Consumer Business. Les Champions industriels des produits de consommation 2012 Se transformer pour assurer la croissance

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1 Consumer Business Les Champions industriels des produits de consommation 2012 Se transformer pour assurer la croissance

2 Sommaire Les perspectives économiques mondiales : leurs impacts sur les sociétés du secteur des produits de consommation 2 L Europe occidentale 2 La Chine 4 Les Etats-Unis 5 Le Japon 6 L Inde 6 Le Brésil 7 La Russie 7 L impact des enjeux mondiaux sur les sociétés de produits de consommation en L analyse des données («Data Analytics») au service de la stratégie et de la réussite opérationnelle 9 Le prix : levier stratégique pour emporter l adhésion des consommateurs 10 Les médias numériques : outil stratégique d accompagnement du consommateur tout au long de sa relation avec la marque 10 La durabilité : composante clé du programme de croissance 11 Révision du modèle d exploitation de l entreprise dans une optique de conquête des marchés au niveau mondial 12 Reconnaître la nécessité de modifier la stratégie informatique de l entreprise 13 Les leviers du marché des fusions-acquisitions dans le secteur des produits de consommation restent vigoureux 15 Activités et tendances sur le marché des fusions-acquisitions dans le secteur des produits de consommation 15 Les leviers du marché des fusions-acquisitions dans le secteur des produits de consommation 16 Les principales acquisitions dans les secteurs des produits de grande consommation 17 Les perspectives sur le marché des fusions-acquisitions 19 Distribution et produits de consommation : les faits marquants en France 20 Evolution de la distribution 20 Innovation pratique et utile 20 Prudence sur les transactions et les prises de participation 20 Pression continue sur les marges 21 Médiatisation du «made in France» 21 Incertitude fiscale 21 A quoi faut-il s attendre en 2012? 21 Les champions du monde du secteur des produits de consommation 22 Les faits marquants du Top Le Top 10 dominé par les produits électroniques, l alimentation, les boissons et le tabac 29 L analyse géographique 30 Le Top 10 des sociétés de produits de consommation par région 31 L analyse par secteur de produits 33 Le Top 10 des sociétés de produits de consommation par secteur 35 Nouveaux entrants au Top Les 50 premières sociétés en termes de croissance 39 Méthodologie de l étude et sources des données 40

3 Edito Cette 4 ème édition de notre classement mondial des champions industriels des produits de consommation nous place devant une situation contrastée : rebond d activité sur la période considérée (année et 1 er semestre 2011) juste avant la tempête financière d août 2011 qui a marqué la chute brutale des perspectives de croissance. Avec un chiffre d affaires en hausse de 8% et plus de 3 sociétés sur 4 en croissance, l embellie est confirmée par une amélioration de 2 points de la rentabilité. Signe des mouvements de concentration qui ont été très actifs sur la période (15 champions du Top 50 ont participé à une transaction de plus de 100MUS$), le Top 250 représente 2,8 trillions de US$ de chiffre d affaires et il faut 2,5 milliards de chiffre d affaires pour intégrer le classement. Dans les mouvements importants du classement, il faut noter le poids renforcé de l électronique avec la forte percée d Apple (de la 12 ème à la 6 ème place) et le recul de Nokia (de la 7 ème à la 9 ème place). Ceci illustre bien la forte montée en puissance des budgets téléphonie/multimédia des ménages à travers le monde, le formidable réservoir de croissance que constitue l innovation produits, mais aussi l accélération exponentielle de l acceptation des nouvelles technologies par le plus grand nombre - smartphones, tablettes numériques... - et l avènement de marques véritablement mondiales. Autre phénomène attendu, l émergence de champions issus des pays émergents. Ainsi, le Top 250 comprend maintenant 10 groupes d Amérique latine et le Brésil enregistre deux nouveaux entrants dans le classement : Marfrig Alimentos et Natura Cosmeticos. De même, la croissance de +22% des 10 sociétés d Amérique latine est à rapprocher de la croissance des 52 sociétés japonaises qui s établit à +1,6%. Les fabricants dotés d une marque forte distribuent de plus en plus leurs produits directement aux consommateurs, que cela se fasse sur internet ou à l aide d un parc de magasins. Au sein du secteur alimentaire : - l impact des produits (et de leur composition) sur la santé devient primordial générant des passerelles avec cette industrie ; - la pression sur les prix explique que la croissance en volume ne se retrouve que partiellement au niveau du chiffre d affaires ; - les coopératives se transforment, changeant de taille (Triskalia en France), adoptant la structure des entreprises privées et s internationalisant (rachat de Parmalat par Lactalis). La transformation de la fonction financière, pour améliorer la prise de décisions commerciales et opérationnelles toujours plus structurantes et rapides, s impose dans un monde très volatil - matières premières, devises, salaires - pour des entreprises multimarque implantées mondialement et intégrant la chaîne de valeur apporte son lot d incertitudes sur la résistance de la croissance mondiale à la crise monétaire européenne. Cette moindre croissance renforce la pression sur les prix, et donc sur les marges, et la nécessité de connaître au mieux les consommateurs, leurs besoins et leurs critères d achat. Ceci s obtiendra en se basant sur l exploitation des énormes masses de données disponibles («Data Analytics») ouvrant de nouvelles formes de collaboration entre fabricants et distributeurs. Souhaitant que cette étude vous soit utile, nous sommes à votre disposition pour partager toute information complémentaire qui vous serait nécessaire. Les fortes disparités de croissance et de rentabilité, par secteur économique, par région et par taille d entreprise, la nécessité de connaître en profondeur les comportements des clients et de s adapter à une réglementation toujours plus stricte ont provoqué de profondes mutations : Antoine de Riedmatten Associé Consumer Business Stéphane Rimbeuf Associé Distribution et produits de consommation Les Champions industriels des produits de consommation Se transformer pour assurer la croissance 1

4 Les perspectives économiques mondiales : leurs impacts sur les sociétés du secteur des produits de consommation La croissance économique mondiale ralentit et pour bon nombre des principaux marchés du monde, le freinage s annonce plus marqué en 2012 qu en En Europe, la crise de l euro a entraîné un resserrement des marchés du crédit. Sur tout le continent, emportés par leurs efforts visant à regagner la confiance des investisseurs, les gouvernements réduisent les dépenses et augmentent les impôts, d où un affaiblissement économique et une perte accrue de confiance. La Banque centrale européenne s est quant à elle efforcée de remédier à la situation en prêtant massivement aux banques, alors que le risque de faillite de la Grèce continue de tourmenter les marchés financiers, malgré le récent accord portant sur une seconde remise à flot. Le risque à court terme de la désintégration de la zone euro est certes minime, mais la situation a un impact négatif sur la croissance. Les Etats-Unis montrent des signes d accélération de leur activité économique. Les problèmes dans le secteur du logement et leur incidence sur les marchés du crédit continuent cependant de freiner la croissance économique. En dépit d une accélération en 2012, il est peu probable que l économie américaine affiche rapidement une baisse du nombre de chômeurs. La Chine, deuxième économie mondiale, subit un ralentissement dû à un resserrement de sa politique monétaire combiné aux effets négatifs d une faible croissance européenne et américaine. Suite au changement radical de politique monétaire, 2012 sera probablement marquée par la croissance chinoise la plus faible depuis une décennie. A cela vient s ajouter le ralentissement économique dans les autres BRICS, lequel résulte des effets décalés d une stricte politique monétaire conjuguée à une faible croissance globale. Le Japon est le seul pays où la croissance économique en 2012 a de fortes chances d être supérieure à celle de 2011, année terrible marquée par un séisme et un tsunami particulièrement dévastateurs. Les dépenses de reconstruction devraient en outre donner une bouffée d oxygène provisoire à l économie japonaise. Les distributeurs de produits de consommation peuvent néanmoins apercevoir quelques rayons de soleil venant percer cet environnement pour le moins brumeux. Le ralentissement de la croissance mondiale continue d exercer un effet modérateur sur les cours des matières premières. Un certain nombre de pays connaissent entre-temps une plus forte inflation des prix au détail. Au rang de ces pays figurent plusieurs pays d Europe occidentale, les Etats-Unis, le Japon et bon nombre de marchés émergents de premier plan. Face à une stagnation des prix des composants, cette situation laisse entrevoir la possibilité de plus grandes marges bénéficiaires, même dans un contexte de faible croissance des ventes. Un autre aspect incitant à l optimisme est la part importante de la croissance des revenus qui bénéficie aux consommateurs relativement aisés, un état de fait qui concerne un grand nombre des marchés touchés par le ralentissement. C est particulièrement vrai aux Etats-Unis et en Chine. Pour les sociétés qui visent les consommateurs haut de gamme, l environnement économique pourrait donc bien ne pas être aussi défavorable qu il semble l être à première vue. La possibilité de proposer des prix peu élevés à des consommateurs inquiets sera indéniablement un avantage concurrentiel, également pour les entreprises qui visent d autres groupes cibles. Enfin, l avenir s éclaire à long terme. Le contexte économique s annonce certes difficile en 2012, mais l horizon à long terme reste dégagé pour l économie mondiale. Dans leurs prévisions concernant la prochaine décennie, les spécialistes tablent sur une forte croissance économique, particulièrement nourrie par les grands marchés émergents autres que la Chine. Cette dernière poursuivra bien entendu sa croissance, mais, comme nous le verrons un peu plus loin, elle est confrontée à quelques vents contraires, tant d ordre démographique que structurel. Mais d autres marchés émergents tels que l Inde, le Brésil, la Turquie, l Indonésie, la région des Andes en Amérique du Sud, ainsi qu une bonne partie de l Afrique subsaharienne, offrent des perspectives de forte croissance et de nouvelles opportunités. Analysons de plus près les perspectives de chacun des principaux marchés mondiaux : L Europe occidentale Cette étude étant diffusée durant l année civile 2012, il est difficile de fournir une feuille de route fiable, alors que la situation évoluera jour après jour. Il est donc plus raisonnable d examiner les causes de la situation actuelle. Le projet de la zone euro était destiné à lier à tout jamais les destins économiques et politiques des pays européens. L architecture de cette union a pourtant toujours été incomplète. 2

5 Les différents Etats se devaient d appliquer une discipline fiscale, mais aucun moyen crédible n a été mis en œuvre à cet effet. L Allemagne et la France ont été les premiers à violer ces règles, rapidement suivis par d autres. L euro a permis au Sud de l Europe d emprunter à tour de bras. Jugeant que les obligations en euros constituaient un placement sans risque, les investisseurs n ont pas hésité à accorder des prêts à faible taux d intérêt. Le problème numéro un n est toutefois pas l absence de rectitude fiscale, mais la perte de compétitivité de plusieurs économies méditerranéennes. Dans ces pays, au cours des 10 dernières années, les salaires ont en effet augmenté plus vite que la productivité, d où de plus grandes difficultés à générer les revenus à l exportation nécessaires au service de leurs dettes extérieures. Un pays confronté à un problème de compétitivité dévalue en principe sa monnaie. Cependant, ces pays ne disposant plus de leurs propres monnaies, les seuls moyens pour rétablir la compétitivité consistent à considérablement accélérer la croissance de leur productivité et/ou à baisser les salaires, ce qui, dans les deux cas, n est pas une mince affaire. Lorsqu il s avère que la Grèce n est pas en mesure de refinancer son énorme dette et que le sauvetage par l UE n est pas suffisant pour remédier aux maux européens, les craintes des investisseurs prennent de l ampleur. Les gouvernements se trouvent confrontés à des problèmes de refinancement des dettes, les banques ayant quant à elles des difficultés pour lever des fonds. Les primes de risque augmentent, l activité des marchés de crédit régresse, le décor d une nouvelle récession européenne est planté. Fin 2011, la Banque centrale européenne se lance dans une opération massive de prêt aux banques commerciales. Cette mesure améliore la liquidité bancaire, éloigne le spectre d une faillite bancaire et abaisse les rendements de la dette souveraine, ce qui permet aux gouvernements d améliorer leur situation financière. Les banques commerciales thésaurisent toutefois l essentiel des fonds empruntés, sans produire ainsi de regain d activité des marchés de crédit. Début 2012, les gouvernements européens conviennent d une nouvelle remise à flot de la Grèce, incitant les banques à alléger la dette grecque. Si le danger immédiat de faillite est ainsi une nouvelle fois écarté, la situation de la Grèce n en reste pas moins préoccupante. Les banques commerciales ont en outre été invitées à lever des capitaux, pour l essentiel en réduisant les prêts et en vendant des actifs, ce qui portera préjudice à l activité des marchés de crédit. A la date de rédaction de ce rapport, force est donc de constater que l Europe connaît certes une accalmie, mais n est pas encore tirée d affaire. Pour ce qui est de l évolution de la situation, trois scénarios peuvent être envisagés. Le premier est celui d une plus grande intégration européenne, afin d éviter sa désintégration. Cette approche pourrait impliquer un rôle accru de la Banque centrale européenne (BCE) pour soutenir les débiteurs souverains et créer une union fiscale, avec d importants transferts de ressources des pays riches vers les pays pauvres au sein de l Union. La zone euro serait maintenue et mettrait le cap sur la prospérité. Ce scénario présente cependant une difficulté, celle de la nécessité, pour chaque pays, de renoncer à sa souveraineté et d accepter les conditions fixées par les pays les plus riches de l UE. Le second scénario consiste en la désintégration de la zone euro. Un schéma envisageable, mais les conséquences à court terme seraient catastrophiques. A long terme, certains pays en difficulté seraient avantagés par une sortie de la zone euro, mais la transition soumettrait une grande partie de l Europe à de graves secousses. Les pays méditerranéens s efforceraient de résoudre leurs problèmes en accédant aux marchés de crédit mondiaux, les économies nordiques connaîtraient quant à elles une forte augmentation de leurs monnaies, obstacle majeur à leurs exportations. Ce scénario s avérerait donc également problématique au plan politique. Venons-en au troisième scénario, lequel semble le plus vraisemblable : l Europe parvient à maintenir la zone euro, mais peine à prendre des mesures favorisant une évolution positive. Ce scénario impliquerait très certainement une longue période de ralentissement de la croissance économique, de turbulences politiques et de crises régulières. Que signifie-t-il pour les sociétés de produits de consommation? Il implique une poursuite du processus de contraction fiscale en Europe, en partie par le biais d une hausse des impôts, et un resserrement des conditions de crédit. Les dépenses à la consommation évolueront à la hausse très lentement, si toutefois elles augmentent. Les consommateurs seront extrêmement attentifs aux prix et inquiets pour leur avenir. Les Champions industriels des produits de consommation Se transformer pour assurer la croissance 3

6 La Chine Le ralentissement de la croissance économique chinoise résulte d une politique monétaire plus stricte en 2011 et d une croissance moins importante des exportations. La Banque centrale chinoise a réagi en stoppant sa politique de resserrement. En 2012, la croissance chinoise sera donc certes plus lente, sans que ce ralentissement prenne forcément des proportions considérables. On remarquera par ailleurs que les dirigeants chinois ont récemment annoncé que la croissance en 2012 serait inférieure à 9 %, ce qui ne s est plus produit depuis Il est intéressant de noter que le ralentissement économique est principalement subi par les petites et moyennes entreprises du secteur privé (particulièrement celles qui exportent) et non par les grandes entreprises publiques qui continuent à accéder plus facilement au crédit. Les récents efforts d un meilleur accès au crédit pour les petites entreprises pourraient donc contribuer à stabiliser l économie. Les responsables chinois se sont plaints de l expansion rapide de la dette publique américaine. Ils craignent en effet une perte de valeur des réserves considérables de devises étrangères détenues par le gouvernement chinois. La forte augmentation de la dette globale chinoise a, en revanche, provoqué moins d émoi, mais cette inattention est très probablement provisoire, d autant que la dette a quasiment triplé au cours des cinq dernières années. Il a ainsi récemment été déclaré que la dette des gouvernements locaux chinois était «la version chinoise de la crise américaine des subprimes». Les obligations à hauteur de 1,7 trillions de dollars US émises par des gouvernements locaux pour financer les infrastructures ont suscité quelques préoccupations, mais les autorités publiques s appliquent à dédramatiser la situation. De multiples défaillances sans sauvetage par le gouvernement central risquent toutefois de nuire à la santé des banques chinoises. Comment en est-on arrivé là? Au début de la crise économique mondiale en 2008, lorsque les exportations chinoises ont subitement chuté, le gouvernement a mis en œuvre un vaste programme visant à stimuler la demande intérieure et à compenser le recul des exportations. Ce programme impliquait une extension du crédit aux gouvernements provinciaux et locaux, afin que ces derniers développent les infrastructures. A court terme, cette politique a permis de relancer la croissance et d éviter une récession générale. Le point noir du tableau, c est que bon nombre de ces investissements n ont pas été suffisamment rentables. Selon les estimations du gouvernement chinois, à peine plus d un quart des investissements des gouvernements locaux ont présenté une rentabilité appropriée pour assurer le service de la dette. Mais le problème ne se limite pas aux emprunts des gouvernements locaux. Tout au long de la crise mondiale, le gouvernement injecte des capitaux dans les banques publiques, afin de permettre à ces dernières de prêter des fonds aux entreprises publiques. Il en résulte une explosion des investissements, dont un grand nombre n ont pas été suffisamment rentables. On assiste alors à un rebond des investissements en immobilisations, lesquels ont atteint l année passée près de 50 % du PIB. En parallèle, les dépenses de consommation reculent jusqu à environ 35 % du PIB. Face à ce ralentissement économique, les débiteurs chinois risquent d être très prochainement confrontés à des difficultés pour assurer le service de leurs dettes. L ombre d une crise financière planerait-elle sur la Chine? La réponse est double. Oui, il existe un réel danger lié à une nouvelle série de défaillances qui porteraient atteinte à la solvabilité du système bancaire public chinois. Ces banques seraient toutefois très probablement remises à flot par le gouvernement, de façon à éviter une propagation de la crise financière. Il y a peu, le gouvernement chinois a ordonné aux banques de refinancer les prêts accordés aux gouvernements locaux. La Chine est toutefois confrontée à un risque. Si le gouvernement devait se lancer dans le sauvetage d institutions financières en déroute, il cesserait probablement de soutenir le maintien de prêts mal conçus, ce qui marquerait très certainement un coup d arrêt brutal des investissements. Vu que ces derniers représentent pour l heure environ 50 % du PIB, un net recul des investissements aurait de graves conséquences sur le PIB à défaut de compensation par un autre moyen. Quel pourrait être cet autre moyen? Les exportations sont peu à même de jouer ce rôle compensateur. La Chine s efforcera plutôt de relancer les dépenses de consommation, lesquelles ne représentent actuellement que 35 % du PIB. Pour faire la différence et éviter un important ralentissement économique, ces dépenses devraient donc rebondir très rapidement. Quelques signes positifs éclairent les perspectives en matière de dépenses de consommation. Premier point, les salaires ont évolué à la hausse, augmentant les revenus réels disponibles. Cet état de fait est lié à la pénurie de main-d œuvre, les tendances démographiques limitant la croissance de celle-ci, et la migration interne ayant tendance à ralentir. Les gouvernements provinciaux et locaux ont en outre augmenté leur salaire minimum. Deuxième point, le gouvernement souhaite que les entreprises publiques versent davantage de dividendes aux actionnaires - pour l essentiel l'etat -, autant de fonds qui pourraient être 4

7 dédiés à une relance des dépenses globales. Troisième point, une forte inflation pourrait inciter les consommateurs à dépenser. Quatrième point, la monnaie peut progressivement s apprécier, d où une diminution des prix à l importation et une stimulation des dépenses de consommation. Le principal facteur négatif pour les dépenses de consommation est tout simplement la démographie. Du fait des effets décalés de la politique de l enfant unique, on s attend à une croissance de la main-d œuvre nettement ralentie durant la prochaine décennie. La tranche des jeunes consommateurs n augmentera guère, alors que celle des consommateurs plus âgés sera en forte hausse. Au final, l un des effets secondaires d une économie chinoise déséquilibrée est une montée en puissance des inégalités de revenus. Dans un contexte de hausse générale des revenus et de flambée des prix sur le marché intérieur, le pouvoir d achat des revenus les plus modestes n a quasiment pas augmenté. Bon nombre de facteurs laissent entrevoir un ralentissement de la croissance économique chinoise au cours des dix prochaines années. La part des dépenses de consommation dans le PIB devrait augmenter, mais il n est pas certain que cette progression soit suffisante pour générer un véritable essor des dépenses de consommation. Les Etats-Unis A la date de rédaction de cette étude, les Etats-Unis affichent des signes de redressement économique. La croissance est palpable, sans être toutefois de l ampleur de celle qui a suivi de précédentes récessions, lorsque le secteur du logement jouait un rôle appréciable dans la reprise. Elle reste anémique, de même que le marché du logement reste perturbé. C est en partie ce qui explique la faiblesse des marchés de crédit et la prudente reprise des prêts bancaires, après une longue période de disette. Les problèmes européens pourraient en outre se répercuter sur l activité de crédit aux Etats-Unis. Malgré tous ces vents contraires, les consommateurs américains continuent à dépenser, une attitude un peu surprenante eu égard aux difficultés rencontrées. Le chômage atteint des niveaux inconfortablement élevés, supérieurs à 8 %, les revenus réels disponibles n ont cessé de régresser tout au long de l année passée, et différents indicateurs de la confiance des consommateurs n ont que récemment rebondi après avoir atteint des planchers historiques. Et pourtant, les dépenses de consommation augmentent. A cela plusieurs explications. Tout d abord, les consommateurs ont pour l essentiel remboursé leurs dettes. En termes de part du revenu, les montants consacrés au remboursement de la dette atteignent aujourd hui leur niveau le plus bas depuis La trésorerie des consommateurs s est donc améliorée. De plus, l augmentation des dépenses se fait depuis quelque temps au détriment de l épargne. Le taux d épargne a en effet reculé, un indice de plus grande confiance des consommateurs, en dépit des propos qu ils tiennent à cet égard aux enquêteurs d opinion. On peut en conclure qu il s agit d une forte demande comprimée, laquelle fait suite à une longue période aride. Le léger regain de confiance des consommateurs s appuie sur des signes de redressement économique, même si ce redressement est encore timide. Au premier semestre 2011, l anémie de la croissance économique était telle que de nombreux experts craignaient une nouvelle récession économique des Etats-Unis. Les craintes d une récession à double creux sont aujourd hui quelque peu apaisées par l accélération de la croissance. L activité industrielle a légèrement repris, particulièrement dans le domaine des biens d équipement. Les exportations sont au diapason de ce regain de confiance. Leur croissance s est un peu ralentie en phase avec le ralentissement économique mondial, mais elles restent solides et contribuent largement à la croissance globale du PIB. Cette situation est liée à un dollar relativement faible et aux effets d une décennie de gains de productivité non négligeables dans l industrie manufacturière. La récente croissance est au final presque entièrement due à une demande accrue de biens et de services. L accumulation de stocks est restée modérée, avec un niveau de stockage historiquement bas. C est une bonne nouvelle, car cela signifie que la hausse de la production était essentiellement due à une plus grande demande. Cette donnée est également de bon augure pour l avenir, une demande accrue nécessitant une augmentation de la production au lieu de puiser dans les stocks. La politique économique a eu un impact nuancé. La politique monétaire continue d une part de soutenir la croissance. Bien que n étant plus engagée dans un «assouplissement quantitatif», la Réserve fédérale mène une politique visant à réduire les taux d intérêt à long terme et donc à stimuler la demande de crédit. Il est encore trop tôt pour dire si cette politique a abouti, mais le fléchissement des prêts bancaires s est inversé, avec une nette augmentation des demandes de prêt par les consommateurs. Si la croissance économique ne devait pas être à la hauteur des attentes, la Fed a déclaré être prête à engager un nouvel assouplissement quantitatif. Les Champions industriels des produits de consommation Se transformer pour assurer la croissance 5

8 Pour ce qui est de la politique fiscale, c est une autre histoire. En 2011, le Président et le Congrès n ont pas réussi à s entendre sur l approche budgétaire à long terme, d où le premier abaissement de note d un gouvernement américain. Le marché obligataire est resté stoïque, mais cette décision a certainement eu des effets négatifs sur la confiance des consommateurs. Même si le Congrès s abstient de toute mesure, le déficit budgétaire sera considérablement réduit. La législation en vigueur prévoit en effet une forte augmentation des impôts fin 2012, rapportant près de 3 trillions de dollars US sur dix ans. Par ailleurs, 2,2 trillions de dollars ont déjà été inclus dans les futurs budgets au titre des réductions de dépenses. La vraie question à laquelle est donc confronté le Congrès est de savoir comment annuler ces hausses d impôts et trouver des réductions compensatrices des futurs déficits budgétaires. Pour les sociétés de produits de consommation, l environnement économique américain est mitigé. Concernant l année à venir, on peut raisonnablement tabler sur une croissance positive des dépenses de consommation, tout en sachant qu elle sera modeste, sur une inflation modérée, sur une relative sensibilité des consommateurs par rapport aux prix, ainsi que sur des cours peu élevés des matières premières. On est également en droit de supposer que les éventuelles hausses de revenus bénéficieront en premier lieu aux ménages les plus aisés. La croissance des dépenses se déroulera donc à deux vitesses. Le Japon reste toutefois confronté à d autres défis. Le premier défi est lié au fait que les dépenses de reconstruction seront en partie certainement financées par une augmentation des taxes pour les consommateurs, ce qui risque d entamer le moral de ces derniers. Le Japon est en outre fortement dépendant des exportations, et c est là le second défi. Le yen culmine à des niveaux historiques et aucun fléchissement n est en vue. De plus, dans un contexte de ralentissement économique mondial, il faut également s attendre à un ralentissement de la croissance des exportations. Et enfin, eu égard aux dommages causés par le séisme à la capacité nucléaire du Japon, le pays n a d autre choix que d importer du pétrole et du gaz pour compenser. Il subit de ce fait un important déficit de sa balance commerciale, un frein supplémentaire à la croissance économique. La Banque centrale japonaise a certes engagé une politique monétaire plus énergique, mais cet élan risque de s avérer insuffisant. La politique mise en œuvre a pour but d augmenter l inflation, de réduire les taux d intérêt réels, de stimuler les dépenses et l activité des marchés de crédit. A la date de rédaction de cette étude, l inflation reste cependant très faible, les dépenses de consommation sont anémiques, et l activité des marchés de crédit est terne. Après les dépenses de reconstruction, à défaut de politique plus offensive, la croissance japonaise restera probablement modérée. Le Japon En 2011, le Japon a terriblement souffert du séisme et du tsunami. A la tragédie humaine vient se rajouter l énorme coût économique. La chute brutale de la production électrique et les dommages causés aux infrastructures de transport ont entraîné une forte baisse de la production industrielle. Ces facteurs ont non seulement généré une diminution du PIB japonais, mais ont également eu un impact mondial, une grande partie des chaînes d approvisionnement mondiales dans l automobile et l électronique dépendant de la participation du Japon. Après une très forte croissance au 3 ème trimestre 2011, la situation économique s est à nouveau tassée au 4 ème trimestre, en partie du fait de l impact des inondations en Thaïlande sur les chaînes d approvisionnement industrielles. Prenant les choses en main, le Parlement a décidé de consacrer l équivalent de 240 milliards de dollars US à la reconstruction, l essentiel des dépenses étant prévues pour les 18 mois à venir. Cette mesure devrait se répercuter de façon positive sur la croissance en L Inde La distribution indienne a brièvement fait les gros titres dans le monde entier, le gouvernement ayant annoncé des changements dans la réglementation applicable aux investissements étrangers dans le commerce de détail. Les détaillants multimarque étrangers seraient désormais autorisés à prendre jusqu à 51 % de participation dans un commerce de détail indien. A long terme, cette mesure visait des retombées positives sur la croissance économique, une rationalisation et une plus grande efficacité de la chaîne d approvisionnement, ainsi qu un pouvoir d achat accru pour les consommateurs. A la recherche d opportunités autres que le marché chinois, les leaders mondiaux du commerce de détail auraient également tiré profit d une telle mesure. Devant la levée de boucliers, le gouvernement a cependant fait marche arrière et annulé la libéralisation prévue. Pour l heure, il n'est pas encore défini si cette proposition sera remise à l ordre du jour. L horizon à court terme est un peu nuageux pour l Inde. Après une période de resserrement de la politique monétaire pour lutter contre l inflation, l économie du pays marque indéniablement le pas. 6

9 Résultat, la croissance est ralentie, mais l inflation est restée au même niveau. Les dirigeants sont maintenant confrontés au casse-tête d une faible croissance combinée à une inflation persistante. Cela dit, l Inde est relativement protégée des problèmes économiques mondiaux, ceci du fait que le commerce ne représente qu une faible part du PIB. Le secteur financier indien n est en outre pas fortement exposé aux aléas des marchés de crédit européens. Même une aggravation de la situation en Europe n aurait donc que peu de retombées négatives sur l Inde. A plus long terme, les perspectives sont prometteuses pour le pays. La population est jeune, un facteur de bon augure en matière de croissance et de dépenses de consommation. La politique économique a soutenu la croissance par la déréglementation. Les marchés de capitaux indiens ont par ailleurs canalisé le crédit sur les entrepreneurs, contribuant ainsi à la croissance. L Inde est néanmoins confrontée à certains obstacles, dont un haut niveau de protectionnisme, une réglementation permanente des marchés du travail, ainsi que l incertitude quant à son avenir politique. Le Brésil Comme dans bon nombre de pays émergents, les responsables politiques brésiliens se sont rapidement désintéressés d une inflation excessive pour centrer leurs efforts sur la croissance. Au premier semestre 2011, le Brésil a connu une forte croissance conjuguée à une inflation nettement trop élevée. La Banque centrale a relevé les taux d intérêt, d où une hausse brutale de la monnaie et une moindre compétitivité commerciale. Au second semestre, la demande intérieure a reculé, et face à des exportations freinées par le ralentissement économique global, la Banque centrale a changé de stratégie et baissé les taux d intérêt. moitié des exportations brésiliennes sont désormais des biens manufacturés. Le Brésil ayant été par le passé essentiellement exportateur de matières premières, cette évolution marque un réel changement, augurant d une plus grande stabilité pour l avenir. Une meilleure répartition des revenus et le développement rapide de la classe moyenne contribuent également à une croissance continue du commerce de détail moderne. La Russie L évolution favorable de la croissance russe est portée par les cours des matières premières. On note également des signes d une plus grande ouverture aux investisseurs étrangers dans ce secteur, ce qui permettrait d augmenter la production. En permanence tributaire des matières premières, la Russie est particulièrement vulnérable à la volatilité des cours. Dépendant en outre fortement de l Europe occidentale, une aggravation de la crise dans cette région aurait un impact défavorable sur le pays. Dans un contexte de croissance économique, l évolution des dépenses de consommation russes s annonce favorablement, du moins dans les grandes villes qui regroupent une part disproportionnée du pouvoir d achat. En revanche, la diminution et le vieillissement de la population sont des perspectives moins réjouissantes à long terme. L absence de diversification place le secteur des produits de consommation à la merci d influences non contrôlées par les autorités russes. La croissance brésilienne s annonce modeste en 2012, avec un recul de l inflation. Il est intéressant de noter que les dépenses de consommation ont bien résisté au ralentissement économique, notamment du fait de la hausse en continu du crédit à la consommation. En dépit de son incidence positive sur les dépenses, cette expansion du crédit présente un risque pour l économie, en particulier pour le système bancaire. A plus long terme, les perspectives pour l économie brésilienne et le secteur des produits de consommation s annoncent sous des auspices très favorables. La croissance devrait bénéficier d une population jeune, des politiques économiques mises en œuvre et d importants investissements directs étrangers. De plus, près de la Les Champions industriels des produits de consommation Se transformer pour assurer la croissance 7

10 L impact des enjeux mondiaux sur les sociétés de produits de consommation en Enquête Forbes Insights auprès de 376 cadres supérieurs et recruteurs de grandes sociétés (chiffre d affaires supérieur à 500 millions de dollars US) dans le monde entier ; Forbes, octobre Talent Edge 2020: Redrafting talent strategies for the uneven recovery, Deloitte, janvier 2012 En 2012, la plupart des sociétés constituant le Top 250 des premières entreprises de produits de consommation continueront à chercher des opportunités de croissance au niveau mondial, à développer de nouveaux modèles économiques satisfaisant aux attentes des consommateurs et des clients, et à mettre en œuvre des systèmes plus efficaces leur permettant de mieux gérer l incertitude économique. Dans un contexte de crise économique européenne, de troubles sociaux dans diverses régions du monde et d élections prévues sur plusieurs marchés développés, l année 2012 constituera un environnement instable pour les sociétés de produits de consommation. Les leaders du secteur poursuivront toutefois sur leur lancée de croissance du chiffre d affaires et des marges. Selon un récent rapport de Forbes Insights 1, 38 % des cadres supérieurs considèrent «l amélioration de la performance en termes de chiffre d affaires et de résultat net» comme leur première priorité stratégique, suivie de «l expansion sur de nouveaux marchés à l échelle mondiale» pour 33 % d entre eux. Pour les sociétés de produits de consommation, les plus fortes opportunités de croissance resteront liées aux principaux marchés émergents, des pays tels que le Brésil, la Chine et l Inde étant les locomotives de la croissance du PIB mondial. Cette perspective de croissance globale génèrera une forte activité de fusionsacquisitions, une gestion proactive des portefeuilles de produits et de marques, ainsi que d importants investissements hors des principaux marchés développés sur lesquels sont implantés la majorité des grandes sociétés de produits de consommation mondiales. Ces dernières années, ces sociétés ont tiré de la crise quelques précieuses leçons en matière d expansion et de croissance au niveau mondial. Grâce à une augmentation de la demande des classes moyennes et de la consommation intérieure, les marchés émergents resteront des moteurs de croissance, mais les acteurs qui souhaitent tirer parti de cette situation se trouvent confrontés à plusieurs défis majeurs. Le premier défi consiste à ne pas sous-estimer l ampleur de la tâche, car il importe en effet d appréhender les attentes des consommateurs sur chacun de ces marchés (voire, dans certains cas, dans chaque région d un marché). Les goûts, les préférences locales, de même que les niveaux de prix abordables sont autant d éléments déterminants pour le développement, la fabrication et la promotion des produits. Face à la hausse des coûts publicitaires sur bon nombre de marchés émergents, les sociétés de produits de consommation s efforceront également de répartir au mieux les investissements marketing entre les différents supports. Les campagnes de «bouche à oreille» semblent par exemple les plus rentables dans les pays asiatiques, mais elles sont extrêmement difficiles à mettre en œuvre sans connaissance du marché local. Le second défi est inhérent à la très forte pression exercée sur les marges et la rentabilité par une concurrence acharnée en termes de prix, par l inflation salariale et les coûts de l immobilier. Pour être performantes et rentables, les sociétés de produits de consommation devront continuer à remanier leurs modèles économiques et d exploitation commerciale. La réalisation d un objectif de performance en 2012 et les années suivantes nécessitera un déploiement d efforts centrés sur l innovation dans le développement des produits et la mise en œuvre de politiques de prix efficaces. Enfin, la gestion des talents au niveau mondial devient, pour les sociétés de ce secteur, une priorité de premier plan et une condition indispensable à une croissance globale. Dans le cadre d une récente enquête menée par Deloitte 2, près d un cadre sur quatre (23 %) a cité la concurrence des talents au niveau mondial et sur les marchés émergents comme une préoccupation majeure en termes de gestion des talents. Dans une mise en perspective sur 3 ans, ils sont même 27 % à considérer la guerre des talents sur le marché mondial comme un élément clé. En 2012, les initiatives de mobilité internationale, les programmes de formation et de développement des compétences, de même que les centres d excellence transfrontaliers seront autant de points à l ordre du jour des sociétés de produits de consommation. Afin d être concurrentielles sur le marché mondial, les sociétés de produits de consommation continueront d évoluer et, dans certains cas, de repenser leurs modèles d exploitation. Les mutations opérées en termes de modèles de gouvernance, y compris de structures d entreprise et de hiérarchies décisionnelles, répondront à un besoin de décentralisation des décisions, lesquelles devront par ailleurs être prises en temps réel et en phase avec l expansion des stratégies commerciales et de marque. Les procédures et processus fonctionnels devront également évoluer. Une répartition rigoureuse des investissements marketing et commerciaux, une gestion financière proactive, ainsi que la mise en œuvre de pratiques durables tout au long de la chaîne de valeur feront partie des us et coutumes. 8

11 La transformation commerciale deviendra une préoccupation majeure du secteur des produits de consommation, les sociétés se devant de reconsidérer leurs modèles marketing et commerciaux traditionnels, de façon à répondre aux attentes d un environnement commercial et de consommation radicalement différent. Les sociétés qui sauront s adapter à ces mutations se positionneront parmi les leaders du secteur de la grande consommation, dans un environnement mondial de plus en plus interconnecté. L ampleur des opportunités encore inexploitées va bien au-delà des tendances généralement évoquées, au rang desquelles figurent la montée en puissance des classes moyennes sur les marchés émergents et l importance accrue des médias sociaux. La véritable opportunité réside dans la mise en relation d éléments épars et ponctuels pour former un écosystème de consommation et de clientèle de plus en plus complexe, ainsi que dans l exercice d une réelle influence sur des consommateurs et des acheteurs versatiles, en leur proposant des produits et des valeurs adaptés à leurs situations individuelles. Ces thèmes et les réponses que peuvent apporter les sociétés de produits de consommation sont examinés plus en détail ci-après. L analyse des données («Data Analytics») au service de la stratégie et de la réussite opérationnelle L un des principaux défis auxquels seront confrontées les sociétés de produits de consommation en 2012 sera la nécessité accrue de renforcer leurs compétences, outils et processus, de façon à convertir, efficacement et en temps voulu, les données disponibles en véritables points de repère qui alimenteront leurs décisions commerciales. Selon le marché géographique concerné, les sociétés du secteur font face à une surabondance ou à un manque de données. Les pays disposant d un commerce moderne concentré ne manquent généralement pas de données relatives aux consommateurs, acheteurs et clients. Elles pourront ainsi collecter les informations nécessaires à la concrétisation d un avantage concurrentiel durable. Plus que jamais, celles qui remporteront la bataille du point de vente, physique ou virtuel, seront celles qui auront su intégrer et utiliser les informations relatives aux consommateurs, acheteurs et clients, afin d orienter leur innovation stratégique et tactique, via une optimisation de leur engagement auprès des individus tout au long de la démarche d achat. Il s avèrera également nécessaire de mettre en place une collaboration constructive avec le distributeur. Les sociétés de produits de consommation poursuivront leur recherche d alliances stratégiques avec des distributeurs, basées sur des facteurs quantitatifs tels que la rentabilité actuelle et prévisionnelle, et sur des facteurs qualitatifs tels que l harmonisation des objectifs stratégiques, la compatibilité des outils et des processus utilisés, et l adéquation culturelle. Bien que souvent chargées de tension, ces relations seront cruciales. Au niveau de l entreprise, afin de mieux gérer l incertitude macroéconomique et politique, les sociétés du secteur s efforceront de planifier différents scénarios et d établir des modèles économétriques. Les grandes sociétés de produits de consommation deviennent en effet plus sophistiquées, mettent en place une gouvernance globale, des processus et des systèmes de gestion des risques de l entreprise. Elles se lancent dans la quantification des facteurs de perte maximale potentielle - précédemment non quantifiés - tels que l impact d une réglementation de plus en plus stricte relative aux produits. Un grand nombre de sociétés évaluent bien évidemment l impact des modifications structurelles dans la zone euro, ainsi que leurs effets potentiels sur des domaines tels que la fixation des prix et la gestion des chaînes d approvisionnement. En revanche, sur la plupart des marchés émergents qui sont dominés par un commerce de détail traditionnel, de telles données sont inexistantes ou, dans le meilleur des cas, très incomplètes. Les sociétés de produits de consommation continueront à investir du temps et des efforts dans l analyse des «données», dans le but de repérer les points communs de valeur et de rentabilité sur les marchés, de comprendre les tendances, les comportements et les schémas d activité. Les Champions industriels des produits de consommation Se transformer pour assurer la croissance 9

12 Le prix : levier stratégique pour emporter l adhésion des consommateurs, Le prix a toujours constitué une source de préoccupation majeure pour les sociétés de produits de consommation. En effet, l accessibilité et la transparence des informations en matière de fixation des prix envers les consommateurs et les acheteurs, de même que la taille et le pouvoir des distributeurs sur le marché mondial, posent à ces sociétés de réelles difficultés quant à leur approche et leur stratégie dans ce domaine. Pour gérer la complexité de cet aspect et la pression croissante sur les marges, elles s appuieront à l avenir davantage sur les avancées technologiques les plus récentes, en ayant notamment recours aux outils d analyse et de gestion de la tarification, dans le but d optimiser la fixation des prix pour les consommateurs et les distributeurs, tout en maximisant la rentabilité des dépenses marketing et commerciales. En 2012 et les années suivantes, la concurrence restera acharnée entre les produits de marques de distributeurs et les produits de consommation de marques nationales. Sur bon nombre des principaux marchés du monde, les marques de distributeurs ont gagné du terrain, ces marchés continuant de ployer sous le fardeau de la récession économique globale. Contrairement à ce qui s est passé lors de précédentes récessions économiques, lesquelles avaient généré des changements temporaires dans les habitudes d achat, la récession prolongée actuelle risque de pérenniser des habitudes de consommation plus frugales. Un nombre croissant de sociétés de produits de consommation estiment qu une partie de la réponse au défi posé par le resserrement des marges réside dans la révision des portefeuilles de produits dans chaque catégorie. Ce processus implique généralement une modification de la taille de l unité de consommation et des types d emballage (le type d emballage est un facteur important de l équation de valeur consommateur/ acheteur), ainsi que le développement d un portefeuille produits hiérarchisé bon/meilleur/optimal, tout en envisageant d éventuelles variantes en fonction des besoins spécifiques des consommateurs. Ces projets de remaniement de catégories («category management») sont ensuite testés auprès des consommateurs et acheteurs, dans le cadre d une étude à la fois quantitative et qualitative des facteurs de perception de la valeur, généralement à l aide de techniques d analyse et de modélisation, dans le but d établir des paramètres au niveau emballage/prix/préférence qui précisent les éléments déterminants du choix des consommateurs. Les résultats de ces études et observations permettent ensuite de développer une proposition de catégorie «gagnant-gagnant» pour chaque distributeur. Une telle proposition de catégorie renforcée s appuie essentiellement sur une harmonisation entre la stratégie de catégorie, l architecture de marque et de tarification. Cette harmonisation est déterminante pour créer, à l attention du distributeur et du consommateur, une proposition plus solide, offrant un réel potentiel de progression des marges pour la catégorie de produits. Les médias numériques : outil stratégique d accompagnement du consommateur tout au long de sa relation avec la marque Le rythme de croissance extrêmement rapide des médias numériques a transformé la façon de penser, de se comporter et d interagir des consommateurs les uns avec les autres et avec les entreprises. Cependant, la plupart des sociétés de produits de consommation peinent à adapter leurs stratégies, capacités et processus internes, de façon à répondre aux nouvelles attentes des consommateurs. Ces derniers utilisent les médias numériques et sociaux tout au long de leur démarche d achat, de la navigation sur Internet à l identification, la comparaison et l achat du produit, et jusqu au service après-vente. Les implications pour les sociétés de produits de consommation sont considérables, de même que les possibilités de s engager efficacement et en temps voulu auprès des consommateurs, dans une optique de fidélisation à long terme. De plus en plus d entreprises ne se contentent plus de considérer les médias numériques comme un simple moyen de communication supplémentaire, peut-être plus efficace, permettant un engagement très personnalisé et plus ciblé. Elles évoluent en effet vers une approche plus structurée d intégration des médias numériques à des stratégies marketing et d entreprise plus globales. On constate que les plus grandes sociétés au monde englobent les médias numériques en tant que plateforme d engagement direct et à grande échelle auprès des consommateurs. Cet engagement servira à de multiples fins, notamment à alimenter l innovation, tester de nouveaux produits, développer et soutenir les marques, à vendre en direct et à fournir un service après-vente. Il permettra surtout aux sociétés de produits de consommation de mieux comprendre leurs clients en tant qu individus et de les cibler en conséquence. Cette démarche s appuiera une fois encore sur des données et des analyses. 10

13 Dans le cadre de leurs stratégies en matière de médias numériques, les sociétés de produits de consommation ont lancé différentes initiatives, dont la constitution d équipes exclusivement focalisées sur les moyens numériques, le développement de talents qui comprennent et anticipent les futures tendances numériques, ainsi que la réorientation des investissements dans le marketing traditionnel vers un marketing numérique. Dans le domaine des médias numériques, la stratégie spécifique optimale variera en fonction de la société, de l implantation géographique et de la catégorie de produits. Les sociétés identifient toutefois un dénominateur constant, à savoir la nécessité de s engager judicieusement auprès des consommateurs tout au long de leur relation avec leurs marques, de façon à convertir de simples clients fidèles en défenseurs actifs des marques concernées. La Durabilité : composante clé du programme de croissance En raison de l impact de plus en plus prononcé d un contexte de raréfaction des ressources naturelles et de changement climatique, les sociétés de produits de consommation se doivent de placer la durabilité au cœur de leur réflexion et de leur action. Il ne s agit pas d un simple avantage, il y va de la durabilité même du modèle économique. En 2012, et au cours des années à venir, les sociétés du secteur délaisseront progressivement les schémas d une responsabilité sociale de l entreprise (RSE) et les initiatives distinctes axées sur la durabilité. Cette mutation s effectuera au profit d une intégration de pratiques durables à leurs modèles d exploitation fondamentaux, tout au long de la chaîne de valeur, de la gestion des approvisionnements et des déchets, jusqu à l engagement du client en faveur de la marque. Un nombre croissant de sociétés reconnaissent que la durabilité peut revêtir une fonction déterminante en matière d innovation centrée sur des produits et des modèles économiques stratégiques, leur permettant de mieux répondre aux attentes des consommateurs, d acquérir des parts de marché et de rester performantes dans une environnement en pleine mutation. pour la planète», la plupart d entre eux souhaitant simplement que les entreprises respectent les normes les plus exigeantes à cet égard. Les sociétés de premier plan reconnaissent de plus en plus souvent qu il leur incombe et qu elles sont en mesure de susciter une transformation positive du comportement des consommateurs «à travers la façon dont nous intervenons dans la vie quotidienne des gens» comme l a déclaré Paul Polman, PDG d Unilever, une telle mutation étant d ailleurs dans leur propre intérêt. De plus en plus de sociétés de produits de consommation vont par ailleurs très probablement collaborer avec les autorités publiques, la société civile et même leurs concurrents, pour tenter de trouver des solutions à des problèmes environnementaux majeurs tels que la raréfaction de l eau et la déforestation. Du fait d aspects réglementaires et fiscaux pesant de plus en plus lourd, et de la forte volatilité des cours des matières premières, les coûts liés aux ressources seront davantage répercutés sur les prix des produits pour les consommateurs. Ces derniers changeront de comportement selon l accessibilité économique et la perception des valeurs au regard de leurs valeurs personnelles. Ce changement des mentalités stimulera l innovation au niveau de la R&D et des produits. Des pratiques telles que les chaînes d approvisionnement en circuit fermé et localisées, la gestion de l eau et l étiquetage carbone permettront aux sociétés de créer à la fois de la valeur et des éléments de différenciation concurrentiels. Celles qui sauront emporter l adhésion de leurs consommateurs dans le cadre d une telle évolution seront les plus à même de s imposer sur le long terme. Les attentes des consommateurs constituent l un des principaux facteurs de changement. Leur attention quant au choix du point de vente et des produits restera concentrée sur les prix, la commodité et la qualité. Un nombre croissant de consommateurs voudront s assurer que les produits qu ils achètent ne sont pas «nocifs Les Champions industriels des produits de consommation Se transformer pour assurer la croissance 11

14 Révision du modèle d exploitation de l entreprise dans une optique de conquête des marchés au niveau mondial La mise en œuvre de stratégies de renforcement d une croissance organique s appuie sur la consolidation des capacités et l adaptation des modèles d exploitation. La plupart des grandes sociétés de produits de consommation donnent la priorité à trois facettes de leur modèle d exploitation : transformation de la fonction commerciale : pour créer de nouvelles capacités et soutenir une intégration systématique des dépenses marketing transformation de la fonction financière : pour intégrer de nouvelles compétences financières à la prise de décisions commerciales et opérationnelles optimisation plus large des modèles économiques : pour mieux harmoniser les droits décisionnels globaux, régionaux et intra-marché avec le portefeuille de produits et de marques de la société, et pour étendre l adoption de structures diminuant les taux d imposition effectifs et dégageant des ressources supplémentaires à des fins d investissement dans la croissance Transformation de la fonction commerciale : le consommateur de 2012 est très différent du consommateur d il y a quelques années. Le rythme d évolution de son comportement est encore plus étonnant. Il peut aujourd hui accéder à des informations et les partager en temps réel, et il prend ses décisions d achat de façon radicalement différente. Les activités sur le point de vente n ont jamais été aussi importantes, la coordination des messages tout au long de l entonnoir du processus d achat revêtant désormais une importance déterminante pour une maximisation des taux de conversion. Des stratégies et tactiques optimales seront élaborées en intégrant les informations sur les consommateurs, acheteurs et clients en provenance des points de vente. Cet aspect a des implications essentielles pour les sociétés au sein desquelles l activité marketing et commerciale s effectue encore largement dans le cadre de structures traditionnelles cloisonnées. Les stratégies marketing devront à l avenir faire l objet d une intégration permanente, tant au niveau de la planification que de l exécution. De plus, la compréhension des attentes de chaque segment de consommateurs et la réponse à ces attentes par le biais de propositions appropriées seront certes nécessaires, mais ne suffiront pas emporter l adhésion. La personnalisation et la prise en compte des besoins de chaque consommateur pris individuellement deviennent des éléments déterminants qui suscitent son intérêt et, si celui-ci perdure, permettent sa fidélisation. Pour réussir la mise en œuvre de cette stratégie centrée sur le consommateur, les sociétés de produits de consommation continueront d innover dans les différents domaines de leur chaîne de valeur, par l introduction de nouveaux canaux de commercialisation et de distribution, l acquisition de nouvelles compétences et enfin, par l établissement de nouveaux modèles économiques «multicanal». Eu égard à l évolution des portefeuilles de marques au niveau mondial, il importe plus que jamais de trouver des modèles de gouvernance et d exploitation appropriés, afin de fixer des priorités en termes d investissement pour soutenir les marques globales, régionales et locales. Il n existe certes pas une seule et même solution valable pour toutes les sociétés, mais la plupart d entre elles vont poursuivre la transformation de leurs modèles d exploitation commerciale, afin d englober les médias numériques, de soutenir de nouveaux canaux et d intégrer tout élément d engagement dans la démarche d achat. Transformation de la fonction financière : l évolution du rôle de la finance au sein de l entreprise est au cœur des préoccupations de quasiment tous les CFO dans le secteur des produits de consommation. Ils se doivent en effet d assumer des responsabilités bien plus étendues que par le passé, lorsqu ils se contentaient de jouer leur rôle traditionnel de gestionnaire des finances de l entreprise. Les responsabilités classiques liées à la qualité et à la cohérence des informations, à la gestion des talents financiers, au contrôle interne et à la gouvernance de l entreprise, ainsi qu en matière d efficacité financière globale, sont toujours d actualité. Cependant, l accent est désormais davantage mis sur le partenariat et la gestion des performances, de même que sur la dimension de coaching conférée aux professionnels de la finance envers des rôles fonctionnels au sein de l entreprise. Cet aspect s inscrit dans le cadre d une évolution plus large du rôle de la finance, jusqu alors destinée à «soutenir la prise de décision», devenant de fait partie intégrante des processus décisionnels à tous les niveaux de l entreprise. Dans un environnement global volatil, pour éviter des frais injustifiés et s assurer une rentabilité optimale de chaque euro dépensé, une société doit pouvoir réagir rapidement, à partir de faits et de prévisions fiables, 12

15 aux fluctuations du marché. La plupart des sociétés de produits de consommation ont déjà établi de nouveaux modèles d exploitation financière, soutenus par des ERP intégrés, caractérisés par un partage des services de traitement des transactions, des centres d excellence dans des domaines hautement spécialisés tels que la trésorerie et la fiscalité, et recentrés sur des fonctions financières intra-marché. Les entreprises qui développeront les compétences et qualifications financières adéquates, assorties des stratégies et des outils d analyse commerciale appropriés, disposeront des capacités qui feront la différence sur le marché et en matière de rémunération optimale des actionnaires. Optimisation plus large des modèles économiques : pour bon nombre des sociétés de produits de consommation, la combinaison d une croissance organique et par acquisitions sur de nombreuses années a généré la mise en place de portefeuilles complexes, constitués de marques globales, régionales et locales. Un vaste portefeuille de marques constitue certes un actif extrêmement précieux, mais dans un contexte de marchés mondiaux hautement concurrentiels, les décisions d investissement intra-marché doivent impérativement refléter à la fois les réalités du marché local et les stratégies extra-marché en matière de catégories de produits et de marques. La plupart des sociétés de produits de consommation mondiales disposent de modèles d exploitation matriciels, lesquels intègrent la nécessité de gérer l activité à la fois dans une perspective de catégorie de produits et géographique. Il importe de ce fait d optimiser cette matrice, et les sociétés concernées du secteur déploient de nombreux efforts dans ce sens, notamment par l amélioration des processus stratégiques et de planification descendants et ascendants, afin d assurer une harmonisation en profondeur des priorités et plans d investissement, par l élimination des ambiguïtés au niveau des droits et des responsabilités pour la prise de décision entre les rôles intra et extra-marché, ainsi que par une focalisation accrue sur le leadership extra-marché, dans une perspective d archétype de marché au lieu d une perspective géographique. En matière de modèle d exploitation, un grand nombre de sociétés se soucient par ailleurs d une structure efficace de leur activité dans une perspective fiscale. La plupart des principales sociétés de produits de consommation menant une activité paneuropéenne ont ainsi déjà établi des structures d entrepreneur central / distributeur à faible risque. Ces structures permettant de réduire les taux d imposition effectifs, bon nombre de sociétés examinent la possibilité de les instaurer dans des régions telles que l Asie-Pacifique où, en dépit de régimes fiscaux légèrement différents, des possibilités similaires existent. Reconnaître la nécessité de modifier la stratégie informatique de l entreprise Au cours des dix dernières années, la plupart des grandes sociétés de produits de consommation ont lourdement investi dans leurs ERP, et bon nombre d entre elles disposent d une infrastructure quasiment complète. Près de la moitié des sociétés pourvues d applications ERP prévoient d investir, dans le courant de l année à venir, afin d étendre leurs capacités 3. La majorité des sociétés du secteur font clairement la distinction entre les processus «need to play» et «play to win», et continueront d établir une stratégie clairement définie pour la mise en œuvre de chaque processus, en fonction de l entreprise. Compte tenu de l univers numérique qui devient partie intégrante de notre réalité quotidienne, les grandes sociétés de produits de consommation procèdent néanmoins à une révision approfondie de leur stratégie informatique. Selon une récente publication du Deloitte Centre of the Edge 4 : «Pour une amélioration plus rapide de toutes les opérations, il faut disposer d un grand nombre d intervenants et de ressources complémentaires auxquelles vous pourrez avoir recours selon vos besoins, afin d augmenter le niveau d amélioration de votre performance». Dans un contexte de stratégie informatique d une société de produits de consommation, cette approche implique une focalisation sur l extérieur et non sur l intérieur. En 2012, les sociétés de produits de consommation ne souffriront d aucune pénurie de capacités technologiques, ni de données, dont les volumes doublent tous les 14 mois 5. Cependant, la complexité croissante de l activité mondiale et la prolifération des médias (et donc des points de contact avec les consommateurs) rendent plus difficile la mise en évidence des informations dissimulées. Il n est donc guère surprenant qu un nombre accru de sociétés s efforcent de répondre aux besoins de leurs marchés en intégrant une amélioration de la performance commerciale, la gestion des informations et des initiatives d analyse approfondie. Dans bon nombre de cas, les responsables de ces sociétés feront en sorte de déployer des technologies traditionnelles ou novatrices, de façon à initier un engagement plus poussé envers les consommateurs et les clients, et de fournir les analyses et les informations assurant la pertinence et l efficacité d un tel engagement. 3 Des informations supplémentaires sont disponibles dans Deloitte Consulting LLP (2011), Tech Trends 2011: The natural convergence of business and IT, chapitre 7 4 The Power of Pull: How Small Moves, Smartly Made, Can Set Big Things in Motion, John Hagel III, John Seely Brown et Lang Davison 5 Des informations supplémentaires sont disponibles dans Deloitte Consulting LLP (), Depth Perception: A dozen technology trends shaping business and IT in, chapitre 10 Les Champions industriels des produits de consommation Se transformer pour assurer la croissance 13

16 Les progrès technologiques continueront de modifier la façon dont les sociétés de produits de consommation considèrent les différents aspects de leur activité, de l innovation en matière de produits à la gestion de la chaîne d approvisionnement. Depuis l invention du papier journal, puis de la radio et de la télévision, les sociétés de produits de consommation ont toujours utilisé les technologies les plus récentes pour conquérir les cœurs et les esprits des consommateurs et des acheteurs. Rien n a donc - en quelque sorte - fondamentalement changé. Cependant le rythme de cette évolution, la capacité des nouvelles technologies de communication à mettre les utilisateurs en relation les uns avec les autres et à assurer une parfaite transparence des informations n ont rien à voir avec les mutations connues précédemment. Les sociétés doivent englober ces nouvelles technologies et prendre en compte leur impact sur les différents aspects de leur activité tels que l innovation, le développement des marques, la gestion des bénéfices et la planification de la demande. Une pleine transparence en matière de fixation des prix, un accès à la disponibilité en temps réel des produits en magasin, une influence entre consommateurs par le biais des nouvelles technologies autant d exemples du nouveau tracé de la démarche d achat du consommateur. Les sociétés de produits de consommation cherchent donc de nouveaux moyens de collecte et d exploitation d informations sur les consommateurs et les acheteurs, non seulement dans le but de concevoir, développer et tester des produits, mais également afin de communiquer une proposition de valeur de la marque et d assurer une distribution efficace via leurs canaux traditionnels et plus récents. Compte tenu des enjeux incontournables inhérents aux relations entre distributeurs et fournisseurs, une harmonisation entre tous les points de contact dans le cadre de la démarche d achat requiert une étroite collaboration avec les distributeurs. L influence de ces derniers sur les consommateurs reste en effet déterminante, dans la mesure où ils assurent la présentation, la tarification et la promotion du produit au niveau qui convient. En 2012, un nombre accru de technologies innovantes telles que le libre-service via des applications de téléphone portable et des coupons numériques personnalisés, diffusés par les distributeurs - voire par les sociétés ellesmêmes -, seront testées auprès des consommateurs et des acheteurs au niveau mondial. Un coup d œil au «magasin virtuel» Les sociétés et distributeurs de produits de consommation sont plus que jamais à l affût de nouveaux moyens d approche des consommateurs et des acheteurs. Les magasins virtuels sont une façon de stimuler les achats impulsifs et de capter une demande latente des consommateurs mobiles. Mis en œuvre avec succès par Tesco en Corée du Sud et piloté par Procter & Gamble dans le métro à Prague, 6 le concept a toutes les chances de se répandre. Il répond à une demande accrue de commodité tout en offrant d énormes opportunités de marketing. Pour les sociétés de produits de consommation à la recherche de nouveaux moyens d approche des consommateurs, l utilisation de la mobilité constitue un moyen rentable d augmentation des ventes sans avoir à investir dans des locaux. Pour les consommateurs soumis à un emploi du temps serré et à l aise avec la technologie, l achat en ligne est extrêmement pratique, s effectuant tout simplement via la lecture, avec un système portable, des codes QR (quick-response) apposés à côté des logos de marques. Ce concept pour le moins novateur est déjà expérimenté par des sociétés telles que Tesco, Procter & Gamble et d autres encore. 6 Site web Procter & Gamble (link: pg-and-mallcz-introduced-first-virtual-drugstore-czech-republic) 14

17 Les leviers du marché des fusions-acquisitions dans le secteur des produits de consommation restent vigoureux Ces deux dernières années, après son net ralentissement en , le secteur des produits de consommation a repris des couleurs. Les ventes et les résultats ont remarquablement bien résisté à l incertitude macroéconomique persistante générée par la crise de la zone euro, aux préoccupations relatives au déficit budgétaire américain et aux bouleversements politiques au Moyen-Orient, sans compter la baisse des revenus, un chômage important, une faible activité sur le marché du logement et une grande attention accordée aux prix tant par les consommateurs que par les fournisseurs. Un grand nombre de sociétés de produits de consommation ont opté pour une gestion attentive des coûts et la préservation des liquidités, d où la solidité de leurs bilans. Le rebond des activités de fusions-acquisitions s est de ce fait amorcé au 4 ème trimestre Activités et tendances sur le marché des fusions-acquisitions dans le secteur des produits de consommation Les fusions-acquisitions de 2001 à 2011* au sein du secteur des produits de consommation Nombre de deals Nombre de deals (valeur révélée) Valeur totale de la valeur révélée du deal (US$ mil) Valeur moyenne de la valeur révélée du deal (US$ mil) Nombre de deals avec valeur inconnue Nombre de deals avec valeur > $100 mil Valeur totale des deals >$100 mil Valeur moyenne des deals > $100 mil $ $ $ $ $ $ $ $ $ $ $ $ $ $ $ $ $ $ $ $ $ $ $ $ $ $ $ $ $ $ $ $ $ $ $ $ $ $ $ $ $ $ $ $904 *Les résultats reflètent des deals faits au cours de l année civile par les sociétés de produits de consommation ; les sociétés acquises peuvent être de différents secteurs. Source : mergermarket.com ; données observées le 13 mars 2012 Les fusions-acquisitions de * au sein du secteur des produits de consommation Deals Valeur (US$ bil) Nombre de deals (valeur révélée) Nombre de deals avec valeur inconnue Valeur totale de la valeur révélée du deal (US$ bil) *Les résultats reflètent les deals de l'année faits par les sociétés de produits de consommation ; Source: mergermarket.com ; données observées le 13 mars Les Champions industriels des produits de consommation Se transformer pour assurer la croissance 15

18 Selon les données fournies par mergermarket.com, un outil d information indépendant sur les fusionsacquisitions, le nombre de transactions réalisées par des sociétés de produits de consommation est passé de 945 en 2009, une année particulièrement pauvre dans ce domaine, à en. Les transactions de plus de 100 millions de dollars ont augmenté encore plus rapidement, soit de 41 % par rapport à La reprise en termes de volume d acquisitions dans le secteur des produits de consommation s est poursuivie tout au long du 1 er semestre Les niveaux d activité ont évolué à la hausse, mais tel n a pas été le cas de la valeur des transactions. Les marchés financiers restent volatils, et l appétence des sociétés pour le risque a diminué. Cette perte d appétit des acquéreurs signifie que les vendeurs doivent faire quelques concessions et revoir leurs ambitions à la baisse en termes de prix, s ils veulent conclure les transactions. Pour toutes les transactions dont la valeur a été publiée, la valeur moyenne de transaction a régressé en passant de 384 millions de dollars en 2009 à 313 millions de dollars en, puis à 270 millions de dollars en La valeur moyenne des transactions de plus de 100 millions de dollars a chuté encore plus nettement, de millions de dollars en le record de la décennie - à 931 millions de dollars en. La tendance à la baisse s est maintenue en 2011, avec 723 millions de dollars. Au regard d une incertitude économique persistante, le recul de la valeur des transactions devrait se poursuivre en Les leviers du marché des fusions-acquisitions dans le secteur des produits de consommation Alors que les réponses à de récentes enquêtes réalisées par Deloitte font état d une revue à la baisse des prévisions concernant les fusions-acquisitions à court terme, trois principales tendances continueront, à plus long terme, à dynamiser ces transactions dans le secteur des produits de consommation : l expansion internationale (notamment sur les marchés émergents) ; la consolidation du marché visant à renforcer la part de marché et la réalisation de nouvelles économies d échelle ; la rationalisation des portefeuilles/les cessions d actifs non stratégiques. Pour les «Top 250» et autres grandes sociétés de produits de consommation, la recherche de croissance sera un élément moteur déterminant et permanent pour les activités de fusions, d acquisitions et de coentreprises. Bon nombre de sociétés ayant des ressources disponibles sont toutefois confrontées à la diminution des opportunités de croissance organique sur leurs marchés traditionnels. Elles déploient de plus en plus d efforts pour s implanter sur des marchés émergents à plus forte croissance. On constate que les opportunités attrayantes de forte croissance dépassent de loin le simple cadre des marchés BRICS très médiatisés du, comme le montrent : les acquisitions de brasseries par Heineken en Ethiopie ; l incursion d Electrolux au Chili ; les investissements en Turquie de Diageo et SABMiller ; l investissement de British American Tobacco en Colombie. Sur les marchés plus développés, les opérations stratégiques qui renforcent la part de marché et permettent de réaliser des économies d échelle sont autant d impulsions qui dynamisent les activités de fusions et acquisitions. Des acteurs clés acquièrent des sociétés leur permettant de prendre de l envergure dans des régions particulières et de se positionner en leaders dans des secteurs de produits stratégiques. L acquisition d Alberto-Culver par Unilever soutient ainsi son leadership dans les secteurs des produits de soin pour les cheveux et la peau. L acquisition de Bulgari par LVMH permettra à la société de produits de luxe française de consolider sa position sur le marché des accessoires haut de gamme. L activité de fusions-acquisitions continuera en outre d être stimulée par la cession d actifs non stratégiques, laquelle s inscrit dans le cadre d un effort de rationalisation des portefeuilles ou, dans certains cas, de la conformité à des exigences antitrust, par exemple dans le cas des cessions liées à l acquisition d Alberto- Culver par Unilever. Les grandes sociétés disposant de liquidités ou d un accès rapide au financement saisissent également les opportunités résultant du désarroi financier d autres sociétés. Certaines activités de fusions-acquisitions seront dynamisées par la cession de marques non stratégiques, voire de marques phares, par des sociétés en difficulté, qui tentent ainsi de se renflouer. 16

19 Les principales acquisitions dans les secteurs des produits de grande consommation En 2011, 31 transactions d une valeur supérieure à 500 millions de dollars ont été réalisées par des sociétés de produits de consommation, dont 17 transactions de plus d un milliard de dollars. Comparé à la plupart des autres secteurs de produits de consommation, celui de l alimentation, des boissons et du tabac continue d afficher un volume relativement élevé de fusions-acquisitions. Les acquisitions par des sociétés dans le secteur de l alimentation, des boissons et du tabac d autres sociétés ou marques dans ce même secteur ont représenté 18 des 31 transactions les plus importantes. La principale transaction réalisée en 2011 a été l acquisition par SABMiller de l Australien Foster s Group pour un montant de 12,9 milliards de dollars. Dans le secteur de la cosmétique et de l hygiène, Unilever a été la société la plus active en Après l acquisition d Alberto-Culver en mai 2011, la société a entrepris certaines cessions antitrust et non stratégiques. En juin, Unilever a cédé Sanex, sa filiale de produits d hygiène, à Colgate-Palmolive, dans le cadre d une transaction novatrice, combinant la cession précitée à l acquisition par Unilever des activités de Colgate- Palmolive dans les détergents en Colombie. En décembre, la société a continué sur sa lancée en acquérant une participation de 82 % dans Concern Kalina (une société de cosmétiques russe), renforçant ainsi très nettement sa position sur le marché russe. Bon nombre des plus grandes sociétés dans le secteur des boissons se sont positionnées ou ont développé leur présence sur des marchés à forte croissance. Suite à son acquisition de Wimm-Bill-Dann, PepsiCo est désormais la plus grande société de boissons en Russie. Cette opération permet en outre à PepsiCo de pénétrer en force sur les marchés en pleine expansion d Europe centrale et de l Est. Il en est de même pour l acquisition par Diageo de Mey Icki, laquelle lui permet non seulement d acquérir le plus important producteur turc de raki (liqueur turque), mais dote également la société d une plate-forme pour accéder à la classe moyenne turque, de plus en plus aisée, grâce au portefeuille international de marques de spiritueux de Diageo. SABMiller a entre-temps cédé ses activités de brassage en Russie et en Ukraine à Anadolu Efes, le plus grand brasseur turc, en contrepartie d une participation de 24 %. Suite à cette alliance stratégique achevée en mars 2012, Anadolu Efes développera les marques internationales de SABMiller en Turquie, en Russie, dans la CEI, en Asie centrale et au Moyen-Orient. Dans le secteur du tabac, déjà fortement consolidé, les transactions ont en revanche été sporadiques. L acquisition par British American Tobacco du Colombien Protabaco (en octobre 2011) pour un montant de 452 millions de dollars est la plus importante transaction dans ce secteur depuis deux ans. Les Champions industriels des produits de consommation Se transformer pour assurer la croissance 17

20 Principales transactions* des sociétés de produits de consommation, 2011 Acquéreur Localisation de l'acquéreur Secteur de l'acquéreur 1 SABMiller plc Royaume-Uni Alimentation, boissons 2 PepsiCo, Inc. Etats-Unis Alimentation, boissons 3 Groupe Lactalis France Alimentation, boissons 4 Unilever Group Royaume-Uni Alimentation, boissons 5 Kirin Holdings Company, Limited Japon Alimentation, boissons 6 Cargill Inc. Etats-Unis Alimentation, boissons 7 Diageo plc Royaume-Uni Alimentation, boissons 8 Embotelladoras Arca SA de CV Mexique Alimentation, boissons 9 Nordmilch AG Allemagne Alimentation, boissons Société acquise / Maison mère Localisation de l'acquisition Secteur de l'acquisition Foster's Group Limited Australie Alimentation, boissons Wimm-Bill-Dann Foods OJSC (participation de 66 %) Parmalat S.p.A. (participation de 71,03 %) Russie Italie Alimentation, boissons Alimentation, boissons Valeur du deal $ $6 127 $4 700 Alberto-Culver Co. Etats-Unis Hygiène, soin et entretien $3 595 Schincariol Participacoes e Representacoes SA (participation de 50,45 %) Brésil Alimentation, boissons Provimi Holding B.V. Pays-Bas Alimentation, boissons Mey Icki Sanayii ve Tic AS Turquie Alimentation, boissons Grupo Continental, S.A.B. Mexique Alimentation, boissons Humana Milchunion eg Allemagne Alimentation, boissons 10 V.F. Corporation Etats-Unis Articles de mode The Timberland Company Etats-Unis Articles de mode $ Nestlé S.A. Suisse Alimentation, boissons Hsu Fu Chi International Ltd. Chine Alimentation, boissons $1 700 (participation de 60 %) 12 Jinro Co., Ltd. Corée du Sud Alimentation, boissons 13 Asahi Group Holdings, Ltd. 14 Fila Korea Ltd. + consortium Japon Alimentation, boissons Hite Brewery Co., Ltd. Corée du Sud Alimentation, boissons Flavoured Beverages Group Holdings Limited Corée du Sud Articles de mode Acushnet Company/Fortune Brands 15 General Mills, Inc. Etats-Unis Alimentation, boissons 16 Stanley Black & Decker, Inc. 17 Colgate-Palmolive Company Etats-Unis Etats-Unis Produits d'amélioration de l'habitat Hygiène, soin et entretien 18 Boparan Holdings Limited Royaume-Uni Alimentation, boissons 19 Unilever Group Royaume-Uni Alimentation, boissons Yoplait S.A.S. (participation de 51%) et Yoplait Marques S.A.S. (participation de 50 %)/PAI Partners and Sodiaal Classement Nouvelle- Zélande Alimentation, boissons $2 553 $2 167 $2 106 $2 099 $2 045 $1 453 $1 270 Etats-Unis Produits de loisirs $1 255 France Alimentation, boissons $1 154 Niscayah Group AB Suède Produits et services $1 131 industriels Sanex brand/unilever Plc Royaume-Uni Hygiène, soin et entretien $947 Northern Foods plc Royaume-Uni Alimentation, boissons $909 OJSC Concern Kalina (82% stake) Russie Hygiène, soin et entretien $ Labelux Group GmbH Autriche Articles de mode Jimmy Choo Ltd. Royaume-Uni Articles de mode $ Coca-Cola FEMSA SAB Mexique Alimentation, boissons Grupo Tampico (Entité boissons) Mexique Alimentation, boissons $783 de CV 22 Lenovo Group Limited Hong-Kong Produits électroniques Medion AG (participation de 52%) Allemagne Distributeur de produits électroniques $ H. J. Heinz Company Etats-Unis Alimentation, boissons 24 Reckitt Benckiser Group plc Royaume-Uni Hygiène, soin et entretien 25 Grupo Bimbo SA de CV Mexique Alimentation, boissons 26 Sodiaal Union France Alimentation, boissons 27 Société Européenne de Participations Industrielles (EPI) S.A.S. Coniexpress SA Industrias Alimenticias (participation de 80%) Brésil Alimentation, boissons $723 Paras Pharmaceuticals Ltd. Inde Hygiène, soin et entretien $720 North American Fresh Bakery/Sara Lee Corp. Groupe Entremont Alliance/ Unifem France Articles de mode Piper-Heidsieck-Compagnie Champenoise/Rémy Cointreau Etats-Unis France France Alimentation, boissons Alimentation, boissons Alimentation, boissons 28 TOMY Company, Ltd. Japon Produits de loisirs RC2 Corporation Etats-Unis Produits de loisirs $ AB Electrolux Suède Ameublement et équipement Olympic Group Financial Egypte Ameublement et équipe- $565 de la maison Investment Company S.A.E ment de la maison 30 AB Electrolux Suède Ameublement et équipement de la maison 31 Ralcorp Holdings, Inc. Etats-Unis Alimentation, boissons Compania Tecno Industrial S.A. Chili Ameublement et équipement de la maison Société de l'amérique du Nord de pâte réfrigérée / Sara Lee Corp. Etats-Unis Alimentation, boissons $709 $642 $593 $563 $545 *Acquisitions en 2011 par des sociétés de produits de consommation dans le cadre de transactions d une valeur d au moins 500 millions USD Les noms de sociétés figurant au classement du Top 250 des sociétés de produits de consommation sont mentionnés en gras Source : mergermarket.com et rapports des sociétés 18

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