Apocalypse. Paraffine, peinture acrylique, douilles, câbles et ampoules

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Chantal Fortier
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1 YOHAN MEOLA

3 ART WORK

4 Apocalypse Paraffine, peinture acrylique, douilles, câbles et ampoules

5 Apocalypse démarre une réflexion sur le temps et l espace en relation avec la lumière, en jouant sur notre perception visuelle d un lieu qui passe de l obscurité vers la clarté. Pour ce faire, Apocalypse est composé d ampoules recouvertes de paraffine et peintes à l acrylique noire. Avec le temps qui s écoule, la paraffine se liquéfient au contact des ampoules allumées. Ainsi, la fonte et le craquèlement des coquilles de cire altèrent lieu qu elles occupent, en augmentant progressivement la perception qu on en a, ainsi que celle de l intensité lumineuse. La transformation de l installation et du lieu se termine alors par la chute de toutes les «coquilles» qui se détachent et viennent percuter et marquer le sol de cire liquide.

Avec le temps qui s écoule, la paraffine se liquéfient au contact des ampoules allumées.

6 Dans Le Temps d une lumière, une ampoule dont l intensité lumineuse oscille quotidiennement, est incrustée dans un cube de paraffine. Avec la chaleur produite, une sphère liquide de cire se crée à l intérieur et s agrandit jusqu à faire fondre le dessus du cube. On aperçoit alors l artefact plongé dans la cire devenue translucide. Ainsi, l ampoule donne vie à la sculpture en altérant sa substance, son corps afin de produire une forme différente. Cependant, tout redevient progressivement opaque, froid et solide lorsque la lumière diminue progressivement. Au prochain allumage, la sphère continuera de grandir. S approchant finalement de sa mort programmée, marquée par le moment où la cire liquide finira par déborder et laissant l ampoule sans aucun contact avec le cube évidé.

On aperçoit alors l artefact plongé dans la cire devenue translucide. Ainsi, l ampoule donne vie à la sculpture en altérant sa substance, son corps afin de produire une forme différente.

7 Le Temps d une lumière Paraffine, peinture acrylique, douille, câble et ampoule

9 Entre-deux Paraffine, verre, fer, câble et ampoule Cette lampe en cire développe une dualité à travers une synergie impossible, qui est celle de deux systèmes d éclairage passé et présent: la bougie et l ampoule incandescente. Par cette hybridation, la lampe ne peut fonctionner, ou alors cela entraînera son autodestruction si elle est activée. Ainsi, Entre-deux produit une envie de voir un processus entropique, et crée une tension du vivant, du transformable et de l évolutif qui ne peut aboutir qu à son propre achèvement.

Par cette hybridation, la lampe ne peut fonctionner, ou alors cela entraînera son autodestruction si elle est activée.

10 Rupture dans le réel Plexiglass thermoformé, douille, cable et ampoule

11 Rupture dans le réel axe cepednant le questionnement de la lumière artificielle sur l artefact lumineux lui-même. L ampoule loin de la vue et habituellement suspendue au plafond, est à présent au sol, dévoilée dans un moment figé de liquéfaction lumineuse. Posée ainsi, elle perd sa posture élevée, sacrée et inatteignable. Devenue un simple et fragile objet au sol qui possède pourtant une énergie incontrôlée et tente de se répandre par tous les moyens.

figé de liquéfaction lumineuse. Posée ainsi, elle perd sa posture élevée, sacrée et inatteignable.

12 Prométhée 1 Bois, peinture laque, ampoules

13 Nous avons en nous un lien avec la lumière qui nous attire éternellement vers son éclat. Un lien qui pourrait être un écho rémanent à notre découverte du feu pendant le Néolithique. Quelque chose qui serait aussi bien éthologique que psychologique, inconscient et latent. Créateur d un désir de la maîtriser pour combattre la peur de l obscurité et de la nuit, contre la réalité de notre mortalité. Prométhée 1 traite et joue de cette attirance que nous avons. C est en passant devant l objet que celui-ci va réagir à sa présence. En se rapprochant, l interaction évolue car plus le spectateur sera près, plus la luminosité et l énergie dégagée seront fortes. Si bien que le sentiment initial d attirance est remplacé par un rejet dû la violence de la lumière au point de détourner le regard ou de fermer les yeux. Ainsi, le spectateur est acteur de cette relation et il décide jusqu où il désire affronter cette lumière et comment il veut la percevoir. Parce que son corps continuera à sentir la lumière même s il ne regarde plus l objet, que ce soit par les phosphènes présents dans sa vue ou par la sensation de chaleur que produit par Prométhée 1.

Créateur d un désir de la maîtriser pour combattre la peur de l obscurité et de la nuit, contre la réalité de notre mortalité. Prométhée 1 traite et joue de cette attirance que nous avons.

16 Better [...], better [...] Néons Better [...], better [...] détourne le slogan officiel de l Exposition Universelle de Shanghai (2010) que l on pouvait voir partout dans la ville tel un message de propagande: «Better city, better life». Dans cette installation produite en Chine, certains caractères ont été volontairement enlevés afin de donner un sens ambigu voire incompréhensible. La phrase pourrait alors être traduite par: faire meilleur/faire naître meilleur/atteindre le meilleur. De plus, les deux caractères signifiants «meilleur»

.] détourne le slogan officiel de l Exposition Universelle de Shanghai (2010) que l on pouvait voir partout dans la ville tel un

17 sont instables et grésillant, comme s ils étaient trop vieux, comme si le meilleur n était plus possible. Par conséquent, ce n est plus la cause du meilleur qui est mise en avant., c est-à-dire l urbanisme, mais plutôt l envie de rendre les choses meilleures et ces incertitudes. Better [...], better [...] offre le temps de la réflexion, celui de comprendre et appréhender ce que sont les conditions et les conséquences en jeu dans ce pays qui se développe de manière exponentiel. Qui est concerné? Qui en profite? Que signifie le Progrès?

, c est-à-dire l urbanisme, mais plutôt l envie de rendre les choses meilleures et ces incertitudes. Better [...], better [.

18 Prime Univers: Élaboration associe l éphémère d un matériau omniprésent dans le paysage urbain chinois pour former des échafaudages, le bambou, avec la pérennité de formes géométriques que sont les polyèdres. En effet, les polyèdres tel que le dodécaèdre ont toujours été présents dans l évolution scientifique et philosophique et appartiennent à l imaginaire collectif. Platon avait représenté les Éléments par des polyèdres réguliers ; ils ont été ensuite utilisés dans la chimie et la cristallographie ; et de nos jours ils servent dans comme modèle pour la topologie cosmique. Ainsi, cette perfection conceptuelle et esthétique s oppose à sa simplicité manufacturée. Permettant la création d un espace physique et mental que le spectateur peut appréhender aussi bien de l intérieur que de l extérieur.

Platon avait représenté les Éléments par des polyèdres réguliers ; ils ont été ensuite utilisés dans la chimie et la cristallographie ; et de nos jours ils servent dans comme modèle pour la topologie

19 Univers Prime: Élaboration Bambou, acier

20 Pensée visuelle Acier, aluminium, peinture

21 Pensée visuelle continue ce questionnement sur la perception des formes que nous pouvons avoir. Cette installation en acier et aluminium représente un icosaèdre strictement régulier mais partiellement peint et grossièrement construit. Ses différents composants sont évidents, quasi bruts et marqués par l activité humaine dessus. De ce fait, Pensée visuelle n apparaît pas comme une forme pure, décontextualisée et déshumanisée L icosaèdre inachevé sort du mur, surplombant le spectateur et il devient concret comme une idée qui se matérialise dans la réalité. Alors, c est au corps, à l oeil et au cerveau qui appartient de percevoir l installation, et non pas au savoir et aux concepts dans une envie de créer une forme du sensible.

23 Blind Portrait (En cours)

25 DESIGN

27 Polyedron, pour MoHen International Design (Shanghai) Fer inoxydable, fibres optiques

28 DH-Lampe amovible (En cours) Bois, PVC

31 Pyramid-Lustre (En cours) Fer inoxydable, PVC

32 Index Art: Rupture dans le réel Sculpture, mars /25/6 cm Pensée Visuelle Installation, janvier /125 cm Univers Prime: Élaboration Sculpture, janvier cm Ø Better [...], Better [...] Installation, novembre /210 cm Entre-deux Sculpture, décembre /50/40 cm Prométhée 1 Installation, mars /96/16 cm Le Temps d une lumière Sculpture, décembre /30/30 cm Apocalypse Installation, janvier september 2009 Dimensions variables

33 Index Design: Polyedron Installation, juin 2012 Dimensions variables Expositions: 2011: Quant au réel [...], il pourra toujours aller se faire voir ailleurs, exposition collective (Grenoble). Curators: Sophie Lapalu and Joël Bartolomeo. 2010: Mail Box Delivery, exposition d ouverture pour la résidence Vyncle (Suzhou, Chine). 2009: Decorator, exposition collective (Grenoble). Curators: Mikaël Belmonte et moi. 2008: L idée du bonhomme, festival d art contemporain avec occupation personnel d un bâtiment (Grenoble). Curator: Léo Alban Marin Lettry. 2007: Climats, exposition collective (Grenoble). Curator: Bernard Joisten.

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