SEMINAIRE DE RECHERCHE

Dimension: px
Commencer à balayer dès la page:

Download "SEMINAIRE DE RECHERCHE"

Transcription

1 Institut de formation et de recherche sur les organisations sanitaires et sociales (IFROSS) SEMINAIRE DE RECHERCHE LES EVOLUTIONS DES PRISES EN CHARGE ET DES MODES D INTERVENTION DES PROFESSIONNELS DE SANTE Logiques de gestion, modèle économique et modalités de financement Séance du 25 février 2012 La télémédecine La séance est introduite par Patrick Broudic qui souligne que la télémédecine est au cœur des changements qui s opèrent dans l organisation des soins de premier recours et dans les modes de prise en charge. Cependant, beaucoup de questions méritent d être posées. La première de ces questions est de savoir ce qui peut être dit sur les apports de la télémédecine dans les soins de premier recours ; En particulier on peut se demander si le recours à la télémédecine est de nature à modifier substantiellement les modalités des prises en charge : - peut-elle favoriser le maintien à domicile ou une accélération du retour à domicile après un séjour hospitalier? - quel rôle peut-elle jouer au regard des problèmes posés par l isolement, notamment en milieu rural? - Quel peut être son impact sur les relations entre médecins généralistes et spécialistes, entre les prises en charge hospitalières et les prises en charge à domicile? On peut aussi s interroger sur la pertinence de la distinction entre télémédecine et télésanté au regard des évolutions des prises en charge et des formes d organisation des soins de premier recours. On peut également se demander sur qui seront les acteurs de la télémédecine : - Seront-ils les acteurs traditionnels des soins de 1 er recours ou de nouveaux acteurs? - Quelle répartition des rôles est-elle envisageable entre acteurs traditionnels et nouveaux acteurs? - Comment ces différents acteurs collaboreront-il? Pour éclairer les débats, il faut sans doute s interroger sur l existence, dans d autres pays, de bilans relatifs aux apports de la télémédecine : - Quelles économies a-t-elle pu permettre dans les prises en charge? - Quels sont les coûts additionnels? - Quel est son apport en termes de santé publique?... Enfin, il serait important de faire le point sur les orientations des réflexions sur les modèles de financement de la télémédecine.

2 On a demandé à deux acteurs de la télémédecine de nous apporter leur vision sur le sujet. Le docteur Pierre Simon est président de l association nationale de télémédecine (ANTEL). Il est néphologue, ancien président de la commission médicale d établissement du centre hospitalier de Saint-Brieuc (22) et ancien conseiller général des établissements de santé. A ce dernier titre, il est l acteur, avec Dominique Acker, d un rapport sur la télémédecine. Gérald O Brien, président de Domicalis, nous apportera la vision d un chef d entreprise. Domicalis est basée à Bordeaux et a développé une plateforme visant à permettre la coordination des intervenants, professionnels et familiaux au domicile de personnes dépendantes ou porteuses d une maladie chronique. Dr Pierre SIMON Il faut avoir en tête une série de constats qui vont fortement influer sur le développement de la télémédecine. Les maladies chroniques liées au vieillissement ont fortement progressé. On en voit un indicateur dans l augmentation du nombre de patients bénéficiant du régime des affections de longue durée (ALD). Les ALD et des dépenses de santé par habitant progressent, en France à un rythme supérieur à la moyenne européenne. Le nombre d années en mauvaise santé avant le décès est de l ordre de 8 ans. Après avoir diminué, cette donnée augmente depuis le début des années La proportion des personnes âgées de plus de 65 ans dans la population européenne va doubler entre 2000 et 2050, passant de 15 % à près de 30 % Progression constante des déclarations ALD Nombre de patients ,7%/an Nouveaux cas Stock Source CNAMTS

3 Cette évolution va encore s amplifier dans les décennies à venir. En 2050, la proportion des personnes âgées de plus de 85 ans va tripler. L exemple canadien est, à cet égard, intéressant : 16 millions (sur 31) de Canadiens ont au moins une maladie chronique, 80 % des adultes ont plus de 65 ans, 60 % des hospitalisations sont la conséquence de maladies chroniques, 2/3 des admissions aux urgences de l hôpital sont des exacerbations des maladies chroniques 80 % des visites chez le généraliste sont en lien avec une maladie chronique, 60 à 80 % des coûts totaux sont la conséquence des maladies chroniques. Le nombre de personnes souffrant de diabète, d insuffisance rénale et d insuffisance cardiaque va fortement augmenter. L insuffisance cardiaque est un bon indicateur de l évolution des besoins. C est la 1 ère cause de passage aux urgences. Taux de recours à l hospitalisation des maladies chroniques (DREES,2004) Taux de recours: n/1000 hab IC IDM HTA Diabète IRC et + Ages (ans)

4 Pour faire face à l augmentation des besoins le nombre des médecins a fortement augmenté en Europe. En France, leur nombre stagne depuis 2004, mais leur augmentation va reprendre avec le doublement du numerus clausus. Le nombre de généralistes rapporté à la population est resté inchangé depuis le début des années 1990, mais il est beaucoup plus important en France que dans les autres pays européens et près du double de la moyenne des pays de l OCDE. Nombre de médecins généralistes (premier recours) pour hab. en Europe de l Ouest Denmark Finland France Germany Italy Netherland s Sweden United Kingdom EU members before May 2004 OMS 2011 Le nombre d infirmières est partout en progression, mais il faut souligner le situation particulière du Danemark, où a été fait un énorme effort de développement du nombre d infirmières, dans un pays qui est un beau modèle de développement de la télémédecine.

5 Nombre d IDE pour hab. en Europe de l Ouest Denmark Finland France Germany Italy Netherlands Sweden United Kingdom EU members before May 2004 OMS 2011 En France les inégalités de densité de professionnels de santé sont bien connues, avec un taux d équipement qui augmente fortement du nord au sud. Les hospitalisations sont beaucoup plus nombreuses dans le nord que dans le sud, de même que la mortalité. Ceci amène à se poser la question de savoir si les déserts médicaux peuvent contribuer à la surmortalité : on constate que dans les pays où les soins de premier recours sont moins bien organisés, la surmortalité avant 65 ans est plus importante. INEGALITE DE REPARTITION DES PERSONNELS DE SANTE EN FRANCE Source DREES 2003

6 Dans tous les pays développés, dans lesquels l espérance de vie à la naissance est particulièrement longue, il devient impératif de revoir le modèle de prise en charge des maladies chroniques du vieillissement. En France, apparaissent les signes d une évolution non encore assumée. La permanence de soins de 1 er recours pour la maladie aiguë a de fait disparu : les patients souffrant de maladie aiguë bénigne et les urgences ressenties des patients souffrant de maladies chroniques sont traités aux urgences de l hôpital depuis la fin des années 90 (pour un coût compris entre 250 à 400 par passage, selon un rapport de la Cour des Comptes de 2007). Seulement 20 % des passages aux urgences sont suivis d une hospitalisation. Les passages aux urgences et les hospitalisations évitables représenteraient de 10 à 20 % de l ONDAM hospitalier (7 à 14 Milliards selon les rapports). Le suivi de la maladie chronique est inadapté et non coordonné entre les différents professionnels de santé, ce qui se traduit par de fréquentes complications et hospitalisations. Les modalités de son financement sont également inadaptées. Il est désormais nécessaire d aller vers un nouveau modèle de prise en charge des maladies chroniques structuré par la télémédecine. Le loi HPST a intégré la télémédecine dans le code de la santé publique, alors que jusqu alors elle ne figurait que dans le code de la sécurité sociale. C est une ouverture de la médecine vers une pratique collaborative.

7 L article 78 de la loi HPST du 21 juillet 2009, codifié à l article L du code de la santé publique définit la télémédecine comme «une forme de pratique médicale à distance utilisant les technologies de l information et de la communication. Elle met en rapport, entre eux ou avec un patient, un ou plusieurs professionnels de santé, parmi lesquels figure nécessairement un professionnel médical et, le cas échéant, d autres professionnels apportant leurs soins au patient. Elle permet d établir un diagnostic, d assurer, pour un patient à risque, un suivi à visée préventive ou un suivi post-thérapeutique, de requérir un avis spécialisé, de préparer une décision thérapeutique, de prescrire des produits, de prescrire ou de réaliser des prestations ou des actes ou d effectuer une surveillance de l état des patients." Le télémédecine, selon la définition légale, se caractérise par intervention d un médecin, ce qui n est pas forcément le cas de la télésanté. Le cadre de la santé numérique E- Health SI en santé télésanté télémédecine DMP- Interopérabilité Hôpital numérique: les 5 domaines partagés SI et HAD SI et MSP E- learning Services à la personne pour son bien être. Télésurveillance sociale Télémentorat Domotique Téléconseil sur le web Réseaux 2.0 etc. Actes médicaux de TLM (téléconsultation, télé- expertise, télésurveillance médicale, téléassistance médicale) Nouvelles organisations des soins (les 5 priorités nationales) Le décret du 19 octobre 2009 donne une définition des actes médicaux susceptibles d être réalisés en télémédecine. Ils sont au nombre de 5 : La téléconsultation en présence du patient qui peut être assisté d un professionnel de santé médical ou non ; La télé-expertise entre médecins, en l absence du patient, sur la base du dossier médical ; La télésurveillance qui consiste dans la transmission et l interprétation par un médecin d un indicateur clinique, biologique et radiologique d une maladie ; La téléassistance d un médecin à un autre médecin ou à un secouriste ou toute personne portant assistance dans un contexte d urgence ; Le téléconseil auprès du Centre 15 dans le cadre de la permanence des soins.

8 Quels sont désormais les besoins organisationnels pour "le juste soin au bon endroit et au juste prix"? Il s agit de mieux structurer le parcours de soins gradués entre les établissements de santé publics et privés et de reconstruire une offre de soins de 1 er recours qui réponde à la demande de continuité et de coordination des soins pour les patients atteints de maladies chroniques. Le schéma organisationnel peut être conçu sur le modèle décrit par la diapositive ci-dessous. Le modèle d une continuité des soins entre la ville et l hôpital, entre le premier et le second recours, structuré par la télémédecine Domicile EHPAD M.de retraites Pharmacien d Officine Coopérations entre professionnels de santé médicaux et non- médicaux MSP Centre de santé Pôles de santé Premier recours CHU, CH, clinques Cabinets privés Spécialistes Deuxième recours Télésurveillance Téléconsultation DMP SI Télé expertise Téléconsultation Réseau de télémédecine 31 Dans les nouvelles organisations, la télémédecine doit permettre aux hôpitaux de proximité de faire appel aux spécialistes des centres de recours. Il faut répondre à une demande, notamment celle des services d urgence (des outils sont en développement autour de la téléradiologie et la téléavc). Il faut refonder la médecine de 1 er recours car elle a dérivé vers l hôpital. Les nouvelles organisations des spécialistes sont un 2 ème volet sur lequel il faut travailler. La télémédecine doit intégrer les pharmacies. Il ne faut pas que les pharmacies des zones peu peuplées disparaissent pour des problèmes de rentabilité. Le DMP était mal parti alors qu il présente un réel intérêt pour la prise en charge des maladies chroniques. Il doit être conçu dossier un dossier médical partagé entre les professionnels de santé pour les maladies chroniques.

9 La télémédecine contribue à la mise en place d un nouveau modèle de prise en charge des maladies chroniques Qualité de vie Domicile Télésurveillance 100% Bonne santé indépendant Maison de santé Gestion de la pathologie chronique Généraliste M@D H@D Moyen séjour assistance Rééducation Clinique Hôpital MCO 0% Teleconsultation Tele expertise Soins intensifs , Coût de la journée Quel peut être le modèle médico-économique pour les organisations structurées par la télémédecine? La littérature internationale présente plusieurs approches : la minimisation des coûts sur l hypothèse d une égalité des résultats cliniques, l analyse coût-efficacité, l analyse coût-utilité, l analyse coût-bénéfice. La plupart des études publiées, dont le 2/3 sont anglo-saxonnes, sont réalisées avec des méthodologies discutables ou insuffisantes, voire peu reproductibles dans le système de santé français. Ont par ailleurs été élaborés des modèles européens qui dépassent la seule dimension médico-économique : Le modèle MAST (model for assessment of telemedicine applications) vise à l élaboration d une méthode reproductible à l échelle internationale se fondant sur la méthode HTA (Health Technology Assessment). Deux grandes études européennes ont été lancées en s inspirant du modèle MAST MethodoTelemed est un projet européen ( ) visant à préciser le cadre d évaluation de l efficacité et la qualité des applications. Son objectif est de produire un support d aide à la décision pour les professionnels de santé, les payeurs et les autorités. Renewing Health (REgioNs of Europe WorkiNg together for Health) ( ), réalisée sur 12 sites pilotes, 9 régions, patients. D autres partenaires ont été récemment intégrés dans United4Health

10 Trois modèles français pour une évaluation multidimensionnelle de la télémédecine existent également : La grille GEMSA (M. Le Goff-Pronost de Telecom Bretagne et R. Picard du CGIET. Elle comporte : - 2 volets : instruction et évaluation, - 2 logiques : soit valeur de propositions issues d un marché pour un projet à lancer (logique de sélection), soit résultats atteints par un projet (logique de pilotage,) - 6 axes : gestion de projet, évaluation médicale, évaluation économique, technologie, organisation, qualité et usage. La grille TEMSED (Technologique, Ergonomique, Médical, Social, Economique, et Déontologie) (Fouquet 2011, laboratoire AGIM). Il s agit de l évaluation des technologies de télésanté et d autonomie, présentée au Congrès de Médecine Physique et de réadaptation. Le modèle de l Ecole Centrale de Paris (Jean et al. 2011). Référentiel de valeurs théoriques en fonction des parties prenantes. Modèle testé par l application Télégéria. Quel peut être le modèle économique pour la télémédecine en France? Le financement du parcours de soins gradués entre les établissements de santé relève aujourd hui de la T2A, la télémédecine peut en minimiser les coûts. Le financement de la continuité des soins des patients atteints de maladies chroniques est aujourd hui chaotique et coûteux. Il se traduit par la fréquentation excessive des urgences, des hospitalisations évitables ou inutiles, des frais de transports excessifs, etc. La télémédecine peut structurer la coordination des soins de 1 er recours adaptée aux besoins des maladies chroniques du vieillissement (télésurveillance médicale et téléconsultation au domicile, téléexpertise avec la médecine spécialisée). De nombreuses études cliniques en ont démontré l efficacité et sa traduction sur la qualité des soins.

11 Synthèse des résultats de l étude d évaluation de la télésurveillance à domicile dans la littérature mondiale (2009) Guy PARE, HEC Montréal Aujourd hui, les patients adhèrent à la télémédecine, mais ce n est pas le cas des professionnels de santé qui en freinent le développement. Gérald O Brien Les grands domaines d intervention de la télésanté sont les suivants : Télégestion : la coordination des soins et services à domicile, le suivi de l activité des prestataires de santé à domicile, les plannings, les tournées, la facturation, le Dossier Patient (administratif, médical, soins infirmiers, social), Achat, Stock, Pharmacie à usage intérieur (PUI), Décisionnel Télésurveillance : la surveillance du patient à distance à son domicile (vidéo, capteurs, montres, médaillons), les remontées d alertes aux personnes choisies. Téléassistance : la réception et le traitement d informations émises par un dispositif installé au domicile de la personne, service assuré 24 heures sur 24, 7 j sur 7, 365 jours par an par un centre d appels agréé qui s engage à porter ou à faire porter assistance au bénéficiaire. Télémédecine : Pratique médicale à distance subdivisée en plusieurs actes : - téléconsultation, - téléexpertise, - télésurveillance médicale, - téléassistance médicale, - réponse médicale. Téléaccompagnement : l ensemble de moyens permettant à une personne âgée ou handicapée de conserver des loisirs, des distractions, des contacts, et une vie sociale à son domicile.

12 Notre conviction est que ces domaines ne sont pas indépendants et que pour bénéficier d économies d échelle la problématique doit englober les différents champs de la télésanté. La télésanté est l utilisation de technologies numériques au bénéfice de pratiques tant médicales que médico-sociales, au service du bien-être d une personne. La télémédecine est la réalisation d un acte médical a distance utilisant les technologies de l information et de la communication par les professionnels de santé, qui engagent leur responsabilité. La télémédecine relève du champ exclusivement médical de la télésanté. La télémédecine, en tant que réalisation d un acte médical à distance, ne doit pas être confondue avec les moyens qui permettent sa réalisation. Néanmoins la télémédecine utilise des technologies comme : Les capteurs ; Les transpondeurs RFID ; Le téléphone portable ; Les assistants personnels ; La visioconférence ; Le crayon communiquant ; La téléalarme et les centres d appels ; La biométrie ; La transmission de données et signaux biomédicaux ; Le stockage de données ; L interprétation de données et le partage d informations ; L aide a distance (cf. téléchirurgie) ; Notre conviction est que la mise en place de certaines parties de la télémédecine va nécessairement utiliser des technologies high-tech à domicile. L objet de cette présentation est d exposer : notre analyse du contexte spécifique du domicile, notre vision de la maturité de la technologie, notre approche de service global pour le bénéficiaire. Il est donc davantage orienté télésanté et technologie, plus que télémédecine au sens strict. Nous espérons néanmoins alimenter les réflexions autour de la problématique de la télémédecine elle-même. Le Marché n offre aujourd hui que des réponses à périmètre limité, coûteuses pour l utilisateur final, non collaboratives ni interopérables.

13 Télé$ ges(on$ Télé$ surveillance$ Télé$ assistance$ Télé$ médecine$ Télé$ accompagnement$ ARCAN,$DICSIT,$APOLOGIC,$VOLUNTIS,$ 2CSi,$BLUEKANGO,$ORANGE,$MEDIALIS,$ MEDISYS,$SOLWARE$SANTE,$GLOBULE,$ PRYLOS$(YKDom),$SWINGMOBILITY,$ MHCOMM$(Medigate),$ADS$Informa(que,$ MEDICAL$LINK$SERVICES$ H2AD$(Twitoo)$ LINK$CARE$SERVICES$(Edao),$SOLEM,$ VIVAGO,$TELECOM$DESIGN$ ETIBOXLIFE$$ BLUELINEA,$BIRDY$TECHNOLOGY,$ INTERVOX$$ PRESENCE$VERTE,$MU13,$$PRYLOS$ (Tel&Age),$ASSYSTEL,$MESANGES,$etc.$ SIMPLISTAY$(Magui),$TECHNOSENS$(EKLio)$ UBIQUIET$(Li1)$ DOMICALIS$ La dimension technologique est maîtrisée. Les technologies sont matures, de moins en moins chères et de plus en plus utilisées. Il existe des technologies non encore testées.! La question qui se pose désormais est celle de l usage et de l acceptation du modèle : c est par les usages que les technologies prennent leur place. Le concept d affordance est au centre de la problématique. L affordance est un concept cognitif et représente la capacité d un objet à suggérer sa propre utilisation. Une des grandes difficultés du sujet est qu il est caractérisé par une grande hétérogénéité, qu il s agisse des acteurs et des flux ainsi que des outils et de la fréquence de leur utilisation.

14 Les besoins auxquels il s agit de répondre ont rarement un caractère unitaire : les patients ont souvent une polypathologie ; les demandes «E-sociales» sont juxtaposées aux demandes «E-santé». Il faut donc partager efficacement l information avec de plus en plus d acteurs : le bénéficiaire, la famille et les proches, les professionnels médicaux et médico-sociaux, les tutelles et financeurs. Pour cela, il faut disposer d outils adaptés à chaque type d intervenant. Ils doivent être «affordants» et à coûts cognitifs réduits. Ils doivent être mobiles et tactiles mais sécurisés, à coûts «acceptables», interopérables et évolutifs. Au surplus, les besoins évoluent avec le temps et les technologies doivent accompagner l évolution de la situation du bénéficiaire.! Notre approche a consisté à concevoir une plate-forme ouverte, avec une architecture de réseau social, sécurisé (hébergeur accrédité), conçue avec les utilisateurs, multicanal (mobilité, usages), centrée sur le bénéficiaire et réunissant intervenants, organisation, équipements et progiciels. Cette plateforme a également été conçue comme une structure d accueil pour les offres de partenaires, associée à une «conciergerie» E-sociale et E-santé Elle respecte les normes (ASIP, HL7, IHE Continua, KNX), avec un modèle économique accessible au plus grand nombre.

15 L année 2013 est pour nous celle de la préfiguration d un déploiement national, avec différents projets : LICORNE, dans le médico-social qui concerne 200 patients sur la ville de Nice, en lien avec le CHU de Nice, AGFA Healthcare et l Université de Nice ; ONÉLA : E-social et E-santé sur 300 bénéficiaires en Aquitaine ; PELICAN : sanitaire par filière de soins (Cancérologie), 100 patients en Aquitaine En cours de financement en lien avec le CHU de Bordeaux, l Institut Bergonié, AGFA Healthcare, l ENRS Télésanté Aquitaine, l Université Bordeaux Segalen et HomePerf. Des canaux de distribution ont été établis ; Ils sont multiples : en ligne et via points de vente en France pour les particuliers, des prestataires de santé à Domicile (PSAD) pour les offres professionnelle, des éditeurs de logiciels médicaux pour les modules de filière (ex : cancérologie pour Pélican). Le déploiement doit être réalisé de manière pragmatique. L infrastructure susceptible d être déployée fonctionne : elle consiste dans la plateforme hébergée, les services, les technologies à domicile et la conciergerie. Il y a surtout un enjeu de conduite du changement avec les acteurs : les professionnels médico-sociaux et médicaux, tant en ville qu à l hôpital, les bénéficiaires, les familles et les proches, et les partenaires. Il s agira ensuite de compléter au fil de l eau les services offerts aux bénéficiaires par les prises en charge de télémédecine une fois celles-ci réglementées.

16 Débat Jean-Pierre Claveranne Concernant la télémédecine, nous sommes aujourd hui à un nœud. Les grands changements se sont faits parce-que ont été trouvées, dans un contexte particulier, des solutions simples en utilisant une technologie déjà en place. Ainsi en a-t-il été de l invention de l internet au CERN. La régulation entre chercheurs se faisait au moyen de post-it. Il est venu l idée à un ingénieur de relier les ordinateurs. C est également ainsi que fonctionne Apple en utilisant des technologies éprouvées pour réaliser des produits correspondant à une attente, même si celle-ci n est pas exprimée. En télémédecine, la solution ne viendra pas du corps médical : les fabricants de diligence n ont pas inventé l auto, pas plus que les fabricants de bougies n ont inventé l électricité. Christophe Pascal, dans un papier sur la télémédecine, a souligné le fait qu il manque l entrepreneur : quelqu un qui va être révolutionnaire et qui va casser la machine. La médecine en 1940 était beaucoup plus évoluée qu en 1900, Le système de paiement datait de 1900 ; il consistait en une rémunération annuelle qui permettait d être soigné toute l année. Il y a encore quelques années, le dernier médecin qui touchait sa rémunération en janvier pour toute l année exerçait encore à Lyon. Il existe aujourd hui une contradiction entre une médecine qui est devenue hyper complexe et un système de paiement qui n a pas changé. Il est désormais nécessaire de mettre en cohérence les données de la science, l organisation du système de soins et la dimension économique. Il faudra trouver un autre système de paiement. Un point est très intéressant dans ce qui a été dit ce matin : on cherche, on finance de tous les côtés, mais il est clair que la solution viendra du marché. Je voudrais également souligner que les évaluations médico-économiques ne marchent pas : on prend en compte l argent qu on a mis dans le système et le résultat, mais on oublie la dimension de l organisation. Gérald O Brien Les industriels observent les phénomènes qui viennent d être décrits. Des systèmes coûteux sont vendus à des hôpitaux qui ont des moyens importants, riches. Ces systèmes sont d ailleurs sous-utilisés. Dans le médico-social, par contre, les moyens sont limités, mais il y en a un nombre important. Ce qu il faut rechercher, les concernant, c est beaucoup de volume et une faible marge. On constate qu aujourd hui de très gros opérateurs s y intéressent. Ainsi, la Banque postale a développé une tablette «e social» pour le 3 e âge. Les industriels ne sont plus de petites entreprises mais des paquebots technico-financiers qui interviennent au niveau mondial. Les systèmes marchent. Les industriels vont voir les assureurs, les laboratoires pharmaceutiques pour faire une publicité ciblée sur des personnels qualifiés et une

17 traçabilité parfaite. On peut faire des choses gratuites financées par l industrie pharmaceutique et les assurances. Aujourd hui, on constate une synergie entre la réflexion, la législation et l intérêt manifesté par les assureurs privés et l industrie pharmaceutique. Depuis 3 à 4 ans, on constate une déclinaison des produits par des industriels qui se lancent sur ce marché. Pierre Simon Je suis d accord concernant les aspects technologiques. Mais il est nécessaire de souligner la complexité de la médecine : la mémoire humaine incapable d avoir en tête tout le nécessaire pour prendre des décisions. Les technologies vont permettre d élargir la mémoire humaine. Le médecin a besoin de prendre de multiples avis, pas seulement auprès d autres médecins. La médecine n agonise pas : elle recherche des solutions pour ce qui est avant tout un acte intellectuel que la technique ne fait que compléter. Il y a aujourd hui la nécessité d une synthèse des connaissances pour mutualiser le savoir. La dimension juridique conduit à une exigence de plus en plus grande de la part des médecins. Cette exigence n est pas principalement technique. Elle concerne avant tout leur comportement : les médecins sont toujours condamnés quand ils n ont pas assez informé leur patient. Ils ne sont jamais condamnés sur un aspect technique mais sur le fait qu ils n ont pas informé sur des risques exceptionnels. Jean-Pierre Claveranne Je n ai pas critiqué les médecins mais l organisation médicale. Face à un déferlement de connaissance médicale, l organisation des activités médicales n a pas changé. Il y a aussi un décalage entre le mode d organisation et le mode de financement. Pierre Simon Le médecin a moins besoin d outils techniques que de structurer sa réflexion. Il a aussi une méconnaissance des risques encourus. Une demande est adressée aux ingénieurs de les aider à mieux structurer la démarche médicale. Il est d accord avec Jean-Pierre Claveranne sur le fait qu il y a aujourd hui avant tout un problème d organisation des soins. Christophe Pascal En France, il y a le même nombre de spécialistes que de généralistes, ce qui n est pas le cas dans les autres pays, où les spécialistes sont plus nombreux que les généralistes. Les spécialistes sont saturés. La question qui se pose est celle de savoir comment les «désaturer». Or, la télémédecine ne va-t-elle pas générer un flux supplémentaire de demandes en direction des spécialistes? La question des flux est très importante mais pas clairement identifiée. Si des avis en téléexpertise sont adressés aux spécialistes au

18 lieu de consultations, va se poser le problème de l organisation de leur temps de travail. Je me suis posé cette question en visitant la maison de santé de Pierre de Haas : il doit venir plus tôt tous les matins pour faire des synthèses des dossiers médicaux, pour tenir compte des exigences de traçabilité et de partage de l information avec les collègues. Tout ceci implique un réagencement des temps de travail, fait bouger les frontières entre les métiers et pose, en des termes nouveaux, la question des délégations de tâches. Il y a là un risque : la patientèle va plus vite que la pratique des délégations de tâches? La frontière devient ténue entre téléconseil et téléconsultation. L écosystème de la médecine change et s affranchit de l espace. Gérald O Brien La démarche doit être une démarche cogniticienne. Le rôle du médecin est de plus en plus un rôle de coordination, avec un passage de la tradition orale à la tradition écrite. L obligation de traçabilité se traduit par un engagement juridique. Il y a de la part des médecins la nécessité d un effort important et nécessaire. C est aux techniciens de trouver des solutions à des choses nécessaires qui se traduisent par une charge de travail supplémentaire. Ainsi, en est-il des comptes rendus et des courriers : on peut soit les dicter et délocaliser la frappe, soit adopter la reconnaissance vocale. La reconnaissance vocale a été déployée par l hôpital de Vichy à la maternité et en radiologie, couplée avec un système d organisation des rendez-vous très efficace. Les résultats sont exceptionnels en termes de désengorgement. La dictée vocale peut se faire aujourd hui avec son téléphone portable. Le médecin en visite monte dans sa voiture, pose ses questions et au retour à son cabinet trouve la réponse à ses questions dans sa boîte mail et fait un copier-coller dans le dossier médical. C est aux industriels de donner des solutions de contournement aux obstacles culturels et à l accroissement des tâches liées aux exigences nouvelles du métier. Christophe Pascal La technologie peut apporter des solutions mais elle ne résout pas la question des flux. Christian AZZOPARDI, fondateur de France Médecins Nous avons l ambition de créer un réseau de télémédecine libérale avec des médecins libéraux. Notre entreprise est aujourd hui un partenaire qui donne la possibilité à ses adhérents d avoir un avis d un médecin spécialiste ou généraliste. Nous proposons un service de consultation libérale. Nous avons un gros partenaire qui met à la disposition de ses adhérents la possibilité de demander un avis médical à nos médecins. Le succès nous a surpris sans que nous ayons fait de publicité. Cela nous a permis de constater que les «télémédecins» ont un nouveau rôle. La télémédecine est un nouveau mode d intervention dans le domaine de la

19 médecine de ville. 99 % des personnes qui s adressent aux «télémédecins» sont des femmes ; les questions tournent autour de la gynécologie, des régimes et des règles à respecter pour préserver sa santé. Dans certains cas, le conseil est donné aux internautes de consulter très rapidement ; dans d autres, au contraire il leur est conseillé de patienter, ce qui contribue à «désaturer» la médecine spécialisée. L entreprise fonctionne avec 20 médecins qui interviennent en sus de leur activité en cabinet. Les télémédecins aguerris répondent aux questions des internautes pendant leur temps de travail au cabinet, dans les interstices de leur activité. D autres le font pendant les temps de pause ; certains travaillent chez eux pendant le week-end ou quand ils ont du temps libre. Nous répondons à une centaine de demandes par jour. Certains médecins ont 5 à 6 réponses à faire par jour. Pierre Simon Le téléconseil est une forme de médecine qui va se développer au cours des prochaines années. Mais le cœur du sujet est celui des maladies chroniques qui concernant des personnes âgées de plus de 60 ans. Je rappelle que la prise en charge de ces patients représente 80 % de la dépense d assurance maladie. Ces personnes ne font pas partie de la génération des internautes. Pour elles, il faut une nouvelle forme d organisation : les plus jeunes vont modifier les formes de pratique médicale, mais il faut une réorganisation concernant les personnes âgées. Il faut aussi faire une distinction entre le besoin et la demande de soins. Je veux à ce sujet exprimer une crainte qui concerne le fait que des réponses vont être données à des demandes sans que le médecin ait la connaissance du patient et de son dossier. Or, une réponse acceptable ne peut être donnée qu en connaissance de l histoire du patient. Il y a aussi la question des demandes adressées en dehors des périodes d ouverture par des personnes vivant en milieu rural. Dans ce cas comme dans d autres, se pose la question de ce que le médecin va faire de l information qui lui a été donnée. Quelle sera la traçabilité de sa réponse? Réponse : idéalement c est le DMP. L ANTEL a travaillé sur ces questions avec le CISS. Il y a une demande pour que le patient soit vu physiquement avant la mise en place d un dispositif de télémédecine. Dans le cas contraire, cela peut être dangereux et mettre en cause la responsabilité judiciaire de la structure de télémédecine et des professionnels qui interviennent en son sein. Le conseil de l ordre a fait une analyse juridique des conditions d intervention de la télémédecine. Le tribunal administratif de Grenoble a condamné les auteurs d une «téléinterprétation» en radiologie en raison de défaut de traçabilité. Les réponses sont en effet souvent faites par téléphone. Réponse : toutes les conversations sont archivées.

20 Pierre de Haas Dans l exercice actuel de la médecine générale, il y a nécessité de centre de ressources. La plus value du médecin généraliste n est plus dans le savoir médical : les patients en savent parfois plus sur leur pathologie que le médecin qu ils consultent. Leur demande est qu on leur fasse connaître qui aller voir et où aller, de savoir la conduite à tenir. Il y a donc la nécessité que soit mis en place un système qui aide les médecins à avoir les attitudes pratiques. Le DMP est un projet magnifique, mais il est très en avance. On s en rend compte quand on demande à des médecins ce qu ils pensent du DMP : il y a un décalage entre vision et réalité et il faudra 15 à 20 ans pour qu il soit réellement mis en place. L Etat, concernant les systèmes d information, a une attitude ambiguë : il s en occupe, mais ne s en occupe pas vraiment. En Grande-Bretagne, le dossier patient appartient au NHS. En France, on a décidé de laisser faire le marché. Dans l équipement des médecins de 1 er recours, on passe du logiciel métier au dossier patient. L attitude adéquate est de poser un cahier des charges et d adresser une demande aux éditeurs. Généralement, un seul répond. Dans quelques années, il n y aura plus que 2 ou 3 éditeurs sur le marché. Le système hospitalier à 25 ans de retard sur les technologies. Dans leur vie privée, les médecins jouent avec leur smartphone, mais les mêmes ne savent pas comment recourer aux TIC dans leur activité professionnelle. On a toutes les réponses technologiques, mais ce n est pas pour autant qu on est en mesure de convaincre beaucoup de médecins de saisir quelques indicateurs dans le dossier du patient ou de convaincre l infirmière de l autre côté de la rue qu avec une tablette, elle va pouvoir travailler avec d autres professionnels. La problématique sociologico-anthropologique n est pas de type industriel. Ce qu on ne sait pas c est si la réalité technologique va faire changer les pratiques, comme cela a été le cas avec les smartphones. Au début, c était un jouet d homme, aujourd hui il s est féminisé. Du côté des professionnels, il n y a aucune attente d outils électroniques, alors même que les besoins sont très importants. Il y a une nécessité très forte d accompagnement des professionnels pour les faire passer du 20 e au 21 e siècle. Les professionnels sont paniqués : ils ont l impression d abandonner le patient pour utiliser la technologie. Par ailleurs, l élément économique est essentiel : l argent qui tombe dans la poche individuelle des professionnels de santé (téléconsultations, forfaits, CAPI) entre dans leurs revenus et n est pas réinvesti dans le système de soins. Par contre, on constate dans l ENMR que l argent forfaitaire donné à des équipes reste dans le système de soins. C est de l argent qui sera réinvesti sur les technologies. Le modèle économique de la téléexpertise n existe pas.

21 Philippe El Saïr Il y a eu une 1 ère vague des objets nomades qui a concerné la vie personnelle. La santé est au cœur de la 2 ème vague. Un levier essentiel est que les flux d information entre professionnels vont être croissants. Les SI vont créer plus de continuité. Une des questions importantes du système de santé est de savoir comment moins recourir à l hôpital pour des choses pour lesquels il n est pas fait. Le financement de la télémédecine est une question majeure, sinon son développement restera un vœu pieux. Concernant l hôpital, la question principale est aujourd hui l articulation avec les prises en charge en ambulatoire. Les esprits sont mûrs et les technologies de l information peuvent servir à assurer le continuum. Gérald O Brien Le problème de l histoire du patient en téléconsultation est à la fois un vrai et un faux problème. Dans le projet Pélican, il est possible d interfacer et de scanner des documents. Plusieurs mots clés médicaux peuvent être utilisés pour savoir s il y a un épisode dans le passé du patient. Le cœur du sujet est la conduite du changement. Le concept de réseau social (qui a remplacé le bouche à oreille) peut être un vrai levier. Il n y a pour cela aucune barrière technologique : les ordinateurs sont bien agencés entre eux. On récupère de l histoire, on la structure, on est là pour la rendre accessible. Il faut également afficher une vitrine un peu attrayante. Les professionnels apprécient de ne pas avoir à déballer l ordinateur. Avant Apple il y avait des téléphones intelligents mais ils n étaient utilisés que par une minorité. Avec l Iphone ou l Ipad, la nouveauté est dans l ergonomie «affordante» du système. Il y a une autre dimension dans la démarche d Apple : utiliser des technologies simples, bien rôdées. On ne fait pas une usine à gaz mais on lie ensemble des choses efficaces unitairement. L utilisateur surfe sans le savoir sur plusieurs applications. Le DMP doit permettre d agréger rapidement l information papier. Il faut que le télémédecin puisse interroger sans attendre ce dont il a besoin. S il doit le faire en différé, il oubliera. Les technologies doivent être à la fois simplistes et malignes. Il faut mettre en place ce qui va inciter le médecin à changer ses pratiques. Ce qui fait que le médecin change de téléphone, c est que le nouveau lui apporte de la valeur ajoutée. Pierre de Haas On ne change pas son vieux téléphone s il apporte ce qu on attend de lui. Médecin, moi j ai un vieux truc qu il n est pas question que je change. Il n y a aujourd hui aucune motivation ni économique ou sociale pour l utilisation de nouveaux outils. La seule chose qui compte pour le médecin, c est la reconnaissance du patient, c est qu il l aime. L ordinateur ne change rien à cet égard.

22 Christophe Pascal La seule chose qui peut faire changer, c est la capacité à se projeter et donc nécessité de modéliser. La modélisation économique est nécessaire pour le décideur qui doit pouvoir apprécier si ce qui change ne va pas lui coûter plus cher. Il doit apprécier le coût de la réponse à de nouvelles demandes de consultation ou à de nouveaux rôles. Il doit aussi savoir comment peut être utilisée la marge engendrée par de nouvelles recettes : va-t-on employer des salariés, utiliser de nouveaux outils? Aujourd hui personne ne peut se projeter : on ne s imagine pas vraiment ce que pourrait être le système une fois déployé. Il est difficile d expérimenter. A l échelle internationale : très peu d études démontrent des gains de productivité. Le paradoxe de Solo - faute de statistiques de productivité, il n est pas possible de démontrer les bénéfices économiques d une innovation- s applique à la télémédecine. A l hôpital de Villefranche on a ainsi pu s interroger sur l intérêt qu il pouvait y avoir à interpréter plus de radios alors même que cela pourrait faire baisser son chiffre d affaires. Le monde technologique est plein de surprises : exemples des liseuses, marché mortné.

Les technologies de l information, support de la réorganisation territoriale

Les technologies de l information, support de la réorganisation territoriale Les technologies de l information, support de la réorganisation territoriale Pierre Simon Président de l Association Nationale de Télémédecine (ANTEL) De quoi parlons-nous? Le cadre de la santénumérique

Plus en détail

La télémédecine, complément nécessaire de l exercice médical de demain. Dr Pierre SIMON Président de l Association Nationale de Télémédecine (ANTEL)

La télémédecine, complément nécessaire de l exercice médical de demain. Dr Pierre SIMON Président de l Association Nationale de Télémédecine (ANTEL) La télémédecine, complément nécessaire de l exercice médical de demain Dr Pierre SIMON Président de l Association Nationale de Télémédecine (ANTEL) Angers FHF 13 septembre 2012 Ce qui a changé dans l exercice

Plus en détail

La Télémédecine pour améliorer l accès aux soins

La Télémédecine pour améliorer l accès aux soins La Télémédecine pour améliorer l accès aux soins Dr Pierre Simon Président de la Société Française de Télémédecine Congrès Association Lyon 23 avril 2015 Quelques dates historiques de la TLM. 1920, première

Plus en détail

TIC pour la santé et l'autonomie : évaluation des services rendus et modèles économiques, une approche nécessairement pluridisciplinaire

TIC pour la santé et l'autonomie : évaluation des services rendus et modèles économiques, une approche nécessairement pluridisciplinaire TIC pour la santé et l'autonomie : évaluation des services rendus et modèles économiques, une approche nécessairement pluridisciplinaire Telecom Bretagne, Institut Telecom M@rsouin, CREM Myriam.legoff@telecom-bretagne.eu

Plus en détail

Télésurveillance à domicile de patients chroniques et pratiques collaboratives : arrêt sur image vu d un Industriel

Télésurveillance à domicile de patients chroniques et pratiques collaboratives : arrêt sur image vu d un Industriel Télésurveillance à domicile de patients chroniques et pratiques collaboratives : arrêt sur image vu d un Industriel Colloque Tic Santé,11 février 2010 Dr France Laffisse, Orange Healthcare Plan Télésurveillance

Plus en détail

Télé-expertise et surveillance médicale à domicile au service de la médecine générale :

Télé-expertise et surveillance médicale à domicile au service de la médecine générale : Télé-expertise et surveillance médicale à domicile au service de la médecine générale : Docteur DARY Patrick, Cardiologue, Praticien Hospitalier Centre Hospitalier de St YRIEIX - Haute Vienne 87500 Situé

Plus en détail

SYSTEMES D INFORMATION EN SANTE Journée régionale du 12 janvier 2012 - Blois

SYSTEMES D INFORMATION EN SANTE Journée régionale du 12 janvier 2012 - Blois SYSTEMES D INFORMATION EN SANTE Journée régionale du 12 janvier 2012 - Blois La télémédecine au service des soins de 1 er recours et de l aménagement du territoire dominique.depinoy@acsantis.com Pourquoi

Plus en détail

Projet de santé. Nom du site : N Finess : (Sera prochainement attribué par les services de l ARS) Statut juridique : Raison Sociale :

Projet de santé. Nom du site : N Finess : (Sera prochainement attribué par les services de l ARS) Statut juridique : Raison Sociale : Projet de santé Nom du site : N Finess : (Sera prochainement attribué par les services de l ARS) Statut juridique : Raison Sociale : Adresse du siège social : Téléphone : Mail : Version : Etablie en date

Plus en détail

soins va changer et quelle est la place des TIC?

soins va changer et quelle est la place des TIC? Pourquoi l organisation des soins va changer et quelle est la place des TIC? Docteur Pierre Simon Président de l Association Nationale de Télémédecine (ANTEL) Luxembourg 15 avril 2010 UN RAPPORT «La place

Plus en détail

La télémédecine en action : 25 projets passés à la loupe. Un éclairage pour un déploiement national

La télémédecine en action : 25 projets passés à la loupe. Un éclairage pour un déploiement national La télémédecine en action : 25 projets passés à la loupe Un éclairage pour un déploiement national Journée Télémédecine ASIP Santé 3 mai 2012 Pascale MARTIN - ANAP Agence Nationale d Appui à la Performance

Plus en détail

Stratégie de déploiement

Stratégie de déploiement Messageries Sécurisées de Santé (MSSanté) Mars 2014 Page 1 La présente note vise à éclairer la démarche de mise en place d un système de messageries sécurisées de santé en concertation avec l ensemble

Plus en détail

Mettre en place de plateformes inter-opérables mutualisées d informations et de services.

Mettre en place de plateformes inter-opérables mutualisées d informations et de services. 7 points pour garantir un bel avenir de la e-santé en France... by Morgan - Dimanche, janvier 30, 2011 http://www.jaibobola.fr/2011/01/avenir-de-la-e-sante-en-france.html La Recherche et le développement

Plus en détail

Proyecto Telemedicina

Proyecto Telemedicina Seminario Internacional Desarrollo de Servicios Sociales para Personas Mayores 3-4 octubre 2013 Proyecto Telemedicina Dr Jean-Philippe Flouzat Médico geriatra, Consejero Médico Social de la Agencia Regional

Plus en détail

Télésanté et parcours de soins

Télésanté et parcours de soins Télésanté et parcours de soins Dr Pierre Simon Président de la Société Française de Télémédecine (SFT-Antel) JetSan, Compiègne, 28 mai 2015 La santé connectée, aujourd hui et demain Les outils supports

Plus en détail

«Améliorer les parcours de santé des personnes âgées en risque de perte d autonomie»

«Améliorer les parcours de santé des personnes âgées en risque de perte d autonomie» DOSSIER PAERPA «Améliorer les parcours de santé des personnes âgées en risque de perte d autonomie» 1 _ SOMMAIRE Quelques données chiffrées 3 Les initiatives déjà engagées pour améliorer les parcours de

Plus en détail

Annexe 2 Les expressions du HCAAM sur la coordination des interventions des professionnels autour du patient

Annexe 2 Les expressions du HCAAM sur la coordination des interventions des professionnels autour du patient Annexe 2 Les expressions du HCAAM sur la coordination des interventions des professionnels autour du patient Dans son avis de 2012 «L assurance maladie : les options du HCAAM» qui synthétise l ensemble

Plus en détail

Insuffisance cardiaque et télémédecine: Exemple du Projet E care : prise en charge à domicile des insuffisants cardiaques en stade III

Insuffisance cardiaque et télémédecine: Exemple du Projet E care : prise en charge à domicile des insuffisants cardiaques en stade III Insuffisance cardiaque et télémédecine: Exemple du Projet E care : prise en charge à domicile des insuffisants cardiaques en stade III de la NYHA Emmanuel ANDRES et Samy TALHA Service de Médecine Interne,

Plus en détail

les télésoins à domicile

les télésoins à domicile Hiver 2013 Innovation en matière de prestation des soins de santé : les télésoins à domicile Innovation en matière de prestation des soins de santé : les télésoins à domicile Au Canada comme ailleurs dans

Plus en détail

Maître de cérémonie Christian Fillatreau, Président du Cluster TIC Aquitaine

Maître de cérémonie Christian Fillatreau, Président du Cluster TIC Aquitaine Challenge start-up Maître de cérémonie Christian Fillatreau, Président du Cluster TIC Aquitaine Sanilea Régulation des transports et des soins Performance, simplicité, connectivité, intuitivité, mobilité

Plus en détail

Controverse UDM télésurveillée Pour. P. Simon Association Nationale de Télémédecine

Controverse UDM télésurveillée Pour. P. Simon Association Nationale de Télémédecine Controverse UDM télésurveillée Pour P. Simon Association Nationale de Télémédecine Controverse Peut-on être en 2013 opposé au développement de la télémédecine? Pourquoi les patients en insuffisance rénale

Plus en détail

Préambule, définitions, limites du sujet :

Préambule, définitions, limites du sujet : Télémédecine : Quel cadre, quels niveaux de preuves, quelles modalités de déploiement. XXIX èmes Rencontres Nationales de Pharmacologie et Recherche Clinique, Innovation et Evaluation des Technologies

Plus en détail

e-santé du transplanté rénal : la télémédecine au service du greffé

e-santé du transplanté rénal : la télémédecine au service du greffé e-santé du transplanté rénal : la télémédecine au service du greffé Professeur Michèle Kessler CHU de Nancy et réseau Néphrolor L une des applications de la télémédecine est la télésurveillance à domicile,

Plus en détail

RECENSEMENT DES USAGES EXPRIMÉS. De nombreux usages potentiels exprimés par les adhérents avec des degrés de maturité et de faisabilité variables

RECENSEMENT DES USAGES EXPRIMÉS. De nombreux usages potentiels exprimés par les adhérents avec des degrés de maturité et de faisabilité variables 1 RECENSEMENT DES USAGES EXPRIMÉS De nombreux usages potentiels exprimés par les adhérents avec des degrés de maturité et de faisabilité variables 2 LE PSIT A DÉFINI UN CADRE POUR LE DÉVELOPPEMENT DE LA

Plus en détail

La preuve par. Principaux enseignements du bilan des PRT et. du recensement des projets télémédecine 2013

La preuve par. Principaux enseignements du bilan des PRT et. du recensement des projets télémédecine 2013 La preuve par Principaux enseignements du bilan des PRT et du recensement des projets télémédecine 2013 Le recensement Télémédecine 2013 01 Synthèse du recensement Télémédecine 2013 02 Répartition et maturité

Plus en détail

PROJET DE TÉLÉMEDECINE

PROJET DE TÉLÉMEDECINE PROJET DE TÉLÉMEDECINE ISIFC 2 ème année Année universitaire 2011-2012 LA TÉLÉSURVEILLANCE Louis ACHA Rafaël MINACORI ISIFC Génie biomédical 23,rue Alain SAVARY 25000 Besançon Cedex Tél : 03 81 66 66 90

Plus en détail

PRESENTATION DU LIVRE BLANC 2013 I TELEMEDECINE 2020

PRESENTATION DU LIVRE BLANC 2013 I TELEMEDECINE 2020 PRESENTATION DU LIVRE BLANC 2013 I TELEMEDECINE 2020 Modèles économiques pour le télésuivi des maladies chroniques Colloque Industries Numérique & Santé + Autonomie 5 juillet 2013 Introduction Jean-Bernard

Plus en détail

Direction générale de l offre de soin

Direction générale de l offre de soin Apport de la télémédecine en matière de coopération territoriale 1. Une nouvelle organisation de l offre sanitaire pour mieux répondre aux besoins des populations 2. Comment organiser des activités de

Plus en détail

Télémédecine, télésanté, esanté. Pr. François KOHLER kohler@medecine.uhp-nancy.fr

Télémédecine, télésanté, esanté. Pr. François KOHLER kohler@medecine.uhp-nancy.fr Télémédecine, télésanté, esanté Pr. François KOHLER kohler@medecine.uhp-nancy.fr Télémédecine : Définition et domaines «Exercice de la médecine à distance» => Implique un médecin En France : Décret n 2010-1229

Plus en détail

Télémédecine. F. Brunet 28 octobre 2010

Télémédecine. F. Brunet 28 octobre 2010 Télémédecine F. Brunet 28 octobre 2010 Définition Idée générale : Faire voyager les informations plutôt que les patients Selon le CNOM (Conseil National de l Ordre des Médecins) : La télémédecine est une

Plus en détail

DMP Compatibilité : une offre logicielle qui couvre la majorité des médecins de ville

DMP Compatibilité : une offre logicielle qui couvre la majorité des médecins de ville Les logiciels DMP-compatibles La plateforme e-learning La plateforme e-doc La cartographie DMP Pour en savoir plus dmp.gouv.fr DMP Compatibilité : une offre logicielle qui couvre la majorité des médecins

Plus en détail

Capteurs pour la santé et l autonomie. Nouvelles approches technologiques. pour le suivi sur les lieux de vie

Capteurs pour la santé et l autonomie. Nouvelles approches technologiques. pour le suivi sur les lieux de vie Capteurs pour la santé et l autonomie Nouvelles approches technologiques pour le suivi sur les lieux de vie Santé : nécessité de nouvelles approches Le nouveau contexte créé par les technologies de l information

Plus en détail

La prise en charge. de votre affection de longue durée

La prise en charge. de votre affection de longue durée La prise en charge de votre affection de longue durée Comment fonctionne la prise en charge à 100 %? Quels sont les avantages pour vous? À quoi vous engagez-vous? Comment êtes-vous remboursé? Votre médecin

Plus en détail

SADIR assistance, Prestataire de Santé à Domicile (PSAD)

SADIR assistance, Prestataire de Santé à Domicile (PSAD) SADIR assistance, Prestataire de Santé à Domicile (PSAD) 1 PSAD: qui sommes nous - 1 200 000 patients toutes prestations confondues, pris en charge tous les jours à domicile en : oxygénothérapie ventilation

Plus en détail

«Politique des ARS pour les seniors»

«Politique des ARS pour les seniors» «Politique des ARS pour les seniors» Claude EVIN, Directeur Général de l Agence Régionale de Santé d Ile-de-France XX/XX/XX L ARS, acteur majeur de la politique de santé et d accompagnement au service

Plus en détail

De nouvelles organisations et pratiques de soins par télémédecine

De nouvelles organisations et pratiques de soins par télémédecine Dossier thématique P. Simon Président de l Association nationale de télémédecine (ANTEL), Paris. De nouvelles organisations et pratiques de soins par télémédecine New organizations and healthcare management

Plus en détail

Maison ou un Pôle de santé

Maison ou un Pôle de santé Les 4 points clés pour créer une Maison ou un Pôle de santé pluri-professionnel De nouveaux modes d exercice coordonné et regroupé : L exercice médical dans les villes et dans les campagnes est aujourd

Plus en détail

L ÉDUCATION THÉRAPEUTIQUE DU PATIENT EN 15 QUESTIONS - RÉPONSES

L ÉDUCATION THÉRAPEUTIQUE DU PATIENT EN 15 QUESTIONS - RÉPONSES L ÉDUCATION THÉRAPEUTIQUE DU PATIENT EN 15 QUESTIONS - RÉPONSES CONTEXTE 1. Pourquoi avoir élaboré un guide sur l éducation thérapeutique du En réponse à la demande croissante des professionnels de santé

Plus en détail

La Télémédecine dans le cadre de la Plateforme Régionale Santé de Martinique

La Télémédecine dans le cadre de la Plateforme Régionale Santé de Martinique + La Télémédecine dans le cadre de la Plateforme Régionale Santé de Martinique 15 ème Conférence des Fédérations Hospitalières des Antilles et de la Guyane Y. MARIE-SAINTE Directeur 28/04/2011 V1.0 + #

Plus en détail

E-Health evaluation at stake

E-Health evaluation at stake E-Health evaluation at stake Les enjeux de l évaluation en e-santé Myriam Le Goff-Pronost, Telecom Bretagne Myriam.legoff@telecom-bretagne.eu Réalisations et perspectives en matière de e-santé pour les

Plus en détail

Programme régional de télémédecine

Programme régional de télémédecine e-santé Programme régional de télémédecine 2012 > Consultation réglementaire www.sante.midi-pyrenees.fr PRT > Programme régional Télémédecine Contexte p. 4 Les actions du premier Programme régional de

Plus en détail

La Révolution Numérique Au Service De l'hôpital de demain. 18-19 JUIN 2013 Strasbourg, FRANCE

La Révolution Numérique Au Service De l'hôpital de demain. 18-19 JUIN 2013 Strasbourg, FRANCE La Révolution Numérique Au Service De l'hôpital de demain 18-19 JUIN 2013 Strasbourg, FRANCE Le développement de la e-santé : un cadre juridique et fonctionnel qui s adapte au partage Jeanne BOSSI Secrétaire

Plus en détail

ARRÊTÉ du. relatif au cahier des charges de santé de la maison de santé mentionné à l article L. 6323-3 du code de la santé publique.

ARRÊTÉ du. relatif au cahier des charges de santé de la maison de santé mentionné à l article L. 6323-3 du code de la santé publique. RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Ministère du travail, de l emploi NOR : ARRÊTÉ du relatif au cahier des charges de santé de la maison de santé mentionné à l article L. 6323-3 du code de la santé publique. Le ministre

Plus en détail

Nouvelles Technologies d investigation de surveillance du patient dont Télétransmission

Nouvelles Technologies d investigation de surveillance du patient dont Télétransmission Plateforme Médicalisée 24/7 de Services Santé et Télémédecine M.D Jean-Michel Souclier H2AD propose des solutions entièrement sécurisées permettant le maintien et le retour àdomiciledes personnes fragiles:

Plus en détail

Cluster I care Rhône Alpes propose une rencontre professionnel / industrie en mode Living Lab

Cluster I care Rhône Alpes propose une rencontre professionnel / industrie en mode Living Lab Naissance du projet CALYDIAL, Etablissement de santé lyonnais s est lancé dans le développement d un programme de télémédecine sur tous ses domaines d activité autorisé : dialyse péritonéale, hémodialyse

Plus en détail

La prise en charge de votre affection de longue durée

La prise en charge de votre affection de longue durée La prise en charge de votre affection de longue durée Édition 2012 LA PRISE EN CHARGE DE VOTRE AFFECTION DE LONGUE DURÉE Sommaire Votre protocole de soins en pratique p 4 Comment êtes-vous remboursé? p

Plus en détail

PARTIE I - Données de cadrage. Sous-indicateur n 9-1 : Nombre de consultations de médecins par habitant, perspective internationale

PARTIE I - Données de cadrage. Sous-indicateur n 9-1 : Nombre de consultations de médecins par habitant, perspective internationale Indicateur n 9 : Consommation de soins par habitant Sous-indicateur n 9-1 : Nombre de consultations de médecins par habitant, perspective internationale Le nombre moyen de consultations médicales par habitant

Plus en détail

PRADO, le programme de retour à domicile. Insuffisance cardiaque

PRADO, le programme de retour à domicile. Insuffisance cardiaque PRADO, le programme de retour à domicile Insuffisance cardiaque Acteurs locaux CPAM/ELSM de Couverture Enjeux et objectifs du programme Répondre à une volonté croissante des patients Adapter et renforcer

Plus en détail

Dr Agnès Caillette-Beaudoin, Medecin-directeur, Calydial (Lyon)

Dr Agnès Caillette-Beaudoin, Medecin-directeur, Calydial (Lyon) Dr Agnès Caillette-Beaudoin, Medecin-directeur, Calydial (Lyon) Intervention personnalisée à tous les stades de la Maladie Rénale Chronique Prévention de la progression de la maladie rénale Consultation

Plus en détail

La e-santé pour communiquer

La e-santé pour communiquer GCS e-santé BRETAGNE Professionnels de la santé, du médico-social, en structure ou en libéral... La e-santé pour communiquer Présentation des services e-santé en Bretagne BIPS², réseau très haut débit

Plus en détail

Rapport Télémédecine

Rapport Télémédecine Rapport Télémédecine ISIFC 2 emme année Année universitaire 2011-2012 La Télésurveillance Médicale à domicile : ETAT DE L ART ET PERSPECTIVES Taouphik DOUICH, Yassine EL HAKKOUNI. Tuteur : Mr. Jean Christophe

Plus en détail

Maisons de Santé Pluridisciplinaires. Conditions d éligibilité à des soutiens financiers

Maisons de Santé Pluridisciplinaires. Conditions d éligibilité à des soutiens financiers Maisons de Santé Pluridisciplinaires Conditions d éligibilité à des soutiens financiers Les maisons de santé pluridisciplinaires (MSP) visent à offrir à la population, sur un même lieu, un ensemble de

Plus en détail

lv. Fiches de présentation des Maisons de Santé Pluridisciplinaires P.16

lv. Fiches de présentation des Maisons de Santé Pluridisciplinaires P.16 P.3! " P.7! # $!%& # $!# $ ' (") P.9 *$ (") +,(") a) )! " #$ %$ lv. Fiches de présentation des Maisons de Santé Pluridisciplinaires P.16 & ' (()# " )2 #% * +,,,- - -$. / 0 ()./ *. 1 - -() * 2+,3+ 1 (.

Plus en détail

Le DMP en Bretagne. Assemblée générale ANIORH. Vendredi 7 Décembre 2012

Le DMP en Bretagne. Assemblée générale ANIORH. Vendredi 7 Décembre 2012 Le DMP en Bretagne Assemblée générale ANIORH Vendredi Ordre du Jour 1- Présentation du DMP 2- Déploiement du DMP en Bretagne 3- Présentation de la démarche en établissement 4- Présentation de la démarche

Plus en détail

Point d actualité DMP et Messageries Sécurisées de Santé

Point d actualité DMP et Messageries Sécurisées de Santé Point d actualité DMP et Messageries Sécurisées de Santé Assemblée Générale GCS Télésanté Basse Normandie 26 mars 2014 Anne Bertaud Pole Territoire Dossier Médical Personnel 2 DMP : quelques chiffres (février

Plus en détail

APPEL À PROJET TSN - SYNTHESE RÉPONSE ARS AQUITAINE

APPEL À PROJET TSN - SYNTHESE RÉPONSE ARS AQUITAINE 1 Les Landes, et a fortiori le Nord et l Est de ce département, concentrent une majorité des défis de santé publique auxquels certains territoires nationaux sont aussi confrontés : qu il s agisse du vieillissement

Plus en détail

Etude sur les technologies de l information au service des nouvelles organisations de soins

Etude sur les technologies de l information au service des nouvelles organisations de soins Référents de l étude : Mr CATERINA/Mr HAYAT Mr GUILLOREL Etude sur les technologies de l information au service des nouvelles organisations de soins Création de valeur engendrée par le secteur des TIC

Plus en détail

La Mutualité en chiffres

La Mutualité en chiffres La Mutualité en chiffres Édition 2012 La Mutualité en chiffres Édition 2012 La Mutualité, acteur principal de la complémentaire santé page 5 La complémentaire santé dans l activité des mutuelles Les prestations

Plus en détail

BILAN projet DIABSAT 2010-2011. Diabétologie par Satellite

BILAN projet DIABSAT 2010-2011. Diabétologie par Satellite BILAN projet DIABSAT 2010-2011 Diabétologie par Satellite 1 OBJECTIFS Développer et évaluer 3 services de télémédecine assistés par satellite Volet 1 : Education à la nutrition et promotion de l activité

Plus en détail

COMMUNIQUÉ DE PRESSE. Offre de santé : Le groupe Malakoff Médéric et le régime minier de Sécurité sociale signent un accord de partenariat

COMMUNIQUÉ DE PRESSE. Offre de santé : Le groupe Malakoff Médéric et le régime minier de Sécurité sociale signent un accord de partenariat COMMUNIQUÉ DE PRESSE Paris, le 28 janvier 2009 Offre de santé : Le groupe Malakoff Médéric et le régime minier de Sécurité sociale signent un accord de partenariat Le groupe Malakoff Médéric et la Caisse

Plus en détail

Journées de formation DMP

Journées de formation DMP Journées de formation DMP Le DMP dans l écosystème Chantal Coru, Bureau Etudes, ASIP Santé Mardi 26 juin 2012 Processus de coordination au centre des prises en charge Quelques exemples Maisons de santé

Plus en détail

Allocution d ouverture de Jean DEBEAUPUIS, Directeur Général de l Offre de soins

Allocution d ouverture de Jean DEBEAUPUIS, Directeur Général de l Offre de soins Allocution d ouverture de Jean DEBEAUPUIS, Directeur Général de l Offre de soins Université d été de la performance en santé - 29 août 2014- Lille Monsieur le président, Monsieur le directeur général,

Plus en détail

Télémédecine Un levier pour la restructuration de l offre de soins

Télémédecine Un levier pour la restructuration de l offre de soins , l heure «H»? >> Progression de la durée de vie 2000-2050 Ont collaboré à ce dossier : Dr Pierre SIMON : un levier pour la restructuration de l offre de soins.............10 Jean-Yves Robin : unn rôle

Plus en détail

Contrat d étude prospective de l emploi et de LA formation de la filière santé dans le Nord-Pas de Calais. Synthèse des résultats

Contrat d étude prospective de l emploi et de LA formation de la filière santé dans le Nord-Pas de Calais. Synthèse des résultats Contrat d étude prospective de l emploi et de LA formation de la filière santé dans le Nord-Pas de Calais Synthèse des résultats Septembre 2013 Etude coordonnée par Dispositif soutenu et financé par Le

Plus en détail

Réseau de Santé du Pays des Vals de Saintonge Pôle de santé du Canton d Aulnay de Saintonge MSP Aulnay et Néré PROJET D AULNAY PSP

Réseau de Santé du Pays des Vals de Saintonge Pôle de santé du Canton d Aulnay de Saintonge MSP Aulnay et Néré PROJET D AULNAY PSP Réseau de Santé du Pays des Vals de Saintonge PROJET D AULNAY MSP PSP Réseau de santé de proximité Historique Objectifs Particularités Avenir Réseau de Santé du Pays des Vals de Saintonge MAISON DE SANTE

Plus en détail

Référentiel Officine

Référentiel Officine Référentiel Officine Inscrire la formation dans la réalité et les besoins de la pharmacie d officine de demain - Ce référentiel décrit dans le cadre des missions et des activités du pharmacien d officine

Plus en détail

Intervention de Marisol TOURAINE. Ministre des affaires sociales, de la santé et des droits des. femmes. Maison de Santé Pluridisciplinaire

Intervention de Marisol TOURAINE. Ministre des affaires sociales, de la santé et des droits des. femmes. Maison de Santé Pluridisciplinaire 1 Intervention de Marisol TOURAINE Ministre des affaires sociales, de la santé et des droits des femmes Maison de Santé Pluridisciplinaire Magny-en-Vexin Vendredi 20 février 2015 Seul le prononcé fait

Plus en détail

TéLéMéDECINE 2020. Faire De la FranCe Un leader DU secteur en PlUs FOrte CrOissanCe De la e-santé

TéLéMéDECINE 2020. Faire De la FranCe Un leader DU secteur en PlUs FOrte CrOissanCe De la e-santé TéLéMéDECINE 2020 Faire De la FranCe Un leader DU secteur en PlUs FOrte CrOissanCe De la e-santé Synthèse de l étude sur les technologies de l information au service des nouvelles organisations de soins

Plus en détail

P atients S anté T erritoires

P atients S anté T erritoires H ôpital P atients S anté T erritoires L exercice regroupé dans les services de santé Une action coordonnée des professionnels en faveur des patients De plus en plus de professionnels de santé ont depuis

Plus en détail

Les rencontres «Acheteurs de la santé» - Auvergne Opportunités d affaires 2014-2015. Bilan

Les rencontres «Acheteurs de la santé» - Auvergne Opportunités d affaires 2014-2015. Bilan Les rencontres «Acheteurs de la santé» - Auvergne Opportunités d affaires 2014-2015 Bilan Contexte : Le marché hospitalier est identifié à la fois comme une source de croissance et d emplois pour les entreprises

Plus en détail

Télémédecine, télésanté, télésoins : un nouveau défi à relever pour les infirmiers/es?

Télémédecine, télésanté, télésoins : un nouveau défi à relever pour les infirmiers/es? Télémédecine, télésanté, télésoins : un nouveau défi à relever pour les infirmiers/es? Lisette CAZELLET Consultant Formateur TIC Santé SALON INFIRMIER 4 Novembre 2010 PLAN DE LA PRESENTATION Sondage :

Plus en détail

Télésanté et Télémédecine 24h/24 et 7j/7

Télésanté et Télémédecine 24h/24 et 7j/7 Télésanté et Télémédecine 24h/24 et 7j/7 www.h2ad.net Un Partenariat Basé sur l'innov Au travers de solutions innovantes en télésanté, de son expertise dans l acquisition et le traitement de données de

Plus en détail

Introduction. Les articles de la presse spécialisée tendent à nous laisser penser que c est en effet le cas :

Introduction. Les articles de la presse spécialisée tendent à nous laisser penser que c est en effet le cas : Introduction Le CRM se porte-t-il si mal? Les articles de la presse spécialisée tendent à nous laisser penser que c est en effet le cas : «75 % de projets non aboutis» «La déception du CRM» «Le CRM : des

Plus en détail

Intérêts de l outil PAACO

Intérêts de l outil PAACO 12 février 2014 Colloque TIC Santé Intérêts de l outil PAACO Association «Gaves et Bidouze» - Plateforme de coordination CLIC, Réseau Gérontologique, MAIA L outil PAACO Objectifs : pourquoi cet outil dans

Plus en détail

Domaine Santé. Plan d études cadre Modules complémentaires santé. HES-SO, les 5 et 6 mai 2011. 1 PEC Modules complémentaires santé

Domaine Santé. Plan d études cadre Modules complémentaires santé. HES-SO, les 5 et 6 mai 2011. 1 PEC Modules complémentaires santé Domaine Santé Plan d études cadre Modules complémentaires santé HES-SO, les 5 et 6 mai 2011 1 PEC Modules complémentaires santé Plan d études cadre Modules complémentaires santé 1. Finalité des modules

Plus en détail

DOSSIER DE PRESSE. Les dates clés de la Coddem

DOSSIER DE PRESSE. Les dates clés de la Coddem 6 ème séance plénière lundi 14 avril 2014 DOSSIER DE PRESSE La commission départementale de la démographie médicale : l instance incontournable en Lot-et-Garonne pour mettre en place un nouvel exercice

Plus en détail

Organiser une permanence d accès aux soins de santé PASS

Organiser une permanence d accès aux soins de santé PASS Établissements de santé Droits et accueil des usagers Organiser une permanence d accès aux soins de santé PASS Recommandations et indicateurs Préface Faire face aux inégalités de santé qui touchent tout

Plus en détail

La prise en charge des maladies chroniques à l étranger

La prise en charge des maladies chroniques à l étranger La prise en charge des maladies chroniques à l étranger Le disease management, ou organisation coordonnée des soins, est appliqué aux maladies chroniques dans de nombreux pays (États-Unis, Allemagne, Royaume

Plus en détail

1 ère partie Amont de l'hôpital : organiser la permanence des soins une obligation médicale!

1 ère partie Amont de l'hôpital : organiser la permanence des soins une obligation médicale! Plan «Urgences» 1 ère partie Amont de l'hôpital : organiser la permanence des soins une obligation médicale! Fiche 1.1 La permanence des médecins généralistes Mesure 1 Assurer la permanence de soins Mesure

Plus en détail

Cahier des charges du système d information des maisons et pôles de santé pluriprofessionnels et des centres de santé polyvalents.

Cahier des charges du système d information des maisons et pôles de santé pluriprofessionnels et des centres de santé polyvalents. Cahier des charges du système d information des maisons et pôles de santé pluriprofessionnels et des centres de santé polyvalents Décembre 2011 Classification : Public 1 / 90 Synthèse ASIP Santé Une lettre

Plus en détail

Plateforme Lorraine de services mutualisés pour l échange et le partage de données médicales 16/02/2009

Plateforme Lorraine de services mutualisés pour l échange et le partage de données médicales 16/02/2009 Plateforme Lorraine de services mutualisés pour l échange et le partage de données médicales 16/02/2009 1 Le GCS Télésanté Lorraine La télésanté en lorraine Groupement de Coopération Sanitaire créé en

Plus en détail

MINISTÈRE DU TRAVAIL, DE L EMPLOI ET DE LA SANTÉ MINISTÈRE DES SOLIDARITÉS ET DE LA COHÉSION SOCIALE SANTÉ ETABLISSEMENTS DE SANTÉ.

MINISTÈRE DU TRAVAIL, DE L EMPLOI ET DE LA SANTÉ MINISTÈRE DES SOLIDARITÉS ET DE LA COHÉSION SOCIALE SANTÉ ETABLISSEMENTS DE SANTÉ. SANTÉ ETABLISSEMENTS DE SANTÉ Organisation MINISTÈRE DU TRAVAIL, DE L EMPLOI ET DE LA SANTÉ Direction générale de l offre de soins Sous-direction du pilotage de la performance des acteurs de l offre de

Plus en détail

sentée e et soutenue publiquement pour le Doctorat de l Universitl

sentée e et soutenue publiquement pour le Doctorat de l Universitl Du rôle des signaux faibles sur la reconfiguration des processus de la chaîne de valeur de l organisation : l exemple d une centrale d achats de la grande distribution française Thèse présent sentée e

Plus en détail

Cahier des charges des maisons de santé pluri-professionnelles pouvant bénéficier d un soutien financier

Cahier des charges des maisons de santé pluri-professionnelles pouvant bénéficier d un soutien financier DGOS/PF3/CdC MSP PF3 R2 DSS RB 21 07 10 Cahier des charges des maisons de santé pluri-professionnelles pouvant bénéficier d un soutien financier L article L. 6323-3 du code de la santé publique prévoit

Plus en détail

médicale canadienne, l Institut canadien d information sur la santé, Santé Canada et le Collège royal des médecins et chirurgiens du Canada.

médicale canadienne, l Institut canadien d information sur la santé, Santé Canada et le Collège royal des médecins et chirurgiens du Canada. DEPUIS PLUSIEURS ANNÉES, la Fédération des médecins omnipraticiens du Québec (FMOQ) interroge ses membres sur plusieurs aspects touchant leur pratique professionnelle à l aide de sondages, de groupes de

Plus en détail

TÉLÉMÉDECINE EN FRANCHE-COMTÉ

TÉLÉMÉDECINE EN FRANCHE-COMTÉ TÉLÉMÉDECINE EN FRANCHE-COMTÉ PROGRAMME 2012-2016 Préface Dans une région à forte composante rurale et dont la démographie médicale pourrait rapidement devenir préoccupante, nous devons anticiper et permettre

Plus en détail

Pandémie grippale et réorganisation des soins primaires. Le travail de la Maison Médicale de Garde d Ambérieu

Pandémie grippale et réorganisation des soins primaires. Le travail de la Maison Médicale de Garde d Ambérieu Pandémie grippale et réorganisation des soins primaires Le travail de la Maison Médicale de Garde d Ambérieu Introduction Réorganisation profonde nécessaire de l offre de soins Organisation hospitalière

Plus en détail

Droits des personnes malades en fin de vie

Droits des personnes malades en fin de vie R S L S Droits des personnes malades en fin de vie Dr. R. Mislawski Médecin coordonnateur, Docteur en droit Sommaire Introduction 1 Domaine de la loi 2 Conditions de fond de mise en œuvre de la loi 3 Critères

Plus en détail

Dossier Médical Personnel une réalité partagée en Alsace!

Dossier Médical Personnel une réalité partagée en Alsace! Dossier Médical Personnel une réalité partagée en Alsace! Mardi 14 Février 2012 L accompagnement des professionnels de santé sur le terrain M. Gaston STEINER directeur d Alsace e-santé(gcs) Le DMP, socle

Plus en détail

Avis relatif au projet de loi de financement rectificative de la sécurité sociale pour 2014

Avis relatif au projet de loi de financement rectificative de la sécurité sociale pour 2014 Paris, le 12 juin 2014 Avis relatif au projet de loi de financement rectificative de la sécurité sociale pour 2014 Délibération n CONS. 13 12 juin 2014 Projet de loi de financement rectificative de la

Plus en détail

Améliorer la coordination des soins : comment faire évoluer les réseaux de santé?

Améliorer la coordination des soins : comment faire évoluer les réseaux de santé? Guide méthodologique Améliorer la coordination des soins : comment faire évoluer les réseaux de santé? Octobre 2012 Direction générale de l offre de soins Sommaire Synthèse... 2 Introduction... 3 Partie

Plus en détail

Contribution de la Mutualité Française Centre à la Stratégie Nationale de Santé. Tours

Contribution de la Mutualité Française Centre à la Stratégie Nationale de Santé. Tours Contribution de la Mutualité Française Centre à la Stratégie Nationale de Santé Tours Débat régional du 13 février 2014 Chantier n 1 du programme Gaspar : développer les conventionnements tiers payant

Plus en détail

Le référentiel professionnel du Diplôme d Etat d Aide Médico-Psychologique

Le référentiel professionnel du Diplôme d Etat d Aide Médico-Psychologique A R D E Q A F Le référentiel professionnel du Diplôme d Etat d Aide Médico-Psychologique 1.1 Définition de la profession et du contexte de l intervention p. 2 1.2 Le référentiel d activités du Diplôme

Plus en détail

L approche populationnelle : une nouvelle façon de voir et d agir en santé

L approche populationnelle : une nouvelle façon de voir et d agir en santé Trousse d information L approche populationnelle : une nouvelle façon de voir et d agir en santé Novembre 2004 L approche populationnelle : une nouvelle façon de voir et d agir en santé L approche populationnelle

Plus en détail

Logiciels d éducation à la Nutrition et à l activité physique

Logiciels d éducation à la Nutrition et à l activité physique Université d été E-Santé Castres-Mazamet 4, 5, 6 juillet 2012 «Des supports numériques au service de l éducation thérapeutique des patients» Logiciels d éducation à la Nutrition et à l activité physique

Plus en détail

Les infirmiers anesthésistes ont les plus hauts salaires, les préparateurs en pharmacie, ceux qui progressent le plus

Les infirmiers anesthésistes ont les plus hauts salaires, les préparateurs en pharmacie, ceux qui progressent le plus Communiqué de presse 2 ème édition du Baromètre Appel Médical des salaires de la santé Les infirmiers anesthésistes ont les plus hauts salaires, les préparateurs en pharmacie, ceux qui progressent le plus

Plus en détail

PETITE ENFANCE SERVICES À LA PERSONNE SANTÉ UNE MÉTHODE UNIQUE 100% À DISTANCE POUR APPRENDRE UN NOUVEAU MÉTIER. www.ecolems.com

PETITE ENFANCE SERVICES À LA PERSONNE SANTÉ UNE MÉTHODE UNIQUE 100% À DISTANCE POUR APPRENDRE UN NOUVEAU MÉTIER. www.ecolems.com PETITE ENFANCE SERVICES À LA PERSONNE UNE FORMATION, UN MÉTIER SANTÉ UNE MÉTHODE UNIQUE 100% À DISTANCE POUR APPRENDRE UN NOUVEAU MÉTIER www.ecolems.com Apprenez un métier et boostez votre carrière! ECOLEMS,

Plus en détail

SOMMAIRE COMMUNIQUÉ DE PRESSE. p. 3. p. 4 LE CESU. p. 5. Les outils. p. 6. Le centre de simulation. Quelques chiffres

SOMMAIRE COMMUNIQUÉ DE PRESSE. p. 3. p. 4 LE CESU. p. 5. Les outils. p. 6. Le centre de simulation. Quelques chiffres SOMMAIRE COMMUNIQUÉ DE PRESSE p. 3 LE CESU Les outils Le centre de simulation Quelques chiffres Un exemple : la formation à l emploi des infirmiers des services d urgences En annexe p. 4 p. 5 p. 6 p. 6

Plus en détail

LE JOURNAL DES PATIENTS DE NOUVEAUX OUTILS DE COMMUNICATION ET D INFORMATION 3 OUVRAGES

LE JOURNAL DES PATIENTS DE NOUVEAUX OUTILS DE COMMUNICATION ET D INFORMATION 3 OUVRAGES LA NEWSLETTER / LIGUE REIN ET SANTÉ / AVRIL 2015 #19 NOUVEAUTÉ 2015 / DES PAGES À PHOTOCOPIER DESTINÉES À VOS PATIENTS LE JOURNAL DES PATIENTS DE NOUVEAUX OUTILS DE COMMUNICATION ET D INFORMATION 2 SITES

Plus en détail

«La Mutualité Française ouvre de nouveaux chantiers innovants.»

«La Mutualité Française ouvre de nouveaux chantiers innovants.» 39 e Congrès de la Mutualité Française Résolution générale «La Mutualité Française ouvre de nouveaux chantiers innovants.» La crise financière, économique, sociale et écologique frappe durement notre pays,

Plus en détail

Conseil. en Organisation et Gestion de Bloc Opératoire. www.adessa-software.com. tel : +32 (0)10 841 921 fax : +32 (0)10 227 657

Conseil. en Organisation et Gestion de Bloc Opératoire. www.adessa-software.com. tel : +32 (0)10 841 921 fax : +32 (0)10 227 657 Conseil en Organisation et Gestion de Bloc Opératoire tel : +32 (0)10 841 921 fax : +32 (0)10 227 657 www.adessa-software.com Avant-Propos De part sa nature complexe et évolutive, le bloc opératoire est

Plus en détail