant fluide, le remplissage s est effectué sans difficultés (figure 4). Un contrôle du remplissage a été effectué en bas de chacun des deux poteaux. Les alvéoles étaient dans les deux cas parfaitement remplies (figure 46). Figure 4 remplissage des poteaux de chaînage sur une hauteur d étage Figure 46 contrôle visuel du remplissage du poteau 3

32 Études et Recherches Conclusion Cette étude a permis de proposer et de valider une nouvelle méthode de réalisation des jonctions entre les chaînages à l aide de boucles pour les murs de maçonnerie en zones sismiques. Ainsi, il a été démontré qu il était possible d utiliser des barres pliées avec un diamètre de cintrage supérieur ou égal à Φ sans générer une rupture du noyau de béton sous chargement cyclique alterné. Pour assurer leur fonction, les jonctions entre chaînages doivent être réalisées avec soin. Afin de couvrir les aléas du chantier, en particulier en terme de qualité du béton, il est souhaitable d adopter boucle qui ne soit pas inférieur à 6 mm. L expérimentation sur chantier en collaboration avec la FFB-UMGO a également permis de tester la facilité de mise en œuvre de cette méthode et de vérifier que le remplissage des poteaux de chaînage était bien exécuté, grâce à l emploi d un béton fluide. Les résultats de cette étude ont été intégrés au guide d application de l Eurocode 8 pour les maçonneries et permettent ainsi d assurer la pérennité de la solution de façade traditionnelle en blocs creux de 2 cm d épaisseur. Bibliographie [1] NF EN Eurocode 8 Calcul des structures pour leur résistance aux séismes Partie 1 : Règles générales, actions sismiques et règles pour les bâtiments. 24 [2] NF EN AN Eurocode 8 Calcul des structures pour leur résistance aux séismes Partie 1 : Règles générales, actions sismiques et règles pour les bâtiments. 26 [3] NF EN Eurocode 6 Calcul des ouvrages en maçonnerie Partie 1-1 : Règles générales pour les ouvrages en maçonnerie armée et non armée. 2 [4] Nicolas Juraszek, André de Chefdebien, Paul Sauvage, Baptiste Hainault Réalisation des recouvrements dans les murs de maçonnerie chaînée. À paraître en 28 [] AFPS Guide des dispositions constructives parasismiques. Presses de l École Nationale des Ponts et Chaussées, 26 [6] NF EN 1212 Essais cycliques d assemblages réalisés par organes mécaniques. 22 [7] AFPS Guide CP-MI Antilles : Construction parasismique des maisons individuelles aux Antilles

33 P A D C Matériau Qualité Sécurité Environnement Process Produits Systèmes Développement durable Centre d Études et de Recherches de l Industrie du Béton BP 39 Épernon Cedex France Tél Fax cerib@cerib.com

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