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1 LA LETTRE D ACTUALITÉS N Novembre 2014 SOMMAIRE 1) Tour d Europe des antibiotiques : résistance et consommation 2) La situation en établissements de santé Le mot de la rédaction 18 novembre ) La situation en ville 4) Réponses au quizz d octobre 2014 ACTUALITES Rapport de l ANSM L évolution des consommations antibiotiques en France entre 2000 et 2013 Retrouvez l intégralité du rapport sur le site de l Ansm ww.ansm.sante.fr Entre 2000 et 2013, la consommation d antibiotiques a baissé de 10,7%, mais elle a augmenté de 5,9% depuis En volume, plus de 90% de la consommation d antibiotiques se fait dans le secteur de ville et un peu moins de 10% à l hôpital. En 2013, les femmes représentent 59,3% des consommateurs d antibiotiques et les hommes 40,7%. 70% des prescriptions faites en ville se rapportent à des affections des voies respiratoires. L exposition aux antibiotiques est élevée à l hôpital où environ 4 patients sur 10 reçoivent, un jour donné, une dose d antibiotique. FORMATION ANTIBIOTIQUE LES INFECTIONS URINAIRES Jeudi 4 décembre Nantes Programme et inscription en pièce jointe La journée européenne d information sur les antibiotiques est à l initiative de l ECDC (European Centre for Disease prevention and Control). Depuis 2008, la France participe à cette journée de prévention et d information qui se déroule chaque 18 novembre, afin de sensibiliser professionnels de santé et patients face à la menace de la résistance des bactéries au regard des antibiotiques, et ainsi de maîtriser leur consommation pour favoriser leur efficacité dans les années futures. Le rapport de l OMS d avril 2014 est très alarmant. «Nous devons nous attendre à voir de plus en plus de morts par infection dans les années à venir [ ] surtout parmi les patients les plus vulnérables : les prématurés, les patients immunodéprimés, séropositifs ou qui viennent de subir un acte chirurgical lourd.» Il y a donc urgence à agir pour un usage raisonné des antibiotiques. Bonne lecture. L Equipe MedQual MedQual CHU de Nantes Hôpital Saint Jacques Nantes Cedex 1 Tel : /7

2 1) Tour d Europe des antibiotiques : consommation et résistance Il y a plusieurs décennies, le développement des antibiotiques dans la stratégie thérapeutique fut une révolution pour le traitement des maladies infectieuses. Aujourd hui, face à une utilisation massive et incontrôlée des antibiotiques, notamment dans les pays développés, des mesures de sensibilisation doivent être prises pour mobiliser professionnels de santé et patients à une utilisation raisonnée de ces traitements. En Europe, l augmentation de la résistance des bactéries aux antibiotiques est un problème de santé publique de plus en plus préoccupant. Dans de nombreux pays, les taux de résistance ont plus que doublé au cours des cinq dernières années (sources ECDC). En 2011, l'apparition de Staphylococcus aureus résistant à la méticilline (SARM) se stabilise, ou même parvient à diminuer, dans plusieurs pays européens. Toutefois, le pourcentage de SARM parmi les Staphylococcus aureus est resté au-dessus de 25 % dans huit des 28 pays déclarants de l'ue. Depuis quelques années, la résistance combinée à plusieurs antibiotiques est observée notamment pour Escherichia coli et Klebsiella pneumoniae dans plus d un tiers des pays déclarants de l UE. La consommation d antibiotiques ainsi que leur mode de prise conditionne l émergence de ces résistances. En Europe, la consommation des antibiotiques varie d un pays à l autre. On observe une consommation relativement importante chez les français, classant la France au 4 ème rang des pays les plus consommateurs d antibiotiques en Europe (4 ème rang en ambulatoire et 5 ème rang en établissement de santé). Ces derniers résultats montrent que la France se situe à un niveau de consommation d antibiotiques nettement supérieur à la moyenne européenne, même si elle n est plus le premier consommateur en Europe comme au début des années Figure 1 : Consommation d antibiotiques chez les patients en ambulatoire dans 29 pays européens en 2011 (exprimée en doses définies journalières (DDJ) pour habitants et par jour). Source : ESAC. 2/7

3 2) La situation en établissements de santé Dans les hôpitaux européens, la sécurité des patients est menacée face à la résistance des bactéries aux antibiotiques. Le taux de bactéries multirésistantes continue d augmenter, entrainant une prise en charge difficile par des traitements antibiotiques appropriés et à l origine de complications chez les patients, de séjours prolongés à l hôpital, de maladies plus graves, ou encore de décès évitables. Le site de l ECDC propose des témoignages de patients victimes de l émergence de ces résistances bactériennes. «Suite à la pose d un cathéter après un accident survenu en Inde, une bactérie résistante aux antibiotiques a colonisé mes urines. Cette bactérie (K. pseumoniae) s est avérée sensible à un seul traitement antibiotique : la colistine.» Lill-Karin, Norvège «Atteint d une leucémie myéloïde aigüe, mon système immunitaire était affaibli. Suite à une forte fièvre, les médecins ont découvert qu une bactérie (E.coli) très résistante colonisait mes intestins sans savoir ni comment ni pourquoi je l avais contractée. La production d une enzyme par ces bactéries leur confère une très grande résistance, même face aux antibiotiques de dernier recours (les carbapénèmes), rendant ainsi les traitements extrêmement difficiles.» Mohammed, Angleterre L utilisation inappropriée d'antibiotiques est retrouvée dans plusieurs situations : la prescription d antibiotiques lorsque ceux-ci ne sont pas nécessaires ; l administration retardée d antibiotiques chez des patients dans un état critique ; l utilisation trop généreuse d antibiotiques à large spectre ou l utilisation incorrecte d antibiotiques à spectre étroit ; une dose d antibiotiques plus faible ou plus forte que nécessaire chez le patient traité ; une durée du traitement antibiotique trop courte ou trop longue ; un traitement antibiotique non rationalisé en fonction des résultats de l antibiogramme. Grâce à une utilisation prudente des antibiotiques, chaque médecin prescripteur peut prévenir l émergence et la sélection de bactéries résistantes. La mise en culture Réalisation de cultures appropriées et à un stade précoce avant l instauration d un traitement antibiotique et mise en place du traitement antibiotique en fonction des résultats des cultures. La surveillance des schémas de résistance aux antibiotiques Une connaissance des schémas de résistance aux antibiotiques (antibiogrammes) permet de bien choisir le traitement antibiotique. La consultation de spécialistes Participation de spécialistes des maladies infectieuses, de microbiologistes et de pharmaciens lors des prises de décision concernant le traitement antibiotique pendant le séjour hospitalier du patient. Toutes ces mesures contribuent au Plan National d Alerte sur les Antibiotiques , mené par le Ministère chargé de la Santé et décliné en région par MedQual. 3/7

4 3) La situation en ville La médecine de ville est responsable de plus de 80 % des prescriptions d antibiotiques. La communication avec les patients est donc primordiale. La satisfaction du patient dépend plus d une communication efficace que du fait de recevoir une ordonnance d antibiotiques. Le conseil du professionnel de santé influence la perception des patients et leur attitude face à la maladie et face à la prise d antibiotiques. L ECDC propose une méthode de dialogue afin d entamer la discussion avec le patient et le convaincre que la non prescription d antibiotiques est justifiée. 3-1 Méthodes de dialogue avec le patient Source : Vous pouvez retrouver ces outils de communication sur le site de l ECDC à l adresse Rubrique «Matériels de campagne», «Informations à l intention des médecins». Des outils d information aux patients sont également disponibles. 4/7

5 Méthode de dialogue avec le patient Demander au patient quels sont ses symptômes. Recueillir les antécédents du Précise l histoire de la maladie actuelle. Décrit les antécédents médicaux et les facteurs de risque. Dresse la liste des médica- Discuter de la maladie du pa- NE PAS PRESCRIRE PRESCRIRE Demande des antibiotiques. S informe sur les traitements Donner des informations sur la résistance aux antibiotiques, les bénéfices potentiels et les effets indésirables des antibiotiques. Conseiller de ne pas prendre Conseiller le patient sur la dose et la durée du traitement antibiotique et lui recommander de signaler au médecin tout effet indésirable. Donner des informations sur la résistance aux antibio- Conseiller en matière de stratégies d auto-prise en charge, comme par exemple un traite- Informer sur l évolution prévue et conseiller de consulter de nouveau si les symptômes Susciter d autres questions de la part du patient pour lui faire exprimer ses inquiétudes. Confirmer que le patient a = médecin = patient Source : 5/7

6 3-2 Quand prescrire des antibiotiques? La Haute Autorité de Santé rappelle des notions clés concernant la prescription d antibiotiques : À SAVOIR Toute fièvre n est pas d origine infectieuse. Il n y a pas lieu de prescrire un antibiotique en cas de fièvre isolée. La plupart des infections sont virales. L utilisation de tests rapides d orientation diagnostique (TROD) permet d éviter des traitements antibiotiques inutiles : test de diagnostic rapide (TDR) dans l angine, bandelette urinaire dans la cystite. L aspect purulent ou muco-purulent des sécrétions nasales n est pas synonyme d infection bactérienne. En cas de doute sur l utilité d une prescription d antibiotiques, il est préférable de réévaluer l utilité à 48 heures. DANS QUELS CAS ÉVITER UNE PRESCRIPTION INUTILE D ANTIBIOTIQUE? Il n y a pas lieu de prescrire un antibiotique dans les infections suivantes, le plus souvent virales : rhinopharyngite aiguë, angine virale ; épisode grippal ; otite moyenne aiguë (OMA) de l enfant de plus de 2 ans ; otite moyenne aiguë congestive et otite séromuqueuse ; otite externe (en dehors de l otite externe maligne du diabétique) ; otorrhée sur drain ; bronchite aiguë de l adulte sain, y compris chez le fumeur ; exacerbation aiguë d une bronchite chronique simple (sans obstruction) ; exacerbation aiguë d une bronchite chronique obstructive légère ou modérée, en l absence de sécrétions purulentes ; bronchiolite ou trachéobronchite d évolution favorable dans les 72 heures, en l absence d OMA associée ; sinusite maxillaire de l enfant ou de l adulte quand l évolution sous traitement symptomatique est favorable. Retrouvez la fiche mémo complète sur le site de la Haute Autorité de Santé sur «Principes généraux et conseils de prescription des antibiotiques en premier recours». Février /7

7 4) Réponses au quizz d octobre / Concernant la gale humaine, indiquez la(les) réponse(s) vraie(s) : A : Depuis une dizaine d années, l incidence de la gale s est stabilisée. FAUX. La gale est en recrudescence. B : Elle touche préférentiellement les personnes de faible condition sociale. FAUX C : La transmission de la gale est accentuée par la vie en collectivité. VRAI D : Le nombre moyen de cas de gale est estimé à 345 cas/ hab/an. VRAI E : Seul l homme peut être contaminé. FAUX. L environnement (literie, canapés, mobiliers) peut aussi être infecté. 2/ VRAI/FAUX : A : Le prurit est dû à un parasite mâle : Sarcoptes scabiei. FAUX. C est la femelle. B : Le diagnostic s effectue principalement par la présence d un prurit à prédominance nocturne. VRAI C : Il faut rechercher systématiquement la présence de sillons scabieux.faux. Leur présence est inconstante. D : La transmission se fait par contact direct et indirect indifféremment.faux. La transmission s effectue majoritairement par contact direct. E : La contagion s effectue par contact rapide et rapproché. FAUX. Un contact rapproché et prolongé est nécessaire. 3/ Concernant la prise en charge de la gale : A : L ivermectine est le traitement oral de choix chez tous les sujets touchés par la gale. FAUX. Ce traitement n est pas adapté aux enfants de moins de 15 kg. B : Pour un sujet de 75kg, 5 comprimés d ivermectine en prise unique sont nécessaires. VRAI. La posologie est de un comprimé pour 15 kg de poids corporel. C : Tous les traitements de la gale sont remboursés à 65% par la Sécurité Sociale. FAUX. Seul le traitement oral est remboursé. D : L utilisation d un aérosol tel que le SPREGAL est contre-indiqué chez le sujet asthmatique. VRAI. E : Un prurit persistant nécessite une seconde application. FAUX. Le prurit peut persister jusqu à 4 semaines après le début du traitement. 4/ VRAI/FAUX A : La prise en charge de la gale n est pas toujours nécessaire. FAUX. Il n y a pas de guérison spontanée. B : Il est essentiel de traiter le patient, son entourage et son environnement. VRAI C : Si vous êtes en contact avec une personne infectée par la gale, utilisez immédiatement une solution hydro-alcoolique pour tuer le parasite. FAUX. Rien ne sert de désinfecter. Il faut éliminer le parasite par un lavage des mains et autres parties en contact. D : Un lavage des vêtements en machine à 60 C est nécessaire pour éliminer le sarcopte. VRAI E : Le traitement local de l homme peut être utilisé pour le traitement des canapés, mobiliers FAUX. Il existe un traitement spécifique pour l environnement. 7/7

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