QUELLE TROUSSE POUR ABORDER UNE NAISSANCE? W) ; Pr. Ag. K. MONASTIRI

Dimension: px
Commencer à balayer dès la page:

Download "QUELLE TROUSSE POUR ABORDER UNE NAISSANCE? W) ; Pr. Ag. K. MONASTIRI"

Transcription

1 QUELLE TROUSSE POUR ABORDER UNE NAISSANCE? Pr. Ag. K. MONASTIRI INTERET D UNE TROUSSE D URGENCE SPECIFIQUE POUR LA REANIMATION DU NOUVEAU-NE A LA NAISSANCE: Bien que le plus souvent la naissance se déroule sans problème, une asphyxie périnatale peut survenir à tout moment nécessitant une prise en charge rapide et adéquate. Le personnel de santé devant assister cette naissance doit être capable d assurer les soins systématiques à tous les nouveau-nés sains et surtout les soins d urgence à tous les nouveau-nés en détresse vitale. En ces moments d urgence, il n y pas de place pour l improvisation et le bricolage. Le personnel de santé doit avoir une parfaite connaissance des gestes spécifiques de la réanimation du nouveau-né, mais aussi l équipement adéquat pour exécuter une telle tache. Le matériel nécessaire doit être disponible et fonctionnel en permanence. Une trousse comportant un minimum de matériel équipera ainsi toute structure de santé assistant une naissance. CONTENU DE LA TROUSSE : Le contenu de la trousse d urgence pour aborder une naissance correspond au matériel nécessaire à la réanimation du nouveau-né à la naissance. Il comprend le : 1-Matériel d aspiration : W) ; 200 cm *Table de réanimation équipée de : - plan de réanimation ferme ; - chauffage efficace (source de chaleur radiante, exp : 3 lampes de éclairage suffisant ; - chronomètre. * Source de vide : - source de vide avec système d aspiration à intensité réglable (-50 à - H2O) et système de clampage ; - aspirateur de mucosités autonome de «transport» (figure.1) - seringue de 20 cc faisant fonction d aspirateur. * Sondes d aspiration N 6, 8 et 10 stériles à usage unique. * Aspirateur de mucosités pour prélèvements bactériologiques. * Poire en caoutchouc pour aspiration. * Flacons stériles de rinçage (sérum physiologique 0,9%).

2 Figure.1 : Aspirateur de mucosités autonome de «transport» 2-Matériel de ventilation : a et b : raccords en T et biconiques, sondes d aspirations * Source d oxygène avec débit-litre. * Respirateur manuel type Ambu bébé ou Laerdal nouveau-né et prématuré avec Ballon (Figure.2(1)), soupape de surpression (Figure.2(3)) avec valves insufflatoire et expiratoire (Figure.2 (21) et (22)), raccord patient (Figure.2(4)) et réservoir O2 ou valve + sac O2 (Figure.2(7) et (8)). * Masques transparents de préférence, circulaires avec bourrelet, taille 0 et 1 pour nouveau-né (Figure.2 (5)). Figure.2 : Respirateurs manuels : type Ambu (A) et type Laerdal (B)

3 *Matériel d intubation (Figure.3) contenant un laryngoscope(1), des lames type Miller(2), Oxford(3), Macintosh(4), Guedel(5), une pince de Magill(6) taille enfant, un jeu de piles et d ampoules de rechange. Les lames type Miller et Guedel sont préférées ; *Sondes d intubation trachéale sans ballonnet, à usage unique, stériles, de diamètre intérieur (mm) : 2,5 3 et 3,5 avec repère glottique et échelle centimétrique(7+8). * Raccord de Beaufils à usage unique(9). * Canules de Guedel 00 et 000 à usage unique(10). Figure.3 : Matériel d intubation 3-Matériel de perfusion : * Seringues de 5 et 10 ml. * Cathéters courts G24 (0,55 mm). * Flacons de 250 ml de sérum glucosé 10%. * Epicraniennes de 0,4 et 0,5 mm de diamètre. * Sparadrap, compresses stériles, solution antiseptiques, tampon en coton. 4-Médicaments et solutés : * Adrénaline ampoule : 1ml = 1mg *Sérum physiologique 0,9% amp. 10 ml * Sérum glucosé 10% amp 10 ml.

4 5-Divers : * Sérum bicarbonaté semi molaire à 4,2%. * Vitamine K1 amp. injectable. * Collyre antiseptique : Rifamycine collyre. * Bétadine solution, éosine alcoolique 2%, flacon de Dakin. * Flacon de Dextrostix. * Stéthoscope pédiatrique. * Clamp de Barr ou fil chirurgical pour ligature du cordon ombilical. * Sondes gastriques N 6 et 8. * Gants stériles N 7-7,5 et 8. * Tubes secs pour prélèvements sanguins. * Thermomètre médical * Mètre ruban * Ciseaux pour couper le sparadrap et Bistouri stérile. MODALITES DE CONDITIONNEMENT ET D UTILISATION DU MATERIEL DE LA TROUSSE : CONDITIONNEMENT DU MATERIEL : 1-Désinfection à froid de niveau intermédiaire: *Matériel : *Modalités : - Lames de laryngoscope ; - Pince Magill ; - Poire d aspiration. - Tubulures du circuit et bocaux d aspiration - Raccords biconiques et raccord en T. - Nettoyage décontamination avec produits à usage hospitalier ou détergents - Rinçage à l eau de robinet courante - Bain de solution de Gluteraldehyde 2% pendant 20 min ; - Rinçage à l eau stérile ; - Essuyage et conservation. 2-Désinfection à froid de bas niveau: *Matériel : - Respirateurs et masques ; - Stéthoscope ;

5 *Modalités : - Laryngoscope ; - Thermomètre ; - Mètre ruban. - Nettoyage de surface par détergents ou désinfectants TECHNIQUES D UTILISATION DU MATERIEL : 1-Désobstruction des voies aériennes supérieures : - introduire la sonde N 6 ou 8 (clampée si reliée à une source d aspiration murale) de 5 cm à partir des lèvres ou des narines de façon perpendiculaire à la face ; - aspirer soigneusement la bouche en premier et ensuite les deux narines. Chaque aspiration ne doit pas dépasser 5 secondes ; - rincer la sonde entre deux aspirations dans un flacon de dakin puis de sérum physiologique stérile. - vidange gastrique ; - si le liquide amniotique est méconial : la bouche, le pharynx et le nez doivent être aspirés aussitôt la tête est dégagée des voies génitales maternelles en utilisant une poire ou à défaut une seringue de 20 cc reliée à une sonde N 8. - aspiration endotrachéale si inhalation de liquide méconial et dépression respiratoire faite soit directement sous contrôle de la vision par une sonde d aspiration après visualisation de la glotte par le laryngoscope, soit par la sonde d intubation endotrachéale elle-même. 2- Oxygénation et ventilation : - après désobstruction des voies aériennes supérieures ; - maintenir la tête du nouveau-né en légère extension ; - appliquer de façon étanche le masque sur la bouche et le nez du bébé (Figure. 4); Figure.4 : maintien du masque sur la face

6 - respirateur relié à la source d oxygène réglée à 6 l/mn ; - procéder à des compressions répétées du ballon avec deux doigts à un rythme à trois temps : (1=ventilation, 2 et 3 de relâchement)(figure.5 ). Figure.5 : Rythme à trois temps de la ventilation à l Ambu 3- Intubation endotrachéale : L intubation endotrachéale ne doit être envisagée que par une personne particulièrement formée et rodée à cette technique (Figure.6 ). *Contention du nouveau-né : - nouveau-né en décubitus dorsal, bras et jambes maintenus par un aide ; - tête maintenue parfaitement dans l axe du corps ; - tête non ou peu fléchie, épaules collées au plan de travail. *Mise en place de la sonde d intubation : - introduction douce de la sonde d intubation par la narine, jusqu à franchissement des choanes, en s aidant de mouvement de rotation de la sonde. En cas d échec plutôt que de forcer essayer l autre narine et ventiler au masque entre les deux tentatives. *Mise en place de la lame du laryngoscope : - l opérateur placé derrière la tête du nouveau-né, tient le laryngoscope de la main gauche ; - l avance est douce et progressive ; - introduction de la lame du côté droit de la bouche, en refoulant la langue vers la gauche ; - repérage de la luette médiane et dans l oropharynx, de l extrémité de la sonde d intubation ; - la lame appuie ensuite sur la base de la langue puis est enfoncée dans un plan strictement médian jusqu à la vision de l épiglotte, qu il faut charger par la lame pour faire apparaître l orifice glottique. *Introduction de la sonde dans l orifice glottique : -la sonde est amenée au contact de l orifice glottique, en s aidant par la pince de Magill glissée (fermée) dans la bouche à droite de la lame latéralement et non dans l axe de la vision, tenue par la main droite, la pince prenant la sonde à environ 1 cm de son extrémité ;

7 - pousser sans forcer la sonde entre les cordes vocales ; -la pince de Magill sert seulement à guider la sonde et en aucun cas ne doit pénétrer avec elle entre les cordes vocales ; -la longueur d insertion de la sonde d intubation nasale dans la trachée obéit à la formule : Repère à la narine(cm)= Poids(kg) + 7 ; -une fois l intubation réalisée, on bloque la sonde d une main à la racine du nez et on ventile en oxygène pur et on vérifie la bonne position de la sonde à l inspection (le thorax se soulève symétriquement) et à l auscultation ( le murmure vésiculaire perçu dans les deux champs pulmonaires) ; -fixer la sonde par une «moustache» découpée dans un sparadrap solide (Figure.7) ; -au décours de l intubation ou après fixation, aspiration systématique avec asepsie par sonde N 6, en utilisant quelques gouttes de sérum physiologique si les secrétions sont épaisses. -pour minimiser l hypoxie liée à l intubation, l acte d intubation doit être limité à 2O secondes, le nouveau-né doit être stabiliser entre deux tentatives par une ventilation avec ballon et masque.

8 Figure.6 : Intubation naso-trachéale

9 Figure.7 : Fixation de la sonde d intubation par moustache 4- Administration des médicaments : - Adrénaline après dilution : 1 amp de 1 mg = 1 ml, diluer avec 9 ml de NaCl 0,9%.On injecte 0,3 ml/kg de la dilution en endotrachéale ou 0,1 ml/kg en IV - Bicarbonate semi-molaire : 4 ml/kg dilué de moitié avec SG5% en IV. - Hémacèle : 10 ml/kg IVL - Administrer Vit K en IM (face antéro-externe de la cuisse) : 5 mg - Administrer collyre antiseptique : instiller 2 gouttes de Rifamycine collyre au niveau du cul-de-sac de la paupière inférieure. 5- Ligature et soins du cordon ombilical : - refouler le maximum de sang vers la circulation du bébé ; - mettre un clamp de Barr ou faire une ligature double : la première se situant à 3 cm de la peau. Les nœuds doivent être suffisamment serrés pour éviter tout saignement par les vaisseaux ombilicaux ; - sectionner le cordon par le bistouri stérile ; - désinfecter la tranche de section du cordon à la bétadine ; - mettre une compresse stérile et sèche maintenue par le classique bandage abdominal ou par un sparadrap hypoallergénique. ASSURER LA DISPONIBILITE ET LE BON FONCTIONNEMENT DU MATERIEL DE LA TROUSSE : La disponibilité et le bon fonctionnement du matériel doivent être assurés de façon permanente. C est l affaire et la responsabilité de tous les utilisateurs du matériel.

10 Etablir une check-list de tout le contenu de la trousse en matériel. Elle doit être vérifiée avant toute intervention. Un responsable par équipe soignante est désigné pour organiser et veiller à l application de ces mesures par tous les membres. Après chaque utilisation : - reconstituer la réserve du matériel à usage unique et le stock des médicaments dans la trousse ; -désinfecter le matériel d intubation : lames du laryngoscope, pince de Magill, selon les règles de désinfection (voir Modalités de désinfection du matériel). -désinfecter le stéthoscope, thermomètre, poire d aspiration, ciseaux (voir Modalités de désinfection du matériel). REFERENCES Lavaud J, André P, Barbier ML, Chabernaud JL, Lode N. Réanimation et transport pédiatriques, Masson 4 ème édition, 2001 MSP/DSSB/Programme National de Périnatalité et UNICEF Soins systématiques et réanimation du nouveau-né à la naissance, 2 ème édition, 2000 Kattwinkel et al. An advisory statment from the pediatric working group of international liaison committee on resuscitation. Pediatrics 1999;103,4: Dieckmann RA, Fiser DH, Selbst SM. Pediatric emergency and critical care procedures. Mosby, 1 st Eds 1997

EVALUATION DES SIGNES VITAUX REANIMATION DU NOUVEAU-NE EN SALLE DE NAISSANCE

EVALUATION DES SIGNES VITAUX REANIMATION DU NOUVEAU-NE EN SALLE DE NAISSANCE MINI-MODULE D AUTO-ENSEIGNEMENT TECHNICIENS SUPERIEURS EN OBSTETRIQUE 2 EME ANNEE EVALUATION DES SIGNES VITAUX REANIMATION DU NOUVEAU-NE EN SALLE DE NAISSANCE Introduction et intérêt du sujet Dr EMIRA

Plus en détail

Accueil du nouveau-né en cas d accouchement extra-hospitalier

Accueil du nouveau-né en cas d accouchement extra-hospitalier 1 Accueil du nouveau-né en cas d accouchement extra-hospitalier Chabernaud JL. SMUR pédiatrique (SAMU 92), CHU Antoine-Béclère (AP-HP) 157, rue de la Porte de Trivaux 92141 Clamart. Tél : 01-45-37-46-14

Plus en détail

NETTOYAGE ET CONDITIONNEMENT DU MATERIEL DE SOINS EN VUE DE LA STERILISATION

NETTOYAGE ET CONDITIONNEMENT DU MATERIEL DE SOINS EN VUE DE LA STERILISATION NETTOYAGE ET CONDITIONNEMENT DU MATERIEL DE SOINS EN VUE DE LA STERILISATION OBJECTIFS SPECIFIQUES : ENUMERER SANS ERREUR LES ELEMENTS QUI COMPOSENT LE MATERIEL COURANT DE SOINS EXPLIQUER CHACUNE DES TECHNIQUES

Plus en détail

Réanimation du nouveau-né en salle de naissance

Réanimation du nouveau-né en salle de naissance Réanimation du nouveau-né en salle de naissance Comité éditorial pédagogique de l'uvmaf Date de création du document 2011-1012 Table des matières I Préambule... 6 I.1 Le code de déontologie... 6 I.2 Le

Plus en détail

L'oxygène. Rappel. plus d informations au : 02 54 21 97 39 ou par mail à : gaz-medicaux@spengler.fr

L'oxygène. Rappel. plus d informations au : 02 54 21 97 39 ou par mail à : gaz-medicaux@spengler.fr L'oxygène Spengler, fabricant français de matériel médical et établissement pharmaceutique distributeur en gros de gaz à usage médical, propose des ensembles de premiers secours conformes à la législation

Plus en détail

Ablation de sutures. Module soins infirmiers

Ablation de sutures. Module soins infirmiers Ablation de sutures Module soins infirmiers Equipe enseignante de l IFSI du Centre Hospitalier de ROUBAIX Diaporama réalisé par : Stéphane Dubus, Formateur I. Définition Il s agit d ôter les sutures cutanées

Plus en détail

Contenu de la formation PSE1et PSE2 (Horaires à titre indicatif)

Contenu de la formation PSE1et PSE2 (Horaires à titre indicatif) Contenu de la formation PSE1et PSE2 (Horaires à titre indicatif) Contenu de la formation PSE1 LE SECOURISTE : 1 h 30 Indiquer le rôle et les responsabilités d un secouriste. Indiquer les connaissances

Plus en détail

JORF n 0060 du 12 mars 2009. Texte n 18

JORF n 0060 du 12 mars 2009. Texte n 18 Le 16 mars 2009 JORF n 0060 du 12 mars 2009 Texte n 18 ARRETE Arrêté du 10 février 2009 fixant les conditions exigées pour les véhicules et les installations matérielles affectés aux transports sanitaires

Plus en détail

Tableau de correspondance

Tableau de correspondance TYPES ET CATEGORIES DE VEHICULES types de transport : - aide médicale urgente - sur prescription médicale ("non urgente") 3 catégories de véhicules A Ambulance de secours et de soins d urgence (ASSU) C

Plus en détail

Chapitre VI : Gestion des risques épidémiques

Chapitre VI : Gestion des risques épidémiques Chapitre VI : Fiche n VI.1 : Gale Fiche n VI.2 : Tubeculose pulmonaire (accessible dans la prochaine version) Fiche n VI.3 : Gastro-entérite Fiche n VI.4 : Infection respiratoire aigüe basse Sommaire Sommaire

Plus en détail

4 PROTOCOLES DE NETTOYAGE ET DE DESINFECTION A APPLIQUER 1 - PROCEDURE APPROFONDIE DE NETTOYAGE ET DE DESINFECTION DES VEHICULES

4 PROTOCOLES DE NETTOYAGE ET DE DESINFECTION A APPLIQUER 1 - PROCEDURE APPROFONDIE DE NETTOYAGE ET DE DESINFECTION DES VEHICULES PROTOCOLE DE NETTOYAGE ET DE DESINFECTION DES TRANSPORTS SANITAIRES ET DE LEURS MATERIELS Selon les protocoles du CLIN, du SMUR 54 et du Groupe Synapse (69) Pour assurer une efficacité optimale du nettoyage

Plus en détail

PROTOCOLE SONDAGE VESICAL

PROTOCOLE SONDAGE VESICAL DOMAINE : SOINS N version : 1 PROTOCOLE SONDAGE VESICAL Date application : 18/09/2009 8page(s) (R/V) Rédaction / date Validation / date Approbation / date Diffusion / date Actualisation / date A LECOQ/

Plus en détail

1 Introduction 2. 1.1 Description 2. 1.2 Accessoires et numéros de pièces 2. 1.3 Caractéristiques 3. 1.4 Aspects réglementaires 3. 2 Mise en service 4

1 Introduction 2. 1.1 Description 2. 1.2 Accessoires et numéros de pièces 2. 1.3 Caractéristiques 3. 1.4 Aspects réglementaires 3. 2 Mise en service 4 Table des matières 1 Introduction 2 1.1 Description 2 1.2 Accessoires et numéros de pièces 2 1.3 Caractéristiques 3 1.4 Aspects réglementaires 3 2 Mise en service 4 2.1 Déballage et inspection 4 2.2 Batterie

Plus en détail

quelques points essentiels

quelques points essentiels actualisation de la conférence d experts sur l intubation difficile: SFAR, SRLF, SFMU, ADARPEF, CARO et CARORL quelques points essentiels Ann Fr Anesth Reanim 2008;27:3-14 - ventilation au masque difficile

Plus en détail

Médecine & enfance. avril 2007 page 3. 3]. L European Resuscitation Council a repris les recommandations de

Médecine & enfance. avril 2007 page 3. 3]. L European Resuscitation Council a repris les recommandations de VOLUME 27 AVRIL 2007 HORS SERIE ISSN 0291-0233 Prise en charge et réanimation du nouveau-né en salle de naissance. Synthèse, adaptation et commentaires pratiques des recommandations de l International

Plus en détail

Service Privé d ambulances 2010

Service Privé d ambulances 2010 FICHE TECHNIQUE Intitulé du métier ou de l activité : Service Privé d ambulances Codification NAA : 85.16 Codification ONS : 85.17 Codification Agriculture : / Codification Artisanat : / Codification CNRC

Plus en détail

Chambres à cathéter implantables

Chambres à cathéter implantables Chambres à cathéter implantables Pas de conflits d intérêt avec le sujet traité APHAL Formation PPH Jeudi 19 mars 2015 Sébastien GEORGET Pharmacie Centre Psychothérapique de Nancy Définition (1) Définition

Plus en détail

SOINS INFIRMIERS EN HEMODIALYSE

SOINS INFIRMIERS EN HEMODIALYSE SOINS INFIRMIERS EN HEMODIALYSE PLAN I) Rappels d anatomie physiologie II) IRC: Définition Traitement: hémodialyse, dérivation péritonéale, greffe III) Hémodialyse Définition Principes Législation IV)

Plus en détail

LES SOINS D HYGIENE l hygiène bucco dentaire. Formation en Hygiène des EMS de la Somme EOH CH ABBEVILLE JUIN 2015

LES SOINS D HYGIENE l hygiène bucco dentaire. Formation en Hygiène des EMS de la Somme EOH CH ABBEVILLE JUIN 2015 LES SOINS D HYGIENE l hygiène bucco dentaire Formation en Hygiène des EMS de la Somme EOH CH ABBEVILLE JUIN 2015 1 SOINS DE BOUCHE ENTRETIEN DES PROTHESES DENTAIRES L état bucco-dentaire est souvent préoccupant

Plus en détail

Prise en charge et réanimation du nouveau-né

Prise en charge et réanimation du nouveau-né Prise en charge et réanimation du nouveau-né révisées de la Société Suisse de Néonatologie (2012) Élaboré par un groupe de travail de la Société Suisse de Néonatologie, comprenant par ordre alphabétique:

Plus en détail

DÉRIVATION VENTRICULAIRE EXTERNE (DVE)

DÉRIVATION VENTRICULAIRE EXTERNE (DVE) Hôpital de Bicêtre Département d Anesthésie-Réanimation Service de Neurochirurgie DÉRIVATION VENTRICULAIRE EXTERNE (DVE) Mise à jour 2008 1 SOMMAIRE Points essentiels...3 Définitions et généralités...4

Plus en détail

Urgence de terrain : conduite à tenir Actualisation de la réanimation cardio-pulmonaire

Urgence de terrain : conduite à tenir Actualisation de la réanimation cardio-pulmonaire Urgence de terrain : conduite à tenir Actualisation de la réanimation cardio-pulmonaire Docteur Jean-Pierre PERTEK Chef de service d anesthésie réanimation L arrêt cardio-respiratoire est un événement

Plus en détail

SUTURE D EPISIOTOMIE ET PRISE EN CHARGE DE LA CICATRICE; RECOMMANDATIONS AUX PATIENTES

SUTURE D EPISIOTOMIE ET PRISE EN CHARGE DE LA CICATRICE; RECOMMANDATIONS AUX PATIENTES SUTURE D EPISIOTOMIE ET PRISE EN CHARGE DE LA CICATRICE; RECOMMANDATIONS AUX PATIENTES M. BERLAND Université Claude Bernard Lyon 1 Faculté de Médecine et de Maïeutique Lyon Sud Charles Mérieux 1 METHODES

Plus en détail

Recommandations des experts de la Société de réanimation de langue française, janvier 2002 Prévention de la transmission croisée en réanimation

Recommandations des experts de la Société de réanimation de langue française, janvier 2002 Prévention de la transmission croisée en réanimation Réanimation 2002 ; 11 : 250-6 2002 Éditions scientifiques et médicales Elsevier SAS. Tous droits réservés S1624069302002414/FLA RECOMMANDATIONS Recommandations des experts de la Société de réanimation

Plus en détail

La version électronique fait foi

La version électronique fait foi Page 1/6 Localisation : Classeur VERT Disponible sur Intranet A revoir : 10/2015 Objet : La présente procédure a pour objet de décrire les responsabilités et les principes pour la réalisation des prélèvements.

Plus en détail

URGENCES MEDICALES INTERNES ADULTES. LE CHARIOT D URGENCE (exemple de fonctionnement*)

URGENCES MEDICALES INTERNES ADULTES. LE CHARIOT D URGENCE (exemple de fonctionnement*) C.R.M.D.M. URGENCES MEDICALES INTERNES ADULTES LE CHARIOT D URGENCE (exemple de fonctionnement*) - 2003 - *extrait du document du CHRU de TOURS Préambule Le Comité Régional du Médicament et des Dispositifs

Plus en détail

BOP: Environnement - Entretien des salles d'opération et des locaux annexes

BOP: Environnement - Entretien des salles d'opération et des locaux annexes 1. ENTRETIEN À L OUVERTURE D UNE SALLE D OPÉRATION NON UTILISÉE AU DELÀ DE 24 H Nettoyer les surfaces (table d opération, table d instruments, éclairage opératoire, appareil d anesthésie), avec un chiffon

Plus en détail

LES DOUCHES ET LES BASSINS OCULAIRES D URGENCE

LES DOUCHES ET LES BASSINS OCULAIRES D URGENCE LES DOUCHES ET LES BASSINS OCULAIRES D URGENCE LES DOUCHES ET LES BASSINS OCULAIRES D URGENCE Tous les jours, des milliers de Néo-Brunswickois travaillent près de produits chimiques dangereux. Même si

Plus en détail

Maintien. Maintien et Immobilisation

Maintien. Maintien et Immobilisation Maintien Maintien et Immobilisation Sangles de maintien pour fauteuil et lit Le système d attache rapide permet une fixation sûre et permanente des ceintures ARPEGIA. Dans tous les cas, une boucle unique

Plus en détail

LE CHARIOT D URGENCE EN EHPAD POUR QUOI FAIRE?

LE CHARIOT D URGENCE EN EHPAD POUR QUOI FAIRE? UNIVERSITE René DESCARTES PARIS V FACULTE COCHIN PORT ROYAL PARIS LE CHARIOT D URGENCE EN EHPAD POUR QUOI FAIRE? Docteur Alain COSSON Diplôme Inter Universitaire de médecin coordonnateur d EHPAD Année

Plus en détail

Serrer les fesses du bébé contre votre corps avec le côté de votre avant-bras (celui du petit doigt)

Serrer les fesses du bébé contre votre corps avec le côté de votre avant-bras (celui du petit doigt) Effectuer la mise au sein Serrer les fesses du bébé contre votre corps avec le côté de votre avant-bras (celui du petit doigt) - Ceci vous permettra de l'amener au sein en pointant le mamelon vers son

Plus en détail

La réanimation du nouveau-né en salle de travail

La réanimation du nouveau-né en salle de travail La réanimation du nouveau-né en salle de travail Conférences d'actualisation SFAR 1996 J Hamza 1, V Bonnet 1, JL Chabernaud 2 1 Département d'anesthésie-réanimation, Hôpital Saint-Vincent-de-Paul, 74,

Plus en détail

(aq) sont colorées et donnent à la solution cette teinte violette, assimilable au magenta.»

(aq) sont colorées et donnent à la solution cette teinte violette, assimilable au magenta.» Chapitre 5 / TP 1 : Contrôle qualité de l'eau de Dakin par dosage par étalonnage à l'aide d'un spectrophotomètre Objectif : Vous devez vérifier la concentration massique d'un désinfectant, l'eau de Dakin.

Plus en détail

Evaluation d un nouveau vidéo endoscope bronchique à usage unique avec canal opérateur en réanimation

Evaluation d un nouveau vidéo endoscope bronchique à usage unique avec canal opérateur en réanimation Evaluation d un nouveau vidéo endoscope bronchique à usage unique avec canal opérateur en réanimation Mémoire de DESC de réanimation Soutenu le 10 décembre 2014 par le Dr Julie Mankikian Directeur de mémoire:

Plus en détail

2 Trucs et Astuces 2

2 Trucs et Astuces 2 Trucs et Astuces 2 2 Le chauffe-eau solaire 1.Les capteurs 2.Les circuits solaires 3.Le circuit sanitaire 4.Les systèmes d appoint 5.Fiches synthèse 6.Bon à savoir Trucs et Astuces 3 1 Les capteurs Trucs

Plus en détail

Équipements de sécurité et de premiers soins d urgence INDUSTRIE - BTP - COLLECTIVITÉS - BUREAUX - SERVICES - SANTÉ - LOISIRS - SPORTS

Équipements de sécurité et de premiers soins d urgence INDUSTRIE - BTP - COLLECTIVITÉS - BUREAUX - SERVICES - SANTÉ - LOISIRS - SPORTS Équipements de sécurité et de premiers soins d urgence INDUSTRIE - BTP - COLLECTIVITÉS - BUREAUX - SERVICES - SANTÉ - LOISIRS - SPORTS catalogue 2011/2012 Trousses de secours Soins des yeux Sécurité et

Plus en détail

GUIDE DE LA PRÉSERVATION DES DOCUMENTS ESSENTIELS LORS D UNE URGENCE OU D UN SINISTRE

GUIDE DE LA PRÉSERVATION DES DOCUMENTS ESSENTIELS LORS D UNE URGENCE OU D UN SINISTRE GUIDE DE LA PRÉSERVATION DES DOCUMENTS ESSENTIELS LORS D UNE URGENCE OU D UN SINISTRE LE PRÉSENT GUIDE CONTIENT CE QUI SUIT : 1. PLAN DE PRÉVENTION Étapes à suivre pour amoindrir les possibilités de pertes

Plus en détail

Chapitre 2 : Respiration, santé et environnement.

Chapitre 2 : Respiration, santé et environnement. Chapitre 2 : Respiration, santé et environnement. Rappels : L air qui nous entoure contient 3 gaz principaux: 71% d azote, 21% d oxygène, 0,03 % de CO2 et quelques gaz rares. L eau de chaux se trouble

Plus en détail

Semaine Sécurité des patients «Le mystère de la chambre des erreurs!»

Semaine Sécurité des patients «Le mystère de la chambre des erreurs!» Semaine Sécurité des patients «Le mystère de la chambre des erreurs!» Vous avez été X à prendre le risque d entrer dans notre chambre des erreurs, à présent découvrez les erreurs ou risques potentiels

Plus en détail

STOP à la Transmission des microorganismes!

STOP à la Transmission des microorganismes! STOP à la Transmission des microorganismes! M.E Gengler Vendredi 25 Avril 2014 Vous avez ditstandard? Voici les «Précautions Standard» ou PS Les Précautions Standard : la Loi Respectez les «précautions

Plus en détail

40 ECO-CONSEILS 7 fiches pour une consommation annuelle d énergie plus légère.

40 ECO-CONSEILS 7 fiches pour une consommation annuelle d énergie plus légère. «Consommer moins en consommant mieux» 40 ECO-CONSEILS 7 fiches pour une consommation annuelle d énergie plus légère. Maîtriser notre consommation en électricité, c est nous engager à adopter des gestes

Plus en détail

L entretien en radiologie conventionnelle. Comment procède t on? Radiologie conventionnelle. Quel mobilier et matériel?

L entretien en radiologie conventionnelle. Comment procède t on? Radiologie conventionnelle. Quel mobilier et matériel? L entretien en radiologie conventionnelle Il existe plusieurs sortes d entretiens à l hôpital Selon le service, le risque infectieux, la zone à entretenir et les actes effectués, l entretien sera différent.

Plus en détail

ORL 88 8.0 06/2015-FR CLEARVISION II. Pour le nettoyage peropératoire de la lentille distale

ORL 88 8.0 06/2015-FR CLEARVISION II. Pour le nettoyage peropératoire de la lentille distale ORL 88 8.0 06/2015-FR CLEARVISION II Pour le nettoyage peropératoire de la lentille distale Système CLEARVISION II : Pour le nettoyage peropératoire de la lentille distale Le problème posé par les gouttes

Plus en détail

Votre bébé a besoin de soins spéciaux

Votre bébé a besoin de soins spéciaux Votre bébé a besoin de soins spéciaux Ce guide se veut un document de référence afin de favoriser une meilleure compréhension de tous les aspects entourant la venue d un enfant prématuré ou malade. Il

Plus en détail

o Non o Non o Oui o Non

o Non o Non o Oui o Non Enquête générale (à remplir une fois) [ ] = plusieurs réponses possibles o = une seule réponse possible Date de votre réponse à ce questionnaire Nombre de lits dans l'unité Connaissez-vous l incidence

Plus en détail

LA PERTE DE CONSCIENCE

LA PERTE DE CONSCIENCE CES QUELQUES NOTIONS PEUVENT SAUVER DES VIES. PENSEZ Y SV D URGENCES Pompiers et service médical urgent : 100 Police : 101 L'HEMORRAGIE Comment reconnaître une hémorragie? Le sang s'écoule abondamment

Plus en détail

SOINS DE PRATIQUE COURANTE. Prélèvement aseptique cutané ou de sécrétions muqueuses, prélèvement de selles

SOINS DE PRATIQUE COURANTE. Prélèvement aseptique cutané ou de sécrétions muqueuses, prélèvement de selles NOMENCLATURE GENERALE DES ACTES PROFESSIONNELS INFIRMIERS (Arrêté du 25 mars 1993) (Arrêté du 21 avril 1994) (Arrêté du 1er mars 1999) (Arrêté du 8 Décembre 1999) (Arrêté du 12 Octobre 2000) (Arrêté du

Plus en détail

APRES VOTRE CHIRURGIE THORACIQUE OU VOTRE PNEUMOTHORAX

APRES VOTRE CHIRURGIE THORACIQUE OU VOTRE PNEUMOTHORAX Hôpital Privé d Antony APRES VOTRE CHIRURGIE THORACIQUE OU VOTRE PNEUMOTHORAX Livret d information Hôpital Privé d Antony OPC/KINE/297 Page 1 sur 6 Intervenants Rédigé par : Nom Profession Le Visa C.DUPUY

Plus en détail

La Greffe de Cellules Souches Hématopoïétiques

La Greffe de Cellules Souches Hématopoïétiques La Greffe de Cellules Souches Hématopoïétiques Professeur Ibrahim Yakoub-Agha CHRU de LILLE (Illustration de J. Cloup, extraite du CD-Rom «greffe de Moelle» réalisé par la société K Noë) La moelle osseuse

Plus en détail

GUIDE D'INSTALLATION. Lave-Vaisselle

GUIDE D'INSTALLATION. Lave-Vaisselle GUIDE D'INSTALLATION Lave-Vaisselle SOMMAIRE 1/ CONSIGNES DE SECURITE Avertissements importants 03 2/ INSTALLATION DE VOTRE LAVE-VAISSELLE Appareil non encastré 04 Appareil encastré 04 Appareil encastré

Plus en détail

Outillage d atelier. Consommables

Outillage d atelier. Consommables Outillage d atelier Consommables Equiper son atelier pour la climatisation Détection de fuite par rayon UV Coffret Lampe ultraviolet sans fil Ref : 420A58 Kit de détection de fuites air conditionné véhicule.

Plus en détail

Bio nettoyage au bloc opératoire

Bio nettoyage au bloc opératoire Bio nettoyage au bloc opératoire Béatrice CROZE Infirmière hygiéniste Service d hygiène et d épidémiologie novembre 2012 Le bio nettoyage au bloc L impression omniprésente de travailler dans l urgence

Plus en détail

CORRECTION EVALUATION FORMATIVE TEST DE NIVEAU Date : PROMOTION :

CORRECTION EVALUATION FORMATIVE TEST DE NIVEAU Date : PROMOTION : CORRECTION EVALUATION FORMATIVE TEST DE NIVEAU Date : PROMOTION : OJECTIFS : 1/ Evaluer le degré des connaissances acquises nécessaires à l administration des médicaments à diluer. 2/ Evaluer les capacités

Plus en détail

Protection du personnel

Protection du personnel PROTOCOLE POUR L EVACUATION DES EXCRETAS PAR LES ENTREPRISES DE VIDANGE/NETTOYAGE ET LES ONG s (Version 1.0, 23 décembre 2010) Sommaire I. Objectifs du protocole II. Protection du personnel III. Aspects

Plus en détail

Vous intervenez en équipage SMUR sur un accident de la voie publique : à votre arrivée sur les lieux, vous trouvez un homme d environ 30 ans au sol à

Vous intervenez en équipage SMUR sur un accident de la voie publique : à votre arrivée sur les lieux, vous trouvez un homme d environ 30 ans au sol à Vous intervenez en équipage SMUR sur un accident de la voie publique : à votre arrivée sur les lieux, vous trouvez un homme d environ 30 ans au sol à plat dos, inconscient Glasgow 3, à 20 mètres d une

Plus en détail

Test d immunofluorescence (IF)

Test d immunofluorescence (IF) Test d immunofluorescence (IF) 1.1 Prélèvement du cerveau et échantillonnage Avant toute manipulation, il est fondamental de s assurer que tout le personnel en contact avec un échantillon suspect soit

Plus en détail

GETINGE CLEAN MANAGEMENT SYSTEM CENTRALE DE DOSAGE LESSIVIEL GETINGE

GETINGE CLEAN MANAGEMENT SYSTEM CENTRALE DE DOSAGE LESSIVIEL GETINGE GETINGE CLEAN MANAGEMENT SYSTEM CENTRALE DE DOSAGE LESSIVIEL GETINGE 2 Getinge Clean Management System GETINGE CLEAN MANAGEMENT SYSTEM (CMS) UN PROCESSUS OPTIMISÉ, UNE SOLUTION UNIQUE Getinge peut vous

Plus en détail

A 2 7 1 4 5 1b 3 1a 6 B C 1b 1a 3

A 2 7 1 4 5 1b 3 1a 6 B C 1b 1a 3 PEP S-System A 2 7 1 4 5 1b 3 1a 6 B C 1b 1a 3 ^ 1 2 3 4 5 FR FR Notice d'utilisation Veuillez lire la présente notice d utilisation avant la première mise en service. Conservez soigneusement cette notice

Plus en détail

6.2 Equipements de relevage et de brancardage du patient

6.2 Equipements de relevage et de brancardage du patient Le matériel embarqué conforme à la NF EN 1789 défini plusieurs type de lots de matériels (définis dans l arrêté du 10 février 2009). - Equipements de relevage et de brancardage du patient (cf. /.2). -

Plus en détail

SP. 3. Concentration molaire exercices. Savoir son cours. Concentrations : Classement. Concentration encore. Dilution :

SP. 3. Concentration molaire exercices. Savoir son cours. Concentrations : Classement. Concentration encore. Dilution : SP. 3 Concentration molaire exercices Savoir son cours Concentrations : Calculer les concentrations molaires en soluté apporté des solutions désinfectantes suivantes : a) Une solution de 2,0 L contenant

Plus en détail

Actualité sur la prise en charge de l arrêt cardiaque

Actualité sur la prise en charge de l arrêt cardiaque Actualité sur la prise en charge de l arrêt cardiaque 24 ème Congrès de la Coordination des Infirmiers Anesthésistes et de Réanimation de Caen et sa Région Dr Buléon Clément Pôle Réanimation-Anesthésie-SAMU,

Plus en détail

Le bac à graisses PRETRAITEMENT. Schéma de principe. Volume du bac à graisses. Pose

Le bac à graisses PRETRAITEMENT. Schéma de principe. Volume du bac à graisses. Pose Le bac à graisses Schéma de principe Lorsqu on a une longueur de canalisation importante entre la sortie des eaux de cuisine et la fosse septique toutes eaux, il est fortement conseillé d intercaler un

Plus en détail

MEDIACLAVE. La stérilisation rapide, reproductible et sûre des milieux

MEDIACLAVE. La stérilisation rapide, reproductible et sûre des milieux MEDIACLAVE La stérilisation rapide, reproductible et sûre des milieux MEDIACLAVE La stérilisation rapide, reproductible et sûre des milieux Les milieux de culture bactérienne sont très largement utilisé,

Plus en détail

Kenwood Limited, New Lane, Havant, Hampshire PO9 2NH, UK www.kenwood.co.uk 56117/2

Kenwood Limited, New Lane, Havant, Hampshire PO9 2NH, UK www.kenwood.co.uk 56117/2 Kenwood Limited, New Lane, Havant, Hampshire PO9 2NH, UK www.kenwood.co.uk 56117/2 O I MG510 a b c o n d O I m l e k i j f g h p q r s t Français Avant de lire, dépliez la première page pour voir les illustrations

Plus en détail

Réanimation du nouveau-né en salle de naissance : quelles innovations techniques?

Réanimation du nouveau-né en salle de naissance : quelles innovations techniques? Réanimation du nouveau-né en salle de naissance : quelles innovations techniques? Résumé : De nouvelles recommandations internationales concernant la salle de naissance sont parues fin 2010. La priorité

Plus en détail

MANUEL D UTILISATION

MANUEL D UTILISATION MANUEL D UTILISATION Table des matières Sécurité du produit 3 Mesures de précautions 4 Exigences électriques 5 Dépannage 5 Caractéristiques de My Rotisserie 6 Caractéristiques de My Rotisserie 7 Diagramme

Plus en détail

Le Kin-AP Évaluation des Aptitudes paramédicales

Le Kin-AP Évaluation des Aptitudes paramédicales Le Kin-AP Évaluation des Aptitudes paramédicales Le Kin-AP est une évaluation qui se déroule à travers un parcours comprenant différentes stations qui simulent les tâches que le technicien ambulancier-paramédic

Plus en détail

L opération de la cataracte. Des réponses à vos questions

L opération de la cataracte. Des réponses à vos questions L opération de la cataracte Des réponses à vos questions Qu est-ce que la cataracte? Quel objectif? Cette brochure vous donne toutes les informations utiles concernant l opération de la cataracte. Définition

Plus en détail

Consignes de remplissage - Grille de recueil - Thème DAN2

Consignes de remplissage - Grille de recueil - Thème DAN2 Généralisation 2014 d un recueil d indicateurs pour l amélioration de la qualité et de la sécurité des soins dans les établissements de santé de soins de courte durée Consignes de remplissage - Grille

Plus en détail

MODE D EMPLOI DU DROPER FIELD 1000

MODE D EMPLOI DU DROPER FIELD 1000 MODE D EMPLOI DU DROPER FIELD 1000 PROMOVET sarl ZAC de la Route de Beauraing, 1 08600 GIVET (France) info @ promovet.fr 1 / 10 Table des matières 1 Description du Droper Field 1000 2 2 Utilisation du

Plus en détail

PREAMBULE Pass Sports de l Eau Pass Sports de l Eau

PREAMBULE Pass Sports de l Eau Pass Sports de l Eau 1 PREAMBULE Après la validation du Sauv Nage, le Pass Sports de l Eau de l Ecole de Natation Française (ENF) mis en place par le Conseil Interfédéral des Activités Aquatiques (CIAA) permet de découvrir

Plus en détail

Chapitre IV : Gestion des soins

Chapitre IV : Gestion des soins Chapitre IV : Fiche n IV.1 : Actes infirmiers et de nursing : Soins respiratoires - Aérosolthérapie Injections : IV/IM/SC Soins respiratoires - Oxygénothérapie Hygiène des mains professionnels et résidents

Plus en détail

Planches pour le Diagnostic microscopique du paludisme

Planches pour le Diagnostic microscopique du paludisme République Démocratique du Congo Ministère de la Santé Programme National de Lutte Contre le Paludisme Planches pour le Diagnostic microscopique du paludisme Ces planches visent à améliorer le diagnostic

Plus en détail

Comment créer votre propre lampes LED

Comment créer votre propre lampes LED Comment créer votre propre lampes LED Intro Un tutorial pour faire fabriqué des ampoules LED comme à l usine. Après de nombreuses tentatives pour faire toutes sortes de conversions LED, j ai enfin trouvé

Plus en détail

Gamme CLINOX 3A LAVE-BASSINS

Gamme CLINOX 3A LAVE-BASSINS Gamme CLINOX 3A LAVE-BASSINS ARCANIA est la marque dédiée à la santé de la société SOFINOR, entreprise familiale créée en 1959, spécialiste de la fabrication d équipements INOX. Intégrant systématiquement

Plus en détail

AU DELA DU TEST 3 vers les nages codifiées, le sauvetage, la natation synchronisée

AU DELA DU TEST 3 vers les nages codifiées, le sauvetage, la natation synchronisée AU DELA DU TEST 3 vers les nages codifiées, le sauvetage, la natation synchronisée Pour aborder ce travail, les élèves doivent avoir acquis au minimum le test N 3 départemental Possibilité de travailler

Plus en détail

L appareillage des stomies urinaires. Alexandra ISNARD-DUVAL Chef de Marchés Soins des stomies, Laboratoires COLOPLAST

L appareillage des stomies urinaires. Alexandra ISNARD-DUVAL Chef de Marchés Soins des stomies, Laboratoires COLOPLAST L appareillage des stomies urinaires Alexandra ISNARD-DUVAL Chef de Marchés Soins des stomies, Laboratoires COLOPLAST Les différentes stomies urinaires Urostomie = Urétérostomie = abouchement uretère(s)

Plus en détail

Prépration cutanée de l opéré

Prépration cutanée de l opéré Prépration cutanée de l opéré Xème Journée d Hygiène Hospitalière de Bizerte. Bizerte le 3 décembre 2005 Conférence de Consensus de la Société Française d Hygiène Hospitalière 1 Définition: Ensemble de

Plus en détail

7 bis impasse Denis Dulac - 94700 Maisons-Alfort FRANCE Tél. : 01 43 68 06 13 / Fax : 01 43 68 66 09 @ : promattex@promattex.com www.promattex.

7 bis impasse Denis Dulac - 94700 Maisons-Alfort FRANCE Tél. : 01 43 68 06 13 / Fax : 01 43 68 66 09 @ : promattex@promattex.com www.promattex. 7 bis impasse Denis Dulac - 94700 Maisons-Alfort FRANCE Tél. : 01 43 68 06 13 / Fax : 01 43 68 66 09 @ : promattex@promattex.com www.promattex.com NOTICE DB-30 Ce manuel de montage contient les éléments

Plus en détail

GUIDE DE BONNES PRATIQUES POUR LA COLLECTE DE PILES ET ACCUMULATEURS AU LUXEMBOURG

GUIDE DE BONNES PRATIQUES POUR LA COLLECTE DE PILES ET ACCUMULATEURS AU LUXEMBOURG GUIDE DE BONNES PRATIQUES POUR LA COLLECTE DE PILES ET ACCUMULATEURS AU LUXEMBOURG Version 1.0 1 Avant-propos Ce guide de bonnes pratiques a été préparé pour fournir des informations concernant la collecte

Plus en détail

Semaine Sécurité des patients

Semaine Sécurité des patients Bienvenue dans le «mystère de la chambre des erreurs»! Découvrez le tableau de synthèse des réponses du matériel nécessaire à la mise en place de la chambre des erreurs ainsi que les réponses attendues

Plus en détail

Cette intervention aura donc été décidée par votre chirurgien pour une indication bien précise.

Cette intervention aura donc été décidée par votre chirurgien pour une indication bien précise. Qu est-ce qu une arthroscopie? Il s agit d une intervention chirurgicale mini-invasive dont le but est d explorer l articulation du genou et de traiter la lésion observée dans le même temps. Comment se

Plus en détail

STEAMY MINI. Nous vous félicitons pour l acquisition de l appareil «STEAMY - MINI», un appareil de grande qualité.

STEAMY MINI. Nous vous félicitons pour l acquisition de l appareil «STEAMY - MINI», un appareil de grande qualité. REITEL Feinwerktechnik GmbH Senfdamm 20 D 49152 Bad Essen Allemagne Tel. (++49) 5472/94 32-0 Fax: (++49) 5472/9432-40 Mode d emploi STEAMY MINI Cher client, Nous vous félicitons pour l acquisition de l

Plus en détail

Bienvenue aux Soins Intensifs Pédiatriques

Bienvenue aux Soins Intensifs Pédiatriques SIP Août 2010 Route : 354 Bienvenue aux Soins Intensifs Pédiatriques Août 2010 1 Table des matières 1. Présentation du service p 3 2. Pathologies les plus courantes aux SIP. P 5 3. Objectifs de stage p

Plus en détail

L ACCÈS VEINEUX DE COURTE DURÉE CHEZ L ENFANT ET LE NOUVEAU-NÉ

L ACCÈS VEINEUX DE COURTE DURÉE CHEZ L ENFANT ET LE NOUVEAU-NÉ L ACCÈS VEINEUX DE COURTE DURÉE CHEZ L ENFANT ET LE NOUVEAU-NÉ Plan de la présentation Introduction L enfant Le cathéter court La voie veineuse centrale La voie intra-osseuse Plan de la présentation Le

Plus en détail

PREMIERS SECOURS EN ÉQUIPE DE NIVEAU 2

PREMIERS SECOURS EN ÉQUIPE DE NIVEAU 2 PARTIE 7 LES PANSEMENTS ET LES BANDAGES 1. OBJECTIFS A la fin de cette partie, vous serez capable de protéger une lésion de la peau à l aide d un pansement. Plus précisément, il s agit de : Indiquer les

Plus en détail

ENCASTREZ UN EVIER ET POSEZ UN MITIGEUR A DOUCHETTE

ENCASTREZ UN EVIER ET POSEZ UN MITIGEUR A DOUCHETTE ENCASTREZ UN EVIER ET POSEZ UN MITIGEUR A DOUCHETTE ETAPE 1 LE PLAN DE TRAVAIL 1.a Repères Repères Mettez en place provisoirement le plan de travail et tracez au crayon effaçable deux repères qui correspondent

Plus en détail

ENTRETIEN MENAGER D UNE CHAMBRE D UN PATIENT FAISANT L OBJET DE PRECAUTIONS SPECIFIQUES

ENTRETIEN MENAGER D UNE CHAMBRE D UN PATIENT FAISANT L OBJET DE PRECAUTIONS SPECIFIQUES 1 ENTRETIEN MENAGER D UNE CHAMBRE D UN PATIENT FAISANT L OBJET DE PRECAUTIONS SPECIFIQUES A. NETTOYAGE COURANT Il est effectué: en dernier lieu, Idéalement ½ heure minimum après la réfection du lit. en

Plus en détail

C O N S E I L. C a s t o r a m a. La moquette page 2 La préparation page 2&3 La pose. La pose «spécial escalier» page 6 La finition page 6

C O N S E I L. C a s t o r a m a. La moquette page 2 La préparation page 2&3 La pose. La pose «spécial escalier» page 6 La finition page 6 40.03 POSER UNE MOQUETTE C O N S E I L C a s t o r a m a La moquette page 2 La préparation page 2&3 La pose pages 3&4&5 La pose «spécial escalier» page 6 La finition page 6 page 1/6 - Fiche Conseil n 40.03

Plus en détail

A. ANDRO 1, C. MESTON 2, N. MORVAN 3

A. ANDRO 1, C. MESTON 2, N. MORVAN 3 Chapitre 121 La ventilation non invasive (VNI) de l enfant A. ANDRO 1, C. MESTON 2, N. MORVAN 3 1. Définition La VNI se définit comme une technique destinée à augmenter la ventilation alvéolaire sans utiliser

Plus en détail

1 - PERSONNEL ET RATIO

1 - PERSONNEL ET RATIO l objet d une inspection par le ministère de la Famille et des. Il s agit d un aide-mémoire utile pour l amélioration continue de la 1 - PERSONNEL ET RATIO Ratio éducatrice/enfants de 1 pour 5 pour les

Plus en détail

La technique en 7 étapes. Déroulement du mouvement. ASTA Association Suisse de Tir à l Arc. Conseil des entraîneurs

La technique en 7 étapes. Déroulement du mouvement. ASTA Association Suisse de Tir à l Arc. Conseil des entraîneurs Déroulement du mouvement 1. Position Position des pieds Jambes Hanches Buste Tête 2. Bras d arc Main d arc Point de pression Coude Bras de l arc Epaule 3. Bras de corde Prise de corde Position des doigts

Plus en détail

Le sevrage de la trachéotomie

Le sevrage de la trachéotomie Le sevrage de la trachéotomie Journée de formation «infirmière» et «kinésithérapeute» SKR. Maison de la réanimation Paris 01 / 06 / 2012 Dr G.Beduneau Réanimation Médicale CHU ROUEN gaetan.beduneau@chu-rouen.fr

Plus en détail

LES MASSAGES POUR BÉBÉ

LES MASSAGES POUR BÉBÉ LES MASSAGES POUR BÉBÉ La philosophie et les engagements du LABORATOIRE HÉVÉA Des produits 100% naturels élaborés exclusivement à partir de plantes en provenance des cinq continents et récoltées dans le

Plus en détail

DIABÈTe De TYPe 1 Petit guide pour les parents et les enfants.

DIABÈTe De TYPe 1 Petit guide pour les parents et les enfants. DIABÈTe De TYPe 1 Petit guide pour les parents et les enfants. Guide pour comprendre et aborder sereinement l apparition du diabète de type 1. Sommaire Le contrôle glycémique 04 Qu est-ce que le taux d

Plus en détail

COLLABORATEURS CLINIQUES

COLLABORATEURS CLINIQUES CENTRE HOSPITALIER UNIVERSITAIRE DE QUÉBEC CONCEPTION Véronique Roberge, Infirmière clinicienne COLLABORATEURS CLINIQUES Céline Bergeron, Infirmière clinicienne spécialisée Sylvie Côté, Assistante infirmière

Plus en détail

BRICOLAGE. Les précautions à prendre

BRICOLAGE. Les précautions à prendre BRICOLAGE Les précautions à prendre Chaque année, près de 300 000 personnes arrivent aux Urgences à la suite d un accident de bricolage et/ou de jardinage. Respecter quelques règles simples de prévention

Plus en détail

GESTION DU RISQUE INFECTIEUX D ORIGINE ALIMENTAIRE DANS LES UNITES DE SOINS

GESTION DU RISQUE INFECTIEUX D ORIGINE ALIMENTAIRE DANS LES UNITES DE SOINS GESTION DU RISQUE INFECTIEUX D ORIGINE ALIMENTAIRE DANS LES UNITES DE SOINS C. DECADE -Dr L. MARTY -D. DEMONTROND Dr C.MANUEL - Dr R.CABRIT - Dr G.MANN Centre Médical de Forcilles 77150 FEROLLES-ATTILLY

Plus en détail