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1 Rapport final du Groupe de travail sur le racisme dans les campus fédération canadienne des étudiantes et étudiants Canadian Federation of Students ontario cfsontario.ca

2 Pour obtenir des renseignements généraux au sujet du présent document, veuillez vous adresser à : Fédération canadienne des étudiantes et étudiants Bureau de l Ontario 180, rue Bloor ouest, bureau 900 Toronto (Ontario) M5S 2V6 Tél Téléc Courriel federation@cfsontario.ca WWW cfsontario.ca This document is also available in English. Local Section 1281

3 Fédération canadienne des étudiantes et étudiants-ontario La Fédération canadienne des étudiantes et étudiants, avec ses plus de membres représentés par 37 syndicats étudiants dans toutes les régions de la province, est la voix des étudiantes et étudiants du niveau postsecondaire en Ontario. Fondée en 1981, la Fédération représente des étudiantes et étudiants qui font des études au niveau collégial, au premier cycle ou aux cycles supérieurs universitaires, à temps plein ou à temps partiel. Algoma University Students Union Brock University Graduate Students Association Carleton University Students Association Carleton University Graduate Students Association Association étudiante de La Cité collégiale Student Association of George Brown College Glendon College Student Union University of Guelph Central Student Association University of Guelph Graduate Students Association Lakehead University Student Union Laurentian Association of Mature and Part-time Students Laurentian University Graduate Students Association Laurentian University Students General Association Association des étudiantes et étudiants francophones de l Université Laurentienne McMaster University Graduate Students Association Nipissing University Student Union Ontario College of Art and Design Student Union Student Federation of the University of Ottawa Graduate Students Association des étudiant(e)s diplômé(e)s de l Université d Ottawa Queen s University Society of Graduate and Professional Students Ryerson Students Union Continuing Education Students Association of Ryerson Saint Paul University Students Association University of Toronto at Scarborough Campus Students Union University of Toronto Graduate Students Union University of Toronto Students Union University of Toronto at Mississauga Students Union Association of Part-Time Undergraduate Students of the University of Toronto Trent Central Student Association Trent University Graduate Student Association University of Western Ontario Society of Graduate Students Wilfrid Laurier University Graduate Students Association University of Windsor Students Alliance University of Windsor Graduate Students Society University of Windsor Organisation of Part-time University Students York Federation of Students York University Graduate Students Association

4 Table des matières Rapport final du Group de travail sur le racisme dans les campus Résumé des recommandations... v Le Group de travail... 1 Les membres du Groupe de travail... 1 Contexte... 1 Les objectifs du Groupe de travail...2 Audiences sur les campus...2 Survol du Code des droits de la personne de l Ontario...5 Définitions et concepts...5 Terminologie... 5 Racisme... 5 Discrimination raciale...6 Les enjeux dans le domaine de l éducation...6 Prévention et réponse en matière de racisme et de discrimination raciale...6 Les thèmes et conclusions du Groupe de travail...7 Racisme individuel et systémique dans la vie de campus...7 Le racisme dans la salle de classe... 7 La vie de campus...8 La vie en résidence Participation et représentation des étudiantes et étudiants Les médias des campus...12 Racisme institutionnel, embauchage et programmes d études...13 Programmes d études...13 Programmes et financement...13 Embauche, promotions et permanence Racisme systémique dans les politiques et la gouvernance des établissements d enseignement...15 Bureaux des droits de la personne Sécurité Organismes décisionnaires...16 Politique administrative...16 Critères d admission Racisme systémique dans la société en général...19 Obstacles financiers...19 Conséquences et conclusions ii

5 Annexe 1 : Glossaire Annexe 2 : Les membres du Groupe de travail Annexe 3 : Listes des audiences Annexe 4 : Déclaration écrite Annexe 5 : Médias Annexe 6 : Comment défier le racisme en classe Annexe 7 : Liste de vérification de l administration du collège ou de l université Annexe 8 : La dénonciation de la discrimination sur le campus Fédération canadienne des étudiantes et étudiants-ontario iii

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7 Résumé des recommandations Racisme individuel et racisme systémique dans la vie de campus Le racisme dans la salle de classe Exiger que les plans de cours comportent une déclaration sur l équité, que celle-ci soit lue aux étudiantes et étudiants au début du premier cours, et que ce soit suivi d une discussion en classe. Désigner dans chaque département une intervenante ou un intervenant auprès des professeures et professeurs. Fournir un soutien à l enseignement et de l aide professionnelle pour les professeures et professeurs. Exiger et fournir une formation anti-oppression à l intention du corps enseignant et du personnel de soutien. Encourager les professeures et professeurs à intervenir de manière constructive chaque fois qu un incident raciste a lieu en classe. Encourager les étudiantes et étudiants à dénoncer aussitôt tout incident raciste qui a lieu en classe. Faire connaître les moyens par lesquels les étudiantes et étudiants peuvent signaler un incident raciste qui a eu lieu en classe. Fournir des moyens sécuritaires par lesquels les étudiantes et étudiants, et les membres du corps enseignant et du personnel peuvent dénoncer le racisme. La vie de campus a) Activités étudiantes Encourager les étudiantes et étudiants à signaler les incidents racistes qui ont lieu pendant les activités sur le campus. Faire la promotion de moyens sécuritaires par lesquels les étudiantes et étudiants peuvent signaler un incident raciste qui a eu lieu lors d une activité sur le campus. Inclure divers choix d activités et de programmes qui reflètent la diversité de la population étudiante. Faire la promotion et annoncer à grande échelle les activités et encourager une participation diversifiée. S assurer que les organisatrices et organisateurs viennent de milieux divers de sorte à apporter une variété de perspectives à la planification, à l organisation et à la promotion des activités. b) Espaces étudiants Réagir immédiatement aux incidents de racisme et travailler en collaboration pour répondre aux besoins de la personne ou du groupe qui en a été la cible. Organiser une opposition aux incidents racistes sur le campus et dans les espaces étudiants. Mettre en œuvre une politique d «espaces sécuritaires». c ) Accueil aux nouvelles étudiantes et aux nouveaux étudiants Organiser des activités d accueil diverses de sorte que les étudiantes et étudiants de tous les milieux se sentent représentés et encouragés à participer. Demander qu une formation anti-oppression soit fournie lors des activités d accueil pour tous les membres de la communauté du campus. Inclure de l information sur les services communautaires et les services aux étudiantes et étudiants dans chaque trousse d accueil. Fédération canadienne des étudiantes et étudiants-ontario v

8 Rapport final du Group de travail sur le racisme dans les campus vi La vie en résidence S assurer que les assistantes et assistants et les conseillères et conseillers dans les résidences ont eu une formation anti-oppression obligatoire. Fournir une formation anti-oppression à tous les étudiants et étudiantes des résidences lors des activités d accueil. Mettre en œuvre une politique d «espace sécuritaire» dans les résidences. Inclure des dispositions sur l équité dans les politiques d embauche pour le personnel des résidences de sorte à assurer la représentation des groupes racialisés. Fournir des ressources pour s assurer que les activités dans les résidences comprennent des activités fondées sur l équité. Veiller à ce qu il y ait un processus dans l université ou le collège pour que les étudiantes et étudiants puissent soulever en toute sécurité leurs préoccupations quant au racisme. Participation et représentation des étudiantes et étudiants Mettre fin à la privatisation de l éducation en transférant les coûts des frais d utilisation des étudiantes et étudiants au gouvernement par le biais du système d impôt progressif. Embaucher plus de personnel enseignant permanent pour réduire le nombre d étudiantes et d étudiants dans les salles de classe. Veiller à ce que toutes les activités et les programmes de la communauté du campus soient variés et reflètent la population du campus. Annoncer les élections du conseil étudiant et d autres groupes représentatifs de manière à inclure tous les étudiants et étudiantes. Établir des programmes de mentors ou de camarades de sorte à aider les étudiantes et étudiants étrangers à se familiariser avec la vie du campus. Fournir des programmes de soutien et des ressources aux étudiantes et étudiants étrangers. Les médias des campus Encourager les étudiantes et étudiants racialisés à contribuer au journal du campus et à devenir membre de la rédaction. Les membres de la rédaction des journaux étudiants devraient se lancer le défi de présenter des articles sur des questions qui pourraient dépasser leur terrain familier. Les membres de la rédaction des journaux étudiants doivent recruter des contributrices et contributeurs qui représentent une diversité d étudiantes et étudiants. Les membres de la rédaction des journaux étudiants devraient encourager les étudiantes et étudiants à écrire des articles sur ce qui les intéressent pour élargir la couverture des questions étudiantes. Les membres de la rédaction des journaux étudiants devraient former des liens avec les divers clubs étudiants pour pouvoir informer les gens des possibilités de contribuer au journal. Racisme institutionnel, embauche et programmes d études Programmes d études Présenter des perspectives multiples dans les programmes d études réguliers. Créer des comités de révision au niveau départemental pour examiner l eurocentrisme et les différentes perspectives en matière d enseignement. Mettre en œuvre des comités de programmes d études plus diversifiés auprès desquels les étudiantes et étudiants sont représentés. Créer des cours obligatoires fondés sur l équité dans chaque département. Programmes d études et financement Affecter un financement ciblé au développement de programmes d études en théorie critique et équité. Affecter un financement ciblé à des programmes de cycles supérieurs d études en théorie critique et équité. Veiller à ce que les étudiantes et étudiants puissent s inscrire à un programme d études en théorie critique et équité comme champ d études principal ou secondaire. Veiller à ce que les membres du corps professoral qui créent et élaborent les programmes d études en théorie critique et équité aient la sécurité d emploi et un accès à une quantité adéquate de ressources dans leur département. Embauche, promotions et permanence Effectuer des vérifications de l équité en matière d emploi en ce qui concerne le corps professoral de chaque département. Les vérifications peuvent comprendre des données sur l embauche de

9 nouvelles professeures et de nouveaux professeurs, les promotions internes et la position de ces professeures et professeurs dans la profession. S assurer que les critères pour la promotion et la permanence identifient la sous-représentation des groupes racialisés dans les corps professoraux et tiennent compte de la contribution de ces derniers aux diverses méthodes et approches d enseignement et de mentorat auprès des étudiantes et étudiants. S assurer que les comités d embauche représentent la diversité des corps étudiants et professoraux. Établir des politiques, des protocoles et des mécanismes élaborés pour répondre aux incidents qui ont lieu pendant les activités. Organismes décisionnaires Augmenter le nombre de membres étudiants au sein des organismes décisionnaires. Établir un code de conduite basé sur l équité lors des réunions afin d assurer que la participation de tous les membres y est encouragée et respectée. Exiger une formation anti-oppression pour les membres du conseil d administration et du sénat. Racisme systémique dans les politiques et la gouvernance des établissements d enseignement Bureaux des droits de la personne S assurer que le bureau des droits de la personne du campus est indépendant par rapport à l administration principale de l établissement. Veiller à ce que les bureaux des droits de la personne ne soient pas situés dans les édifices de l administration. Ajouter au rôle des agentes et agents des droits de la personne celui de défendre et de promouvoir les droits, en plus de leur rôle de médiatrice ou médiateur. Exiger que les bureaux des droits de la personne fassent rapport à un conseil composé de membres de la population étudiante, du corps professoral et du personnel. Exiger que les bureaux des droits de la personne surveillent de manière anonyme les données sur les plaintes et les cas et en fassent rapport deux fois par année au sénat ou au conseil de l éducation en proposant leurs recommandations. S assurer que les tierces parties peuvent aussi déposer une plainte aux bureaux des droits de la personne. Sécurité Exiger que les membres de la sécurité du campus participent tous les ans à une formation antioppression obligatoire animée par un organisme ou une organisation de l extérieur du campus. Exiger que la sécurité du campus prenne note et fasse rapport des incidents et fasse l objet d une vérification de l équité. Les membres des corps de sécurité et de police du campus devraient être représentatifs de la population du campus. Politique administrative a) Codes de conduite Veiller à éliminer les politiques de procédure qui ont une incidence disproportionnée sur les étudiantes et étudiants racialisés. Surveiller et recueillir les données pour déterminer qui sont les personnes qui sont pénalisées par les codes de conduite. Exiger que ces données soient présentées au sénat et s assurer que le public peut y avoir accès. Remplacer les codes de conduite par des politiques élaborées en collaboration avec les étudiantes et étudiants et qui soulignent leurs droits et responsabilités. b) Les processus d appel Assurer la présence d une représentante ou d un représentant étudiant pour accompagner les étudiantes et étudiants accusés d infraction aux règles d intégrité scolaire. Les syndicats étudiants devraient être chargés de former et de désigner ces représentantes et représentants étudiants. Surveiller et recueillir les données sur la race et la langue des personnes accusées d infraction aux règles sur l intégrité scolaire. Accroître la durée de contact direct entre l étudiant et le professeur pour tenter d éclaircir toute confusion par rapport aux règles sur l intégrité scolaire. Adopter une approche plus constructive comprenant des choix qui ne comptent pas une note d échec dans le cas d une première infraction, mais plutôt de tutorats, s il y a lieu. Veiller à ce que tous les groupes d appels aient parmi leurs membres au moins une étudiante ou un étudiant sélectionné par processus démocratique. Avant de pénaliser une étudiante ou un étudiant d un programme d anglais langue seconde, par exemple, s assurer que des choix constructifs, comme des séances de tutorat, ont été explorés. Fédération canadienne des étudiantes et étudiants-ontario vii

10 Les bureaux d intégrité scolaire devraient prendre note de la race, du sexe et de la langue des étudiantes et étudiants qui sont accusés afin de déceler toute tendance systémique en matière de discipline. Par exemple, l étudiante ou l étudiant pourrait remplir un formulaire ou un questionnaire avant que le processus ne soit entamé. Critères d admission Créer une catégorie Accès dans les directives d admission des programmes de premier cycle, de cycles supérieurs, de professions libérales et de diplôme. Effectuer des vérifications sur l équité en matière d admission selon le département. Les vérifications peuvent inclure les taux de persévérance aux études et la durée des études jusqu à la l obtention du diplôme ou du grade. Créer des programmes de transition pour les personnes qui n ont pas la formation scolaire normalement requise pour l admission au collège ou à l université, et ce, pour des raisons financières, des circonstances familiales ou des raisons de discrimination systémique. Racisme systémique dans la société en général Obstacles financiers Les gouvernements devraient réduire les obstacles financiers en imposant un gel immédiat des frais de scolarité et en créant un cadre pour leur réduction progressive. Les systèmes d aide financière aux études au niveau fédéral et en Ontario devraient être réformés pour qu ils soient axés sur les bourses au lieu des prêts. Les gouvernements devraient réaffecter les fonds des crédits d impôt et bonifier les programmes de subventions de fin d études pour créer un système intégral de bourses immédiates accordées en fonction du besoin. Le remboursement des prêts en fonction du revenu et toute autre forme d aide financière régressive devraient être rejetés par les responsables des orientations politiques. Les prêts étudiants financés par le gouvernement ne devraient pas accumuler d intérêts, même après la remise du diplôme. Les frais de scolarité différentiels que paient les étudiantes et étudiants étrangers devraient être éliminés

11 Le Groupe de travail Les membres du Groupe de travail Wesley Crichlow: Professeur agrégé permanent à la faculté d études en criminologie, dans le programme justice et politiques de l Institut universitaire de technologie de l Ontario. Terry Downey: Avvy Go: Frances Henry: Sandy Hudson: Ali Mallah: Lee Maracle: Hildah Otieno: Vice-président exécutif, Fédération du travail de l Ontario Directrice de la Metro Toronto Chinese and Southeast Asian Legal Clinic. Professeure émérite, Université York, auteure du rapport Systemic Racism Towards Faculty of Colour and Aboriginal Faculty at Queen s University de Représentante nationale des femmes, Fédération canadienne des étudiantes et étudiants; présidente désignée, Fédération canadienne des étudiantes et étudiants- Ontario; et présidente, University of Toronto Students Union. Vice-président, Fédération canado-arabe. Universitaire éminente invitée au programme d Études autochtones/anglaises, et auteure résidente au First Nation s House de l Université de Toronto. Coordonnatrice des services, Fédération canadienne des étudiantes et étudiants- Ontario. Krisna Saravanamuttu: Représentant des étudiantes et étudiants racialisés, Fédération canadienne des étudiantes et étudiants; et président, Fédération des étudiantes et étudiants de York. Pour des notes biographiques plus complètes pour chacun des membres du Groupe de travail, veuillez consulter les annexes. Contexte La Fédération canadienne des étudiantes et étudiants représente plus d un demi-million d étudiantes et étudiants de collèges et d universités au Canada, dont plus de en Ontario. La Fédération revendique une éducation postsecondaire de haute qualité au Canada, qui est accessible à toutes et à tous, quel que soit leur milieu socioéconomique, leur race, leur sexe, leur capacité, leur citoyenneté, leur nationalité, leur sexualité ou leur affiliation religieuse. Bien que la Fédération considère les barrières économiques comme étant l obstacle le plus important à l égalité d accès à l éducation postsecondaire, les pratiques discriminatoires peuvent aussi empêcher l accès équitable aux universités et collèges de l Ontario. À l assemblée générale de la Fédération canadienne des étudiantes et étudiants-ontario d août 2008, les membres ont voté pour la mise sur pied d un groupe de travail qui enquêterait sur les manifestations du racisme sur les campus de l Ontario. Cette initiative fut la réponse des étudiantes et étudiants aux préoccupations croissantes suscitées par les expériences de racisme et de discrimination sur les campus. Les syndicats étudiants ont noté le manque de progrès général dans les actions des établissements postsecondaires en vue de répondre à ces préoccupations et ont décidé de former un groupe de travail pour enquêter sur le sujet. Le présent rapport fait suite au travail du Groupe d étude sur les besoins des étudiantes et étudiants musulmans créé par la Fédération en janvier 2006, et dont le rapport final a été publié en mars Le présent rapport est propice et important aujourd hui en l Ontario vu les changements démographiques actuels dans la province ainsi qu au Canada. Le Recensement 2006 identifie plus de 200 origines ethniques au Canada et plus Fédération canadienne des étudiantes et étudiants-ontario 1

12 Rapport final du Group de travail sur le racisme dans les campus 2 de 5 million de personnes sont identifiées comme étant membre d une minorité visible. 1 La population racialisée du Canada augmente de plus en plus vite en raison de la hausse de l immigration de l Asie, de l Afrique, des Caraïbes, de l Amérique centrale, de l Amérique du Sud et du Moyen-Orient. Le Canada accepte environ nouveaux immigrants et immigrantes chaque année, un taux relativement constant depuis les années La plupart des nouveaux immigrants et immigrantes au Canada s établissent à Toronto, Montréal ou Vancouver. Statistique Canada indique une croissance de 27 pour cent des populations des minorités visibles au Canada de 2001 à 2006, comparativement à cinq pour cent pour la population en général. Cette tendance se reflète aussi dans les statistiques démographiques sur les étudiantes et étudiants des collèges et universités partout dans le pays. Étant donné ces statistiques et tendances, les étudiantes et étudiants ont voulu mieux comprendre les besoins des étudiantes et étudiants racialisés et les manifestations de racisme sur les campus de l Ontario. Les objectifs du Groupe de travail Les objectifs du Groupe de travail sont : Fournir un forum pour que les membres racialisés de la population étudiante, du corps enseignant, du personnel et de la communauté puissent s exprimer sur le racisme et la discrimination raciale; Sensibiliser et informer le public sur le racisme, la discrimination raciale et les besoins des membres racialisés de la population étudiante, du corps enseignant, du personnel et de la communauté des campus en Ontario; Consigner les incidents de racisme et de discrimination raciale sur les campus de l Ontario et les mesures prises par les établissements pour y répondre; Élaborer des stratégies et consigner les mesures qui répondent aux besoins des étudiantes et étudiants racialisés en Ontario, et proposer des recommandations spécifiques pour les campus individuels et pour l ensemble du système; et Produire un rapport sur les audiences et présenter les conclusions du Groupe de travail aux administrations des établissements, au gouvernement et au grand public autour du 21 mars, la Journée internationale pour l élimination de la discrimination raciale. 1 Statistique Canada, 2006 Audiences sur les campus Un groupe de travail a été formé, composé de neuf membres de la communauté qui représentent une diversité d expériences dans le domaine du racisme et de la discrimination raciale, et du matériel a été produit pour annoncer et promouvoir les audiences sur les campus, dont des affiches, des dépliants et un site Web : www. nonauracisme.ca. À l automne 2008, le Groupe de travail a commencé à rencontrer des groupes communautaires et des organisations en vue de solliciter leur appui et de les informer sur les audiences qui auront lieu sur les campus de la province. Le Groupe de travail sur le racisme dans les campus a été lancé officiellement en février 2009 au Collège George Brown lors d une conférence de presse où les membres du Groupe de travail ont été présentés et les objectifs globaux de l initiative ont été décrits. Malheureusement, l initiative a provoqué un incident raciste, ce qui, paradoxalement, sert à justifier la nécessité de ce groupe de travail. Le 27 février, une semaine après le lancement du travail du Groupe de travail, la Fédération a reçu une menace de mort. Une menace haineuse est arrivée par la poste dans une enveloppe contenant deux photos découpées dans des journaux. Dans la partie supérieure de la première photo, sur laquelle figurait Hildah Otieno, une des membres du Groupe de travail, les mots «REFUGEE DOG» (chienne de réfugiée) avaient été inscrits, et «KKK» avait été inscrit sur le macaron qu elle portait dans la photo. Sur la deuxième coupure de journal figurait une caricature de deux policiers (sur les vêtements desquels était inscrit «KKK») qui tiraient sur un chimpanzé. Des propos racistes y avaient été inscrits souhaitant la mort des personnes de race noire, et utilisant le mot en «N». Il s agissait clairement d une menace de mort à l intention d Otieno. Otieno a rapporté l incident à la police et les coupures de journal ont été recueillies comme éléments de preuve pour l enquête. Il était évident que des personnes s opposaient à cette initiative et à tout autre travail contre le racisme en général. Les audiences du Groupe de travail ont été tenues dans la province de février à octobre 2009 et, pour la plupart, elles ont été organisées par les syndicats étudiants locaux en collaboration avec des associations d étudiantes et d étudiants et d autres groupes étudiants du campus. À chaque campus, des membres de la population étudiante, du personnel et du corps enseignant ont formé des

13 comités, établi le calendrier des audiences et sélectionné les membres du panel parmi des personnes capables d aborder de façon appropriée les questions auxquelles sont confrontés les membres racialisés de la population étudiante, du personnel et de la communauté du campus. Aux 17 audiences tenues en Ontario, des membres de la population étudiante, du corps enseignant et du personnel des campus ont participé et présenté des déclarations orales ou écrites au Groupe de travail. Trois ou quatre membres du panel et au moins un membre du groupe du travail étaient présents à chaque audience. Les membres du panel ont fait des observations préliminaires, présenté le contexte du Groupe de travail et encouragé les participantes et participants à faire une déclaration orale ou écrite. Les membres du Groupe de travail ont assisté aux audiences, partagé leur expertise et leurs opinions, et rédigé des rapports résumant leurs expériences et observations. Ces rapports, ainsi que les déclarations que les participants et participantes ont faites par écrit ou en personne ou en ligne lors des audiences, ont informé les conclusions et les recommandations du présent rapport. Les audiences tenues sur les campus ont permis aux membres racialisés de la population étudiante, du corps professoral et du personnel de s exprimer, de revendiquer une sensibilisation et de l éducation quant aux besoins des étudiantes et étudiants racialisés en Ontario, et de consigner les incidents de racisme et de discrimination raciale qui ont lieu sur le campus. Tous les membres de la communauté du campus étaient les bienvenus aux audiences. Des déclarations ont été faites par des membres racialisés de la population étudiante, du personnel et du corps enseignant ou par d autres personnes qui ont fait l objet de racisme ou de discrimination raciale. On a demandé aux participantes et participants de traiter, sans par contre s y sentir limiter, des sujets suivants dans leurs déclarations : Commentaires ou gestes racistes Sous-représentation des étudiantes et étudiants racialisés Normes et processus d admission Problèmes ou interactions avec les services de sécurité du campus Profilage racial sur le campus Représentation auprès des corps administratifs des établissements Diversité dans le corps enseignant Diversité dans les cours offerts Pédagogie anti-raciste Racisme dans les salles de classe, chez les étudiantes et étudiants ou le corps enseignant Crimes haineux sur le campus Graffitis racistes ou haineux Incidents d intimidation, de discrimination ou de haine Activités et services communautaires qui favorisent l intégration ou qui donnent l impression d être exclu Programmes d études euro-centriques Disponibilité ou efficacité des services des droits de la personne Accès aux espaces du campus Racisme systémique dans les établissements postsecondaires Les déclarations étaient dirigées par une série de questions (voir les annexes). Les déclarations orales étaient notées par les organisatrices et organisateurs pendant les audiences, ou retranscrites à partir des enregistrements des audiences. Après les audiences, des déclarations écrites ont été compilées et codées pour identifier les thèmes majeurs qui forment la base du présent rapport. Le rapport soutient que les établissements postsecondaires ont pour responsabilité de fournir un environnement éducationnel sain offrant une place égale à toutes et à tous. Les établissements ont l obligation de savoir si leurs pratiques, politiques et programmes ont un effet ou un résultat négatif de discrimination raciale envers les personnes ou les groupes racialisés. D un point de vue des droits de la personne, il n est pas acceptable de choisir de rester inconscient de l existence potentielle de discrimination ou de harcèlement, ou d ignorer ou d omettre d aborder des question de droits de la personne, et ce, qu il y ait eu ou non une plainte. Un établissement viole le Code des droits de la personne de l Ontario lorsqu il le viole directement ou indirectement, intentionnellement ou non intentionnellement, ou ne le viole pas directement mais autorise, tolère, adopte ou ratifie un comportement qui est contraire au Code. Fédération canadienne des étudiantes et étudiants-ontario 3

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15 Survol du Code des droits de la personne de l Ontario Afin d établir un cadre pour analyser et comprendre les thèmes issus des audiences, le Groupe de travail a examiné les droits des citoyennes et citoyens selon le Code des droits de la personne de l Ontario (le «Code»). La présente section fait un survol de la protection offerte par le Code contre la discrimination raciale et le harcèlement. Le Code protège toute personne contre la discrimination fondée sur la race, l ascendance, le lieu d origine, la couleur, l origine ethnique, la citoyenneté, la croyance, le sexe, l orientation sexuelle, un handicap, l âge, l état matrimonial (y compris les partenaires de même sexe), l état familial, l état d assisté social et l existence d un casier judiciaire. Les organisations en Ontario, y compris les établissements d enseignement postsecondaire, sont tenues de mettre en oeuvre des politiques et des pratiques obligeant le respect du Code. Définitions et concepts Terminologie Lorsqu il est nécessaire de décrire collectivement un groupe, le terme «personnes racialisées» ou «groupe racialisé» est utilisé de préférence à «minorité raciale», «minorité visible», «personnes de couleur», ou «non Blancs» puisqu il exprime la race comme étant une construction sociale plutôt qu une description fondée sur la perception de traits biologiques. De plus, ces termes posent la «blancheur» comme norme à laquelle les personnes racialisées sont comparées et ont tendance à regrouper toutes les personnes racialisées dans une seule catégorie, comme si elles étaient toutes pareilles. Racisme Le racisme est défini comme une idéologie qui prétend, que ce soit catégoriquement ou indirectement, qu un groupe est i intrinsèquement supérieur aux autres en raison de sa race. Une idéologie raciste peut se manifestée ouvertement par des propos racistes, des plaisanteries raciales ou des crimes haineux. Cependant, elle peut être plus profondément enracinée dans des attitudes, des valeurs et des croyances stéréotypées. Ces croyances persistent inconsciemment chez certaines personnes et se sont profondément implantées dans les systèmes et institutions qui ont évolués avec le temps. Le racisme s apparente au simple préjugé mais à un degré différent dans le sens qu il est aussi lié à l aspect du pouvoir à savoir le pouvoir social, politique, économique et institutionnel maintenu par le groupe dominant de la société. Le racisme existe à plusieurs niveaux, en particulier : 1) Le racisme individuel Le racisme peut être exprimé ouvertement, mais il peut aussi être composé de plusieurs petits incidents dans son comportement quotidien avec les autres. Ceci est souvent décrit comme du «racisme quotidien» et peut être pratiquement imperceptible. 2) Racisme institutionnel ou systémique Le racisme peut être évident dans les politiques, les pratiques et les procédures et dans «les façons habituelles de faire les choses» qui pourraient promouvoir, maintenir ou renforcer, soit directement, indirectement, consciemment ou involontairement, un avantage différentiel pour certaines personnes et un désavantage pour d autres. 3) Le racisme sociétal Le racisme est évident dans les expressions culturelles et idéologiques qui sous-tendent et maintiennent les valeurs et les croyances dominantes. Le racisme est manifeste dans toute une gamme de concepts, d idées, d images et d institutions qui composent le cadre d interprétation et de signification pour la pensée racialisée au sein de la société. Il est communiqué et reproduit par des moyens de socialisation et de transmission culturelle, comme les médias grand public, les écoles, les collèges, les universités, les doctrines et pratiques religieuses, l art, la musique et la littérature. Il est présent aussi dans le langage de tous les jours. Fédération canadienne des étudiantes et étudiants-ontario 5

16 Rapport final du Group de travail sur le racisme dans les campus 6 Discrimination raciale La discrimination raciale ne peut pas être nettement compartimentée puisque ses multiples manifestations peuvent souvent se chevaucher et ainsi se brouiller. Cependant, une description de ses différentes manifestations pourrait nous aider à comprendre et à aborder l expérience de la discrimination raciale. a) Les stéréotypes et les préjugés La création de stéréotypes peut être définie comme l utilisation d une catégorie sociale, comme la race, la couleur de la peau, l origine ethnique, le lieu d origine ou la religion, entre autres, pour obtenir, traiter et retenir de l information sur les autres. Normalement, on crée des stéréotypes lorsqu on attribue les mêmes traits caractéristiques à tous les membres d un groupe, quelles que soient leurs différences individuelles. Ils sont souvent basés sur des idées fausses, de l information imprécise ou des généralisations erronées. Les préjugés sont des sentiments antipathiques ou négatifs envers une autre personne ou un groupe. b) Le profilage racial Le profilage racial a été défini comme une action entreprise pour des raisons de sécurité ou de protection publique fondée sur des stéréotypes concernant la race, la couleur de la peau, l ethnicité, l ascendance, la religion ou le lieu d origine plutôt que des motifs de suspicion raisonnable, dans le but de cibler une personne individuelle en la soumettant à un examen plus rigoureux ou en la traitant différemment des autres. c) Discrimination raciale indéterminable Dans de nombreux cas, la discrimination raciale prend une forme indéfinissable ou voilée. Il est établi depuis longtemps dans la loi canadienne que l intention ou le mobile de faire de la discrimination n est pas un élément nécessaire pour conclure qu un acte discriminatoire a eu lieu. Il suffit qu il y ait eu un effet de discrimination. Souvent, ces formes de discrimination moins perceptibles ne peuvent être détectées qu en examinant toutes les circonstances. L acte lui-même pourrait être ambigu ou minimisé, mais lorsqu il est considéré comme faisant partie d un ensemble de facteurs et avec une appréciation juste de la manière dont la discrimination raciale fonctionne, on pourrait déduire que la discrimination raciale avait joué un rôle dans le traitement de la personne en question. d) Harcèlement racial La définition de harcèlement selon le Code est le «Fait pour une personne de faire des remarques ou des gestes vexatoires lorsqu elle sait ou devrait raisonnablement savoir que ces remarques ou ces gestes sont importuns». e) Environnement malsain Un seul commentaire ou incident, s il est suffisamment sérieux ou important, peut avoir des conséquences considérables pour la personne racialisée, en créant un environnement malsain. Dans un environnement malsain certaines personnes sont sujettes à des conditions d emploi, de location ou de services, etc. qui diffèrent beaucoup de celles des personnes qui ne sont pas la cible de ce genre de commentaires ou de comportement. En ces circonstances, il s agit d un déni du droit à l égalité selon le Code. f) Discrimination liée à la langue Bien que le Code n inclue pas la «langue» comme motif illicite de discrimination, celle-ci peut être un élément cité dans une plainte déposée pour discrimination fondée sur l ascendance, l origine ethnique, le lieu d origine et la race. L accent d une personne est lié à l ascendance, l origine ethnique ou le lieu d origine, donc l accent ou la façon de parler peuvent être considérés comme des caractéristiques racialisées. Les enjeux dans le domaine de l éducation La Commission ontarienne des droits de la personne a identifié les établissements d enseignement comme secteur préoccupant qui perpétue diverses formes de discrimination raciale. Parmi les préoccupations qui ont été identifiées, on trouve la répartition en classes homogènes, les partis pris en ce qui concerne les tests et les évaluations, des programmes d études mono-culturels ou ayant tendance à exclure, une discipline injuste et inhabituelle, des attentes moins élevées, l inertie face aux incidents et à l intimidation de nature raciste, le manque de modèles à émuler, des attitudes et des stéréotypes négatifs, et un manque de programmes de soutien qui répondent aux besoins et aux inquiétudes des étudiantes et étudiants racialisés. Prévention et réponse en matière de racisme et de discrimination raciale Les organisations et établissements en Ontario doivent obligatoirement avoir des mesures en place pour prévenir les atteintes aux droits selon le Code, et y répondre si elles ont eu lieu. C est leur devoir de prendre des mesures favorisant un environnement respectueux des droits de la personne. Selon la Commission ontarienne des droits de la personne, un programme efficace contre le racisme comporte quatre éléments : 1) un énoncé de vision et une politique intégrale contre le racisme; 2) une surveillance proactive et continue; 3) des stratégies de mise en œuvre; 4) des évaluations.

17 Les thèmes et conclusions du Groupe de travail À la fin des 17 audiences sur 14 campus et après la compilation des déclarations des participantes et participants, les membres du Groupe de travail ont identifié quatre thèmes principaux : Le racisme individuel et systémique dans la vie de campus; le racisme institutionnel lors de l embauchage et dans les programmes études; le racisme institutionnel dans les politiques et la gouvernance; et le racisme systémique dans la société en général. Le rapport suivant expose de façon détaillée chacun de ces éléments ainsi que les sous-thèmes pertinents. Un des problèmes signalé le plus souvent pendant l organisation des audiences et pendant les audiences elles-mêmes était la perception chez certains étudiants et étudiantes que le racisme n existait pas, que l époque du racisme était révolue, ou que le racisme était normal et inévitable. Le présent rapport démantèle ces mythes en identifiant les formes de racisme sur les campus de l Ontario, et en démontrant une volonté de la part des étudiantes et étudiants d aborder de façon sérieuse et résolue la question du racisme sur leur campus. En attirant l attention du public sur le sujet et en créant un espace pour en débattre, le Groupe de travail a entamé un processus visant à éliminer le racisme sur les campus de l Ontario grâce aux personnes qui ont courageusement participé. Les déclarations qui ont été faites auprès du Groupe de travail démontrent que les étudiantes et étudiants racialisés peuvent vivre plus d une forme d oppression et de discrimination. La discrimination ou l oppression peut avoir lieu pour d autres motifs, en plus de celui de la race, dont les suivants : le sexe, l orientation sexuelle, la classe sociale ou économique, une incapacité ou un handicap, l âge, le pays d origine, l ethnicité, la langue, la culture et la religion. Souvent, les expériences de racisme comportent d autres formes d oppression qui ne peuvent facilement être catégorisées. Puisque les oppressions ne sont pas divisibles et ne peuvent être simplement superposées les unes sur les autres, l expérience de plusieurs formes d oppression peut être considérée comme un «entrecroisement» ou une «articulation» de plusieurs oppressions. L objectif est de saisir le phénomène des oppressions multiples qui produisent des sites d oppression uniques et indivisibles qui se manifestent dans l expérience vécue de diverses formes de différence actuelle et construite. Racisme individuel et systémique dans la vie de campus Le racisme dans la salle de classe «Il est entré le visage maquillé de noir et portait un costume; il affectait un accent jamaïcain et ponctuait sa présentation de yo yo yo. Le chargé de cours a trouvé la présentation formidable, l étudiant a eu une bonne note, et aucune objection n a été soulevée.» Une étudiante ou un étudiant de l Université de Windsor Le racisme est présent dans les salles de classe des collèges et des universités et se manifeste de façon ouverte ou voilée. Les gestes et commentaires d une seule personne peut créer un environnement malsain pour les personnes racialisées. L environnement malsain peut être créé par la nature des commentaires ou des gestes et l effet qu ils ont sur une personne individuelle, plutôt que par la fréquence de ce genre de comportement. Dans un contexte scolaire, le racisme en salle de classe compromet la possibilité pour tous les étudiants et étudiantes, tant racialisés que non racialisés, d apprendre dans un milieu constructif et critique. Les étudiantes et étudiants racialisés qui vivent des conditions parfois hostiles en salle de classe peuvent être durement mis à l épreuve. Le processus d apprentissage est interrompu et cela nuit à leur expérience. Lors des audiences du Groupe de travail, il a souvent été signalé que les incidents de racisme en salle de classe n étaient pas abordés par le professeur. Une étudiante de l Université de Windsor, par exemple, décrit que, dans un de ses cours, un étudiant devait faire une présentation sur l expérience d une personne qui se faisait expulsée du pays. «Il est entré le visage maquillé de noir et portait un costume; il affectait un accent jamaïcain et ponctuait sa présentation de yo yo yo. Le chargé de cours a trouvé la présentation formidable, l étudiant a eu une bonne note, et aucune objection n a été soulevée.» L étudiante qui a relaté cet incident a dit qu elle ne s était pas sentie à l aise de soulever la question auprès du professeur. Fédération canadienne des étudiantes et étudiants-ontario 7

18 Rapport final du Group de travail sur le racisme dans les campus 8 À l Université Laurentienne, un étudiant autochtone a décrit la séparation physique des étudiantes et étudiants dans un cours sur le droit canadien et les peuples autochtones. «Dans ce cours, on a mis tous les Indiens et Indiennes d un côté de la classe, et tous les Blancs et les Blanches de l autre. Donc, dès la première journée, c était comme ça... un groupe de personnes en colère d un côté de la classe et un autre de l autre côté qui ne comprend pas ce qui se passe.» Cette ambiance a fait ressortir les «...[le privilège des Blancs] est omniprésent sur les murs, dans les livres, dans les salles de classe et dans tout ce qui représente l Université Queen s.» Une étudiante ou un étudiant de l Université Queen s tensions existantes entre les personnes dans la classe. Une étudiante palestinienne à l Université de Toronto a décrit son expérience dans un cours où le professeur avait soulevé le confit au Moyen-Orient. L étudiante a ressenti le besoin d intervenir parce que le professeur avait présenté la situation d une manière qui l a bouleversée : «Je me suis exprimée en tant que Palestinienne parce que je me suis sentie attaquée par ses commentaires.» Lorsque l étudiante a exprimé son point de vue en classe, le professeur lui a fait «chut» pour qu elle se taise. Après le cours, des étudiantes et étudiants lui ont dit qu elle avait bien fait, et de ne pas s inquiéter. Ces étudiantes et étudiants étaient conscients de ce qui s était passé en classe et ils étaient d accord qu il y avait eu un problème. Une autre étudiante de l Université Laurentienne assistait à un cours de biologie lorsqu une personne lui a demandé d où elle venait. Dans sa déclaration au Groupe de travail, elle a fait part de sa frustration du fait qu on posait souvent cette question à ceux et celles dont les traits ne correspondaient pas à ceux des «Blancs moyens». Elle a répondu qu elle était Palestinienne. «Par la suite, chaque jour qu on se retrouvait en classe, cette personne faisait des plaisanteries à mon endroit. Souvent, le problème est que beaucoup ne diront pas ouvertement qu ils sont racistes, ou ne feront pas de remarques ouvertement racistes, mais ils vous singularisent d une certaine manière. Donc, personne ne le voit, mais vous le voyez parce que vous êtes visée.» D autres étudiantes et étudiants ont dit aussi avoir le sentiment que, de façon subtile, on les traitait différemment. Un étudiant en biochimie à l Université Trent a dit, «J ai l impression de devoir travailler quatre fois plus fort que l étudiant moyen pour que le professeur prête attention à moi. C est très difficile d être la seule personne en classe avec une peau brune.» Une étudiante de l Université Queen s a dit qu elle était lasse d être la seule personne racialisée en classe, que les autres s attendaient à ce qu elle parle au nom de toutes les personnes racialisées du monde. Les audiences ont montré que les classes nombreuses avaient un effet sur la qualité des interactions entre les étudiantes et étudiants et les professeures et professeurs. Les étudiantes et étudiants racialisés ont rapporté que les classes nombreuses, les travaux de cours trop lourds, les emplois à temps partiel et les obligations familiales faisaient qu il n y avait plus de temps pour voir les professeures et professeurs à l extérieur du cours, et que cela avait des conséquences néfastes sur leurs résultats scolaires. Une professeure de l Université de Windsor a décrit les difficultés auxquelles elle est confrontée lorsqu elle enseigne sur le sujet du racisme. Elle a observé que d enseigner de manière ouverte sur les questions reliées au racisme, comme la violence et les conséquences générales des inégalités, est acceptable pour la majorité des étudiantes et étudiants. Par contre, lorsque la question de la suprématie ou du privilège des Blancs est soulevée, ils sont sur la défensive. Elle a poursuivi ainsi, «J irais jusqu à dire que, dans certains cours, je ne me sens pas en sécurité devant 120 étudiantes et étudiants dont certains n aiment pas entendre ce que je leur dis. Ce que cela veut dire c est que je déclare que la responsabilité appartient à l ensemble du système et que je la leur renvoie à eux tous. Il est très facile de dire, oui, [le racisme] existe et nous devons aborder le problème, mais lorsqu il s agit de céder du pouvoir, c est là que les difficultés commencent.» Dans ce cas, la professeure se sentait physiquement menacée lorsqu elle soulevait des questions importantes en classe. L intimidation produisait une vive émotion chez la professeure et tous les autres dans la classe, ce qui limitait la discussion et le discours sur le racisme. Recommandations Exiger que les plans de cours comportent une déclaration sur l équité, et que celle-ci soit lue aux étudiantes et étudiants au début du premier cours, suivi d une discussion en classe. Désigner dans chaque département une intervenante ou un intervenant auprès des professeures et professeurs. Fournir un soutien à l enseignement et de l aide professionnelle pour les professeures et professeurs. Exiger et fournir une formation anti-oppression à l intention du corps enseignant et du personnel. Encourager les professeures et professeurs à intervenir de manière constructive chaque fois qu un incident raciste a lieu en classe. Encourager les étudiantes et étudiants à dénoncer aussitôt tout incident raciste qui a lieu en classe. Faire connaître les moyens par lesquels les étudiantes et étudiants peuvent signaler un incident raciste qui a eu lieu en classe. Fournir des moyens sécuritaires par lesquels les étudiantes et étudiants, et les membres du corps enseignant et du personnel peuvent dénoncer le racisme.

19 La vie de campus Selon les participantes et participants, des incidents de racisme ont lieu souvent dans la vie de campus, entre autres, pendant des activités étudiantes, des activités d accueil et dans les espaces désignés pour les étudiantes et étudiants. Plusieurs ont identifié une culture de racisme sur leur campus. Cette culture de racisme se perpétue parfois par des initiatives d étudiantes et d étudiants, comme la création à l Université Ryerson d un «groupe culturel pour les Blancs» sur Facebook. Cet incident a eu lieu peu de temps après qu un étudiant ait créé un groupe Facebook intitulé «Je suis membre de la minorité blanche à Ryerson», et le nom a été changé pour «Je suis membre de la minorité blanche à une université de Toronto» lorsque l administration de Ryerson a fait pression pour que le groupe se dissocie de l Université Ryerson. Le groupe, qui prétendait que les Blancs étaient sous-représentés sur le campus, a attiré l attention des médias et a reçu l appui de plusieurs organisations racistes et néo-nazies. Lorsqu une représentante du syndicat étudiant a condamné le groupe Facebook pour ses connotations racistes, elle a reçu du courrier haineux et une menace de mort. L incident a créé un froid sur le campus au cours duquel les étudiantes et étudiants racialisés se sont sentis particulièrement menacés. À d autres moments, la culture de racisme n était pas nécessairement reliée à un incident particulier mais au sentiment général sur le campus. Par exemple, en 2006, un rapport commandé par le comité du sénat de l Université Queen s sur l équité dans l éducation a identifié une «culture de la blancheur» sur le campus, selon laquelle le privilège et le pouvoir des Blancs étaient reflétés dans les programmes d études, les pratiques pédagogiques, l embauchage, les promotions et la recherche. Le Rapport Henry, qui porte le nom de son auteure Frances Henry, a été utilisé par les activistes du campus pour presser l administration de l Université d aborder le racisme en tant que problème systémique sur le campus. Lors des audiences du Groupe de travail tenues à Queen s, un participant a dit que le privilège des Blancs est «omniprésent sur les murs, dans les livres, dans les salles de classe et dans tout ce qui représente l Université Queen s». Selon une étudiante de cycle supérieur à Queen s, on lui avait dit de ne pas s y inscrire parce que l école était «trop blanche». Elle a décidé de s y inscrire parce qu elle voulait participer à un changement de culture. À Queen s, on lui a dit de «retourner au Pakistan» malgré le fait qu elle n est pas du Pakistan. On lui a aussi craché dessus. «Je ne me suis jamais sentie aussi visible et invisible à la fois Je suis aussi très fâchée d être venue ici et d avoir cru que je pourrais y grandir en tant que personne et apprendre de nouvelles choses, et puis, en fin de compte, je suis devenue une personne racialisée. Je ne voulais pas m identifier à aucune race particulière, et je ne voulais pas devoir lutter ni pour une race spécifique ni pour toutes les personnes racialisées, et je suis réellement fatiguée de le faire. J ai plein de ressentiment aussi parce que je n ai jamais pu me considérer simplement comme une personne sexualisée, ou une personne qui aime telle ou telle chose. Il n y a que la perception de la personne racialisée que je suis devenue qui justifie mon appartenance à quelque communauté que ce soit. Un autre étudiant de Queen s a parlé du fait qu il s était inscrit à Queen s malgré le fait qu il savait qu il y avait là une culture de la «blancheur». Il est né en Chine et a grandi à Scarborough, où il a été exposé aux tensions raciales de la ville. «Je suis venu à Queen s spécifiquement parce qu il s agissait d une école blanche je suis venu là et j ai fait un effort pour m y assimiler.» Il a dit que cette assimilation lui a permis de se sentir mieux accepté. Ses traits «chinois» ou «asiatiques» lui posaient moins de problèmes. «J étais juste un gars parmi d autres.» En même temps, il se sentait moins à l aise d exprimer sa culture et ses origines. Lorsqu il le faisait, les gens se moquaient de lui. «Lorsqu on est un homme blanc au Canada, j imagine «Lorsqu on est un homme blanc au Canada, j imagine que la métaphore est la table rase. On peut être soimême. Mais lorsqu on fait partie d une minorité, les gens s attendent à certaines choses.» Un étudiant de l Université Queen s que la métaphore serait la table rase. On peut être soimême. Mais lorsqu on fait partie d une minorité, les gens s attendent à certaines choses», dit-il. Souvent les administrations des collèges et universités n admettent pas que le racisme est un problème sur le campus. On y organise parfois des activités pour célébrer le multiculturalisme sur le campus. Ces activités sont censées mettre en évidence les divers milieux culturels des étudiantes et étudiants à l aide de représentations, de costumes et de cuisines traditionnelles. Bien que certains croient que ces activités les aident à trouver un moyen d expression pour leur milieu culturel, qui normalement est marginalisé ou réduit au silence, d autres trouvent ces activités dépourvues de sensibilité culturelle, parfois à un point tel que c en est troublant. Les étudiantes et étudiants présents à l audience tenue à l Université Carleton ont dit que les activités «multiculturelles» peuvent enraciner plus profondément les stéréotypes et ne représentent les diverses cultures que de façon symbolique. «L administration appuie ces activités qui mettent en valeur la diversité de l environnement sur le campus, et, ironiquement, elle ne tient pas compte des formes de racisme et de discrimination systémiques», dit un étudiant de Carleton. Fédération canadienne des étudiantes et étudiants-ontario 9

20 Rapport final du Group de travail sur le racisme dans les campus 10 a) Activités étudiantes Une des découvertes les plus alarmantes du Groupe de travail a été la tendance chez certains étudiants de se présenter à certaines activités le visage maquillé de noir. Dans le passé, des artistes blancs se maquillaient pour jouer le rôle de Noirs et créaient et perpétuaient ainsi des stéréotypes racistes dans le but d amuser un public «...les activités auxquelles nous avons participé ne reflétaient pas la personne que je suis. Il n est pas surprenant que les étudiantes et étudiants racialisés évitent les activités de la semaine d accueil.» Étudiante à l Université Lakehead de Blancs. La pratique était commune, depuis le début du 19e siècle, dans des spectacles où on ridiculisait et rabaissait les Noirs. À l Université de Windsor, à l Université de Toronto et à l Université Queen s, des étudiantes et étudiants ont raconté que des Blancs se montraient ainsi déguisés aux fêtes d Halloween. «Il y a eu des incidents où des étudiants se sont présentés aux fêtes de l Halloween des étudiantes et étudiants de l école de droit le visage maquillé de noir. Ils ont été renvoyés chez eux, mais le problème n a pas été abordé», dit une étudiante ou un étudiant de l Université de Windsor. En 2005, à l Université Queen s, un étudiant a assisté à une soirée d Halloween déguisé selon lui en «Miss Éthiopie», le visage maquillé de noir, un diadème sur la tête et portant une robe. Les participantes et participants de Queen s ont dit que l incident avait attiré l attention des médias du campus, mais que ce genre d incidents avait lieu tous les ans sans être rapporté. «Quand les gens se déguisent en Noirs, personne ne le leur reproche et personne ne dit rien», explique un étudiant de Queen s. En 2009, à l Université de Toronto, des étudiants blancs se sont déguisés en équipe de bobsleigh de la Jamaïque pour une soirée d Halloween organisée par les associations étudiantes de trois collèges. Des étudiantes et étudiants de l U de T ont été indignés par l incident lorsqu ils on vu les photos sur Internet. Une séance de discussion ouverte a été organisée par un groupe étudiant, pendant laquelle 250 étudiantes et étudiants ont assisté à une leçon d histoire sur les spectacles d acteurs blancs déguisés en Noirs, présentée par des professeurs de l U de T et suivie d une discussion. Le groupe de «bobbeurs» étaient présents et ont présenté leurs excuses. Les participantes et participants aux audiences du Groupe de travail ont identifié un autre problème, soit le fait qu ils ne considéraient pas que les activités organisées sur le campus les représentent. Ils ont dit que cela entravait leur participation aux activités parascolaires. Une étudiante ou un étudiant de l Université d Ottawa a dit : «Il est très difficile d être au courant des activités qui ont lieu, à moins d être membre du groupe qui les organisent ou en fait la promotion. On dirait qu il faudrait être membre d un club, d une organisation ou vivre dans les résidences pour être au courant des activités en général. J aimerais qu il y ait plus d efforts pour cibler les étudiantes et étudiants ordinaires et les engager à participer, de sorte que nous puissions assister à ces activités, parce que nous avons aussi des opinions qui pourraient améliorer ces activités et les rendre plus engageantes et divertissantes.» Un étudiant de la Laurentienne a dit qu il se sentait exclu des activités où on servait de la pizza et de la bière. «Il y a le groupe composé d un grand nombre d étudiants et d étudiantes de Kapuskasing, de Timmins ou d ailleurs, tous des Blancs, tous du Nord de l Ontario, et tous des Canadiens de souche. Et puis il y a le grand contingent d étudiantes et d étudiants étrangers, de pays africains comme le Cameroun, le Congo et qui ne participent pas du tout, du tout, du tout! Je ne crois pas qu il s agit d un geste d hostilité, mais c est qu aucun effort n est fait.» Recommandations Encourager les étudiantes et étudiants à signaler les incidents racistes qui ont lieu pendant les activités sur le campus. Faire la promotion de moyens sécuritaires par lesquels les étudiantes et étudiants peuvent signaler un incident raciste qui a eu lieu lors d une activité sur le campus. Inclure divers choix d activités et de programmes qui reflètent la diversité de la population étudiante. Faire la promotion et annoncer à grande échelle les activités et encourager une participation diversifiée. S assurer que les organisatrices et organisateurs sont de milieux variés de sorte à apporter de différentes perspectives à la planification, l organisation et la promotion des activités. b) Espaces étudiants Là où les syndicats étudiants ont réussi à obtenir de l espace étudiant sur le campus, comme un centre étudiant, certains ont rapporté que des efforts ont été faits pour que ces espaces soient sécuritaires, c est-à-dire, qu il n y ait pas de haine ou de discrimination dans ces endroits. Donc, lorsque des étudiantes et étudiants ont été la cible de racisme dans leurs propres espaces, les incidents étaient considérés particulièrement nuisibles pour leur communauté. À l Université York, les membres de la York University Black Students Alliance ont trouvé un jour les mots «N» et «retournez en Afrique» inscrits sur la porte de leur local. Une participante aux audiences du Groupe de travail a raconté l expérience suivante : «Les services de sécurité et de police ont été appelés et avisés de l incident. Tous les étudiants et étudiantes sur le campus ont été ébranlés et horrifiés vu que l administration n a réagi que lorsque les médias ont eu vent de l incident

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