XML (extensible Markup

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1 XML (extensible Markup Language) Abderrazak MKADMI Département Hypermédia Université Paris 8 PLAN Introduction Document XML DTD XML Schema Navigation XML : XPath Lien XML : XLL Feuilles de style XSLT Formulaires : XFORMS Modèle de document : DOM & SAX XML et les SGBDs XQuery Conclusion 2 XML : Objectif et définition Exemple de document XML XML=eXtensible Markup Language Objectif : étendre les fonctionnalités du HTML pour faciliter les échanges de documents sur le web - Définition libre de nouvelles balises et de nouveaux attributs - Support de structure complexe de documents - Vérification de la structure d un document par rapport à une DTD (Document Type Definition) ou un schéma XML - Séparation entre contenu et mise en page (feuille de style) XML peut donc être défini comme étant un langage de description et d échange de données structurées. 3 Description XML des informations carte de visite <cartes> <personne> <nom>mkadmi</nom> <prenom>abderrazak</prenom> <bureau> <laboratoire>paragraphe</laboratoire> <adresse> <rue>2, rue de la Liberté</rue> <code postal>93526</code postal> <ville>saint-denis</ville> </adresse> <Téléphone>(33) </téléphone> </bureau> </personne> </cartes> 4 XML : Origine (1) Les objectifs étaient donc : D étendre les fonctionnalités du langage HTML qui est limité D offrir un standard équivalent à SGML auxquels les acteurs du W3C reprochaient les éléments suivants : - trop complexe pour être implémenté dans des navigateurs - impose que tout document soit conforme à une structure type et validé - ne possède pas de mécanisme de liens évolué 5 XML : Origine (2) Les objectifs qui ont guidé le groupe de travail XML : Utilisable sur l infrastructure Internet Supporter une grande variété d applications Être compatible avec SGML Facile à traiter un document XML par programme Éviter les fonctionnalités optionnelles Fournir un balisage compréhensible par l homme Rendre l écriture d un document facile Livrer une spécification formelle et concise (42 pages) Rédiger la spécification rapidement (18 mois) 6 1

2 Historique 1996 : groupe de travail au sein du W3C 1998 : publication de recommandations pour la version 1.0 de XML XML est une recommandation du W3C en date du 10 février 1998, référencée à : Standards gérés par le W3C : XSL (extensible Steelsheet Language), XLL (extensible Linking Language),, Xpath (utilisé pour XSLT et XPointer), DOM (Document Object Model), XML Schema, XQL (extensible Query Language), Limites de HTML Un balisage prédéfini dans la norme Beaucoup de balises de description de formes (br, b, center, etc.) et peu de balises à caractères sémantiques (title, adresse, dl, etc.), Une dépendance très forte du contenu et de la forme Une interopérabilité limitée Une gestion de liens très simple Des recherches lourdes et des réponses très nombreuses 7 8 Limites de SGML Trop complexe pour être implémenté dans des navigateurs, Impose que tout document soit conforme à une structure type spécifiée et validée, Ne possède pas de mécanismes de liens évolués. Objectifs du groupe de travail XML Les objectifs qui ont guidé le groupe de travail XML : Utilisable sur l'infrastructure Internet Supporter une grande variété d'applications Être compatible avec SGML Facile à traiter un document XML par programme Fournir un balisage compréhensible par l'homme La concision dans le balisage n'est pas importante Rendre l'écriture d'un document facile Livrer une spécification formelle et concise (42 pages) Rédiger la spécification rapidement (18 mois) 9 10 Apports XML La lisibilité : aucune connaissance ne doit théoriquement être nécessaire pour comprendre un contenu d'un document XML Autodescriptif et extensible ; Une structure arborescente : permettant de modéliser la majorité des problèmes informatiques ; Universalité et portabilité : les différents jeux de caractères sont pris en compte ; Déployable : il peut être facilement distribué par n'importe quel protocole à même de transporter du texte, comme HTTP ; Intégrabilité : un document XML est utilisable par toute application pourvue d'un parser (c'est-à-dire un logiciel permettant d'analyser un code XML) ; Extensibilité : un document XML doit pouvoir être utilisable dans tous les domaines d'applications 11 Champs d application Commerce électronique et EDI Avec des formats de documents standards, les entreprises pourront échanger tous types d informations et les intégrer dans leurs propres SI. Gestion électronique de documents (GED) XML apporte des solutions de recherche d Informations grâce aux structures de documents et aux nombreux langages de description du contenu qui lui sont associés Interopérabilité de systèmes d information hétérogènes XML va permettre, via différents standards (DOM, WIDL, ), d étendre les possibilités des applications Internet actuelles. 12 2

3 XML : STANDARDS MathML (Mathematical Markup Language) Pour la description et la communication des informations mathématiques et scientifiques sur le web, CML Chemical Markup Language pour la publication Internet des formules chimiques, de molécules, des équations, utilise une visionneuse Java nommée Jumbo pour visualiser les molécules. SVG (Scalable Vector Graphics) pour la description en XML des graphiques en 2D SMIL (Synchronized Multimedia Integration Language) pour la gestion fine des ressources multimédia sur le web, RDF (Resource Description Framework) pour associer des descripteurs à toutes ressources XML afin d en faciliter la recherche VML(Vector Markup Language), WML (Wireless Markup Language). Structure d un document XML (1) Deux types de documents XML : - Document bien formé : respecte la syntaxe XML - Document valide : bien formé qui respecte une structure type définie dans une DTD Un document XML se compose de : - un prologue (facultatif mais conseillé) - des commentaires et des instructions de traitement. - un arbre d éléments qui constitue le contenu du document, Structure d un document XML (2) Structure d un document XML : prologue P R O L O G U E C O R P S D U D O C U M E N T <?xml version= " 1.0 " encoding= " ISO " standalone = " yes "?> <?xml-stylesheet type = " text/xsl " href= " test.xsl "?> <!DOCTYPE formation [ <!ENTITY organisme " EDIFRANCE "> <!ELEMENT formation (date, titre, societe, programme) > <!ELEMENT date ( #PCDATA) > <!ELEMENT titre ( #PCDATA) > <!ELEMENT societe ( #PCDATA) > <!ELEMENT programme ( chapitre+) > <!ELEMENT chapitre ( #PCDATA) > <!ATTLIST chapitre numero NMTOKEN #REQUIRED > ] > <formation> <date/> <titre> <![CDATA[<XML> - Développement ]]> </titre> <societe>organisée par &organisme ;</societe> <! Programme du séminaire <programme> <chapitre numero= " 1 ">Introduction au langage XML</chapitre> <chapitre numero= " 2 ">Les documents XML</chapitre> <chapitre numero= " 3 "> XML Schema</chapitre> <chapitre numero= " 4 ">XPath et la navigation</chapitre> <chapitre numero= " 5 ">Les liens XML (XLL)</chapitre> <chapitre numero= " 6 ">Les feuilles de style </chapitre> <chapitre numero= " 7 ">Les applications XML</chapitre> </programme> </formation> Déclaration XML Instruction de traitement Partie déclarative (DTD) 15 Le Prologue contient : Une déclaration XML : <?xml version= 1.0 encoding= ISO standalone= yes?> Des instructions de traitement : <!xml-stylesheet type= text/xsl href= test.xsl?> Une déclaration de DTD : <!DOCTYPE exemple SYSTEM exemple.dtd > ou <!DOCTYPE exemple [déclarations]> 16 Structure d un document XML : arbre d éléments <nom>contenu de l élément</nom> Le nom indiqué par les balises d'ouverture et de clôture - doit commencer par une lettre, - peut comporter des chiffres, des lettres, les caractères moins (-), tiret souligné ( _ ), point (.') - la casse est discriminante - le nom ne peut commencer par XML que ce soit en minuscule, majuscule ou en combinaison des deux. L'arbre d'éléments décrit la structure hiérarchique d'un élément. Les éléments les plus fins sont dits éléments terminaux. La racine de l arbre est appelée élément père. Dans un document, il n existe qu un et un seul élément père. 17 Exemple : Syntaxe incorrecte <?xml version = 1.0?> <TOPIC> <TITLE>Répertoire de schémas XML</TITLE> <AUTHOR>Abderrazak MKADMI</AUTHOR> <PUBLISHER>EDIFRANCE</PUBLISHER> </TOPIC> <TOPIC> <TITLE>Les SGBDRs</TITLE> <AUTHOR>Imad Saleh</AUTHOR> <PUBLISHER>Eyrolles</PUBLISHER> </TOPIC> Plusieurs éléments père Syntaxe Incorrecte 18 3

4 Attributs, entités, sections littérales L arbre d éléments XML peut contenir différents objets : Attributs : éléments pouvant contenir des informations complémentaires stockées sous forme d association nom=valeur Entités : objet disposant d un nom et d un contenu qui peut être interne, externe en format XML ou autre, Sections littérales : chaîne de caractères non interprétée par le parseur XML Ceci permet d inclure des caractères spéciaux (exemple syntaxe XML dans un document XML) 19 Attributs : exemple <?xml version ="1.0"?> <article> <editeur nom ="EYROLLES"> <ed-adresse> <rue>1, rue Thénard</rue> <cp>75005</cp> <ville>paris</ville> </ed-adresse> </editeur> <topic> <title>xml : le guide de l utilisateur</title> <author>elliotte Rusty Harold</author> <editeur nom="eyrolles"></editeur> </topic> </article> Cet exemple permet de simplifier l écriture, surtout si plusieurs ouvrages font référence à ce même éditeur. On a à écrire que le nom de l éditeur et pas à réécrire à chaque fois toutes les Informations liées à l éditeur 20 Attributs prédéfinis xml:lang="fr" définir la langue du document. xml:space="preserve" les caractères d espacement (espace, tabulation, ligne blanche sont préservés) xml:space="default" le traitement des caractères d espacement est appliqué par défaut élément versus attribut Pas de règle pour choisir entre élément et attribut Les critères disponibles sont liés à : La structuration de l information : Structurée ou non : éléments Non structurée : attributs L ordre de l information est-il important? Ordre important : éléments Ordre non important : attributs Entités internes et entités externes (1) Exemple d une entité interne <?xml version ="1.0"?> <?xml:stylesheet href=" 3b-EntiteInterne.xsl" type="text/xsl"?> <!DOCTYPE catalogue [ <!ENTITY INTER "Internet " > ] > <catalogue> <stage> <intitule>xml et les bases de données</intitule> <grp-produit>&inter; </grp-produit> </stage> </catalogue> Entités internes et entités externes (2) Exemple d une entité externe <?xml version ="1.0"?> <?xml:stylesheet href=" 3b-EntiteExterne.xsl" type="text/xsl"?> <!DOCTYPE catalogue [ <!ENTITY INTER " Internet "> <!ENTITY Obj_Xmlp SYSTEM "3b_OBJ_XMLP.xml"> ] > <catalogue> <stage> <intitule>xml et les bases de données</intitule> <grp-produit> &INTER; </grp-produit> &Obj_Xmlp; </stage> </catalogue> C est le mot clé SYSTEM qui indique qu il s agit d une référence de type URL

5 Entités prédéfinies Entités* Il existe 5 entités prédéfinies en XML - < < - > > - & & - &apos; - " " Seuls les caractères < et & sont strictement illégaux en XML <instruction>if note < 10</instruction>: illégal <instruction>if note < 10</instruction>: légal Document Type Definition : DTD Un document bien formé est un document qui respecte la syntaxe XML Un document valide est un document bien formé qui respecte la grammaire d une DTD. Une DTD permet donc de spécifier la structure logique d un document L écriture d une DTD est la transposition d un modèle de données (type MCD Merise ou modèle d objets UML) au format XML. La DTD n est pas écrite en XML, elle utilise sa propre syntaxe Référence à une DTD dans un document XML (1) <!DOCTYPE nom SYSTEM nomfichier.dtd > Exemple : fichier XML: <?xml version= "1.0"?> <?xml:stylesheet href= "DTDExterne.xsl" type="text/xsl "?> <!DOCTYPE stage SYSTEM DTDExterne.dtd > <stage> <intiule>apports de XML dans la recherche d information</intitule> <prerequis>connaissance du méta-langage XML</prerequis> </stage> Exemple : DTDExterne.dtd <!ELEMENT stage (intitule, prerequis)> <!ELEMENT intitule (#PCDATA)> <!ELEMENT prerequis (#PCDATA)> Cependant, la définition de la DTD peut se faire dans le document XML Référence à une DTD dans un document XML (2) <?xml version= 1.0?> <?xml:stylesheet href= DTDExterne.xsl type= text/xsl?> <!DOCTYPE stage [ <!ELEMENT stage (intitule, prerequis)> <!ELEMENT intitule (#PCDATA)> <!ELEMENT prerequis (#PCDATA)> ]> <stage> <intitule>apports de XML dans la recherche d information</intitule> <prerequis>connaissance du méta-langage XML</prerequis> </stage> Un document xml peut contenir à la fois une référence à une DTD et une déclaration interne d élément. la déclaration interne est prioritaire pour le parseur Déclaration d une DTD Une déclaration d une DTD peut être interne ou externe Il existe 4 types de déclaration : - des éléments - des listes d attributs - des entités - des notations DTD : Éléments (1) <! ELEMENT livre (titre, editeur?, auteur, chapitre+, prix, critique*) > Cet exemple définit l élément livre suivi de son modèle de contenu : - titre : information obligatoire présente une seule fois - editeur? : cette information est facultative (0,1) - chapitre+ : l élément peut être répété (1,N) - critique* : élément facultatif qui peut être répété (0,N) Déclaration d un élément de données <!ELEMENT nom (#PCDATA) > - l élément nom peut contenir toute donnée XML (y compris des sections littérales)

6 DTD : Éléments (2) DTD : Éléments (3) : exemple récapitulatif Déclaration d un élément à modèle mixte (mixité entre données et éléments) <!ELEMENT chapitre (#PCDATA p exemple )* > - un chapitre peut contenir des données (#PCDATA) et/ou un élément nommé p et/ou un élément nommé exemple. Ces éléments étant facultatifs et pourront apparaître plusieurs fois. Déclaration d un élément libre : ANY <! ELEMENT chapitre ANY> Cette déclaration est pratique en phase de conception car elle permet de définir des structures et de les affiner au fur et au mesure de l avancement du projet. Déclaration d un élément vide : EMPTY <! ELEMENT chapitre EMPTY> 31 Exemple 1 : DTD d un ouvrage <! DOCTYPE article [ <! ELEMENT article (topic)* > <! ELEMENT titre (#PCDATA) > <! ELEMENT editeur (#PCDATA) > <! ELEMENT auteur (#PCDATA) > <! ELEMENT prix (#PCDATA) > <! ELEMENT pages (#PCDATA) > ] > Exemple 2 : DTD d un catalogue de formation <! DOCTYPE catalogue [ <! ELEMENT catalogue (stage) * > <! ELEMENT stage (intitule, duree, population, objectif, desc_jour+) > <! ELEMENT desc_jour (num?, desc, tp*) > <! ELEMENT intitule (#PCDATA p)* > <! ELEMENT duree (#PCDATA) > <! ELEMENT population (#PCDATA) > <! ELEMENT objectif (#PCDATA p)* > <! ELEMENT num (#PCDATA) > <! ELEMENT desc (#PCDATA p)* > <! ELEMENT tp (#PCDATA p)* > <!-- déclaration de l élément paragraphe --> <! ELEMENT p (#PCDATA)> ] > 32 DTD : Liste d attributs DTD : déclaration des attributs La déclaration des attributs se fait par : <! ATTLIST nom_élément déclaration_attribut> Six types d attributs sont reconnus : CDATA ID IDREF ou IDREFS ENTITY ou ENTITIES NMTOKEN ou NMTOKENS NOTATION TOKEN (liste de choix) Quatre types de valeurs par défaut : #REQUIRED : obligatoire #IMPLIED : facultatif # FIXED "Valeur" : valeur fixe "Valeur " : valeur par défaut Fichier XML <?xml version="1.0" encoding="utf-8"?> <?xml-stylesheet type="text/xsl" href="c:\program Files\Altova\XML Spy Suite\Examples\cartes.xslt"?> <!DOCTYPE cartes SYSTEM "carte1.dtd"> <cartes> <personne nom="mkadmi" prenom="abderrazak"> <bureau telephone="(33) " fax="(33) " laboratoire="paragraphe"> <adresse pays="france" rue="2, rue de la Liberté" code_postal="93526" ville="saint-denis"/> </bureau> </personne> </cartes> DTD <?xml version="1.0" encoding="utf-8"?> <!ELEMENT adresse EMPTY> <!ATTLIST adresse pays CDATA #REQUIRED rue CDATA #REQUIRED code_postal CDATA #REQUIRED ville CDATA #REQUIRED > <!ELEMENT bureau (adresse)> <!ATTLIST bureau telephone CDATA #REQUIRED fax CDATA #REQUIRED laboratoire CDATA #REQUIRED > <!ELEMENT cartes (personne)> <!ELEMENT personne (bureau)> <!ATTLIST personne nom CDATA #REQUIRED prenom CDATA #REQUIRED > Noms de domaines (Namespaces) Ils permettent : - de distinguer les éléments et les attributs provenant de différents vocabulaires (jaguar: faune ou automobile?), - de regrouper les éléments et les attributs corrélés de manière à ce que la réutilisation soit plus facile, - de composer des éléments et des attributs (fragments) provenant de différentes sources. Déclaration <élément xmlns:préfixe=uri> 35 Futur des DTDs : Schémas XML DTD - N est pas écrite en langage XML - Typage de données très limité - Ne supporte pas les espaces de noms Schéma XML - écrit en langage XML - Typage très riche de données (Booléens, entiers, intervalles de temps ) - Possibilité de créer de nouveaux types de données - Supporte des espaces de noms - Notion d héritage : les éléments peuvent hériter du contenu et des attributs d un autre élément. XML Schema a un statut de recommandation du 2 mai

7 Exemple d un schéma XML (1) Schéma sous format graphique : réalisé avec XMLSPY 37 Exemple d un schéma XML (2) <?xml version="1.0" encoding="utf-8"?> <xsd:schema xmlns:xsd=" elementformdefault="qualified" attributeformdefault="unqualified"> <xsd:element name="etudiant"> <xsd:complextype> <xsd:sequence> <xsd:element name="nom"/> <xsd:element name="prenom"/> <xsd:element name="universite"/> <xsd:element name="niveau"/> </xsd:sequence> </xsd:complextype> </xsd:element> </xsd:schema> 38 Déclaration d un schéma XML (1) Un schéma XML débute par un prologue et est suivi par le corps du document Les déclarations d éléments et d attributs se font à l intérieur de la balise <xsd : schema> qui est la racine du document Exemple : <xsd : schema xmlns:xsd = " Schema ">.. </xsd : schema> NB : Tout élément appartenant au langage XML Schema doit être préfixé par " XSD: " l espace de nom réservé par Déclaration d un schéma XML (2) Un schéma XML commence par l ouverture d un élément schema destiné à accueillir la définition des composants d un document XML L élément schema possède +ieurs attributs destinés à définir le cadre du schéma XML: attributeformdefault attributs qualifiés ou non par un namespace elementformdefault éléments qualifiés ou non par un namespace finaldefault empêche par défaut la dérivation de type (par restriction ou extension, ou les deux) Id indique un identificateur unique pour le schéma targetnamespace indique un espace de nom cible pour tout élément étranger au vocabulaire de schéma XML Version, xml:lang. L élément schema ne peut être inclus dans aucun élément le W3C Déclaration d un schéma XML (3) <xsd:schema attributeformdefault=(qualified unqualified):unqualified elementdefault=(qualified unqualified):unqualified finaldefault = (#all Liste de (extension restriction)) id=id targetnamespace=adresse_uri xml:lang=language {tout un attribut ayant un espace de nom différent de celui du schéma }> Contenu (include import redefine annotation)*, (((simpletype complextype group attributegroup) element attribute notation), annotation*)*) </xsd:schema> XML Schema : Déclaration des éléments (1) Exemple <?xml version="1.0" encoding=" ISO "?> <xsd : schema xmlns:xsd=" <xsd:element name="contacts " type="typecontacts "/> <xsd:element name="remarque " type="xsd:string"/>.. </xsd:schema> Chaque élément déclaré est associé à un type de données via l attribut type, Éléments complexes : éléments pouvant contenir des sous éléments Éléments simples : éléments ne contenant pas des sous éléments

8 XML Schema : Déclaration des éléments (2) L élément element possède +ieurs attributs destinés à définir précisément l élément XML abstract provoque l abstraction (true) de l élément XML, devant être remplacé par un autre élément, block spécifie une valeur de blockage du type dans des éléments attendant le type de base, default précise une valeur par défaut pour l élément, fixed empêche une dérivation par restriction du type de l élément, form indique si l élément doit être qualifié ou non par un espace de noms, maxoccurs précise le nombre d occurrences maximum de l élément, minoccurs précise le nombre d occurrences minimum de l élément, ref spécifie une référence à un autre élément de schéma, type fournit le type de données accepté par l élément, substitutiongroupdéfinit un élément pour lequel l élément peut se substituer. XML Schema : Déclaration des attributs Un attribut est un qualificatif qui s applique à un élément Il peut être uniquement de type simple ( éléments) La déclaration d un attribut se fait à la fin des définitions de type complexe Exemple <?xml version="1.0" encoding ="ISO "?> <xsd : schema xmlns:xsd=" <xsd:complexetype name="contacts" > <!- - déclaration du modèle de contenu --> <xsd:attribute name="maj" type=" xsd:date "/> </xsd : complexetype> </xsd:schema> XML Schema :Contraintes sur l attribut Les attributs peuvent avoir des contraintes d occurrences. L élément attribute de XML Schema peut avoir deux attributs optionnels (USE et VALUE) - USE : définit une contrainte sur l attribut (required, optional, fixed, default ) - VALUE : définit une valeur qui doit être conforme au type déclaré dans l attribut Exemple : <xsd : attribute name =" date-création " type =" xsd:date " USE=" default " VALUE=" "/> XML Schema : include L élément include permet d inclure un schéma XML d un même espace de noms dans un autre schéma <xsd:include id=id schemalocation = anyuri { tout attribut ayant un espace de noms différent de celui du schéma }> </xsd:include> id : précise un identificateur unique pour l élément schemalocation : spécifie une adresse URI pointant vers un schéma XML XML Schema :import L élément import permet d inclure un schéma XML avec un espace de noms différent dans un autre schéma <xsd:import id=id namespace = anyuri schemalocation = anyuri { tout attribut ayant un espace de noms différent de celui du schéma }> </xsd:import> id : précise un identificateur unique pour l élément namespace : spécifie l espace de noms du schéma XML schemalocation : spécifie une adresse URI pointant vers un schéma XML XML Schema : any L élément any représente n importe quel élément dans un schéma XML <xsd:any id=id maxoccurs = (nonnegativeinteger unbounded) : 1 minoccurs = nonnegativeinteger : 1 namespace = ((##any ##other) Liste de (anyuri (##targetnamespace ##local))) : ##any { tout attribut ayant un espace de noms différent de celui du schéma }> Contenu : (annotation?) </xsd:any> id : précise un identificateur unique pour l élément maxoccurs : nombre d occurrences maximum (par défaut : 1) minoccurs : nombre d occurences minimum (par défaut : 1) namespace : spécifie l espace de noms du schéma XML

9 XML Schema :les types simples : Types de base intégrés Les types de données primitifs Type Description string représente une chaîne de caractères. boolean représente une valeur booléenne true ou false. decimal représente un nombre décimal float représente un nombre à virgule flottante. double représente un nombre réel double. duration représente une durée. datetime représente une valeur date/heure. time représente une valeur horaire (format : hh:mm:ss.sss ). date représente une date (format : CCYY-MM-DD). gyearmonth représente un mois et une année grégorienne (format : CCYY-MM). gyear représente une année (format : CCYY). gmonthday représente le jour d'un mois (format : MM-DD). gday représente le jour d'un mois (format : DD). gmonth représente le mois (format : MM). hexbinary représente un contenu binaire hexadécimal. base64binary représente un contenu binaire de base 64. anyuri représente une adresse URI (ex.: QName représente un nom qualifié. NOTATION représente un nom qualifié Les types de données dérivés(1) Les types de données dérivés(2) Type Description Type Description normalizedstring chaîne de caractères dont les espaces blancs sont normalisés. Token chaîne de caractères sans espaces blancs. Language langage exprimé sous forme de mot clés répondant à la RFC NMTOKEN type d'attribut NMTOKEN de XML 1.0. NMTOKENS type d'attributs NMTOKENS de XML 1.0. Name nom XML. NCName nom non-implanté (non-colonized) dans. ID type d'attribut ID de XML 1.0. IDREF type d'attribut IDREF de XML 1.0. IDREFS type d'attribut IDREFS de XML 1.0. ENTITY type d'attribut ENTITY de XML 1.0. ENTITIES type d'attribut ENTITIES de XML 1.0. Integer nombre entier. nonpositiveinteger nombre entier négatif incluant le zéro. negativeinteger nombre entier négatif dont la valeur maximum est long représente un nombre entier long dont l'intervalle est { }. int représente un nombre entier dont l'intervalle est { }. short représente un nombre entier court dont l'intervalle est { } byte représente un entier dont l'intervalle est { }. nonnegativeinteger représente un nombre entier positif incluant le zéro. unsignedlong représente un nombre entier long non-signé dont l'intervalle est { }. unsignedint représente un nombre entier non-signé dont l'intervalle est { }. unsignedshort représente un nombre entier court non-signé dont l'intervalle est { }. unsignedbyte représente un nombre entier non-signé dont l'intervalle est {0-255}. positiveinteger représente un nombre entier positif commençant à XML Schema : les types simples Listes XML Schema possède 3 types de listes intégrés qui sont : NMTOKENS, ENTITIES et IDREFS Exemple : <xsd:attribute name="unite-taille" use="required"> <xsd :simpletype> <xsd:restriction base="xsd:nmtoken"> <xsd:enumeration value="ko" /> <xsd:enumeration value="mo "/> <xsd:enumeration value="go"/> </xsd:restriction> </xsd:simpletype> </xsd:attribute> 53 XML Schema :les types simples (UNIONS) L élément union permet à un élément ou à un attribut XML d être une ou plusieurs instances d un type de données formé par la réunion de plusieurs types atomiques ou listes. Exemple : <xsd:simpletype name="isbntype"> <xsd:union> <xsd:simpletype> <xsd:restriction base="xsd:string"> <xsd:pattern value=" [0-9]{10} "/> </xsd :restriction> </xsd:simpletype> <xsd:simpletype> <xsd:restriction base="xsd :NMTOKEN"> <xsd:enumeration value="go"/> <xsd:enumeration value="mo"/> </xsd:restriction> </xsd :simpletype> </xsd:union> </xsd:simpletype> L élément union ne peut être inclus que dans l élément simpletype 54 9

10 XML Schema : les types complexes (1) Le connecteur de séquence : permet de définir un type complexe comportant des suites d'éléments. Il définit une liste ordonnée de sous éléments ( <xsd :sequence> ) Le connecteur de choix : permet de définir un type complexe comportant des éléments variables. Il n'autorise qu'un seul de ses fils soit présent dans le document instance ( <xsd :choice> ) L'élément All : permet à ses éléments fils d'apparaître une fois (ou pas du tout) et dans n'importe quel ordre. ( <xsd :all> ) XML Schema : les types complexes (2) Exemple d un connecteur de séquence <?xml version="1.0" encoding="utf-8"?> <xsd:schema xmlns:xs=" elementformdefault="qualified" attributeformdefault="unqualified"> <xsd:element name="etududiant"> <xsd:complextype> <xsd:sequence> <xsd:element name="nom"/> <xsd:element name="prenom"/> <xsd:element name="universite"/> <xsd:element name="niveau"/> </xsd:sequence> </xsd:complextype> </xsd:element> </xsd:schema> XML Schema : les types complexes (3) XML Schema : les types complexes (4) Exemple d un connecteur de choix Schéma XML sous format graphique <?xml version="1.0" encoding="utf-8"?> <xs:schema xmlns:xs=" <xs:element name="contact"> <xs:complextype> <xs:choice> <xs:element name="tel_mobile"/> <xs:element name="tel_fixe"/> <xs:element name="courriel"/> </xs:choice> </xs:complextype> </xs:element> </xs:schema> Exemple d un connecteur All Schéma XML sous format graphique <?xml version="1.0" encoding="utf-8"?> <xs:schema xmlns:xs=" <xs:element name="contact"> <xs:complextype> <xs:all> <xs:element name="nom"/> <xs:element name="prenom"/> <xs:element name="courriel"/> </xs:all> </xs:complextype> </xs:element> </xs:schema> Code XML du schéma XML Schema : Espaces de noms Le support des espaces de noms est une des motivations qui a conduit au développement de XML Schema. Chaque schéma est lié à un espace de nom particulier (ou à l'absence d'espace de nom). Il faut définir au moins un schéma par espace de nom à spécifier L'attribut targetnamespace permet de spécifier l'espace de nom par défaut <xsd :schema xmlns :xsd = targetnamespace = > Il est fortement conseillé d'utiliser l'attribut facultatif targetnamespace Navigation : XPath & XLL XPath langage permettant d'exprimer la navigation dans un arbre XML avec des expressions sous forme de patterns utilisées par XSLT et XPointer. XLL (XML Linking Language) est un ensemble de deux spécifications : - XLink pour décrire les liens entre documents - XPointer pour définir un endroit précis dans un document cible d'un lien, en utilisant XPath

11 Navigation : XPath XPath est utile pour : - désigner une partie d un document - faire des tables des matières - établir des hyperliens sur des documents qu on ne peut pas modifier pour ajouter des ancres XPath exploite la structure d'un document dans la navigation par : Une écriture de type "chemins d'accès", comme les URL Des axes de parcours Des tests sur les valeurs des objets de l'arbre (élément, attribut,...) Des fonctions prédéfinies sur les nœuds et les chaînes de caractères 61 XPath : sélection des éléments / racine du document. nœud courant repertoire racine/fichier repertoire//fichier //repertoire tous les éléments <repertoire> enfant du nœud courant tous les éléments <fichier> avec <racine> comme parent tous les éléments <fichier> avec <repertoire> comme ancêtre tous les éléments <repertoire> avec racine comme ancêtre * tous les noeuds de type éléments repertoire fichier tous les éléments <repertoire> ou <fichier> 62 XPath : attributs, textes, commentaires, tests XLink Recherche d'attribut Nom l'attribut nom du nœud (élément) courant - l'attribut nom de l'élément <fichier> fils * tous les attributs de l'élément courant Sélection des commentaires, textes, et processing instructions - comment() les commentaires - text() les nœuds texte - pi() les nœuds processing instruction - node() les nœuds autres que racine Les tests - repertoire[fichier] les éléments <repertoire> contenant un sous-élément <fichier> - *[@taille] les éléments contenant un attribut taille - //repertoire[@nom = "XML"] les éléments <repertoire> de la racine ayant pour attribut nom = "XML" 63 XLink est le résultat d une volonté d obtenir des outils de liaisons entre deux documents XML, plus puissants que ceux de HTML. Xlink définit deux types de liens : Liens simples associant deux ressources, donc compatibles HTML : ces liens sont de type unidirectionnel ; Liens étendus, associant plus de deux ressources : ces liens peuvent être bi-directionnels, multidirectionnels et externes aux ressources liées. 64 XLink : liens simples Les liens simples sont des liens associant exactement deux ressources dont l une est locale et l autre est distante. XLink permet de décrire le comportement du lien au travers d attributs facultatifs : xlink :show={"replace" "new" "embed"} - replace la cible du lien remplace le contenu actuel - new ouverture d une nouvelle instance pour afficher la cible du lien - embed la cible du lien est incluse dans le document actuel xlink :actuate={"onrequest" "onload"} - onrequest lien traversé lors d une demande explicite (Lien HTML) - onload lien traversé au chargement du document (image HTML) 65 XLink : Liens étendus (1) Un lien étendu est un lien qui associe un nombre arbitraire de ressources. Ces ressources pouvant être locales ou distantes. Exemple : <go xlink : type= "arc" xlink:from="a" xlink:to="b" /> Un lien étendu est représenté par plusieurs éléments XML avec des rôles qui peuvent être différents : - xlink:type="locator" décrit les ressources éloignées participant dans la liaison - xlink:type="ressource" décrit les ressources locales qui participent à la liaison - xlink:type="arc" décrit les règles de parcours entre les ressources - xlink:type="title" décrit de manière lisible la liaison

12 XLink : Liens étendus(2) Pour définir un lien étendu, il faut définir : La ressource interne au document qui définit ce lien - xlink:type="ressource" décrit les ressources locales qui participent à la liaison - xlink:label="nomlabel" identifiant nommé de la ressource locale La localisation de chacune des ressources associées à ce lien - xlink:type="locator" décrit les ressources locales qui participent à la liaison - xlink:href="uri' URI de la ressource liée - xlink:label="nomlabel" identifiant nommé de la ressource locale L'association entre source et destination - xlink:type="arc" décrit les ressources locales qui participent à la liaison - xlink:from="nomlabel" identifiant nommé du départ du lien - xlink:to="nomlabel" identifiant nommé de l'arrivé du lien XPointer : pointeur XML(1) Un pointeur est constitué d'une référence absolue suivie ou non d'une série de renvois relatifs. Les références absolues La référence absolue est indiquée par le préfixe # ou. Elle peut prendre les valeurs suivantes : root() : origin() : id(valeur) : la racine du document le document en cours. Cette référence doit être suivie d'autres références. l'élément dont l'attribut de type ID à la valeur indiquée. Les références relatives La référence relative suit une référence absolue et elle en est séparée par un point (.).C'est une expression XPath XPointer : pointeur XML(2) Exemple : Lien sur le document en cours #id ("XML").child (1, session) renvoie la 1ère occurrence de l'élément session situé sous l'élément identifié par "XML". L'élément session doit être un élément de niveau immédiatement inférieur. #id ("XML").descendant (1, session) renvoie la 1ère occurrence de l'élément session situé à un niveau quelconque sous l'élément identifié par "XML" #root ().string (1, "XML") renvoie la 1ère occurrence contenant la chaîne de caractère "XML" #root ().string (1, "XML").following (l, session) renvoie la 1 ère occurrence de session qui suit l'élément contenant la chaîne de caractère "XML" Feuilles de style (1) Qu'est-ce qu'une feuille de style? document numérique qui va pouvoir spécifier toutes les caractéristiques de mises en forme du document liées à la balise à laquelle elle s'applique. Concrètement, vous allez pouvoir définir pour chaque balise, une mise en forme spécifique qui lui sera attachée Feuilles de style (2) Utilité et avantages Séparation du contenu et de la mise en forme. Cohésion de la présentation tout au long du site avec les feuilles de style externes. Modifier l'aspect d'une page ou d'un site sans en modifier le contenu. Un "langage" compréhensible, simple et logique par rapport à HTML et à ses différentes versions. Réduire le temps de chargement des pages. Palier certaines insuffisances du langage HTML (contrôle des polices, contrôle de la distance entre les lignes, contrôle des marges et des indentations ) 71 Feuilles de style (3) L'utilisation d'une feuille de style est obligatoire en XML pour contrôler la mise en page du document, en effet un document XML ne contient que des informations sur la structure, aucune information relative à la mise en page n'apparaît dans le document. Il est possible d'utiliser pour présenter un document XML les feuilles de style CSS (Cascading StyleSheets ) ou les feuilles de style XSL (extensible Stylesheet Language). Ces dernières sont issues de DSSSL (Document Style Semantics and Specification Language) la norme internationale ISO de feuilles de style pour les documents SGML

13 Feuilles de style : CSS CSS est une norme du W3C BODY { color : blue;background-color:yellow; } H1 { color:red; text-transform:capitalize; font-weight:bold;font-size:large; } H2 { color:#ff1111; text-transform:captalize } Feuilles de style : XSL XSL est une famille de spécifications comprenant : XSLT (XSL Transformation) pour le parcours et la transformation d'un document source XML vers un autre document XML, X-Path et les patterns pour la navigation dans l'arbre XML source, XSL-FO (XSL Formatting Objects) pour décrire la présentation d'un document. Au départ, il n'y avait pas cette séparation, et c'est pourquoi le terme générique XSL désigne aussi bien la phase de transformation que celle de formatage Feuilles de style : XSLT(1) Feuilles de style : XSLT(2) XSLT (XML Stylesheet Language Transformation) a pour objectif de définir un langage pour effectuer des transformations sur des arbres XML. La transformation produit en sortie un fichier XML de préférence XHTM, WML, SVG,... Elle s'applique sur un arbre XML provenant : - d'un fichier XML, - d'un message(flux) XML. XSLT permet de gérer, a partir d'une source unique d'informations, des fichiers adaptés aux différents canaux de visualisation (PC, Mobile, WebTV, ) 75 Feuille XSLT Fichier HTML Processeur XSLT Flux XML Fichier WML XSL permet de réaliser différentes opérations telles que : - Remplacement de balise, - Numérotation automatique (liste, chapitre, page, etc.) - Génération automatique de table de matières, d'index, etc., - Définition de macro, - Recherche et sélection d'éléments dans un document, - Ajout de chaînes de caractères, - Application de mise en forme paramétrée, Etc. 76 Exemple d un fichier XML Exemple d un fichier XSLT <?xml version = «1.0» encoding = «ISO »?> <xsl :stylesheet type= «text/xsl» href= «cartes.xslt»?> <cartes> <personne> <nom>mkadmi</nom> <prenom>abderrazak</prenom> <bureau> <laboratoire>paragraphe</laboratoire> <adresse> <rue>2, rue de la Liberté</rue> <code postal>93526</code postal> <ville>saint-denis</ville> <pays>france</pays> </adresse> <Téléphone>(33) </téléphone> <fax>(33) </fax> </bureau> </personne> </cartes> 77 <?xml version = "1.0" encoding="iso "?> <xsl :stylesheet version = "1.0" xmlns= <xsl:output method="html" version="4.0" encoding="iso " indent="yes"/> <xsl :template match="/"> <html> <head></head> <body><table> <xsl :for-each select="cartes/personne"> <tr><td> <xsl :value-of select="nom"/> </td><td> <xsl :value-of select =".//pays"/> </td></tr> </xsl:for-each> </table></body> </html> </xsl :template> </xsl :stylesheet>

14 Résultat : fichier HTML généré par XSLT <html> <head> <META http-equiv=«content-type» content=«text/html»> </head> <body> <table> <tr> <td>mkadmi</td> <td>abderrazak</td> <td>france</td> </tr> </table> </body> </html> Processus de transformation (1) La transformation ou le formatage permet d'afficher sur le navigateur Internet d'un ordinateur client, les données d'un document XML structurées en conformité avec les règles de style d'un document XSL. Selon la méthode de sortie de la feuille de style, le document résultant peut être généré en HTML, en texte brut ou en une autre arborescence XML. MKADMI Abderrazak France Processus de transformation (2) Le processus de transformation ou de formatage d'un document XML peut s'effectuer par trois moyens distincts : - Un processeur XSL installé sur l'ordinateur client (en général dans le navigateur) se charge de transformer localement la source XML en conjonction avec la feuille de style XSL. - Un processeur XSL installé sur le serveur envoie, après traitement, le document résultant au client. - Un logiciel spécifique installé sur le serveur effectue un traitement préalable des documents XML, puis stocke les documents résultants sur le serveur lui-même. XSLT : Règles de transformation (1) Une feuille XSLT est un document XML qui commence par l'en-tête XML délimité par : <xsl:stylesheet>... </xsl:stylesheet> Les feuilles de styles XSLT sont fondées sur des structures nommées modèles (templates). Un template précise ce qui doit être recherché dans l'arbre source, et ce qui doit être placé dans l'arbre résultat, la transformation <xsl:template> définit une règle de transformation XSLT : Règles de transformation (2) xsl:template Les règles de réécritures sont définies dans les templates. La syntaxe: <xsl:templates attributs>contenu</xsl:templates> Les attributs sont : match="expression XPath" indique à quels nœuds s'appliquent les transformations xsl:template est le modèle réel qui doit être instancié qui contient du texte et des instructions XSL (qui se trouvent dans l espace de noms xsl) 83 XSLT : Règles de transformation (3) match est une expression de sélection de nœuds sur lesquels s'applique la règle. Elle peut-être exprimée en XPath, dont voici quelques exemples : / racine du document Repertoire tous les éléments <repertoire> * tous les nœuds de type éléments repertoire fichier tous les éléments <repertoire> ou <fichier> racine/fichier tous les éléments <fichier> avec <racine> comme parent repertoire//fichier tous les éléments <fichier> avec <repertoire> comme l'attribut nom du nœud (élément) courant fichier/@nom l'attribut nom de l'élément <fichier> fichier[@ nom="xml"] les éléments <fichier> dont l'attribut nom vaut "XML" comment() les commentaires text() les nœuds texte node() les nœuds autres que racine(*)

15 Éléments XSLT xsl:apply-imports xsl:apply-templates xsl:attribute xsl:attribute-set xsl:call-template xsl:choose xsl:comment xsl:copy xsl:copy-of xsl:decimal-format xsl:element xsl:fallback xsl:for-each xsl:if xsl:import xsl:include xsl:key xsl:message xsl:namespace-alias xsl:number xsl:otherwise xsl:output xsl:param xsl:preserve-space xsl:processing-instruction msxsl:script xsl:sort xsl:strip-space xsl:stylesheet xsl:template xsl:text xsl:transform xsl:value-of xsl:variable xsl:when xsl:with-param 85 Éléments XSLT : <xsl:apply-templates> Permet de descendre dans les nœuds enfants pour les traiter, Permet de demander à l analyseur de comparer chaque élément enfant de l élément source sélectionné, Le modèle du nœud sélectionné peut lui-même contenir d autres éléments xsl:apply-templates, xsl-templates possède deux attributs : select et mode. S'ils sont utilisés alors seuls les noeuds correspondant à leurs valeurs seront traités. <xsl:apply-templates select="pattern" mode="mode"> 86 Éléments XSLT : l attribut select Utilisé dans l instruction xsl:apply-templates pour désigner sur quel élément ou sous élément s applique le traitement : <xsl:template match="repertoire"> xsl:apply-templates select="name"> </xsl:templates> select utilise le même type de motif que l attribut match Si aucun attribut select n est fourni, tous les sous-éléments, texte, instructions et commentaires sont sélectionnés Select peut être utilisé avec l élément xsl:value-of (qui récupère la valeur d'un objet en entrée, pour la renvoyer en sortie) <xsl :template match ="text ()" > <xsl :value-of select = ". "/> </xsl :template> Éléments XSLT : <xsl:apply-imports> L'élément <xsl:apply-imports>, suite à l'importation d'une feuille de style externe, permet d'appliquer ses propres règles de style sur le template concerné. Exemple : <!-- Feuille de style : style.xsl --> <xsl:stylesheet xmlns:xsl=" <xsl:import href="preformatage.xsl"/> <xsl:template match="code"> <html> <body> <table align="center"> <tr> <td> <xsl:apply-imports/> </td> </tr> </table> </body> </html> </xsl:template> </xsl:stylesheet> Éléments XSLT : <xsl:attribute> L'élément <xsl:attribute> insère un attribut avec le nom indiqué dans l'arborescence d'un document résultant. <xsl:attribute name="nom_attribut"> Valeur de l'attribut </xsl:attribute> L'attribut name permet d'affecter un nom à l'attribut créé. Evidemment cette commande est obligatoire. Un autre attribut, namespace permet de désigner un espace de noms. <xsl:attribute name="nom_attribut" namespace="uri-référence"> Valeur de l'attribut </xsl:attribute> Éléments XSLT : <xsl:choose> L'élément <xsl:choose> combiné avec <xsl:when> et <xsl:otherwise>, permet de construire des tests conditionnels à l'instar des commandes switch de Java ou Javascript. <xsl:choose> <xsl:when test="condition"> instructions... </xsl:when>... <xsl:otherwise> instructions... </xsl:otherwise> </xsl:choose> L'élément <xsl:choose> ne peut donc contenir que les élément <xsl:when> et <xsl:otherwise>

16 Éléments XSLT : <xsl:for-each> L'élément <xsl:for-each> permet d'appliquer des règles de style sur chaque noeud identique d'un template. Les noeuds sont identifiés par un pattern spécifié par un attribut select d'ailleurs obligatoire. <xsl:for-each select="pattern"> instructions... </xsl:for-each> Cet élément ne peut être employé que sur une arborescence dont la structure soit uniforme et connue tel que par exemple un document XML formé à partir de titres et de paragraphes. Éléments XSLT: Formats de sortie XSLT permet de spécifier le format de sortie pour le document produit par le processeur <xsl:output > avec comme attributs : - method = "xml" "html" "text" pour l'interprétation de l'arbre résultat - version="valeur" - encoding ="CodeCaractères" pour le jeu de caractères utilisé - omit-xml-declaration = "yes" "no" pour générer en xml la déclaration - standalone = "yes" "no" pour l'attribut dans la déclaration xml - doctype-public = "FPIFichierDTD" pour générer une instruction <!DOCTYPE... PUBLIC "FPIFichierDTD"> - doctype-system = "URIFichierDTD" pour générer une instruction <!DOCTYPE SYSTEM "URIFichierDTD"> - cdata-section-elements = "NomElements" pour générer une section CDATA - indent = "yes" "no" pour l'indentation de l'arbre (traitement optionnel) Exemple : Fichier XML <?xml version="1.0" encoding="utf-8"?> <?xml-stylesheet type="text/xsl" href="d:\abderrazak\xml\fichiersxmlspy\bibliotheque\bibliothe que.xslt"?> <bibliotheque xmlns:xsi=" xsi:nonamespaceschemalocation="d:\abderrazak\xml\fichiers XMLSPY\bibliotheque\bibliotheque.xsd"> <livre> <titre titre_original="xml database" titre_parallele="xml et les bases de données"/> <auteur>a.kevin</auteur> <collection>professionnel</collection> <editeur nom_editeur="eyrolles" date_edition="2001" lieu_edition="paris"/> <collation format="21 cm" nb_pages="1081 pages"/> <ISBN> </ISBN> </livre> </bibliotheque> 93 Exemple : Feuille de Style XSLT (1) <?xml version="1.0" encoding="utf-8"?> <xsl:stylesheet version="1.0" xmlns:xsl=" xmlns:xsi=" <xsl:template match="/"> <html> <head /> <body> <xsl:for-each select="bibliotheque"> <xsl:for-each select="livre"> <xsl:for-each select="auteur"> <xsl:apply-templates /> </xsl:for-each>. - <xsl:for-each select="titre"> <xsl:for-each select="@titre_original"> <xsl:value-of select="." /> </xsl:for-each> // <xsl:for-each select="@titre_parallele"> <xsl:value-of select="." /> </xsl:for-each> </xsl:for-each>. - <xsl:for-each select="collection"> <xsl:apply-templates /> </xsl:for-each>. - <xsl:for-each select="editeur"> <xsl:for-each select="@nom_editeur"> <xsl:value-of select="." /> </xsl:for-each> 94 Exemple : Feuille de Style XSLT (2) </xsl:for-each>, <xsl:for-each select="editeur"> <xsl:for-each select="@date_edition"> <xsl:value-of select="." /> </xsl:for-each>, <xsl:for-each select="@lieu_edition"> <xsl:value-of select="." /> </xsl:for-each> </xsl:for-each>/ - <xsl:for-each select="collation"> <xsl:for-each select="@format"> <xsl:value-of select="." /> </xsl:for-each>, <xsl:for-each select="@nb_pages"> <xsl:value-of select="." /> </xsl:for-each> </xsl:for-each>. ISBN : <xsl:for-each select="isbn"> <div> <xsl:apply-templates /> </div> </xsl:for-each> </xsl:for-each> </xsl:for-each> </body> </html> </xsl:template> </xsl:stylesheet> 95 Résultat de transformation A.Kevin. - XML database // XML et les bases de données. - Professionnel. - Eyrolles, 2001, Paris cm, 1081 pages. ISBN :

17 XSL- FO : Formatage XFORMS XSL-FO (XML Stylesheet Language Formatting Objects) a pour objectif de définir un langage pour formater les données. Il s'agit d'une application XML permettant de décrire la mise en page des données en sortie de traitement. Le formatage permet de décrire une mise en page en vue d'une génération vers : Navigateur, PDF, RTF, PostScript,... PDF Application FOP (xml.apache.org/fop) RTF Application JFOR ( nouvelle génération de formulaires sur le Web séparer l'aspect interface utilisateur et le modèle de données sous-jacent le même composant de formulaire peut avoir des représentations très différentes suivant le navigateur et la plateforme utilisés pour "afficher" un document XFORMS vs Formulaies HTML Formulaire HTML respecte en général un schéma bien défini composé de trois types d entrées encadrées par une balise FORM. Ceci est parfait pour un PC, mais pour un terminal léger (exemple : portable), ceci est impossible Il faut donc séparer la présentation du frontal Objectif de XFORMS XFORMS : Composants Modèle de données - Type de données - Contraintes dynamiques Interface utilisateur - éléments interactifs - éléments de mise en page Protocole d envoi XFORMS : Modèle de données Définit des types de données de manière très similaire au formalisme de schéma XML : String, Boolean, Number, Monetary Values, Date, Time of Day, Duration, URI, Binary. Chaque type de donnée a des "facettes" qui lui sont associées. Ces facettes représentent des détails du type (p.ex. précision, format, valeur par défaut, masque, etc.) Contrairement aux schémas XML pour lesquels, les facettes sont statiques, les facettes XForms peuvent être dynamiques Exemple <xform:date name="heuredepart" max="heurearrivee" /> Données structurées (1) Types énumérés : Basés sur le type string, en énumérant la liste des valeurs possibles. <xform:string name="nationalité" enum="closed"> <xform:value>tunisien</value> <xform:value>français</value> <xform:value>american</value> </xform:string> Structures hétérogènes : Permet de regrouper un certain nombre de champs pour former une entité. <xform:group name="client"> <xform:string name="nom"/> <xform:string name="rue"/> <xform:string name="ville"/> <xform:string name="pays"/> <xform:string name="codepostal"/> </xform:group> <xform:date name="heurearrivee" min="heuredepart" />