Muriel LE NALBAUT IDE CH TROYES Mars 2014
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- Marcel Généreux
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1 Muriel LE NALBAUT IDE CH TROYES Mars 2014
2 A- Rappel définition Fonctionnement anormal de l activité électrique du cerveau Caractérisé par la survenue de : crise unique (sans cause organique) crises répétées (causes organiques : tumeur, abcès, séqu elle d AVC, origines toxiqu es, génétiqu es ) Existence de plusieurs types de crises : Tonico-clonique (généralisée) Partielle (myoclonies du partie du corps) Absence (brèves périodes de suspension de la conscience)
3 B- Crise généralisée Phase tonico-clonique : Allonger la personne à terre ou mettre les barrières du lit Enlever les lunettes Faire évacuer toutes les personnes présentes Ne pas empêcher les mouvements convulsifs Le déplacer que si danger immédiat ou risque de blessu re Ne rien mettre dans la bouche : risque de morsure, blessure bouche, langue et dents cassées Pas d oxygène: hyperventilation = majoration de crises
4 Rôle essentiel de l IDE : Observation de la crise Noter la durée Noter s il y a perte d urine et/ ou selles Observer la position des yeux : témoin d une atteinte neu rologiqu e PAS DE CARACTERE D URGENCE
5 Phase résolutive : = phase stertoreuse ou post critique : Mettre le patient en PLS et surveiller la respiration Attendre pour le rassurer, rester calme et l orienter dans les 3 sphères au besoin (temps, espace et reconnaissance d es p ersonnes) Le couvrir si émission d urine et/ ou de selles Noter le degré de somnolence post crise Noter le degré de confusion post crise Effectuer les soins au besoin (hygiène, blessure etc. ) Noter la notion de dysarthrie ou d aphasie si présente
6 C- Crise partielle Noter la zone du corps atteinte : motricité, dysarthrie, aphasie, gestes inappropriés (se lécher les lèvres, tirer sur ses vêtements, bruxisme, déglutition répétitive), signes de confusion, position des yeux Sécuriser la personne (risque de décompensation en crises généralisée) Noter la durée de la crise Le rassurer au besoin, le patient n a pas conscience de son problème Le mettre au calme
7 D- Absence Noter le temps de l absence Noter l existence de facteurs déclenchants Noter les gestes ou mimiques associés Le rassurer et le resituer au besoin NE PAS STIMULER TANT QUE LA CRISE N EST PAS TERMIN EE
8 E- Soins de suite après une crise Prévenir le médecin du service ou le 15 pour se rassurer Sur PM: Température Bilan sanguin: désordre métabolique, traçabilité médicaments, toxiqu es EEG: recherche d un foyer épileptogène PL: recherche foyer infectieux Scanner+/ - IRM Rechercher les facteurs déclenchants: migraine, paresthésies, stimulation lumineuse ou sonore, maladie neurologique, manque de sommeil, stress, travail nocturne, inobservance traitement,douleurs diffuses, troubles du caractère, palpitations, mauvaise alimentation, rep as irrégu liers Dépister les auras: signes précédents une crise (tbles olfactifs, auditifs, visuels, sensitifs)
9 Favoriser l insertion sociale Faire envisager reconversion professionnelle selon profession Conduite sous condition de la commission départementale du permis de conduire Grossesse programmée Pas de traitement pour crise unique idiopathique
10 F- Etat de mal épileptique Rappel: crises généralisées tonico-cloniques répétées sans intervalle libre. URGENCE VITALE Liée à l encombrement bronchique, au risque d arrêt ventilatoire et circu latoire Prévenir immédiatement le médecin si présent +/ ou le SAMU 15 Mettre une canule de Guédel entre 2 périodes tonicoclonique et résolutive pour permettre l aspiration des sécrétions salivaires inhalées et lutter contre les morsures de langue
11 Poser une VVP en évitant le pli du coude Si possible: prélever une biologie sanguine Préparer un antiépileptique d action rapide puis un PSE a poser au long cours Si échec: mettre un antiépileptique par voie rectale Surveiller les hémodynamiques Assurer des soins locaux si blessure Transfert rapide en réanimation au besoin pour PEC Prévenir famille, transmissions DSI et orales.
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