Physique Statistique. I) Notions et outils de base

Dimension: px
Commencer à balayer dès la page:

Download "Physique Statistique. I) Notions et outils de base"

Transcription

1 Physique Statistique L3 Phys: Paul-Antoine Hervieux Unistra/IPCMS I) Notions et outils de base 1

2 Ludwig Boltzmann ( ) Père de la physique statistique et fervent défenseur de l existence des atomes 2

3 Définition: Le but de la MS est l étude du comportement macroscopique grâce à l étude microscopique du corps. La thermodynamique est de la physique macroscopique. Histoire: 1) Avant milieu du 19ème: Thermodynamique 2) Au 19ème (milieu et fin): Maxwell et Boltzmann statistique «classique» 3) Au 20ème (début): Fermi-Dirac et Bose-Einstein statistiques «quantiques» FD fermions ( ) ( ) BE MB bosons 3

4 - A l origine, l existence de l entité «atome» fut posée par Boltzmann cf. a) Radvanyi «Histoire de l atome: de l intuition à la réalité» b) Louis de Broglie «La réalité des molécules et l œuvre de Jean Perrin» (sur mon site) Ecole des énergétistes dont les leaders principaux sont: Mach ( ), Ostwald ( ) et Berthelot ( ). Ils considèrent la théorie atomique comme le produit d imaginations trop fertiles et préféraient s en tenir aux équations abstraites de la Thermodynamique ou à la théorie électromagnétique de Maxwell. Si on admet l hypothèse atomique, la physique macroscopique perd son rôle fondamental car elle devient une conséquence de la physique microscopique. 4

5 Le botaniste Robert Brown en 1827 connu aussi pour sa découverte des noyaux des cellules végétales 5

6 Observe le mouvement erratique des grains de pollen à la surface de l eau Champ du microscope 6

7 Sites web avec des vidéos intéressantes!!! Palais de la découverte: Billes microscopiques de latex dispersées dans une goutte d eau 7

8 Einstein 1905 Un peu de polémique A la fin de sa vie Einstein racontera qu il n avait jamais entendu parler du mouvement brownien et qu il avait ignoré les travaux de Gibbs et de Boltzmann un peu exagéré 8

9 Le mouvement brownien

10 l hypothèse moléculaire cinétique Objectif: Trouver une preuve expérimentalement vérifiable de l existence de molécules de taille bien définie. Les particules sont suffisamment petites pour subir l agitation thermique. Les particules sont suffisamment grosses pour être observées au microscope. Il identifie «la bonne variable»: non pas la vitesse instantanée ou le déplacement moyen, mais le déplacement quadratique moyen parcouru pendant un temps fini donné (rôle des fluctuations). 10

11 Particules browniennes subissant des collisions des atomes 11

12 Observation de la trajectoire d une particule brownienne 12

13 Le grain «ne se souvient plus» pendant le deuxième intervalle de temps de ce qu il a fait pendant le premier. C est une marche aléatoire C est la marche de l ivrogne C est une chaîne de Markov 13

14 Prédictions d Einstein moyenne du carré des positions = déplacement quadratique moyen = fluctuation autour de la position moyenne coefficient de diffusion T : température a : rayon du grain η : viscosité du liquide α : constante Nombre d Avogadro 14

15 Jean Perrin 1909 Jean Perrin ( ), physicien français, prix Nobel de physique en 1926 pour ses travaux sur l'atome. 15

16 Mouvement brownien observé par Jean Perrin en

17 Détermination du nombre d Avogadro Jean Perrin est un partisan de la théorie atomiste. On est (~1905) en plein dans la période de la controverse Mach-Boltzmann. Il va mesurer la constante d Avogadro* et par là-même démontrer le bien fondé des hypothèses atomiques et moléculaires. LES ATOMES * Postulée par Amedeo Avogadro en

18 Comme dira Max Born: «ce travail a contribué, plus qu aucun autre, à convaincre les physiciens de la réalité des atomes et des molécules, de la théorie de la chaleur, et du rôle fondamental joué par les probabilités dans les lois de la nature» Jean Perrin: «Il devient difficile de nier la réalité objective des molécules» 18

19 Ordres de grandeurs et définitions: - Le nombre d Avogadro: N A = Par définition une mole de 12 C pèse 12 g. Dans une mole de corps pur il y a N A molécules - Les ordres de grandeurs entre micro et macro sont très nettement séparés - Les unités sont dîtes adaptées au domaine étudié si elles sont de l ordre de l unité dans une fourchette allant de 10-4 à 10 4 Pour le domaine macroscopique on choisit le système MKSA: Joule, mètre Pour le domaine microscopique on choisit les unités: ev, Å, 19

20 1) La méthode statistique Mécanique Statistique Prenons 1 mm 3 d air. Il y a molécules d air. Si on considère chaque molécule comme ponctuelle et que l on utilise la mécanique classique il y a 3 x (degrés de liberté) paramètres c-a-d autant d équations différentielles du deuxième ordre à résoudre (Lagrange)!!! Ceci est impossible!!! Il faut donc trouver d autres méthodes pour passer du micro au macro On va utiliser des méthodes probabilistes Dans notre cube d air de 1 mm 3 il y a N molécules / Rappel: fluctuations relatives d une grandeur macro autour de sa valeur moyenne sont: La mécanique statistique (MS) est donc relativement précise 20

21 2) Probabilités, information et entropie statistique - Mécanique statistique utilisation des probabilités - Utilisation des probabilités pour obtenir les résultats possibles d une expérience A) Définition On ne possède pas toute l information qui serait nécessaire pour prédire exactement le résultat de cette expérience Grâce à la théorie de l information* on sait mesurer quantitativement l information à l aide de l entropie statistique k > 0 * cf. Weaver and Shannon: théorie mathématique de la communication 21

22 Probabilités, information et entropie statistique En mécanique statistique k est la constante de Boltzmann: k = J.K -1 Toute distribution de probabilités {P m } correspond à un certain manque d information B) Propriétés 22

23 Additivité: Probabilités, information et entropie statistique Soient deux ensembles indépendants d événements possibles, Les résultats possibles d une expérience double dans laquelle se produisent l un des événements e m et l un des événements e m ont pour probabilité, Le manque d information est donné par: 23

24 Additivité - Le manque d information sur l expérience double est ainsi la somme des manques d information sur chacun des deux ensembles indépendants d événements Autrement dit Si on considère un système formé de deux parties, de nombres d états accessibles Μ 1 et Μ 2, chaque état accessible du système total associe n importe quel état de la première partie à n importe quel état de la deuxième: on a donc, pour l ensemble, Μ = Μ 1 x Μ 2, alors que l entropie totale est la somme S = S 1 + S 2 des entropies des deux parties D où l idée de définir S comme le logarithme de Μ, à une constante près: 24

25 A) Description quantique du système 1) État pur = micro état 3) États d un système de taille macroscopique Équation de Schrödinger Pour un système conservatif l opérateur hamiltonien ne dépend pas explicitement du temps états stationnaires ; énergies possibles (valeurs propres) degré de dégénérescence de Pour l instant pensez à l atome d hydrogène! 25

26 2) Mélange statistique d états purs États d un système de taille macroscopique Le système a la probabilité P 1 de se trouver dans l état - De même MS MQ 26

27 Compléments de MQ 27

28 États d un système de taille macroscopique - Le macro-état est caractérisé par un mélange statistique d états purs - Les seuls états micro possibles sont les états stationnaires (l) L état macro sera caractérisé par la donnée des P l (probabilité associée à (l)) B) Densité d états microscopiques H Somme discrète - En général, les systèmes étudiés en MS (même si ils sont grands et macroscopiques) sont finis niveaux d énergie forment un spectre discret. - Cependant, pour des systèmes de dimensions macroscopiques l écart entre deux niveaux consécutifs est très faible. E L taille du système 28

29 États d un système de taille macroscopique Intervalle d énergie possédant deux propriétés: δe est inappréciable au niveau macroscopique δ 0 E incertitude expérimentale sur la mesure de E E δe δe est suffisamment grand pour contenir un grand nombre de niveaux microscopiques L Définition: Le nombre d états (l) dont l énergie est comprise entre E E l E+ δe est [ρ] = 1/E est la densité d état du système Code barre du système! 29

30 États d un système de taille macroscopique - f(e l ) ne varie presque pas entre E et E+δE à l échelle microscopique On va remplacer la somme discrète par une intégrale sur l énergie où E 0 est l énergie de l état fondamental : nombre d états dont l énergie est inférieure à E Quantité centrale de la MS 30

31 1) Etat microscopique classique Description d un système classique Il existe des systèmes qu on peut traiter avec la mécanique classique (cas où l action du système est supérieure à la constante de Planck). Ex: un gaz, un liquide. En MC, pour définir l état dynamique d une particule, on utilise un point de l EP. Si on a N particules: 6N données sont nécessaires pour caractériser le mouvement (positions et vitesses) EP - Si on a n DL, il faut connaître les coor. et imp. généralisées. - Pour des particules libres on n = 3N t = 0 31

32 Rq: en MQ l équivalent est donné par Nombres quantiques Les grandeurs physiques associées à un instant donné sont par exemple l hamiltonien du système. En MQ il nous faut la donnée d un état (l) tandis qu en MC il nous faut la donnée d un point dans l EP. discret continu 2) Etat macroscopique En MC on a une variation continue des {q i,p i } tandis qu en MQ les états (l) sont discrets. représente la probabilité pour que, à l instant t le système ait son point représentatif dans l EP dans un volume autour du point 32

33 3) Equation de Liouville Contrairement à ce qui se passe en MQ pour les états stationnaires (l) du système, l état microscopique classique {q,p} évolue au cours du temps pour la densité de probabilité w (ou fonction de distribution) on a une condition liant sa dépendance / au point {q,p} de l EP et sa dépendance explicite par rapport au temps: (*) C est l'équation de Liouville qui décrit l'évolution temporelle de la densité de probabilité dans l EP. Théorème de Liouville: La fonction de distribution est constante le long de n'importe quelle trajectoire de l EP. (*) 33 =0 car TC dans le temps cf. cours MA

34 On peut aussi l exprimer en disant que la probabilité s écoule dans l espace des phases comme le ferait un «fluide» de densité w obéissant à la loi de conservation locale: équation de continuité Maxwell densité de courant de probabilité (conservation de la charge) En utilisant les équations d Hamilton 34

35 Rappels:Equations canoniques Crochets de Poisson (Fond. en MQ!!!) Soit f(p,q,t) on a En utilisant les équations de Hamilton on obtient Poisson ( ) avec Crochet de Poisson pour H et f - pour deux grandeurs quelconques f et g on a Structure symplectique de la mécanique!! 35

36 Rappels:Equations canoniques (p,q) (P,Q) Si on transforme canoniquement les variables (p,q) en (P,Q), les volumes des régions p,q et P,Q qui se correspondent seront les mêmes. On sait que: jacobien de la transformation 36

37 Rappels:Equations canoniques Démonstration simple: 1D: (p,q) (P,Q) avec On a vu que l évolution temporelle est une transformation canonique Le volume de l espace des phases reste inchangé lors de l évolution hamiltonienne du système. C est le théorème de Liouville 37

38 Tout système laissé à lui-même arrive à l équilibre au bout d un certain temps qui s appelle le temps de relaxation ou temps de thermalisation. On parle alors d équilibre macroscopique mais au niveau microscopique, il y a toujours une agitation! Principe ergodique et ensembles statistiques Soit un gaz constitué d un grand nombre N fixé de molécules identiques. On va utiliser la MC. a) Evolution au niveau microscopique: agitation thermique et fluctuations On fait l hypothèse que le gaz est à l équilibre du point de vue macroscopique. Les conditions extérieures ne varient pas et l on a attendu suffisamment longtemps après le remplissage du récipient pour que le système soit à l équilibre. En fait cet équilibre macro cache une agitation constante au niveau microscopique: Les molécules sont en mouvement incessant. Elles se choquent entre elles. Elles heurtent les parois du récipient, changeant ainsi très souvent de vitesse, en grandeur et en direction. Ce mouvement au niveau microscopique est souvent appelé: agitation thermique 38

39 L agitation thermique s accompagne de fluctuations. - Elles peuvent être mises en évidence expérimentalement (cf. mouvement brownien) n(t) équilibre n 0 (valeur centrale) b) Evolution au niveau macroscopique Avant le gaz était considéré à l équilibre du point de vue macro. Ce n est pas toujours le cas n(t) L agitation au niveau hors-équilibre micro est toujours présente t n 0 vide À t=0 on enlève la paroi t (Pour décrire cette situation on utilise la MS hors-équilibre; équation de Boltzmann). 39

40 Moyennes sur les fluctuations microscopiques La MS se fixe pour but de décrire aussi précisément que possible l évolution macro des systèmes. 1) Moyennes temporelles On doit effectuer des moyennes sur les fluctuations engendrées par l agitation micro. a) Définition: valeur moyenne dans le temps de la grandeur f Si le système est à l équilibre macro la valeur est indépendante de l instant initial choisi t 0 perte de mémoire des conditions initiales b) Description de l évolution macroscopique 40

41 n(t) n 0 τ m : quelques fluctuations micros τ M : temps caractéristique macro = temps d établissement de l équilibre = temps de thermalisation τ M τ m t τ m << τ 1 << τ M On peut remplacer τ par τ 1 dans la définition de 2) Moyennes sur un ensemble (ensemble de Gibbs) On considère un ensemble de N parties identiques. Au cours du temps ces parties peuvent être dans le même état macro mais pas dans le même état micro. Soit N l le nombre de parties dans l état l à un instant donné on a: Willard Gibbs ( ) 41

42 l = N 1 =6; N 2 =2 c est la moyenne sur un ensemble (sous entendu statistique) est la probabilité d avoir l état (l) d une partie prise au hasard parmin N = probabilité d occupation l ensemble statistique utilisé permettra de définir P l t 0 Remarques très importantes: - Si car les f l sont indépendants du temps (états stationnaires) - En MS, à l équilibre, on ne s intéressera qu à la situation où 42

43 l = N 1 =6; N 2 =2 c est la moyenne sur un ensemble (sous entendu statistique) est la probabilité d avoir l état (l) d une partie prise au hasard parmin N = probabilité d occupation l ensemble statistique utilisé permettra de définir P l t 1 Remarques très importantes: - Si car les f l sont indépendants du temps (états stationnaires) - En MS, à l équilibre, on ne s intéressera qu à la situation où 43

44 Définition de l équilibre macroscopique Mais chaque système change d états constamment! 3) Principe ergodique - En prenant tous les systèmes au même instant t on élimine la difficulté fondamentale des moyennes temporelles. - Les propriétés d un système sont bien étudiées par les probabilités obtenues sur un ensemble statistique (ou ensemble de Gibbs). C est le principe ergodique. Postulat fondamental de la MS Moyennes d ensemble moyennes temporelles 44

45 Bibliographie (non exhaustive) - Landau, Physique statistique - Diu, Physique statistique - Tolman, The principles of Statistical Mechanics - Maury, Une histoire de la physique (page 148) - Boltzmann, Leçons sur la théorie cinétique des gaz 45

DYNAMIQUE DE FORMATION DES ÉTOILES

DYNAMIQUE DE FORMATION DES ÉTOILES A 99 PHYS. II ÉCOLE NATIONALE DES PONTS ET CHAUSSÉES, ÉCOLES NATIONALES SUPÉRIEURES DE L'AÉRONAUTIQUE ET DE L'ESPACE, DE TECHNIQUES AVANCÉES, DES TÉLÉCOMMUNICATIONS, DES MINES DE PARIS, DES MINES DE SAINT-ÉTIENNE,

Plus en détail

Cours de Physique statistique

Cours de Physique statistique Licence de Physique Fondamentale et Appliquée Année 2014-2015 Parcours Physique et Applications UNIVERSITÉ PARIS-SUD mention Physique ORSAY Cours de Physique statistique Compilation de textes de A. Abada,

Plus en détail

Fonctions de plusieurs variables

Fonctions de plusieurs variables Module : Analyse 03 Chapitre 00 : Fonctions de plusieurs variables Généralités et Rappels des notions topologiques dans : Qu est- ce que?: Mathématiquement, n étant un entier non nul, on définit comme

Plus en détail

Contenu pédagogique des unités d enseignement Semestre 1(1 ère année) Domaine : Sciences et techniques et Sciences de la matière

Contenu pédagogique des unités d enseignement Semestre 1(1 ère année) Domaine : Sciences et techniques et Sciences de la matière Contenu pédagogique des unités d enseignement Semestre 1(1 ère année) Domaine : Sciences et techniques et Sciences de la matière Algèbre 1 : (Volume horaire total : 63 heures) UE1 : Analyse et algèbre

Plus en détail

La physique quantique couvre plus de 60 ordres de grandeur!

La physique quantique couvre plus de 60 ordres de grandeur! La physique quantique couvre plus de 60 ordres de grandeur! 10-35 Mètre Super cordes (constituants élémentaires hypothétiques de l univers) 10 +26 Mètre Carte des fluctuations du rayonnement thermique

Plus en détail

PHYSIQUE QUANTIQUE ET STATISTIQUE PHYS-H-200

PHYSIQUE QUANTIQUE ET STATISTIQUE PHYS-H-200 UNIVERSITÉ LIBRE DE BRUXELLES Faculté des sciences appliquées Bachelier en sciences de l ingénieur, orientation ingénieur civil Deuxième année PHYSIQUE QUANTIQUE ET STATISTIQUE PHYS-H-200 Daniel Baye revu

Plus en détail

8 Ensemble grand-canonique

8 Ensemble grand-canonique Physique Statistique I, 007-008 8 Ensemble grand-canonique 8.1 Calcul de la densité de probabilité On adopte la même approche par laquelle on a établi la densité de probabilité de l ensemble canonique,

Plus en détail

THEME 2. LE SPORT CHAP 1. MESURER LA MATIERE: LA MOLE

THEME 2. LE SPORT CHAP 1. MESURER LA MATIERE: LA MOLE THEME 2. LE SPORT CHAP 1. MESURER LA MATIERE: LA MOLE 1. RAPPEL: L ATOME CONSTITUANT DE LA MATIERE Toute la matière de l univers, toute substance, vivante ou inerte, est constituée à partir de particules

Plus en détail

Premier principe de la thermodynamique - conservation de l énergie

Premier principe de la thermodynamique - conservation de l énergie Chapitre 5 Premier principe de la thermodynamique - conservation de l énergie 5.1 Bilan d énergie 5.1.1 Énergie totale d un système fermé L énergie totale E T d un système thermodynamique fermé de masse

Plus en détail

NOTICE DOUBLE DIPLÔME

NOTICE DOUBLE DIPLÔME NOTICE DOUBLE DIPLÔME MINES ParisTech / HEC MINES ParisTech/ AgroParisTech Diplômes obtenus : Diplôme d ingénieur de l Ecole des Mines de Paris Diplôme de HEC Paris Ou Diplôme d ingénieur de l Ecole des

Plus en détail

Les mathématiques du XXe siècle

Les mathématiques du XXe siècle Itinéraire de visite Les mathématiques du XXe siècle Tous publics de culture scientifique et technique à partir des classes de 1ères Temps de visite : 1 heure 30 Cet itinéraire de visite dans l exposition

Plus en détail

La physique nucléaire et ses applications

La physique nucléaire et ses applications La physique nucléaire et ses applications I. Rappels et compléments sur les noyaux. Sa constitution La représentation symbolique d'un noyau est, dans laquelle : o X est le symbole du noyau et par extension

Plus en détail

Chapitre 11 Bilans thermiques

Chapitre 11 Bilans thermiques DERNIÈRE IMPRESSION LE 30 août 2013 à 15:40 Chapitre 11 Bilans thermiques Table des matières 1 L état macroscopique et microcospique de la matière 2 2 Énergie interne d un système 2 2.1 Définition.................................

Plus en détail

Photons, expériences de pensée et chat de Schrödinger: une promenade quantique

Photons, expériences de pensée et chat de Schrödinger: une promenade quantique Photons, expériences de pensée et chat de Schrödinger: une promenade quantique J.M. Raimond Université Pierre et Marie Curie Institut Universitaire de France Laboratoire Kastler Brossel Département de

Plus en détail

Lycée Galilée Gennevilliers. chap. 6. JALLU Laurent. I. Introduction... 2 La source d énergie nucléaire... 2

Lycée Galilée Gennevilliers. chap. 6. JALLU Laurent. I. Introduction... 2 La source d énergie nucléaire... 2 Lycée Galilée Gennevilliers L'énergie nucléaire : fusion et fission chap. 6 JALLU Laurent I. Introduction... 2 La source d énergie nucléaire... 2 II. Équivalence masse-énergie... 3 Bilan de masse de la

Plus en détail

DIFFRACTion des ondes

DIFFRACTion des ondes DIFFRACTion des ondes I DIFFRACTION DES ONDES PAR LA CUVE À ONDES Lorsqu'une onde plane traverse un trou, elle se transforme en onde circulaire. On dit que l'onde plane est diffractée par le trou. Ce phénomène

Plus en détail

Chapitre 6. Réactions nucléaires. 6.1 Généralités. 6.1.1 Définitions. 6.1.2 Lois de conservation

Chapitre 6. Réactions nucléaires. 6.1 Généralités. 6.1.1 Définitions. 6.1.2 Lois de conservation Chapitre 6 Réactions nucléaires 6.1 Généralités 6.1.1 Définitions Un atome est constitué d électrons et d un noyau, lui-même constitué de nucléons (protons et neutrons). Le nombre de masse, noté, est le

Plus en détail

Modélisation aléatoire en fiabilité des logiciels

Modélisation aléatoire en fiabilité des logiciels collection Méthodes stochastiques appliquées dirigée par Nikolaos Limnios et Jacques Janssen La sûreté de fonctionnement des systèmes informatiques est aujourd hui un enjeu économique et sociétal majeur.

Plus en détail

Caractéristiques des ondes

Caractéristiques des ondes Caractéristiques des ondes Chapitre Activités 1 Ondes progressives à une dimension (p 38) A Analyse qualitative d une onde b Fin de la Début de la 1 L onde est progressive puisque la perturbation se déplace

Plus en détail

Structure quantique cohérente et incohérente de l eau liquide

Structure quantique cohérente et incohérente de l eau liquide Structure quantique cohérente et incohérente de l eau liquide Prof. Marc HENRY Chimie Moléculaire du Solide Institut Le Bel, 4, Rue Blaise Pascal 67070 Strasbourg Cedex, France Tél: 03.68.85.15.00 e-mail:

Plus en détail

Chapitre 02. La lumière des étoiles. Exercices :

Chapitre 02. La lumière des étoiles. Exercices : Chapitre 02 La lumière des étoiles. I- Lumière monochromatique et lumière polychromatique. )- Expérience de Newton (642 727). 2)- Expérience avec la lumière émise par un Laser. 3)- Radiation et longueur

Plus en détail

L énergie sous toutes ses formes : définitions

L énergie sous toutes ses formes : définitions L énergie sous toutes ses formes : définitions primaire, énergie secondaire, utile ou finale. Quelles sont les formes et les déclinaisons de l énergie? D après le dictionnaire de l Académie française,

Plus en détail

Professeur Eva PEBAY-PEYROULA

Professeur Eva PEBAY-PEYROULA 3-1 : Physique Chapitre 8 : Le noyau et les réactions nucléaires Professeur Eva PEBAY-PEYROULA Année universitaire 2010/2011 Université Joseph Fourier de Grenoble - Tous droits réservés. Finalité du chapitre

Plus en détail

Chaînes de Markov au lycée

Chaînes de Markov au lycée Journées APMEP Metz Atelier P1-32 du dimanche 28 octobre 2012 Louis-Marie BONNEVAL Chaînes de Markov au lycée Andreï Markov (1856-1922) , série S Problème 1 Bonus et malus en assurance automobile Un contrat

Plus en détail

Cours de Physique Statistique. Éric Brunet, Jérôme Beugnon

Cours de Physique Statistique. Éric Brunet, Jérôme Beugnon Cours de Physique Statistique Éric Brunet, Jérôme Beugnon 7 octobre 2014 On sait en quoi consiste ce mouvement brownien. Quand on observe au microscope une particule inanimée quelconque au sein d un fluide

Plus en détail

Introduction à la physique quantique. Juin 2014

Introduction à la physique quantique. Juin 2014 Introduction à la physique quantique Juin 4 Table des matières Avant Propos............................................ Origine du projet......................................... Guide de lecture..........................................

Plus en détail

POLY-PREPAS Centre de Préparation aux Concours Paramédicaux. - Section Orthoptiste / stage i-prépa intensif -

POLY-PREPAS Centre de Préparation aux Concours Paramédicaux. - Section Orthoptiste / stage i-prépa intensif - POLY-PREPAS Centre de Préparation aux Concours Paramédicaux - Section Orthoptiste / stage i-prépa intensif - 1 Suite énoncé des exos du Chapitre 14 : Noyaux-masse-énergie I. Fission nucléaire induite (provoquée)

Plus en détail

Équivalence masse-énergie

Équivalence masse-énergie CHPITRE 5 NOYUX, MSSE ET ÉNERGIE Équivalence masse-énergie. Équivalence masse-énergie Einstein a montré que la masse constitue une forme d énergie appelée énergie de masse. La relation entre la masse (en

Plus en détail

Mario Geiger octobre 08 ÉVAPORATION SOUS VIDE

Mario Geiger octobre 08 ÉVAPORATION SOUS VIDE ÉVAPORATION SOUS VIDE 1 I SOMMAIRE I Sommaire... 2 II Évaporation sous vide... 3 III Description de l installation... 5 IV Travail pratique... 6 But du travail... 6 Principe... 6 Matériel... 6 Méthodes...

Plus en détail

Mécanique Quantique EL OUARDI EL MOKHTAR LABORATOIRE MÉCANIQUE & ÉNERGÉTIQUE SPÉCIALITÉ : PROCÈDES & ÉNERGÉTIQUE. E-MAIL : dataelouardi@yahoo.

Mécanique Quantique EL OUARDI EL MOKHTAR LABORATOIRE MÉCANIQUE & ÉNERGÉTIQUE SPÉCIALITÉ : PROCÈDES & ÉNERGÉTIQUE. E-MAIL : dataelouardi@yahoo. Mécanique Quantique EL OUARDI EL MOKHTAR LABORATOIRE MÉCANIQUE & ÉNERGÉTIQUE SPÉCIALITÉ : PROCÈDES & ÉNERGÉTIQUE E-MAIL : dataelouardi@yahoo.fr Site Web : dataelouardi.jimdo.com La physique en deux mots

Plus en détail

Qu est-ce qu un ordinateur quantique et à quoi pourrait-il servir?

Qu est-ce qu un ordinateur quantique et à quoi pourrait-il servir? exposé UE SCI, Valence Qu est-ce qu un ordinateur quantique et à quoi pourrait-il servir? Dominique Spehner Institut Fourier et Laboratoire de Physique et Modélisation des Milieux Condensés Université

Plus en détail

À propos d ITER. 1- Principe de la fusion thermonucléaire

À propos d ITER. 1- Principe de la fusion thermonucléaire À propos d ITER Le projet ITER est un projet international destiné à montrer la faisabilité scientifique et technique de la fusion thermonucléaire contrôlée. Le 8 juin 005, les pays engagés dans le projet

Plus en détail

Physique quantique et physique statistique

Physique quantique et physique statistique Physique quantique et physique statistique 7 blocs 11 blocs Manuel Joffre Jean-Philippe Bouchaud, Gilles Montambaux et Rémi Monasson nist.gov Crédits : J. Bobroff, F. Bouquet, J. Quilliam www.orolia.com

Plus en détail

Aucune frontière entre. Jean-Louis Aimar

Aucune frontière entre. Jean-Louis Aimar Jean-Louis Aimar Aucune frontière entre la Vie et la Mort 2 2 «Deux systèmes qui se retrouvent dans un état quantique ne forment plus qu un seul système.» 2 3 42 Le chat de Schrödinger L expérience du

Plus en détail

L ÉNERGIE C EST QUOI?

L ÉNERGIE C EST QUOI? L ÉNERGIE C EST QUOI? L énergie c est la vie! Pourquoi à chaque fois qu on fait quelque chose on dit qu on a besoin d énergie? Parce que l énergie est à l origine de tout! Rien ne peut se faire sans elle.

Plus en détail

A. Énergie nucléaire 1. Fission nucléaire 2. Fusion nucléaire 3. La centrale nucléaire

A. Énergie nucléaire 1. Fission nucléaire 2. Fusion nucléaire 3. La centrale nucléaire Énergie Table des A. Énergie 1. 2. 3. La centrale Énergie Table des Pour ce chapitre du cours il vous faut à peu près 90 minutes. A la fin de ce chapitre, vous pouvez : -distinguer entre fission et fusion.

Plus en détail

Plan du chapitre «Milieux diélectriques»

Plan du chapitre «Milieux diélectriques» Plan du chapitre «Milieux diélectriques» 1. Sources microscopiques de la polarisation en régime statique 2. Etude macroscopique de la polarisation en régime statique 3. Susceptibilité diélectrique 4. Polarisation

Plus en détail

A retenir : A Z m n. m noyau MASSE ET ÉNERGIE RÉACTIONS NUCLÉAIRES I) EQUIVALENCE MASSE-ÉNERGIE

A retenir : A Z m n. m noyau MASSE ET ÉNERGIE RÉACTIONS NUCLÉAIRES I) EQUIVALENCE MASSE-ÉNERGIE CP7 MASSE ET ÉNERGIE RÉACTIONS NUCLÉAIRES I) EQUIVALENCE MASSE-ÉNERGIE 1 ) Relation d'équivalence entre la masse et l'énergie -énergie de liaison 2 ) Une unité d énergie mieux adaptée 3 ) application 4

Plus en détail

Etrangeté et paradoxe du monde quantique

Etrangeté et paradoxe du monde quantique Etrangeté et paradoxe du monde quantique Serge Haroche La physique quantique nous a donné les clés du monde microscopique des atomes et a conduit au développement de la technologie moderne qui a révolutionné

Plus en détail

Introduction à la théorie des files d'attente. Claude Chaudet Claude.Chaudet@enst.fr

Introduction à la théorie des files d'attente. Claude Chaudet Claude.Chaudet@enst.fr Introduction à la théorie des files d'attente Claude Chaudet Claude.Chaudet@enst.fr La théorie des files d'attente... Principe: modélisation mathématique de l accès à une ressource partagée Exemples réseaux

Plus en détail

FUSION PAR CONFINEMENT MAGNÉTIQUE

FUSION PAR CONFINEMENT MAGNÉTIQUE FUSION PAR CONFINEMENT MAGNÉTIQUE Séminaire de Xavier GARBET pour le FIP 06/01/2009 Anthony Perret Michel Woné «La production d'énergie par fusion thermonucléaire contrôlée est un des grands défis scientifiques

Plus en détail

BTS BAT 1 Notions élémentaires de chimie 1

BTS BAT 1 Notions élémentaires de chimie 1 BTS BAT 1 Notions élémentaires de chimie 1 I. L ATOME NOTIONS EÉLEÉMENTAIRES DE CIMIE Les atomes sont des «petits grains de matière» qui constituent la matière. L atome est un système complexe que l on

Plus en détail

TSTI 2D CH X : Exemples de lois à densité 1

TSTI 2D CH X : Exemples de lois à densité 1 TSTI 2D CH X : Exemples de lois à densité I Loi uniforme sur ab ; ) Introduction Dans cette activité, on s intéresse à la modélisation du tirage au hasard d un nombre réel de l intervalle [0 ;], chacun

Plus en détail

Chapitre 5 : Noyaux, masse et énergie

Chapitre 5 : Noyaux, masse et énergie Chapitre 5 : Noyaux, masse et énergie Connaissances et savoir-faire exigibles : () () (3) () (5) (6) (7) (8) Définir et calculer un défaut de masse et une énergie de liaison. Définir et calculer l énergie

Plus en détail

Filtrage stochastique non linéaire par la théorie de représentation des martingales

Filtrage stochastique non linéaire par la théorie de représentation des martingales Filtrage stochastique non linéaire par la théorie de représentation des martingales Adriana Climescu-Haulica Laboratoire de Modélisation et Calcul Institut d Informatique et Mathématiques Appliquées de

Plus en détail

Mesures et incertitudes

Mesures et incertitudes En physique et en chimie, toute grandeur, mesurée ou calculée, est entachée d erreur, ce qui ne l empêche pas d être exploitée pour prendre des décisions. Aujourd hui, la notion d erreur a son vocabulaire

Plus en détail

Chapitre 4 Le deuxième principe de la thermodynamique

Chapitre 4 Le deuxième principe de la thermodynamique Chapitre 4 Le deuxième principe de la thermodynamique 43 4.1. Evolutions réversibles et irréversibles 4.1.1. Exemples 4.1.1.1. Exemple 1 Reprenons l exemple 1 du chapitre précédent. Une masse est placée

Plus en détail

Semi-conducteurs. 1 Montage expérimental. Expérience n 29

Semi-conducteurs. 1 Montage expérimental. Expérience n 29 Expérience n 29 Semi-conducteurs Description Le but de cette expérience est la mesure de l énergie d activation intrinsèque de différents échantillons semiconducteurs. 1 Montage expérimental Liste du matériel

Plus en détail

MODELES DE DUREE DE VIE

MODELES DE DUREE DE VIE MODELES DE DUREE DE VIE Cours 1 : Introduction I- Contexte et définitions II- Les données III- Caractéristiques d intérêt IV- Evènements non renouvelables/renouvelables (unique/répété) I- Contexte et définitions

Plus en détail

PHYSIQUE Discipline fondamentale

PHYSIQUE Discipline fondamentale Examen suisse de maturité Directives 2003-2006 DS.11 Physique DF PHYSIQUE Discipline fondamentale Par l'étude de la physique en discipline fondamentale, le candidat comprend des phénomènes naturels et

Plus en détail

Modèles à Événements Discrets. Réseaux de Petri Stochastiques

Modèles à Événements Discrets. Réseaux de Petri Stochastiques Modèles à Événements Discrets Réseaux de Petri Stochastiques Table des matières 1 Chaînes de Markov Définition formelle Idée générale Discrete Time Markov Chains Continuous Time Markov Chains Propriétés

Plus en détail

Chapitre 11: Réactions nucléaires, radioactivité et fission

Chapitre 11: Réactions nucléaires, radioactivité et fission 1re B et C 11 Réactions nucléaires, radioactivité et fission 129 Chapitre 11: Réactions nucléaires, radioactivité et fission 1. Définitions a) Nucléides (= noyaux atomiques) Les nucléides renferment les

Plus en détail

Le modèle de Black et Scholes

Le modèle de Black et Scholes Le modèle de Black et Scholes Alexandre Popier février 21 1 Introduction : exemple très simple de modèle financier On considère un marché avec une seule action cotée, sur une période donnée T. Dans un

Plus en détail

Texte Agrégation limitée par diffusion interne

Texte Agrégation limitée par diffusion interne Page n 1. Texte Agrégation limitée par diffusion interne 1 Le phénomène observé Un fût de déchets radioactifs est enterré secrètement dans le Cantal. Au bout de quelques années, il devient poreux et laisse

Plus en détail

Introduction à la relativité générale

Introduction à la relativité générale Introduction à la relativité générale Bartolomé Coll Systèmes de référence relativistes SYRTE - CNRS Observatoire de Paris Introduction à la Relativité Générale Préliminaires Caractère théorique (formation)

Plus en détail

Unités, mesures et précision

Unités, mesures et précision Unités, mesures et précision Définition Une grandeur physique est un élément mesurable permettant de décrire sans ambiguïté une partie d un phénomène physique, chacune de ces grandeurs faisant l objet

Plus en détail

Stage : "Développer les compétences de la 5ème à la Terminale"

Stage : Développer les compétences de la 5ème à la Terminale Stage : "Développer les compétences de la 5ème à la Terminale" Session 2014-2015 Documents produits pendant le stage, les 06 et 07 novembre 2014 à FLERS Adapté par Christian AYMA et Vanessa YEQUEL d après

Plus en détail

Finance, Navier-Stokes, et la calibration

Finance, Navier-Stokes, et la calibration Finance, Navier-Stokes, et la calibration non linéarités en finance 1 1 www.crimere.com/blog Avril 2013 Lignes directrices Non-linéarités en Finance 1 Non-linéarités en Finance Les équations de Fokker-Planck

Plus en détail

Module HVAC - fonctionnalités

Module HVAC - fonctionnalités Module HVAC - fonctionnalités Modèle de radiation : DO = Discrete Ordinates On peut considérer l échauffement de solides semi transparents causé par le rayonnement absorbé par le solide. On peut également

Plus en détail

Comparaison de fonctions Développements limités. Chapitre 10

Comparaison de fonctions Développements limités. Chapitre 10 PCSI - 4/5 www.ericreynaud.fr Chapitre Points importants 3 Questions de cours 6 Eercices corrigés Plan du cours 4 Eercices types 7 Devoir maison 5 Eercices Chap Et s il ne fallait retenir que si points?

Plus en détail

Master Photovoltaïque

Master Photovoltaïque 1- Semestre 1 : Master Photovoltaïque Unité d Enseignement UE fondamentales UEF11(O/P) VHS 15 Semaines V.H hebdomadaire Mode d'évaluation Coeff Crédits C TD TP Autres Continu Examen Physique du Solide

Plus en détail

Chapitre n 6 MASSE ET ÉNERGIE DES NOYAUX

Chapitre n 6 MASSE ET ÉNERGIE DES NOYAUX Chapitre n 6 MASSE ET ÉNERGIE DES NOYAUX T ale S Introduction : Une réaction nucléaire est Une réaction nucléaire provoquée est L'unité de masse atomique est une unité permettant de manipuler aisément

Plus en détail

TABLE DES MATIÈRES CHAPITRE I. Les quanta s invitent

TABLE DES MATIÈRES CHAPITRE I. Les quanta s invitent TABLE DES MATIÈRES AVANT-PROPOS III CHAPITRE I Les quanta s invitent I-1. L Univers est en constante évolution 2 I-2. L âge de l Univers 4 I-2.1. Le rayonnement fossile témoigne 4 I-2.2. Les amas globulaires

Plus en détail

LE PHYSICIEN FRANCAIS SERGE HAROCHE RECOIT CONJOINTEMENT LE PRIX NOBEL DE PHYSIQUE 2012 AVEC LE PHYSICIEN AMERCAIN DAVID WINELAND

LE PHYSICIEN FRANCAIS SERGE HAROCHE RECOIT CONJOINTEMENT LE PRIX NOBEL DE PHYSIQUE 2012 AVEC LE PHYSICIEN AMERCAIN DAVID WINELAND LE PHYSICIEN FRANCAIS SERGE HAROCHE RECOIT CONJOINTEMENT LE PRIX NOBEL DE PHYSIQUE 0 AVEC LE PHYSICIEN AMERCAIN DAVID WINELAND SERGE HAROCHE DAVID WINELAND Le physicien français Serge Haroche, professeur

Plus en détail

Chapitre 10 : Radioactivité et réactions nucléaires (chapitre 11 du livre)

Chapitre 10 : Radioactivité et réactions nucléaires (chapitre 11 du livre) Chapitre 10 : Radioactivité et réactions nucléaires (chapitre 11 du livre) 1. A la découverte de la radioactivité. Un noyau père radioactif est un noyau INSTABLE. Il se transforme en un noyau fils STABLE

Plus en détail

Modélisation et simulation du trafic. Christine BUISSON (LICIT) Journée Simulation dynamique du trafic routier ENPC, 9 Mars 2005

Modélisation et simulation du trafic. Christine BUISSON (LICIT) Journée Simulation dynamique du trafic routier ENPC, 9 Mars 2005 Modélisation et simulation du trafic Christine BUISSON (LICIT) Journée Simulation dynamique du trafic routier ENPC, 9 Mars 2005 Plan de la présentation! Introduction : modèles et simulations définition

Plus en détail

Exercice 1. Exercice n 1 : Déséquilibre mécanique

Exercice 1. Exercice n 1 : Déséquilibre mécanique Exercice 1 1. a) Un mobile peut-il avoir une accélération non nulle à un instant où sa vitesse est nulle? donner un exemple illustrant la réponse. b) Un mobile peut-il avoir une accélération de direction

Plus en détail

Formation à la C F D Computational Fluid Dynamics. Formation à la CFD, Ph Parnaudeau

Formation à la C F D Computational Fluid Dynamics. Formation à la CFD, Ph Parnaudeau Formation à la C F D Computational Fluid Dynamics Formation à la CFD, Ph Parnaudeau 1 Qu est-ce que la CFD? La simulation numérique d un écoulement fluide Considérer à présent comme une alternative «raisonnable»

Plus en détail

5. Les conducteurs électriques

5. Les conducteurs électriques 5. Les conducteurs électriques 5.1. Introduction Un conducteur électrique est un milieu dans lequel des charges électriques sont libres de se déplacer. Ces charges sont des électrons ou des ions. Les métaux,

Plus en détail

Chap 2 : Noyaux, masse, énergie.

Chap 2 : Noyaux, masse, énergie. Physique. Partie 2 : Transformations nucléaires. Dans le chapitre précédent, nous avons étudié les réactions nucléaires spontanées (radioactivité). Dans ce nouveau chapitre, après avoir abordé le problème

Plus en détail

LE VIDE ABSOLU EXISTE-T-IL?

LE VIDE ABSOLU EXISTE-T-IL? Document professeur Niveau : Seconde LE VIDE ABSOLU EXISTE-T-IL? Compétences mises en œuvre : S approprier : extraire l information utile. Communiquer. Principe de l activité : La question posée à la classe

Plus en détail

Cours de mécanique des fluides. Olivier LOUISNARD

Cours de mécanique des fluides. Olivier LOUISNARD Cours de mécanique des fluides Olivier LOUISNARD 25 septembre 2012 Cette création est mise à disposition selon le Contrat Paternité-Pas d Utilisation Commerciale-Pas de Modification 2.0 France disponible

Plus en détail

Dunod, Paris, 2014 ISBN 978-2-10-059615-7

Dunod, Paris, 2014 ISBN 978-2-10-059615-7 Illustration de couverture : Federo-istock.com Dunod, Paris, 2014 ISBN 978-2-10-059615-7 1.1 Symétrie du hasard et probabilité uniforme 3 1.2 Loi de probabilité sur un ensemble fini 6 1.3 Probabilité sur

Plus en détail

1 Première section: La construction générale

1 Première section: La construction générale AMALGAMATIONS DE CLASSES DE SOUS-GROUPES D UN GROUPE ABÉLIEN. SOUS-GROUPES ESSENTIEL-PURS. Călugăreanu Grigore comunicare prezentată la Conferinţa de grupuri abeliene şi module de la Padova, iunie 1994

Plus en détail

Premier principe : bilans d énergie

Premier principe : bilans d énergie MPSI - Thermodynamique - Premier principe : bilans d énergie page 1/5 Premier principe : bilans d énergie Table des matières 1 De la mécanique à la thermodynamique : formes d énergie et échanges d énergie

Plus en détail

AIDE-MÉMOIRE LA THERMOCHIMIE TABLE DES MATIERES

AIDE-MÉMOIRE LA THERMOCHIMIE TABLE DES MATIERES Collège Voltaire, 2014-2015 AIDE-MÉMOIRE LA THERMOCHIMIE http://dcpe.net/poii/sites/default/files/cours%20et%20ex/cours-ch2-thermo.pdf TABLE DES MATIERES 3.A. Introduction...2 3.B. Chaleur...3 3.C. Variation

Plus en détail

Les indices à surplus constant

Les indices à surplus constant Les indices à surplus constant Une tentative de généralisation des indices à utilité constante On cherche ici en s inspirant des indices à utilité constante à définir un indice de prix de référence adapté

Plus en détail

Interactions des rayonnements avec la matière

Interactions des rayonnements avec la matière UE3-1 : Biophysique Chapitre 2 : Interactions des rayonnements avec la matière Professeur Jean-Philippe VUILLEZ Année universitaire 2011/2012 Université Joseph Fourier de Grenoble - Tous droits réservés.

Plus en détail

Transformations nucléaires

Transformations nucléaires I Introduction Activité p286 du livre Transformations nucléaires II Les transformations nucléaires II.a Définition La désintégration radioactive d un noyau est une transformation nucléaire particulière

Plus en détail

Le second nuage : questions autour de la lumière

Le second nuage : questions autour de la lumière Le second nuage : questions autour de la lumière Quelle vitesse? infinie ou pas? cf débats autour de la réfraction (Newton : la lumière va + vite dans l eau) mesures astronomiques (Rœmer, Bradley) : grande

Plus en détail

L ACCROISSEMENT DE L ENTROPIE DES SYSTÈMES D INFORMATION EST-ELLE UNE FATALITÉ?

L ACCROISSEMENT DE L ENTROPIE DES SYSTÈMES D INFORMATION EST-ELLE UNE FATALITÉ? L ACCROISSEMENT DE L ENTROPIE DES SYSTÈMES D INFORMATION EST-ELLE UNE FATALITÉ? Exposé à la Sorbonne René Mandel - 8/4/15 www.value-architecture.com 1 1. Préambule Maîtrise de la complexité Défi scientifique

Plus en détail

A) Les réactions de fusion nucléaire dans les étoiles comme le Soleil.

A) Les réactions de fusion nucléaire dans les étoiles comme le Soleil. INTRODUCTION : Un enfant qui naît aujourd hui verra s éteindre une part importante de nos ressources énergétiques naturelles. Aujourd hui 87% de notre énergie provient de ressources non renouvelables (Charbon,

Plus en détail

Intégration et probabilités TD1 Espaces mesurés Corrigé

Intégration et probabilités TD1 Espaces mesurés Corrigé Intégration et probabilités TD1 Espaces mesurés Corrigé 2012-2013 1 Petites questions 1 Est-ce que l ensemble des ouverts de R est une tribu? Réponse : Non, car le complémentaire de ], 0[ n est pas ouvert.

Plus en détail

Mesure de la dépense énergétique

Mesure de la dépense énergétique Mesure de la dépense énergétique Bioénergétique L énergie existe sous différentes formes : calorifique, mécanique, électrique, chimique, rayonnante, nucléaire. La bioénergétique est la branche de la biologie

Plus en détail

Fonctions de plusieurs variables, intégrales multiples, et intégrales dépendant d un paramètre

Fonctions de plusieurs variables, intégrales multiples, et intégrales dépendant d un paramètre IUFM du Limousin 2009-10 PLC1 Mathématiques S. Vinatier Rappels de cours Fonctions de plusieurs variables, intégrales multiples, et intégrales dépendant d un paramètre 1 Fonctions de plusieurs variables

Plus en détail

Section «Maturité fédérale» EXAMENS D'ADMISSION Session de février 2014 RÉCAPITULATIFS DES MATIÈRES EXAMINÉES. Formation visée

Section «Maturité fédérale» EXAMENS D'ADMISSION Session de février 2014 RÉCAPITULATIFS DES MATIÈRES EXAMINÉES. Formation visée EXAMENS D'ADMISSION Admission RÉCAPITULATIFS DES MATIÈRES EXAMINÉES MATIÈRES Préparation en 3 ou 4 semestres Formation visée Préparation complète en 1 an 2 ème partiel (semestriel) Niveau Durée de l examen

Plus en détail

M2 IAD UE MODE Notes de cours (3)

M2 IAD UE MODE Notes de cours (3) M2 IAD UE MODE Notes de cours (3) Jean-Yves Jaffray Patrice Perny 16 mars 2006 ATTITUDE PAR RAPPORT AU RISQUE 1 Attitude par rapport au risque Nousn avons pas encore fait d hypothèse sur la structure de

Plus en détail

Puissance et étrangeté du quantique Serge Haroche Collège de France et Ecole Normale Supérieure (Paris)

Puissance et étrangeté du quantique Serge Haroche Collège de France et Ecole Normale Supérieure (Paris) Puissance et étrangeté du quantique Serge Haroche Collège de France et Ecole Normale Supérieure (Paris) La physique quantique nous a donné les clés du monde microscopique des atomes et a conduit au développement

Plus en détail

Probabilités III Introduction à l évaluation d options

Probabilités III Introduction à l évaluation d options Probabilités III Introduction à l évaluation d options Jacques Printems Promotion 2012 2013 1 Modèle à temps discret 2 Introduction aux modèles en temps continu Limite du modèle binomial lorsque N + Un

Plus en détail

PHYSIQUE-CHIMIE. Partie I - Propriétés de l atome

PHYSIQUE-CHIMIE. Partie I - Propriétés de l atome PHYSIQUE-CHIMIE Ce sujet traite de quelques propriétés de l aluminium et de leurs applications. Certaines données fondamentales sont regroupées à la fin du texte. Partie I - Propriétés de l atome I.A -

Plus en détail

La maison Ecole d ' Amortissement d un emprunt Classe de terminale ES. Ce qui est demandé. Les étapes du travail

La maison Ecole d ' Amortissement d un emprunt Classe de terminale ES. Ce qui est demandé. Les étapes du travail La maison Ecole d ' Amortissement d un emprunt Classe de terminale ES Suites géométriques, fonction exponentielle Copyright c 2004 J.- M. Boucart GNU Free Documentation Licence L objectif de cet exercice

Plus en détail

OM 1 Outils mathématiques : fonction de plusieurs variables

OM 1 Outils mathématiques : fonction de plusieurs variables Outils mathématiques : fonction de plusieurs variables PCSI 2013 2014 Certaines partie de ce chapitre ne seront utiles qu à partir de l année prochaine, mais une grande partie nous servira dès cette année.

Plus en détail

Chap 1: Toujours plus vite... Introduction: Comment déterminer la vitesse d une voiture?

Chap 1: Toujours plus vite... Introduction: Comment déterminer la vitesse d une voiture? Thème 2 La sécurité Chap 1: Toujours plus vite... Introduction: Comment déterminer la vitesse d une voiture?! Il faut deux informations Le temps écoulé La distance parcourue Vitesse= distance temps > Activité

Plus en détail

Rappels sur les couples oxydantsréducteurs

Rappels sur les couples oxydantsréducteurs CHAPITRE 1 TRANSFORMATIONS LENTES ET RAPIDES 1 Rappels sur les couples oxydantsréducteurs 1. Oxydants et réducteurs Un réducteur est une espèce chimique capable de céder au moins un électron Demi-équation

Plus en détail

Physique Chimie. Utiliser les langages scientifiques à l écrit et à l oral pour interpréter les formules chimiques

Physique Chimie. Utiliser les langages scientifiques à l écrit et à l oral pour interpréter les formules chimiques C est Niveau la représentation 4 ème 2. Document du professeur 1/6 Physique Chimie LES ATOMES POUR COMPRENDRE LA TRANSFORMATION CHIMIQUE Programme Cette séance expérimentale illustre la partie de programme

Plus en détail

Techniques de Lyapunov en contrôle quantique pour le couplage dipolaire et polarisabilité

Techniques de Lyapunov en contrôle quantique pour le couplage dipolaire et polarisabilité Techniques de Lyapunov en contrôle quantique pour le couplage dipolaire et polarisabilité Andreea Grigoriu avec Jean-Michel Coron, Cătălin Lefter and Gabriel Turinici CEREMADE-Université Paris Dauphine

Plus en détail

Cryptologie et physique quantique : Espoirs et menaces. Objectifs 2. distribué sous licence creative common détails sur www.matthieuamiguet.

Cryptologie et physique quantique : Espoirs et menaces. Objectifs 2. distribué sous licence creative common détails sur www.matthieuamiguet. : Espoirs et menaces Matthieu Amiguet 2005 2006 Objectifs 2 Obtenir une compréhension de base des principes régissant le calcul quantique et la cryptographie quantique Comprendre les implications sur la

Plus en détail

Compétence 3-1 S EXPRIMER A L ECRIT Fiche professeur

Compétence 3-1 S EXPRIMER A L ECRIT Fiche professeur Compétence 3-1 S EXPRIMER A L ECRIT Fiche professeur Nature de l activité : Réaliser 3 types de productions écrites (réécriture de notes, production d une synthèse de documents, production d une argumentation)

Plus en détail

Programmes des classes préparatoires aux Grandes Ecoles

Programmes des classes préparatoires aux Grandes Ecoles Programmes des classes préparatoires aux Grandes Ecoles Filière : scientifique Voie : Biologie, chimie, physique et sciences de la Terre (BCPST) Discipline : Mathématiques Seconde année Préambule Programme

Plus en détail